- 18/05/2024
Emission présentée par François Trillo. Avec Alexandre Priam et nos consultants Yoann Huget et Philippe Spanghero.
Ce soir nous recevons le 3e ligne de Montpellier Marco Tauleigne, l'entraîneur adjoint de Provence Rugby Jacques Delmas et l'entraîneur de Mont-de-Marsan Julien Tastet.
Dans cette émission, retour sur le début de la 24ème journée de Top 14, et sur la dernière journée complètement folle de Pro D2 hier soir.
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##AU_COEUR_DE_LA_MELEE-2024-05-18##
Ce soir nous recevons le 3e ligne de Montpellier Marco Tauleigne, l'entraîneur adjoint de Provence Rugby Jacques Delmas et l'entraîneur de Mont-de-Marsan Julien Tastet.
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Catégorie
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SportTranscription
00:00 Le programme est un petit peu bousculé avec ce match qui a duré du côté de Le Lyon.
00:06 Lyon qui a assuré son maintien sur cette décision.
00:08 On va y revenir, victoire 20 à 14.
00:11 On est avec Yoann Huger que l'on salue.
00:13 Yoann qui est avec nous en direct bien sûr au cœur de la Melee.
00:19 Philippe Spanghero est là.
00:21 Salut Philippe, comment ça va ?
00:23 Salut François, bonsoir à tous.
00:24 Ça va, on a vécu encore une belle journée de top 14 pour l'instant.
00:27 Un petit peu dans le ton de celle qu'on a vécue hier en Pro D2.
00:32 De la belle soirée, cette dernière journée de phase régulière sur laquelle on reviendra à partir de 19h30.
00:36 Jacques Delmas, Julien Tasté, l'entraîneur de Provence Rugby.
00:40 Julien Tasté, entraîneur du Stade Montoie qui seront avec nous en direct sur Sud Radio.
00:45 On va bien sûr tout d'abord récapituler tous les résultats avec Alexandre.
00:50 Parce qu'il s'est passé des choses et notamment, je le disais, la victoire du Loup face au Racing.
00:57 La victoire du Loup 20 à 14.
00:59 Une victoire rocambolaise qui une fin de match folle à la 86e minute de jeu.
01:03 Cette victoire 20 à 14 des Lyonnais face au Loup Rugby.
01:07 Un essai à 2, un essai de Couilloux contre deux essais franciliniens marqués par Méliand et le Garec.
01:12 Tout l'on s'est imposé à l'extérieur sur la pelouse d'Oyonnax.
01:14 Deux essais à 2 dans cette partie.
01:16 27 à 17 dans cette rencontre du côté de Charles Maton.
01:20 Le succès à domicile de Clermont face à Castres 36 à 20.
01:24 Succès bonifié pour l'équipe clermontoise.
01:26 Et puis la victoire à l'arraché de Bayonne face à Perpignan 23 à 20.
01:30 Point de bonus défensif pour les joueurs de l'USAP.
01:33 Au classement, les grands enseignements c'est que Montpellier se rabaragissent.
01:39 Puisque les Montpellierains se sont inclinés en début de journée face au Toulousain 22 à 29.
01:48 Et que dans le même temps Bayonne et Lyon se sont imposés.
01:51 On a donc 40 points pour Montpellier.
01:53 C'est 11 de moins que Lyon et 12 de moins que Bayonne.
01:56 Et puis dans la bataille pour le top 6, Clermont revient à hauteur de pot.
01:59 55 points. Un point derrière l'arraché de 56 Unités.
02:03 Le Racine 92 à 58 points.
02:05 Le top 4 a pris une longueur d'avance avec Toulon qui a 63 points.
02:10 Le même nombre que Bordeaux qui jouera demain.
02:12 Clermont 56 points. On est d'accord.
02:14 Septième pot 55 points.
02:16 Non 56. Ils ont pris le bonus défensif aujourd'hui.
02:19 56 exactement. J'ai mis le mise à jour et ça a fonctionné.
02:22 Voilà tout à fait. Les mises à jour sont toujours importantes.
02:26 Aussi l'impression de Yohann UG quand même.
02:29 Qu'est-ce que tu retiens de ce multi ?
02:32 On va parler un peu plus tard dans une dizaine de minutes de Montpellier face à Toulouse et du cas de Montpellier.
02:38 Mais quand même, ce multi, l'information c'est quoi ?
02:44 C'est le maintien de Bayonne et de Lyon ?
02:47 Et la défaite du Racine du coup.
02:49 Qui met sa place dans les 6 très provisoire parce qu'ils ont un calendrier,
02:54 je pense que c'est l'un des plus compliqués.
02:57 Ils vont recevoir pot, un déplacement à La Rochelle sur les deux dernières journées.
03:01 Donc ils ont clairement grillé un joker aujourd'hui.
03:06 Ballottage défavorable pour les Racingmen.
03:08 Philippe Spanguero, c'est ça l'information pour toi aussi de ce multi ?
03:12 C'est le Racine qui met sa qualif en péril ?
03:16 Il y en a deux. Il y a celle-ci bien sûr.
03:18 On en a parlé déjà hier soir.
03:20 Je disais que dans ce top 6, pour moi, l'équipe la plus en danger par rapport à la dynamique depuis la phase retour,
03:25 c'était cette équipe du Racine.
03:27 S'ils ne gagnaient pas aujourd'hui sur la pelouse du loup.
03:30 Donc bien sûr, on est d'accord.
03:32 Et puis ensuite, bien sûr, le maintien assuré de Bayonne et du loup,
03:36 et particulièrement de Bayonne avec une fin de match un peu irrespirable du côté de Jean Daugé,
03:42 où les Bayonnais nous avaient habitués à être quand même maîtres à domicile,
03:46 à maîtriser les fins de match.
03:47 Et là, on reparlera, je pense encore dans un petit moment, du caractère catalan.
03:52 Oui, bien sûr. Le maintien assuré aussi pour les Catalans. 54 points.
03:56 Et on se souvient, messieurs, notamment de Mathieu Acebes, qui nous avait parlé au cœur de la Mêlée un lundi soir,
04:02 du traumatisme de ces matchs de maintien, de ces barrages, de ces fins de saison toujours aux forceps.
04:10 On imagine que ce soir, il va y avoir de la joie.
04:12 Lui qui a inscrit un essai sur la pelouse de Jean Daugé.
04:15 Son club de cœur.
04:16 Son club de cœur, effectivement, lui, de Tarnos.
04:20 Il est né à Bayonne d'ailleurs, souvent.
04:23 Oui, tout à fait. Mais souvent, on est à Bayonne dans cette région.
04:26 Il n'y a pas d'hôpital à Tarnos.
04:29 Donc, ce qui est intéressant, c'est effectivement cette fragilité du racing de défaites consécutives.
04:36 Il y a eu un fait de jeu la semaine dernière, un carton rouge d'entrée de match qui avait quand même bouleversé le match
04:41 qui avait été délocalisé à Auxerre.
