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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Jeudi 16 octobre 2025, Morandini Live, numéro 1730 sur CNews, première chaîne Info de France.
00:00:08Bonjour et bienvenue en direct pour cette édition spéciale consacrée à ce qui se passe à l'Assemblée Nationale
00:00:14avec ces deux motions de censure qui vont être votées ou pas dans les minutes qui viennent.
00:00:19Nous allons vivre ça en direct tous ensemble pour ma compagne Alexandre Nicolique, député européen,
00:00:24porte-parole du RN qui arrive, Anthony Samama. Bonjour.
00:00:26Bonjour Jean-Marc.
00:00:27Des Républicains, quel bordel chez vous, vous allez nous expliquer ça.
00:00:30Dans un instant. Alexis Isard, bonjour.
00:00:32Ancien député Renaissance et puis Anne-Marc Zoyer, bonjour.
00:00:35Pour nous éclairer, communicante et président de Fair Value Corporate et Public Affaires
00:00:38et puis notre journaliste Dounia Tengour, bien évidemment, journaliste politique à CNews.
00:00:43On part tout de suite en direct à l'Assemblée Nationale.
00:00:45On va rejoindre Maxime Leguay pour savoir où nous en sommes exactement, Maxime, à l'Assemblée, à l'heure qu'il est, c'est-à-dire 10h38.
00:00:56Oui, bonjour Jean-Marc.
00:00:57Eh bien, au moment où je vous parle, ce sont les orateurs des groupes parlementaires qui sont en train de s'exprimer.
00:01:02Il en reste trois, dont notamment Éric Ciotti.
00:01:05C'est le déroulé normal de la séance.
00:01:08Avant cela, c'est Marine Le Pen et Aurélie Trouvé qui ont chacun, respectivement, présenté leur motion de censure.
00:01:16Puis Sébastien Lecornu qui a répondu dans une atmosphère assez électrique.
00:01:20Sébastien Lecornu qui a été interrompu à de nombreuses reprises.
00:01:24Il y a eu du chahut, tension au sein de l'hémicycle, tout simplement parce que le vote est très incertain.
00:01:31Ça va se jouer à une dizaine de voix près, selon les dernières informations qu'on a pu recueillir.
00:01:36Tout va dépendre du nom de député réfractaire, du côté du Parti Socialiste, du côté des non-inscrits chez Lyot.
00:01:42Et que vont faire les Républicains ? Est-ce que les trois députés qui ont dit qu'ils allaient braver la consigne de vote seront plus nombreux ?
00:01:50Bref, vous l'aurez compris, cela reste incertain.
00:01:53Et ça explique aussi la tension qui est présente à l'Assemblée nationale.
00:01:57Effectivement, on va revenir dans un instant d'ailleurs sur ces trois députés LR qui pourraient voter la censure.
00:02:02Mais une petite question, Maxime, parce que moi j'ai regardé l'Assemblée ce matin, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de bancs vides.
00:02:06Comment ça s'explique ?
00:02:07Oui, effectivement, Jean-Marc, vous avez eu l'œil des bancs vides, notamment du côté du Parti Socialiste et des Républicains.
00:02:18Alors, il faut tout de même préciser qu'ils n'ont aucune obligation à siéger au sein de l'hémicycle,
00:02:23puisque pour ce vote de censure, seuls les votes pour sont comptabilisés.
00:02:27Et donc, LR et le PS ayant annoncé qu'ils ne voteraient pas la censure, les députés n'ont pas l'obligation de siéger dans l'hémicycle.
00:02:34Mais tout de même, leur absence a été raillée et dénoncée par une partie des membres de l'Assemblée.
00:02:40Ce qu'il faut comprendre désormais, Jean-Marc, c'est que d'ici une trentaine de minutes maintenant, c'est le moment solennel du vote.
00:02:48Chacun des députés qui vont donc voter pour vont aller dans une salle annexe à côté de l'hémicycle de l'Assemblée nationale pour déposer leur bulletin de vote.
00:02:58Viendra ensuite le moment du dépouillement. Et puis, l'annonce officielle du vote, c'est l'annonce d'abord de la motion de censure de la France insoumise,
00:03:08celle qui a été déposée par la France insoumise, car c'est elle qui est examinée en premier.
00:03:12Et Yael Brown-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale, qui devrait donc nous donner le résultat qu'on attend tous ici à l'Assemblée nationale,
00:03:19peu avant midi, savoir ou non si Sébastien Lecornu survit à cette motion de censure et s'il poursuit ou non son bail à Matignon.
00:03:27Merci beaucoup, Maxime. Vous l'avez dit, les orateurs s'expriment. On va faire un petit tour justement du côté de l'Assemblée, où c'est Eric Ciotti qui est en train de s'exprimer.
00:03:34Choisir ou non de mettre fin aux souffrances, aux difficultés des Français.
00:03:42Choisir ou non de mettre fin à une immigration de masse et à l'ensauvagement de notre société.
00:03:51Choisir ou non de stopper la spirale infernale des 3 400 milliards de dettes du record mondial des impôts,
00:04:02comme le soulignait encore dans son alerte le FMI, qui pointait la gestion calamiteuse du président Macron
00:04:10et qui prévoyait que la dette française allait dépasser à l'horizon 2030 la dette de la Grèce.
00:04:19Voilà votre gestion.
00:04:21Choisir ou non de sauver nos services publics, de protéger nos concitoyens les plus fragiles.
00:04:28Avec le groupe de l'Union des droites pour la République, nous avons déposé aux côtés de Marine Le Pen et du groupe du Rassemblement national
00:04:37cette motion de censure, non par calcul, mais par conviction.
00:04:44Parce que tout simplement, nous croyons que la France mérite mieux que la survie d'un système qui s'effondre.
00:04:52Depuis 8 ans, les Français regardent ce pouvoir qui promet la réforme et ne fait que livrer la confusion,
00:05:02qui parle d'autorité mais qui pratique la faiblesse,
00:05:06qui prétend incarner la modernité mais ressuscite les inepties d'une gauche qui aura tant fait de mal à la France.
00:05:17Ce dernier gouvernement n'est pas celui du redressement.
00:05:22C'est celui du renoncement.
00:05:24Il n'a pas de majorité, pas de vision, pas de légitimité.
00:05:29Il n'a qu'un seul maître, qu'un seul guide, qu'une seule boussole.
00:05:34La peur.
00:05:35La peur du peuple, la peur du peuple français, la peur des urnes.
00:05:41Mais nous ici, représentants de la coalition des patriotes amoureux de la France,
00:05:47la coalition qu'attendent les Français, nous n'avons pas peur.
00:05:53Un homme de droite, représentant les aspirations de millions de Français,
00:05:58je censurerai avec détermination votre gouvernement fantoche.
00:06:04Je le fais sans hésitation, sans état d'âme, sans ambiguïté,
00:06:17pour une raison simple qui apparaît à tous les Français,
00:06:21car votre politique est tout simplement socialiste.
00:06:24Oui, je censurerai un gouvernement socialiste.
00:06:29Gouvernement dont M. Hollande est devenu le vice-premier ministre.
00:06:34Un gouvernement otage du Parti socialiste.
00:06:38Prisonnier d'Olivier Faure, qui vous tient, qui vous contiendra,
00:06:43qui vous dicte déjà votre ligne.
00:06:46Aujourd'hui, ils vous ont imposé de reculer sur la réforme des retraites.
00:06:51Attendons de voir ce qu'il a né au final.
00:06:56Le seul totem du macronisme que vous avez bradé à la sauvette.
00:07:02Mais demain, ils vous imposeront la taxe humaine,
00:07:05le retour à la taxe à 75%,
00:07:08des impôts, des taxes, des normes, des règlements.
00:07:12Et vous céderez.
00:07:12Demain, à genoux, vous céderez pour survivre piteusement.
00:07:26Vous céderez surtout sur les impôts, sur les dépenses,
00:07:29sur la dette, sur l'immigration, sur la sécurité.
00:07:33J'entendais déjà le ministre de l'Intérieur avoir des pudeurs
00:07:37pour contester qu'il y ait une submersion migratoire,
00:07:40alors que nous avons accueilli l'année dernière
00:07:42près de 550 000 étrangers dans notre pays.
00:07:50Nous censurons, je censurerai,
00:07:54un gouvernement socialiste et son budget.
00:07:57Un budget qui incarne la recette immuable du socialisme.
00:08:01Toujours plus de dépenses, 30 milliards.
00:08:05Toujours plus de dettes, 77 milliards d'intérêts de la dette.
00:08:09Toujours plus d'impôts, au moins 19 milliards.
00:08:13Ce budget, c'est celui de la fuite en avant
00:08:17d'un gouvernement qui ne sait plus produire,
00:08:20qui punit l'effort, qui dévalorise le travail,
00:08:24qui décourage l'investissement,
00:08:26qui alourdit la fiscalité
00:08:27et qui étouffe la compétitivité.
00:08:30Je censure ce gouvernement
00:08:32car nous combattons sa philosophie,
00:08:35celle qui prétend que la France se maintient
00:08:38par la redistribution et non par le travail,
00:08:41par la dépendance et non par la liberté,
00:08:44par la dépense et non par la responsabilité.
00:08:48Mais quelque part, ce gouvernement traduit
00:08:50le retour, finalement, aux sources du macronisme.
00:08:54Oui, vous remontez aux origines du fleuve.
00:08:58Rappelons-le, Emmanuel Macron fut l'homme-lige de François Hollande,
00:09:04son secrétaire général à l'Elysée,
00:09:06puis son ministre de l'économie,
00:09:09avant certes de le trahir.
00:09:11Derrière l'opportunisme,
00:09:13derrière l'opportunisme,
00:09:15ce pouvoir, en réalité,
00:09:17n'a jamais cessé d'être celui de la gauche camouflée.
00:09:21caché sous les habits d'un prétendu nouveau monde,
00:09:26vous avez berné les Français.
00:09:28Certains ont cru naïvement à la promesse
00:09:32d'une en même temps.
00:09:33Mais ce dépassement, au final,
00:09:36aura tourné à la confusion.
00:09:38Et cette confusion, aujourd'hui,
00:09:40elle se traduit dans la compromission
00:09:43et dans le chaos.
00:09:45Oui, mes chers collègues,
00:09:47nous censurons,
00:09:48car nous croyons en la liberté,
00:09:50en l'identité,
00:09:51à l'autorité,
00:09:53à la responsabilité,
00:09:55à la souveraineté,
00:09:56au mérite, au travail,
00:09:57toutes ces valeurs
00:09:58pour lesquelles vous avez démissionné.
00:10:01Et parce que je sais
00:10:02Et parce que je sais
00:10:08qu'on ne redresse pas la France
00:10:10avec les idées
00:10:11de ceux qui l'ont terriblement affaiblie,
00:10:15abaissée, dégradée.
00:10:17À tous ceux qui aiment la France,
00:10:20je veux lancer aujourd'hui un appel sur ces bancs.
00:10:23Votez, votez cette censure
00:10:26au-delà des partis,
00:10:27au-delà des consignes,
00:10:29au-delà des intérêts personnels.
00:10:32N'ayez pas peur, mes chers collègues,
00:10:34n'ayez pas peur du jugement des Français.
00:10:37Ne sacrifiez pas la France
00:10:39à la survie d'un système
00:10:41politiquement déjà mort.
00:10:48Comme en 1958,
00:10:51l'heure du courage a sonné.
00:10:54Ne sacrifiez pas les Français
00:10:56à la survie d'un président déchu
00:10:59qui a trahi la patrie.
00:11:01Je m'adresse en particulier,
00:11:03je le dis,
00:11:04même si leurs bancs sont quasi intégralement,
00:11:08cher Pierre Cordier,
00:11:10vides.
00:11:11Voilà ce que représente aujourd'hui
00:11:13la famille politique
00:11:18que j'ai eu l'honneur de présider,
00:11:23celle qui, quelque part,
00:11:24a été l'héritière du général de Gaulle.
00:11:26elle est absente,
00:11:28elle est absente
00:11:29au rendez-vous des Français.
00:11:32Elle est vide.
00:11:38Alors, malgré leur absence,
00:11:40et je parle par l'intermédiaire courageuse
00:11:43de Pierre Cordier qui est là,
00:11:46je m'adresse à mes amis républicains.
00:11:48N'écoutez pas votre peur.
00:11:51N'écoutez pas votre peur.
00:11:53Je la connais.
00:11:55Je l'ai connue.
00:11:56Ne cédez pas aux menaces,
00:11:58aux coups de menton,
00:12:00aux calculs à la petite semaine,
00:12:02aux tentatives de déstabiliser les uns
00:12:05pour valoriser les autres.
00:12:07Écoutez les Français,
00:12:08écoutez vos électeurs,
00:12:10écoutez vos sympathisants,
00:12:11écoutez surtout la France
00:12:14qui vous demande,
00:12:15qui exige d'arrêter ce désastre
00:12:18et de sauver avec nous la France.
00:12:24Refuser la censure,
00:12:27c'est gagner sans doute quelques semaines
00:12:29sous la tutelle de M. Olivier Faure,
00:12:33un hypothétique et court répit
00:12:35avant une dissolution inéluctable.
00:12:38Mais refuser la censure,
00:12:40c'est avec certitude
00:12:41perdre définitivement la confiance
00:12:44de ceux qui vous ont donné un mandat,
00:12:46les représenter et les protéger.
00:12:49Les menaces, la peur ne vous sauveront pas.
00:12:52L'Union, oui,
00:12:53empruntez le chemin courageux de l'Union
00:12:56comme je l'ai fait l'année dernière.
00:12:59Censurez.
00:13:03Ne vous compromettez pas.
00:13:05Ne vous compromettez pas
00:13:08dans le soutien à ce gouvernement.
00:13:10N'avalez pas cette couleuvre,
00:13:12ce boa,
00:13:13cet alligator rose.
00:13:15Aucun électeur de droite
00:13:17ne vous le pardonnera.
00:13:19Alors oui,
00:13:19mes chers collègues,
00:13:21avec nous,
00:13:22osez le courage.
00:13:23Censurez.
00:13:24Pas pour vous,
00:13:25mais pour la France.
00:13:28Je vous remercie.
00:13:29Voilà, Éric Ciotti,
00:13:30qui s'exprimait à l'Assemblée nationale,
00:13:32un discours très virulent,
00:13:33vous l'avez entendu,
00:13:33virulent à la fois contre le gouvernement,
00:13:35mais virulent également contre les Républicains.
00:13:37Anthony Samama,
00:13:38des Républicains,
00:13:38comment vous percevez ce discours d'Éric Ciotti ?
00:13:40Ayez le courage, dit-il.
00:13:42Moi, je crois qu'il y a des choses
00:13:43qu'il dit qui sont objectivement vraies.
00:13:45Le fait que le gouvernement
00:13:46est sous la tutelle du Parti Socialiste,
00:13:48c'est factuel.
00:13:49Le fait que ce soit un budget socialiste
00:13:51ou effectivement une des mesures phares
00:13:53de la Macronie,
00:13:54que j'ai soutenue,
00:13:55qu'on est beaucoup à avoir soutenue
00:13:56au sein des Républicains,
00:13:58y compris Éric Ciotti,
00:13:59lorsqu'il dirigeait notre famille politique,
00:14:01a soutenu.
00:14:02Aujourd'hui, Sébastien Lecornu
00:14:04a vendu cette réforme
00:14:06pour pouvoir acheter une censure
00:14:07auprès du Parti Socialiste.
00:14:09Il y a des hausses d'impôts qui sont massives,
00:14:11plus de 15 milliards d'euros dans ce budget.
00:14:13Nous sommes le pays le plus taxé du monde,
00:14:15donc je crois en effet
00:14:16qu'il faut dire non.
00:14:17Dire non à un budget
00:14:18qui nous rappelle
00:14:20les premières heures du macronisme,
00:14:21un budget socialiste,
00:14:23un budget de hausse d'impôts,
00:14:24là où l'objectif prioritaire,
00:14:26ça doit être au contraire
00:14:27de baisser les impôts
00:14:28et de déburocratiser l'État.
00:14:30Vous, à l'Assemblée,
00:14:31vous auriez voté la censure ?
00:14:32J'aurais censuré, oui.
00:14:33Malgré les consignes
00:14:33qui sont données par les Républicains ?
00:14:35Oui.
00:14:36Donc vous faites partie,
00:14:37visiblement,
00:14:37d'où il y a des 3-4
00:14:39à l'air
00:14:40qui sont prêts
00:14:41à voter cette censure,
00:14:43c'est ça ?
00:14:43Jean-Marc,
00:14:44je dirais plutôt 2-3.
00:14:452-3, d'accord.
00:14:45Ça diminue déjà.
00:14:47Et là, on l'a vu
00:14:48parce qu'Éric Fizzotti l'a dit
00:14:49que les bancs sont vides.
00:14:50Il a parlé de Pierre Cordier.
00:14:52Cette ligne qui est peut-être
00:14:53proche de celle de David Lissnard,
00:14:54il y a beaucoup de,
00:14:55vous l'avez dit vous-même,
00:14:56chez les Républicains
00:14:57qui sont pour cette censure
00:14:58mais qui ne sont pas
00:14:58dans les bancs de l'Assemblée.
00:15:00C'est vrai qu'on a l'impression
00:15:01qu'on a face à nous
00:15:02un parti qui est fracturé.
00:15:04Mais en tout cas,
00:15:05si on en croit
00:15:06les bancs de l'Assemblée,
00:15:07c'est plutôt la consigne
00:15:08de Laurent Wauquiez
00:15:09qui prime
00:15:09puisqu'on a entendu
00:15:10Jean-Didier Berger
00:15:11nous dire
00:15:12qu'il ne fallait pas
00:15:14donner de confiance aveugle,
00:15:16qu'il y avait une liberté.
00:15:17Mais là,
00:15:17si on en voit l'Assemblée,
00:15:18la liberté,
00:15:19on ne la voit pas trop
00:15:19puisqu'il y a très peu
00:15:20qui osent dire
00:15:21qu'ils sont pour la censure.
00:15:22Anna Zoyer,
00:15:23déjà, c'est un gouvernement socialiste
00:15:25comme le dit Éric Ciotti ?
00:15:26Non, je ne crois pas.
00:15:28Je pense qu'effectivement,
00:15:29il y a des négociations
00:15:30qui sont compliquées,
00:15:31qui sont complexes
00:15:32et qui sont nécessaires
00:15:33même si je ne partage pas
00:15:35toutes les vues
00:15:36qu'a portée
00:15:37et le Premier ministre
00:15:38et Olivier Faure
00:15:40mais c'est indispensable
00:15:41que nous ayons un budget.
