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Les Vraies Voix avec Jean-Luc Bennahmias, Philippe Bouriachi et Rizlaine Sellika

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2025-08-20##

Catégorie

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News
Transcription
00:009h sur Sud Radio pour débattre de l'actualité avec nos trois Vraies Voix du soir.
00:04Jean-Luc Benamias en duplex, je le rappelle, membre de la Ligue des Droits de l'Homme.
00:08Nous sommes également avec Rislaine Sédica qui est journaliste, podcasteuse
00:11et nous sommes avec un élu écologiste, porte-parole d'écologie au centre
00:15qui est un élu francilien. C'est Philippe Bourriacchi.
00:19Tout de suite, nous parlons du meilleur comme du pire
00:22et pour le coup, c'est du pire de nos plateformes.
00:25Les Vraies Voix Sud Radio, le co-de-projecteur des Vraies Voix.
00:28Le co-de-projecteur des Vraies Voix, c'est sur le même sujet qu'hier
00:32parce que cette affaire n'en finit plus de nous choquer.
00:34La mort de cet influenceur, Jean Portmanoeuf, mort en direct
00:38pendant son émission sur la plateforme Kix.
00:42Il est mort manifestement dans son sommeil.
00:44Ça a été vu par des internautes qui regardaient ce qui se passait.
00:47Ce qui nous a choqués, ce n'est pas seulement la mort de cet homme,
00:49c'est ce qui s'est passé pendant des mois et des mois,
00:51des émissions pendant lesquelles il se faisait harceler, ça se voyait.
00:55Et il se faisait frapper, malmener, physiquement, humilié.
00:58Souvent, on lui perturberait le visage.
01:01Comment on a pu laisser diffuser ça, gratuitement, en toute légalité ?
01:06Manifestement, puisque pendant des mois, malgré les signalements,
01:10malgré les alertes, parfois des médias, parfois même de Mediapart
01:13dans une grande enquête,
01:14eh bien aucun signalement n'a permis d'arrêter ce qui se passait.
01:18Et on va en parler avec notre invité qui nous rejoint.
01:20On est ravis de le retrouver ce soir sur Sud Radio.
01:23C'est le député socialiste Arthur Delaporte.
01:25Bonsoir.
01:26Bonsoir.
01:27Bienvenue sur Sud Radio.
01:28Merci.
01:28Vous êtes porte-parole du Parti Socialiste.
01:31Vous êtes député du Calvados.
01:32Et vous êtes aussi, parce que votre visage rappellera des souvenirs à beaucoup d'influenceurs,
01:38vous étiez en tout cas le président de la commission d'enquête
01:42sur les effets psychologiques d'un certain nombre de plateformes et de réseaux sociaux.
01:46Alors, la question que je vous pose, je me la suis posée à moi-même, Arthur Delaporte,
01:51et je pense qu'on peut tous se la poser.
01:53On a beaucoup parlé des dérives de certains influenceurs,
01:55des dérives de certains réseaux sociaux, de certaines plateformes.
01:58Et ce qui se passait là, pendant des heures et des heures, on ne l'a pas vu.
02:02Pourquoi ?
02:03Pourquoi ?
02:04Parce que finalement, la tâche est immense et les réseaux sociaux sont vastes.
02:08Et que ce n'était pas le réseau, sans doute, le plus surveillé, le plus visible.
02:12Et on a sans doute pêché, enfin je dis on, par collectivement la société, les régulateurs,
02:19parce qu'il y a une pléthore de contenus, des millions de contenus qui sont publiés chaque jour,
02:24des millions de lives qui sont faits chaque jour.
02:26Et par ailleurs, il n'y a eu pas tant de signalements que ça qui ont été faits,
02:29finalement, par rapport à la masse de signalements qui sont reçus sur les différentes plateformes.
02:33Parce qu'on avait aussi un public qui consentait à regarder ça,
02:37et même qui donnait de l'argent, parfois beaucoup d'argent,
02:40pour continuer à voir ces séquences d'humiliation dans le cadre d'une économie du sordide.
02:45Il faut bien le dire, d'une économie dégueulasse,
02:47qui se fait de l'argent sur des contenus problématiques.
02:51Alors, pardon, mais je vais vous poser cette question-là.
02:54Est-ce qu'à première vue, pour vous, tout ce qu'on a vu, qui nous nous révolte, c'est légal ?
03:00Une partie, une grande partie, n'est pas légale.
