- il y a 2 jours
Avec Lamia El Aaraje (première secrétaire fédérale du PS Paris) et Xavier Melki (maire LR de Franconville)
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NewsTranscription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, la vérité en face, Jean-François Aquili.
00:05Allez, nous évoquons ce matin, vous savez ce qui est le débat qui arrive, le vote du budget.
00:11Alors attendons d'abord de voir quel sera le résultat des deux censures déposées par LFI et le RN.
00:17Aujourd'hui c'est en cours, le vote est en cours, mais si d'aventure aucune des deux n'aboutit,
00:22nous irons droit vers le vote du budget, enfin la discussion et le vote du budget.
00:26C'est la prochaine étape avec notamment le budget de 2026 et aussi, vous savez, le PLFSS, le budget de la sécurité sociale
00:36avec pas mal d'annonces, pas mal de coups de rabot comme on dit, qui seront faits sur certaines, on va dire, dispositions fiscales et sociales.
00:45Et il y a eu, lors du débat parlementaire, après la déclaration de politique générale du Premier ministre Sébastien Lecornu,
00:56cette déclaration de Laurent Wauquiez, le patron de la droite républicaine.
01:03Arrêtez l'assistanat et revalorisez le travail.
01:07La plus grande injustice en France est que le travail ne paye pas.
01:10Quand un employeur veut augmenter de 100 euros un salarié au SMIC, il doit mettre 500 euros sur la table.
01:15Et dans le même temps, ce qu'on dit trop peu souvent, c'est qu'un couple aux aides sociales avec trois enfants va toucher 2300 euros d'aides sociales nettes d'impôts et de charges.
01:26Eh bien, mes amis, il faut le dire, ça n'est pas juste.
01:30Ça n'est pas juste parce qu'aucune société ne peut tenir, sans ce ciment de justice élémentaire,
01:36la récompense du travail, la récompense de l'effort et la récompense du mérite.
01:42Deux invités ce matin en studio pour évoquer ce débat assistana versus travail lancé par M. Wauquiez.
01:50En studio, bonjour à vous, Lamia El-Arage, bonjour et bienvenue.
01:54Vous êtes la première secrétaire fédérale du Parti Socialiste à Paris.
01:57Également, Xavier Melki, bonjour.
02:01Bonjour.
02:01Maire les Républicains de Franconville dans le Val-d'Oise.
02:06Vous connaissez le principe, 0826 300 300, vous nous appelez, vous réagissez pendant ce débat.
02:11Je commence par vous, Lamia El-Arage.
02:13Qu'est-ce qui vous fait réagir, Laurent Wauquiez, avec ce qu'il lance dans l'hémicycle à l'Assemblée Nationale ?
02:19Je trouve ça en vrai assez dommageable.
02:22C'est-à-dire que la droite n'arrive pas à sortir de sa vieille marotte, à savoir de vouloir opposer le travail aux aides sociales.
02:30Je dois dire que je suis d'accord avec lui sur un point.
02:32Oui, il faut revaloriser le travail aujourd'hui.
02:34Oui, quelqu'un qui travaille aujourd'hui n'arrive plus à vivre dignement des revenus de son travail.
02:39Et c'est là où nous avons une différence d'approche.
02:41Nous considérons qu'il faut augmenter les salaires, augmenter le pouvoir de vivre des Françaises et des Français,
02:46et arrêter de vouloir opposer les aides sociales qui sont nécessaires,
02:51qui sont aujourd'hui le patrimoine de ceux qui n'en ont pas et qui sont normalement conjoncturels,
02:58et de façon aussi à pouvoir mieux accompagner celles et ceux qui veulent retravailler, mieux les payer et mieux les accompagner.
03:05Xavier Belki, là-dessus, le mot « assistana », vous le validez ?
03:10Oui, complètement. On a aujourd'hui un pays qui entretient dans la précarité à coup d'aide sociale
03:16toute une série de la population qui mériterait d'être soutenue et raccompagnée justement vers le marché de l'emploi.