00:15:43D'abord,
00:15:44parce que sinon
00:15:45nous allons être dégradés
00:15:46encore plus
00:15:47du point de vue économique
00:15:48par les différentes agences
00:15:49de notation.
00:15:50Je rappelle qu'il va y avoir
00:15:51une notation
00:15:52à la fin du mois d'octobre,
00:15:53une autre à la fin du mois de novembre
00:15:54et que pour pouvoir continuer
00:15:56d'emprunter sur les marchés
00:15:57à des taux
00:15:58qui sont déjà très élevés
00:16:00actuellement,
00:16:01nous devons absolument
00:16:02avoir un budget.
00:16:04Alors,
00:16:04je n'hypothèque pas l'avenir,
00:16:06je ne suis pas Madame Irma,
00:16:07je ne sais pas du tout
00:16:08ce qui peut se passer
00:16:09dans les semaines à venir
00:16:10mais ce qui est indispensable
00:16:11c'est qu'on puisse rassurer
00:16:13et que l'on puisse obtenir
00:16:15un budget
00:16:15qui puisse être discuté,
00:16:17il le sera
00:16:18parce qu'il y aura
00:16:18forcément des compensations
00:16:20qui vont être
00:16:21sur la table
00:16:22et qui seront de nature
00:16:23peut-être à indisposer
00:16:25les socialistes,
00:16:26certainement même.
00:16:26Mais ce n'est pas les socialistes
00:16:27qui vont faire la loi
00:16:28malgré tout ?
00:16:29Non,
00:16:29non,
00:16:29non,
00:16:29je ne crois pas,
00:16:30je ne crois pas,
00:16:32non,
00:16:32non,
00:16:32vous verrez du reste.
00:16:33Mais dans ce cas-là,
00:16:34ils ne voteront pas,
00:16:35ils feront tomber le gouvernement,
00:16:36ils mettront toujours en danger
00:16:37le gouvernement.
00:16:37Peut-être dans quelques semaines,
00:16:39mais en tout cas pas.
00:16:39On aura gagné quelques semaines ?
00:16:40Oui,
00:16:41je pense qu'on en est là.
00:16:42Pour vous,
00:16:42le seul objectif,
00:16:43c'est le budget en fait,
00:16:43c'est ça,
00:16:44c'est ce que vous dites.
00:16:44pour pouvoir maintenir la France
00:16:47sur la scène mondiale
00:16:49et pour pouvoir essayer
00:16:50de pouvoir continuer économiquement
00:16:53à obtenir ce que nous sommes
00:16:56en train de perdre.
00:16:57Oui.
00:16:57Alexandre Dicolique a l'air sceptique
00:16:59en vous entendant.
00:16:59Oui,
00:17:00parce que vous parlez justement
00:17:01de l'augmentation des taux d'emprunt
00:17:03et nos difficultés économiques,
00:17:04mais c'est la conséquence de politique
00:17:06que ce budget poursuit.
00:17:08En fait,
00:17:08des hausses d'impôts,
00:17:09effectivement,
00:17:11pas de baisse de la dépense publique.
00:17:12Je rappelle qu'il y a 57%
00:17:14du PIB aujourd'hui,
00:17:16la dépense publique.
00:17:16Il n'y a aucun autre pays de l'OCDE
00:17:17qui a un niveau aussi élevé.
00:17:18On continue comme ça.
00:17:20Évidemment que ça va nous mettre
00:17:21encore plus en difficulté.
00:17:22Si vous voulez être raisonnable
00:17:23économiquement,
00:17:24évidemment qu'il va falloir mener
00:17:25une autre politique,
00:17:26faire des économies
00:17:26sur l'immigration.
00:17:27C'est pour ça qu'il y aura
00:17:28des tractations.
00:17:28On reçoit de l'Union européenne.
00:17:31Globalement,
00:17:32relancer l'économie aujourd'hui
00:17:33où vous avez un déficit commercial
00:17:34de 80 milliards d'euros.
00:17:36Faire en sorte que les entreprises
00:17:37se portent mieux.
00:17:38Il y a eu des chiffres,
00:17:39je ne sais pas si vous avez vu
00:17:39il y a 3-4 jours.
00:17:40On n'a jamais eu autant
00:17:41de PME,
00:17:42de TPE,
00:17:42d'entreprises
00:17:43qui sont en liquidation judiciaire.
00:17:45Face à ça,
00:17:46on ne peut pas se dire
00:17:47qu'on va continuer
00:17:48dans une spirale
00:17:49d'augmentation des impôts.
00:17:50Et ce budget,
00:17:51il est de 19 milliards
00:17:53d'augmentation d'impôts,
00:17:54de taxes
00:17:54et de privations
00:17:55pour la France qui travaille
00:17:56ou pour les retraités.
00:17:57Donc,
00:17:58ce n'est évidemment pas possible
00:17:59qu'on se dise
00:18:00que le pays va mieux s'en sortir
00:18:02et qu'économiquement,
00:18:04comme vous le disiez,
00:18:04les taux d'emprunt vont baisser
00:18:06avec une politique
00:18:07qui nous a conduits
00:18:07dans cette situation-là.
00:18:08Je n'ai pas dit
00:18:10qu'ils allaient baisser,
00:18:11j'ai dit qu'on aura
00:18:12la possibilité
00:18:13de continuer d'emprunter
00:18:14à des taux différents.
00:18:16Non,
00:18:16si on continue comme ça,
00:18:17madame,
00:18:17on s'écroule en fait.
00:18:18Si le pays a vu
00:18:20sa dette autant augmenter,
00:18:21si on a un déficit public
00:18:22qui augmente constamment
00:18:24et qui est la pire trajectoire
00:18:26économique des pays
00:18:27de l'OCDE,
00:18:27c'est bien parce qu'on mène
00:18:29une politique
00:18:29qui est contraire
00:18:31aux entreprises,
00:18:32qui augmente
00:18:33la dépense publique.
00:18:34Vous savez,
00:18:34je parlais de 57%
00:18:35de la dépense publique
00:18:37dans le PIB.
00:18:37En 1975,
00:18:38on était à 40%.
00:18:39Cette spirale
00:18:40qui fait qu'on en est là,
00:18:42c'est évidemment
00:18:43ce qui fait
00:18:43que les taux d'emprunt
00:18:44ont augmenté.
00:18:44Comment expliquez-vous
00:18:45le fait que,
00:18:47je prends votre propos
00:18:48au pied de la lettre,
00:18:48moi je ne fais pas de politique,
00:18:50comment expliquez-vous
00:18:51que lors du dernier
00:18:51Choose France,
00:18:52vous avez une augmentation
00:18:53des investisseurs...
00:18:54On rentre dans des choses
00:18:55un peu compliquées,
00:18:57franchement.
00:18:58Vous avez des investisseurs
00:18:59étrangers
00:19:00qui viennent de plus en plus
00:19:01sur le territoire français
00:19:02et c'est mathématique.
00:19:04Les statistiques sont là
00:19:05pour le prouver
00:19:06de plus en plus.
00:19:06Un déficit commercial
00:19:07de 80 milliards d'euros,
00:19:08c'est statistiquement...
00:19:09C'est autre chose.
00:19:10Ce n'est pas la même chose.
00:19:10Non, mais attendez.
00:19:11On rentrera dans le détail
00:19:13économique après.
00:19:14Alexis Arjus,
00:19:15sur ce qu'a dit Eric Ciotti,
00:19:16un gouvernement socialiste.
00:19:17Moi, quand j'écoute
00:19:18Eric Ciotti,
00:19:19je suis nostalgique
00:19:20parce que je me souviens
00:19:21de l'époque
00:19:21de la réforme des retraites
00:19:22où avant d'être
00:19:22pour la retraite à 60 ans,
00:19:24Eric Ciotti était
00:19:24pour la réforme des retraites
00:19:25et je me souviens
00:19:26d'un communiqué de presse,
00:19:27je suis allé le rechercher
00:19:28le 20 mars 2023,
00:19:29ce n'était pas un autre monde.
00:19:31Eric Ciotti avait aidé
00:19:32à ce que cette motion
00:19:33de censure ne passe pas,
00:19:34ça s'était joué
00:19:34à quelques voix.
00:19:35La motion de censure
00:19:36n'a pas été approuvée,
00:19:38elle aurait abandonné le pays
00:19:39à une improbable coalition
00:19:40de contradictions
00:19:41réunissant les amis
00:19:42de M. Mélenchon
00:19:43et ceux de Mme Le Pen.
00:19:44Je ne vous lis pas
00:19:44tout le communiqué,
00:19:45je vais à la fin.
00:19:45Nous trahirions notre histoire
00:19:47et nos valeurs
00:19:47en devenant les alliés
00:19:48de circonstance
00:19:49de ceux qui veulent
00:19:49détruire les institutions
00:19:50que nous avons fondées
00:19:52et en ressuscitant
00:19:53les méandres mortifères
00:19:54de la 4ème République.
00:19:55Qu'est-ce que je suis nostalgique
00:19:56de cet Eric Ciotti
00:19:56qui avait vraiment...
00:19:57Vaut mieux s'associer
00:19:58avec les socialistes en fait.
00:19:59Mais aujourd'hui le budget...
00:20:00C'est ça, c'est ce que vous me dites en fait.
00:20:01Dans la situation
00:20:02où le 49-3 ne sera pas utilisé,
00:20:04le budget il sera
00:20:04uniquement amendé
00:20:05et voté par l'Assemblée nationale.
00:20:07Les socialistes
00:20:07sont une soixantaine.
00:20:08Sous un élève
00:20:09de 70 jours.
00:20:10Si dans 70 jours
00:20:11c'est pas voté,
00:20:12les choses changent.
00:20:13C'est les ordonnances.
00:20:14Et ça veut dire
00:20:15que l'Assemblée
00:20:15là ne fait plus rien.
00:20:16Et dans ce cas-là
00:20:16les parlementaires
00:20:17s'ils ne sont pas d'accord
00:20:18avec le budget
00:20:18pourront censurer.
00:20:19Donc les parlementaires
00:20:20vont pouvoir faire le budget.
00:20:21C'est assez unique et historique
00:20:23ce qui va se passer
00:20:23actuellement.
00:20:23C'est des pas parlementaires.
00:20:24Oui, oui.
00:20:25C'est des pas parlementaires.
00:20:26Les rassemblements nationaux
00:20:27sont 120
00:20:28plus les UDR sont 140.
00:20:30Ils sont plus en numéraire
00:20:31plus importants
00:20:32que les socialistes.
00:20:33Pardon mais pour les entreprises
00:20:34vous êtes plutôt
00:20:35pour la retraite à 60 ans
00:20:36pour l'augmentation
00:20:37des salaires minimums
00:20:37C'est intéressant
00:20:39de parler
00:20:39parce que vous sortez
00:20:40des clichés.
00:20:42Notre réforme des retraites
00:20:44justement
00:20:44elle permettrait
00:20:45de créer de la richesse
00:20:46à terme.
00:20:46Nous ce qu'on dit
00:20:47c'est que quand on commence
00:20:48à travailler avant 20 ans
00:20:49on part à 60 ans
00:20:51pour inciter justement
00:20:52à aller vers des filières
00:20:53où il y a des emplois
00:20:54non pourvus
00:20:55des filières d'apprentissage
00:20:56ou autres
00:20:56pour faire une incitation.
00:20:57Notre système des retraites
00:20:58nous propose
00:20:59alternatif il est progressif.
00:21:01C'est-à-dire que
00:21:01vous travaillez plus longtemps
00:21:02quand vous commencez
00:21:03à travailler plus tard.
00:21:04Mais c'est une incitation
00:21:05pour créer de la richesse
00:21:06parce que tout le problème
00:21:07des systèmes
00:21:07d'aujourd'hui
00:21:08de nos retraites
00:21:10parce que vous
00:21:13ce que vous dites
00:21:13c'est qu'on augmente
00:21:14mais on va toujours poursuivre.
00:21:15Si on n'augmente pas
00:21:16le taux de natalité
00:21:16et le taux de productivité
00:21:17qui sont des enjeux
00:21:19mais cruciaux
00:21:19mais justement
00:21:22nous on prévoit
00:21:23des choses
00:21:24par rapport à ça
00:21:25c'est-à-dire que
00:21:25tout ce qu'on finance
00:21:27par ailleurs
00:21:28pour inciter à la natalité
00:21:29ou pour la productivité
00:21:30sur des investissements
00:21:31à long terme
00:21:32on le prend quelque part
00:21:33parce qu'on a une vision
00:21:34sur le long terme.
00:21:35Votre vision
00:21:35elle est très court-termiste
00:21:36et elle va entraîner
00:21:37en réalité
00:21:38un déficit chronique
00:21:39de plus en plus important
00:21:40parce que juste
00:21:41augmenter comme ça
00:21:41l'âge de la retraite
00:21:43sans avoir de vision
00:21:44sur le long terme
00:21:44ça ne peut pas marcher.
00:21:45Ça c'est un débat
00:21:46sur le budget
00:21:46que vous avez
00:21:47aujourd'hui
00:21:47ça c'est un débat
00:21:47sur le budget
00:21:48alors la question d'aujourd'hui
00:21:49c'est motion de censure
00:21:49ou pas motion de censure
00:21:50Oui mais c'est ça
00:21:52c'est ça en fait
00:21:53aujourd'hui c'est ça
00:21:54motion de censure
00:21:55ou pas pour vous ?
00:21:56On va voir s'il y a plus
00:21:57de responsables
00:21:58comme l'était Éric Ciotti
00:21:59à l'époque
00:21:59qui veulent la stabilité
00:22:00de notre pays
00:22:01et essayer de doter
00:22:02un budget qui sera
00:22:03est-ce que c'est la peur
00:22:04d'aller devant le peuple ?
00:22:05Aujourd'hui
00:22:05le Parlement a la possibilité
00:22:07de faire un budget
00:22:08qui lui ressemble
00:22:08donc ça me paraîtrait
00:22:09très étonnant
00:22:09que le Parlement
00:22:10s'auto-censure
00:22:11sur le possible budget
00:22:12qu'ils pourraient eux-mêmes
00:22:13Le seul problème
00:22:14c'est que la France est de droite
00:22:15et on se retrouve
00:22:16avec une politique
00:22:16qui va être une politique
00:22:17de gauche
00:22:17une politique socialiste
00:22:19Les Français ont voté
00:22:20il y a un an et demi
00:22:20donc le Parlement
00:22:21il ressemble beaucoup
00:22:22quand même
00:22:23au sondage qu'on voit
00:22:23actuellement
00:22:24avec un tiers
00:22:24un tiers
00:22:24un tiers
00:22:25Est-ce que les Français
00:22:26ont voté pour les socialistes ?
00:22:28Les Français ont voté
00:22:29pour une soixantaine
00:22:30de socialistes
00:22:30Oui
00:22:30Et ils représentent combien ?
00:22:311,7% ?
00:22:34Et c'est eux qui ont la main ?
00:22:36Non mais c'est eux qui ont la main
00:22:38C'est-à-dire les socialistes
00:22:40représentent 1,7% des Français
00:22:42et c'est eux qui aujourd'hui
00:22:43ont la main
00:22:43et ça vous paraît normal ?
00:22:44Mais non
00:22:44ils ont 66 députés
00:22:45qui feront la loi
00:22:46et il y en aura
00:22:47510, 510 qui feront le reste
00:22:49C'est bien ce que je dis ?
00:22:49Et ça vous paraît normal ?
00:22:50Bah oui
00:22:51c'est comme ça que fonctionne
00:22:51le Parlement
00:22:5266 députés proposeront
00:22:53des amendements
00:22:54et le reste proposeront
00:22:55d'autres amendements
00:22:55c'est comme ça que fonctionne
00:22:56le Parlement
00:22:56Mais c'est les socialistes
00:22:57qui ont la main ?
00:22:58Mais pas du tout
00:22:58Mais oui
00:22:59On voit bien
00:23:00puisque le gouvernement
00:23:01a été obligé de céder
00:23:02aux socialistes
00:23:02À la fin ce sera un vote
00:23:03Les députés PS sont 60
00:23:05C'est technique
00:23:06Juste un truc
00:23:06En fait
00:23:07On parle dans le vent
00:23:08parce qu'en réalité
00:23:09tout ça est hypocrite
00:23:10En fait
00:23:11les LR qui sont à l'Assemblée
00:23:12à part d'eux
00:23:13et les socialistes
00:23:14ce qu'ils veulent
00:23:15c'est garder leur poste
00:23:16Ils ne veulent pas retourner aux urnes
00:23:17parce qu'ils se disent
00:23:18qu'ils vont perdre leur poste
00:23:19au regard des sondages
00:23:20Alors évidemment
00:23:20vous avez Bellamy
00:23:21Bellamy, Lysnard
00:23:22Bellamy, Lysnard
00:23:24ou Monsieur
00:23:25qui disent
00:23:25bah moi j'aurais censuré
00:23:27parce qu'ils n'y sont pas
00:23:27Mais en réalité
00:23:28ces députés-là
00:23:29de manière honteuse
00:23:30Oui ils ont dit
00:23:32qu'ils voulaient censurer
00:23:33parce qu'ils ne sont pas
00:23:33à l'Assemblée
00:23:34Si il a dit
00:23:35Bellamy qui voulait censurer
00:23:35Mais attendez
00:23:37Vous ne pouvez pas censurer
00:23:38ils ne sont pas à l'Assemblée
00:23:39Mais exactement
00:23:41mais parce qu'ils veulent
00:23:41garder leur poste
00:23:42Tout ça est totalement hypocrite
00:23:44Et en réalité
00:23:45justement
00:23:46s'ils représentaient
00:23:47vraiment leurs électeurs
00:23:47Vous avez eu un sondage
00:23:48il y a trois jours
00:23:49de l'IFOP
00:23:50qui disait que 41%
00:23:51justement des électeurs LR
00:23:53veulent une union
00:23:54avec les électeurs
00:23:55du Rassemblement National
00:23:56avec le Rassemblement National
00:23:57dès le premier tour
00:23:59si demain
00:23:59il y avait une élection
00:24:00C'est la volonté
00:24:01aujourd'hui des LR
00:24:01Mais il y a une rupture
00:24:02aujourd'hui
00:24:03entre les représentants
00:24:04élus LR
00:24:04et leurs électeurs
00:24:06Et quand M. Wauquiez
00:24:07trouve des fausses excuses
00:24:08parce que je l'entendais dire
00:24:09hier
00:24:10Non mais le Rassemblement National
00:24:12ils ont une vision
00:24:13d'extrême gauche
00:24:14sur le monde du travail
00:24:14et tout
00:24:15Mais on se moque de qui ?
