- il y a 2 ans
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00:00 Les destinations thermales de Nouvelle Aquitaine présentent
00:04 Sud Radio, la France à découvrir, Christophe Gickel.
00:08 Ah, chers amis de Sud Radio, nous partons à nouveau dans cette émission à la découverte d'une bénéfique, souriante et tellement reposante destination.
00:15 Nous partons en effet non seulement en Nouvelle Aquitaine, déjà on est bien, mais en plus au pays du thermalisme.
00:20 Oui, vous savez, cet espace temps à part dans une vie où durant de quelques jours à trois semaines vous abandonnez toute forme de stress
00:26 pour vous transformer en cet être de plus en plus détendu dans son peignoir et qu'on appelle un ou une curiste.
00:31 28 établissements vous accueillent en Nouvelle Aquitaine, 28 équipes rompues à l'exercice de l'accompagnement personnalisé,
00:37 souriantes, accueillantes, bienveillantes, attentives, qui n'ont aucun désir, vous choyez et se mettent en quatre pour vous aider à,
00:43 quelle que soit la raison de votre venue, aller mieux. En effet, on sait depuis des siècles que les eaux de source se révèlent d'une efficacité complémentaire,
00:50 avérée et surtout durable face aux maladies chroniques ou depuis nos mondes modernes, au traumatisme post-opératoire.
00:56 Or, le thermalisme n'est pas que cela. Il offre aujourd'hui un immense intérêt en termes de prévention santé, d'éducation thérapeutique,
01:02 d'accompagnement du vieillissement et constitue même une réponse efficace contre les troubles de l'anxiété et les burn-out.
01:08 Car prendre soin de soi et uniquement de soi durant quelques jours ou trois semaines, lâcher prise, accepter de se faire cocouner,
01:14 bref, accepter de se réaligner avec soi-même, ne serait-ce qu'en rompant avec son cadre de vie habituel, c'est déjà le commencement du mieux allant.
01:22 Et c'est ce que nous vous proposons de partager dans cette émission, en découvrant les nouveaux visages du thermalisme et où ça, en Nouvelle-Aquitaine, bien sûr.
01:29 Sud Radio, la France à découvrir, Christophe Gickel.
01:33 Et pour parler du thermalisme en Nouvelle-Aquitaine, nous avons réuni la fine fleur, la crème de la crème, Julien Basus,
01:39 maire de Saint-Paul-les-Daxes, conseiller régional délégué au thermalisme en Nouvelle-Aquitaine. Julien, bonjour.
01:44 Bonjour à tous.
01:45 Sébastien Carpentier, vice-président d'Aquéo Thermes, directeur de l'établissement thermal Les Thermes à Daxes dans les Landes, président du groupe Cure Thermale.
01:52 Bonjour.
01:53 J'ai tout dit, vous avez eu le temps de prendre le micro. On a un micro pour deux, on ne vous cache rien.
01:57 On partage de bon cœur. Bonjour à tous.
01:59 C'est très bien. Eugénie Hogard, directrice des Thermes des Vaux-les-Bains dans la Creuse. Bonjour Eugénie.
02:04 Et docteur Olivier Dubois, psychiatre, directeur des Thermes de Sojon, vice-président de la Société Française de Médecine Thermale.
02:11 Tout va bien, docteur. On se connaît déjà. On s'est longuement interviewés l'un et l'autre.
02:15 Absolument. Exactement. Mais non, je ne vous ai pas interviewé.
02:18 Non, je n'ai pas été un de vos patients. Pas encore.
02:20 Absolument. Rappelons-le pour l'instant.
02:21 Mais je mérite.
02:22 Ça ne tardera pas. Comme tous les gens qui me croisent.
02:25 Absolument. Alors en Nouvelle-Aquitaine, c'est 28 établissements thermaux, 7 départements de Nouvelle-Aquitaine, 15 stations thermales, un hôpital thermal
02:32 et en gros 150 000 curistes à l'année. La Nouvelle-Aquitaine est la première région de France en termes d'entreprise thermale privée. La première, on est d'accord ?
02:41 Oui.
02:42 Alors Julien Bazuste, première question pour vous. On parle d'un plan thermal en Nouvelle-Aquitaine avec 5 axes.
02:48 Qu'est-ce que ça veut dire par là pour le grand public ? Est-ce que ça veut dire que le thermalisme se réinvente, réinvestit, lance de la recherche, se renouvelle ?
02:58 Tout ça à la fois.
03:00 Oui, un petit peu tout ça à la fois. Effectivement, nous pensons que le thermalisme, si ce n'est qu'il se réinvente, a besoin d'évoluer. Pourquoi ?
03:06 Parce que nous sommes dans une période post-crise Covid qui a causé beaucoup de souffrance et de dégâts dans le milieu thermal.
03:12 Et puis d'autre part, force est de constater que le thermalisme est à la croisée de nombreux chemins, que sont celui de la santé, bien évidemment.
03:19 On y croit en Nouvelle-Aquitaine, à la santé, mais aussi du tourisme, de l'emploi, parce que nous avons des stations positionnées en territoire rural,
03:26 de développement économique, de recherche, de formation et puis aussi de transition écologique.
03:32 D'accord. Donc tout ça, c'est un renouvellement, un nouveau visage, toujours une façon de se réinventer.
03:37 Il faut apporter justement des réponses à ces défis qui s'offrent à nous dans ce monde qui évolue en permanence, qui nous obligent à bouger,
03:43 d'où effectivement la création, j'allais dire la co-construction de ce plan thermal, parce qu'on l'a fait avec l'ensemble des professionnels du thermalisme à l'échelle de la région,
03:51 les élus locaux, l'Institut du thermalisme bien évidemment, le cluster AQIAUTERME.
03:55 Et c'est fort en fait de cette réflexion collective qu'on a mis au point ce nouveau plan thermal composé de cinq axes.
04:00 D'accord. Sébastien Carpentier, vice-président d'AQIAUTERME, directeur de l'établissement thermal L'ÉTHERME à Dax dans les Landes et président du groupe Coeur Thermal.
04:08 Vous, le programme PROTECT, qu'est-ce que c'est ?
04:11 Le programme PROTECT, c'est la première phase, je vais dire, d'un nouveau visage du thermalisme qui va vers de nouvelles populations.
04:21 En l'occurrence, il s'agit de développer un programme à destination du personnel hospitalier.
04:27 Et nous sommes dans une phase aujourd'hui d'évaluation de l'efficacité de ce programme,
04:34 avec pour ambition de mesurer une amélioration très notable de la qualité de vie au travail,
04:41 élément absolument fondamental aujourd'hui pour que les gens se sentent bien dans leur mission et restent stabilisés dans leur emploi.
04:48 Et une mesure plus analytique qui va être l'évolution des nombres de jours d'arrêt travail pour les personnes qui auront suivi favorablement ce programme.
04:58 Dans le thermalisme, on s'occupe du mieux aller des curistes, mais aussi du mieux aller des professionnels de santé.
05:04 Bien entendu, ça a été notre première orientation de travail.
05:08 Bien évidemment, si ce programme est validé, nous pourrons regarder vers d'autres métiers,
05:14 des métiers avec des dimensions physiques, des métiers avec des dimensions de sédentarité, sur lesquels ce programme pourrait être également adapté.
05:22 Eugénie Augard, directrice des termes d'Evolet Bains dans la Creuse, vous êtes dans le dispositif Nouvelle Aquitaine, le département le plus au nord.
05:30 C'est ça.
05:31 Vous êtes bien dans la Creuse ?
05:33 On est très bien dans la Creuse.
05:34 Vous êtes à 40 km de Guéret ?
05:35 Oui.
05:36 Décrivez-nous un petit peu votre univers touristique autour de vous. Qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce qu'on voit ?
05:40 Alors, on se situe effectivement à la Creuse. On est le seul établissement thermal dans ce département.
