Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 21/11/2023
Avec Claude Dartois, ancien participant à Koh Lanta

Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
---
———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75...
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : www.instagram.com/sudradioofficiel/?hl=fr
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##SUD_RADIO_MEDIA-2023-11-21##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00 Le 10h midi Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Anzmann.
00:05 Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles.
00:08 Bonjour Valérie.
00:09 Mardi 21 novembre, bienvenue dans le 10h midi.
00:12 On va se retrouver dans un instant avec un athlète.
00:15 Dans trois jours je mets du Maria Carey.
00:16 Oui.
00:17 Parce qu'on sera à un mois de Noël.
00:18 Ça va Maria Carey ?
00:19 Maria Carey ça va.
00:20 Je pensais que vous alliez me dire que dans trois jours vous mettiez au sport pour faire
00:25 Koh-Lanta.
00:26 Notre invité Claude d'Artois, Claude Koh-Lanta sera avec nous pour un livre qu'il publie
00:32 chez Marabout, Zéro Limite.
00:34 Il raconte un peu sa philosophie, c'est un guide de préparation mentale.
00:38 On l'aura tout de suite après le zapping.
00:41 Sud Radio Média, l'instant zapping.
00:46 Hier dans cet avou, Sandrine Jossot a témoigné.
00:51 Il s'agit de la députée qui accuse un sénateur d'avoir fait une tentative pour la droguer.
00:59 Il a drogué ?
01:01 Oui, on verra quand ça sera jugé.
01:08 Il est présumé innocent.
01:09 Mais elle, en tout cas, une chose est sûre, elle est allée à l'hôpital et il y avait
01:14 bien des traces d'ecstasie.
01:15 Mais est-ce que c'est lui qui lui a donné ?
01:17 Vous comprenez ce que je veux dire ?
01:19 L'avocat a eu une défense imparable.
01:21 L'avocat est formidable.
01:22 Donc il ne nie pas non plus.
01:23 Il a besoin d'euphorisants.
01:26 C'est un euphorisant qu'il avait pris.
01:28 Et comme c'est un monsieur très sale qui ne change pas les verres quand il a l'invité,
01:33 c'est un verre d'hier.
01:34 Voilà, madame.
01:35 En tout cas, hier, elle a donné des détails sordides, prouvant aussi la connaissance de
01:40 ce sénateur de l'ecstasie.
01:42 J'ai bu une première gorgée, ça c'est important.
01:44 Et j'ai trouvé que le champagne n'avait pas le même goût que d'habitude.
01:47 C'était sucré.
01:48 On a trinqué une deuxième fois, encore une troisième fois.
01:52 Je trouvais ça bizarre qu'il veuille contraindre comme ça pour que je boive.
01:55 Il a eu son comportement étrange qui vous a énervé également.
01:57 Ça me préoccupait.
01:58 Je trouvais ça très bizarre.
01:59 Et donc il insistait.
02:01 Il était en train d'activer la luminosité avec son variateur.
02:06 Donc il mettait la lumière très forte.
02:09 Ensuite, il baissait la lumière.
02:10 Je ne comprenais pas ce qui se passait.
02:11 C'était très bizarre.
02:12 Les médecins m'ont expliqué que c'était pour augmenter l'efficacité de la drogue
02:16 au niveau des pupilles.
02:18 Mais moi, ne connaissant pas du tout la drogue, je trouvais juste que c'était bizarre.
02:23 Incroyable, incroyable.
02:25 Alors, je pense que pendant quatre ans, nous n'allons pas finir d'entendre parler de
02:30 Javier Milel, le nouveau président argentin.
02:33 C'est un peu le Diego Maradona des déclarations choc.
02:37 Hier Quotidien les a compilées.
02:39 C'est triste et drôle à la fois.
02:41 Je sais le dire dans toutes les langues, mais je ne le présenterai pas.
02:44 Une petite erreur, ça, c'est le son de Vincent Dédienne.
02:48 Et donc hier, Quotidien a repris les déclarations les plus trages du président.
02:53 C'est à la fois ça fait rire et à la fois c'est triste et inquiétant et à la fois
02:59 étonnant qu'on aille voter pour ce monsieur quand on va entendre cela.
03:04 Et si vous avez raté les épisodes précédents, ils sont en train de perdre la bataille culturelle.
03:10 Ces gauchistes de merde.
03:11 Pour la première fois, ils sont acculés.
03:12 Ces gauchistes de merde.
03:14 Notre vrai ennemi, c'est l'État.
03:17 L'État, c'est un pédophile dans une école maternelle avec des enfants enchaînés et
03:22 enduits de vaseline.
03:23 Oui, disons que j'ai participé à plusieurs plans à trois.
03:28 Je te dirai que dans 90% des cas, c'était deux femmes avec moi.
03:33 Ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité Sociale, dehors.
03:37 Ministère de l'Éducation, endoctrinement, dehors.
03:40 Ministère de la Santé, dehors.
03:42 L'État n'est pas la solution.
03:44 L'État est le problème.
03:46 Alors quand vous faites un plan à trois avec 90% ce sont des femmes, je m'intéresserais
03:53 bien aux 10% qui restent.
03:55 Oui, c'est vrai.
03:56 Vous avez raison.
03:57 Aucun journaliste ne l'a relevé.
03:58 Moi, ce qui m'intéresse, c'est les 10% qui restent.
04:00 Vous sentez, Valérie, cette odeur ? La cannelle, le sapin, l'esprit de Noël, le Black Friday.
04:07 Oui, oui, Noël arrive.
04:08 J'en peux plus des mails du Black Friday.
04:11 C'est vrai ? Vous allez en parler avec vos débatteurs ?
04:13 Non, oui.
04:14 Vous devriez.
04:15 Oui, c'est vrai.
04:16 Moi, je pense que c'est une vraie arnaque le Black Friday.
04:17 Oui, oui, je pense aussi.
04:18 En tout cas, il faut mieux aller acheter en février, novembre, les téléviseurs et
04:23 les ordinateurs parce que là, il y a une vraie, vraie baisse.
04:26 Et donc, revenons à notre esprit de Noël qui arrive.
04:31 Alors, il y a un signe qui ne te trompe pas, Valérie, c'est le marché des santons à
04:34 Marseille.
04:35 C'est une tradition qui perdure dans la cité phocéenne.
04:39 La voie aux santons a débuté hier sur le Vieux-Port de Marseille, un moment incontournable
04:44 des fêtes de fin d'année.
04:45 On voit ça depuis tout petit, dans les maisons, quand les fêtes approchent.