00:24:16En 2010
00:24:17c'est eux qui créent
00:24:17les impôts de production
00:24:18qui pénalisent notre industrie
00:24:19Ils augmentent d'1,8%
00:24:21les prélèvements obligatoires
00:24:23entre 2007 et 2012
00:24:24Nous tout ce qu'on propose
00:24:25justement
00:24:26va alléger
00:24:27la pression fiscale
00:24:28sur les entreprises
00:24:28Qui est de gauche
00:24:30ou de droite
00:24:30dans les clichés en réalité ?
00:24:32Ça ne veut plus rien dire
00:24:33mais en tout cas
00:24:33ce qui est sûr
00:24:34c'est que notre projet
00:24:34il permettra de recréer
00:24:36de la richesse
00:24:36pour les entreprises
00:24:37Anthony Samara
00:24:38pour Les Républicains
00:24:39Oui
00:24:40Là-dessus je crois
00:24:40que ce qui est hypocrite
00:24:41vous parlez d'union des droites
00:24:43l'union des droites
00:24:43qu'elle souhaitait par exemple
00:24:44Vous avez parlé
00:24:46d'union des droites
00:24:47à l'instant
00:24:47vous avez dit
00:24:48c'est ce que souhaite
00:24:48une majorité des lecteurs
00:24:50de droite
00:24:50des ALR
00:24:51Donc sur l'union des droites
00:24:52qu'a fait Eric Ciotti ?
00:24:53C'est ce que vous prenez
00:24:54Eric Ciotti
00:24:54qu'est-ce qu'il a fait ?
00:24:55Eric Ciotti
00:24:56défendait en 2022
00:24:57une retraite à 65 ans
00:24:59Eric Ciotti je crois
00:25:00est un libéral
00:25:01sur le plan économique
00:25:02il est lucide
00:25:02sur la réalité
00:25:03de l'état
00:25:04de notre retraite
00:25:05aujourd'hui en France
00:25:05les retraites
00:25:06c'est plus de 400 milliards
00:25:07c'est un point
00:25:08extrêmement important
00:25:09pour financer
00:25:10notre modèle social
00:25:11c'est 50%
00:25:12avec les dépenses sociales
00:25:13des dépenses publiques
00:25:14on ne peut pas prétendre
00:25:15gouverner
00:25:16et aspirer
00:25:17à avoir un positionnement
00:25:18responsable
00:25:19quand on propose
00:25:20comme vous le faites
00:25:21de revenir à la retraite
00:25:22à 62 ans
00:25:23vous parlez de la retraite
00:25:24vous parlez des carrières longues
00:25:25avec le fait
00:25:26de commencer à 20 ans
00:25:27et de travailler
00:25:28jusqu'à 60 ans
00:25:29c'est bien ça
00:25:29c'est 40 annuités
00:25:30avant 20 ans
00:25:3140 annuités
00:25:3440 annuités
00:25:34effectivement
00:25:35mais on monte à 42 annuités
00:25:36si on commence à travailler
00:25:38plus tard par exemple
00:25:38quelle est la logique
00:25:40entre cette position
00:25:40et celle que défend
00:25:41Éric Ciotti
00:25:42qui défendait
00:25:43il y a encore 2 ans
00:25:44une retraite à 65 ans
00:25:45mais parce que
00:25:46M. Ciotti
00:25:47en discutant justement
00:25:48avec nous
00:25:48sur la vision
00:25:49qu'on avait
00:25:49pour recréer de la richesse
00:25:50et inciter
00:25:51à travailler tôt
00:25:52pour aller vers
00:25:53les emplois non pourvus
00:25:54a constaté
00:25:55qu'au final
00:25:56c'est la réforme
00:25:57des retraites
00:25:57qu'on propose
00:25:58qui va permettre
00:25:59de recréer de la richesse
00:26:00et faire des économies
00:26:01on avance un peu
00:26:03on va écouter
00:26:03Donia Tingo
00:26:05et ensuite
00:26:06on écoutera
00:26:07ce qui a été dit ce matin
00:26:07à la fois par Marine Le Pen
00:26:08et par Aurélie Trouvé
00:26:09de LFI
00:26:09Oui Jean-Marc
00:26:10vous le savez
00:26:10je vous le dis souvent
00:26:11la politique
00:26:12c'est une question de symbole
00:26:13et là vous avez dit
00:26:13c'est vrai que
00:26:14sur le plan
00:26:15des députés
00:26:16les socialistes
00:26:17ne pèsent pas lourd
00:26:17mais là
00:26:19c'est vraiment un tour de force
00:26:20qu'Olivier Faure a fait
00:26:21c'est pour ça qu'on a parlé
00:26:21d'un deal
00:26:23d'un deal
00:26:24qu'on ne sait pas
00:26:24s'il existe vraiment
00:26:25mais entre Sébastien Lecornu
00:26:27et Olivier Faure
00:26:28parce que finalement
00:26:28la gauche maintenant
00:26:30ils ont repris
00:26:30le leadership
00:26:32on va dire
00:26:32les socialistes
00:26:33sur la question
00:26:34de la réforme des retraites
00:26:35finalement là
00:26:36c'est aussi au sein de la gauche
00:26:37c'est une guerre interne
00:26:38puisqu'on voit qu'Alafi
00:26:39n'est plus du tout présente
00:26:41sur cette question
00:26:41de la réforme des retraites
00:26:42et que le PS
00:26:43a repris sa place
00:26:44de la gauche
00:26:45qui est présentable
00:26:46qui peut imposer ses vues
00:26:48et ça je trouve ça intéressant
00:26:50sur la séquence qu'on vit
00:26:51c'est de voir
00:26:52à quel point
00:26:52le parti socialiste
00:26:53qui finalement
00:26:54était enterré
00:26:54et on reparle
00:26:55de François Hollande
00:26:56qu'on avait oublié
00:26:57qui est revenu
00:26:58et qui est là à l'Assemblée
00:26:59et qui ont l'impression
00:26:59qu'il y a aussi derrière
00:27:00tout ça
00:27:01et la réforme des retraites
00:27:02finalement c'est sur ça
00:27:03que ça s'est joué
00:27:04Alex Isard
00:27:04vos amis sont dans
00:27:06les mains de la gauche
00:27:06et des socialistes
00:27:07je vous ai déjà expliqué
00:27:09ce qu'il vient de dire
00:27:11est vrai je trouve
00:27:12c'est que
00:27:13elle vous a expliqué
00:27:14que vous étiez
00:27:14dans les mains de la gauche
00:27:16c'est exactement
00:27:16ce qu'elle vient de vous expliquer
00:27:17elle vous a dit
00:27:18que le parti socialiste
00:27:19qui était enterré
00:27:20aujourd'hui
00:27:21a repris la main
00:27:21le parti socialiste
00:27:23qu'il a réussi à faire
00:27:23c'est de montrer
00:27:24que lui
00:27:24tenait une ligne responsable
00:27:26pour avoir leur
00:27:27le résultat phare
00:27:29qu'ils aimeraient avoir
00:27:30avec le NFPE
00:27:31avec anciennement
00:27:32la NUPES
00:27:33c'était de revenir
00:27:34sur cette réforme des retraites
00:27:35eux ont réussi à montrer
00:27:36que par la voie
00:27:37je dirais
00:27:38du parlement
00:27:39on réussit surtout
00:27:40à montrer que sans eux
00:27:41vous n'aviez pas la majorité
00:27:41mais la réalité
00:27:42on réussit à montrer
00:27:43que sans eux
00:27:43le gouvernement tombait
00:27:44c'est ça
00:27:45c'est la seule chose
00:27:45qu'ils ont réussi à montrer
00:27:46ils ont réussi à montrer
00:27:47qu'en travaillant au parlement
00:27:48et en constituant des majorités
00:27:50ils étaient en capacité
00:27:50d'apporter ce résultat là
00:27:52mais maintenant
00:27:52il faut qu'il y ait
00:27:53un travail parlementaire
00:27:54qui se fasse
00:27:54et ça c'est pas gagné d'avance
00:27:56On va écouter Marine Le Pen
00:27:57qui ce matin a parlé
00:27:57d'un spectacle pathétique
00:27:59qui a été livré
00:28:00par les politiques
00:28:00Ce dévoiement
00:28:02de nos institutions
00:28:03a atteint aujourd'hui
00:28:04un paroxysme
00:28:05Les français ne comptent
00:28:06même plus
00:28:07les motions de censure
00:28:07déposées, débattues
00:28:09et votées
00:28:09depuis la réélection
00:28:11d'Emmanuel Macron
00:28:12en 2022
00:28:13et ils ne savent même plus
00:28:15qui siège au gouvernement
00:28:16qui leur en voudrait
00:28:17puisque la durée
00:28:18des ministères
00:28:19des ministres
00:28:21pardon
00:28:21se compte aujourd'hui
00:28:22parfois non plus en mois
00:28:23non plus en années
00:28:25mais en heures
00:28:26Ce spectacle pathétique
00:28:28est un poison
00:28:29pour notre démocratie
00:28:30car il exaspère
00:28:31nos compatriotes
00:28:32et les détourne
00:28:33du goût
00:28:34de l'action publique
00:28:35Or
00:28:36une démocratie
00:28:37ne vit que par l'énergie
00:28:39et par l'engagement
00:28:40des citoyens
00:28:40J'espère donc
00:28:42que le théâtre
00:28:43des manœuvres
00:28:43auxquelles se sont livrés
00:28:44tous les partis du système
00:28:45depuis plus d'un an
00:28:46n'aura pas gravé
00:28:48dans le marbre
00:28:48pour des millions de français
00:28:49un profond dégoût
00:28:51pour l'action politique
00:28:52Anthony Samama
00:28:53vous ne pensez pas
00:28:54que tout ça dégoûte
00:28:55les français
00:28:55comme le dit Marine Le Pen
00:28:57Le spectacle est désolant
00:28:58c'est certain
00:28:59le spectacle est désolant
00:29:00nous sommes dans une crise
00:29:01extrêmement grave
00:29:02d'un point de vue politique
00:29:03avec un président de la république
00:29:04qui continue
00:29:05Olivier Faure est en train
00:29:07de prendre la parole
00:29:07à l'Assemblée nationale
00:29:08on va y aller
00:29:09Mais je voudrais vous dire aussi
00:29:20qu'il y a une formidable hypocrisie
00:29:22dans cette émission
00:29:23toutes celles et ceux
00:29:24qui vont voter l'ascension
00:29:25savent que si elle était votée
00:29:27en réalité
00:29:28le gouvernement
00:29:29procéderait par loi spéciale
00:29:31et tout ce qu'il prétend
00:29:32de combattre
00:29:33serait en réalité
00:29:35imposée aux françaises
00:29:36et aux français
00:29:36en acceptant d'entrer
00:29:38dans le débat
00:29:38comme nous le faisons
00:29:40nous allons au contraire
00:29:41permettre d'amender
00:29:42et de corriger
00:29:43très sensiblement
00:29:45une copie
00:29:46qui n'est évidemment
00:29:46pas la nôtre
00:29:47et qui n'aurait jamais été
00:29:49le projet de budget
00:29:50de financement
00:29:51à la fois de la sécu
00:29:52et de l'état
00:29:53que nous aurions proposé
00:29:55si nous étions
00:29:55aujourd'hui au gouvernement
00:29:56mais nous allons
00:29:57permettre
00:29:58donc de grandes conquêtes
00:30:00dans les prochaines semaines
00:30:01alors que celles et ceux
00:30:03qui vont la censure
00:30:03aujourd'hui
00:30:03savent très bien
00:30:04que la conséquence
00:30:06de leur vote
00:30:06s'il était suivi
00:30:07par une majorité
00:30:08permettrait une loi spéciale
00:30:10au gouvernement
00:30:11et que nous n'aurions
00:30:11plus jamais
00:30:12la possibilité
00:30:13de corriger
00:30:14la copie
00:30:14c'est la raison
00:30:15pour laquelle
00:30:16je suis heureux
00:30:17avec mes camarades
00:30:19socialistes
00:30:19de faire en sorte
00:30:20que le débat
00:30:21puisse s'engager
00:30:22je crois que comme
00:30:28toujours dans ces moments
00:30:29
00:30:29il y a des gens
00:30:30qui cherchent
00:30:31davantage le symbole
00:30:32et c'est vrai
00:30:32que c'est beaucoup
00:30:33plus facile
00:30:34d'expliquer
00:30:35que comme ce gouvernement
00:30:36n'est pas le nôtre
00:30:37on le censure
00:30:37mais que veut-on
00:30:39passer d'une censure
00:30:40à l'autre
00:30:41être d'un gouvernement
00:30:43à l'autre
00:30:43amené à dire
00:30:44qu'aucun d'entre eux
00:30:45ne tiendra jamais
00:30:45il n'y a pas de majorité
00:30:47dans ce parlement
00:30:47aucun d'entre nous
00:30:48n'a la majorité
00:30:49c'est vrai pour l'extrême droite
00:30:51c'est vrai pour la droite
00:30:52c'est vrai pour la gauche
00:30:53et donc nous sommes
00:30:54dans une situation
00:30:55où il faudra forcément
00:30:57agir avec un parlement
00:30:59qui n'est le parlement
00:31:00de personne
00:31:01plus exactement
00:31:01que le parlement
00:31:02de tout le monde
00:31:02en tout cas celui
00:31:03que les français
00:31:04ont choisi il y a un an
00:31:05qui est parfaitement légitime
00:31:07puisqu'il est celui
00:31:08qui a connu
00:31:09finalement le taux
00:31:11de participation
00:31:11le plus élevé
00:31:12depuis 40 ans
00:31:13et donc nous allons faire avec
00:31:14mais ce qui a changé
00:31:20avec ce gouvernement
00:31:21par rapport au précédent
00:31:22il s'est rallié
00:31:23à la position défendue
00:31:25par tout le nouveau
00:31:25PN
00:31:26de ne pas gouverner
00:31:27avec le 49.3
00:31:29et donc d'accepter l'idée
00:31:30que c'est le parlement
00:31:31qui est souverain
00:31:32alors chacun prendra son risque
00:31:33et chacun devra répondre
00:31:35de ses actes
00:31:36devant vous
00:31:36devant les françaises
00:31:37et les français
00:31:38parce qu'à chaque vote
00:31:39chacun saura
00:31:40que son vote compte
00:31:41puisqu'il n'y aura pas
00:31:43de correction possible
00:31:44par le gouvernement
00:31:45en fin de parcours
00:31:46avec un 49.3
00:31:47mais si le parlement
00:31:52n'était pas respecté
00:31:53si le gouvernement
00:31:54ne tenait pas ses engagements
00:31:55je pense notamment
00:31:56à la suspension
00:31:57de la réforme des retraites
00:31:58il va de soi
00:31:59nous censurerions
00:32:00immédiatement
00:32:01et donc
00:32:02tant que le parlement
00:32:04sera respecté
00:32:05tant que le parlement
00:32:06sera loyal
00:32:06avec le parlement
00:32:07nous ne censurerons pas
00:32:08dès lors qu'il ne le serait plus
00:32:09nous censurerons immédiatement
00:32:11voilà Olivier Faure
00:32:13qui prenait la parole
00:32:15en direct
00:32:15de l'Assemblée nationale
00:32:17on a entendu
00:32:18Alexandre Arénicolique
00:32:18nous censurons
00:32:19si le gouvernement
00:32:20ne respecte pas
00:32:21sa parole
00:32:22c'est-à-dire qu'il a envie
00:32:23de tester
00:32:23et de voir
00:32:24jusqu'où ça peut aller
00:32:25oui parce qu'en réalité
00:32:27je parlais d'une hypocrisie
00:32:28tout à l'heure
00:32:28donc en fait
00:32:29ils cèdent
00:32:30aux socialistes
00:32:30parce qu'ils veulent
00:32:32absolument éviter
00:32:33éviter cette censure
00:32:35et de retourner aux urnes
00:32:36ils savent que les LR
00:32:37seront trop lâches
00:32:37là-bas pour censurer
00:32:39et retourner aux urnes
00:32:40quoi qu'il arrive
00:32:41et quelles que soient
00:32:43les propositions
00:32:44et qu'est-ce qu'il y a
00:32:44dans le budget
00:32:45et donc ils se plient
00:32:46aux socialistes
00:32:47mais ce que je trouve
00:32:50étonnant
00:32:51dans ce qui est dit
00:32:52c'est qu'il dit
00:32:53on va peut-être
00:32:53encore amender des choses
00:32:54donc on va voir
00:32:55et on va voir justement
00:32:56jusqu'où vont pouvoir aller
00:32:57les macronistes
00:32:58dans ce qu'ils vont céder
00:32:59aux socialistes
00:33:00pourquoi les macronistes
00:33:01parce que là c'est le parlement
00:33:02qui va décider
00:33:03il n'y a pas que les macronistes
00:33:03dans le parlement
00:33:04on est minoritaire
00:33:04vous n'arrêtez pas de nous le dire
00:33:05mais justement
00:33:06la situation elle est bloquée
00:33:07tout le monde se plaint
00:33:07que la situation est bloquée
00:33:08la situation elle est bloquée
00:33:09parce que justement
00:33:10il n'y a pas de bloc majoritaire
00:33:11mais vous aussi
00:33:12vous avez des députés
00:33:12à l'Assemblée nationale
00:33:13pourquoi on ne retournerait pas aux urnes
00:33:14comme le veulent
00:33:15deux tiers des français
00:33:15mais on ne retourne pas aux urnes
00:33:16juste pour faire plaisir
00:33:17à un parti politique
00:33:17mais pas pour faire plaisir
00:33:19à deux tiers des français
00:33:20qui se disent justement
00:33:21qu'au regard de la situation
00:33:23un tiers des français
00:33:23ne pense pas ça
00:33:24vous avez perdu
00:33:25l'émission de 2017
00:33:26de 2022
00:33:26et vous n'avez pas gagné
00:33:27un sondage qui est sorti
00:33:28les sondages se répètent
00:33:30en disant
00:33:30et on tourne
00:33:31entre 63 et 68% des français
00:33:33qui disent qu'ils veulent
00:33:34une dissolution
00:33:35parce qu'aujourd'hui
00:33:36ils considèrent
00:33:37que la situation est bloquée
00:33:38parce que les français
00:33:38ne veulent plus de blocage
00:33:40si on a la possibilité
00:33:41que le parlement s'entende
00:33:41et sorte de ce blocage là
00:33:43les français
00:33:43ils seront d'accord
00:33:44mais monsieur
00:33:45vous savez qu'il y a
00:33:45beaucoup trop de disparités
00:33:46entre ce que veulent
00:33:47LFI et le NFP
00:33:49est-ce que nous
00:33:50on peut préconiser
00:33:51ou ce que l'air
00:33:51vous étiez toujours
00:33:52sur tous les sujets économiques
00:33:53avec les LFI
00:33:54et je suis bien placé
00:33:54pour le savoir
00:33:54c'est sur tous les sujets économiques
00:33:56je me battais contre les blocs
00:33:57ils se plaignent régulièrement
00:33:58blocage des prix
00:34:01les marges
00:34:02les salaires minimums
00:34:03vous étiez toujours ensemble
00:34:04la retraite
00:34:04à 60 ans
00:34:05vous étiez ensemble
00:34:06mais pas du tout
00:34:07à chaque fois justement
00:34:08et les LFI se plaignent
00:34:09et sur la censure
00:34:11une nouvelle fois
00:34:12vous êtes ensemble
00:34:12Eric Chutti
00:34:13pourquoi vous dites qu'il ment
00:34:14par exemple sur le SMIC
00:34:16nous on disait
00:34:17que s'il n'y a pas
00:34:18une exonération
00:34:19des cotisations patronales
00:34:20et salariales
00:34:21sur une augmentation
00:34:21de 10% des salaires
00:34:22on va tuer encore plus
00:34:23d'entreprises
00:34:23alors qu'eux s'en fichent
00:34:25et disent quoi qu'il arrive
00:34:26il faut fixer un salaire minimum
00:34:27contre l'augmentation
00:34:28mais on s'est opposé à l'Assemblée
00:34:30on a voté contre
00:34:30par exemple
00:34:32mais il y a beaucoup de sujets
00:34:32comme ça
00:34:33qu'est-ce que vous ennuyez ?