04:42 Aujourd'hui, c'est quoi ? C'est un manque de...
04:44 On a vu souvent les joueurs qui n'ont pas respecté les consignes d'aller chercher les points,
04:50 notamment pour un point de bonus défensif.
04:52 Après, ils peuvent choisir et être responsables,
04:56 mais ils essaient une fois, la deuxième fois, il faut prendre les points.
04:59 À ce niveau-là de la compétition, chaque point est important.
05:02 On le voit avec Lermont qui prend le bonus offensif,
05:04 qui leur permet d'espérer et de croire à une éventuelle qualification.
05:08 Eux, aujourd'hui, ils n'ont pas les moyens de se dire "on va prendre un essai, on est sûr de nos forces".
05:15 Aujourd'hui, ils ne sont sûrs de rien.
05:16 Parce qu'après la défaite contre Bayonne, on s'attendait à une réaction d'orgueil du racing.
05:21 Ils ne se rendent pas compte qu'ils sont en difficulté.
05:24 Je crois que les francs-singiens se voient trop beaux.
05:26 C'est surtout ça le problème.
05:27 Dans cette équipe du Racing 92, tu as plein de leaders de joueurs expérimentés.
05:32 Cameron Wauquiez, Siak-O-Lisi, sur le terrain, il y a Gaël Ficou,
05:36 à ce moment-là du match, il y a Nolan Legarek qui prend de l'expérience.
05:40 Il n'y en a pas un qui dit "les gars, on prend les points, arrêtons les conneries".
05:44 Peut-être qu'ils se sentent sûrs de leurs forces à ce moment-là,
05:46 qu'ils sont dans une situation positive, dans une période positive.
05:49 Mais la réalité, c'est qu'ils ne maîtrisent pas leur sujet.
05:52 C'est ça la réalité.
05:53 - Philippe, sur ce point-là, ce choix-là, à répétition, faute professionnelle ou pas ?
06:01 - Pour moi, faute professionnelle.
06:02 Parce que dans les têtes, c'est trop important.
06:04 Il faut convertir ses temps forts.
06:05 On a vu la fébrilité du racing dans la deuxième période.
06:09 Ils ont monopolisé le ballon sur une partie de cette deuxième période
06:12 avec beaucoup de fébrilité.
06:14 Avant l'essai de Legarek sur touche, il y a 10-15 minutes de temps fort
06:19 où ils arrivent à tenir le ballon.
06:21 Ça, on ne peut pas leur reprocher, mais ils ne sont jamais dangereux.
06:24 Ils ne font jamais de différence.
06:25 Et donc, à partir de là, quand tu vois que tu t'épuises avec le ballon
06:28 et que tu n'as pas de solution, pour les têtes, c'est trop important.
06:31 Il faut prendre les points quand ils se présentent.
06:33 - La première mi-temps, c'est néant.
06:35 Côté racing, mis à part ce tessé qui peut être litigieux
06:37 et qui ne doit pas être accepté parce qu'il a le bras en touche,
06:40 il n'y a rien en race.
06:42 - Je suis étonné parce que vous m'avez parlé du racing,
06:46 mais quand même Toulon, aujourd'hui, en l'emportant, certes sans bonus,
06:50 mais avec une pénalité gigantesque de Jaminé de plus de 60 mètres,
06:53 27-17 à Ollonnaz.
06:55 Toulon, quand même, à 64 points,
06:58 troisième à ce moment-là de la journée devant l'UBB.
07:02 Est-ce que Toulon a assuré sa place dans le top 6 ?
07:04 Toulon, 25e journée, recevra clairement.
07:06 26e journée, se déplacera au Stade français.
07:09 Johan ?
07:10 - Oui, clairement, c'est l'équipe aujourd'hui qui,
07:12 grâce au retour de Baptiste Serin, a retrouvé confiance en son jeu,
07:16 confiance en son collectif.
07:18 Et aujourd'hui, ils sont sur une bonne dynamique.
07:20 Ils sont sur une dynamique positive.
07:22 On se régale à les voir jouer.
07:24 Et aujourd'hui, ils vont recevoir clairement.
07:27 Ils peuvent valider leur ticket en les battant.
07:30 Donc, ils ont toutes les cartes entre leurs mains.
07:33 - Autant pour moi, 63 points.
07:35 Ils ont eu 64 points une bonne partie du match,
07:37 mais 63 points à égalité avec l'UBB.
07:40 - Voilà, mais ils vont être après dans l'ordre, on ne sait pas,
07:43 mais ils seront dans les 6.
07:45 - Ils seront dans les 6, Philippe ?
07:46 - Une stat, Toulon, seulement 6 fautes à l'extérieur.
07:50 C'est un très, très joli total.
07:52 C'est très peu de fautes.
07:53 Belle discipline de la part des Toulonnais.
07:55 - Philippe Spanghero ?
07:56 - Pour moi, ils seront même dans les 4.
07:58 Pour moi, ils vont recevoir un barrage.
08:00 Ça fait partie de ces équipes qui ne font pas beaucoup de bruit
08:03 parce qu'ils ont eu un début de saison en dame de 6, clairement.
08:06 Mais depuis la phase retour, je trouve qu'on a vu ce caractère
08:09 et des matchs références quand même.
08:11 La grosse performance à Bayonne, le gros match au Racing.
08:14 Et ils se sont retrouvés, ces Toulonnais.
08:17 Après, le petit point d'interrogation, c'est la sereine dépendance.
08:20 Johan le disait, c'est vrai qu'on voit à quel point cette équipe
08:23 montre un visage différent quand Serein est à la manœuvre ou pas.
08:26 Et ça, c'est un petit point d'inquiétude quand même.
08:29 Je les trouve très dépendants de Serein.
08:31 Mais au-delà de ça, la dynamique collective est quand même bonne côté Toulonnais.
08:34 Et puis en plus, encore une fois, on ne les voit pas trop arriver.
08:37 Donc pour moi, ils seront barragistes en recevant à Mayol.
08:41 Donc si je te suis, une tactique possible, c'est de viser Baptiste Serein.
08:48 Pour affaiblir Toulon.
08:51 C'est intéressant.
08:54 Lui qui a eu quand même une grosse pression à l'épaule, ce n'est pas ce qu'on souhaite.
08:57 Mais c'est vrai que ce Toulon, avec 63 points, a de grandes chances.
09:02 Même si les deux dernières journées ne sont pas évidentes.
09:05 On le disait, réception de Clermont, déplacement au stade français.
09:08 Clermont justement quand même, Johan.
09:11 Ils sont là.
09:12 C'est incroyable.
09:13 Ils ont fait un bon match.
09:14 Bonus offensif à la fin.
09:16 On a vu deux beaux essais, un doublé de Juran.
09:19 Est-ce que tu as une stat Alex sur ce match-là en rayon ?
09:23 Oui, tout à fait.
09:25 Stock ?
09:26 J'en ai une en stock effectivement.
09:29 Du côté de Clermont, c'est l'aspect offensif.