03:03N'est pas légale au sens où, quand il y a mise en atteinte de la dignité humaine,
03:08alors on tombe sur le coup de la loi.
03:10Il y a une décision importante qui dit, en 1995,
03:14qu'on ne peut pas, même si on est soi-même consentant,
03:18être humilié en échange, notamment d'argent,
03:20parce que là, c'est le cas, on gagne de l'argent à s'humilier.
03:24Ben non, c'est pas légal.
03:25Et donc, là, les plateformes auraient dû agir,
03:27auraient dû supprimer ou suspendre les comptes problématiques,
03:31parce que, finalement, on ne peut pas humilier des gens gratuitement.
03:35Jean-Luc Benamias.
03:37Ben, refus dans la porte, tu as totalement raison.
03:39Mais ce n'est pas difficile à dire.
03:41C'est plus difficile à arrêter.
03:44Je vous dis, j'ai découvert cette histoire, aujourd'hui, quoi.
03:49Comment on pouvait en arriver là ?
03:51Je savais qu'il existait des réseaux pédocriminels, par exemple,
03:54qui sont abominables, par rapport aux enfants,
03:58par rapport aux adultes, par rapport à tout ce qui est prostitution.
04:01Mais là, comment ?
04:03Alors, Jean-Luc Benamias a répondu, en grande partie,
04:06on a du mal à tout contrôler.
04:08C'est une des grosses problématiques, pour moi,
04:11de la mise en réseau de tout et de n'importe quoi.
04:13Et mais, il n'y a pas que ça aussi.
04:15Par exemple, les vidéos de Jean-Paul Manage,
04:17notamment sur TikTok, si on les cumule toutes,
04:19c'est presque un milliard, plus d'un milliard de vues en tout.
04:22Ce n'était pas si réduit que ça, Arthur Delaporte ?
04:24Non.
04:26Mais en fait, c'est pour ça que je dis que ce n'est pas réduit.
04:29Mais par rapport à la masse des contenus,
04:31finalement, ça peut passer,
04:32ou en tout cas, ça reste dans une certaine communauté.
04:34Vous savez, il y a des bulles de filtres
04:35qui font que moi, je ne vais pas voir ça,
04:37vous n'allez pas voir ça.
04:38Par contre, il y a des gens qui vont le voir.
04:39Il y a beaucoup de gens qui vont le voir.
04:41Et c'est vrai que TikTok, par exemple,
04:43on y revient,
04:44a une responsabilité aussi dans le fait
04:46de ne pas avoir modéré ses contenus.
04:47parce que TikTok, comme Kik,
04:50se font de l'argent là-dessus.
04:51Et donc, ce n'est pas simplement quelque chose
04:52qui est résiduel.
04:53Parfois, j'entends comparer Kik au Dark Web.
04:55Non.
04:56Kik, c'est peut-être la poubelle de Twitch.
04:57C'est-à-dire, là où les gens se font bannir
04:59parce que leurs contenus sont trop problématiques,
05:01ils vont sur une plateforme
05:01qui a fait de son fonds de commerce
05:02le fait de laisser des gens
05:04qui continuent à produire des contenus problématiques.
05:06Mais ces contenus ne sont pas restés sur Kik.
05:08Ils sont allés partout.
05:09Après, ils essaient.
05:10Notamment, voilà, sur TikTok.
05:12Et ils ont continué à faire de l'argent
05:13non seulement sur Kik,
05:14mais ils ont aussi fait de l'argent
05:15sur TikTok,
05:17des milliers,
05:18des dizaines de milliers d'euros.
05:19Si on cumule, je pense,
05:20les rémunérations des utilisateurs
05:22qui gagnent de l'argent
05:23un peu en faisant des millions de vues
05:24sur Jean-Parnave,
05:26encore aujourd'hui,
05:26sur TikTok,
05:28je pense que ça peut surprendre.
05:30Mais voilà, c'est des milliers d'euros
05:32que les gens vont gagner
05:33quand ils font des vidéos
05:34à 2, 3, 4 millions de vues
05:35et qui sont parmi les créateurs
05:36de contenus rémunérés.
05:37Donc oui, bien sûr,
05:38il y a un peu comme on pourrait avoir
05:40dans la presse à scandale
05:42un attrait des gens
05:43pour ce qui choque.
05:44C'est un attrait parfois
05:45un peu coupable.
05:47Mais du coup,
05:47ça fait vendre.