00:34:35là aujourd'hui
00:34:35on donne une chance
00:34:36à la démocratie
00:34:37de s'exprimer
00:34:38puisque c'est le débat parlementaire
00:34:40qui est remis sur la table
00:34:41c'est le retour aux urnes
00:34:41dans quelques semaines
00:34:43si véritablement
00:34:44vous venez de le dire
00:34:45il va y avoir certainement
00:34:46des négociations
00:34:47ou en tout cas
00:34:48des discussions
00:34:49avec les uns
00:34:49et les autres
00:34:50si véritablement
00:34:51là ça n'aboutit pas
00:34:52nous sommes sûrs
00:34:54d'arriver à une dissolution
00:34:55que ce soit maintenant
00:34:56ou dans deux mois
00:34:57qu'est-ce que ça change ?
00:34:58là on donne une chance
00:34:59d'abord
00:35:00à notre pays
00:35:01d'avoir une image
00:35:02qui se recrée
00:35:03et qui se recrée
00:35:04du point de vue financier
00:35:05si ça ne marche pas
00:35:06et si vous n'arrivez pas
00:35:07si vous n'arrivez pas
00:35:08si vous n'arrivez pas
00:35:09à vos fins
00:35:10à ce moment-là
00:35:11on arrivera à une dissolution
00:35:13c'est technique
00:35:13mais madame
00:35:14aujourd'hui
00:35:15il y a beaucoup trop
00:35:16de différences
00:35:17quand nous on dit
00:35:18que comme l'immigration
00:35:18coûte 41 milliards d'euros
00:35:19il faut faire des économies là-dessus
00:35:20qu'il faut faire une économie
00:35:22sur la contribution
00:35:22entre ce qu'on donne
00:35:23et ce qu'on reçoit
00:35:24une Union Européenne
00:35:25qui joue contre nous
00:35:26on le voit sur le Mercosur
00:35:27on le voit sur la baisse
00:35:28de la PAC
00:35:28on les voit sur les accords
00:35:30UEUS par exemple
00:35:31et sur les économies
00:35:33sur la faute sociale
00:35:33sur la faute fiscale
00:35:34sur ce qu'on peut recréer
00:35:36comme richesse
00:35:36et en diminuant
00:35:37justement la pression fiscale
00:35:38tout ce qu'on propose
00:35:40le budget Bayrou
00:35:41va à l'encontre de ça
00:35:42et donc on ne peut pas
00:35:43on ne peut pas
00:35:44le budget Bayrou là
00:35:45si puisque le budget Bayrou
00:35:46le budget qui va être proposé
00:35:48est une continuité
00:35:49et en réalité
00:35:49ce sera le budget Bayrou
00:35:50qui sera amendé à la marge
00:35:52Anthony Savava
00:35:53voilà quand même un parti
00:35:54qui n'a qu'un seul mot à la bouche
00:35:55c'est la censure
00:35:56et la dissolution
00:35:57depuis le début
00:35:58c'est ce que fait Marine Le Pen
00:35:59avec ses députés
00:36:00ils ont censuré
00:36:02le gouvernement
00:36:02Michel Barnier
00:36:03tenu par un homme de droite
00:36:05alors peut-être pas suffisamment
00:36:06à vos yeux
00:36:06mais c'est quand même mieux
00:36:07je crois
00:36:08que les macronistes
00:36:09puis le gouvernement Bayrou
00:36:10puis le gouvernement Lecornu
00:36:11un seul mot à la bouche
00:36:12c'est ça
00:36:12quand bien même
00:36:13Emmanuel Macron
00:36:14déciderait de dissoudre
00:36:15l'Assemblée nationale
00:36:16si demain on se retrouve
00:36:18avec une Assemblée
00:36:18qui a le même résultat
00:36:20qui est aussi bloquée
00:36:20c'est une possibilité
00:36:21le Rassemblement national
00:36:23est certes très haut
00:36:23mais il peut être aussi
00:36:25ne pas être en position
00:36:27d'avoir une majorité
00:36:29à l'Assemblée nationale
00:36:30donc derrière
00:36:31il faudra faire des compromis
00:36:33c'est la ligne
00:36:33qu'a souhaité
00:36:34Bruno Rotaillot
00:36:36avec les Républicains
00:36:37qu'a dit Bruno Rotaillot
00:36:38il a dit une chose
00:36:39très simple
00:36:40nous sommes un parti responsable
00:36:42nous sommes prêts
00:36:42à faire des compromis
00:36:43c'est pas les Républicains
00:36:45qui vont nous expliquer
00:36:46que c'est un parti responsable
00:36:47vous avez vu la pagaille
00:36:48que c'est chez les Républicains
00:36:49enfin vous avez vu la pagaille
00:36:50excusez-moi
00:36:51soyons sérieux
00:36:52les compromis
00:36:52ce n'est pas la compromission
00:36:54donc nous avons été prêts
00:36:56à faire des efforts
00:36:56nous avons fait des efforts
00:36:57nous avons été prêts
00:36:58à travailler avec les macronistes
00:37:00mais simplement
00:37:01au bout d'un moment
00:37:01quand on nous dit
00:37:02maintenant ça va être
00:37:02un gouvernement exclusivement
00:37:04composé de macronistes
00:37:05sur un gouvernement de gauche
00:37:06et bien donc tout le monde
00:37:07devrait voter la censure
00:37:09le résultat c'est que tout le monde
00:37:11mais oui
00:37:12mais pas votre parti
00:37:14il y a des députés
00:37:15qui choisissent
00:37:16mais pas votre parti
00:37:17donc excusez-moi
00:37:20c'est la pagaille
00:37:20c'est la pagaille chez vous
00:37:22c'est la pagaille chez vous
00:37:24il y a un chef
00:37:25Bruno Rotaillot
00:37:26il a été élu à 74%
00:37:27il y a quelques mois à peine
00:37:29il y a des militants
00:37:30qui ont été consultés
00:37:31nous sommes aujourd'hui
00:37:32le premier parti de France
00:37:33avec plus de 120 000 militants
00:37:34qu'a dit Bruno Rotaillot
00:37:35qu'ont dit les militants
00:37:36les Républicains
00:37:37une chose simple
00:37:38censure du gouvernement
00:37:39nous ne travaillons pas
00:37:40avec le gouvernement
00:37:41le plus macroniste
00:37:42ils n'ont pas dit censure
00:37:42ils ont dit non-participation
00:37:44Dounia Tengour
00:37:45vous allez répondre
00:37:47mais Dounia aussi
00:37:47en tout cas
00:37:47c'est pas la position
00:37:48de Laurent Wauquiez
00:37:49qui est le président du groupe
00:37:50à l'Assemblée
00:37:51c'est quand même lui
00:37:52le chef de file de l'Assemblée
00:37:53certes mais il a perdu
00:37:54quand on perd une élection
00:37:55face à Bruno Rotaillot
00:37:56d'accord mais le résultat
00:37:57aujourd'hui c'est que
00:37:57les députés LR
00:37:58ne vont pas voter la censure
00:38:00c'est que les députés
00:38:01en conscience effectivement
00:38:02donc vous avez Bruno Rotaillot
00:38:04qui dit il faut censurer
00:38:05et vous avez les députés LR
00:38:06qui ne censurent pas
00:38:07et à part ça
00:38:08c'est pas la pagaille chez vous
00:38:09mais je vais pas vous dire
00:38:11que c'est pas la pagaille
00:38:11je vous dis qu'il y a une ligne
00:38:13en tout cas
00:38:13qui doit s'imposer
00:38:14qui est celle de Bruno Rotaillot
00:38:15qui a gagné les élections
00:38:16oui mais c'est pas le cas
00:38:16lier un chef de groupe
00:38:17à l'Assemblée
00:38:18qui soit sur une autre position
00:38:20effectivement
00:38:20excusez-moi Anthony Samama
00:38:22vous voulez diriger la France
00:38:23vous êtes incapable
00:38:23de diriger un parti
00:38:24mais comment on est incapable
00:38:26de diriger un parti
00:38:26la preuve c'est le bordel
00:38:27dans votre parti
00:38:27alors non ça s'appelle
00:38:29la démocratie
00:38:29ça s'appelle aussi
00:38:30le fait d'avoir
00:38:31une pluralité d'opinions
00:38:32au sein d'un parti
00:38:33dire tout et son contraire
00:38:34c'est-à-dire que
00:38:35d'un côté vous dites
00:38:35on vote la censure
00:38:38et de l'autre
00:38:38ils votent pas la censure
00:38:39vous appelez ça
00:38:40une pluralité d'opinions
00:38:41moi j'appelle ça le bordel
00:38:42il n'y a aucune ligne
00:38:43c'est pas le bordel
00:38:43c'est juste
00:38:44parce que vous m'avez attaqué
00:38:46sur les points précis
00:38:46effectivement Barnier
00:38:48on a censuré
00:38:48il y avait des dizaines
00:38:49de milliards
00:38:49de hausses d'impôts
00:38:51et même sur des sujets
00:38:51qui sont cruciaux pour nous
00:38:52monsieur Rotaillot
00:38:53parlait systématiquement
00:38:54d'immigration
00:38:55il y avait dans les autorisations
00:38:56d'engagement budgétaire
00:38:57moins 41%
00:38:58de moyens
00:39:00pour lutter
00:39:00contre l'immigration irrégulière
00:39:02on peut pas valider
00:39:02quelque chose comme ça
00:39:03monsieur Rotaillot
00:39:04ça faisait un an
00:39:05qu'il était au gouvernement
00:39:06il disait
00:39:07je suis pour un référendum
00:39:08sur l'immigration
00:39:08deux jours après
00:39:09Bayrou disait
00:39:10il n'y aura pas
00:39:10de référendum sur l'immigration
00:39:11il disait
00:39:12il faut baisser grandement
00:39:13l'AME
00:39:14il a été contredit
00:39:15il était contre le voile
00:39:16à l'université
00:39:16il a été contredit
00:39:17sur tous les sujets
00:39:18de fond
00:39:19à chaque fois qu'il disait
00:39:20quelque chose
00:39:20il était contredit
00:39:21mais il disait
00:39:21c'est pas grave
00:39:21je reste au gouvernement
00:39:22non non mais sérieusement
00:39:24et on voit
00:39:26cette même hypocrisie
00:39:27c'est à dire qu'en réalité
00:39:28les convictions de fond
00:39:29comptaient moins
00:39:29il était prêt
00:39:30à faire des compromissions
00:39:31participer à un gouvernement
00:39:32qui menait une politique
00:39:33inverse de ce qu'il souhaitait
00:39:34et on voit
00:39:35de la part de la Macronie
00:39:36mais à l'heure aussi
00:39:36sur quelque chose
00:39:38qui était crucial
00:39:38l'abrogation
00:39:39cette réforme des retraites
00:39:40injuste
00:39:40on n'arrêtait pas de dire
00:39:41elle est vraiment
00:39:43aux antipodes
00:39:43de ce que veulent les français
00:39:44et elle va pénaliser
00:39:45les français justement
00:39:45aussi les plus faibles
00:39:46et bien
00:39:47vous ne vouliez pas
00:39:49y toucher
00:39:49même malgré les manifestations
00:39:51malgré cette contestation
00:39:53et au moment
00:39:54où vous risquez
00:39:55de perdre votre poste
00:39:56vous êtes prêt à négocier
00:39:57avec les socialistes
00:39:58qui ne représentent plus rien
00:39:58vous êtes prêt
00:39:59à vous asseoir sur tout
00:40:00juste pour conserver les postes
00:40:02de la même manière
00:40:03que les députés LR
00:40:04sont prêts à s'aligner
00:40:05sur un projet
00:40:06de loi
00:40:07qui va aux antipodes
00:40:08de ce qu'ils peuvent préconiser
00:40:09sur les impôts
00:40:10sinon on ne peut pas les croire
00:40:11mais sur les impôts
00:40:12sur la lutte contre l'immigration
00:40:13sur tous les sujets de fonds
00:40:15ce budget irait à l'encontre
00:40:17de ce qu'ils proposent
00:40:18mais ce n'est pas grave
00:40:19ils seraient prêts
00:40:20à ne pas le censurer
00:40:21et ne pas retourner aux urnes
00:40:22pour qu'on demande vraiment
00:40:23aux français
00:40:24ce qu'ils souhaitent
00:40:24vous parlez de compromission
00:40:26est-ce que vous pensez
00:40:27que la loi narcotrafic
00:40:28portée par Bruno Rotaillot
00:40:29c'est une compromission
00:40:31est-ce que vous pensez
00:40:32que faire plus 16%
00:40:33d'expulsion en un an
00:40:34c'est une compromission
00:40:35mais elle est totalement insuffisante
00:40:36la loi narcotrafic
00:40:36est-ce que vous pensez
00:40:37à part qu'on n'en est plus là
00:40:39excusez-moi
00:40:39excusez-moi
00:40:40on n'en est plus là
00:40:40excusez-moi tous les deux
00:40:42mais on n'en est plus là aujourd'hui
00:40:43aujourd'hui
00:40:44on en est à essayer
00:40:45de comprendre
00:40:46ce qui se passe chez les LR
00:40:47et les LR aujourd'hui
00:40:48vont sauver le gouvernement
00:40:49alors que
00:40:50vous allez sauver le gouvernement
00:40:52les LR ne vont pas sauver le gouvernement
00:40:53bien sûr
00:40:54si vous ne censurez pas
00:40:56vous le sauvez
00:40:56mais les LR ne sont pas
00:40:57seuls au parlement
00:40:58c'est pas les LR
00:40:59si vous ne le censurez pas
00:41:00vous le sauvez
00:41:01si les LR censure
00:41:02il y a une censure
00:41:03si les LR censure
00:41:04si les LR censure
00:41:05ce gouvernement
00:41:06il y aurait une censure
00:41:07donc vous sauvez le gouvernement
00:41:09un gouvernement
00:41:10qui s'est aligné
00:41:11sur ce que voulaient
00:41:12les socialistes
00:41:13il y a une incohérence
00:41:15je vais vous parler
00:41:16comme une simple citoyenne
00:41:17moi je suis très choquée
00:41:18par ce que j'entends
00:41:19depuis tout à l'heure
00:41:19franchement
00:41:20je vous le dis un peu avec colère
00:41:22je suis très choquée
00:41:24vous n'arrêtez pas
00:41:25de parler de cuisine politicienne
00:41:27dont franchement
00:41:28aujourd'hui
00:41:2980% des français
00:41:30mais alors
00:41:31ils s'en battent l'oeil
00:41:32quand je parle d'impôt de taxes
00:41:34c'est la cuisine
00:41:34laissez-moi venir
00:41:35non non
00:41:35c'est pas de la cuisine
00:41:36quand on gèle l'impôt sur le
00:41:37je vous ai laissé parler
00:41:38quand l'impôt sur le revenu
00:41:39ce n'est pas des inflations
00:41:39c'est pas de la cuisine interne
00:41:40et je suis désolé de vous le dire
00:41:41on est en train
00:41:42non pas d'essayer
00:41:43de sauver un gouvernement
00:41:44on essaye de
00:41:45parler aux français
00:41:46qui vont avoir
00:41:46les tickets restos
00:41:47taxés par ce budget
00:41:48pour quelques semaines
00:41:49c'est ce que je vous ai dit
00:41:51un budget qui va faire
00:41:51que les français
00:41:52vont avoir un déclin
00:41:53de poids d'achat
00:41:55je pense que c'est
00:41:56la première étape
00:41:57et donc continuons comme ça
00:41:58plutôt que de vous
00:41:58invectiver
00:41:59plutôt que de vous invectiver
00:42:01comme vous le faites
00:42:02mais c'est une honte
00:42:03je trouve que ce qui est
00:42:04une honte
00:42:05c'est d'avoir un budget
00:42:05vous êtes tous les trois
00:42:08plein d'allant
00:42:08et vous vous battez
00:42:09mais vous vous battez mal
00:42:11on est à un moment
00:42:12laissez-moi finir monsieur
00:42:13laissez-moi finir
00:42:15s'il vous plaît
00:42:15je vous ai laissé parler
00:42:17et je suis très en colère
00:42:18comme la majorité
00:42:19des français
00:42:19moi je ne défends pas
00:42:20un parti
00:42:21et je vais vous rappeler
00:42:22une phrase de Paul Éluard
00:42:23qui disait
00:42:23d'accord
00:42:25les civilisations sont mortelles
00:42:26mais les partis aussi
00:42:27qu'est-ce qui restera de vous
00:42:28dans quelques mois
00:42:30je ne vous parle pas de partis
00:42:30la madame
00:42:31laissez-la parler
00:42:31je vous en parle
00:42:32des partis
00:42:33quels qu'ils soient
00:42:34c'est une honte absolue
00:42:35moi je parle au nom
00:42:36de tous ces français
00:42:37entrepreneurs ou pas
00:42:39salariés ou pas
00:42:40artisans
00:42:41commerçants
00:42:41que j'ai vu
00:42:42lorsqu'ils étaient
00:42:43gilets jaunes et autres
00:42:44et ces gens là
00:42:45c'est pas une question
00:42:46de je vais faire
00:42:48un petit peu de cuisine
00:42:48avec l'un avec l'autre
00:42:49je vais censurer
00:42:50ils disent une seule chose
00:42:52je veux m'en sortir
00:42:53je veux remplir mon frigidaire
00:42:54et je veux que la France
00:42:55s'en sorte
00:42:56vous croyez que c'est
00:42:57en vous écoutant ?
