- 04/07/2023
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois, Jean Doridot et Guilhem Carayon, vice-président et porte parole de LR.
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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2023-07-04##
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00:00 Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:03 Le dénominateur commun à ces trois jours d'émeute, c'est la jeunesse, l'extrême jeunesse, véritablement.
00:09 Partons du principe que quand on a 14 ans, à 3 heures du matin, on ne peut pas aller piller un établissement
00:14 pour piquer un survêtement, une paire de Nike, des bijoux.
00:17 Nous devons impérativement remettre sur la table tous les arsenaux législatifs
00:24 qui permettent de sanctionner ces jeunes, mais également les parents.
00:28 Il existe un texte qui punit cet espèce de délaissement parental de 2 ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.
00:36 Je pense qu'il faut désormais suspendre les allocations familiales et les allocations sociales aux parents de mineurs récidivistes.
00:41 Il serait absolument inadmissible que les Français qui bossent, que les Français qui se lèvent tôt soient contraints de payer les dégâts qu'ils n'ont pas commis.
00:47 En visite surprise chez les forces de l'ordre parisienne, hier Emmanuel Macron a évoqué la possibilité de sanctionner financièrement les familles de primo délinquants,
00:56 mineurs impliqués dans les violences parmi les sanctions possibles, faire payer les dommages et intérêts des infractions commises par leurs enfants.
01:02 Philippe ?
01:03 Oui, le président souhaite plutôt agir au cas par cas, sans forcément passer par la suspension des allocations familiales aux familles des émeutiers.
01:11 Une mesure pourtant réclamée à droite, à gauche on s'indigne de cette annonce.
01:14 Fabien Roussel a par exemple dit que ça ajouterait de la misère à la misère.
01:18 Alors vous, qu'est-ce que vous en pensez ?
01:20 Est-ce qu'il faut taper au portefeuille les parents des mineurs délinquants pour défaut d'éducation ?
01:24 Est-ce que vous trouvez ça scandaleux, comme Fabien Roussel ou comme d'autres ?
01:27 Venez nous le dire, on attend vos appels au 0826 300 300.
01:30 Et l'un de nos auditeurs, Jacques Bordage, nous dit qu'il faut surtout sanctionner les parents complices de leurs enfants par intérêt.
01:36 Pour en parler, Guilhem Carayon est avec nous, bonjour, merci.
01:39 L'être là, vous êtes vice-président et porte-parole des LR.
01:43 Philippe Bilger, est-ce que la sanction financière des familles de primo délinquants peut servir à quelque chose ou servir d'exemple ?
01:52 Alors, on a entendu le garde des Sceaux, je ne serai pas hostile à la mise en œuvre de la politique pénale à partir de l'infraction de délaissement qui existe déjà
02:04 et qui, à ma connaissance, n'est jamais mise en œuvre.
02:08 Sur le deuxième point, on l'évoquait, il y a déjà, au niveau des intérêts civils,
02:16 des familles peuvent être amenées à payer les dégâts commis par les enfants mineurs.
02:23 Donc ça peut continuer comme cela.
02:26 Troisième élément, je ne serai pas, et pourtant Dieu sait que ça, on en discute beaucoup et je serai tout prêt à être convaincu de l'inverse,
02:36 je crois que ce serait une mauvaise idée de supprimer les allocations familiales à certaines familles.
02:42 D'abord parce qu'on pourrait en effet aggraver leur misère sociale si elle existe.
02:49 Deuxième élément, lorsqu'on connaît bien les familles et les enfants,
02:54 je pense à Rachida Dati et j'ose le dire puisqu'elle-même en a parlé,
02:59 même dans des familles parfaitement tenues, entre guillemets,
03:03 il y a parfois un des éléments qui dérape, qui transgresse,
03:08 et on ne pourrait pas dire alors que la famille est coupable de quoi que ce soit.
03:12 Donc je suis réservé là-dessus.
03:15 - François Zdebois.
03:15 - Oui, plusieurs choses.
03:17 Moi je redis que c'est bien d'enfoncer les portes ouvertes,
03:20 mais les familles au nom des condamnations civiles payent déjà les dégâts.
03:25 Il y a un nombre incalculable de familles dans les manifestations qui payent déjà les dégâts.