03:21Donc c'est vrai qu'on se retrouve sur le besoin de ramener les gens vers l'emploi,
03:24ramener les gens vers ce qui fait qu'on s'épanouit socialement,
03:29c'est-à-dire qu'on a un emploi, puis après on devient propriétaire de sa maison, de son appartement,
03:35et puis on évolue socialement. C'est ça qui est intéressant, c'est vers ça qu'il faut aller,
03:38et surtout lutter contre la fraude, lutter contre les abus, lutter contre l'empilement des aides sociales
03:43qui font qu'aujourd'hui, certaines familles, vous le déplorez, vous le regrettez, vous ne voulez pas le voir,
03:47mais certaines familles gagnent plus sans travailler que des gens qui travaillent.
03:51Alors là-dessus, il y a des...
03:52C'est extrêmement chouquant d'essayer de dire ça, en fait.
03:55Vraiment, je vous assure, moi je veux bien avoir un débat de fond, pour le coup,
03:59sur comment est-ce qu'on accompagne les personnes vers l'insertion.
04:01Typiquement, chaque année, c'est un peu plus de 20% des bénéficiaires du RSA
04:05qui sortent du RSA, dont près de 50% d'entre eux, parce qu'ils retrouvent un travail.
04:09Et ça, c'est des choses qu'il faut accepter, d'amplifier,
04:13de façon à permettre aux gens, effectivement, de travailler, de vivre dignement de leur travail.
04:16Mais laissez penser que des gens bénéficieraient de davantage de moyens
04:21quand ils sont bénéficiaires du RSA que quand ils travaillent,
04:25c'est faux, c'est archi-faux, ça a été démontré,
04:27ça a été éprouvé par des gens extrêmement sérieux, non partisans,
04:31si c'est ça le reproche que vous pourriez faire,
04:34et qui disent bien que le RSA, les aides sociales telles qu'elles sont calculées,
04:38ont vocation à permettre aux gens d'être un peu mieux accompagnés,
04:40mais sûrement pas de vivre mieux que quand elles travaillent.
04:43Essayez de vivre au RSA en touchant même les 2200 euros qu'évoque M. Wauquiez
04:47quand vous avez trois enfants, je pense que vous n'y arrivez pas.
04:50C'est ça la réalité.
04:52Une personne qui gagne 3000 euros brut pour reprendre son exemple,
04:54et qui a aussi trois enfants, là où il est, je trouve, assez malhonnête intellectuellement,
04:58c'est qu'il ne compile pas l'ensemble des aides, notamment les allocations familiales,
05:02auxquelles ont droit ces familles qui vivent avec 3000 euros de revenus bruts et trois enfants.
05:08Ce que je veux simplement dire, c'est que nous, à gauche,
05:10le message que nous portons aux enfants des bénéficiaires du RSA,
05:13et il faut qu'ils l'entendent, c'est que ce n'est pas une fatalité,
05:15ce n'est pas parce que vous avez un parent qui est bénéficiaire du RSA que ce sera votre cas.
05:19Oui, la République vous accompagnera,
05:21oui, nous mettrons en place un système d'aide pour vous permettre de faire des études si vous le souhaitez,
05:25de travailler si vous le souhaitez,
05:26et surtout de bénéficier de l'ascenseur social.
05:29C'est ça la promesse de la République.
05:31Ce n'est pas de les pointer du doigt en expliquant que leurs parents sont des bénéficiaires,
05:35des fraudeurs, et que jamais ils ne s'en sortiront.
05:37Et c'est la différence entre la gauche et la droite.
05:39Oui, Xavier Melchi ?
05:40Alors déjà, ce qui est très bien, c'est qu'on retrouve une gauche et une droite.
05:42Et ça fait quand même quelques temps qu'on avait besoin de retrouver ces débats-là.
05:46Je remarque que, sur ces sujets-là, comme sur d'autres,
05:50il y a une forme de culpabilisation à dire,
05:53« Mais attendez, vous allez vous mettre de côté, finalement,
05:57comment dirais-je, la situation de certaines familles,
06:01la difficulté de certaines familles.
06:03Vous allez mettre en avant le côté émotionnel de la situation. »
06:07Alors que le rôle des politiques, c'est justement de regarder,
06:09de prendre de la hauteur,
06:11d'assumer le fait qu'il y a une série de cumuls d'aides
06:15qui, aujourd'hui, font que certaines personnes,
06:17encore une fois, pas toutes,
06:18et Laurent Wauquiez n'a pas dit « On supprime les aides ».
06:20Il a dit « On accompagne un retour vers l'emploi ».
06:22C'est ça qu'il défend.
06:23Et vous ne pouvez pas nier qu'il y a des personnes, aujourd'hui,
06:25qui abusent, des personnes qui fraudent.