04:49 C'est une histoire, quoi.
04:51 Ça raconte un peu même des histoires de Marseille.
04:54 Du petit santon traditionnel au décor de crèche, en passant par les figurines à l'effigie
05:00 de Johnny Hallyday ou Bernard Tapie, il y en a pour tous les goûts et tous les âges.
05:04 Bernard Tapie dans une crèche.
05:06 Moi, je pourrais vous offrir le santon de Didier Raoult, si ça vous fait plaisir, pour
05:10 le mettre dans votre crèche.
05:11 J'aimerais beaucoup.
05:12 Il était en rupture de stock au moment du Covid.
05:14 J'avais essayé d'en avoir et c'était introuvable.
05:17 Écoutez, si jamais notre correspondant à Marseille trouve un santon à l'effigie de
05:23 Didier Raoult, vous auriez un petit cadeau dans votre crèche de Noël.
05:27 La rumeur disait vrai, on l'a entendu tout à l'heure, Vincent Dedienne devait bien présenter
05:33 le Maillon Faible sur M6.
05:35 Vous savez qu'à un moment, on a dit qu'il allait remplacer Laurence Boccolini à la
05:40 présentation de ce jeu sur M6, même si le comédien à l'époque avait démenti l'information
05:45 quand elle est sortie.
05:46 Je sais le dire dans toutes les langues, mais je ne le présenterai pas.
05:50 C'est faux.
05:51 Comme j'adore ce programme et que c'est les 25 ans que je suis un peu fan de ce truc,
05:55 je me suis dit tiens, je pourrais faire deux émissions exceptionnelles du Maillon Faible
05:58 comme ça pour rigoler, comme c'est à moitié, ça réunit deux de mes passions qui sont
06:02 le spectacle et le jeu.
06:03 Et en fait, on était en train de discuter du fait de le faire et un journaliste a fait
06:07 fuiter ça dans Var Matin ou je ne sais pas quoi sur les réseaux sociaux.
06:10 Tout le monde s'en est emparé.
06:12 Tout le monde a dit, il fait une nouvelle carrière d'animateur de jeu.
06:16 Ce n'était pas du tout le propos.
06:17 Moi, je voulais en faire deux.
06:18 Du coup, je n'ai plus envie de le faire.
06:21 Du coup, c'est mort dans l'œuf à cause d'une fuite sur les réseaux sociaux.
06:24 - On ne vous félicite pas, M.
06:26 Bocobza du Var Matin, c'est Michael qui a sorti l'information.
06:32 - Michael Zolto Broda.
06:33 - Zolto Broda, oui, j'ai dit Bocobza.
06:34 Bocobza, c'est un restaurateur, je ne sais pas pourquoi.
06:36 Zolto Broda qui a sorti cette info avant tout le monde et lui, ça l'a rendu un peu chafouin.
06:42 Il aurait aimé que ce soit un cadeau, une surprise.
06:44 Et donc, voilà.
06:45 Vous savez, un peu le héros de mon zaping, il y a des zapings qui vont venir, j'en suis
06:50 sûr.
06:51 Donc, le nouveau président d'Argentine.
06:52 Et au même moment, hier soir, Madonna donnait son dernier concert à Paris.
06:57 Alors, évidemment, extrait de la comédie musicale d'Andrew Lloyd Webber et Vita Peron,
07:02 avec "Cry for me, Argentina".
07:05 - "Cry for me, Argentina".
07:09 - "Cry for me, Argentina".
07:12 - Je vais faire un petit clin d'œil à Guy Carlier, qui a aussi fini sa chronique avec
07:27 cette musique.
07:28 Vous pouvez aller écouter le replay de Guy Carlier qui a parlé du président argentin.
07:34 - Stéphane me dit, c'est une cana, cata, pardon, les enfants de la télé.
07:37 Maintenant, je suis assez d'accord avec vous, Stéphane.
07:39 Je ne me l'explique pas.
07:40 - Mais qu'est-ce qui lui prend à Stéphane ? Pourquoi les enfants de la télé comme ça ?
07:43 - Parce qu'on parlait de Laurence Boccolini, etc.
07:46 Pourtant, moi, j'aime beaucoup Laurence Boccolini.
07:49 Et je trouve qu'elle n'a pas la place.
07:52 Je suis tout à fait d'accord avec Stéphane.
07:53 Moi, j'étais fan de l'émission.
07:54 Je n'arrive pas à la regarder.
07:55 - Moi, je pense qu'ils auraient dû un peu changer le format, le décor, lui mettre un
08:00 truc à elle qui ne soit pas la chose de Ruquier.
08:03 Peut-être, ça va évoluer.
08:04 - Il y a un truc qui ne marche pas, en tout cas.
08:06 - Il faut faire évoluer l'émission, ça va.
08:08 - Ce n'est pas "Cry for me" nous dit Gilles, c'est "Don't cry for me".
08:11 - Alors, sur les comédies musicales, ils n'aiment pas me chercher.
08:13 - Vous êtes trompé.
08:14 Il est plus fort que vous, Gilles.
08:15 - Parce que j'ai sauvonné.
08:16 - Voilà, je vous ai mis la pression.
08:18 - Voilà, exactement.
08:19 - Allez, on se retrouve dans un instant avec Claude d'Artois.
08:22 - Les Gilles sont très forts.
08:23 - Le Claude de Koh-Lanta.
08:24 A tout de suite.
08:26 - Le 10h midi, Sud Radio Média.
08:29 Valérie Expert, Gilles Anzman.
08:32 - Sud Radio 10h midi, Média, l'invité du jour.
08:36 - L'invité du jour, c'est Claude d'Artois.
08:38 On est drôlement content de vous recevoir.
08:40 - Connu sous son pseudonyme, Claude de Koh-Lanta.
08:42 - Voilà, Claude de Koh-Lanta.
08:44 Vous êtes là pour nous parler de ce livre, "Zéro limite à tes rêves".
08:48 Comment ça va ?
08:49 - Ça va très bien, merci à tous les deux de me recevoir aujourd'hui.
08:52 - Ça fait un petit moment, ça fait quoi, deux ans ?
08:54 - Ouais, je pense, ouais.
08:55 - Vous étiez venu quatre Koh-Lanta.
08:57 - C'est vrai.
08:58 - Quatre Koh-Lanta.
08:59 Et aujourd'hui, vous devenez quoi ?
09:00 - Aujourd'hui, je deviens...
09:02 Je n'ai pas beaucoup changé.
09:03 Je travaille toujours.