05:45 On est dans une station à dimension humaine, 1300 habitants à Evolet Bains. Et on est effectivement en pleine nature, puisque, comme vous l'avez justement rappelé,
05:55 les grandes villes sont relativement loin, à une trentaine de minutes, 150 minutes. Donc, on vient se ressourcer avec effectivement des sites quand même assez remarquables à côté,
06:05 les pierres Jobâtre un peu suspendues, des réserves naturelles.
06:09 D'accord. Et quelles sont les spécialités de la station thermale ?
06:13 À Evolet Bains, on a trois indications. La rhumatologie, la flébologie et la gynécologie.
06:17 Ça, c'est intéressant, la gynécologie. Les femmes pour les femmes.
06:20 Voilà, exactement.
06:21 Donc, ce sont des soins spécifiques ?
06:23 Il y a effectivement des soins spécifiques, dont notamment un bain avec irrigation vaginale qui est proposé dans le cadre de cette cure thermale.
06:30 Et est-ce que des infections comme l'endométriose vont être aussi prises en compte bientôt, où il y a de la recherche là-dessus ?
06:34 Oui. Alors, c'est effectivement une maladie dont on parle depuis peu et beaucoup actuellement.
06:40 Donc, effectivement, on se penche actuellement sur le sujet avec les médecins thermaux de la station
06:45 pour effectivement essayer de développer des projets autour de cette thématique.
06:49 Et en plus, à Evolet Bains, vous illustrez bien le renouveau du thermalisme parce que vous avez ouvert un grand hôtel qui est tout propre, tout neuf, tout beau.
06:55 Oui.
06:56 Et avec des poutres Eiffel. Racontez-nous cette petite anecdote. Ah, j'adore. J'adore les anecdotes historiques.
07:00 Voilà. Effectivement, on a relancé depuis maintenant quatre ans un grand programme d'investissement qui consiste à rénover l'ensemble du complexe.
07:09 Et on a, pour l'année 2023, réouvert une première partie, donc le grand hôtel et son restaurant.
07:16 Et effectivement, à côté des choses qui sont à visiter autour d'Evolet Bains, on a le viaduc de la Tarde, qui était un viaduc qui a été construit par Gustave Eiffel.
07:25 Et lors de la construction de ce viaduc, effectivement, il y a eu un problème. Et quand ils ont tiré le tablier, c'est tombé dans la Tarde qui se situait juste en dessous.
07:33 Donc on a récupéré des poutres Eiffel et on a redécouvert au moment des travaux, effectivement, des poutres Eiffel à l'intérieur du grand hôtel.
07:41 Alors, on en a gardé une ou deux. Parce qu'au jeu de la sécurité, on a dû réencoffrer une partie de ces poutres qui étaient dans l'hôtel.
07:50 Mais on a la possibilité, effectivement, aujourd'hui de venir découvrir le viaduc et également, effectivement, ces poutres Eiffel au niveau du grand hôtel.
07:57 C'est un viaduc où on peut rouler avec une voiture, une seule voiture.
07:59 Non, pas celui-ci. C'est le pont suspendu.
08:01 On en parlera du pont suspendu plus tard.
08:03 On va reparler de thermalisme avec le docteur Olivier Dubois, psychiatre, directeur de Termes de Sojons.
08:07 Docteur, alors vous, quand un futur curiste nous écoute, il a plutôt dans l'idée qu'on va soigner les jambes lourdes, des problèmes d'articulation et pas le psychosomatique et le psycho.
08:19 Ce n'est pas très logique parce qu'en fait, pour deux raisons.
08:22 Historiquement, vous savez qu'il y a 2500 ans, Hippocrate disait que la maladie de la thérapie avait deux grands intérêts.
08:29 La gestion de la douleur, la réduction de la douleur, donc la rhumatologie en gros et toutes les pathologies liées à la douleur.
08:35 Et puis le stress, l'anxiété.
08:37 Il indiquait ça pour les bilieux.
08:39 Et en fait, la rhumatologie a fait son travail.
08:42 Ils ont vraiment développé ce concept.
08:45 Mais la psychiatrie, non.
08:46 Enfin, la santé mentale peut-être plus, c'est-à-dire des personnes finalement anxieuses.
08:49 Et le paradoxe, c'est qu'aujourd'hui, on a énormément de personnes qui souffrent de stress, d'anxiété et que ce stress et cette anxiété se chronicisent.
08:58 C'est-à-dire qu'on s'aperçoit que les médicaments font du bien un temps, mais pas tout le temps, que la psychologie, ça marche un peu, mais pas tout le temps.
09:04 Et que les personnes qui restent dans leur quotidien souvent, finalement, ils s'aggravent ou ils ne se guérissent pas.
09:10 Et on s'aperçoit, et j'espère pouvoir vous en dire un mot, que finalement, on a besoin de cette formule de prise en charge pour obtenir des résultats durables, notamment dans l'anxiété.
09:19 Une cure-t'a-manette efficace ?
09:21 Alors, dans les études qu'on mène à Sojon, nous on a mené pas mal d'études à Sojon, pour vous dire, j'en ai fait 6, dont certaines sont à la conclusion actuellement.
09:28 Eh bien, toutes les études, elles donnent les mêmes résultats, c'est-à-dire toujours une amélioration de 30 à 45% à 2 mois, 4 mois ou 6 mois.
09:37 Oui, c'est la durabilité qui compte.
09:38 La durée est importante, il y a une rémanescence de l'effet thérapeutique qui dure longtemps.
09:43 Alors, c'est vrai qu'au bout de 2-3 mois, l'effet est un peu moins important, mais quand on compare par rapport au départ, on est encore souvent pratiquement amélioré de 25% ou 30% par rapport au point de départ.
09:52 D'accord. Les bienfaits du thermalisme en Nouvelle-Aquitaine, nous sommes en direct du Carousel du Louvre à Paris et nous en reparlons dans une minute avec nos invités. A tout de suite.
09:59 Les destinations thermales de Nouvelle-Aquitaine présentent...
10:03 Sud Radio, la France à découvrir. Christophe Gickel.
10:07 En direct du Salon du Thermalisme au Carousel du Louvre à Paris, nous sommes avec Julien Basius, maire de Saint-Paul-les-Dax, conseiller régional et délégué au thermalisme en Nouvelle-Aquitaine.
10:16 Sébastien Carpentier, vice-président d'AquioTherme, directeur de l'établissement thermal des ThermaDax dans les Landes.
10:21 Eugénie Hogart est avec nous aussi, directrice des thermes des Vaux-les-Bains.
10:24 Dr Olivier Dubois, psychiatre, directeur des thermes de Sojon et vice-président de la Société française de médecine thermale.
10:30 Sébastien Carpentier, on a dit, enfin j'ai dit dans mon introduction, que les visages du thermalisme changeaient.
10:35 On s'adapte vers plus de local, plus de famille et des séjours courts. C'est possible ça ?
10:40 On n'est pas obligé de prendre trois semaines d'être conventionné pour aller dans le thermalisme ?
10:44 Non, effectivement, l'adaptation sur des séjours courts est aussi le moyen de venir découvrir le monde du thermalisme sous un format un petit peu différent, peut-être un petit peu plus ludique également.
10:58 Ce qu'on appelle le thermoludisme ?
11:00 Effectivement.
11:01 On invente toujours des mots nouveaux, c'est sympa.
11:03 Ça peut être effectivement cela, mais c'est surtout aussi le moyen qu'un certain nombre de personnes poussent la porte de nos établissements,
11:11 découvrent les bienfaits de nos soins pour à la fin, effectivement, l'objectif est qu'ils se laissent convaincre par le format de la cure thermale
11:21 pour profiter pleinement des bienfaits des soins que l'on propose dans nos stations.
11:27 Alors est-il vrai que le premier jour de la cure thermale, autrefois, dans les années, il y a longtemps, j'étais pas né,
11:32 on arrivait avec son peignoir et on attendait souvent, il y avait des queues, c'était un peu...
11:35 Là maintenant, Thermassist est une appli révolutionnaire, absolument géniale, parlez-nous-en.
11:40 Alors effectivement, l'idée c'est aussi d'amener du service à nos curistes, d'amener aussi des conditions de travail favorables à nos collaborateurs.
