Traitement des varices : Qu'est-ce que la méthode ASVAL ?

  • il y a 4 mois
Avec Paul Pittaluga, chirurgien vasculaire

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00:00 Sud Radio à votre service.
00:03 Avec Fiducial, une offre globale de services proches des entreprises.
00:08 Nous sommes en compagnie du Dr Paul Pitalougas, chirurgien vasculaire. Bonsoir.
00:13 Bonsoir.
00:14 Vos travaux de recherche ont permis de mettre au point la méthode ASVAL,
00:19 ablation sélective des varices sous anesthésie locale.
00:22 Quelle est cette méthode ?
00:25 Cette méthode est basée au départ sur des résultats que je jugeais insatisfaisants
00:31 dans le traitement des varices, parce que je m'étais aperçu, comme beaucoup d'autres experts,
00:39 qu'il y avait beaucoup de patients, après avoir été opérés de varices,
00:41 qui avaient une récidive avec de nouvelles varices qui apparaissaient.
00:45 On n'arrivait pas vraiment à expliquer ça,
00:48 parce que le principe du traitement de réception a été d'enlever la veine saphène,
00:53 la veine principale, dans le but de supprimer la veine soi-disant responsable de ces varices.
01:00 Et malgré l'ablation de cette veine, les varices revenaient.
01:02 Mes travaux de recherche ont conduit à démontrer que cette veine saphène était atteinte secondairement,
01:09 et que le problème commençait sur les varices elles-mêmes,
01:12 sur les branches de la saphène sur lesquelles se développent les varices,
01:15 et qu'en enlevant ces branches, on arrivait à « guérir » ou à « réparer » la veine saphène,
01:23 et qui donc pouvait être préservée, avec l'avantage de maintenir la voie principale du drainage.
01:28 - Alors à ce jour, la méthode Asval a-t-elle fait ses preuves en termes d'efficacité et de sécurité médicales ?
01:35 - Alors oui, la première publication de mon étude, c'était en 2005,
01:40 donc ça fait bientôt 20 ans qu'on a commencé à travailler dessus,
01:44 et depuis de nombreuses études ont démontré que cette méthode est efficace,
01:49 qu'elle était moins agressive, donc avec des suites plus simples,
01:53 et surtout qu'elle préservait ce qu'on appelle le capital veineux,
01:57 c'est-à-dire des veines importantes qui méritaient d'être préservées.
02:02 Il y a d'ailleurs une étude qui est parue il y a deux ans,
02:06 qui est une étude de haut niveau scientifique qui a été faite aux Pays-Bas,
02:09 qui démontre que cette méthode est au moins aussi équivalente que les techniques traditionnelles,
02:15 qui consistent à supprimer la venzaphine, avec un avantage en termes de co-efficacité.
02:21 - D'accord. Est-ce que c'est beaucoup de vos confrères pratiquent cette méthode ?
02:26 - Alors on a formé pas mal de chirurgiens à l'étranger en fait, en France très peu,
02:32 pour des raisons de formation, aussi bien à l'hôpital qu'ensuite,
02:38 les gens qui sont installés ont du mal à se former,
02:40 et puis aussi d'insuffisance de couverture et de prise en charge par la sécurité sociale de la technique,
02:46 ce qui fait que ça s'est assez peu développé en France.
02:49 - Mais elle s'est quand même beaucoup développée, vous l'avez développée dans plus de 50 pays, je crois ?
02:54 - Oui, parce qu'on a fait beaucoup de conférences, mon équipe et moi-même,
02:57 et puis d'autres ensuite qui également se sont fait l'écho de cette approche,
03:04 et donc ça a intéressé des gens, et en particulier dans les pays où les freins que nous voyons en France
03:10 sont moins évidents, donc ça a pu plus se diffuser.
03:14 - Mais un des freins, a priori, c'est que ce traitement n'est pas remboursé, c'est bien ça ?
03:20 - Alors non, il n'y a pas spécifiquement de prise en charge du traitement lui-même,
03:24 qui est un peu plus compliqué, qui demande plus de temps,
03:27 aussi bien dans l'exploration préopératoire que dans la réalisation,
03:31 puisqu'on fait une espèce de mini ou de microchirurgie pour enlever ces branches,
03:35 et donc comme ça prend plus de temps et que ça n'est pas pris en charge,
03:39 ou que ça est très mal pris en charge par effets caricaturiels,
03:42 ça n'incite pas du tout les chirurgiens à la pratiquer.
03:45 - Merci beaucoup Dr Paul Pitaluga, chirurgien vasculaire,
03:49 à l'origine de la méthode ASVAL, ablation sélective des varices sous anesthésie locale.
03:54 Merci à vous.
03:55 Sud Radio à votre service.
03:58 Avec Fiducial, une offre globale de services proches des entreprises.

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