05:48Voilà, ça fait vendre
05:49comme on vendait
05:49de la presse tabloïde.
05:51Et bien, on vend aujourd'hui
05:52des vidéos morbides.
05:54Voilà, comme quand on aime
05:54aller au cinéma
05:55parfois voir des films d'horreur.
05:57Sauf qu'aujourd'hui,
05:58le film d'horreur,
05:59c'est pas simplement une fiction,
06:00c'est réel.
06:01Et donc, voilà,
06:02on a un vrai sujet verticineux
06:04parce que ça met
06:04chacune et chacun
06:06face à son côté
06:08un peu obscur,
06:08son côté dark,
06:09parce qu'il y a des gens
06:10qui ont payé
06:11pour voir ça.
06:12Juste avant de donner la parole
06:13à nos deux autres vrais voix
06:14qui sont avec nous,
06:15je voudrais dire
06:15ce qu'a dit aujourd'hui
06:16Kik, la plateforme,
06:18notamment sur le compte Twitter,
06:19son compte X, pardonnez-moi.
06:21Je cite,
06:22« Nous sommes profondément attristés
06:23par la disparition
06:24de Jean-Port Manœuvre.
06:25Nous adressons nos sincères
06:26condoléances à sa famille,
06:27ses amis, sa communauté.
06:28Tous les co-streamers
06:30ayant participé
06:31à cette diffusion en direct
06:32ont été bannis
06:32dans l'attente
06:33de l'enquête en cours.
06:34Nous nous engageons
06:36à collaborer pleinement
06:37avec les autorités
06:38dans le cadre
06:39de ce processus.
06:40Et en août,
06:41nous avons mis fin
06:41à notre collaboration
06:43avec l'ancienne agence française
06:45de réseaux sociaux.
06:45Nous entreprenons
06:48une révision complète
06:49de notre contenu
06:50en français.
06:51Islène Selika ?
06:52Oui, moi ce que je voulais dire
06:54quand même
06:54à M. Delaporte,
06:56c'est qu'il y a eu
06:57beaucoup de signalements,
06:58il y a eu une enquête
06:59de Mediapart.
07:00Ces personnes,
07:01ces acolytes,
07:02ils ont été aussi
07:03en garde à vue.
07:04Il y a eu
07:05une ouverture d'enquête
07:06par rapport à cette histoire.
07:08Et ensuite,
07:09pendant un mois,
07:10ils ont même été
07:11à Malte
07:11pour se réfugier.
07:13Ils s'étaient un peu endormis
07:14et puis ils ont repris
07:15leur challenge
07:18complètement ignoble.
07:19Moi, je voudrais dire
07:20quelque chose.
07:21En fait,
07:21il y a un streamer
07:22qui m'a dit dernièrement
07:23en interview,
07:23Bastos,
07:24il m'a dit
07:25le peuple veut du sang.
07:27Il m'a dit
07:27aujourd'hui,
07:28c'est comme l'arène,
07:30c'est comme des gladiateurs.
07:31Mais juste,
07:31c'est qu'aujourd'hui,
07:33c'est à une puissance
07:34exponentielle
07:35parce que c'est le monde
07:36entier qui regarde.
07:37Et puis Kik,
07:38ce n'est pas forcément
07:39la poubelle de Twitch.
07:42Kik,
07:42c'est une plateforme
07:43australienne
07:44qui est plus
07:45souple
07:46que Twitch
07:47manifestement.
07:49Et moi,
07:49je dirais,
07:50je pense
07:50qu'on pourrait
07:51faire une sorte
07:52de grande commission
07:54d'enquête
07:54sur toutes les plateformes
07:56et aller plus loin.
07:57Parce que
07:58moi,
07:59je ne suis pas d'accord.
08:00Tout n'est pas noyé.
08:01Il faut juste s'intéresser.
08:02Il y a des journalistes
08:02qui sont intéressés
08:04comme nous,
08:04complément d'enquête,
08:05on s'était intéressés
08:06aux arnaques des influenceurs.
08:07Je ne sais pas si vous vous rappelez,
08:08monsieur Delaporte.
08:09Je vais vous dire deux choses.
08:13La première,
08:14c'est qu'on me posait la question
08:15de moi si j'avais vu.
08:16Et donc moi,
08:16je reçois des dizaines
08:18de signalements
08:19de gens qui me disaient
08:20« Regardez,
08:20cet influenceur,
08:20c'était tous les jours.