11:48 Thermassist nous permet de communiquer d'une part avec le médecin thermal par lequel nous recevons l'ordonnance thermale
11:56 et de transmettre dans un second temps à nos curistes leur planning de soins mais aussi un certain nombre d'informations sur leur séjour,
12:05 les possibilités d'activité au sein même de l'établissement qu'ils fréquentent ou bien les animations de la station dans laquelle ils se trouvent
12:14 et qui permet donc d'avoir tout ceci en temps réel sans avoir besoin effectivement d'aller faire la queue, etc.
12:23 Ça limite les déplacements, ça fluidifie effectivement...
12:26 Mais même pour les professionnels de santé, si il y en a un qui manque le matin, paf, ça se...
12:30 Ça permet effectivement également d'être tout à fait réactif lorsque dans un établissement il peut manquer un agent ou autre,
12:37 c'est beaucoup plus réactif pour refaire nos plannings de soins et surtout prévenir nos curistes sans hommage que leur planning évolue ou change.
12:45 Donc ça s'appelle Thermassist et on encourage tout le monde à... c'est une appli qu'il faut télécharger toute simple ?
12:50 Tout à fait et bien sûr nos équipes sont là pour guider nos curistes s'il y a quelques difficultés à l'allumage
12:56 mais ça se fait très très bien et tout le monde est extrêmement réceptif à cela,
13:01 que ce soit les médecins-thermo avec lesquels nous travaillons et évidemment nos curistes et puis l'ensemble de nos agents.
13:10 Je vois que Julien Basus...
13:11 Ah bah Julien Basus est le premier à l'avoir, je pense.
13:13 Il l'a et j'espère que nous l'accueillerons en cure dès lundi.
13:16 Oui.
13:17 Il va me falloir une ordonnance en revanche, docteur, s'il vous plaît.
13:20 Je me récupère.
13:21 Il y a un docteur à cette table qui peut en faire une.
13:23 Exactement.
13:24 Eugénie Augard, vous êtes directrice des termes des volets bains.
13:26 On parlait tout à l'heure de cet instant pour soi, cet instant à soi, ce lâcher prise.
13:30 Est-ce que c'est quelque chose que les curistes viennent chercher avant tout ?
13:34 Oui.
13:35 Ils en sont conscients et l'équipe que vous dirigez leur dit ça ?
13:39 Oui, effectivement.
13:41 Les volets bains, je pense que peut-être plus qu'ailleurs par rapport au contexte.
13:44 Oui, parce que dans la creuse quand même.
13:46 Oui, dans la creuse et on vient chercher au-delà de la creuse, c'est vraiment le contexte environnemental qu'on retrouve dans la creuse.
13:54 On vient chercher un vrai moment de lâcher prise et de déconnexion.
13:59 Et le cadre des volets bains permet ça.
14:01 On reste aussi sur une station thermale à taille humaine.
14:05 Et au-delà de cet aspect déconnexion, il y a aussi l'idée d'être connu et reconnu quand on arrive dans la station des volets bains.
14:14 Et effectivement, les gens qui ont goûté une première fois à Evo reviennent,
14:18 pour revenir rechercher ce cadre et cette qualité de vie qu'on a effectivement à Evo les bains, autour de cette...
14:24 C'est vraiment un moment pour soi.
14:26 C'est vraiment un moment qu'on vient chercher en déconnexion avec le monde réel, rupture de son cadre de vie et on est, on passe dans autre chose.
14:32 C'est important Olivier Dubois, ce qu'on appelle en médecine "lâcher prise".
14:36 Est-ce que les soins peuvent être aussi bien donnés quand on est un peu tendu ou alors quand on est vraiment détendu, c'est plus efficace ?
14:41 Si vous me permettez, je vais vous donner les résultats d'un travail que j'ai fait très récemment avec des universitaires d'ailleurs,
14:47 et qui va dans cette thématique parce que c'est l'expérience qui m'avait amené à aller vers ce sujet-là.
14:51 En fait, on a suivi 170 patients et on s'est aperçu que, pour être clair,
14:58 tous les jours, on leur a demandé leur état de santé psychologique, leur ressenti, au niveau de l'état de relâchement, de lâcher prise, qu'on appelle lâcher prise thérapeutique.
15:06 Et donc, tous les jours, on a évalué ça. On a fait ça pendant 18 jours. On a divisé en trois groupes.
15:11 Ceux qui avaient pu lâcher prise, je vous rentre pas dans le détail, mais c'est très précis.
15:15 Ceux qui ont réussi à lâcher prise pendant la première phase, ceux qui ont réussi à lâcher prise pendant la deuxième phase, et ceux qui n'ont jamais réussi à lâcher prise.
15:21 Et ce qui ressort, c'est qu'on a trois groupes absolument comparables. C'est-à-dire qu'on a à peu près un tiers qui lâche prise tout de suite,
15:27 un tiers qui lâche prise en deuxième moitié de cure, un tiers qui lâche prise jamais.
15:30 Et la corrélation est absolument extraordinaire.
15:33 Ceux qui ont lâché prise en début de cure et ceux qui ont lâché prise en deuxième moitié de cure, donc beaucoup plus tardivement,
15:39 ont exactement les mêmes résultats en termes d'amélioration. Ils ont une amélioration de 30 à 40 % par rapport au départ.
15:44 Ceux qui n'ont pas lâché prise n'ont pas d'amélioration, ou très très faible, en tout cas pas significative.
15:49 Ce qui veut dire qu'il est vraisemblable, aujourd'hui on peut l'affirmer, il est vraisemblable que la cure thermale a un mécanisme d'action,
15:57 en tout cas dans la santé mentale, mais peut-être dans d'autres spécialités, a un mécanisme d'action qui est extrêmement spécifique,
16:02 qui est différent de tous les autres mécanismes d'action. Ce n'est pas un mécanisme d'action qui est purement biologique,
16:06 ou purement, même si la biologie peut avoir sa part là-dedans, c'est un mécanisme de relaxation, de réduction des défenses psychologiques et psychosomatiques.
16:15 Et on s'aperçoit aussi que tous les symptômes, qu'ils soient psychosomatiques, sommeil, anxiété, dépression, conscience,
16:22 fulidité de la confiance, disparaissent de la même façon et de manière parallèle.
16:26 Est-ce que l'idée c'est aussi de petit à petit se passer des médicaments, quand on va en cure, est-ce que ça a une incidence là-dessus ?
16:32 Alors évidemment, nous à ce jour, on propose... C'est un peu ça que le curiste vient chercher aussi.
16:36 C'est du chimique. Attention, attention, si vous faites une grosse dépression, n'arrêtez pas les médicaments, parce que vous n'êtes pas le moment.
16:43 Par contre, si vous, depuis deux ans, vous êtes bien stabilisé avec votre traitement et que vous n'avez aucun symptôme,
16:47 il est certain qu'il y a tout intérêt à réduire les médicaments. Souvent les gens essaient à la maison, ils n'y arrivent pas.
16:52 Le médecin ne sait pas toujours faire, en cure-thermal, on peut faire ça. On sait faire, on a le temps, on a les spécialistes,
16:58 nous on a des programmes, on a un programme qui s'appelle SPECT sur le sevrage, les oncolytiques et les dypes dyptotiques.
17:02 Donc on a le moyen de le faire et dans notre programme SPECT, on a 41% des gens qui arrêtent pendant six mois après la cure.
17:08 Peut-être plus d'ailleurs, mais on s'arrête à six mois l'évaluation. Donc vous voyez, on a vraiment des moyens de faire ça.
17:13 Et bien évidemment, comme vous le dites, si on arrive effectivement à se lâcher prise, forcément, à un moment donné,
17:18 la détente va se faire d'elle-même et pas uniquement par rapport aux médicaments.
17:21 Et si les gens viennent en cure, c'est bien parce que le médicament n'arrive pas à créer ce processus.
17:25 Ce qu'il faut comprendre dans le lâcher prise thérapeutique, c'est que c'est un phénomène, un processus,
17:29 que les gens n'arrivent pas à obtenir tout seul, à faire tout seul. Ils n'arrivent pas chez eux à le produire.