09:32 Diffranchissement, 28 défenseurs battus, 16 passes après contact.
09:36 Ce qui est absolument colossal pour cette équipe de Clermont.
09:39 Qui joue vraiment très bien derrière aussi.
09:42 À l'image du match de Léon Darré-Carer qui a été très tranchant.
09:46 Et des 7 défenseurs battus par Bautista Delgui.
09:49 Est-ce que ça peut être la petite surprise ?
09:51 Ou pas Clermont qui est là désormais à égalité de points avec La Rochelle.
09:56 Septième à cet instant précis.
09:58 Ça peut être la belle surprise de l'année.
10:00 Personne ne les voyait arriver.
10:02 Ils vont casser la ligne sur le dernier ou l'avant-dernier match.
10:05 S'ils gagnent à Toulon.
10:07 Parce qu'après ils reçoivent Montpellier qui va se concentrer plus sur l'accès ce match.
10:10 Donc pour eux la finale ce sera contre Toulon dès la reprise le 1er juin.
10:15 Donc ils ont 15 jours pour préparer cette rencontre.
10:17 Oui, Philippe, ils peuvent y croire.
10:19 Et puis bon, on sait quand même qu'ils se sont bien remis de leur échec.
10:23 Un peu sur le fil face aux Sharks.
10:27 Oui, on challenge.
10:29 Ils se sont bien remis et je pense que ça leur a donné un second sou pour cette fin de saison.
10:34 Malgré la défaite et le scénario, je pense qu'ils se sont aussi rassurés que cette compétition leur a fait du bien.
10:40 Avant on les avait vu faire un gros match contre l'Ulster.
10:43 Et c'est vrai que ces matchs référents, ils les ont trouvés plutôt dans cette compétition.
10:47 Je pense qu'ils se sont retrouvés grâce à ça.
10:49 Et il y a deux objectifs du côté de Clermont.
10:51 Pour un club comme l'ASM, le premier objectif c'est de jouer la grande compétition, la Champions Cup.
10:56 Donc il faut être dans les 8.
10:57 Et ce n'était pas évident il y a quelques journées.
10:59 Ça je pense qu'on peut dire qu'ils l'ont assuré.
11:01 Et maintenant c'est du bonus clairement.
11:03 Parce que quand on a eu Christophe Furios lundi il y a quelques semaines,
11:06 il nous disait quand même que la vision très claire c'était une reconstruction de cette équipe
11:11 avec la recherche de leaders, de joueurs d'expérience.
11:14 Donc ces jeunes joueurs sont en train d'en acquérir.
11:17 Mais quoi qu'il arrive, on peut dire que ça y est, la saison de l'ASM est sauvée.
11:21 Oui, elle est sauvée.
11:22 Tu penses ça toi aussi Johan ?
11:24 Clairement, si ça s'était arrêté là ce soir, 7ème, 56 points, elle est sauvée ou pas ?
11:28 Ils sont dans leur objectif.
11:30 Comme dit Philippe, Christophe a clairement dit que l'objectif c'était top 8.
11:35 Là c'est du bonus, ils sont dans les 6.
11:38 Et comme on dit, la petite vingtaine en mangeant.
11:40 Donc grâce à cette finale, ça leur a permis d'avoir ce second souffle.
11:44 Et surtout de croire en ce qu'ils font.
11:48 Parce qu'ils ont vraiment fait une très très belle finale au niveau défensif.
11:51 Il y a des cadres qui se sont révélés.
11:54 Le retour de Yato, Joris Jurand qui fait d'excellents matchs depuis cette finale là.
11:59 Le petit Baptiste Jeannot qui fait d'incroyables matchs également.
12:04 Mais voilà, tout le monde est au diapason.
12:08 Tout le monde est au diapason !
12:10 Jeannot c'est le chauffeur du bus.
12:12 Non c'est le gardien de cette été.
12:14 Il est foutu maintenant Johan.
12:17 Ça a faisé longtemps ça.
12:19 C'est toi qui a blessé Yannick Noah.
12:22 Non il était dans mon équipe.
12:24 Il paraît que tu as taclé ton coéquipier.
12:27 Ça c'est toujours les mauvaises.
12:29 Et à cause de toi il a annulé toute sa tournée.
12:31 J'ai vu ce vestiaire, j'étais ému.
12:34 Johan quand même, franchement, c'est un beau moment.
12:38 Philippe, juste on resitue avant de faire la pause.
12:41 Johan t'as participé aux 100 ans du Parc L'Escure du Stade Chabannes-Elmas mardi
12:45 avec le Variety Club de France.
12:47 Tu as joué contre Zidane.
12:49 Tu pourras le dire ça ?
12:51 Non, je l'ai croisé sur le terrain.
12:53 Je pense qu'il y avait un pacte de non-agression.
12:55 Tous les footeux, vrais et confirmés, jouaient ensemble.
12:58 Et quand il est sorti, on a pu nous aussi profiter un peu de la pelouse.
13:01 Donc c'était cool.
13:03 Et t'as joué arrière-droit encore ?
13:05 Toujours.
13:07 Quand ils jonglent sur le côté gauche, c'est toi qui es en face.
13:09 Le problème c'est qu'il est sorti et j'avais Brad Pouks en face de moi.
13:12 Donc ça allait.
13:14 Ils ont mis Pouks à gauche comme ça.
13:18 Il était à 100 ans de Bordeaux.
13:20 Il était là, il y est.
13:22 Il courait partout.
13:24 Là c'est deux salles, deux ambiances.
13:26 Mais ils étaient tous les deux rasés.
13:28 J'ai confondu un peu de profil.
13:30 C'était de belles images.
13:32 C'était un super moment à passer.
13:34 Très belle organisation de la part des Variety.
13:36 Et surtout de Bordeaux également.
13:38 Tout le monde a pu se retrouver.
13:40 C'est fou de voir toutes ces stars réunies sur un seul terrain.
13:44 C'était incroyable.
13:46 Et le stade était plein.
13:48 On va se retrouver dans un instant sur Sud Radio.
13:52 Pour revenir sur le match Montpellier face à Toulouse.
13:56 La victoire des Toulousains qui plonge les Montpellierains dans ce barrage qui fait peur.
14:00 A tout de suite sur Sud Radio.
14:02 Sud Radio, au coeur de la mêlée, François Trillon.
14:06 Au coeur de la mêlée pour revenir sur le début de cette 24ème journée.
14:12 Et notamment l'une des informations c'est que Montpellier disputera le barrage de maintien en top 14 face au finaliste de la Pro D2.
14:20 Donc ça sera dans quelques semaines.
14:22 Mais on va dire qu'on est à la 24ème journée.
14:26 Et déjà Montpellier, 13ème, sait qu'il ne pourra pas faire mieux.
14:30 Est-ce que c'est selon vous le scénario catastrophe, Yohann ?
14:34 Parce qu'aujourd'hui ils savent maintenant qu'ils vont jouer ce match-là.
14:38 On leur en parlait, oui, on se concentre match après match.