08:21Tous les jours,
08:22je reçois. »
08:23Mais moi,
08:23je ne suis pas la justice,
08:24je ne suis pas la police.
08:25Par contre,
08:25là où il y a eu des défauts,
08:27il faudra voir
08:27ce qui s'est passé,
08:28c'est pourquoi les signalements,
08:29il y en a eu un de la LDH
08:31et un lié aux questions
08:33de Mediapart
08:33n'ont pas été traités
08:34par l'ARCOM.
08:35Et le deuxième sujet,
08:36c'est qu'est-ce qui s'est passé
08:37au niveau judiciaire
08:37et au niveau de la police ?
08:38Oui, mais l'ARCOM
08:39n'a pas de pouvoir là-dessus
08:40sur ces plateformes.
08:41Non, mais bien sûr,
08:41attention.
08:42C'est une plateforme australienne.
08:44Relativisons, relativisons.
08:45C'est une plateforme australienne.
08:47Non, non, non, non, non, non, non, non, non.
08:48Si, je veux dire...
08:49Alors, laissez-moi vous répondre
08:50et on va y arriver.
08:51Je finis de vous répondre.
08:53Vous m'avez interpellé.
08:54Allez-y, allez-y.
08:55Il y a eu une enquête de police
08:57et la police peut très bien
08:58ordonner à n'importe quelle plateforme
09:00dans le monde
09:01de retirer des contenus problématiques.
09:03Ce n'est pas lié, en fait,
09:04à une question de compétence
09:06parce qu'en fait,
09:07la France,
09:08le droit français
09:09s'applique partout dans le monde.
09:10Moi, j'ai fait la loi influenceur.
09:12Vous savez,
09:12elle s'applique partout
09:13dans le monde
09:14à l'exception de l'Union européenne
09:15où il y a le principe
09:16de pays d'origine
09:17qui fonctionne.
09:18Ça veut dire que si, par exemple,
09:19l'influenceur est enregistré
09:20dans un autre pays européen,
09:21alors, dans ce cas,
09:22c'est la loi du pays européen
09:23qui s'applique.
09:23En fait, c'est à peu près
09:24la même chose pour les réseaux sociaux.
09:25Si qui était enregistré en Europe
09:26dans un pays européen,
09:27ça serait à charge de,
09:28par exemple, l'Irlande,
09:29d'appliquer une régulation.
09:31Là, en l'occurrence,
09:32ils n'étaient pas enregistrés
09:33nulle part dans l'Europe.
09:34Donc, du coup,
09:35on pouvait leur poser des questions.
09:37L'ARCOM aurait très bien pu
09:38se saisir de ce rôle-là.
09:40Ils ne l'ont pas fait
09:40parce qu'ils n'ont pas forcément
09:42traité le signe allemand
09:42de la bonne manière.
09:44Mais, de toute façon,
09:45c'est vrai que ce n'est pas leur rôle,
09:46et c'est là où je réponds
09:46sur le deuxième point,
09:47de faire ces demandes
09:48de retrait de contenu.
09:49Les retraits de contenu problématiques,
09:50les retraits de contenu illégaux,
09:51c'est le rôle de la police,
09:53notamment, de la justice.
09:54Et donc, c'est peut-être là,
09:55au niveau de l'enquête,
09:56où ils ne sont pas forcément
09:57allés assez loin,
09:58notamment parce que
09:59Jean-Permanoff a dû arriver
10:00en disant,
10:01écoutez, moi,
10:01je consens à ces contenus.
10:03Mais sauf qu'en fait,
10:04on aurait pu aller plus loin,
10:06plus vite et plus largement.
10:07Ce que disent les utilisateurs
10:08des réseaux sociaux,
10:09c'est qu'on a un sentiment
10:10d'impuissance parce qu'il y a
10:11beaucoup de signalements
10:12qui sont faits.
10:13Et bien souvent,
10:14les contenus problématiques,
10:15ils restent en ligne.
10:16Et donc, le sujet,
10:16c'est de continuer là-dessus.
10:17Alors, évidemment,
10:18pour le dernier point que vous soulevez,
10:20il faudra continuer le travail.
10:21Une grande commission d'enquête,
10:22vous savez,
10:22j'ai fait une commission d'enquête.
10:22Moi, j'ai fait une commission
10:23sur TikTok.
10:24Et rien qu'en se focalisant
10:25sur TikTok et les mineurs,
10:26on a bossé comme des dingues.