06:28Ne pas le voir, c'est vouloir ne pas le voir.
06:30Alors, je veux me permettre d'intervenir avec...
06:34Nous avons un appel de Laure.
06:36Bonjour, Laure.
06:38Ah, elle n'est pas encore à ligne.
06:40Pardonnez-moi.
06:41Je suis allé un peu vite en besogne.
06:42C'est bon, Laure, nous sommes avec vous.
06:44Allez, vous êtes en direct de Nîmes.
06:47Bonjour, Laure.
06:48Vous entendez le débat entre Lamia El-Arage et Xavier Melki.
06:51Qu'est-ce que vous dites, ce matin, vous ?
06:54Alors, moi, ce matin, je m'insurge.
06:57En fait, je m'insurge parce que j'ai écouté, ce matin...
07:00Je vous écoute souvent, le plus souvent possible,
07:02dès que je roule.
07:03Une bonne chose.
07:04J'ai écouté M. Rousseau,
07:06qui a évoqué le budget de la Sécurité sociale,
07:09qui allait être encore mis en mal,
07:11et avec des sanctions encore lourdes pour nous-mêmes,
07:16qui, quand même, payons des cotisations
07:18qui ne sont pas des moindres.
07:21J'entends dire, voilà, qu'il va y avoir encore
07:24une vague de déremboursements, etc.
07:27Et je me demande pourquoi,
07:30plutôt que de toujours taper sur les mêmes,
07:32toujours sur les gens qui cotisent, qui bossent,
07:35pourquoi il n'a jamais été mis en place
07:36de vrais systèmes de contrôle,
07:39de contrôle des abus sur les dépenses,
07:42plutôt que de toujours aller demander plus,
07:44demander plus de cotisations,
07:46ou réduire les remboursements des gens.
07:48J'ai bossé, moi, dans la santé.
07:50Oui.
07:51Puis, j'ai fini par quitter,
07:53parce que dégoûtée de voir les dérives.
07:56J'ai bossé chez plusieurs pharmaciens d'officine,
08:00où j'ai pu constater que,
08:03dès que les vignettes ont été supprimées,
08:05les petites vignettes qui étaient collées
08:07sur chaque boîte de médicaments,
08:09à partir du moment où on a mis en place le tiers payant
08:11et qu'on ne collait plus ces vignettes,
08:14ça a été festival.
08:16Festival.
08:17Combien de pharmaciens facturent des boîtes
08:20qui ne sont pas vendues ?
08:22Une dizaine de fois.
08:23Moi, les petits retraités qui venaient
08:25chercher leurs ordonnances
08:27avec des produits qui coûtaient cher
08:29et qui vous disaient,
08:30ça, je ne le prends pas
08:31parce que j'en ai trois boîtes à la maison.
08:32On facturait quand même.
08:34Et allez.
08:35Et on avait des facturations
08:37qui étaient monstrueuses.
08:39Donc vous dites, Laure, ce matin,
08:41gare aux abus,
08:42en fait, il faudrait plus de contrôle,
08:44quelque part.
08:44Ce n'est pas le système qui vous dérange,
08:47c'est le fait qu'il n'y ait pas
08:48de contrôle sur ce qui est dépensé, engagé.
08:53C'est un peu ce que vous dites.
08:54Tout à fait.
08:54Tout à fait.
08:56Vous allez chez un kiné,
08:57vous vous retrouvez 10, 15 personnes en même temps.
09:01Est-ce que c'est normal ?
09:02En fait, je veux dire,
09:03on pourra toujours demander plus,
09:05demander plus, demander plus.
09:07Bon.
09:08Ça va être facile,
09:09mais il n'y a pas de contrôle, en fait.
09:11Alors, Laure, merci pour cette réaction ce matin,
09:15dans ce débat.
09:17Lamia El-Hara, je vais vous répondre,
09:19ainsi que Xavier Melqui.
09:21Merci, Laure, en direct de Nîmes.
09:22Lamia El-Hara.
09:24Bon, c'est vrai qu'il y a tout un débat,
09:26on dit l'assistana,
09:27alors que c'est un mot qui peut choquer,
09:29versus le travail.
09:31Je rappelle quand même au passage
09:32qu'il y a des calculs qui sont faits
09:35un peu à la louche, si je puis dire,
09:37si on accumule le RSA, les APL,
09:40les allocations familiales et tout le reste.