09:04 Je m'investis toujours dans les courses et dans les challenges.
09:07 Et voilà, je déménageais.
09:09 Donc voilà, je deviens sudiste.
09:11 - Vous avez bien raison.
09:12 - Vous revenez de New York.
09:13 Vous avez conclu le marathon de New York.
09:16 Il y avait d'ailleurs Juan Arbalez avec vous.
09:18 - C'est vrai.
09:19 - Et vous avez fini.
09:20 Mais alors, les photos de vous en sueur, au bout de sa vie,
09:22 c'était dur à ce point-là ?
09:24 - T'as vu des photos de moi en sueur ?
09:26 Non, j'étais assez facile.
09:27 J'ai trouvé...
09:28 Tu confonds peut-être avec Hervé Matou,
09:30 qui avait un peu plus de mal.
09:32 - Claude ne transpire jamais.
09:34 - Je ne transpire pas beaucoup.
09:36 - Et c'était dur vraiment ou pas ?
09:38 - Ce n'était pas forcément dur, parce que j'avais un bon entraînement.
09:40 J'ai trouvé ce marathon vraiment atypique et très particulier.
09:45 On me l'avait conté comme quoi c'était le mieux,
09:48 parce qu'il y avait une grande ferveur,
09:49 beaucoup de spectateurs.
09:51 Et en fait, tant qu'on ne le vit pas,
09:53 on a difficile de se l'imaginer,
09:54 parce que c'est incroyable l'engouement qu'ont les Américains
09:57 pour le dépassement de soi, pour l'investissement.
09:59 Et ça vous le fait ressentir.
10:01 - Et du coup, on est porté dans un marathon comme celui-là,
10:04 justement, par cette ferveur.
10:06 - Ah oui, ça aide.
10:07 C'est indéniable.
10:08 Déjà, ils supportent tout le monde,
10:10 même les gens qui ne connaissent pas.
10:12 Quand les handisports passent,
10:14 c'est encore des décibels supplémentaires.
10:16 Et ils ont cette reconnaissance de l'effort et de l'investissement.
10:19 Et ça, vraiment, on ne peut pas leur enlever.
10:20 C'est vraiment quelque chose qui a un plus.
10:23 C'est comme dans un stade plein.
10:24 On est toujours galvanisés.
10:26 - Il y a eu des troisièmes mi-temps
10:28 avec Hervé Matou et Juan Arbalès à New York ?
10:30 - Moi, je ne suis pas trop adepte des troisièmes mi-temps.
10:33 En vrai, on a bien rigolé, on a bien profité.
10:35 Chacun a pu remplir ses objectifs.
10:37 Chacun avait en tête de se dépasser.
10:40 Chacun l'a réussi.
10:41 On a eu un bon coach aussi, Dorian Louvé.
10:43 Et pour le coup, on était vraiment une belle team
10:45 avec une bonne ambiance.
10:47 Ça restera des super souvenirs pour chacun,
10:49 ça c'est sûr.
10:50 - Qu'est-ce qui a changé depuis Koh Lanta ?
10:52 Depuis la dernière fois qu'on s'est vu ?
10:54 - Pas grand-chose.
10:55 Qu'est-ce qui a changé ?
10:56 - Dans votre vie, ça a changé quand même.
10:58 Un peu dans la rue, au quotidien,
11:01 même pour vous, pour les exploits que vous faites.
11:03 Ça a quand même transformé votre vie, cette émission.
11:06 - Ah, cette émission, c'est sûr qu'elle a été
11:10 un accélérateur de projets énormes en visibilité.
11:14 J'ai eu une reconnaissance par rapport aux efforts
11:19 que j'ai pu fournir et ce que j'ai donné à l'écran.
11:22 Donc c'est sûr que ça m'a changé un peu.
11:24 Ça m'a permis d'ouvrir des portes,
11:26 d'accéder à certaines choses où j'aurais mis plus de temps,
11:29 où je n'aurais pas eu accès tout de suite.
11:30 Donc je ne remercierai jamais assez forcément l'émission.
11:33 - Vous vous êtes étonné dans cette aventure ?
11:35 - Je ne me suis pas étonné, non.
11:36 Parce que dans tout ce que je fais,
11:37 j'ai toujours essayé de le faire bien
11:39 pour être déjà satisfait de moi-même
11:41 et aussi pour que les gens soient contents de moi
11:44 dans tous les jobs que j'ai fait.
11:46 - Mais l'image donnée par la production est la bonne pour vous ?
11:49 Ou pas du tout ?
11:50 - En vrai, l'image donnée par la production,
11:52 elle évolue en fonction déjà de l'histoire qui est racontée,
11:56 en fonction aussi de ce que vous y faites.
11:58 En 2010, j'avais forcément l'image peut-être un peu plus
12:01 de celui qui était autoritaire.
12:04 Alors qu'en vrai, c'est peut-être ce qui a été un peu plus poussé à l'image.
12:08 Mais comme on le dit toujours, c'est un montage.
12:10 Donc je l'ai accepté.
12:12 Parce que de toute façon, on signe pour ça.
12:14 Après, toujours ce que vous avez dit,
12:16 ce qui est montré, ce que vous avez dit,
12:18 ce n'est pas des choses qu'on vous a forcé à dire.
12:20 - Après, il y a un montage qui peut aussi faire
12:23 qu'on perçoit les gens différemment.
12:25 - Bien sûr, en 2019, ça a joué en ma faveur
12:27 parce que c'était l'île des héros,
12:29 j'étais seul face aux autres.
12:30 Et donc l'histoire racontée était dans mon sens.
12:33 Donc voilà, je l'accepte aussi.
12:35 Et en 2020, les affaires qui a pu avoir,
12:37 ont peut-être changé mon image.
12:39 Peu importe, en vrai, j'ai toujours accepté l'image.
12:41 - Ça ne l'a pas abîmé l'histoire de la tricherie ?
12:43 - Je ne pense pas que ça l'a abîmé.
12:44 Parce qu'en vrai, déjà, d'une,
12:46 les gens parlent beaucoup sans savoir réellement
12:48 ce qui s'est passé.
12:49 - C'était quoi le réel ?
12:51 - Il n'y a pas de question de réel ou pas.
12:52 Je ne suis pas revenu dessus, je ne suis pas là pour ça.
12:54 - On ne va pas les éliminer du temps.
12:56 - La vérité, c'est surtout que beaucoup de choses ont été dites.
12:59 Pour faire surtout du buzz, pour faire parler.
13:01 Et ça, moi, je ne rentre pas dans cette série de recherches.