14:42 Mais bon, là ils y sont et ils vont pouvoir travailler correctement sur ce match qui va arriver très vite.
14:48 Il y a deux ans, Philippe Spanguero, le MHR, était champion de France.
14:52 Ça peut aller très très vite.
14:54 On voit quand même que là, tout va se jouer en 80 minutes dans...
14:58 Trois semaines.
15:00 Ça montre aussi la densité de ce championnat.
15:04 On a souvent le débat de savoir si un top 14, c'est pertinent, s'il n'y a pas trop d'équipes.
15:12 Mais quand on voit la densité de ce championnat, les matchs qu'on nous offre tous les week-ends,
15:16 à part Oyo qui a un peu décroché mais qui joue son rôle jusqu'à la fin,
15:20 on se dit qu'une équipe championne de France il y a deux ans peut se retrouver dans cette situation.
15:24 Mais clairement, pour répondre à ta question, oui, c'est le scénario catastrophe.
15:28 Parce que quand on a vu la composition de Toulousain, sans faire offense à ces jeunes,
15:30 même s'ils avaient déjà fait le coup à Clermont, vu la situation de Montpellier,
15:34 on se disait qu'ils vont prendre des points et garderont leur destin en main.
15:38 Mais là, ce qui est très inquiétant en vue de cet accès match, c'est la fébrilité mentale de cette équipe.
15:44 Il faut vraiment rendre hommage aux Toulousains.
15:46 On y reviendra à la jeune garde parce que ça fait plusieurs semaines qu'on en parle.
15:50 C'est exceptionnel de voir autant de joueurs à ce niveau-là.
15:54 - Philippe, on a la chance d'avoir Marco Tollen qui arrive à l'antenne.
16:00 - On l'accueille. Marco Tollen qui est avec nous en direct sur ce show de radio.
16:06 Merci d'être avec nous. Bonsoir Marco.
16:08 - Bonsoir tout le monde.
16:10 - On l'a prévu en cas de victoire.
16:14 - C'est sympa d'être là aussi en cas de défaite.
16:16 Est-ce que le fait d'être fixé sur cette fin de saison, obligé de passer par le barrage,
16:24 est-ce que ça peut engendrer une dynamique de travail plus sereine ?
16:32 - Je trouve que c'est compliqué.
16:36 J'ai du mal à trouver mes mots.
16:42 On est concentrés sur l'accès match.
16:46 Peut-être qu'on aura des actes de travail qui seront différents.
16:50 On aurait aimé que les choses soient différentes avec une victoire aujourd'hui.
16:54 Mais on a les deux pieds dedans. Il faut y aller.
17:00 Si on avait gagné et qu'on aurait joué l'accès match, ce n'est pas grave.
17:04 On aurait réussi à trouver un peu de morale, une bonne dynamique.
17:08 On est sur je ne sais pas combien de défaites d'affilée.
17:12 C'est très difficile.
17:14 - C'est très difficile. La 7ème.
17:16 Il y avait 26-22 à la mi-temps.
17:20 On le rappelle pour nos auditeurs s'ils n'ont pas suivi le match sur Sud Radio.
17:24 Il y a notamment ce dernier essai, ce troisième essai de Reiner.
17:30 Il y a en avant de passe entre les deux Montpellierains.
17:34 De main à main.
17:36 Ça peut compter peut-être en fin de match.
17:40 - C'est frustrant. Je ne sais pas comment ça a été traité.
17:44 Si la vidéo a été vue ou pas.
17:46 Ou si la décision a été prise directement sur le moment.
17:50 On n'a rien pour nous sur ce genre de choses.
17:54 Ça se joue souvent des détails.
17:58 On est très frustré.
18:02 On est jamais très loin.
18:06 On n'arrive jamais à basculer du bon côté.
18:10 C'est dur. Désolé.
18:14 - Yoann Hugé était avec nous.
18:18 Yoann peut-être un mot pour Marco Tholen.
18:22 - Salut Marco.
18:24 - C'est difficile aujourd'hui.
18:28 Vous savez où vous allez.
18:30 Vous avez travaillé dans le même sens pour sauver ce club.
18:34 Je ne suis pas sûr que ce match se joue sur l'en avant de Reiner.
18:38 C'est sur l'entame de match.
18:40 - Je suis d'accord.
18:42 On prend des essais bien trop facilement.
18:46 On a été mis à mal trop facilement.
18:50 Toutes les situations comptent.
18:54 Je suis d'accord avec toi.
18:58 Ça se joue sur la première mi-temps.
19:02 On prend les 26 points.
19:06 On met notre jeu en place.
19:10 On trouve les solutions facilement.
19:14 On marque et on revient.
19:18 Ça ne se joue pas que sur cette action.
19:22 Ça se pèse au gramme.
19:26 - La semaine dernière,
19:30 on a eu une défaite à Castres.
19:34 Il y a eu aussi une défaite sur le terrain contre Perpignan.
19:38 On s'est pas passé loin avec quelques points au pied.
19:42 Ça se joue à peu.
19:46 - Une remarque pour Marco Tolaï.
19:50 - Merci d'assumer.
19:54 C'est jamais facile.
19:58 Merci d'être avec nous.
20:02 Ce que j'ai dit plusieurs fois,
20:06 c'est cette fébrilité mentale.
20:10 On sait à quel point la dimension mentale est importante.
20:14 - Vous avez retrouvé une conquête très dominatrice.
20:18 Je me souviens de ce match au Racing.
20:22 Je pensais être le déclencheur d'un réveil psychologique.
20:26 Mais à la maison, on vous sent tellement emprunté.
20:30 Vous avez du mal à vous en sortir.
20:34 Même contre Perpignan, où on pense que le match est plié.
20:38 Vous perdez vos moyens.
20:42 Vous avez retrouvé vos certitudes ?
20:46 - Oui.
20:50 Je reviens au match du Racing.
20:54 Même s'il y a eu des erreurs,
20:58 on a réussi à aller chercher un bonus offensif.
21:02 C'est pas rien.
21:06 Il y a des bonnes choses.
21:10 Mais quand on a perdu beaucoup de matchs,
21:14 il y a cette crainte.
21:18 On manque de confiance.
21:22 On voit sur des jeux à 2-3 passes,
21:26 que tu marques facilement, mais qu'on ne joue pas.
21:30 On manque de confiance et de régularité.
21:34 Parfois, on fait des choses bien pendant 30 minutes,
21:38 et on s'écroule.
21:42 Je ne me souviens pas d'avoir une rencontre
21:46 où on a pris le score large, on a réussi à le garder.
21:50 Mais ça fait aussi partie de la position qu'on a depuis le début de la saison.
21:56 - Quand Toulouse joue des matchs de phase finale,
22:02 souvent il y a un stage où on s'isole.
22:06 Est-ce que c'est pareil pour faire une opération spéciale ?
22:12 - Il faut que les joueurs se rendent compte
22:16 qu'ils ont un club à sauver, des emplois à sauver.
22:20 Il faut prendre tout ce qu'il y a en compte.