00:42:58vous avez un problème
00:42:59madame j'écoute
00:43:00depuis tout à l'heure
00:43:00je parle justement
00:43:03de ce qui va pénaliser
00:43:04les français concrètement
00:43:04et vous parlez des entreprises
00:43:06on est passé
00:43:06on est passé
00:43:07je parlais depuis 75
00:43:08du taux de dépense publique
00:43:10mais si on parle des impôts
00:43:11on est passé de 34% en 75
00:43:13du taux de prélément obligatoire
00:43:14dans le PIB
00:43:15à 46%
00:43:16là aussi il n'y a pas un pays
00:43:17qui a un taux de prélément obligatoire
00:43:19c'est important
00:43:19il n'y a pas un pays
00:43:19qui n'a pas une retraite
00:43:20à 67 ans
00:43:21vous voulez augmenter
00:43:22vous voulez augmenter encore
00:43:25les impôts
00:43:26avec un budget comme ça
00:43:27c'est ce qui nous met
00:43:28dans cette situation
00:43:28mais c'est pas du tout
00:43:30mais madame
00:43:30si
00:43:30c'est des discours de comptoir
00:43:32mais vous vous êtes là
00:43:33vous employez des termes
00:43:34regardez les chiffres
00:43:34regardez en Europe
00:43:36moi je suis en train de vous parler
00:43:37concrètement
00:43:37du calme
00:43:39on ne s'entend plus
00:43:40je vous ai parlé d'impôts de production
00:43:41je vous parle des tickets restos
00:43:42qui concernent les français
00:43:43je vous parle des impôts
00:43:44sur le revenu
00:43:45et du gel
00:43:46qui ne va pas suivre l'inflation
00:43:47c'est ça qui concerne
00:43:48la vie des gens madame
00:43:49et un budget
00:43:50qui va faire que notre pays
00:43:51va être ruiné
00:43:51très rapidement
00:43:52si on ne diminue pas
00:43:53les dépenses publiques
00:43:54si on ne dépense pas
00:43:55les dépenses publiques
00:43:56et si justement
00:43:56on ne relance pas
00:43:57notre pays économiquement
00:43:58et bien ça
00:43:59ça concerne la vie des gens
00:44:00alors vous pouvez crier
00:44:01vous pouvez hurler
00:44:01mais moi je ne vous parle que de concrète
00:44:03vous verrez quand tout le monde criera
00:44:04il relera
00:44:05Alexis Isard
00:44:06qu'est-ce que vous répondez à Anne Mazoyer
00:44:07qui est en colère contre tout le monde
00:44:08visiblement
00:44:09ce n'est pas juste le RN
00:44:10c'est tous les partis
00:44:11elle a raison d'être en colère
00:44:11et ce discours-là
00:44:12il vient du cœur
00:44:14et moi c'est ce que j'entends tout le temps
00:44:15quand je suis sur le terrain
00:44:15ça me vise
00:44:16ça vise en fait
00:44:16tous les partis politiques actuels
00:44:17parce que ce que j'entends
00:44:18du Rassemblement National
00:44:19c'est ce que j'entends
00:44:19de Jean-Luc Mélenchon
00:44:20c'est le programme
00:44:20rien que le programme
00:44:21vous êtes visé aussi par son discours
00:44:22ne balancez pas tout sur le RN
00:44:24elle vous vise aussi
00:44:25comme elle vise le RN
00:44:26c'est ce que je viens de dire
00:44:26je me suis mis dedans
00:44:26c'est le programme
00:44:28rien que le programme
00:44:28sauf qu'aucun d'entre nous
00:44:30n'a gagné les élections législatives
00:44:31derrière
00:44:32et il va falloir qu'on s'entende
00:44:33les sondages donnent effectivement
00:44:35une trentaine
00:44:3635 voire 36%
00:44:38au Rassemblement National
00:44:39ça n'en fait pas 50%
00:44:40un tiers des français
00:44:42veulent du Rassemblement National
00:44:43un tiers veulent de l'extrême gauche
00:44:44et un tiers veulent de la stabilité
00:44:46il faut que le Parlement actuel
00:44:48arrive à s'entendre
00:44:48et c'est ce que
00:44:49le Premier ministre Lecornu
00:44:51a proposé
00:44:51entendez-vous sur un budget
00:44:53pas de 49-3
00:44:54le vote définitif du budget
00:44:55sera le budget
00:44:56la force elle est au Parlement
00:44:57sauf s'ils ne sont pas d'accord
00:44:58dans les 70 jours
00:44:59on le redit
00:45:00c'est là où il arnaque
00:45:02c'est là où il arnaque
00:45:03force au Parlement
00:45:04de se mettre d'accord
00:45:05c'est la première fois que ça arrive
00:45:06essayons de faire confiance
00:45:07en nos parlementaires
00:45:08et je pense que les français
00:45:09quand ils vont les croiser
00:45:10sur les marchés
00:45:10et dans les événements
00:45:11je les appelle à leur dire
00:45:12d'être responsables
00:45:13et de faire passer
00:45:14ce qui leur paraît
00:45:14le plus important
00:45:15le Rassemblement National
00:45:16aura certainement des propositions
00:45:17la gauche en aura
00:45:18le Bloc Central aussi
00:45:19entendons-nous
00:45:21portant un budget qui certes
00:45:23satisfera un petit peu
00:45:24tout le monde
00:45:24mais qui mettra les français
00:45:25d'accord parce qu'ils auront
00:45:26un budget
00:45:26et qu'ils verront de la stabilité
00:45:28Alors Anthony Samama
00:45:29visé aussi par la colère
00:45:29d'Anne Mazoyer
00:45:30Je comprends cette colère
00:45:31et effectivement
00:45:32elle est légitime
00:45:33la situation politique
00:45:34aujourd'hui
00:45:35elle est chaotique
00:45:36elle est incompréhensible
00:45:37pour beaucoup
00:45:37et elle est même dégoûtante
00:45:39je crois qu'il y a beaucoup
00:45:39de gens qui aujourd'hui
00:45:40sont désespérés
00:45:42de la crise politique
00:45:43dans laquelle nous sommes
00:45:44englués aujourd'hui
00:45:45depuis un an
00:45:46C'est ce que disait Anne Mazoyer
00:45:46c'est ce qu'elle faisait
00:45:48passer comme l'essai
00:45:48C'est ce qu'on prend parfaitement
00:45:49Maintenant la situation
00:45:50qu'est-ce qu'il faut faire
00:45:52pour avancer ?
00:45:52La situation elle est bloquée
00:45:54on a un parlement
00:45:54qui est morcelé
00:45:55on n'a jamais eu
00:45:56autant de groupes politiques
00:45:57à l'Assemblée nationale
00:45:58donc je crois
00:45:58qu'il faut essayer d'avancer
00:45:59Comment on avance ?
00:46:00On a été prêt
00:46:01pendant un an
00:46:03avec les Républicains
00:46:04à faire des compromis
00:46:05à essayer d'aider
00:46:06à tendre la main
00:46:07à travailler avec des gens
00:46:08avec lesquels
00:46:08on n'était pas d'accord
00:46:09surtout jusqu'au moment
00:46:10où Sébastien Lecornu
00:46:12effectivement
00:46:12est nommé par Emmanuel Macron
00:46:14gouvernement le plus
00:46:15macroniste de l'histoire
00:46:16autour de Bruno Le Maire
00:46:17et aujourd'hui
00:46:19un projet de budget
00:46:20qui est effectivement
00:46:21socialiste
00:46:22donc le compromis
00:46:23ça ne peut pas être
00:46:23la compromission
00:46:24et on ne peut pas
00:46:25au nom de la stabilité
00:46:26accepter tout et n'importe quoi
00:46:28il y a un moment donné
00:46:29où on est prêt
00:46:30à faire des compromis
00:46:31mais il y a un moment donné
00:46:32où par cohérence
00:46:33avec nos valeurs
00:46:34je comprends votre colère
00:46:35mais il faut être aussi
00:46:35cohérent avec ses valeurs
00:46:37on ne peut pas
00:46:37sous prétexte
00:46:38de refuser l'instabilité
00:46:40effectivement
00:46:40accepter tout et n'importe quoi
00:46:42et notamment un budget
00:46:43qui va à l'encontre
00:46:44de ce pourquoi
00:46:45on se bat
00:46:45depuis des années
00:46:47le compromis
00:46:48ce n'est pas la compromission
00:46:49vient de dire
00:46:50Anthony Samaman
00:46:50Mazoyer
00:46:51c'est vrai
00:46:51le compromis
00:46:52ce n'est pas la compromission
00:46:54je citais tout à l'heure
00:46:55une phrase de Paul Éluard
00:46:56je vais vous en citer
00:46:57une autre de Talleyrand
00:46:57qui disait
00:46:58qu'en réalité
00:46:59la trahison
00:47:00c'est une question de date
00:47:01donc on verra bien
00:47:03pour l'instant
00:47:04il y a un vrai compromis
00:47:05autour du fait
00:47:05de mettre un peu le chaos
00:47:06aujourd'hui
00:47:07et pour voir
00:47:08qui est contre
00:47:08qui est pour
00:47:09etc
00:47:09on verra bien justement
00:47:11qui va faire partie
00:47:12de ceux
00:47:13qui auront soutenu
00:47:14ce gouvernement
00:47:14uniquement
00:47:15dans un but technique
00:47:17et ceux
00:47:18qui l'auront fait
00:47:18peut-être
00:47:19vous êtes sincère
00:47:20j'en suis certaine
00:47:21ce n'est pas la question
00:47:22la question c'est de savoir
00:47:23quel est finalement
00:47:25le résultat
00:47:25qu'on doit obtenir
00:47:26pour avancer
00:47:27après
00:47:27si vous n'êtes pas d'accord
00:47:29les uns avec les autres
00:47:29mais vous allez avoir
00:47:3070 jours pour discuter
00:47:32avec un vote à la fin
00:47:33vous comprenez
00:47:35qu'on ne peut pas
00:47:36non plus
00:47:36accepter des valeurs
00:47:38qui vont à l'encontre
00:47:39et des mesures
00:47:40qui vont à l'encontre
00:47:40de ce pourquoi
00:47:41on se bat depuis des années
00:47:42donc vous voterez contre
00:47:43c'est tout
00:47:43vous voterez contre
00:47:44c'est ce que vous disiez
00:47:45Almasoyer
00:47:45c'est ça
00:47:46vous avez 70 jours
00:47:47pour vous être d'accord
00:47:48et pour voter contre
00:47:49au pire
00:47:50Denis Attengour
00:47:51écoutez
00:47:52moi je pense aussi
00:47:53que Sébastien Le Corneau
00:47:54a réussi
00:47:54là où François Bayrou
00:47:56a échoué
00:47:56parce que là
00:47:57on parle depuis tout à l'heure
00:47:58de compromis
00:47:59et Madame
00:48:00je vous comprends
00:48:02les français en général
00:48:03ne croient plus
00:48:03la parole politique
00:48:04maintenant on ne sait pas
00:48:05voir le vrai
00:48:06le faux
00:48:07par exemple
00:48:07quand on écoute Olivier Faure
00:48:08on a l'impression
00:48:09lui il se place sur
00:48:10il parle de victoire
00:48:12de conquête
00:48:13des idées
00:48:14il ne parle pas de poste
00:48:15puisque les socialistes
00:48:16la seule différence
00:48:17c'est que Sébastien Le Corneau
00:48:18a cédé
00:48:19là où personne
00:48:19n'aurait osé céder
00:48:20en cédant sur la retraite
00:48:23il a reculé
00:48:24comme aucun gouvernement
00:48:25avant
00:48:26n'aurait osé reculer
00:48:26bien sûr Jean-Marc
00:48:27parce que son recul
00:48:29c'est une concession
00:48:30terrible
00:48:31vous avez vu
00:48:32c'est très intelligent
00:48:33de sa part quand même
00:48:34de se placer sur le plan
00:48:34des idées
00:48:35mais fort il a gagné
00:48:35bravo à lui
00:48:36il a gagné
00:48:37sans avoir les postes
00:48:39mais les idées sont là
00:48:40parce qu'il m'a même parlé
00:48:41d'homme politique
00:48:42là lui se place
00:48:43une position de hauteur
00:48:44vous voyez quand même
00:48:45la manière dont il parle
00:48:46c'est nous on veut faire
00:48:47gagner nos idées
00:48:48c'est pas les postes
00:48:49qui nous intéressent
00:48:50mais ça on va voir après
00:48:51Alexandre Ricolyc
00:48:51je précise qu'on attend
00:48:52bien évidemment le résultat
00:48:54et ce sera en direct
00:48:55sur CNews
00:48:56on nous l'annonce
00:48:56pour 11h30
00:48:5711h35
00:48:58à priori le résultat
00:49:00la première motion
00:49:00de censure
00:49:01c'est celle de LFI
00:49:02non mais à un moment
00:49:03la politique
00:49:03c'est quand même
00:49:04choisir
00:49:05il ne peut pas y avoir
00:49:05des compromis
00:49:06sur tout en fait
00:49:07est-ce que
00:49:07pourquoi ?
00:49:08mais par exemple
00:49:09en matière énergétique
00:49:10on est plus pour le nucléaire
00:49:12ou on est plus pour les éoliennes
00:49:13savoir comment on va produire
00:49:14une électricité demain
00:49:14qui va coûter moins cher
00:49:15et bien ça ça se décide
00:49:17par exemple
00:49:17savoir si on est
00:49:19pour une justice
00:49:20moins laxiste
00:49:21comme le veulent
00:49:21les français
00:49:22par exemple
00:49:23et bien ça aussi
00:49:24ça se décide par des lois
00:49:25donc entre le programme
00:49:26ELV, LFI et nous
00:49:28il y a des divergences
00:49:28totales
00:49:29savoir si on est pour
00:49:30Alexis Isard vous dit
00:49:31au Parlement européen
00:49:32vous faites des compromis
00:49:33même qu'eurodéputé
00:49:34est obligé de faire des compromis
00:49:35pour passer des sujets
00:49:36au Parlement européen
00:49:36et je crois que c'est un
00:49:37eurodéputé qui siège
00:49:39et qui travaille
00:49:39donc je suis certain
00:49:40que vous le faites
00:49:40non mais on peut faire
00:49:41on peut s'arranger
00:49:42il y a certains sujets
00:49:43où on peut être
00:49:44partiellement d'accord avec
00:49:45je ne sais pas
00:49:46faisons-le et tout
00:49:46mais c'est sur
00:49:48des sujets
00:49:50où il peut y avoir
00:49:51un consensus
00:49:51mais c'est minoritaire
00:49:52nous sur la plupart
00:49:53des sujets évidemment
00:49:54quand on est opposé
00:49:55par exemple au pacte vert
00:49:57qui pénalise nos entreprises
00:49:59notre agriculture
00:50:00évidemment qu'on va
00:50:01s'y opposer
00:50:01mais ça c'est une vision
00:50:02quand on est parti
00:50:03mais c'est ce que vous voulez dire
00:50:03amendement par amendement
00:50:04au Parlement
00:50:04si je peux finir
00:50:05s'il vous plaît
00:50:07à un moment
00:50:07évidemment qu'il faut
00:50:09qu'il y ait un cap
00:50:09et qu'on puisse choisir
00:50:10justement les orientations
00:50:11du pays
00:50:12on arrive à avoir
00:50:12des majorités
00:50:13dans toutes les communes
00:50:14dans toutes les régions
00:50:15pour savoir
00:50:15quelles politiques
00:50:16vont être menées
00:50:17si vous voulez vraiment
00:50:18une réponse
00:50:18pour dégager une majorité
00:50:19je vous le dis
00:50:20il faut faire comme
00:50:21dans les communes
00:50:21et les régions
00:50:22il faut une proportionnelle
00:50:23à prime majoritaire
00:50:23par exemple de 25%
00:50:25la liste qui arrive en tête
00:50:26elle est majoritaire
00:50:27mais je suis convaincu
00:50:28qu'au regard de la situation
00:50:29bloquée
00:50:30parce que vous n'avez pas
00:50:31confiance en ça
00:50:31vous dites
00:50:32la situation
00:50:33elle s'est toujours
00:50:33bloquée
00:50:33retournons aux urnes
00:50:36et voyons
00:50:37je vous le dis
00:50:40c'est le seul moyen
00:50:40d'être sûr
00:50:41qu'il y aura
00:50:41une majorité
00:50:42mais même si demain
00:50:43il y a une élection
00:50:45avec un scrutin
00:50:47qu'on peut avoir
00:50:48aujourd'hui
00:50:49je suis convaincu
00:50:49qu'il y aura
00:50:50une majorité
00:50:50et si ce n'est pas le cas
00:50:51qu'est-ce qu'on fait
00:50:51et si ce n'est pas le cas
00:50:52et on peut parler au conditionnel
00:50:53non non mais oui
00:50:54mais vous aussi
00:50:54vous parlez au conditionnel
00:50:55excusez-moi
00:50:55c'est vous qui inventez
00:50:56que vous allez avoir
00:50:57une majorité
00:50:57juste attendez
00:50:58Alexander Nicolique
00:51:00lors des dernières législatives
00:51:02tout le monde nous annonçait
00:51:03que le Rassemblement National
00:51:03serait majoritaire
00:51:04je vous réponds juste
00:51:05tout le monde
00:51:06sondage au doxade
00:51:06il y a deux semaines
00:51:07d'accord
00:51:07mais c'était pareil
00:51:08mais les sondages
00:51:09c'était pareil
00:51:0931% des français
00:51:11qui ont fait
00:51:12un front anti-RN
00:51:15sur le second tour
00:51:16disent qu'ils ne le referont plus
00:51:1753%
00:51:18si vous n'avez pas la majorité
00:51:20s'il y a une dissolution
00:51:21que vous n'avez pas la majorité
00:51:22qu'est-ce qu'on fait ?
00:51:22qu'est-ce qu'on fait ?
00:51:24ce que je vous répondais
00:51:26moi je suis convaincu
00:51:26qu'il y aura cette majorité
00:51:27mais à part votre élection
00:51:29des sondages justement
00:51:30où parce que monsieur disait
00:51:32il y a trois blocs
00:51:33à peu près équitables
00:51:33non on est à 36%
00:51:34vous êtes à 13%
00:51:35donc on n'est pas
00:51:35au même niveau électoral
00:51:37et je suis convaincu
00:51:38qu'il y aura beaucoup de duels
00:51:39entre le Rassemblement National
00:51:40et ses alliés
00:51:41où j'espère qu'il y aura
00:51:42certains LR justement
00:51:43qui feront partie de cette alliance
00:51:44et l'extrême gauche
00:51:46et bien je suis convaincu
00:51:47que les français seront raisonnables
00:51:48et voteront massivement
00:51:49dans des secondes tours
00:51:50si vous pouviez répondre
00:51:52à ma question
00:51:52juste Alexandre Nicolique
00:51:53essayez de répondre à ma question
00:51:54si vous n'avez pas
00:51:55non vous ne répondez pas
00:51:56si vous n'avez pas la majorité
00:51:57qu'est-ce qu'on fait ?