17:34 C'est pour ça qu'ils ont eu le fait ailleurs et que deuxièmement, il faut la cure.
17:37 Enfin, ça a l'air d'être plus spécialisé de la cure, de créer ce phénomène.
17:40 Et alors pourquoi, je ne voudrais pas que vous vous fâchiez avec vos confrères, mais pourquoi peu de médecins généralistes
17:44 donnent la cure comme moyen ou préventif ou curatif dans des cas d'infection psychosomatique ?
17:52 Ils sont peu informés.
17:55 Pourquoi ils n'en donnent pas plus ? C'est ça que je veux dire.
17:57 Oui, mais c'est une question complexe.
17:59 L'une des réponses, c'est que ce n'est pas enseigné en université,
18:02 parce qu'il n'y a pas assez de chaires de médecine thermale dans l'université.
18:06 Et puis, en plus, ce n'est pas un enseignement obligatoire.
18:09 Et moi, mes collègues universitaires de psychiatrique, qu'ils soient à Paris, à Lille, à Montpellier,
18:15 je les connais tous, il n'y a aucun problème.
18:17 Ce sont des gens très sympathiques, qui m'en respectent, il n'y a pas de doute.
18:19 Et puis, quand il s'agit de faire un enseignement universitaire,
18:22 ils n'intègrent pas la question du thermalisme dans la santé mentale ou dans la psychiatrie.
18:27 Ce n'est pas culturel. Ils ne connaissent pas. Ils n'ont jamais pratiqué.
18:30 Devant un dépressif ou une personne en état de détresse, ils ne vont pas lui dire "Tiens, allez, fais une cure".
18:34 Alors, ça dépend de la détresse. Une détresse sévère, il ne faut pas mettre en cure.
18:38 En nous, la cure s'adresse, je crois, dans toutes les spécialités,
18:41 elle s'adresse à des gens qui ont une infection psychiatrique ou médicale ou somatique
18:46 qui dure longtemps, pour lesquels les traitements n'agissent pas, et on rentre dans une chronicité.
18:50 Vous savez, vous avez l'ambulatoire. Moi, je fais ça comme ça.
18:52 Vous avez l'ambulatoire, vous avez les soignants ambulatoires. Très bien.
18:55 Il y a deux hypothèses. Soit vous avez un soignant qui n'a pas de solution thérapeutique,
18:59 et donc vous l'orientez vers la cure.
19:01 Soit vous avez un malade qui tombe dans l'urgence ou dans la gravité,
19:05 et vous l'envoyez dans l'hôpital. Pour moi, c'est comme ça la triangulation.
19:08 Sébastien Carpentier, vice-président d'AquioTherm, directeur de l'établissement Thermale des Thermadax.
19:12 Est-il vrai qu'on repart à l'investissement et dans la recherche dans l'univers du thermalisme et en Nouvelle-Aquitaine ?
19:18 Oui, ce sont effectivement des orientations que l'on se donne, qui sont nécessaires.
19:24 Vous citiez l'exemple tout à l'heure d'Evo Leber.
19:27 Je crois qu'on va effectivement, sur des stations comme Dax par exemple,
19:32 investir dans de nouveaux soins qui seront disponibles dès cette saison.
19:37 On va investir aussi dans des établissements qui vont s'embellir.
19:42 Donc il est important pour nous de repartir à l'investissement,
19:46 et ce, sans aucun doute, dans trois directions.
19:49 Ce que l'on disait, donc des nouveaux soins, bien sûr, la sécurisation de nos soins,
19:54 les investissements techniques dont nos établissements ont besoin pour bien fonctionner,
19:59 pour être performants dans tout ce qui est économie d'énergie, économie d'eau,
20:04 parce que toutes ces dimensions sont celles dont on aura besoin pour être là demain et être performants demain.
20:10 Et effectivement, également, des investissements que l'on peut qualifier d'embellissement,
20:16 qui vont nous rendre extrêmement attrayants pour nos curistes,
20:19 et nos curistes s'apercevront ainsi qu'on s'occupe vraiment de l'environnement de soins dans lequel ils viennent chez nous.
20:26 On ne le laisse pas dépérir, on l'entretient, on l'améliore,
20:29 on fluidifie les passages dans nos établissements, etc. C'est très important.
20:35 Absolument. Julien Basius, vous qui êtes un jeune maire de Saint-Paul, quel âge vous avez ?
20:39 J'ai 40 ans.
20:40 40 ans, ah oui, très bien. Vous êtes bien conservé, vous faites du sport.
20:42 Oui, mais c'est l'eau chaude de Saint-Paul-de-Luz qui conserve. Je fais du sport également.
20:45 C'est l'eau chaude qui conserve.
20:46 Les habitants le savent.
20:47 Et comment on pourrait faire pour aller vers plus de jeunes, conquérir une clientèle plus jeune dans le thermalisme ?
20:52 En poursuivant l'innovation, comme on le disait à l'instant.
20:55 Par essence, par définition, une cure, c'est du curatif.
20:58 Il faut qu'on arrive à développer davantage la prévention.
21:01 Ça, c'est l'un des enjeux, justement, à l'échelle de la Nouvelle-Aquitaine,
21:04 de pouvoir apporter des courts séjours, comme on le disait tout à l'heure.
21:07 Quarts séjours dans le quoi ? Un week-end ? Trois jours ? Cinq jours ?
21:10 Oui, tout à fait.
21:11 On peut aller en tout thermal un week-end ?
21:12 Bien sûr. Vous avez aujourd'hui des paquets, à l'échelle de la Nouvelle-Aquitaine,
21:15 quasiment toutes les stations le proposent aujourd'hui,
21:17 pour des courts séjours de deux, trois, quatre jours de soins qui sont dédiés.
21:21 En plus, vous pouvez même sélectionner avec une forme de catalogue et de main de thermocyste
21:25 vous permettra justement de pouvoir faire votre programme sur mesure,
21:28 en fonction bien évidemment des spécialités de la station.
21:31 On peut imaginer qu'un jeune actif ou une jeune active qui nous écoute,
21:33 en sortant du boulot, se dit "Tiens, je vais me faire deux heures au centre à côté".
21:36 Alors c'est tout l'enjeu, et sur une station comme le Grand Axe aujourd'hui,
21:38 ça existe déjà, vous avez des cures du soir dans lesquelles vous pouvez vous rendre après le travail.
21:42 Cure du soir, c'est génial, très bien.
21:44 Ah oui, c'est génial. En grande majorité aujourd'hui, soit il faut être à la retraite,
21:47 soit en arrêt de travail pour pouvoir bénéficier d'une cure.
21:50 C'est pour ça que l'on travaille des programmes de recherche sur le fractionnement de la cure,
21:53 comme ça existe pour les enfants, notamment aujourd'hui.
21:55 Pourquoi pas une adaptation de la cure en fonction de la pathologie et de l'âge,
21:59 parce que peut-être que demain une cure de 10 jours sera aussi bénéfique
22:02 qu'une cure de 18 jours en fonction de l'âge et de la pathologie du sujet.
22:07 Et puis à nouveau, creuser cette notion de prévention.
22:10 Il y a un sujet également sur lequel on travaille, c'est la connexion au monde sportif.
22:13 Ce matin, nous avons eu une super présentation de deux jeunes médecins de Montpellier
22:17 qui démontraient l'impact de l'eau thermale chaude sur les sportifs de haut niveau.
22:22 Ce sont des sujets qu'il faut investiguer, même sur la détection des fragilités.
22:26 On en parlait tout à l'heure. Il faut vraiment développer cette branche préventive.
22:29 On va marquer une petite pause pour continuer à parler du thermalisme en Nouvelle-Aquitaine.
22:33 Ici, en direct du Carrossel du Louvre à Paris, à tout de suite.
22:36 Les destinations thermales de Nouvelle-Aquitaine présentent
22:40 Sud Radio, la France à découvrir, Christophe Gickel.