22:24 C'est une ville et un club important, historique,
22:28 qu'il faut garder en top 14.
22:32 C'est une mission commando.
22:36 Si c'est un derby face à Béziers,
22:40 ça risque d'être chaud bouillant pour Provence.
22:44 Il faut que les joueurs soient motivés,
22:48 surtout solidaires, parce que ça va être un vrai combat.
22:52 - Marco, en réaction à ce que vient de dire Johan ?
22:56 - Je suis d'accord.
23:00 Ne vous inquiétez pas si vous êtes en barrage,
23:04 le niveau est pour les deux.
23:08 J'espère que les joueurs qui entendent ça
23:12 ne se disent pas que si on va à la caisse,
23:16 ça va être tranquille.
23:20 Je suis persuadé qu'on peut tomber dans un piège.
23:24 J'espère que les gens autour nous disent
23:28 qu'on a un niveau d'écart.
23:32 J'espère que personne ne tombe dans le panneau.
23:36 On est à l'accès match et on va le jouer.
23:40 - C'est des grands professionnels de rugby quand ils te disent que c'est facile.
23:44 - C'est ça.
23:48 J'espère que les joueurs sont conscients que ce ne sera pas un match facile.
23:52 Qu'importe qui on joue.
23:56 - Depuis que l'accès match existe,
24:00 il y a eu autant de clubs de Pro D2 qui ont gagné que l'inverse.
24:04 Il y a beaucoup de jeunes toulousains qui avaient été prêtés
24:08 et qui reviennent de Pro D2.
24:12 Tu peux te dire que tu as perdu contre une équipe très maniée.
24:16 C'est peut-être un niveau comme ça que vous allez affronter en barrage.
24:20 - Bien sûr.
24:24 Il faut s'attendre à tout et surtout être prêt
24:28 à garder le club en top 14 et faire le meilleur match possible.
24:32 Je sais qu'on en est capable.
24:36 On le sait, on sait le faire.
24:40 - Il faut la confiance aussi.
24:44 - Il ne faut pas penser que c'est gagné.
24:48 - Merci Marco d'avoir été avec nous.
24:52 On se retrouve dans un instant.
24:56 Avec la suite, on va parler Pro D2
25:00 et cet épilogue incroyable qu'il s'est passé hier
25:04 pour la dernière journée de la phase régulière.
25:08 - Avec vous les passionnés de rugby qui nous suivez sur Sud Radio.
25:12 Vous faites bien.
25:16 On accueille les nouveaux venus.
25:20 Ceux qui n'étaient pas avec nous depuis 15h.
25:24 Nous avons suivi cette 24e journée de top 14
25:28 qui se poursuivra ce soir entre le stade Rochelet et la section Paloise.
25:32 On en voit 20 personnes.
25:36 Parenthèse sur la Pro D2
25:40 qui a clôturé sa phase régulière hier.
25:44 30e et dernière journée.
25:48 On l'a vécu en direct sur Sud Radio.
25:52 Quelle soirée avec des destinés pour la qualification
25:56 ou le maintien qui se sont joués dans les dernières secondes.
26:00 - Au-delà du temps réglementaire.
26:04 C'est extraordinaire.
26:08 Victoire de Brie face à Berris.
26:12 Victoire d'Aix-en-Provence face à Grenoble.
26:16 Victoire de Soyen-Goulême face à Béziers.
26:20 Le succès de Riyach face à Montauban.
26:24 Au-delà de la Sirène.
26:28 Le succès de Nevers face à Vannes.
26:32 35-23.
26:36 Hier, on s'est égosillé.
26:40 On a eu des dernières minutes à en voir les étoiles.
26:44 - Un staff d'entraîneur est plutôt resté serein.
26:48 C'est celui d'Aix-en-Provence qui termine cette phase régulière avec le dossard de numéro 1.
26:52 Pour en parler, son entraîneur des avants, Jacques Delmas.
26:56 - Bonsoir.
27:00 95 points, 20 victoires en 30 journées.
27:04 Est-ce que c'est une phase régulière que tu jugerais parfaite ?
27:08 Comment tu la qualifierais ?
27:12 - Par rapport aux objectifs fixés,
27:16 c'était la première année que le club se qualifie
27:20 dans les 6 à la phase régulière.
27:24 C'était l'objectif cette année, de se qualifier.
27:28 On avait pas réussi.
27:32 A force de travailler,
27:36 de s'accrocher à notre destin,
27:40 on est arrivé à décrocher cette première place.
27:44 On est resté dans les 3 premiers tout au long de la saison.
27:48 Au cours de cette saison, on a eu la possibilité de valider cette première place.
27:52 On avait l'impression qu'on préférait être chasseur qu'être chassé.
27:56 On avait chaque fois cette difficulté à valider cette première place.
28:00 Après le match de Biarritz,
28:04 on a su valider cette première place.
28:08 On a su la garder sur le dernier match, même si ça n'a pas été facile contre Grenoble.
28:12 Parce que Grenoble est une bien belle équipe.
28:16 On finit premiers. C'est tout à l'honneur de ce club qui continue de se construire.
28:20 - Ça veut dire, Jacques, que vous allez regarder jeudi et vendredi prochains les barrages.
28:24 Grenoble-Dax-Béziers-Brive, que vous devriez retrouver le vainqueur de Grenoble-Dax.
28:28 Yohann Uge peut-être et Philippe Spanguero.
28:32 Comment tu vois les choses ?
28:36 Et échangeons avec Jacques.
28:40 - On a senti que vous avez franchi un palier cette année.
28:44 L'année dernière, vous avez du mal à vous imposer face à des petites équipes d'un calibre un peu moindre.
28:48 Et d'être régulier sur toute une saison.
28:52 Là, on n'a pas senti une faille durant toute la saison de la part d'Aix-en-Provence.
28:56 Mis à part jouer le rôle de la première ou de la deuxième place, ce qui est assez agréable.
29:00 Mais comment vous avez réussi à franchir ce cap entre l'année dernière et cette année ?
29:04 - Disons que, pour en venir là-dessus,
29:08 cette année, on a eu aussi des difficultés. On a été capable d'aller gagner chez les meilleurs.
29:12 On est allé gagner à Vannes, à Béziers, on aurait pu gagner à Mont-de-Martin.
29:16 Et on a été capable d'aller perdre à Soyeaux, d'aller perdre à Rouen.
29:20 Là, on manque encore de maturité, de construction.
29:24 Je crois qu'on n'a pas encore franchi ce balai.
29:28 Par contre, par rapport à la saison dernière, je vais te dire, c'est relativement simple.
29:32 C'est un changement de philosophie. Dans les dernières, on a été dans la déposition.
29:36 C'était le choix. Il faut l'assumer.
29:40 Aux grandes dames de... Je vous le salue. Par rapport à l'amitié et le respect que j'ai pour lui, Stéphane Blas.
29:44 Cette année, on a changé la philosophie.
29:48 Ça a été un vœu commun de la part des joueurs, de la part de la direction.