13:03 - Vous ne rentrez pas là-dessus.
13:04 "Limite à tes rêves", c'est un livre qui paraît aux éditions Marabout.
13:07 C'est un guide, plus qu'un livre,
13:10 dans lequel vous voulez faire passer un certain nombre de messages.
13:15 Ce n'est pas un livre pour les sportifs, ce que vous dites.
13:17 Vous ne dites pas besoin de participer à Koh-Lanta
13:19 ou de vivre une expérience extraordinaire
13:21 pour trouver de la satisfaction et réaliser des exploits.
13:23 Donc, il y a énormément de conseils,
13:25 énormément de choses vécues de votre part.
13:30 C'est un livre très personnel.
13:32 - Bien sûr, c'est un livre personnel, déjà.
13:33 Je n'ai pas la vocation à être un gourou
13:37 ou prôner une parole unique.
13:40 Moi, j'ai juste voulu mettre dans ce livre mon expérience personnelle,
13:44 les notions qui me semblent importantes dans la vie de tous les jours,
13:46 qu'elles soient sportives...
13:47 - Que vous appliquez vous-même.
13:48 - Que j'applique moi-même, évidemment,
13:49 qui m'ont suivi durant mon parcours,
13:51 que ce soit dans le travail, dans la vie de famille,
13:53 que ce soit dans le milieu du sport.
13:55 Je pense que toutes ces notions-là, à un moment donné, on les retrouve.
13:58 Et je vous montre, moi, la façon à laquelle je les ai appréhendées,
14:01 dépassées pour certaines fois, même la plupart du temps.
14:04 - Et vous les avez appris où ?
14:07 - En fait, tu les découvres au fur et à mesure.
14:09 C'est comme tout.
14:10 Tant que tu n'es pas face à l'adversité, tu ne la connais pas.
14:12 Les échecs, comme on peut dire souvent,
14:14 les échecs, ça freine les gens.
14:15 Les échecs, ce sont des échecs uniquement si tu les répètes.
14:18 Sinon, ce n'est que de l'expérience.
14:20 C'est la façon de voir les choses qui est importante, je pense, avant tout.
14:23 Et c'est ce que j'ai voulu mettre dans ce livre.
14:25 - Oui, juste les têtes de chapitre.
14:27 Ton engagement, c'est 80% de ta réussite.
14:30 Être un bon sportif, c'est avant tout être un bon athlète.
14:32 Dépasse tes doutes et tes échecs pour devenir meilleur.
14:35 Booster son mental, très important le mental.
14:37 On en parlait juste avant l'émission.
14:39 Prendre confiance en soi, oser affronter des peurs, ça déplace.
14:43 Ça dépasse le sport et l'exploit physique.
14:46 Ce que vous dites, c'est vraiment des conseils
14:48 qui peuvent paraître parfois banals.
14:52 Mais c'est vrai, la confiance en soi est le fondement de tout grand accomplissement.
14:57 C'est Samuel Jackson qui dit ça.
14:58 Vous avez aussi été chercher des exemples d'autres sportifs dans ce livre.
15:03 - Bien sûr.
15:04 Il faut se rappeler que le dépassement de soi n'est pas uniquement dans le sport.
15:09 On a toujours tendance à l'associer au sport, parce que c'est physique.
15:12 Il faut les chercher toujours le plus.
15:15 Mais il est dans la vie de tous les jours.
15:17 C'est ça que j'ai voulu montrer aujourd'hui.
15:20 Il n'y a pas de petits efforts, de petits engagements.
15:22 Il n'y a pas de petites choses qui font que ce n'est pas important.
15:25 - Comment on trouve la ressource quand on est à bout de force ?
15:29 Vous citez Theodore Roosevelt.
15:30 "Le courage n'est pas d'avoir la force de continuer, mais de continuer alors qu'on n'a plus la force."
15:34 Là, c'est le mental ?
15:36 Moi qui ne suis pas très courageuse en sport, à un moment j'en ai marre, j'arrête.
15:40 Je me dis que je n'y arrive plus.
15:41 - Vous savez, c'est comme les étoiles, il y en a des centaines.
15:44 Le marathon, en soi, le plaisir, il est 15 minutes à la fin du marathon.
15:50 Mais toutes les heures passées à s'entraîner, ce n'est pas du plaisir.
15:54 Il pleut, c'est l'adversité.
15:56 L'entraînement n'est pas agréable, on n'a pas envie.
15:59 C'est une adversité, on la passe.
16:01 Mais c'est ce qui va nous permettre d'apprécier et de passer l'objectif plus facilement.
16:07 On peut le retranscrire dans tous les événements.
16:11 L'obstacle fait partie intégrante de l'objectif et l'échec aussi.
16:16 Si tu pars en ayant peur, forcément tu ne réussiras pas.
16:19 Même si tu réussis, tu n'es pas obligé de gagner pour avoir la satisfaction.
16:25 Si tu as tout mis en œuvre, que tu es content de ce que tu as fait, ta victoire est là.
16:30 C'est ça qu'on me dit, à chaque fois, "tu n'as pas gêné, Ollanta, est-ce que tu n'es pas déçu ?"
16:33 Mais je n'ai eu aucune déception.
16:35 Je suis pleinement satisfait de ce que j'ai fait.
16:37 Si je n'avais pas eu cet engagement tout du long, j'aurais pu me dire,
16:40 "oui, franchement, là, tu as déconné, tu aurais donné plus."
16:43 - Vous dites que vous étiez au top de ce que vous avez fait.
16:45 - J'aurais pu en faire encore plus.
16:46 Mais ce que j'ai fait, j'en suis content déjà.
16:47 - Alors, Ollanta, il y a eu l'histoire des bananes, vous vous souvenez ?
16:50 - Bien sûr.
16:51 - Écoutez.
16:52 - Banane, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15 bananes.
16:56 - En fait, ce sont bien mieux.
16:57 C'est mieux de les manger qu'elles puissent.
16:59 - Allez, vas-y.
17:00 - On va manger des bananes.
17:01 - On va trouver des bananes.
17:02 - On va manger 14 belles bananes.
17:04 - Claude, vous êtes parti en trek cet après-midi.
17:07 Qu'est-ce que vous avez ramené, d'ailleurs ?
17:09 - Six noix de coco.
17:10 - Six noix de coco ?
17:11 - Oui.
17:12 - Vous trouvez deux noix de coco et des bananes.
17:13 Vous ouvrez 12 bananes.
17:15 Avec couleur, les amangez.
17:17 - Je ne crois pas.
