00:02 Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
00:07 - Eh bien, nous les mensonges on les aime bien quand il s'agit de Marie Vaudage, peut-être de tragédie amoureuse, enfin tragico-vidé amoureuse,
00:14 mais là on les aime pas du tout, on les aime pas du tout quand, sur France 5, un documentaire, dimanche soir sur France 5, je le rappelle,
00:23 Radio de Service Public, je le rappelle, il faut le rappeler, payé par nous autres, par tous les contribuables français, tous les contribuables,
00:30 sur l'horrible meurtre de Lola, de la petite Lola. Vous savez, c'était en octobre 2022, il y a quelques mois, ce qui s'est passé, ignoble, un massacre véritable.
00:43 Eh bien, il y a eu un documentaire qui s'appelle "La fabrique du mensonge", "La fabrique du mensonge", je l'ai regardé hier, je l'ai regardé en replay,
00:56 et je dois dire que, je vais vous dire, je ne sais pas si certains d'entre vous l'ont vu, sinon je vous invite à le voir, parce que c'est proprement,
01:06 oui j'emploie le mot, vomitif. C'est honteux, c'est honteux, c'est-à-dire que quand on sort de ce documentaire, on dit "voilà, c'était un fait divers",
01:16 comme ça arrive, je rappelle qu'une petite fille de 12 ans a été violée, il faut le dire, je vais pas donner les détails, parce qu'ils sont plus que sordides,
01:25 massacrée, etc., mise dans une valise, etc., par Rabia, une jeune femme de 24 ans, qui était sous le coup d'une OQTF, obligation de quitter le territoire français.
01:38 Eh bien, quand vous regardez une heure et demie de documentaire, eh bien, pratiquement, oui, mais oui, oui, certes, ça a eu lieu,
01:46 alors on ne donne pas les détails, et on aurait pu donner les détails de la manière dont c'est fait, mais oui, mais ça a été utilisé,
01:54 et le vrai coupable, le vrai responsable, c'est l'ultra-droite, l'extrême droite, Zemmour, Le Pen, Bocoté, Pro, etc., etc.,
02:03 voilà, ils ont profité pour répandre l'idéologie sulfureuse, dosée à bondes, du grand remplacement de Renaud Camus, etc., etc., voilà.
02:14 Et à ce moment-là, c'est très simple, on ne parle plus de ce qui s'est passé, on ne parle plus de cela,
02:20 alors, effectivement, c'est défendu, voilà, l'avocat, l'avocate de la famille, etc., l'ami aussi de la famille, qui dit "il ne faut pas exploiter tout cela",
02:32 vous savez, et il dit "la vengeance n'est pas la justice", mais on ne parle pas de vengeance.
02:37 Mais écoutez, quand il y a eu l'affaire Floyd, et à juste titre, où un policier aux États-Unis a pratiquement étouffé un noir américain,
02:50 quand il y a eu l'affaire Traoré, et il y a eu effectivement des manifestations partout, illégitimes, parce qu'il fallait réagir,
03:00 et quand il y a eu Highland, le pauvre petit immigré, déposé mort sur une plage, et il y a eu à juste titre une indignation mondiale,
03:10 mais quand c'est la petite Lola massacrée dans des constructions immondes,
03:14 "ah non, non, non, attention, attention, vous n'avez pas le droit de parler, vous, vous n'avez pas le droit de parler,
03:18 vous, vous avez le droit de parler, c'est une vraie indignation, une indignation légitime,
03:22 mais vous, vous n'avez pas le droit de parler parce que vous parlez au nom de l'extrême droite, au nom de l'ultra-droite",
03:27 c'est-à-dire que toute parole dissidente dans notre doxa, et bien c'est pas possible, ce n'est pas écoutable, ce n'est pas entendable,
03:36 et pourtant, et pourtant, on est dans une histoire de massacre, on est dans une histoire terrible,
03:42 on est dans une histoire, mais vraiment, on ne va pas vous donner tout le détail,
03:46 mais je dois dire que sur les réseaux sociaux, un certain Polydamas a dit des choses assez justes,
03:54 il a dit d'abord, on l'accuse d'avoir lancé, faible de souche, d'avoir lancé l'affaire le dimanche 16 octobre,
04:02 quand le parisien révèle l'origine algérienne des suspects,
04:05 or, on avait parlé de l'affaire bien avant, alors qu'il n'y avait pas le détail algérien,
04:10 et puis c'est extraordinaire, parce que, quand c'est George Floyd, et avec raison,
04:16 quand c'est, et bien, on s'indigne, on dit que c'est une victime, et on a raison,
04:21 quand c'est le petit Thailand, c'est atroce, mais dites-moi, quand c'est Lola,
04:25 et quand c'est les deux jeunes filles massacrées à la gare Saint-Charles à Versailles,
04:30 et quand c'est telle ou telle personne qui a été tabassée, violée, ah non, là, c'est un fait divers,
04:38 non, non, là, c'est un fait divers, et si vous vous emmêlez, et que vous vous emmêlez,
04:43 ah, mais vous faites de la récupération, bien sûr, vous faites de la récupération,
04:47 c'est extraordinaire, quand même, je veux dire, et on arrive, à un moment donné,
04:52 dans le film, dans le documentaire, à entendre le ministre de la Justice,
04:57 Eric Dupond-Moretti, dire ceci, écoutez.
