00:00On parle de votre logement, tiens Sylvain Lévi-Valency, si je vous demande tout de suite un terreau surprise, votre digicode ?
00:04Digicode, digicode.
00:06Vous vous en souvenez ?
00:07Oui, oui.
00:08Si, si, quand même, c'est bien.
00:09J'en ai pas.
00:09C'est une bonne chose.
00:10J'en ai pas.
00:10Allez, un autre code, c'est le 0800 26 300 300, c'est le numéro sur lequel vous laissez vos messages à la rédaction de Sud Radio.
00:18Ensuite, on vous met en contact avec nos spécialistes.
00:20On est toujours avec vous, Sylvain, ainsi que Bérénice de Villefleuriau.
00:24Merci Bérénice.
00:25Cette semaine, justement, on va parler de digicode, puisqu'on a eu un message sur le répondeur de Sud Radio.
00:31Oui, tout à fait, c'est Mickael qui nous a laissé un message.
00:36Alors, il trouve qu'il y a beaucoup de circulation dans son immeuble.
00:38Il habite à Bordeaux et voilà, entre les livreurs Amazon, Colissimo, Uber Eats, D'Ilvero, pour ne pas les citer,
00:45et les patients d'un psychologue qui est au rez-de-chaussée de son immeuble, il croise tous les jours des personnes qu'il ne connaît pas.
00:52Alors, il ne veut pas tomber dans la paranoïa, mais bon, il se dit qu'il entend beaucoup de choses quand même dans les médias.
00:57Il se dit qu'il y a beaucoup de monde qui a le code de son immeuble et il a deux filles qui rentrent seules du collège.
01:04Donc voilà, il nous demandait si son stress était légitime et si nous avions des conseils.
01:08Alors, justement, on a un expert en ligne pour lui répondre.
01:13Il s'agit de Jonathan Lascar, le fondateur de Kivala.
01:16Alors, Kivala, c'est un système, c'est un digicode français innovant.
01:21Bonjour Jonathan.
01:22Bonjour Bernice, bonjour tout le monde.
01:24Ravie de vous accueillir.
01:26Alors, déjà, avant de parler de Kivala, vous avez réalisé un sondage récemment, justement, sur les va-et-vient dans les immeubles.
01:35Tout à fait, et on a constaté un chiffre qui est assez effarant,
01:40puisque, en moyenne, sur une année, dans un immeuble, il y a plus de 3000 personnes, 3000 individus, qui ont les codes d'accès de votre immeuble.
01:48Alors, ce chiffre est assez conséquent. Il s'explique, en fait, par le nombre de livraisons, que c'est normal, en fait.
01:55Les résidents fonctionnent différemment, l'immeuble vit autrement depuis post-Covid et c'est générationnel.
02:00On a donc plus de livraisons, plus de visites, plus de locations saisonnières et, de fait, des codes qui circulent et qui sont diffusés.
02:08Et c'est l'enjeu de la platine Kivala et de ce qu'on a développé,
02:12puisque notre promesse, finalement, c'est d'apporter une sécurité augmentée et plus de sérénité pour se faire livrer dans les immeubles.
02:20Alors, comment ça marche, Kivala, justement ?
02:22Alors, Kivala, c'est très simple. Vous avez une platine digicode qui va venir en lieu et place du digicode habituel.
02:29Simplement, la particularité, c'est que chaque résident va pouvoir générer des codes à usage unique.
02:36Alors, qu'est-ce que ça veut dire ?
02:37Ça veut dire que chaque résident dans un immeuble a l'application Kivala et, avec cette application, peut générer, de manière très simple, un code avec une durée limitée.
02:46Donc, soit valable une fois pour un livreur, soit valable, par exemple, un mois s'il y a des travaux, valable du 18 au 24 si c'est une location saisonnière.
02:55Et donc, il peut avoir la main et la maîtrise des va-et-vient dans son immeuble.
02:59Et donc, le propriétaire ou le locataire est alerté à chaque fois que quelqu'un fait ce code en question, c'est ça ?
03:06Exactement. En fait, on a apporté de la traçabilité puisque, à chaque fois qu'on génère un code, on va le dédier à une personne.
03:13Ça peut être le code pour son enfant et, quand il va le saisir, on aura une notification.
03:17Et donc, du coup, on sait que, par exemple, notre fils est bien rentré de l'école à telle heure.