22:44 C'est vrai qu'on est bien en Nouvelle-Aquitaine, c'est vrai qu'on est bien dans le thermalisme
22:47 et qu'on découvre les nouveaux visages du thermalisme
22:50 et toute cette tendance pour s'occuper mieux de soi, le lâcher prise, se recentrer sur soi-même.
22:56 Tout ça, ce sont des choses qui sont prises en compte dans le thermalisme
22:59 par les grands professionnels de la santé que tous les gens autour de cette table sont.
23:03 Rappelons quand même les corps de métier que vous employez tous autour de cette table.
23:07 On va commencer par vous Eugénie.
23:09 Des corps de métier ?
23:10 Oui, des kinés, des médecins.
23:12 Oui, effectivement. Il y a toute la partie médicale avec les kinés, les médecins,
23:16 les infirmières qui sont nécessaires pour faire les soins, les agents thermaux, évidemment.
23:21 Et puis après, il y a tout ce qui est nécessaire et qu'on ne voit pas forcément,
23:25 l'aspect technique, les supports administratifs.
23:28 Ça fait du monde quand même, c'est très diversifié.
23:31 Effectivement, c'est très diversifié et puis ça peut aller au-delà
23:33 puisqu'on a des complexes thermaux, il y a également toute la partie hôtellerie, restauration.
23:38 Accueil, restauration, cuisine.
23:40 Là, c'est simplement des emplois directs.
23:42 Et puis après, tous ces emplois indirects peuvent créer la cure thermale dans la station
23:47 avec effectivement des meubles, des campings.
23:50 Et tous ces gens-là ont besoin effectivement.
23:52 Alors vous savez que les auditeurs de Fusos Radio aiment bien savoir
23:54 si vous cherchez, s'il y a de l'emploi là-bas, chez vous en Nouvelle-Aquitaine, dans la Creuse.
23:58 Est-ce que vous cherchez du monde ?
23:59 Alors Julie a dit "Oh là là, on en cherche !"
24:02 Bien sûr qu'on recherche effectivement du monde.
24:04 Alors on a aussi à Evo-les-Bains, je dirais des curistes fidèles et aussi des agents qui nous sont fidèles.
24:10 Donc on a effectivement une grosse base de saisonniers qui reviennent d'année en année.
24:15 Comme quoi, dans la Creuse, on s'y plaît.
24:18 Et puis effectivement, on est toujours en recherche sur un certain nombre d'emplois.
24:23 Notamment les kinesthérapeutes, le milieu médical en général, les médecins et les infirmiers.
24:32 Et puis après, effectivement, comme on a ouvert le Grand Hôtel,
24:34 on est toujours en recherche par rapport à tout ce milieu de l'hôtellerie et de la restauration.
24:40 On sait que depuis le Covid, effectivement, c'est plutôt des métiers en tension sur lesquels il faut qu'on recherche.
24:46 Et la région de Nouvelle-Aquitaine est plutôt une région sympa à habiter.
24:50 Oui, dans son ensemble et dans la Creuse également.
24:54 Sébastien Carpentier, vice-président d'AquioTherme, directeur de l'établissement Thermal,
24:57 les Thermes à Dax dans les Landes.
24:59 Il y a un certificat de qualification au métier d'agent Thermal, c'est quoi ?
25:03 Tout à fait. C'est une formation qui permet de délivrer aux agents Thermal
25:09 l'ensemble des connaissances dont ils ont besoin pour réaliser leur mission.
25:14 A la fois une partie théorique, puis une partie pratique réalisée en stage dans les établissements Thermal qui les accueillent.
25:22 C'est un petit peu plus de 550 heures de formation
25:26 qui permet à la fois d'assurer l'agent Thermal lui-même dans ses missions et sa capacité à les assumer,
25:32 l'établissement Thermal son employeur et bien entendu le curiste qui recevra de cette façon-là des soins de qualité
25:40 et bien sûr prodigués selon les protocoles en place.
25:43 Julien Basius, maire de Saint-Paul-les-Dax, conseiller régional délégué au Thermalisme de la Nouvelle-Aquitaine.
25:47 Vous manquez de bras ?
25:49 Oui, on manque de bras.
25:51 C'est un appel que l'on peut lancer à vos auditeurs qui souhaiteraient justement venir vivre dans cette belle région qui est la Nouvelle-Aquitaine.
25:57 C'était rappelé juste auparavant, on manque de médecins thermaux.
26:00 D'ici cinq ans, c'est une quantité énorme, quasiment la moitié des médecins thermaux qui vont partir à la retraite, c'est colossal.
26:06 Médecin thermal, c'est une spécialité ?
26:08 Oui, je pense que le docteur pourra en parler beaucoup mieux que moi.
26:10 Un mot sur les kinés. Est-ce qu'il y a un vrai enjeu sur les kinés ?
26:13 J'ai mis le rappeler, nous avons aujourd'hui des stations en Nouvelle-Aquitaine où il n'y a plus un kiné français.
26:18 Nous sommes obligés de nous appuyer sur nos confrères, nos collègues étrangers,
26:22 heureusement qui sont là, espagnols, roumains, polonais d'Europe centrale
26:25 et qui viennent aider les stations thermales à pouvoir prodiguer des soins.
26:28 Sinon, nous serons obligés de refuser des curistes, voire même de fermer à certains moments.
26:32 A cause du virus closus ?
26:34 Non, pas du tout. C'est-à-dire que les kinés ne sont pas assez passionnés par le monde thermal.
26:38 On va le résumer comme ceci.
26:40 Et nous travaillons justement avec l'Institut du thermalisme, notamment,
26:44 et puis l'Ordre des kinés pour pouvoir faire évoluer la situation qui est vraiment critique pour nos établissements.
26:50 Donc s'il y a des kinés qui nous écoutent, dirigez-vous vers le secteur du thermalisme, les gars.
26:54 On les attend avec impatience. Et en plus, ils vont se rendre compte que c'est super sympa.
26:59 Les agents thermaux également, donc à Evo-les-Bains, sont très fidèles, mais ce n'est pas le cas partout.
27:03 Et nous manquons aussi de bras plus opérationnels pour prodiguer les soins,
27:07 déposer les cataplasmes, accompagner les gens dans les piscines, disposer la boue sur les organismes, etc.
27:14 Mais un peu comme de nombreuses filières, j'ai envie de dire, mais particulièrement dans le thermalisme,
27:19 c'est important, on a besoin de main d'œuvre.
27:21 - Dr Olivier Dubois, expliquez-nous la petite formation nécessaire pour devenir médecin thermal.
27:26 Vous qui êtes médecin et psychiatre.
27:28 - C'est assez simple en fait. N'importe quel médecin peut pratiquer la médecine thermal.
27:32 Il s'installe dans une station thermal. Alors il est recommandé effectivement de faire ce qu'on appelle un DIU
27:37 ou alors une formation un peu plus importante. Mais ce n'est pas un élément indispensable de la pratique médicale.
27:45 Et d'ailleurs, n'importe quel médecin de France peut faire une prescription de cure thermale à un patient.
27:49 Par exemple, moi je peux faire en tant que psychiatre une prescription de cure pour un patient en rhumatologie.
27:54 Ou inversement. Et les règles ne sont pas très complexes.
27:59 On peut prendre des médecins retraités ou des médecins, vous pouvez en station psy ou en station rhumato, des médecins généralistes.
28:06 Et on n'est pas obligé de faire une formation thermal.
28:10 Le thermalisme reste quand même une science médicale assez simple, il faut le reconnaître.
28:14 Elle est intéressante cette spécialité parce qu'elle est très humaine.
28:16 Elle permet d'avoir beaucoup de contact avec des gens. On voit des gens qui vont souvent bien mieux naturellement.
28:22 Et ça c'est quelque chose d'assez agréable à vivre quand on est médecin.
28:25 Moi j'ai beaucoup apprécié les premières années de mon activité, cette dimension du soin naturel.
28:31 Où le patient est vraiment enchanté. On sent bien qu'il n'y a pas que l'action biochimique, de l'eau.
28:38 Il y a aussi l'environnement, le repos, la retraite, la mise en recul, les liens qui se créent avec d'autres patients.