29:52 Donc, on a voulu beaucoup plus être dans la possession.
29:56 Notre capacité à mettre notre jeu à la place.
30:00 Et puis, on a eu un jeu beaucoup plus complet, beaucoup plus construit.
30:04 Avec un recrutement qui a été ciblé.
30:08 Je crois que c'est le résultat de tout un tas de choses qui font qu'aujourd'hui,
30:12 on se retrouve au premier.
30:16 Premier Aix-en-Provence, Provence Rugby.
30:20 Philippe Spanguero peut-être et Alexandre avec Jacques Delmas.
30:24 Bonsoir Jacques.
30:28 D'abord, bravo parce que c'est vrai que c'était important pour ce club.
30:32 Ça fait trois saisons de mémoire que chez Sud Radio, parce qu'on suit beaucoup la Pro D2.
30:36 On met cette équipe dans les favoris principaux pour le top 6.
30:40 Parce qu'il y a des moyens, parce qu'il y a eu des recrutements stratégiques depuis quand même déjà
30:44 trois saisons avec des joueurs du niveau au-dessus. Et c'est vrai que comme le disait Johan,
30:48 vous n'y arriviez pas. Et donc, il y avait aussi un cap psychologique,
30:52 je pense, à franchir qui a été franchi cette année. Après, ce qui est intéressant
30:56 de façon générale, c'est de saluer aussi la construction de ce club et son propriétaire.
31:00 Ça fait partie des philosophies de club que je trouve
31:04 très intéressantes. J'ai eu le plaisir de venir voir
31:08 le centre d'entraînement au milieu des bureaux de l'entreprise.
31:12 Il y a quand même une philosophie qui gagne à être
31:16 connue dans ce club. Et si toutefois, vous deviez monter, ça fait partie
31:20 des équipes qui, pour moi, ont construit des bases solides
31:24 pour assurer un maintien au niveau au-dessus. Et ça aussi,
31:28 c'est à saluer parce qu'il y a le sportif et la construction autour. Et Provence a bien construit.
31:32 Oui, effectivement, on a des infrastructures
31:36 et une qualité de travail qui est exemplaire.
31:40 On est tous privilégiés, on en est tous conscients. Après,
31:44 tu touches un secteur où tu le sais, ce n'est pas une marche qu'il faut franchir,
31:48 c'est trois marches. On l'a vu encore aujourd'hui, où Lyon qui a dominé la Pro D2
31:52 la saison dernière et qui va revenir à l'étage en dessous.
31:56 À part Lyon qui, il y a quelques années, avait vraiment dominé la Pro D2
32:00 et qui a réussi à se stabiliser dans le
32:04 top 14, c'est vraiment compliqué.
32:08 Oui, il y a un recrutement qui est en prévision.
32:12 Je ne sais pas si on montera ou si on ne montera pas, je ne sais pas. On va vivre
32:16 les étapes les unes après les autres.
32:20 Tu préfères Béziers ou Grenoble ou Dax ?
32:24 Oui, ce sera Grenoble ou Dax.
32:28 Grenoble a l'avantage
32:32 de recevoir à la maison. En plus, les dacois ont voulu
32:36 jouer le coup à fond. C'est tout en leur honneur.
32:40 Ils ont eu de la casse, ils ont eu le prix de carton rouge.
32:44 Je crois que les dacois ont fait une saison extraordinaire à ce niveau-là.
32:48 Mais ils vont tomber sur une équipe
32:52 grenobloise qui est vraiment costaud. Ils étaient en finale la saison dernière.
32:56 Je crois que c'est l'équipe qui maîtrise le mieux ce sujet.
33:00 Je pense qu'il y aura un léger avantage au Grenoble.
33:04 On ne tire pas des plaines sur la comète.
33:08 On s'attend surtout à retrouver
33:12 une équipe comme Grenoble.
33:16 Hier, on a senti cette équipe qui était quittée en vin charde.
33:20 Je pense que dans 15 jours, il y a de fortes probabilités
33:24 que l'on recroise de nouveau les grenoblois.
33:28 Je suis persuadé que les dacois ne vont pas arriver là-bas en victime expiatoire.
33:32 Mais ce sera difficile pour eux.
33:36 Par rapport à la saison qu'ils font, tout est permis pour eux.
33:40 - Jacques Delmas, comment allez-vous gérer les deux semaines
33:44 qui vont venir avec l'effectif ? Faut-il reposer les joueurs ?
33:48 Faut-il les maintenir sous pression ? Qu'avez-vous choisi à Provence Rugby ?
33:52 - On a choisi de ne rien changer
33:56 à notre programme. On va faire des entraînements
34:00 un peu plus ciblés
34:04 par rapport à nos besoins.
34:08 Hier, on a gagné des grenoblois, mais on n'a pas fait un grand match.
34:12 On a regardé les stats au niveau de la conquête, de la possession.
34:16 Ce n'est pas miroir au volant.
34:20 Ce n'est pas plus mal, car ça nous permet de ne pas croire que l'histoire est faite.
34:24 Il va falloir bien cibler nos manques,
34:28 tout ce qui nous a fait défaut sur ce match.
34:32 Je pense que non plus, que ce soit les grenoblois ou nous,
34:36 sur ce match, on ne s'est pas trop dévoilé non plus.
34:40 Il faudra bien préparer ce match.
34:44 On va travailler cette semaine
34:48 tout à fait normalement.
34:52 On ne sait pas encore qui c'est que l'on va prendre.
34:56 On ne va pas se focaliser sur une équipe ou sur une autre.
35:00 On va se focaliser sur notre jeu cette première semaine.
35:04 On ciblera là où on doit essayer de mettre l'accent.
35:08 - Justement, il y a quelques instants, Marc Otelagne est avec nous
35:16 sur Sud Radio. Il revenait sur la difficulté
35:20 de devoir affronter une équipe de Pro D2 dans ce fameux "access match".
35:24 Le perdant de la finale de Pro D2 qui affronte le 13ème du Top 14.
35:28 On a vu que l'histoire récente nous montre que l'équipe de Pro D2 fait
35:32 au moins toujours jeu égal, si ce n'est remporte ce genre de match.
35:36 C'est la preuve de quoi, Jacques Delmas ?
35:38 Est-ce que c'est la preuve que le niveau en Pro D2 augmente année après année ?
35:42 Comment on estime le niveau global de ce Top 6 qui arrive en phase finale ?
35:46 - Je pense qu'effectivement, le niveau de Pro D2 augmente.
35:52 Je crois aussi que le niveau, à part un petit peu cette année,
35:58 mais le niveau du Top 14 augmente aussi.
36:02 Je crois que l'écart existe toujours.
36:04 C'est une évidence.
36:06 Effectivement, sur un match, tout peut se passer.
36:10 Sur une durée, on le voit, 26 matchs à faire.
36:14 Là aussi, c'est un marathon.
36:18 On a des équipes les plus faibles qui manquent de bandes,
36:22 de tout un tas d'expériences.
