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AGRICULTURE - Christiane Lambert est l'invitée de Antoine Cavaillé-Roux
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il y a 9 mois
Écoutez l'interview de la présidente de Fédération des entreprises de charcuterie-traiteur et ancienne présidente de la FNSEA depuis le stand RTL sur le Salon de l'Agriculture.
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Il est 8h49, c'est l'événement du jour, le coup d'envoi du Salon de l'Agriculture,
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ouverture des portes dans une dizaine de minutes, et on accueille une figure bien connue du
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monde paysan, Christiane Lambert, bonjour !
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Bonjour !
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Ancienne patronne de la FNSEA, le syndicat majoritaire, c'était entre 2017 et 2023,
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vous avez connu 6 salons à ce poste, vous êtes maintenant à la tête de la Fédération
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des Industriels de la Charcuterie, ce qui a du sens quand on rappelle que vous êtes
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éleveuse de porc dans le Maine-et-Loire.
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Pour l'instant, contrairement au chaos de l'an dernier, tout se passe bien, porte de
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Versailles, c'est un soulagement pour vous ?
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Oui, c'est un soulagement, le Président du Salon l'a dit ces jours derniers, le Salon
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c'est d'abord la rencontre entre les agriculteurs, tous les acteurs du monde agricole, les transformateurs,
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les distributeurs, les interprofessionnels, bref, et les Français, et les Parisiens d'abord,
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mais tous les Français qui viennent, salon le plus fréquenté, pour dialoguer il faut
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que ça se passe dans le calme, il y a eu des mouvements l'année dernière, je crois
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qu'il faut aujourd'hui retrouver raison et privilégier le dialogue.
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Emmanuel Macron est en train de rencontrer les syndicats, il va évidemment vanter l'adoption
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de la loi d'orientation agricole, adoptée cette semaine au Parlement, est-ce que ça
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c'est un bon début pour calmer la colère de nos campagnes qui durent maintenant depuis
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un an ?
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C'est l'aboutissement de deux ans de travail, c'est la promesse tenue par la ministre de
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l'Agriculture, c'est un certain nombre de décisions qui vont dans le bon sens, sur
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le lègement de la fiscalité, sur le GNR, la retraite calculée sur les 25 meilleures
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années, ça fait 17 ans que la FNSEA y travaillait, c'est très bien pour les agriculteurs, c'est
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aussi beaucoup de dispositifs en faveur des jeunes, bref des mesures qui vont dans le
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bon sens pour les agriculteurs, et puis nous porterons nous auprès du Président de la
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République le souhait aussi qu'on puisse reparler de négociations commerciales, d'accompagnement
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de l'industrie, des transitions écologiques qui sont lourdes à apporter.
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On va y venir, Christiane Lambert, mais est-ce que vous comprenez également l'inquiétude
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des associations de défense de l'environnement qui, elles, s'inquiètent d'un recul sur
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les normes avec cette loi d'orientation agricole, notamment par exemple sur les pesticides ?
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Alors il n'y a pas vraiment de recul sur les normes, il y a une adaptation, c'est exactement
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la même chose qu'a dit le nouveau commissaire en charge de l'agriculture, Christophe Horensen,
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fixer des objectifs arbitraires, moins 50%, ça n'a pas marché en Europe, il faut revoir
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la méthode, et je pense que faire confiance à la science aussi, et puis surtout avoir
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une harmonisation européenne, si un produit phytosanitaire est dangereux, il l'est pour
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toute l'Europe, il ne l'est pas que pour la France.
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Je crois que ce qui est surtout mal vécu par les agriculteurs, mais par les industriels
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aussi, c'est les surtranspositions.
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En France, on veut toujours laver plus vert que vert, mais on a perdu notre industrie,
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on a perdu beaucoup de choses, on ne veut pas perdre l'agriculture, et les industriels
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aussi, avec tous les dispositifs sur les emballages, sur le recyclage, sur lesquels la France a
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l'intérêt, la France veut aller plus vite que la moyenne, ça nous met en situation
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très délicate.
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Christiane Lambert, est-ce que vous restez solidaire du combat porté par vos camarades
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de la FNSEH, je vous pose la question, parce qu'aujourd'hui vous êtes donc à la tête
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de la fédération des industriels de la charcuterie, les intérêts des industriels ne sont pas
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toujours en adéquation avec ceux des agriculteurs ?
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Oui, mais aujourd'hui on fait alliance, alors quand j'étais présidente de la FNSEH, j'ai
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toujours raisonné filière et chaîne alimentaire.
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J'ai beau avoir les porcs les plus beaux de France, quand ils sont sur le quai, s'il
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n'y a pas un camion, un abatteur, un découpeur, un charcutier, et aussi des consommateurs
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pour les manger, ça ne marche pas, et donc il faut que chacun dans la chaîne alimentaire
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gagne sa vie, les producteurs bien sûr, ça va mieux depuis deux ans pour les producteurs
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de porc et c'est tant mieux, ça donne envie à des jeunes de nous rejoindre.