03:30 Je veux bien qu'on donne l'impression qu'on réinvente l'eau chaude, ça me gêne beaucoup.
03:34 Que les familles payent c'est une chose, après que les familles soient responsables pénalement,
03:38 la difficulté de la mise en œuvre de ce dont parle Eric Dupond-Moretti,
03:42 c'est que c'est très difficile de faire le lien entre les délits commis et la défaillance.
03:48 C'est très difficile devant un tribunal de le faire.
03:51 Et puis je ne parle même pas du point de vue moral,
03:53 cette espèce de discours de père de morale, quand on a 14 ans on ne va pas casser.
03:56 On n'en sait rien, on ne sait pas ce qui se passe sur la défaillance.
04:00 Bien sûr qu'évidemment à 14 ans on est dans son lit, on dort,
04:02 mais ce n'est pas ça qui va changer le cours des choses, ce discours de père table dure.
04:07 Et le troisième point sur les allocations, je rejoins complètement Philippe,
04:10 vous avez, moi j'en connais, des familles où 4 enfants sur 5 ont fait des études supérieures,
04:16 ils sont aujourd'hui aussi des 4 dirigeants, et puis il y a le canard boiteux.
04:19 Est-ce que vous sanctionnez la maman, le papa ou pas ?
04:22 Et là où je rejoins Jacky Bordache c'est que oui,
04:24 sanctionner des familles qui font œuvre de mafias collectives,
04:27 on en connaît, on a tous les noms en tête, dans un certain nombre de cités,
04:31 elles sont d'ailleurs tout à fait connues,
04:32 mais cet arsenal-là, premièrement il existe sur la responsabilité civile,
04:37 deuxièmement, sanctionner pénèrement les parents c'est extrêmement difficile à faire,
04:40 et troisièmement, ne touchez pas aux allocs franchement.
04:43 - Jean Dorido.
04:44 - Alors déjà le premier point, avant de sanctionner les familles de mineurs,
04:49 il faudrait déjà que le système judiciaire actuel réussisse à punir les voyous majeurs.
04:55 Parce que si les personnes qui sont arrêtées sont très jeunes,
04:58 c'est parce que les voyous majeurs sont des voyous chevronnés,
05:01 et ils ne se font pas prendre.
05:02 Donc il faut vraiment se méfier de ce biais de l'analyse,
05:06 de dire "oh c'est incroyable, il n'y a que des jeunes".
05:08 - Je ne vous coupe pas que dans les pillages, les choufs par exemple,
05:10 qu'on fait faire par des mineurs, ceux qui surveillent dans les cités,
05:13 pour les poils noirs, dans les pillages.
05:14 - Non, on parle des pillages, ils sont manipulés par les gens, il n'arrête pas les gens.
05:17 - Et si les jeunes sont arrêtés, c'est parce que les majeurs,
05:20 ils ont du métier, si j'ose dire, et donc ils ne se font pas prendre,
05:23 ça c'est le premier point.
05:24 Et le deuxième point, sur les fameuses familles mafieuses,
05:29 c'est un fait, Françoise de Gaulle vient de le dire,
05:31 elles sont connues, et aujourd'hui, la situation,
05:35 en fait on paye le clientélisme de certaines municipalités
05:39 qui durent depuis des années avec justement des familles
05:43 qui sont connues, qui sont identifiées,
05:45 qui terrorisent l'ensemble de la cité,
05:48 et pour des raisons bassement électorales,
05:50 les élus de tous bords ont laissé faire,
05:54 et ont même nourri, entretenu, avec aujourd'hui, si vous voulez,
05:57 le fait que ça leur pète à la figure, si vous me passez cette expression.
06:00 Et puis le troisième point, pardon,
06:02 c'est quand même, avant de sortir des artifices comme ça de nouveautés,
06:06 faire en sorte que nos institutions fonctionnent.
06:09 Sur les mineurs délinquants, il y a tout un arsenal,
06:12 il y a des centres éducatifs fermés, des centres éducatifs renforcés,
06:16 des mesures éducatives, des travaux d'intérêt généraux,
06:18 et là, on a vraiment un constat d'échec effrayant,
06:23 et il faudrait quand même faire en sorte de reprendre tout ça
06:26 quand même à bras-à-le-corps avant de faire du neuf.