17:20 - Tu aurais mis la gueule des bananes ?
17:21 - Oui.
17:22 - Je me fous de la gueule des bananes.
17:23 - Évidemment.
17:26 - Et ça, c'est de la stratégie ?
17:28 C'est de se dire, on va les affamer plus, nous, on va...
17:32 - Non, bien sûr que non.
17:33 - Alors, c'est quoi ?
17:34 - C'est un instant de faiblesse conditionné par l'environnement
17:36 et conditionné aussi par...
17:38 Parce que je l'ai déjà expliqué.
17:40 Là, ce que vous entendez, l'extrait que vous entendez du conseil,
17:43 c'est du couper, c'est du remonter.
17:45 La vérité, c'est que moi, je ne divulgue pas tout de suite ce qui se passe.
17:48 On me pose la question.
17:49 On a découvert des noix de coco.
17:51 J'attends, je mets un blanc et je baisse la tête
17:53 parce que je sais très bien qu'il y avait quelque chose d'autre.
17:55 Entre-temps, Denis, là, se porte juge et décide d'intervenir dans le jeu,
18:00 chose que j'ai toujours trouvé un peu limite.
18:02 Et il dit, vous avez dit, non, ce n'est pas vrai, racontez la vérité, etc.
18:05 Et ça, c'est coupé, on ne l'entend pas.
18:06 Donc, s'il ne dit pas ça...
18:07 - C'est ce qui révèle ce que les cadres auront vu, alors que ce n'est pas caché.
18:11 - C'est même pas ça.
18:12 C'est surtout que moi, je l'ai toujours dit,
18:14 je ne sais pas où j'ai pas à m'en cacher.
18:15 Quand j'arrive sur l'île et que je découvre les bananes et les noix de coco,
18:18 nous, on est dans le dilemme de se dire comment on va faire.
18:21 Déjà, on n'a qu'un sac à dos, comment on va ramener tout ça ?
18:23 C'est une galère, on est fatigué.
18:24 - Oh, pauvre, oh là là, un sac à dos...
18:26 - Vous pouvez juger, vous pouvez juger, assis derrière votre micro.
18:29 - C'est trop lourd, les bananes.
18:31 - Non, mais les cadres...
18:32 - Vous prenez le truc le plus lourd qui sont les noix de coco.
18:34 - C'est des noix de coco.
18:35 Oui, mais ce n'est pas ça.
18:36 Après, nous, les noix de coco, on n'en avait jamais eues sur notre île
18:38 durant toute l'aventure, donc on ne savait pas qu'elles seraient vides, forcément.
18:41 Les noix de coco, pour moi, c'est plein.
18:43 Et là, pour le coup, c'est les noix de coco, il n'y a que de l'eau.
18:45 - C'est trop fort.
18:46 - C'est quoi votre vie aujourd'hui ?
18:48 Vous faites quoi ? C'est quoi votre métier ?
18:49 - Mon métier aujourd'hui, j'ai arrêté avec mon patron en début d'année.
18:53 Là, maintenant, je m'occupe surtout de mon image aussi.
18:56 Je fais également le RP un peu plus, plus pour une société
19:00 qui distribue des produits alimentaires de pays nordiques,
19:03 comme du skir, qui vient d'Islande, comme des chocolats,
19:06 du riz d'avoine de Suède, et on les distribue en France.
19:10 - Vous êtes aujourd'hui, vous avez des sponsors, vous avez des contrats d'image,
19:15 parce que vous représentez aujourd'hui l'aventure
19:20 et une certaine philosophie de la vie aussi.
19:22 - Je ne fais pas n'importe quoi.
19:24 - On vous a proposé quoi qui était n'importe quoi ?
19:27 - J'ai eu le droit à mon lot de tout, n'importe quel petit...
19:31 - Kimex ?
19:32 - Non, il y a longtemps, quand j'étais gamin.
19:34 - Ah si, on vous a proposé ?
19:35 - Quand j'étais gamin, quand je travaillais dans un restaurant,
19:37 il y avait une petite arrière dans le 16ème, il y avait Rocco Siffredi
19:40 qui était dans un restaurant aussi, qui était venu manger dans mon restaurant
19:43 et qui m'avait vu, qui m'avait proposé de tourner.
19:46 Mais si j'avais quoi, j'avais 17 ans ou 18 ans.
19:48 - Ah, pas plus, peut-être un...
19:49 - J'avais 44.
19:50 - Là, vous auriez fait les potos.
19:51 - Ah, j'aurais fait un poto, mais pas forcément le même.
19:54 - La suite pour vous, c'est quoi, la télé encore ?
19:56 - Non, je n'ai pas d'ambition particulière.
20:00 - On parle d'un projet, c'est faux ?
20:02 - Qui parle d'un projet ?
20:04 - On parle, vous dites, on parle.
20:05 - On parle, alors je le dis.
20:08 Alexia de la Rajouber, qui a un jeu d'aventure
20:12 et qui a dit que ça devrait être Claude qui le présente.
20:15 En tout cas, il y a eu la rumeur dans les journaux.
20:18 Donc c'est une fausse rumeur, vous l'avez démentée ?
20:20 - Je ne démontre rien, j'attends de voir...
20:22 - Tant que ce n'est pas signé, c'est ça ?
20:23 - Il y a des projets en cours, il y a des projets en cours.
20:25 - Et ça, vous, ça vous intéresserait ?
20:27 - Oui, j'ai toujours dit, j'ai toujours dit,
20:29 si un concept m'est proposé, qui me correspond,
20:31 dans lequel je me sens, la possibilité d'assumer ce rôle
20:36 et de connaître une nouvelle expérience,
20:38 moi je suis toujours ravi de trouver de nouvelles expériences.
20:40 Ce serait un nouveau métier ou ce serait un nouveau jeu,
20:43 peu importe, pourquoi pas.
20:45 - Et vous avez envie de quoi, justement, vous,
20:47 si on vous laissait carte blanche ?
20:48 - De remplacer Valérie.
20:50 - Non, de co-animer avec moi.
20:52 - Ah oui, on va faire ça.
20:54 - Ça fait plaisir.
20:55 - C'est la stratégie, ça.
20:56 - Je sais, je n'ai pas le même look,
20:58 je n'ai pas le même entraînement, je sais bien.
21:00 - On pourrait faire des émissions ensemble,
21:02 entraîner une nulle en sport.
21:04 - C'est vrai que la radio, ça a toujours été un milieu
21:07 qui m'a toujours intéressé, parce que c'est vrai qu'on est moins,
21:09 on est plus libre, je pense, aussi, à la radio.