00:51:57mais honnêtement
00:51:59je pense qu'on aurait au moins
00:52:00une majorité relative
00:52:04mais au moins
00:52:05et qu'avec les alliés
00:52:06qu'on pourrait avoir
00:52:07sur des votes très précis
00:52:08on pourrait enfin
00:52:09faire en sorte
00:52:10de diminuer la migration
00:52:10mais LR ne veut pas voter avec vous
00:52:11ça dépendra quel député
00:52:12LR ne veut pas
00:52:13ils n'arrêtent pas de le dire
00:52:15et bien je pense que justement
00:52:16ça sera une des raisons de plus
00:52:17qui nous amènera
00:52:18à avoir cette majorité
00:52:19parce que beaucoup d'électeurs LR
00:52:20mais c'est un peu la méthode coué
00:52:21je suis désolé
00:52:21c'est un peu la méthode coué
00:52:22que vous faites
00:52:23mais non mais
00:52:23écoutez on peut parler fictivement
00:52:25moi je
00:52:25mais vous parlez fictivement
00:52:26vous vous imaginez
00:52:28avec une majorité
00:52:28excusez-moi
00:52:29c'est exactement
00:52:29la même chose
00:52:30lors des dernières législatives
00:52:32je vous parle le chiffre
00:52:32je dis
00:52:33je répète
00:52:33non juste
00:52:34laissez-moi 30 secondes
00:52:35je dis
00:52:35mais vous les avez
00:52:35depuis tout à l'heure
00:52:36on arrive à 10 minutes
00:52:37quand 31% des français
00:52:38qui ont fait le barrage anti-RN
00:52:40disent
00:52:41je ne le referai plus
00:52:41quand 53% des français
00:52:43disent aujourd'hui
00:52:44je suis contre ce barrage
00:52:45donc pour le second tour
00:52:46le dernier
00:52:47les derniers sondages
00:52:48lors des législatives
00:52:49vous donnez largement majoritaire
00:52:51non c'est pas
00:52:51bien sûr
00:52:52non ils ne donnaient pas majoritaire
00:52:53mais bien sûr
00:52:54vous étiez majoritaire
00:52:55ils donnaient une majorité relative
00:52:56ils ne donnaient à 200 et quelques
00:52:57non c'est vrai
00:52:57bon en tout cas
00:52:58on ne sait pas ce qu'on fait
00:52:58si vous n'avez pas la majorité
00:52:59mais je vous
00:53:00je n'ai pas réussi à savoir
00:53:01ça fait 5 minutes
00:53:02je n'ai pas réussi à savoir
00:53:02on ne sait pas non plus
00:53:03vous comme moi
00:53:04on ne sait pas si on l'aura
00:53:05non mais si vous ne l'avez pas
00:53:06mais excusez-moi
00:53:07quand on prévoit l'avenir
00:53:09vous préférez la situation bloquée ?
00:53:11moi je n'ai pas à préférer
00:53:12moi j'essaie de comprendre
00:53:13non mais ce qui est sûr
00:53:13c'est que la situation est bloquée
00:53:14Alexandre Récolique
00:53:15j'imagine les deux cas
00:53:16premier cas
00:53:16vous avez la majorité
00:53:17ok
00:53:17deuxième cas
00:53:18vous ne l'avez pas
00:53:19et dans ce cas
00:53:20deuxième cas
00:53:21effectivement
00:53:21on est dans la même situation
00:53:22mais vous avez ce premier cas
00:53:23au moins on sort de cette situation là
00:53:26et si on est dans la même situation
00:53:27on fait quoi ?
00:53:28et on voit que les français
00:53:28n'ont pas envie de compter pour se
00:53:30dans cette situation bloquée
00:53:31et donc je suis convaincu
00:53:32qu'ils nous la donneront
00:53:32mais si la situation
00:53:34vous évoquez ce deuxième cas
00:53:36oui
00:53:36j'évoque les deux cas
00:53:37ou vous l'avez ou vous ne l'avez pas
00:53:39un cas
00:53:39qui a moins de chance d'arriver
00:53:42vous ne voulez pas y croire
00:53:42mais s'il arrive
00:53:44on serait dans la même situation
00:53:45bloquée
00:53:45alors continuons dans la situation bloquée
00:53:47et on fait quoi ?
00:53:47en tout cas
00:53:48et on fait quoi ?
00:53:48permettez-moi de vous dire
00:53:49qu'on a plus de chances
00:53:50en tout cas
00:53:50d'avoir une situation débloquée
00:53:52si on repart aux urnes
00:53:53plutôt que cette situation
00:53:54je vous ai connu plus franc
00:53:55là vous êtes en train de rentrer
00:53:56dans la langue de bois
00:53:57des autres parties
00:53:59et de ne pas répondre aux questions
00:54:00mais je vous ai répondu ?
00:54:00c'est assez rare de votre côté
00:54:01excusez-moi
00:54:02mais je vous ai répondu ?
00:54:03non vous ne répondez pas
00:54:03vous ne répondez pas
00:54:04sur le blocage
00:54:05vous ne répondez pas
00:54:05mais je vous ai dit
00:54:07vous n'arrêtez pas de me dire
00:54:09ah oui mais ce n'est pas possible
00:54:09on n'y croit pas etc
00:54:10s'il y a un blocage
00:54:12qu'est-ce qu'on fait ?
00:54:13mais au pire des cas
00:54:15oui
00:54:15on aura plus de députés
00:54:17qu'aujourd'hui
00:54:17oui
00:54:18d'accord
00:54:18d'accord
00:54:18et donc on pèsera plus
00:54:19effectivement
00:54:20mais au pire des cas
00:54:22on se retrouvera
00:54:22dans une situation
00:54:23comparable à celle d'aujourd'hui
00:54:25et donc on fait quoi ?
00:54:26on sera coincé pareil
00:54:27pire des cas
00:54:27on sera coincé pareil
00:54:28et bien si la situation est bloquée
00:54:30comme 70% des français
00:54:32à un moment
00:54:32Emmanuel Macron devra
00:54:33prendre ses responsabilités
00:54:34voilà
00:54:34et bien on y arrive
00:54:35mais on est d'accord
00:54:36mais je
00:54:37encore une fois
00:54:38il y a beaucoup plus de chances
00:54:40que les français
00:54:41d'accord d'accord
00:54:41ça c'est votre souhait
00:54:42Almas Oyer
00:54:43je pense que de toute façon
00:54:45on ne va pas y revenir 50 fois
00:54:46ce qu'il faut c'est avancer
00:54:48et pour avancer
00:54:49vous parliez tout à l'heure
00:54:50les uns et les autres
00:54:51de votre héritage gaulliste
00:54:52enfin je le pense
00:54:53je pense qu'il faut avancer
00:54:55le général de Gaulle disait
00:54:56concrètement qu'est-ce qu'on fait ?
00:54:57concrètement on avance
00:54:58on essaye d'avoir un budget
00:54:59si on n'est pas d'accord
00:55:00on rediscutera
00:55:01il est démissionné
00:55:02le général de Gaulle
00:55:03on rediscutera
00:55:03oui
00:55:04justement il a assumé lui
00:55:05oui mais c'était un référendum
00:55:07ce n'est pas du tout
00:55:08le même cas
00:55:09ni le même contexte
00:55:10que celui dans lequel
00:55:11on évolue actuellement
00:55:11et deuxièmement
00:55:13je vous le redis
00:55:13vous allez avoir le temps
00:55:15de débattre pour une fois
00:55:16depuis 58
00:55:17c'est pas arrivé
00:55:18c'est pas vrai
00:55:18c'est pas vrai
00:55:19parce que les macronistes
00:55:20et LR sont tellement prêts
00:55:21à garder leur poste
00:55:22qui vont être capables
00:55:22de s'asseoir sur tout
00:55:24vous êtes en train de vous faire croire
00:55:25que les macronistes et LR
00:55:25sont une majorité absolue
00:55:26et ils cèderont aux socialistes
00:55:28mais non
00:55:28parce que pour ne pas
00:55:30justement être censurés
00:55:31vous allez être capables
00:55:32de céder aux socialistes
00:55:33les LR et la Macronie
00:55:34cèderont
00:55:35et ça sera un budget
00:55:36encore une fois
00:55:37comme vous l'avez déjà fait
00:55:38d'augmentation de la pression fiscale
00:55:40et d'augmentation
00:55:42de la dépense publique
00:55:43qui nous mènera
00:55:44justement à la ruine
00:55:44alors je vous signale
00:55:46que le vote est clos
00:55:47à l'Assemblée nationale
00:55:48donc on attend en direct
00:55:49dans les secondes
00:55:50qui viennent la prise de parole
00:55:53avec les résultats
00:55:54ce sera en direct
00:55:54sur CNews
00:55:55bien évidemment
00:55:55le vote est clos
00:55:56pour cette motion
00:55:57de censure
00:55:58de la France insoumise
00:55:59Anthony Samava
00:55:59c'est là où on voit aussi
00:56:00une différence d'approche
00:56:01entre le Rassemblement national
00:56:02et les Républicains
00:56:03notamment sur cette capacité
00:56:06à pouvoir créer des compromis
00:56:08le Rassemblement national
00:56:09depuis le début
00:56:10de la dissolution
00:56:11dit censure, censure, censure
00:56:12maintenant ça fait un an
00:56:13donc on peut dissoudre à nouveau
00:56:14et maintenant c'est
00:56:15dissolution, dissolution, dissolution
00:56:17en sautant sur sa chaise
00:56:18comme un cabri
00:56:19comme disait le général de Gaulle
00:56:21la différence avec les Républicains
00:56:23c'est que nous
00:56:23nous avons été prêts
00:56:24en effet
00:56:24à nous entendre
00:56:25avec des partis
00:56:26avec lesquels
00:56:26nous n'étions pas d'accord
00:56:28on vous a posé la question
00:56:29sur
00:56:30on vous a posé la question
00:56:31sur
00:56:31qu'est-ce que vous feriez
00:56:32si jamais l'Assemblée
00:56:33était à nouveau dissoute
00:56:34et derrière
00:56:35le même résultat
00:56:36sortait des urnes
00:56:37qu'est-ce que vous feriez
00:56:38on n'a pas bien compris
00:56:39exactement ce qui se passerait
00:56:40la question
00:56:41elle est simple
00:56:42elle est
00:56:42est-ce que le Rassemblement national
00:56:44est prêt en effet
00:56:45à avoir
00:56:47une posture
00:56:48responsable
00:56:49et à être prêt
00:56:50à faire des compromis
00:56:50on l'a vu avec Michel Barnier
00:56:52c'est non
00:56:52le RN était prêt
00:56:54à censurer
00:56:54un gouvernement
00:56:55tenu par Michel Barnier
00:56:57avec Bruno Rotaillou
00:56:58on ne validera jamais
00:57:01laissez parler
00:57:02s'il vous plaît
00:57:02on voit bien
00:57:04que le Rassemblement national
00:57:06en réalité
00:57:07c'est
00:57:07la fureur
00:57:09mélenchoniste
00:57:10c'est le chaos
00:57:11mélenchoniste
00:57:12sans le bruit
00:57:13et la fureur
00:57:13alors en effet
00:57:14on va avoir
00:57:15des cravates
00:57:16à l'Assemblée nationale
00:57:17alors en effet
00:57:18on ne va pas avoir
00:57:18ces invectives permanentes
00:57:20mais d'un point de vue
00:57:21institutionnel
00:57:22et politique
00:57:22c'est le même chaos
00:57:24que la France insoumise
00:57:25vous êtes en train
00:57:25de me l'énerver
00:57:26l'Alexandre
00:57:26j'ai vu
00:57:27la tête qui l'a fait
00:57:28en vous écoutant
00:57:29je n'ai pas de cravate
00:57:30ça tombe mal
00:57:32vous n'êtes pas à l'Assemblée
00:57:33en fait
00:57:36je vais répondre
00:57:38avec une autre Assemblée
00:57:39que je connais bien
00:57:39je suis aussi au Conseil Régional
00:57:40par exemple
00:57:41et au Conseil Régional
00:57:42moi je vois les élus LR
00:57:43ils votent
00:57:44à 99%
00:57:46on a fait les stats
00:57:46de ce que peut proposer
00:57:47la majorité
00:57:48LFI, PCF, PS
00:57:50ils ont voté
00:57:51pour SOS Méditerranée
00:57:52par exemple
00:57:52et je vais vous donner
00:57:53un exemple
00:57:53elle s'appelle
00:57:54Constance de Pellichy
00:57:54à un moment
00:57:55vous savez à la région
00:57:56il y a une aide
00:57:57pour la réinsertion
00:57:58des détenus
00:57:59je propose comme ça
00:58:00que pour un euro
00:58:01d'aide aux détenus
00:58:02on donne un euro
00:58:03d'association d'aide aux victimes
00:58:04ça me semble assez raisonnable
00:58:05même le vice-président
00:58:07à l'époque
00:58:07qui est devenu député
00:58:08M. Fournier
00:58:09ELV
00:58:09dit on peut l'entendre
00:58:11Constance de Pellichy
00:58:12LR
00:58:13dit je suis choqué
00:58:14c'est
00:58:14on s'en prend
00:58:17aux détenus
00:58:17c'est une stigmatisation
00:58:18ou autre
00:58:19et ça ne correspond
00:58:20évidemment pas du tout
00:58:20à ce que veulent
00:58:21les électeurs LR
00:58:22et bien dans
00:58:22beaucoup d'assemblées
00:58:23on a aujourd'hui
00:58:24cette rupture entre là
00:58:25les représentants LR
00:58:26et ce que demandent
00:58:27les électeurs LR
00:58:28et si vous vous êtes prêt
00:58:29à voter pour des choses
00:58:30qui vont augmenter
00:58:31l'immigration
00:58:31comme vous l'avez fait
00:58:32d'ailleurs quand vous étiez
00:58:33au pouvoir
00:58:33entre 2007 et 2012
00:58:34à faire en sorte
00:58:35de ne rien faire
00:58:36contre l'insécurité
00:58:37et tout valider
00:58:38comme c'était prévu
00:58:39dans la politique
00:58:39de M. Barnier
00:58:40et de ne rien faire
00:58:42sur la baisse
00:58:43de la fiscalité
00:58:44et la pression des entreprises
00:58:45parce que de toute façon
00:58:46vous avez eu l'habitude
00:58:46je le disais tout à l'heure
00:58:47vous avez créé
00:58:48les impôts de production
00:58:49on va pas refaire
00:58:50tout le parti
00:58:51on va pas refaire
00:58:53Anthony Samara
00:58:54vous répond
00:58:55Anthony Samara
00:58:58vous répond
00:58:58et on attend toujours
00:58:59le résultat
00:59:01à l'Assemblée Nationale
00:59:02puisque le vote est clos
00:59:02je vous l'ai dit
00:59:03on attend le résultat
00:59:04de la motion de censure
00:59:05c'est dans les secondes
00:59:06qui viennent
00:59:06ce sera en direct
00:59:07allez-y
00:59:07en prenant des cas particuliers
00:59:08on peut évidemment
00:59:09faire dire tout et n'importe quoi
00:59:11je ne sais pas
00:59:1199% à la région
00:59:12laissez-moi parler
00:59:13laissez-moi parler
00:59:14moi aussi je peux vous parler
00:59:15par exemple
00:59:16si on veut parler
00:59:16de cas particuliers
00:59:17des personnes
00:59:18qui ont été investies
00:59:19par le Rassemblement National
00:59:20lors des dernières législatives
00:59:21qui ont été retrouvées
00:59:22avec des képi nazis
00:59:24avec des propos
00:59:25antisémites
00:59:26et racistes
00:59:28sur les réseaux sociaux
00:59:30notamment sur Facebook
00:59:32et il y a eu effectivement
00:59:33derrière
00:59:34la nécessité
00:59:36de devoir
00:59:36en urgence
00:59:37changer
00:59:37vous n'arrivez tellement pas
00:59:39à parler
00:59:39que vous inventez des choses
00:59:40non parce que vous parlez
00:59:41d'un cas particulier
00:59:42moi je ne crois pas
00:59:43que le Rassemblement National
00:59:44est un parti fasciste
00:59:44je vous parle d'élu
00:59:45et de votre LR
00:59:46laissez-moi parler
00:59:46s'il vous plaît
00:59:47et je ne crois pas
00:59:47que le Rassemblement National
00:59:48et de politiques
00:59:48ont été menées
00:59:49vous pouvez me laisser parler
00:59:49je vous ai laissé parler
00:59:50vous parlez d'un cas particulier
00:59:52sur une LR
00:59:52qui au Conseil Régional
00:59:54a dit que
00:59:54moi je vous ai dit
00:59:5499%
00:59:55avec des personnes
01:00:00qui en effet
01:00:01sont nazis
01:00:02fascistes
01:00:03antisémites
01:00:03au sein de votre parti
01:00:04ça ne veut pas dire
01:00:05que c'est une majorité
01:00:06du Rassemblement National
01:00:07c'est comme le fait
01:00:08qu'une personne
01:00:08républicain
01:00:09ait dit ça
01:00:10ça ne veut pas dire
01:00:11que la ligne des républicains
01:00:12n'est pas ferme
01:00:13parce qu'en effet
01:00:13la ligne des républicains
01:00:14laquelle de ligne
01:00:15la ligne de Bruno Rotaillot
01:00:18c'est la fermeté
01:00:19sur les sujets régaliens
01:00:20et celle de Laurent Wauquiez
01:00:21c'est quoi ?
01:00:21la liberté
01:00:22sur les sujets
01:00:23et celle de Laurent Wauquiez
01:00:23c'est quoi ?