28:45 Il y a beaucoup d'événements mais c'est très agréable.
28:47 Et donc on n'a pas besoin d'avoir une formation très pointue.
28:49 C'est bien de connaître la balnéothérapie, c'est bien de savoir comment ça fonctionne.
28:52 C'est bien de savoir la chaleur, savoir la durée des soins, etc.
28:56 Et il y a une société française de médecine thermal dont on a parlé tout à l'heure un petit peu.
29:01 Qui consiste effectivement à dire que cette société a pour but d'encadrer, de donner les bonnes pratiques.
29:06 Et de mobiliser les médecins à faire des études scientifiques pour prouver l'efficacité de la cure.
29:13 Mais encore une fois, l'installation du médecin thermal est assez simple.
29:16 Julien Bazus, est-ce qu'on peut dire que les pratiques ne sont pas figées, les soins ne sont pas figés ?
29:21 Où en est la recherche dans le thermalisme aujourd'hui ?
29:23 Est-ce qu'on va vers des choses novatrices, nouvelles, modernes, inédites ?
29:27 La recherche avance. Je ne suis peut-être pas le mieux placé pour en parler à l'échelle nationale.
29:32 Mais je sais qu'avec l'Institut du thermalisme, avec le cluster acquis au terme,
29:36 nos différents établissements thermaux qui sont même supports à la recherche, on bouge en Nouvelle-École.
29:41 On n'a pas parlé des traitements post-cancer du sein.
29:44 Mais qu'est-ce qu'on attend ?
29:45 C'est assez nouveau.
29:47 Depuis l'an dernier que ça commence à se déployer en régime de croisière dans l'ensemble de nos stations,
29:51 il y a une grande attente, il y a de grands besoins sur cet aspect-là.
29:55 Il y a des recherches en cours, notamment autour du fraction des cures.
29:58 On en parlait. Autour de la neurologie, qui sont des secteurs peu explorés à l'échelle thermal,
30:04 on a besoin de continuer à avancer. La connexion au monde sportif, la prévention pour les jeunes,
30:09 c'est tous ces éléments qu'il faut investiguer. On y consacre des moyens.
30:12 Et avec la région de l'Aquitaine, le président Alain Rousset l'a dit, on souhaite accélérer,
30:15 on souhaite aller plus loin. Et pour rebondir sur ce qu'on disait tout à l'heure,
30:18 le président s'est même déclaré tout à fait ouvert à la création d'une chaire.
30:22 Si d'aventure, nous avions les chercheurs qui souhaitaient s'en saisir.
30:24 Absolument. Dr Dubois ?
30:26 Oui, sur la recherche, je pense qu'effectivement, il faut quand même rappeler qu'il y a plus de 20 ans,
30:30 en début des années 2000, a été mis en place une organisation qui s'appelle l'AFRET.
30:34 C'est un organisme qui collecte tous les ans de la part de chaque station qui reçoit des curistes
30:40 une somme d'argent qui est à peu près équivalente à 1 million d'euros par an.
30:43 Cette somme d'argent a permis de monter une soixantaine d'études scientifiques.
30:47 Ces études touchent à peu près à tous les domaines, que ce soit de la physiologie,
30:52 que ce soit de la comparaison, que ce soit du suivi de patients sur long terme,
30:56 que ce soit de la comparaison avec des méthodes psychoéducatives, de l'évaluation des psychoéducations.
31:01 Tout a été fait à peu près dans ce domaine. Il n'y a pas beaucoup de domaines d'ailleurs qui se sont autant évalués.
31:05 Avec effectivement un problème pour la recherche thermale, c'est qu'on a un problème, c'est le problème du placebo.
31:10 On ne sait pas faire un placebo thermal. On ne sait pas remplacer une cure thermale fictive par une cure réelle par une cure fictive.
31:16 De l'eau chaude de soin par une autre chaude de soin. Où est le placebo ?
31:19 Voilà, voilà, exactement. Mais hormis ça, on a beaucoup innové.
31:24 On a parlé du post-concert du sein, il y a le sevrage des onxolithiques qu'on a mis en place.
31:30 À Sojon. On a fait des protocoles, on a énormément développé des protocoles de prise en charge de patients qui présentent des pathologies.
31:37 Sur l'endométriose, il y a des protocoles. Il y a énormément de choses qui ont été faites.
31:41 Eugénie Augard, directrice et therme d'Evolebin, c'est quoi le PédicNype ?
31:45 Le PédicNype. C'est pas nouveau ça ?
31:49 Non, c'est pas nouveau. Ça existe dans peu de stations. Mais effectivement, c'est un soin spécifique pour la flévologie.
31:54 Donc on a mis en place à Evolebin, ça consiste effectivement à être assis et avoir au niveau des jambes des petits poumons de douche et de faire le système de la douche écossaise.
32:05 Donc on va à un moment être en eau chaude, puis alternativement en eau chaude et en eau froide pour pouvoir relancer effectivement la circulation.
32:11 Non mais ça c'est très efficace. Moi je me rappelle quand je jouais au tennis, je me faisais des entorses.
32:14 Tout le monde a joué au tennis et faisait des entorses. Donc eau chaude, eau froide et ça dégonfle, ça va beaucoup mieux.
32:20 C'est assez rapide.
32:22 Voilà, effectivement ça va beaucoup mieux. Mais on m'a interrogé ce matin, et effectivement on parlait par rapport au sport, et on m'a interrogé sur ce soin là,
32:27 pour se dire qu'il y aurait peut-être quelque chose à faire du côté du sport. Et pourquoi pas.
32:31 Et Eugénie Hogart, qu'est-ce que la maison intégrative ?
32:34 La maison de santé intégrative.
32:36 De santé intégrative, ça c'est intéressant ça.
32:38 Voilà, c'est un sujet sur lequel on a lancé une étude à Evolebin. Le rendu de l'étude s'est fait la semaine dernière.
32:45 Et effectivement on a le projet à Evolebin après de mettre en place une maison de santé intégrative.
32:51 Alors il en existe quelques-unes en France, et on se disait qu'à Evolebin c'était peut-être le lieu idéal pour implanter ce type de structure.
32:59 Voilà, donc on a un bâtiment aujourd'hui de 600 m2 sur Evolebin qui ne sert plus, qui est à proximité de l'établissement thermal.
33:07 Et donc comme, voilà, c'est l'idée de prendre de la santé dans son ensemble, et que la personne, je ne parle même plus de curiste en fait,
33:14 mais que la personne qui souhaite venir prendre soin de sa santé de façon globale puisse trouver un lieu.
33:19 Donc la médecine conventionnelle bien évidemment dans ce lieu-là, mais également la médecine thermale, et puis toutes les autres médecines non conventionnelles.
33:27 Oui, car c'est ce qu'on apprend dans cette émission, que les établissements thermaux accueillent un jour, un week-end, trois jours, cinq jours, s'adaptent à la nouvelle modernité.
33:37 Et cette maison de santé intégrative, effectivement, c'est de pouvoir faire des séjours plus courts, voire effectivement simplement un week-end.
33:43 Et voilà, de pouvoir soit mettre un pied par la maison de santé intégrative, soit par le thermalisme, et d'avoir effectivement des passerelles entre toutes ces structures.
33:51 On marque une pause, parce qu'il faut qu'on fasse une petite coupure. On avait dit avant l'émission, un concierge est court.
33:57 Juste un mot. Les prises en charge hors trois semaines ne sont pas remboursées.
34:02 D'accord. Très bien. C'est bien de le préciser. On marque une pause, on se retrouve dans un instant dans cette émission consacrée au thermalisme, en direct du Carousel du Louvre à Paris.
34:10 A tout de suite avec nos invités, et on va parler d'environnement juste après. A tout de suite.
34:13 Les Destinations Thermales de Nouvelle-Aquitaine présentent...
34:17 Sud Radio, la France à découvrir. Christophe Gickel.
34:21 Et nous sommes en direct du Carousel du Louvre à Paris, au Salon du Thermalisme, avec Julien Basius, maire de Saint-Paul-les-Dax, conseiller régional délégué au thermalisme en Nouvelle-Aquitaine.