36:24 Je pense que la différence se fait tout au long de la saison.
36:28 Par contre, c'est vrai que ce match-là, c'est le match de la terreur un petit peu.
36:34 Je pense que c'est Montpellier qui va être désigné, malheureusement, pour faire ce match.
36:40 Mais c'est vrai que c'est particulier parce qu'on ne s'y prépare jamais à ce genre de match.
36:46 C'est toujours un match compliqué.
36:50 Mais là aussi, ce n'est pas faire de l'intox.
36:52 Je pense quand même que les occupants du Top 14 ont beaucoup plus de chances de gagner ce match
37:00 que les jeunes de Pro D2 qui veulent sortir d'une finale perdue.
37:04 Ce sont des matchs qui sont quand même assez compliqués à jouer.
37:08 Jacques Delmas, entraîneur de Provence Rugby, Aix-en-Provence, merci d'avoir été avec nous.
37:14 On te souhaite une belle fin de saison. Bravo.
37:16 Jacques, la vie est mieux au Pays Basque ou de l'autre côté ?
37:20 Disons que la vie au Pays Basque, tu le sais, elle est belle quand il fait beau.
37:26 Elle est moins belle quand il ne fait pas beau.
37:28 Mais le problème que j'ai quand je vais au Pays Basque, c'est que j'ai toujours une camionnette sur mon chemin qui m'emmène sans rentrer chez moi.
37:34 Tu vois ce que je veux dire ?
37:36 Je ne vois pas trop, Jacques.
37:38 Tu ne vois pas trop ? Tu ne vois pas ?
37:42 Je croyais que c'était un des ménageurs qui venait me faire la maison.
37:48 Et puis j'ai vu...
37:50 C'était ma camionnette.
37:52 Voilà, exactement. J'ai vu une tête de brun barbu.
37:54 J'ai dit "mais qui c'est cet individu ?"
37:56 C'était Yoann qui venait d'un autre chemin.
38:00 Je ne sais pas si il n'était pas égaré parce qu'il habite à 10 mètres de chez moi.
38:06 Vous qui avez marqué durablement le club de Narbonne en tant que joueur et entraîneur.
38:12 Narbonne est actuellement mené de trois petits points à quelques instants de la fin de la finale nationale.
38:22 Il y avait 30 à 23 pour Narbonne.
38:24 Il y a même un dernier essai de Nice actuellement. Il est marqué par l'Inniswa.
38:28 C'est fini, ça va être fini.
38:30 L'Inniswa va monter en Pro D2 et Narbonne ira défier Montauban en barrage d'accession pour la Pro D2 le 2 juin.
38:38 Dimanche 2 juin à 15h.
38:40 Oui, c'est toujours pareil.
38:44 J'avais des anciens camarades de Narbonne qui m'envoyaient des textos en me disant "ça sent bon, ça sent bon".
38:52 Et puis en définitive, ça sent mauvais.
38:54 C'est des odeurs d'ichinge je crois.
38:58 C'est comme le ballon ovale, on ne sait pas trop où ça rebondit.
39:02 Merci Jacques, allez la bise et puis à bientôt sur l'antenne de Sud Radio.
39:08 Dans un instant, Julien Tasté, entraîneur des avant de Mont-de-Marsan est avec nous et on l'en remercie.
39:12 Il attend depuis quelques minutes, il nous rejoint juste après la pause sur Sud Radio dans "Au coeur de la mêlée".
39:18 Sud Radio, au coeur de la mêlée, François Trio.
39:22 Avec vous les passionnés de rugby au coeur de la mêlée, Yoann UG, Félix Panguero, Alexandre Prian,
39:26 toute l'équipe Sud Radio bien sûr et nos invités.
39:28 Page spéciale Prod2 au lendemain de la 30ème et dernière journée de phase régulière.
39:32 Mont-de-Marsan faisait partie des prétendants à la qualification.
39:35 Mont-de-Marsan termine 8ème, 74 points à un point de cette 6ème place qui était synonyme de qualification.
39:42 Avec nous pour en parler, Julien Tasté.
39:44 Julien, bonsoir. Dans quel état d'esprit tu te trouves ce soir ?
39:48 Et merci d'avoir patienté aussi parce qu'on sait que Jacques Delmas est bavard.
39:52 Bonsoir, monsieur. Dans l'état d'esprit, un peu de déception.
39:58 Vu de la saison qu'on a fait, on était sur une belle dynamique sur les 6 premiers mois.
40:06 C'est vrai qu'on s'est un peu écroulé sur les deux derniers.
40:09 Depuis mars, on a connu un gros trou d'air qui nous a été préjudiciable.
40:15 Mais ça nous a sortis de la course à la qualification.
40:19 C'est vrai qu'on a beaucoup de regrets de mourir à un ou deux points.
40:24 Alors qu'on a quasiment fait toute la saison dans ce top 6.
40:31 Alexandre.
40:33 Qu'est-ce qui s'est passé ? Quelles sont les causes identifiées de cette seconde partie de saison très difficile pour le Stade Montoie ?
40:42 En tout cas, ces deux derniers mois difficiles pour le Stade Montoie.
40:45 On rappelle d'ailleurs que sur l'état de forme des 10 dernières journées, le Stade Montoie était 9ème.
40:50 Et sur les 5 dernières journées, aussi à la 9ème position, c'était bien en dessous de vos standards.
40:55 Comment l'expliquer ?
40:57 On l'explique par un manque assez important d'efficacité.
41:04 On avait la capacité à se créer beaucoup d'occasions, à rentrer souvent dans les veines de l'adversaire.
41:11 Mais on scorait très peu, on était très peu réaliste.
41:14 Ce qui nous a été préjudiciable, notamment sur le match de Brive chez nous.
41:21 Et du coup, derrière, on est parti sur une spirale négative où on a enchaîné des défaites.
41:26 Et plus la défaite à domicile dans le derby landé.
41:30 Donc voilà, ce manque de réalisme, ça a été le gros point noir de ces deux derniers mois.
41:37 Nous, je pense qu'on a pas su, peut-être à un moment donné, être beaucoup plus exigeants et rigoureux avec les joueurs quand on rentrait dans cette zone-là aussi.
41:49 Et ensuite, on a eu des joueurs importants, notamment Udi Duplessis, Nicolas Garaud, qui se sont blessés.
41:55 C'était vraiment des joueurs qui faisaient une grosse saison et qui sont des cadres de l'équipe.
42:01 Je veux dire, Gerser avec les blessures en début d'année de Christophe Lustalo, de Johan Nahouz, qui sont des cadres de l'équipe.
42:09 Et c'est vrai qu'on a senti sur cette fin de saison aussi que ces joueurs importants de l'effectif nous faisaient défaut.
42:15 On a senti à la fin du match, Julien Tasté, quand même de l'émotion.
42:20 Comme si une page un petit peu se tournait.
42:23 La saison dernière, Rémi Thalès a quitté le club pour La Rochelle.
42:26 Vous, vous allez quitter le club, Julien Tasté.