06:27 Déjà faire en sorte que l'actuel fonctionne.
06:29 - 0826 300 300, vous pouvez bien sûr réagir quand vous voulez.
06:36 Guilhem Carayon, on écoutait ce matin Catherine Vautrin,
06:40 qui était chez Apolline de Malherbe, et qui disait que finalement,
06:43 les aides sociales, c'était à peu près 8 euros par mois et par famille.
06:48 Est-ce que, on imagine que c'est toujours beaucoup plus,
06:52 est-ce que c'est là qu'il faut aller chercher l'argent finalement ?
06:54 - Je crois que le problème fondamental dans notre pays,
06:56 c'est qu'on a écœuré la France qui bosse.
06:59 Il y a, je pense, le sentiment de millions de Français
07:02 quand ils voient ces scènes chaotiques.
07:04 Ils se disent "mais nous, on se réveille tôt le matin pour aller bosser,
07:07 on travaille dur, on ne garde rien à la fin du mois,
07:10 pourquoi ce serait à nous d'aller payer les allocs
07:12 des parents qui ont manqué à leur devoir d'éducation ?".
07:14 Le devoir d'éducation, il est inscrit dans le Code pénal.
07:17 On en parle depuis quelques jours, c'est l'article 227-17 du Code pénal,
07:21 qui dispose que les parents, quand ils se soustraient à leur devoir d'éducation,
07:24 ils sont condamnés à deux ans d'emprisonnement et à trois millions d'amends.
07:27 - Il y a plein de gens qui ne sont pas au courant de ça.
07:29 - Oui, parce qu'il n'a jamais été appliqué.
07:30 Il n'a jamais été appliqué cet article.
07:32 - Je vais expliquer pourquoi.
07:32 Parce que faire le lien, il y a une ou deux tentatives,
07:35 c'est très difficile de faire le lien entre le délit commis
07:38 et la défaillance parentale.
07:39 Allez-y, soyez forts.
07:42 - Il y a des lettres, mais on le voit.
07:44 - La République, c'est un contrat.
07:46 C'est des droits, et parmi ces droits,
07:48 on a beaucoup en France, et on doit s'en réjouir,
07:50 il y a le droit de toucher des allocs,
07:51 mais c'est aussi des devoirs.
07:52 Et le devoir, c'est aussi le devoir des parents
07:55 de responsabilité, d'éducation par rapport à leurs enfants.
07:57 Quand je vois qu'il y a un tiers des émeutiers
07:59 qui ont tout saccagé, qui ont tout pillé,
08:02 qui ont brûlé des commissariats, qui ont saccagé,
08:04 qui ont essayé de tuer la famille de Vincent Jambrin,
08:06 qui est le maire extrêmement proche de Lailé-Rose,
08:09 ils ont essayé de tirer à coups de mortier
08:11 sur ces enfants de 5 ans et 7 ans.
08:13 Enfin, moi, je ne supporte plus qu'on soit habitué
08:17 à vivre en face de barbares, de sauvages.
08:20 Et ces gens-là, dont les parents
08:24 ont cruellement manqué à leur devoir d'éducation,
08:26 c'est pas à nous, qui bossons,
08:28 qui demandons jamais rien à l'État,
08:29 de payer leurs allocs.
08:31 Il y a un moment où il faut aussi regarder en face les choses.
08:33 Et pardon, mais c'est pas à l'État d'apprendre à des enfants
08:36 de ne pas brûler des poubelles, de ne pas brûler des commissariats.
08:39 C'est aux parents, c'est aux parents que ça repose ce droit-là.
08:41 Et quand on dit qu'il y a un tiers des émeutiers
08:43 qui sont des jeunes, souvent qui ont 13 ans,
08:45 qui ont 14 ans, qui ont 13 ans,
08:47 il faut que les parents aussi soient là.
08:49 - J'entends ce que vous dites, mais ce discours binaire,
08:51 je le trouve extrêmement effrayant.
08:53 Vous faites des grands tous.
08:54 D'un côté, il y aurait la France qui travaille,
08:56 la Sarkozy, et puis de l'autre, la France fainéante
08:58 qui tousse les allocs dans les cités.