10:27On a auditionné 170 personnes.
10:30Ça nous a pris 4-5 mois.
10:31Et une commission d'enquête,
10:32ça dure 6 mois.
10:33C'est limité.
10:34Donc, évidemment,
10:34que le travail a continué.
10:35Moi, j'ai été nommé parlementaire
10:36en mission par le gouvernement
10:37et je dois rendre un rapport
10:38en décembre prochain.
10:41Alors, est-ce que vous êtes prêt
10:41à lancer une nouvelle commission d'enquête ?
10:43Je vais continuer à travailler là-dessus.
10:44Mais une commission d'enquête,
10:45chaque groupe n'a le droit
10:46d'en lancer qu'une par an.
10:47Moi, je veux bien lancer
10:48autant de commissions d'enquête
10:49que vous voulez sur ces sujets-là
10:50parce que je pense qu'on a
10:51beaucoup à faire.
10:52Est-ce que vous appelez vos collègues
10:52d'autres groupes
10:53à lancer une commission d'enquête
10:54sur ce qui s'est passé ?
10:56Je ne sais pas
10:57sur ce sujet-là
10:58qu'il faut lancer
10:58une commission d'enquête
10:59parce que les sujets
11:00sont structurels.
11:01On a aujourd'hui un problème
11:03du, ce que je disais tout à l'heure,
11:04d'une économie du sordide.
11:06Et donc, ce qui se passe,
11:07c'est que vous avez
11:08toutes les plateformes.
11:09Toutes les plateformes.
11:10Il n'y a pas...
11:11Donc, comment on les régule ?
11:12Ils gagnent de l'argent.
11:13Donc, la question,
11:14c'est comment on les régule ?
11:15Comment on renforce
11:15l'application du droit européen ?
11:17Comment on met en place
11:18des procédures efficaces
11:19pour les retraits rapides
11:20de contenu ?
11:20C'est en train d'arriver.
11:21Il y a des signaleurs de confiance
11:22qui sont en train
11:23d'être authentifiés.
11:24Eh bien, on en reparlera.
11:25Ils se pourront directement demander
11:25à Meta, etc.,
11:27de retirer les contenus
11:28dans les 48 heures.
11:30Maintenant, le sujet,
11:31c'est de continuer
11:32à renforcer notre droit.
11:33Et je peux vous dire
11:33qu'au Parlement,
11:35on y travaille.
11:35En tout cas, moi,
11:36j'y prends ma part
11:36et on va continuer à le faire
11:38parce qu'en effet,
11:39commission d'enquête ou pas,
11:40il faut qu'on continue
11:41à faire évoluer notre droit
11:43sur un espace
11:43qui ne peut pas être
11:44le fin ouest.
11:45On en reparlera,
11:46pourquoi pas,
11:46avec vous et avec vous tous,
11:47d'ailleurs.
11:48Merci, Arthur Delaporte,
11:49d'être intervenu ce soir
11:50sur Sud Radio.
11:51Je le rappelle,
11:52par ailleurs,
11:52porte-parole du PS
11:53et député socialiste
11:54du Calvados.
11:55Merci à nos trois vrais voix.
11:56Philippe Bourriacchi,
11:58je le rappelle,
11:58écologiste,
11:59porte-parole d'Écologie au centre.
12:01Merci à Jean-Luc Benamias,
12:02membre de la Ligue des Droits de l'Homme
12:03qui s'est mobilisé
12:04dès le début, d'ailleurs,
12:06dans cette histoire
12:06et avant le dénouement tragique,
12:08il faut quand même le saluer.
12:09Et merci à vous,
12:10Rislaine Selika.
12:11On peut retrouver vos podcasts,
12:12sûr ?
12:13Oui, donc sur toutes
12:14les plateformes d'écoute
12:15et sur YouTube,
12:15Rislaine Selika.
12:16Et merci pour la liberté
12:17d'expression
12:18que j'ai pu avoir aujourd'hui.
12:20Bienvenue à vous
12:20sur Sud Radio.
12:21C'est le principe.
12:22Parlons vrai.
12:22Même quand on n'est pas d'accord,
12:24on est là pour débattre.
12:25Allez, je vous laisse
12:26entre les mains
12:26de Jean-François Aquilic.
12:27En plus, vous aurez le bonheur
12:28de retrouver demain
12:29dans le Grand Matin Sud Radio.
12:30Bonne soirée.
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