01:00:24la ligne de Laurent Wauquiez
01:00:25c'est la même
01:00:26parce qu'ils rangent au parti
01:00:27ils rangent au parti
01:00:28qui a gagné
01:00:28et la ligne qui a gagné
01:00:29on parle de ligne politique
01:00:31M. Rotaillot il est resté
01:00:32un an avec une politique
01:00:32attendez stop
01:00:33on parle de valeur
01:00:34Dounia
01:00:35en fait on voit
01:00:37c'est vrai que chez les républicains
01:00:38qu'il y a deux lignes
01:00:38il y a la ligne
01:00:39on l'a vue depuis la campagne
01:00:41qu'il y a eu pour la présidence
01:00:42du parti
01:00:43il y avait la ligne
01:00:44Bruno Rotaillot
01:00:45qui avait l'air d'être majoritaire
01:00:46et Laurent Wauquiez
01:00:47qui depuis quelques semaines
01:00:49revient un peu en force
01:00:50honnêtement
01:00:50c'est l'impression que nous
01:00:52ça nous donne
01:00:53journalistes politiques
01:00:54mais j'avais une question
01:00:54pour M. Nicolique
01:00:56parce qu'on a entendu
01:00:56Éric Ciotti parler
01:00:57de vouloir amener
01:01:00les militants
01:01:01des républicains
01:01:02vers une union des droites
01:01:04avec le rassemblement national
01:01:05est-ce que
01:01:05parce que j'ai entendu
01:01:06Jordan Bardella
01:01:07il y a quelques jours
01:01:08enfin plutôt quelques semaines
01:01:09nous parler en fait
01:01:10des déçus
01:01:11des LR
01:01:12qui se rapprochaient
01:01:12du macronisme
01:01:13est-ce que vous êtes encore
01:01:14parce que là
01:01:14quand on vous voit un peu
01:01:15vous invectiver
01:01:17on a l'impression
01:01:17qu'en tout cas
01:01:18du côté des régions
01:01:19il y a un vrai problème
01:01:20mais les militants
01:01:21vous pensez vraiment
01:01:21qu'il y a des militants
01:01:22des républicains
01:01:23qui pourraient
01:01:24revenir vers vous ?
01:01:25J'ai dit tout à l'heure
01:01:26c'est un sondage IFOP
01:01:27qui est sorti
01:01:27je ne vous parle pas
01:01:28des sondages
01:01:29je vous parle de ce que
01:01:29vous pensez vraiment
01:01:30je vous l'ai dit
01:01:31bien sûr
01:01:31et on fait un appel
01:01:33justement
01:01:33comme on l'avait fait
01:01:34au moment des législatives
01:01:35anticipées l'année dernière
01:01:36c'est pour ça que
01:01:37Éric Ciotti
01:01:38ou Alexandre Avril
01:01:39maire de Salbry
01:01:39dans ma région
01:01:40nous ont rejoint
01:01:40beaucoup d'élus
01:01:41LR nous ont rejoint
01:01:42le directeur du mouvement
01:01:44jeunesse de LR
01:01:45M. Guilhem Carayon
01:01:46nous avait rejoint
01:01:47il y en a déjà
01:01:48qui nous ont rejoint
01:01:48et il y a beaucoup d'électeurs
01:01:49LR qui savent aujourd'hui
01:01:51que ceux qui défendent
01:01:52ce qu'ils veulent
01:01:52se retrouvent aujourd'hui
01:01:54représentés par les élus
01:01:56du Rassemblement National
01:01:57et que les élus LR
01:01:58n'ont fait que les trahir
01:01:59dans les collectivités
01:02:00très souvent
01:02:01et au sommet de l'Etat
01:02:02quand ils ont été au pouvoir
01:02:03ou là encore
01:02:03à l'Assemblée Nationale
01:02:04où ils sont prêts
01:02:05à voter pour un budget socialiste
01:02:07d'augmentation des impôts
01:02:08par exemple
01:02:08Il est 11h40
01:02:10très précisément
01:02:10on attend toujours
01:02:12le résultat
01:02:12qui se fait attendre
01:02:13c'est le moins qu'on puisse dire
01:02:14le résultat de cette motion
01:02:15de censure
01:02:16le vote a été clos
01:02:17il y a maintenant
01:02:18une dizaine de minutes
01:02:19on attend la prise de parole
01:02:20avec les résultats
01:02:21qui vont être annoncés
01:02:22vous savez qu'il faut 289 voix
01:02:25c'est la majorité absolue
01:02:27pour que la motion
01:02:28de censure passe
01:02:28on sait que ça va se jouer
01:02:30a priori
01:02:31c'est ça
01:02:31il y a une dizaine de voix
01:02:33a priori
01:02:34très peu de voix
01:02:35c'est pour ça
01:02:36il y a quand même un enjeu
01:02:37il y a quand même une surprise
01:02:38mais je reviens
01:02:40à la discussion qu'on avait
01:02:41mais monsieur Samama
01:02:42vous n'avez pas peur
01:02:42on y revient tout à l'heure
01:02:43là pour l'instant
01:02:44on reste sur cette motion de censure
01:02:46on va écouter
01:02:47Jordan Bardet
01:02:47la présidente du Rassemblement National
01:02:48qui expliquait
01:02:50elle va certainement
01:02:51promencer là
01:02:51elle est en train d'arriver
01:02:52vous avez raison
01:02:53vous avez l'oeil
01:02:54voici le résultat du scrutin
01:02:55majorité requise
01:02:57pour l'adoption
01:02:57de la motion de censure
01:02:58soit la majorité absolue
01:02:59des membres
01:03:00composant l'Assemblée 289
01:03:02pour l'adoption 271
01:03:05la majorité requise
01:03:06n'étant pas atteinte
01:03:07la motion de censure
01:03:08n'est pas adoptée
01:03:09je vais maintenant
01:03:11mettre en voie
01:03:11la motion de censure
01:03:12déposée par madame
01:03:13Marine Le Pen
01:03:14Eric Ciotti
01:03:14et 56 membres
01:03:16de l'Assemblée
01:03:16le scrutin est annoncé
01:03:18dans l'enceinte
01:03:18de l'Assemblée Nationale
01:03:19je rappelle que seuls
01:03:21les députés favorables
01:03:22à la motion de censure
01:03:23participent au scrutin
01:03:24et que le vote se déroule
01:03:25dans les salles voisines
01:03:26de l'hémicycle
01:03:27le scrutin est ouvert
01:03:28pour une durée
01:03:29de 30 minutes
01:03:30il sera donc clos
01:03:31à 12h10
01:03:32la séance est suspendue
01:03:34voilà à 12h10
01:03:37donc on aura le résultat
01:03:38de la deuxième motion
01:03:38de censure
01:03:39qui elle a aucune chance
01:03:40de passer
01:03:40a priori
01:03:41mais en tout cas
01:03:42sur celle-là
01:03:42vous l'avez entendu
01:03:43271 voix
01:03:45en faveur de cette motion
01:03:46de censure
01:03:47contre 289
01:03:48ce qui fait
01:03:49si je compte bien
01:03:4918 voix d'écart
01:03:50donc on est encore
01:03:51plus écarté
01:03:53de la majorité
01:03:54que ce qu'on pensait
01:03:54exactement
01:03:55là il y a 18 voix
01:03:57donc en fait
01:03:57là il y a
01:03:58réaction de Benjamin Lucas
01:04:00en direct
01:04:01de l'Assemblée Nationale
01:04:02on y va tout de suite
01:04:03en direct
01:04:04ce gouvernement
01:04:06qui procède
01:04:06d'un coup de force
01:04:07du président de la république
01:04:08de son entêtement
01:04:09à maintenir les siens
01:04:10et sa politique au pouvoir
01:04:11finira par tomber
01:04:12parce que
01:04:13dans le débat budgétaire
01:04:15qui s'annonce
01:04:16nous verrons
01:04:16la vérité des prix
01:04:17nous verrons
01:04:18quelle est l'orientation
01:04:19défendue par ce gouvernement
01:04:20qui vise à maintenir
01:04:21coûte que coûte
01:04:22quoi qu'il en coûte
01:04:23démocratiquement
01:04:24quoi qu'il en coûte
01:04:25socialement
01:04:25quoi qu'il en coûte
01:04:26économiquement
01:04:26la politique injuste
01:04:28et brutale
01:04:28d'Emmanuel Macron
01:04:29notre conviction
01:04:30demeure intacte
01:04:31aussi parce que
01:04:32nous constatons
01:04:32la réalité parlementaire
01:04:34nous voyons bien
01:04:34que ce pouvoir
01:04:35il est assis
01:04:36sur une base
01:04:38parlementaire
01:04:39extrêmement faible
01:04:40limitée
01:04:41au sein même
01:04:42du bloc
01:04:42prétendument central
01:04:44de ce disloque commun
01:04:45on voit bien
01:04:46les nuances
01:04:47les divergences
01:04:48et même
01:04:48les oppositions frontales
01:04:49entre monsieur Macron
01:04:50et ses anciens
01:04:51premiers ministres
01:04:52et on a vu
01:04:53le peu d'enthousiasme
01:04:54qu'a mis à défendre
01:04:55ce gouvernement
01:04:55Gabriel Attal
01:04:57et son groupe
01:04:58et donc
01:04:58les choses
01:04:59finalement
01:05:00ne sont que différées
01:05:01et nous
01:05:01nous continuerons
01:05:02avec le groupe
01:05:02écologiste et social
01:05:03à nous battre
01:05:04pour le respect
01:05:05du vote des français
01:05:06pour tourner la page
01:05:07du macronisme
01:05:08pour rompre avec
01:05:09cette politique
01:05:09injuste et brutale
01:05:10et pour offrir
01:05:11ici
01:05:12par le fait
01:05:14de changer de gouvernement
01:05:14des victoires
01:05:15pour les françaises
01:05:16et les français
01:05:16en matière sociale
01:05:17en matière écologique
01:05:18et en matière démocratique
01:05:19le parti socialiste
01:05:20avait agencé
01:05:30très clairement
01:05:30la motion de censure
01:05:32de la France insoumise
01:05:33qui est donc rejetée
01:05:34puisqu'elle n'a eu
01:05:36que 271 voix
01:05:37sur 289
01:05:38soit 18 voix
01:05:40d'écart
01:05:40action
01:05:40d'Alexis
01:05:42Isard
01:05:42ancien député
01:05:43de renaissance
01:05:43on voit que
01:05:44l'alliance
01:05:45contre cette stabilité
01:05:46elle est du rassemblement
01:05:47national
01:05:48et partenaire
01:05:48UDR
01:05:49de la France insoumise
01:05:50et des écolos
01:05:50qui se sont arrimés
01:05:51à ce truc là
01:05:52je ne sais pas trop
01:05:52pourquoi
01:05:53les écolos sont perdus
01:05:54dans la France insoumise
01:05:55on voit aujourd'hui
01:05:56que ce n'est pas majoritaire
01:05:57donc on a une majorité
01:05:58de députés
01:05:58à l'Assemblée nationale
01:05:59qui ont envie
01:05:59au moins d'essayer
01:06:00de faire un budget
01:06:01pour les français
01:06:01et de leur offrir
01:06:02de la stabilité
01:06:02c'est une bonne chose
01:06:03c'est assez large
01:06:04une dizaine de députés
01:06:05on s'attendait
01:06:12on verra à la fin
01:06:12des débats
01:06:13si ce budget convient
01:06:14chacun des députés
01:06:15pourront voter
01:06:16et moi j'espère
01:06:17que ça offrira
01:06:18de la stabilité
01:06:18pour les français
01:06:19c'est ce qu'ils souhaitent
01:06:19on va voir le détail
01:06:20des votes
01:06:21dès que vous l'aurez
01:06:22vous nous donnerez
01:06:23le détail des votes
01:06:24de savoir d'où viennent
01:06:24ces 18 voix
01:06:25qui manquent
01:06:26puisque jusque là
01:06:27on parlait de 10 voix
01:06:28qui allaient manquer
01:06:28à de Mazoyer
01:06:29première réaction
01:06:30écoutez
01:06:31moi je trouve
01:06:32qu'on va dans le bon sens
01:06:33et quoi qu'en pensent
01:06:34si vous voulez
01:06:35certains
01:06:36je pense que c'est
01:06:37très important
01:06:38que ce budget
01:06:38puisse exister
01:06:40même s'il est discuté
01:06:42et il le sera
01:06:42et que nous puissions
01:06:43arriver à ce qu'il y ait
01:06:45véritablement
01:06:46un simili-dialogue
01:06:47qui soit instauré
01:06:49voilà
01:06:49le reste après
01:06:50appartiendra à l'histoire
01:06:52Alexandre Rikolik
01:06:53je pense qu'il y a
01:06:54une erreur de diagnostic
01:06:55les français
01:06:56ne veulent pas
01:06:56une stabilité
01:06:57dans l'échec
01:06:57les français
01:06:58ils veulent un changement
01:06:59de fond
01:06:59ils veulent un changement
01:07:00de politique
01:07:00sur la politique migratoire
01:07:03sur la sécurité
01:07:03je le dis depuis tout à l'heure
01:07:04quand on regarde
01:07:05les enquêtes d'opinion
01:07:0680% des français
01:07:07jugent la justice
01:07:07trop laxiste
01:07:0879% des français
01:07:11veulent un vrai frein
01:07:11contre l'immigration
01:07:12alors qu'on voit
01:07:13que la politique est inverse
01:07:14quand les français
01:07:15veulent une baisse
01:07:16de la fiscalité
01:07:17notamment pour les entreprises
01:07:18on voit que ça va encore
01:07:19augmenter
01:07:20il y a une augmentation
01:07:21des impôts
01:07:22donc en réalité
01:07:23sur ces sujets de fond là
01:07:25évidemment qu'il faut
01:07:26une rupture
01:07:27et si les macronistes
01:07:28ou les LR présents ici
01:07:29ne le comprennent pas
01:07:31ils sont aujourd'hui
01:07:32en rupture
01:07:33avec ce que veulent
01:07:34une majorité de français
01:07:34effectivement
01:07:35image de l'assemblée
01:07:37en direct
01:07:37Anthony Samama
01:07:38réaction
01:07:3818 voix
01:07:39c'est rejeté
01:07:41à 18 voix
01:07:41près
01:07:42c'est qu'une demi-surprise
01:07:44alors le chiffre
01:07:4518 en effet
01:07:46est un peu plus important
01:07:48que ce qu'on espérait
01:07:49mais néanmoins
01:07:49on savait
01:07:50que Sébastien Lecornu
01:07:52avait vendu
01:07:53contre une suspension
01:07:55de la réforme des retraites
01:07:56son maintien
01:07:56à Matignon
01:07:57je crois que c'est
01:07:58très très éloigné
01:08:00de ce qu'attendent
01:08:00et ce que veulent
01:08:01les français
01:08:01on a une France
01:08:02qui est à droite
01:08:03peut-être plus que jamais
01:08:04avec la volonté
01:08:05d'avoir des mesures
01:08:06beaucoup plus fermes
01:08:07sur le plan régalien
01:08:08c'est ce qu'a essayé
01:08:08de faire Bruno Rotaillot
01:08:09dans l'année
01:08:11durant laquelle
01:08:11il était place Beauvau
01:08:13et aussi sur le plan économique
01:08:14des mesures de liberté
01:08:15je crois qu'on a
01:08:16trop peu parlé
01:08:17malheureusement
01:08:18de nos entreprises
01:08:18il est temps
01:08:19de faire souffler
01:08:19un vent de liberté
01:08:21entrepreneuriale
01:08:22sur notre pays
01:08:23nous avons
01:08:23des situations
01:08:24extrêmement compliquées
01:08:25des chefs d'entreprise
01:08:26qui n'osent plus investir
01:08:27aujourd'hui
01:08:28il est temps aujourd'hui
01:08:29de déburocratiser
01:08:31Et la censure
01:08:32ça aurait pu régler ça ?
01:08:33Et la censure
01:08:33en tout cas
01:08:34elle aurait pu dire non
01:08:34Parce que c'est l'opposé
01:08:35de ce que nous a expliqué
01:08:36Anne Mazoyer
01:08:37pendant toute l'émission
01:08:38La censure
01:08:38elle aurait pu permettre
01:08:39de dire non
01:08:40en tout cas
01:08:40à un gouvernement socialiste
01:08:41un gouvernement
01:08:42qui va mettre
01:08:43plus d'impôts
01:08:43un gouvernement
01:08:44qui va avoir
01:08:45toujours plus de taxes
01:08:46un gouvernement
01:08:46qui va revenir
01:08:47sur la réforme
01:08:48des retraites
01:08:49alors que tout le monde
01:08:49sait aujourd'hui
01:08:50qu'il faut que nous
01:08:51travaillions plus
01:08:52c'est le sens
01:08:53de l'histoire
01:08:53et c'est ce que font
01:08:54l'intégralité
01:08:55des pays
01:08:56autour de nous
01:08:57donc ce gouvernement
01:08:58là et ce budget là
01:08:59en effet
01:09:00il est extrêmement éloigné
01:09:01de ce qu'attendent
01:09:02les français
01:09:02et je crois
01:09:03qu'il sera temps
01:09:04très vite
01:09:05lors d'une prochaine
01:09:06dissolution
01:09:06ou lors des prochaines
01:09:07présidentielles
01:09:07d'avoir un débat franc
01:09:08et les LR seront là
01:09:10On va attendre
01:09:10Les LR
01:09:11on ne sait pas où ils seront
01:09:12de toute façon
01:09:13et on ne sait pas
01:09:14quelle sera la stratégie
01:09:15LR
01:09:15si c'est celle de Wauquiez
01:09:16ou si c'est celle de Rotaillot
01:09:17Moi je parle des valeurs
01:09:18la stratégie effectivement
01:09:19et puis il y a une divergence
01:09:20Les valeurs
01:09:21mais comment vous voulez
01:09:22qu'on les comprenne
01:09:22vos valeurs ?