34:30 Sébastien Carpentier, vice-président d'AquioTherme et directeur de l'établissement Thermal des Thermes à Dax dans les Landes.
34:36 Eugénie Hogard, directrice des Thermes des Vaux-les-Bains dans la Creuse.
34:39 Et le docteur Olivier Dubois, psychiatre, bien connu de nos services déjà. Vous êtes souvent intervenu chez nous.
34:44 Et directeur des Thermes de Sojon et vice-président de la Société Française de Médecine Thermale.
34:49 Alors, on va parler d'un volet que les auditeurs adorent, c'est le volet environnement.
34:53 Est-ce que dans vos établissements, vous avez pris en compte la protection d'environnement, que vous maîtrisez vos déchets, que vous faites attention à moins impacter sur la nature ? On commence avec vous, Julien.
35:02 Alors, c'est un axe fort du plan thermal qui a été adopté au mois de mars dernier, qui est la transition écologique énergétique, en connexion directe avec le plan NéoTerrain, qui est ce grand plan qui pilote ces stratégies à l'échelle de toute la région.
35:16 Trois sous-ensembles, j'ai envie de dire.
35:19 Un, c'est la préservation de la ressource. Parce que nous, c'est notre or bleu. Que ce soit l'eau, les argiles, les boues, les sels, et puis également le retour à la nature.
35:27 Deux, c'est l'excellence environnementale de nos établissements. Comment est-ce qu'on isole mieux ? Comment est-ce qu'on est plus vertueux ? Et puis, comment est-ce qu'on utilise mieux les calories de l'eau chaude ?
35:35 La plupart des eaux de Nouvelle-Aquitaine sont chaudes. La station des Vaux-les-Bains est exemplaire en la matière.
35:40 On s'est même lancé un défi. D'ici 2028, supprimer le plastique des établissements de soins.
35:46 Complètement, totalement.
35:47 Oui, nous avons déjà des expériences, notamment à Saint-Paul-et-Dax ou à Eau Chaude, où la fécule de pomme de terre vient remplacer le drap plastique traditionnel.
35:55 Il y a des opérations de demi-ingestion de l'énergie, de remplacement de chaudières, ou autre. On est vraiment lancé là-dedans.
36:01 Et puis, dernier point, c'est l'excellence RSE, responsabilité sociétale de nos entreprises. Tendre vers cette excellence RSE pour l'ensemble des établissements.
36:10 Je crois que c'est une véritable attente de nos curistes et de nos visiteurs.
36:13 C'est une préoccupation.
36:15 D'avoir une image d'excellence environnementale, puisqu'on le dit, la santé, c'est aussi la connexion à la nature, se ressourcer.
36:20 Vous parliez tout à l'heure du pays thermal. Nous, on a bien cette notion de voyage thermal.
36:24 C'est effectivement se dépayser, s'écouper, s'évoquer autre chose, d'autres pratiques.
36:28 Et je vais vous dire, il faut tester. Il faut tester. Une fois qu'on a testé une cure ou un morceau de cure, on a envie d'y revenir.
36:35 Absolument, c'est vrai. D'ailleurs, c'est vrai qu'on en parlait en préparant cette émission avec vous, Sébastien Carpentier.
36:39 L'indice de satisfaction, c'est la fidélité du curiste. C'est à ça qu'on voit que tout se passe bien chez vous.
36:45 Tout à fait. Aujourd'hui, on constate qu'à peu près deux tiers à 70% de nos curistes sont fidèles à leur station thermale, reviennent.
36:55 Mais ça rejoint aussi ce que disait le docteur Dubois tout à l'heure. Ils reviennent bien sûr parce que l'environnement de cure est sympathique.
37:01 Parce qu'ils sont bien accueillis, mais ils reviennent aussi et surtout parce qu'ils ont eu des soins efficaces, qu'ils ont ressenti tout au long de l'année un abaissement des douleurs chroniques.
37:14 Sans aucun doute, pour un certain nombre d'entre eux, un abaissement des prises de médicaments.
37:19 Donc ils reviennent avant toute chose pour ça, bien sûr, mais aussi pour l'environnement, pour le séjour qu'ils peuvent effectuer parmi nous
37:29 et l'ensemble des efforts qu'on peut faire pour qu'ils puissent passer trois semaines extrêmement agréables avec nous.
37:35 Docteur Dubois, est-ce qu'un sojon, c'est aussi une préoccupation, l'environnement et l'impact sur la nature d'un fonctionnement de votre établissement ?
37:42 L'environnement, je perçois deux questions et deux réponses. Il y a une question environnementale très générale qui est mondiale.
37:52 Et effectivement, comme le disait Julien Basius, on est vraiment très pris. Et puis, vous savez, il y a une réalité aussi, c'est que l'énergie coûte de plus en plus cher.
37:59 Donc il faut vraiment qu'on fasse attention parce que nous, on a pris quand même 450% de gaz de plus cette année en termes de chiffre.
38:06 C'est vrai que c'est des choses qui questionnent. On est en train de réfléchir à comment utiliser mieux notre sortie d'eau.
38:13 Effectivement, on va peut être mettre des plateaux solaires pour faire de l'économie d'électricité, etc. Et puis, il y a effectivement l'environnement médical,
38:23 l'environnement très général. Et c'est vrai qu'on en a parlé, tout le monde l'a compris. La cure thermale, c'est à un moment donné très spécifique.
38:32 Les gens viennent en cure. Il faut, si vous voulez, ce que vous disiez tout à l'heure sur la chaise prise, il faut que les gens puissent s'autoriser à la chaise prise.
38:39 Il faut qu'ils puissent être dans un moment où ils vont pouvoir se dire ça y est, c'est le lieu, c'est le moment.
38:45 J'ai ce temps devant moi. J'ai cette médecine qui est à côté de moi et qui m'entoure.
38:50 Quand je dis cette médecine, c'est l'ensemble, c'est tous les soignants, les paramédicaux, etc. C'est bien. C'est la direction.
38:56 Toute cette organisation qui est mise en place, c'est une organisation médicale, mais qui a vraiment pour but d'assurer le confort.
39:05 Et puis, il y a cette sociabilisation des malades qui rencontrent d'autres patients. Vous savez qu'aujourd'hui, vous avez 3 millions de personnes qui ne sortent pas de chez eux.
39:14 Vous imaginez ces gens-là, ils vont dans un lieu où ils sont sécurisés, où tout est calme.
39:19 Il ne risque pas de choper des maladies et en plus, ils vont trouver des gens comme eux qui sont des gens phobiques, qui ont du mal. Il n'y a pas mieux pour eux.
39:27 - On soigne les phobies à ce genre aussi ? - Oui, les phobies sociales en particulier. Très efficacement. On a beaucoup de demandes de ce type-là.
39:34 Il faut vraiment imaginer tout ce que représente la cure. C'est au-delà d'un soin. La cure est un soin, mais c'est beaucoup plus qu'un soin.
39:42 C'est un soin institutionnel, comparable d'une certaine manière à l'hôpital, même si les indications sont totalement différentes.
39:49 - Est-ce qu'on pourra imaginer qu'une cure serait recommandée pour les nouveaux comportements traumatiques comme le harcèlement scolaire ?
39:59 - Oui, le problème du stermalise, c'est qu'on a un peu de mal à faire venir des enfants ou des adolescents dans les sessions de cure.
40:08 Ce n'est pas leur fun. Ils sont plus attirés par des trucs qui montent plus vite au cerveau. Mais ceci étant, c'est dommage, parce que ça leur ferait beaucoup de bien.
40:17 Par contre, chez des gens un peu plus âgés qui ont des traumas anciens et qui voient ressurgir des vieux souvenirs,
40:23 ça peut vous faire ressurgir des pensées d'il y a 30 ans en arrière, où votre père s'amusait avec votre sexe.
40:33 À ce jour, on est en train de mettre en place des programmes psychotraumatiques, avec notamment deux programmes.
40:41 Un, avec une équipe de Percy, sur les traumatismes de guerre.