21:11 - On pourrait faire des émissions de coaching ou de conseil.
21:13 - Ah, les conseils, j'aime pas trop ce mot-là, conseil,
21:16 je ne suis pas donneur de conseils, moi.
21:17 - En tout cas, dans ce livre, "Zéro limite à tes rêves",
21:20 Claude Dartois, c'est un beau cadeau de Noël, déjà.
21:23 - C'est gentil.
21:24 - Et c'est vrai que ça donne un certain nombre de clés, peut-être,
21:28 pour avancer, pour affronter certains défis
21:31 qui ne sont pas forcément que sportifs.
21:33 - Non, et puis surtout, j'aimerais, c'est vrai qu'on lit de moins en moins,
21:35 moi, j'ai toujours aimé la lecture.
21:37 - Non, parce qu'il y a du texte, beaucoup.
21:39 - Et des photos.
21:40 - Il y a du texte, mais c'est un texte qui est assez accessible aussi,
21:43 je pense qu'un gamin de 17 ans, 15 ans,
21:45 il peut le lire assez facilement.
21:47 Et je pense que ça peut leur donner l'envie de se motiver,
21:49 l'envie de se bouger, l'importance de la mobilité,
21:51 j'ai toujours dit, de toute façon, c'est de se bouger.
21:53 Il y a des priorités dans la vie, prendre soin de sa santé,
21:55 prendre soin de soi, ça fait partie de mes priorités principales,
21:58 avec la famille.
21:59 Et donc voilà, je pense que plus jeune,
22:02 tu peux prendre conscience de certaines choses,
22:04 et mieux ce sera pour toi.
22:06 - Prochain défi ?
22:07 - Prochain défi, là, j'ai la Saint-Etienne-à-Lyon,
22:09 le 2 décembre, vous voyez, Saint-Etienne-à-Lyon, en courant.
22:12 Après, il y aura d'autres choses,
22:14 il y aura un raid dans la Pony l'année prochaine.
22:16 - Génial.
22:17 - Il y aura pas mal de choses.
22:18 - Quelle vie !
22:19 Claude Dartois, Zéro Limite à tes rêves, c'est chez Marabout,
22:21 merci d'avoir été avec nous ce matin sur Sud Radio.
22:24 - C'est un vrai guide, n'hésitez pas.
22:26 - Absolument.
22:27 - Merci beaucoup pour la gentillesse et d'avoir pris le temps de m'accueillir.
22:29 - Le Supplément Média, aujourd'hui, je vous le disais,
22:35 on reste dans l'aventure.
22:38 La découverte avec vous, Myrtille Delamarche.
22:41 Bonjour, vous êtes rédactrice en chef de Géo,
22:44 pour Prisma, c'est le groupe Prisma Média,
22:47 Géo, magazine de référence, s'il en est,
22:51 pour tout ce qui touche à la nature,
22:54 à la découverte de tout ce qui peut être lié,
22:58 encore une fois, à l'environnement,
23:01 et vous voulez développer, pousser encore plus cet aspect-là.
23:04 Nouvelle formule de Géo, mercredi 29 novembre,
23:09 donc c'est la semaine prochaine.
23:11 Racontez-nous un petit peu,
23:13 depuis 1979, c'est un magazine dont le succès ne se dément pas.
23:17 - Non, le succès ne se dément pas,
23:19 c'est un magazine que tout le monde connaît,
23:22 identifie, a eu un parent, un grand-parent
23:25 qui lui a mis entre les mains,
23:27 mais c'est aussi un magazine... - Ou chez le coiffeur.
23:30 - Ou chez le coiffeur, ou chez un médecin, ou au CDI,
23:32 pour les plus jeunes.
23:34 C'est un magazine qui a des fondamentaux extrêmement forts,
23:39 un journalisme de terrain, systématiquement,
23:42 des photos d'une grande qualité professionnelle,
23:45 avec les meilleures photos reportères.
23:47 - Il y a combien de journalistes, par exemple, en ce moment,
23:49 sur le terrain, pour Géo, qui sont en train de faire des enquêtes ?
23:51 - On a en continu 12 à 15 équipes sur le terrain.
23:55 - Et ce sont des pigistes, ou des...
23:58 Comment vous travaillez, justement ?
24:00 - Ce sont principalement des pigistes,
24:02 même si nos chefs de service font une petite partie des reportages,
24:05 mais passent beaucoup de temps à piloter les reportages de collaborateurs.
24:10 - Alors, on a reçu, on n'a pas le magazine encore,
24:13 parce qu'il va être tout chaud,
24:15 mais vous, vous savez un petit peu ce qu'il y a dedans,
24:17 vous allez nous raconter les nouveautés,
24:19 mais on sent, en tout cas en lisant le communiqué de presse,
24:22 qu'il y a une volonté de le positionner
24:25 vraiment sur tout ce qui est préservation de l'environnement.
24:30 C'est-à-dire cette éco-anxiété, qui est citée d'ailleurs.
24:34 Donc vous êtes, c'est Gilles qui vous posait la question hors antenne,
24:37 vous devenez WOC ?
24:39 - Alors, certainement pas !
24:41 Non, d'une part, Géo a toujours été présent sur ces terrains,
24:44 et depuis 1979, Géo traite de l'état de l'environnement,
24:49 de la nature, de la préservation de la faune.
24:51 En revanche, c'est vrai que c'est quelque chose
24:53 qui était peu mis en avant ou revendiqué.
24:56 Aujourd'hui, pour faire évoluer cette marque
24:59 et continuer à accompagner un lectorat qui sera jeuni, forcément,
25:03 on s'est vraiment questionné, avec la rédaction, au sein d'Atelier,
25:08 sur quels étaient nos fondamentaux, quelles sont nos missions,
25:11 à quoi sert Géo, à quoi il va servir demain.
25:14 - Les attentes des lecteurs.
25:15 - Tout à fait.
25:16 Et les attentes des lecteurs sur ces sujets-là sont importantes.
25:20 Il y a une énorme quantité d'informations transmises,
25:24 il y a énormément d'alertes qui sont lancées.
25:27 Mais nos lecteurs, avec lesquels on a pu échanger en groupe lecteur,
25:30 nous ont vraiment apporté leur réponse et leur demande de traitement,
25:36 qui est comment ramener tous ces sujets-là dans le concret,
25:40 à hauteur d'homme, en voir l'impact sur les modes de vie,
25:44 sur l'évolution des sociétés, des environnements.
25:47 Et c'est ça que sait faire Géo.