09:00 Déjà, votre diagnostic, ça va pas.
09:02 La première France qui travaille, elle est dans les cités.
09:04 Souvenez-vous, les travailleurs essentiels pendant le Covid,
09:06 c'est eux qui bossaient.
09:08 - Mais c'est eux qui sont touchés par les débuts dans le premier an.
09:11 - Non, l'enfance qui travaille, il n'est pas forcément qu'eux dans les cités.
09:12 - J'ai passé le casse-feu en deux.
09:13 - Est-ce que soyez assez aimables pour écouter ce que je dis ?
09:17 - Non, mais je vous reprends, M. Proux.
09:18 Il ne faut pas avoir une vision binaire, parce qu'en vous entendre,
09:21 il y a ceux qui cassent et qui sont dans les cités,
09:23 qui sont biberonnés aux allocations, et les autres,
09:26 ce n'est pas comme ça que ça marche, la vie.
09:28 - Ceux qui vont tenir mon discours et qui le diront sûrement mieux que moi,
09:30 c'est ceux qui habitent dans ces cités et qui sont touchés
09:32 et qui sont touchés par toutes ces dégradations.
09:34 - C'est pas la Mordonaïde ?
09:36 - Quand vous habitez à ce rang, et que tous les services publics
09:39 autour de vous, autour de votre cité, ont été massacrés,
09:42 c'est vous qui allez payer les pots cassés.
09:44 Moi, je pense que c'est ces gens-là qui le réclament,
09:46 et c'est pour ces gens-là qu'on doit un peu de justice.
09:48 C'est des responsables politiques,
09:49 il manque de bon sens depuis des années,
09:51 maintenant, il faut des actes forts.
09:52 - Philippe, très court, parce qu'on a beaucoup d'appels.
09:54 - Guilhem, vous avez fait un tableau global que je partage,
09:58 mais là où on parlait, vous considérez normal
10:01 d'enlever des allocations à des familles
10:04 qui n'ont pas forcément des mérités.
10:07 C'est ça qui me dérange.
10:09 - Je vais répondre sur ce point, parce que moi aussi,
10:10 j'ai entendu Rachida Dati, qui a raison de dire,
10:12 dans sa famille, il y avait 9 enfants,
10:15 il y en a un qui peut causer problème,
10:18 les parents n'ont pas évidemment à payer,
10:20 les 8 autres enfants n'ont pas à payer
10:22 les conneries de ce gamin.
10:23 - Et donc on fait comment, Guilhem ?
10:24 - Il doit y avoir un système d'exception,
10:26 mais dans la majorité des cas, vous savez très bien,
10:27 c'est pas clair.
10:28 - On a quand même des familles suivies par les services sociaux,
10:30 ici en France, et c'est quand même
10:32 les travailleurs sociaux qui savent faire leur travail.
10:34 Vous avez des familles dont les gamins
10:36 sont suivis par les services sociaux,
10:37 on leur dit quand même, faites attention,
10:39 occupez-vous-en, il a encore été pris à faire le chouffe,
10:42 il a encore été pris dans les affaires de deal,
10:44 et les travailleurs sociaux le voient,
10:46 il y a des familles qui laissent faire,
10:47 et sur la base, ne serait-ce que du rapport
10:50 de ces personnes qui sont de vrais professionnels,
10:52 on peut déjà quand même commencer par faire le tri
10:54 entre les personnes à qui on les alloque
10:56 et celles à qui on les laisse.
10:57 - C'est bon, 0800 26 300 300, Marie-Christine,
11:00 une réaction, au standard.
11:01 - Oui, s'il vous plaît.
11:02 Écoutez, oui, j'ai écouté avec beaucoup d'intérêt
11:05 toutes les interventions,
11:08 je pense qu'il y a un petit peu à prendre de chacun.
11:12 Bon, commençons déjà par appliquer la loi,
11:15 et l'appliquer sans défaillir.
11:18 Et puis, il faut effectivement,
11:21 parce qu'il y a des parents qui ne s'en sortent pas,
11:25 trouver les moyens de les mettre,
11:28 comme c'était le cas il y a quelques années,
11:30 dans des établissements où ils sont repris en main,
11:34 et ça marchait très très bien.