40:49 Et puis on voudrait également mettre en place, pour tous ces abus sexuels qui se pullulent complètement dans les cliniques et les hôpitaux psychiatriques,
40:58 une problématique incroyablement présente.
41:01 - Qui pourrait être prise en compte dans l'univers du stermalisme.
41:04 - Parfaitement. Et qui bénéficierait beaucoup à la fois de la psychoéducation et des travaux en groupe.
41:10 Parce que le fait d'être en groupe dédramatise beaucoup ces situations-là.
41:15 - Sébastien Carpentier, est-ce qu'on peut parler aussi que dans le thermalisme, on peut y attacher un volet prévention ?
41:21 On peut apprendre à prévenir les risques de chute, à détecter... Il y a tout un programme qui fait que le curiste est pris en avant.
41:28 - Tout à fait. On travaille d'ores et déjà sur un programme qui s'appelle "Prévie-chute".
41:33 - Et qui va effectivement dans cette orientation-là, puisque pas loin de 500 000 personnes fréquentent aujourd'hui nos établissements thermaux.
41:42 - Donc c'est une aubaine formidable pour aller recueillir un grand nombre d'informations.
41:47 - Et être capable, derrière, en les exploitant, d'avoir des modèles préventifs sur des comportements.
41:53 - Là, éviter d'avoir par exemple un tapis dans son habitat. Là, avoir effectivement un certain nombre de mesures préventives quotidiennes.
42:03 - Pour permettre de reculer au maximum les problématiques de chute dont on sait très bien qu'elles sont en général une étape un petit peu catastrophique, je vais dire, dans les pertes d'autonomie.
42:15 - D'accord. Et est-ce que tous dans vos établissements, vous faites la promotion de vos régions touristiques ?
42:19 - Est-ce que vous vous associez ? Pour dire aux curistes "Attention, vous êtes chez nous, mais l'après-midi, si vous êtes libre, allez voir ça".
42:25 - Eugénie, Oga ? - Oui, bien évidemment.
42:29 - Alors donnez-moi trois raisons d'aller chez vous, de sortir de votre établissement et d'aller visiter quoi ? Trois pépites de la région.
42:37 - Alors nous, effectivement, on va mettre en place, et c'est tout nouveau cette année, au-delà...
42:42 On est d'ailleurs en train de développer avec Thermasys, puisqu'on a eu des fonds européens pour ça, des excursions, effectivement, pour les curistes qui viennent à Europe.
42:50 - Très bien. - Donc via le système Thermasys dont on parlait tout à l'heure, ils vont réserver des excursions pour le dimanche, le seul jour où ils n'ont pas de soins.
42:56 - Pour les inviter à bouger, les curistes, aussi ? - Voilà. Pour les inviter à bouger et découvrir au-delà des sites remarquables qui sont juste à proximité des eaux, d'aller découvrir le territoire...
43:06 - Les Tendélandes ? - Oui, les Tendélandes, à côté. Là, on est juste à côté.
43:10 Avec ce programme de Digitour et ces excursions qu'on va mettre en place via Thermasys, on va pouvoir aller un tout petit coup plus loin, jusqu'à Limoges.
43:16 - Votre pont suspendu, qui est votre tour Eiffel à vous, en fait ?
43:20 - Oh, le tour Eiffel à nous, ça va être le viaduc de la Tarte, je pense, puisque c'est le constructeur.
43:25 Mais effectivement, ce pont suspendu, c'est un pont en totale rénovation qui est en bois. On passe avec une seule voiture dessus, et il va réouvrir cette année.
43:34 Mais voilà, nous, on a aussi cet objectif que, quand ils viennent en cure, on peut, avec le programme Thermasys, aujourd'hui, faire réserver ces excursions le dimanche et aller visiter au-delà même du territoire à proximité...
43:44 - On a hâte d'avoir cet appelé dans le téléphone. - ...d'aller plus loin, et ça démarre cette année.
43:49 - Julien ? - Oui, une station thermale qui fonctionne bien, c'est une station qui marche sur ses deux jambes, à savoir la cure d'un côté, mais aussi le bien-être et le tourisme de l'autre.
43:59 C'est fondamental, tout le monde y travaille. Parce qu'il y a des stations dont on n'a pas parlé, mais la Rocheposée, sur le volet bien-être et les produits, c'est très fort.
44:06 Vous allez à Rochefort, et puis cette ville, avec tout le patrimoine autour, vous êtes au bord de l'océan. Je pense à Salis de Béarn et son patrimoine, les randonnées...
44:14 - Sojon ! - Sojon, bien évidemment. Vous en avez beaucoup parlé, Sojon. C'est une casse-tête jaloux. Vous allez jouer au golf, aussi, à côté de la casse-tête jaloux.
44:20 Eugénie-les-Mains, vous avez une superbe table à côté, et puis bientôt, le musée Gaston-Larieux. À Sobus, vous partez au bord de la Tour, vous promenez, enfin, vous voyez...
44:27 J'aime cette passion chez les représentants du thermalisme pour leur région et le tourisme.
44:31 C'est pour ça qu'il faut se lancer dans le voyage thermal.
44:33 Voilà. Le voyage thermal, c'est très important. Est-il vrai, Sébastien Carpentier, qu'on vous demande de visiter les coulisses de votre établissement, les services techniques ? C'est marrant, ça.
44:42 Les curistes vous demandent ça de plus en plus.
44:44 De plus en plus, et je crois que c'est en lien avec ce que vous évoquiez tout à l'heure, à savoir nos performances énergétiques, nos performances en matière d'économie...
44:52 Ils vous posent des questions, là-dessus, les curistes ?
44:54 On a de plus en plus de questions. Est-ce que l'on y fait attention ? Est-ce qu'on le mesure ? Est-ce qu'on s'améliore d'année en année ?
45:00 Donc, à toutes ces réponses, bien évidemment, la réponse est oui. Et on n'a pas attendu, non plus, ces dernières années pour se poser ces questions-là,
45:07 puisque, par définition, un établissement thermal exploite une ressource naturelle, et donc, il prête une attention assidue.
45:15 Donc, bien sûr, depuis toujours, nos établissements ont été les plus économes possibles et les plus attentifs possibles à l'exploitation des ressources.
45:23 Et on progresse grâce à la technique, grâce à la technologie, qui nous donne, bien sûr, de nouveaux outils.
45:28 Donc, ça, c'est une chose. Et, effectivement, cette curiosité et cette question qui, aujourd'hui, est aiguë, est posée de temps en temps par nos curistes.
45:36 Et, bien sûr, on a plaisir à leur faire découvrir nos installations techniques, parce que c'est tout un pan de nos activités, de nos...
45:42 — Toute la machinerie, quoi. — ...du temps que l'on y passe et des investissements que l'on déploie, qui sont, effectivement, du coup, visibles pour eux aussi.
45:51 Donc c'est intéressant de partager ça avec eux. Tout à fait.
45:54 — Julien Basus, nous sommes en direct du Carrossel du Louvre, au Salon Acquies au Therme. Et vous avez 30 secondes pour conclure cette émission
45:59 et inciter nos amis auditeurs et auditrices à aller encore plus rendre visite aux établissements thermaux.
46:05 — Je crois que nos interlocuteurs ont tout dit à nos auditeurs que vous cherchez un emploi... — On l'a tout dit.
46:10 — ...que vous cherchez un emploi, que vous cherchez un endroit pour vous détendre, pour vous ressourcer, pour vous retrouver par vous-même,
46:16 ou tout simplement faire une cure traditionnelle, on vous attend au Nouvel Aquitaine, parce que c'est la région de l'avenir du thermalisme.
46:22 Donc venez faire un voyage thermal chez nous.
46:24 — Bravo. On peut applaudir Julien. Il est formidable. Merci beaucoup à tous d'avoir participé à cette émission.
46:28 On l'écoutera sur YouTube dans une petite heure. Et puis on se donne rendez-vous dimanche prochain pour La France à découvrir à 17 h.
46:35 Et nous étions en direct du Carrossel du Louvre à Paris. Merci. Salut et à bientôt.
46:39 (Générique)
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