42:29 Est-ce que vous pouvez confirmer ce soir ou non votre arrivée au Stade Français Paris la saison prochaine pour intégrer le staff de Laurent Labitte ?
42:37 Je peux confirmer que je vais quitter le stade au Mont-Torre, en effet.
42:41 Mais il y a Joker sur la destination.
42:45 Quelques jours, je laisse au club le soin de le faire.
42:54 J'imagine qu'il y a eu de l'émotion quand on quitte ce club, qui est plus qu'un club pour toi, le Stade Mont-Torre.
43:00 Oui, bien sûr, il y avait de l'émotion.
43:03 Après, il y avait une opportunité qui était difficilement refusable.
43:07 Il y avait aussi, je commençais à être peut-être au bout de quelque chose.
43:12 On voit quand même que le métier d'entraîneur, il faut quand même, même si je le découvre, parce que je suis encore jeune dans cette profession,
43:20 je pense qu'il faut savoir à un moment donné se renouveler, ou du moins, c'est vraiment une histoire de cycle.
43:27 Après quatre années, ça faisait avec des joueurs, j'avais déjà joué avec eux aussi.
43:32 Je sentais que c'était le bon moment peut-être pour ne pas faire l'année de trop et qu'il y ait un sentiment peut-être d'or à le bol à la fois des joueurs ou de moi-même.
43:43 J'ai trouvé que c'était le bon moment.
43:45 Bien sûr qu'il y a eu de l'émotion.
43:46 C'était une journée assez particulière, surtout que j'avais tous mes proches, toute ma famille qui était là.
43:53 C'est vrai que c'est bien plus un effet qu'un club.
43:56 Après plus de 20 ans passés sous ces couleurs, c'est sûr qu'il y avait quand même beaucoup d'émotion, mais aussi la joie de partir sur un nouveau projet.
44:06 Julien, quand vous étiez joueur, le stade André Guibon y face, s'appelait d'ailleurs le stade Guibon y face à ce moment-là.
44:14 Puis il a changé de nom, puis il y a une nouvelle tribune, puis une deuxième nouvelle tribune.
44:18 Et maintenant, on a l'impression quand même que Mont-de-Marsan a évolué avec son temps dans le bon sens du terme et se prépare à travailler, à continuer d'être au niveau.
44:29 Quel est selon vous l'avenir de ce stade Montoie ? Est-ce qu'il est en haut du classement ?
44:33 On a vu hier quelques jeunes, notamment derrière, qui ont été quand même très tranchants.
44:37 Il y a de quoi faire à Mont-de-Marsan pour la saison 2024-2025 ?
44:42 Oui, je pense, bien sûr. Je pense qu'on va vite, dans les jours qui arrivent, tirer les conclusions de cette saison.
44:50 Mettre vraiment le doigt sur les points négatifs et axer l'amélioration au vu de la saison prochaine.
44:56 Je pense qu'il y aura une remise en question aussi du staff par rapport à...
45:00 Parce qu'à un moment donné, on a sûrement loupé pour que nos résultats soient deçus de nos ambitions.
45:08 Mais je pense qu'au vu de l'effectif qu'il y aura la saison prochaine, le stade Montoie sera bien sûr dans la course à la qualification.
45:16 La chance qu'il a, c'est qu'il s'appuie en plus sur des jeunes qui sont très performants, qui arrivent.
45:23 La chance d'avoir une école de rugby, un centre de formation qui alimente énormément l'équipe pro.
45:31 Je pense que ce n'est pas prêt de s'arrêter.
45:33 Je pense aussi que la montée de Dax a mis un petit coup de pied aux fesses à tout le monde.
45:38 Pour continuer d'avancer, aussi bien sur la partie sportive, bien sûr structurelle, commerciale, sur toutes les strates du club.
45:49 Le club évolue très bien. Je crois qu'il y a encore un projet de quatrième tribune qui va arriver très rapidement.
45:58 Le club se donne en tout cas une moyenne de haut niveau, sûrement dans le but de toujours jouer le haut du tableau, voire mieux dans les années qui arrivent.
46:07 Yohan Uge pour Julien Testet, un petit mot.
46:11 Salut Uge. Juste pour revenir sur cette fin de saison, sur cette défaite à Montauban.
46:18 Est-ce qu'elle ne te laisse pas un petit goût amer de ne pas aller, toi qui as connu tant de phases finales avec ce club,
46:23 et à chaque fois vous ne sortez quelque chose pour les barrages ou pour les finales,
46:29 un petit goût amer de finir comme ça, après tant d'années à faire ces phases finales ?
46:35 Complètement. C'est sûr qu'après le match de Montauban, pour le coup, personnellement, j'étais assez abattu.
46:42 Surtout quand on voit le match qu'on fait, sur un match avec de la pression, beaucoup d'enjeux.
46:49 J'ai trouvé que le côté encarn de maladresse, peut-être le match le pire qu'on ait fait,
46:57 où on a fait tomber beaucoup de ballons, il y a eu beaucoup de déchets.
47:00 Je trouve qu'on n'avait pas la concentration, la précision pour jouer un match où tu devais aller chercher une qualification.
47:09 Peut-être un peu un manque de maturité aussi de notre équipe, où il y a beaucoup de jeunesse, en effet.
47:16 Je voulais qu'ils apprennent à travers ces matchs-là.
47:19 C'est sûr que j'étais très déçu après Montauban, surtout que sur ce match-là, dès qu'on avait la possession,
47:26 dès qu'on faisait les choses proprement, dès qu'on restait dans le cadre, on les mettait en difficulté.
47:31 Sauf qu'on en est trop sortis, on s'est mis trop de fois sous pression, de par nos maladresses et notre déchet technique.
47:39 Julien Testet, maintenant il faut préparer les raquettes de padel, parce que l'année prochaine, au stade français,
47:43 il y a Christophe Monny qui est un sacré joueur et il y a Yoann Uget de la Team Soud Radio qui va t'inviter à aller faire des parties de padel.
47:48 Il fait ça tous les jours.
47:50 Je joue énormément au Sud-Ouest.
47:52 Je vois que souvent Yoann joue beaucoup au padel, mais il est toujours affûté.
47:57 Moi je n'ai pas évolué aussi bien que lui au niveau physique.
48:01 C'est le Sud-Ouest, c'est pour ça.
48:03 C'est la vie parisienne, Julien.
48:07 Tu vas voir, toi aussi tu vas être affûté à Paris.
48:11 Merci d'avoir été avec nous en direct sur Sud Radio.
48:16 Je te laisse la main, Alexandre, parce que la soirée continue.
48:20 On vous invite sur Sud Radio 0826 300 300, c'est la Radio Libre Rugby.
48:25 Venez parler de rugby avec nous.
48:27 Tous les sujets peuvent être évoqués.
48:28 On va parler du Top 14, évidemment, de la Pro D2, mais de tous les sujets.
48:32 Le bienvenue sur Sud Radio dans la Radio Libre Rugby 0826 300 300.
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