05:00 - On réécrit l'histoire, si le QTF avait été exécuté, il n'y aurait pas eu de meurtre,
05:05 et donc l'État est responsable du meurtre, c'est ainsi l'logisme qui est absolument effrayant,
05:10 d'abord, il y a des degrés d'urgence dans le QTF, on le sait parfaitement,
05:14 et puis il y a des autres QTF que personne ne peut exécuter, je suis désolé.
05:18 - Voilà, ainsi l'logisme, voilà, et bien oui, Rabia aurait dû quitter le territoire français,
05:25 elle ne l'a pas fait, elle a massacré, violé, torturé, la petite Lola de 12 ans,
05:31 mais c'est ainsi l'logisme, dit le ministre de la Justice, ainsi l'logisme, bien sûr,
05:37 et puis enfin, on sait très bien que les autres QTF, bah écoutez, il y en a qui ne sont pas exécutés,
05:41 on le sait à tel point qu'il y a 7% des obligations sur 100 au QTF,
05:47 il n'y en a même pas 5 à 7 qui sont exécutées, on le sait, tout le monde le sait, mais on n'en parle pas,
05:52 et le nombre de gens, je ne vais pas faire l'inventaire, vous n'avez qu'à lire les attentats,
05:57 les faits divers de la Fonde Apolle, la fondation de Dominique Régnier,
06:02 qui n'est pas soupçonné d'être à droite de Marine Le Pen, vraiment pas,
06:06 et bien regardez les chiffres, regardez les vrais chiffres, regardez le nombre d'eau QTF qui ont récidivé,
06:11 qui ont fait, qui font encore, qui squat, qui tabassent, etc.
06:16 Ah, mais oui, c'est ainsi l'logisme, il ne faut pas quand même passer partout,
06:21 et ce documentaire de service public, mais ça aurait pu être ailleurs, ce n'est pas le problème,
06:26 mais enfin, écoutez, vous ne voyez pas à quel point ça sent, ça sent l'indignation à 10 vitesses,
06:32 ça sent l'indignation sélective, ça sent les 10 poids et 10 mesures,
06:38 écoutez, si il faut s'indigner, moi je me suis indigné sur Floyd, et moi, et des milliers,
06:42 et Highland, c'était terrible, ah mais Lola, non, non, non, non, c'est un fait divers, on n'en parle pas,
06:47 non, non, c'est un fait divers, attention, et alors on voit les politologues,
06:53 les psychiatres, les spécialistes, non, non, mais attendez, Distingo, mon cher, Distingo,
06:59 non, non, Lola évidemment, la Rabiade, effectivement, algérienne, d'origine algérienne,
07:04 oui, mais ça, ah, évidemment, et alors on sort Anders Breivik, le fameux tueur, là,
07:10 du Brabant, etc., pas du Brabant, on parle de cet arduel, bon, on sort, on sort tout,
07:17 et on en fume, et on amalgame, et c'est quand même très, très, très, très grave de faire ça,
07:23 vous savez pourquoi c'est très grave ? Parce qu'il n'y a pas, encore une fois, de fausses victimes,
07:30 il n'y a pas de victimes d'honneur, et de victimes 5 étoiles, et de victimes 0 étoile,
07:36 il y a des victimes, et il y a des assassins, et je finirai par dire ce que disait le célèbre humoriste
07:42 Alphonse K, "je suis comme lui, pour la, contre la peine de mort, mais à une condition,
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