01:09:23Les valeurs
01:09:24la ligne elle est très claire
01:09:25Ça a toujours été les mêmes
01:09:27les valeurs
01:09:27et même vous parliez
01:09:28tout à l'heure
01:09:29de l'élection
01:09:29entre Laurent Wauquiez
01:09:31et Bruno Rotaillot
01:09:32Cette élection
01:09:32Mathilde Panot
01:09:34prend la parole
01:09:35en direct sur CNews
01:09:35depuis l'Assemblée
01:09:36Je suis là
01:09:43je suis là monsieur
01:09:44Je fais attention
01:09:46à ma présidente
01:09:48Voilà
01:09:48Il s'en est donc
01:09:50fallu de peu
01:09:51pour que la motion
01:09:52déposée par les insoumis
01:09:53des ultramarins
01:09:55des communistes
01:09:55et des écologistes
01:09:56ne fasse tomber
01:09:58le cornu et son gouvernement
01:09:59puisqu'il aura manqué
01:10:00seulement 18 voix
01:10:01pour les faire tomber
01:10:03Notre première pensée
01:10:05évidemment pour le pays
01:10:06pour toutes celles
01:10:08et tous ceux
01:10:08qui vont souffrir
01:10:09des politiques cruelles
01:10:10qui sont annoncées
01:10:11par ce gouvernement
01:10:12dans les budgets
01:10:13qui vont venir
01:10:14avec des retraités
01:10:15qui vont voir
01:10:16leurs pensions de retraite
01:10:17baisser
01:10:18pour 4 années
01:10:19de sous-indexation
01:10:20des pensions de retraite
01:10:22à celles et ceux
01:10:23qui n'arrivent déjà plus
01:10:24à se soigner
01:10:25avec 13 milliards
01:10:26de coupes
01:10:27dans la sécurité sociale
01:10:28le doublement
01:10:29des franchises médicales
01:10:30mais aussi les attaques
01:10:31contre les personnes
01:10:32qui ont des maladies chroniques
01:10:34aux personnes
01:10:35qui perçoivent
01:10:35les APL
01:10:36qui vont voir
01:10:36leur APL baisser
01:10:37là aussi
01:10:38voire supprimer
01:10:39pour les étudiants étrangers
01:10:40aux personnes
01:10:41qui vont voir
01:10:41leur impôt
01:10:42sur le revenu augmenter
01:10:43ou encore
01:10:44pour les 5 milliards
01:10:45de coupes
01:10:46qu'il y aurait
01:10:46à la fois pour les communes
01:10:47et pour les collectivités
01:10:49bref un pouvoir
01:10:50qui comme d'habitude
01:10:51veut être doux
01:10:52avec les riches
01:10:52et dure avec le peuple
01:10:54et veut faire payer
01:10:55à la fois
01:10:55les chômeurs
01:10:56et les privés d'emploi
01:10:57les salariés
01:10:58les retraités
01:10:59les malades
01:10:59pour continuer
01:11:00ces politiques
01:11:01de cadeaux
01:11:01faits aux plus riches
01:11:02et aux multinationales
01:11:03nous lançons un appel
01:11:05solennel au pays
01:11:06ne vous résignez pas
01:11:08ne perdez pas de courage
01:11:09ne vous divisez pas
01:11:11à la base
01:11:11nous lançons un appel
01:11:13solennel
01:11:14à la résistance populaire
01:11:16et parlementaire
01:11:17pour continuer de lutter
01:11:18contre ces budgets
01:11:19cruels
01:11:20et nous le disons
01:11:21le Premier ministre
01:11:23le corps nu
01:11:23comme le Président
01:11:25Emmanuel Macron
01:11:25sont en sursis
01:11:26et plus tôt que tard
01:11:28le Président de la République
01:11:29devra partir
01:11:30nous redéposons donc
01:11:31une motion de destitution
01:11:33du Président de la République
01:11:34aujourd'hui
01:11:35évidemment dans ce vote
01:11:37la direction du Parti Socialiste
01:11:39porte une responsabilité
01:11:40historique
01:11:41dans cette non-censure
01:11:43en laissant Emmanuel Macron
01:11:45poursuivre sa politique
01:11:46de malheur
01:11:47dont plus personne ne veut
01:11:48dans le pays
01:11:48je le dis là aussi
01:11:50solennellement
01:11:51aux militants
01:11:52et aux électeurs
01:11:53du Parti Socialiste
01:11:54qui depuis plusieurs jours
01:11:55ont dit leur dégoût
01:11:56de voir la direction
01:11:57du Parti Socialiste
01:11:58rompre avec le programme
01:12:00du nouveau Front Populaire
01:12:01sur lequel ils ont été élus
01:12:03rompez les rangs
01:12:04ne laissez pas
01:12:05la direction du Parti Socialiste
01:12:07vous entraîner
01:12:08dans une alliance
01:12:09avec la Macronie
01:12:10il existe
01:12:11un pôle de résistance
01:12:12dans ce pays
01:12:13celui que nous incarnons
01:12:14à cette heure
01:12:15et puisque désormais
01:12:17il est inéluctable
01:12:19qu'il y ait un affrontement
01:12:20électoral
01:12:20avec l'extrême droite
01:12:21nous aurons besoin
01:12:22de tout le monde
01:12:24nous incarnons
01:12:25à la fois
01:12:26l'alternative au macronisme
01:12:27mais aussi
01:12:28à l'extrême droite
01:12:29autour du programme
01:12:30du nouveau Front Populaire
01:12:31plus que jamais
01:12:32une autre politique
01:12:33est possible
01:12:33plus que jamais
01:12:34un autre monde
01:12:35est possible
01:12:36Mathilde Panot
01:12:39donc
01:12:40qui était en direct
01:12:41de l'Assemblée Nationale
01:12:42pour réagir
01:12:43vous l'avez compris
01:12:43la motion de censure
01:12:44LFI est rejetée
01:12:45à 18 voix près
01:12:46on va partir
01:12:46tout de suite
01:12:47justement
01:12:47à l'Assemblée Nationale
01:12:48pour voir un peu
01:12:49quelle est l'ambiance
01:12:49on est avec
01:12:50Maxime Leguay
01:12:50en direct
01:12:51Maxime
01:12:5218 voix
01:12:53ont manqué
01:12:54pour que cette motion
01:12:56de censure
01:12:56ne passe
01:12:56Oui effectivement
01:13:02Jean-Marc, Sébastien Lecornu
01:13:03et son gouvernement
01:13:04qui peuvent donc
01:13:05pousser un ouf
01:13:06de soulagement
01:13:0718 petites voix
01:13:08manquantes
01:13:09c'est donc
01:13:10un peu moins
01:13:10que les estimations
01:13:11hautes
01:13:12qui étaient faites
01:13:13avant cette motion
01:13:15de censure
01:13:15cela veut dire
01:13:16que Olivier Faure
01:13:17a su notamment
01:13:18contenir ses troupes
01:13:19et que les députés
01:13:20socialistes réfractaires
01:13:22n'ont pas été
01:13:23si nombreux
01:13:24pareil du côté
01:13:25de Lyot
01:13:25des non-inscrits
01:13:26ou encore du côté
01:13:27des républicains
01:13:28une survie politique
01:13:30qui a des airs
01:13:32surtout
01:13:32de sursis politique
01:13:34puisque la gauche
01:13:35et la droite républicaine
01:13:36lorsqu'ils se sont exprimés
01:13:37dans l'hémicycle
01:13:38dans les débats
01:13:39de cette motion de censure
01:13:40l'ont répété
01:13:41cette non-censure
01:13:43ne vaut pas
01:13:44blanc-seing
01:13:45sur le budget
01:13:46ils seront vigilants
01:13:48ils demandaient
01:13:49d'ailleurs
01:13:49du côté du parti socialiste
01:13:50de nouvelles concessions
01:13:52l'abandon du 49-3
01:13:53et la suspension
01:13:54de la réforme des retraites
01:13:55ce n'est que le début
01:13:57ils visent désormais
01:13:58la fiscalité
01:13:59donc Sébastien Lecornu
01:14:00franchit
01:14:01cette première étape
01:14:02mais il reste
01:14:03en sursis politique
01:14:04et puis
01:14:05au moment même
01:14:06où je vous parle
01:14:07c'est la deuxième
01:14:08motion de censure
01:14:09qui est en train
01:14:09d'être votée
01:14:10c'est celle
01:14:11du rassemblement national
01:14:13il y a là
01:14:14en réalité
01:14:14très peu de suspense
01:14:17sur la finalité
01:14:18de cette motion de censure
01:14:19puisque la France insoumise
01:14:20a d'ores et déjà
01:14:21annoncé
01:14:22qu'elle ne voterait pas
01:14:23cette motion
01:14:24peut-être
01:14:24l'enjeu
01:14:25dans l'enjeu
01:14:26c'est de savoir
01:14:26si les quelques députés
01:14:28républicains
01:14:29réfractaires
01:14:30vont décider
01:14:30de voter
01:14:31la non-censure
01:14:33sur cette motion
01:14:34de censure
01:14:34du RN
01:14:35histoire de pouvoir
01:14:36montrer
01:14:37qu'ils ne se sont pas
01:14:38qu'ils n'ont pas voté
01:14:39cette motion
01:14:40mais pour autant
01:14:40qu'elle n'avait aucune
01:14:41réalité politique
01:14:42d'être adoptée
01:14:43voilà ce qu'on peut dire
01:14:44Sébastien Lecornu
01:14:45qui poursuit donc
01:14:47son bail
01:14:47à Matignon
01:14:48pour jusqu'à quand
01:14:49ça on le verra
01:14:50dans les semaines à venir
01:14:51mais il ne sera pas
01:14:52renversé aujourd'hui
01:14:52Merci Maxime
01:14:54effectivement le soldat
01:14:55Lecornu sauvé
01:14:56mais pour combien de temps
01:14:57le soldat
01:14:58Macron épargné
01:14:59mais au final
01:14:59dans quelle situation
01:15:00se trouve la France
01:15:01Emmanuel Macron
01:15:03a-t-il signé lui-même
01:15:04la fin du macronisme
01:15:05en reniance
01:15:06reniant sur sa seule
01:15:07réforme structurale
01:15:08la non-censure
01:15:10de la gauche
01:15:11du gouvernement
01:15:12est-elle un sursis
01:15:13à 18 voix
01:15:14près
01:15:15nous allons évidemment
01:15:15écouter
01:15:16Sébastien Lecornu
01:15:19qui va s'exprimer
01:15:20le Premier ministre
01:15:21Excusez-moi
01:15:23évidemment
01:15:23nous reviendrons
01:15:24tout à l'heure
01:15:25c'est plutôt le temps
01:15:26du vote
01:15:26pour la deuxième
01:15:27motion de censure
01:15:28cette non-censure
01:15:29qui est un véritable
01:15:30révélateur
01:15:30pour nos nombreux partis
01:15:32hors RN et LFI
01:15:33chaque partie
01:15:34est renvoyée
01:15:34à ses contradictions
01:15:35le PS
01:15:36faiseur de roi
01:15:37qui risque d'être
01:15:38le dindon de la farce
01:15:39avec une réforme
01:15:40des retraites
01:15:40qui va se traduire
01:15:41par un amendement
01:15:42dans le PLFSS
01:15:43et le parcours parlementaire
01:15:45risque d'être chaotique
01:15:46les LR et Laurent Wauquiez
01:15:47qui soutiennent
01:15:48un gouvernement
01:15:49et donc la renonciation
01:15:50est une réforme
01:15:51dont ils n'avaient cessé
01:15:52de dire tout le mal
01:15:52qu'ils pensaient
01:15:54et qui a donc appelé
01:15:55à voter pour certains
01:15:56un budget socialiste
01:15:57bref
01:15:57sur le fond
01:15:58on place désormais
01:15:59à un débat
01:16:00sur la réforme des retraites
01:16:01avec un festival de taxes
01:16:02véritable open bar fiscale
01:16:05disent certains
01:16:05beaucoup de choses à dire
01:16:06beaucoup de prises de parole
01:16:08je remercie
01:16:09nos invités
01:16:10d'être avec nous
01:16:10Priska Thévenot
01:16:11qui nous a rejoint
01:16:12de l'Assemblée
01:16:12merci d'être là
01:16:13et bonjour à vous
01:16:14députés ensemble
01:16:15pour la République
01:16:16ancienne ministre
01:16:16et porte-parole
01:16:17du gouvernement
01:16:18André Valigny
01:16:19merci de votre présence
01:16:20notre journaliste politique
01:16:21Jacques Serret
01:16:22est avec nous
01:16:23nous sommes également
01:16:23avec Naïma M. Fadel
01:16:25bien sûr
01:16:25Philippe David
01:16:26avec Jonathan
01:16:27Cixou
01:16:28première réaction
01:16:29pas de surprise
01:16:29à 18 voix près
01:16:30il est vrai que c'est plus large
01:16:31que prévu
01:16:32Priska Thévenot
01:16:33quelle analyse
01:16:34faites-vous d'un tel score
01:16:36de quoi est-il le non
01:16:37selon vous ?
01:16:39Je pense que là
01:16:39c'est surtout le début
01:16:40du débat parlementaire
01:16:42qui peut enfin
01:16:43se mettre en oeuvre
01:16:44à l'Assemblée nationale
01:16:45je l'espère
01:16:45avec les budgets
01:16:47qui arrivent en commission
01:16:48dès la semaine prochaine
01:16:49et sur lesquels
01:16:50nous pourrons enfin
01:16:51pouvoir débattre
01:16:52Le fait qu'il y ait
01:16:53alors on a beaucoup parlé
01:16:54les présences ou pas
01:16:55dans l'hémicycle
01:16:56il est vrai que le Premier ministre
01:16:57s'est quand même retrouvé
01:16:58seul face à un bloc central
01:17:00qui n'avait plus rien d'un bloc
01:17:01qui était totalement absent
01:17:02comment vous l'expliquez ?
01:17:03Je peux comprendre
01:17:04que ça puisse surprendre
01:17:06que ça puisse peut-être choquer
01:17:08je le dis assez simplement
01:17:09oui sur une motion de censure
01:17:12ce qui est important pour nous
01:17:13c'est bien évidemment
01:17:13d'être présent
01:17:14pas forcément en permanence
01:17:16dans l'hémicycle
01:17:16mais aussi et surtout
01:17:17dans les couloirs
01:17:19dans les salles de réunion
01:17:20autour
01:17:20pour pouvoir espérer
01:17:21ne pas faire passer
01:17:23cette motion de censure
01:17:24mais je peux entendre largement
01:17:25j'ai été présente
01:17:26à ce moment-là
01:17:27j'admets ne pas avoir été présente
01:17:29pendant les deux heures
01:17:30de dérouler
01:17:30Il faut y voir un message politique
01:17:32pour le Premier ministre
01:17:33Non pas du tout
01:17:33Pas censuré mais pas soutenu
01:17:35Non non non
01:17:35justement
01:17:36on le soutient d'autant plus
01:17:37qu'on était encore
01:17:38en train d'essayer
01:17:38de faire en sorte
01:17:39que les voix soient bien présentes
01:17:41pour le soutenir
01:17:42et que la motion de censure
01:17:43ne soit pas adoptée
01:17:44Mais ça dit beaucoup
01:17:45quand même du soutien
01:17:46c'est-à-dire que vous avez dû
01:17:47batailler pour que
01:17:48Ah mais oui à 18 voix
01:17:49On va en parler
01:17:50Vous avez raison
01:17:50à 18 voix
01:17:51on voit que ça s'est joué
01:17:52quand même à pas grand-chose
01:17:54Et donc le débat
01:17:55qui va arriver
01:17:56va être d'autant plus important
01:17:57certains disent
01:17:58Jacques Serret
01:17:59est-ce qu'on a déjà
01:17:59un peu de détails
01:18:01sur les votes
01:18:02sur les frondeurs
01:18:02de chaque parti
01:18:03et surtout
01:18:04parti socialiste
01:18:05et chez les LR
01:18:06Absolument
01:18:07ils viennent tout juste
01:18:07de me parvenir
01:18:08ces indicateurs
01:18:10il y a eu
01:18:117 députés socialistes
01:18:13qui ont voté
01:18:15cette motion
01:18:16de censure
01:18:17la grande question
01:18:18elle portait
01:18:18essentiellement
01:18:19sur le comportement
01:18:20des députés
01:18:21les républicains
01:18:22et bien
01:18:23il n'y a eu
01:18:24qu'une seule
01:18:25qu'une seule députée
01:18:26les républicains
01:18:27qui a voté
01:18:28cette motion
01:18:29de censure
01:18:30C'est une surprise
01:18:30effectivement
01:18:30Il s'agit de
01:18:32Alexandra Martin
01:18:33la députée LR
01:18:35des Alpes-Maritimes
01:18:36et qui donc
01:18:37était seule
01:18:38à voter
01:18:40cette motion
01:18:40de censure
01:18:41dans son camp
01:18:42Assez surprenant
01:18:43quand même
01:18:43qu'il n'y ait qu'une seule
01:18:44députée LR
01:18:44quant tenu quand même
01:18:45du débat
01:18:46à l'intérieur du parti
01:18:47Son suppléant
01:18:48c'est David Lissnard
01:18:49Effectivement
01:18:50Donc je pense
01:18:51qu'il y a quand même
01:18:51c'est en cohérence
01:18:53Le président de Nouvelle Énergie
01:18:54qui avait lui
01:18:55appelé à la censure
01:18:57Effectivement
01:18:57c'est une surprise
01:18:58au sein des LR
01:18:59beaucoup de LR
01:19:00qui avaient manifesté
01:19:01des parlementaires
01:19:02leur gêne finalement
01:19:03à voter pour un renoncement
01:19:05de la réforme des retraites
01:19:06comment il faut l'analyser
01:19:07Jacques Serret ?
01:19:07Et bien que Laurent Wauquiez
01:19:08a tenu ses troupes
01:19:11malgré la pression
01:19:13et la pression était très forte
01:19:14Ou alors
01:19:15la pression en la trouille
01:19:16La pression
01:19:17voilà
01:19:17il y a deux manières
01:19:18de l'analyser
01:19:19On va écouter Jean-Philippe Anguille
01:19:20et on vient vers vous
01:19:21Hélas
01:19:23pour le plus grand malheur
01:19:25des Françaises
01:19:26et des Français
01:19:26ils ont assisté
01:19:29au noce rouge
01:19:31entre tous les membres
01:19:32du parti unique
01:19:33l'UMPS
01:19:34que Marine Le Pen
01:19:35avait prophétisé
01:19:36il y a tant d'années
01:19:37On savait que cela existait
01:19:39On savait que les Français
01:19:40ont payé chèrement
01:19:41les conséquences
01:19:42et maintenant
01:19:42c'est officiel
01:19:44Comme l'a dit Marine Le Pen
01:19:45M. Wauquiez
01:19:46toute honte but
01:19:47a choisi de se dissoudre
01:19:49dans le socialisme
01:19:51et les socialistes
01:19:53ont choisi une fois encore
01:19:54de trahir les travailleurs français
01:19:55C'est une journée
01:19:57bien triste
01:19:57pour notre pays
01:19:59car vraiment
01:19:59les contribuables
01:20:01les Français qui travaillent
01:20:02les retraités
01:20:03vont devoir
01:20:04être tondus
01:20:05pour que quelques députés
01:20:07lâchent
01:20:08gardent leur siège
01:20:08Donc ce pacte
01:20:10de lâcheté
01:20:10est consternant
01:20:12mais au moins
01:20:13les masques tombent
01:20:15la réalité apparaît
01:20:16telle que nous la savions
01:20:18intimement
01:20:18Il n'y a rien à attendre
01:20:20des députés du système
01:20:22de tous ceux
01:20:22qui ont pour seule mission
01:20:24dans leur petite vie
01:20:26d'empêcher
01:20:26le Rassemblement National
01:20:27d'accéder au pouvoir
01:20:28et de résoudre
01:20:29les problèmes
01:20:29Mais écoutez
01:20:41ce qui vous intéresse
01:20:42c'est une
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