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C'est plus compliqué pour les industriels, 30% d'entre eux connaissent des difficultés
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économiques en 2023, sont en négatif, donc la grande distribution continue à exercer
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une pression innombable, installe des plateformes à l'étranger, bref, essaye de contourner
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toutes les lois qui sont mises en place, et nous signons avec François Valli, le président
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des producteurs de porcs français, une tribune commune, pour montrer que la production et
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la transformation sont la main dans la main pour maintenir à la fois la production porcine,
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mais aussi la transformation, je rappelle que la charcuterie c'est 75% de transformation
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des porcs français, c'est des traditions bouchères, charcutières, qui maintiennent
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aussi l'originalité des territoires, ce sont des PME majoritairement, 96% des 400 entreprises
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françaises sont des PME, donc elles ont plus besoin d'accompagnement que d'être pressurisées,
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là où elles ont besoin de 4% de hausse, les distributeurs disent non non non, ça sera
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moins 4 à moins 6, c'est pas sérieux.
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Oui parce que Christiane Lambert, on est donc en pleine négociation commerciale entre la
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grande distribution et vous, les industriels, vous représentez vous la charcuterie, comment
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ça se passe, est-ce que vous accusez là les supermarchés de ne pas acheter le jambon
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au bon prix ?
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Ça se passe pas bien, et c'est pas seulement moi qui le dis, il y a eu un comité de suivi
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des relations commerciales lundi qui a été très dur, très très dur, d'ailleurs la
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distribution s'est fait rappeler à l'ordre par plusieurs acteurs, y compris par les
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deux ministres, madame Genevaert et madame Lovagy, ils ont installé des plateformes
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à l'étranger pour contourner la loi alimentation, c'est pas sérieux, nous nous avons objectivé
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les chiffres, l'énergie depuis deux ans c'est plus 45%, les assurances cette année
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c'est plus 38%, le transport, la logistique c'est plus 20%, les emballages c'est plus
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20%, comment dans ce contexte là, les entreprises de la charcuterie et toutes les entreprises
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agroalimentaires peuvent se voir imposer des baisses, c'est pas sérieux, j'ai entendu
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Michel-Édouard Leclerc dire, ça va castagner dans les box, donc quand il dit ça, il met
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à mal l'agriculture et les industries agroalimentaires, comme il a mis à mal bien d'autres domaines,
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tout ce qu'il touche, aujourd'hui on le voit sur le textile par exemple, il est le
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premier vendeur de vêtements et il s'en vente, il a dit qu'il avait fait une année au sommet
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avec 50 milliards de chiffre d'affaires, si on fait 2% de marge nette, ça fait un
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milliard réparti sur eux, quand dans le même temps, les industriels eux, bouclent en négatif
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pour beaucoup d'entre eux, c'est pas durable et nous, nous sommes très inquiets, la FNSE
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a dans son communiqué, a énoncé toutes les dépendances, nous importons 70% de nos
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fruits, 50% de nos poulets, 25% de la viande, est-ce qu'on va continuer à étrier les industries
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et l'agriculture française, pour que les grands distributeurs continuent à marger
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un maximum ? Il y a aujourd'hui un industriel breton qui s'appelle Monsieur Sauvaget, qui
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est patron de Ecomiam, qui dit qu'à force d'avantager ainsi la grande distribution,
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alors Bercy a souvent été d'accord pour faire ça, au nom du pouvoir d'achat, on vide
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la France de ses industries, donc il faut changer de braquet.
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Christian Lambert, très rapidement, parce que malheureusement il ne nous reste plus
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beaucoup de temps, ça s'est quand même calmé sur le front de l'inflation, est-ce
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que ce n'est pas quand même normal que les prix baissent à nouveau pour le porte-monnaie
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des français ? Ça ne s'est pas calmé sur le prix de l'inflation
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pour tous les intrants, je vous l'ai dit, l'énergie c'est plus 45, l'emballage plus
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20, quand on a des hausses de charges comme ça pour produire, on a besoin de passer
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des hausses.
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Par contre, c'est vrai que les prix ont baissé pour les français, ils ont baissé, aussi
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parce que l'année dernière les industriels ont concédé des baisses, mais les marges
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de la distribution, sur le rayon charcuterie, c'est la vache à lait, 8,2% de marge nette
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sur le rayon charcuterie, alors que pour les autres rayons c'est 1,4%, ce n'est pas sérieux.
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On a entendu votre message, merci beaucoup Christian Lambert, merci d'avoir été l'invité
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de RTL matin-week-end, je rappelle que vous êtes donc à la tête de la fédération des
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industriels de la charcuterie, le Salon de l'agriculture, on va en reparler dans quelques
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instants, nous sommes sur place dans le journal de 9h, à tout de suite.
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