11:36 Maintenant, quand on a supprimé des allocations sociales,
11:41 moi je suis plutôt sur le principe favorable.
11:45 Il n'est pas question de tout enlever ou de tout laisser.
11:50 Il y a ces fonctions du nombre d'enfants,
11:54 et bien il suffit d'enlever la part qui correspond à l'enfant
11:58 qui n'est pas dans le droit chemin.
12:03 Et puis, vous savez,
12:04 je pense que ça serait peut-être aussi
12:06 une façon pour certains de recycler l'argent
12:10 de la drogue et de la remettre dans le circuit, pourquoi pas ?
12:13 Qu'on en profite aussi un petit peu.
12:15 - Oui, une réaction peut-être Alain qui nous appelle du Gers.
12:19 Alain, bonsoir.
12:20 - Bonsoir Alain.
12:22 - Alain, vous êtes avec nous ?
12:24 - Oui, je suis un peu à contre-courant.
12:26 - Allez-y.
12:27 - C'est-à-dire que ça fait 2-3 jours que j'écoute,
12:29 et j'entends même la personne qui a parlé tout à l'heure,
12:32 en indiquant que les parents sont forcément uniquement responsables.
12:38 Moi, je trouve que le gouvernement,
12:42 il prend toujours le problème par le mauvais bout de ficelle.
12:47 Je pense que certes les parents ont une responsabilité,
12:49 mais tous les parents, même les parents des beaux quartiers,
12:54 parce que la drogue, en fait, c'est beaucoup d'enfants de tout le monde
12:57 qui la consomment, sinon il n'y aurait pas le problème d'y l'indiciter.
13:00 Je dirais qu'il y a des solutions
13:05 et que le gouvernement ne les utilise pas.
13:07 C'est-à-dire la police de proximité,
13:09 c'est-à-dire comme les grands frères ou des policiers
13:11 qui sont sélectionnés dans les bains de l'eau.
13:14 - C'est le résultat des grands frères qu'on paye, là.
13:16 - Non, non, non.
13:16 - C'est le résultat des politiques.
13:18 - C'est quand même carayon.
13:19 - Non, je dis police de proximité.
13:22 Police de proximité et après pourquoi pas un service militaire
13:25 pour les gars-mêmes de 15 jours annuels.
13:28 - Et c'est nul.
13:29 - Quittez pas, Alain.
13:30 - Non, pas nul.
13:30 - C'est nul.
13:31 - Guillem Carayon.
13:32 - Moi, je pense qu'il faut prendre exemple sur ce qui se faisait
13:34 à travers la loi Ciotti en 2010.
13:36 Elle a été abrogée sous François Hollande.
13:39 C'était sur l'absentéisme, c'est-à-dire si l'enfant
13:42 est absent des cours quatre fois, je crois, dans le trimestre,
13:45 eh bien, il est convoqué par le chef d'établissement
13:48 et à partir de ce moment-là, il y a une forme d'accompagnement
13:50 qui se met en place et si l'enfant récidive,
13:53 si l'enfant ne revient pas à l'école,
13:55 eh bien, dans ce cas-là, on supprime les allocs de la famille.
13:56 Ça doit être pareil, je pense, sur la délinquance.
14:00 À partir du moment où un enfant commet un acte de délinquance,
14:04 eh bien, il doit être reçu, à mon avis, par l'école de la collectivité,
14:08 les services de la collectivité, par exemple le département,
14:11 c'est le cas pour le RSA, et si, dans ce cas-là,
14:15 il recommet un acte délictuel, eh bien,
14:18 on supprime les allocations pour la famille.
14:20 - On prend très, très rapidement Sonia, en 30 secondes,
14:23 parce qu'on doit aller faire l'arrivée du tour dans quelques instants.
14:26 - Oui, bonjour. - Bonjour, Sonia.
14:29 - Donc, en effet, j'ai entendu tout ce que vous disiez à l'instant,
14:31 donc pour faire rapide, oui, en effet, je suis plutôt d'accord avec le fait
14:38 que les familles doivent être sanctionnées,
14:41 mais, effectivement, il y a aussi des mesures à prendre autour de ça.
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