25:48 Je vais vous y aller sur le terrain pour raconter ça.
25:50 - Ce qui est assez surprenant, c'est que la télévision a tenté ce terrain-là,
25:54 que ce soit France 5 ou France 2,
25:56 France 2 l'a tenté et puis très vite ils l'ont mis sur France 5.
26:00 Les gens réclament des magazines "écologiques",
26:03 des reportages et autres, mais en fait ils ne regardent pas.
26:06 Parce qu'il y a un côté à la fois anxiogène et à la fois une chose de culpabilisant.
26:12 - C'est exactement ce qu'on essaye d'éviter et ce qu'on a travaillé avec nos lecteurs.
26:16 C'est-à-dire qu'il y avait des sujets qu'on souhaitait aborder, raconter,
26:21 et on a vraiment travaillé avec eux sur comment on les rendait abordables,
26:25 comment eux pouvaient se sentir concernés, sans avoir cet effet d'éco-anxiété.
26:31 Après, il y a plein de magazines en télé qui fonctionnent très bien,
26:35 je pense notamment à des documentaires "Nature", "Faune", "Environnement".
26:40 - Oui, on a un auditeur Stéphane qui nous dit "Géo, c'est la synthèse de l'aventure et de l'image,
26:44 un bonheur des yeux qui m'a donné le goût du Québec".
26:47 - Mais oui, mais ça ne va plus être ça !
26:48 - C'est dire qu'il fait partie de ma vie, donc ça le restera.
26:51 - Ça reste ça !
26:52 - Ça restera très clairement un magazine qu'on a plaisir à ouvrir,
26:56 avec la même exigence que "Caillou Téléphoto".
26:58 - C'est du rêve aussi !
26:59 - Vous l'êtes attribué à l'impact écologique et social.
27:02 On va être très loin de la découverte de la rubrique.
27:06 Dans les nouvelles rubriques, vous mettez "la nature nous surprend", "Terre possible".
27:12 Et toujours, de côté, "L'esprit d'aventure", "Grandeur nature", "La rencontre du monde".
27:20 Vraiment, on a eu cette...
27:21 Alors après, on n'a pas eu le magazine en main,
27:23 mais on a eu cette impression que vous vouliez rentrer...
27:26 On vous pose la question, puisque vous êtes là pour parler d'inverts formules.
27:29 Vous voulez rentrer dans l'époque actuelle qui veut qu'on soit alerte sur le climat,
27:38 qu'on soit alerte sur l'écologie.
27:40 Et moi, je n'ai pas cette image-là de Géo, en fait.
27:43 - Tout ça était déjà présent dans Géo.
27:45 Les lecteurs qui le lisent chaque mois voient régulièrement des sujets
27:50 où on montre les impacts de ces changements en cours.
27:53 Mais aussi, et c'est ça qu'on a voulu mettre en avant et capaciter,
27:57 dans les extraits que vous avez choisis,
28:00 toutes les initiatives positives qui permettent de s'approprier ces sujets-là,
28:06 de soi-même se projeter dans des solutions à hauteur d'homme,
28:10 qui ne soient pas vues de très loin et difficiles à comprendre,
28:13 mais à l'inverse...
28:14 - Alors par exemple, concrètement, dans le premier numéro ?
28:17 - Concrètement, dans le premier numéro, on part en Écosse,
28:20 avec la même promesse de...
28:23 - Non, mais je parle de...
28:24 - ... à mesure d'homme, par exemple.
28:27 Quelle va être cette page nouvelle qu'on va découvrir la marque des prochains ?
28:29 - Alors dans la rubrique Terre de Possible, on va en Afrique du Sud,
28:32 où a été ouverte une école qui est la première au monde
28:36 enti-braconnage, qui en fait utilise les techniques forensiques,
28:42 les experts, pour traiter les scènes de braconnage exactement
28:45 comme on traite des scènes de crime,
28:47 pour y récolter, ça forme les Rangers, etc.,
28:50 pour y récolter les indices qui permettent effectivement
28:53 à les braconnier et que ça s'arrête.
28:55 Mais les photos sont tout aussi impressionnantes
28:58 que toutes photos qu'on aurait choisi de mettre dans Géo, bien évidemment.
29:01 - J'ai vu qu'il y avait aussi un reportage sur les tourbières
29:04 de République Démocratique du Congo,
29:08 piège carbone massif, encore mal connu, qu'il va falloir protéger.
29:12 - Tout à fait.
29:13 - Donc à la fois vous montrez ces tourbières,
29:14 mais là il y a un engagement de votre part pour dire
29:17 "Voilà ce que l'homme fait à la nature".
29:19 - Alors en l'occurrence, c'est pas ce que l'homme fait à la nature,
29:22 en fait ces tourbières de RD Congo,
29:25 c'est une découverte assez récente.
29:27 On ne comprend que depuis 2017 le type de rôle
29:31 qu'elles jouent dans le piégeage du carbone.
29:33 Aujourd'hui c'est un lieu qui est encore préservé.
29:36 On est très fiers d'avoir ce reportage dans Géo
29:39 parce que c'est un reportage qui a été effectué
29:41 par notre lauréat de la Bourse Géo 2023.
29:44 C'est un tout jeune reporter, Géo s'engage tous les ans
29:47 à accompagner une nouvelle génération de grands reporters.
29:50 Il a eu la chance de partir avec Pascal Maître,
29:52 qui est un de nos plus grands et nos plus fidèles photoreporters.
29:56 Et là on arrive vraiment dans un écosystème
29:58 qui est encore relativement préservé,
30:01 où il y a évidemment des menaces en termes de déforestation,
30:05 d'exploration pétrolière,
30:08 mais où on va à la rencontre des villageois,
30:11 comprendre comment eux vivent avec cet écosystème-là
30:14 et quelles sont les menaces qu'il faut éviter.
30:18 Dans les nouvelles rubriques, il va y avoir
30:21 la France buissonnière, en tête à tête et terre des possibles.
30:24 On l'a évoqué, en tête à tête et la France buissonnière,
30:27 qu'est-ce que ça va être ?
30:28 La France buissonnière, ça partait du constat post-Covid
30:31 que les gens qui ont redécouvert la France
30:33 ont gardé cette appétence pour redécouvrir
30:37 des lieux mal connus, surprenants en France
30:40 et que Géo a la vocation de traiter exactement
30:43 comme on traiterait un autre lieu sur la planète.
30:46 Même exigence de reportage, même exigence photo,
30:49 donc ça sera une rubrique à retrouver tous les mois.