03:20On va avoir un code, par exemple, pour la nounou. On peut avoir un code pour un livreur.
03:25Et donc, chacun a un des codes. Il y a plusieurs codes qui sont actifs en même temps pour une même copropriété.
03:31Et donc, du coup, on peut identifier et, surtout, isoler le jour où on a besoin de couper un code sans passer par le syndic.
03:39Donc, en fait, c'est aussi un gain de temps pour le syndic de copropriété puisque ça leur fait un accompagnement de la copropriété autrement et, surtout, avec une vraie explicité.
03:49Alors, le seul inconvénient, c'est qu'il faut que tout le monde ait un smartphone avec une application dans l'immeuble.
03:54Parfois, il y a des personnes âgées.
03:56Alors, c'est un très bon point. Alors, pas vraiment. C'est-à-dire que, oui, il faut un smartphone pour générer des codes.
04:01Mais si on regarde précisément, si des personnes qui n'ont pas de smartphone, généralement, ne se font pas livrer non plus.
04:06Parce qu'ils ne vont pas faire de commandes ou autre. Ça va de pair.
04:10Et ce qui se passe, c'est que, pour eux, ces personnes âgées, elles vont pouvoir faire leur code sur la platine digicode en bas de l'immeuble pour rentrer exactement comme avant.
04:18Juste, elles ne vont pas générer de code.
04:20Elles ne génèrent pas de code. Alors, justement, l'interface qui permet de traiter cela, c'est quoi ?
04:25C'est de l'intelligence artificielle ? C'est une solution logicielle ?
04:28Exactement. Alors, ce n'est pas de l'intelligence artificielle. On a développé un algorithme.
04:31Parce qu'on est une start-up.
04:33Et donc, Kivala a permis de générer des codes de manière instantanée qui deviennent actifs immédiatement au moment où ils sont générés.
04:41De manière très, très simple.
04:42Parce que la majeure partie de nos utilisateurs, aujourd'hui, sont des personnes qui peuvent être même âgées et qui poussent à la solution.
04:49On a fait quelque chose de simple et fluide pour que tout le monde se sente à l'aise.
04:53Quels clients chez vous ? C'est le syndic de copropriété ou c'est les personnes individuellement ?
04:57Alors, c'est le syndic de copropriété qui va orchestrer, qui va organiser ça pour la copropriété.
05:03Mais au final, c'est quand même le résident, c'est le particulier qui demande à installer ça, puisque ça va venir après dans ses charges de copropriété.
05:10Pour ceux qui sont intéressés, il faut qu'ils fassent appel à leur syndic. Ils parlent de la solution. Ils disent et ils votent, j'imagine.
05:18Exactement. Ça peut passer en vote ou pas en vote. Ça dépend s'il suffit d'un remplacement quand c'est défectueux ou en vote, évidemment.
05:25Mais on travaille aussi avec des monopropriétaires ou des parcs immobiliers qui n'ont qu'un seul immeuble et ça aide les locataires.
05:31Parce que pour les locataires, ils ont du coup un immeuble qui est plus sécurisé et donc c'est aussi un avantage pour les locataires.
05:36Et alors, dernière question. J'imagine que vous avez beaucoup de demandes en ce moment. Qu'en est-il de la demande et où se trouve cette demande ?
05:43Elle se trouve beaucoup en ville. C'est un besoin urbain, évidemment, parce que c'est là où on retrouve la quantité de livraison et de bonne sécurité.
05:53Les demandes, évidemment, il y en a beaucoup, surtout à l'approche des JO, parce qu'il y a beaucoup d'appartements qui sont à tenir en location et donc des interrogations sur ce point-là.
06:01Mais sur la partie livraison et sécurité, c'est quelque chose qu'on constate dans toutes les grandes villes de France.
06:07On est un peu plus installé pour l'instant sur la partie Île-de-France et Paris, mais on a déjà des demandes dans le sud, Nice, Toulon, Cannes, Bordeaux.
06:16Et donc on est en train d'arriver dans le marché du sud aussi pour apporter plus de sécurité avec la platine Kivala.
06:24Merci beaucoup Jonathan Lascar. Donc Kivala, K-I-V-A-L-A. Je m'imagine que vous avez un site internet pour vous retrouver.
06:31Pour ceux qui aiment la radio, il y avait un grand monsieur de la radio qui s'appelait Maurice qui disait Kivala, je te prie.