30:51 Et puis, en tête à tête, on avait un grand entretien
30:55 dans la formule précédente,
30:57 mais on s'apercevait qu'il était justement
30:59 un peu décorrélé de la promesse Géo,
31:01 parce que très gris, parfois trop d'expertise.
31:06 Là, l'idée c'est vraiment d'aller chercher
31:08 un grand témoin qui nous raconte
31:11 des connaissances historiques, environnementales,
31:15 mais associées à un travail photo à la hauteur de Géo,
31:18 qui fasse rentrer dans ces sujets-là
31:20 avec ce double regard texte et photo.
31:22 Et le premier invité ?
31:24 On ne peut pas le dire, c'est pas fini encore ?
31:27 Le premier invité, c'est une experte des dauphins,
31:30 de comportement des dauphins,
31:32 qui nous explique ce qu'on est encore en train de comprendre
31:34 sur leur comportement social, pour mieux les protéger aussi.
31:37 Est-ce qu'elle parle du fait qu'il soit plus dans...
31:40 Moi, ce qui m'intéresserait de savoir,
31:42 c'est que deviennent les dauphins,
31:44 qu'ils vont enlever des delphinariums,
31:46 et est-ce qu'ils vont mourir,
31:48 ou est-ce qu'ils vont retrouver leur instinct ?
31:50 Non, on n'a pas du tout abordé cette question-là.
31:52 C'est pas Géo, Gilles, c'est pas Géo du tout.
31:55 On a vraiment travaillé sur leur milieu naturel.
31:58 C'est le milieu naturel, c'est pas le poing,
32:01 c'est pas ça.
32:03 Voyez, Géo tient ses promesses.
32:05 Géo tient ses promesses.
32:07 Je vais faire un grand sujet au Fidji.
32:09 La découverte de l'Ecosse,
32:11 toujours un spectaculaire paysage.
32:14 Et puis, on peut parler aussi de la diversification.
32:17 C'est important pour vous de dire
32:19 que vous vous adaptez aussi à une nouvelle génération
32:21 qui a découvert le magazine,
32:25 mais qui a d'autres usages.
32:27 Donc, il y a le site, il y a des réseaux sociaux,
32:29 il y a un podcast.
32:30 Aujourd'hui, pour faire vivre un journal,
32:32 on est obligé, un magazine,
32:34 de passer au numérique ?
32:35 Tout à fait.
32:37 C'est vrai pour la nouvelle génération de lecteurs,
32:39 c'est vrai aussi pour nos lecteurs historiques
32:41 qui se sont emparés des usages digitaux
32:44 et qui vont aujourd'hui, sur Insta,
32:46 regarder les photos qu'on publie.
32:48 Oui, il fallait évidemment faire cette transition
32:51 parce que comme toute la presse,
32:53 on est confronté à une baisse des achats presse.
32:55 Vous avez quand même en moyenne
32:57 près de 110 000 exemplaires de vendus
33:02 et puis près de 3 millions de lecteurs chaque mois.
33:05 Et une très grande majorité d'abonnés.
33:07 Notre modèle papier est assez solide.
33:09 Néanmoins, il faut préparer la suite.
33:11 Donc, on a une très très forte croissance
33:13 sur notre site internet.
33:15 Les audiences ont bondi de 80 %
33:17 par rapport à l'année dernière.
33:19 On a vraiment entamé une prémiumisation
33:21 des contenus pour renforcer la cohérence
33:24 entre ce qui est produit sur les magazines
33:26 et ce qui est produit sur le site.
33:28 Et puis, effectivement, on a accéléré
33:30 sur le social, sur la vidéo,
33:32 qui est aujourd'hui un vecteur de découvertes.
33:34 Plus de 4 millions de vidéos notes uniques chaque mois.
33:39 45 millions de vidéos vues au premier semestre 2023.
33:43 Avec là aussi une équipe qui retourne sur le terrain,
33:46 qui va faire des reportages,
33:48 qui accompagne aussi dans certains cas
33:50 la sortie du magazine,
33:52 puisque nos grands reporters nous fournissent
33:54 des images en vidéo qu'on met sur nos réseaux.
33:56 Et puis, Géo, et alors après,
33:58 c'est un peu décorrélé du journal,
34:00 mais Géo est décliné en deux chaînes télévision.
34:03 Vous pouvez le trouver sur Vobox
34:05 et qui ont repris la marque,
34:07 le label de Géo.
34:09 On a des documentaires qui sont en faire association
34:12 avec Arte.
34:13 Vous auriez pu avoir des pages télé ?
34:15 Non, en fait, dans les recommandations culturelles
34:18 qu'on met en fin de journal,
34:20 on fait le tour des documentaires qui sont
34:22 coproduits avec Arte.
34:23 Donc, on annonce le programme.
34:25 Et une dernière chose, on a vu que récemment,
34:27 Gala du groupe Prisma a été vendue et cédée.
34:30 Est-ce que le titre Géo est en danger ?
34:32 Puisque c'est une pépite du journal.
34:34 Est-ce que vous avez cette peur ou pas ?
34:36 Pas du tout.
34:37 Ça veut dire que Géo, quoi qu'il arrive,
34:39 restera dans le groupe Prisma ?
34:40 Géo est un pilier du groupe Prisma.
34:42 C'est le premier titre autour duquel Prisma Media
34:44 s'est développé.
34:45 On est très solidement implanté.
34:47 Et puis, s'il y a une nouvelle version,
34:49 ça veut dire qu'il y a de la confiance en l'avenir.
34:52 Oui, ils ont vraiment été accompagnés par la direction
34:54 dans cette volonté-là de le transformer
34:56 et d'assurer son avenir.
34:58 Est-ce que vous suscitez des vocations,
35:00 d'un auditeur comme Canal avec les nouveaux explorateurs ?
35:03 Oui, tellement !
35:04 Tellement !
35:05 Si vous saviez le nombre de gens qui nous contactent.
35:07 On a d'ailleurs travaillé à mettre en avant
35:09 sur le site des métiers de l'environnement
35:12 pour accompagner les jeunes dans leur orientation
35:14 en recherche de sens et d'un rôle positif.
35:17 Géo, nouvelle formule en kiosque le 29 novembre.
35:21 Merci à vous.
35:22 Merci d'avoir été avec nous, Myrtille,
35:25 de la marche.
35:26 Merci à vous.
35:27 On l'attend avec impatience.
35:29 Et nous, dans un instant,
35:31 on se retrouve pour les débats.
35:33 *Bruit de clavier*

Recommandations