09:41Il est dit que les aides cumulées
09:43peuvent atteindre, c'est une moyenne,
09:46c'est chaque cas particulier, évidemment,
09:48entre 800 et 1100 euros mensuels,
09:51sachant que le SMIC en net,
09:55aujourd'hui, est à à peu près 1400 euros.
09:58Certains disent, c'est là-dessus
09:59qu'il se porte le débat,
10:00que le fait de recevoir des aides
10:03peut être une sorte de piège,
10:04en fin de compte,
10:05parce que c'est assez proche, finalement,
10:07du SMIC.
10:08Alors, ce qui est dit aussi,
10:09c'est qu'il n'y a pas assez...
10:10Et là, elle cite l'exemple
10:11du prédit des médicaments,
10:13notre auditrice,
10:14mais globalement,
10:15est-ce que vous estimez que
10:16les contrôles sont exercés aujourd'hui
10:19sur, on va dire,
10:21le versement des aides sociales,
10:23est-ce qu'il doit y avoir plus de contrôle
10:24et peut-être plus de prise de conscience
10:25des choses ?
10:26Moi, ce que je trouve assez fou
10:27dans notre société actuelle,
10:29c'est cette espèce de faunée
10:30qui est ce débat
10:31sur un pseudo-assistanat.
10:32Vous savez qui sont
10:33les vrais fraudeurs aujourd'hui ?
10:35C'est les grandes entreprises
10:36qui refusent de payer
10:37leurs impôts en France.
10:39Vous savez qui sont
10:40les fraudeurs aujourd'hui ?
10:41C'est toutes celles et ceux,
10:42pas du tout,
10:42je ne suis pas du tout
10:43monsieur d'une gauche
10:44qui vient taper sur les grands patrons.
10:46Je suis heureuse qu'il y ait
10:47en France des grandes fortunes.
10:48Je suis heureuse qu'il y ait
10:49en France des grandes entreprises
10:50qui créent de l'emploi.
10:52Mais je serais aussi heureuse
10:53que, ce n'est pas qu'ils payent plus cher,
10:54qu'ils payent tout court en fait,
10:55qu'ils payent leurs impôts,
10:56qu'on arrête de créer
10:58des holdings à l'étranger
10:59pour aller ne surtout pas
11:00payer d'impôts
11:01et aller cacher son argent
11:02à l'étranger.
11:03Et c'est ça que vous refusez de dire.
11:06Mais bien sûr qu'il y a
11:06un déséquilibre.
11:07Quand vous avez aujourd'hui
11:08des fortunes,
11:09et monsieur,
11:09je ne suis pas en train
11:10de vous parler
11:10d'une grande entreprise
11:11de nos régions,
11:12je suis en train de vous parler
11:13de patrimoine
11:14de l'ordre de plusieurs centaines
11:15de millions d'euros,
11:16voire de milliards d'euros.
11:18Et pendant ce temps-là,
11:19on est en train
11:19d'avoir un débat
11:20sur est-ce que
11:211100 euros d'allocations
11:22qui viennent en complément
11:23souvent du SMIC,
11:24d'ailleurs,
11:25et ça vous ne l'évoquez pas,
11:27pour permettre aux gens
11:28de pouvoir vivre dignement.
11:29Ce qui est formidable
11:30avec la gauche,
11:31c'est quand on parle
11:31des aides sociales,
11:32ils nous répondent
11:32« Regardez les patrons ».
11:33Monsieur, soyez à minima respectueux,
11:35laissez-moi juste finir.
11:36L'or, en l'occurrence,
11:37il s'agit de la pharmacie
11:38de la pharmacie.
11:38Pour le coup,
11:39je suis un peu surprise
11:40quand même
11:41par ce qu'elle raconte
11:41parce que pour le coup,
11:43vous avez énormément
11:44de contrôles qui sont effectués
11:45et par l'assurance maladie
11:46et par les ordres
11:47aussi corporatifs.
11:49Vraiment,
11:49c'est extrêmement contrôlé.
11:51Je ne sais pas bien
11:51de quel exemple précis
11:52elle parlait.
11:53En tout cas,
11:54c'est un autre sujet
11:55sans doute
11:56qu'elle veut évoquer.
11:57C'est qu'en France,
11:58nous sommes extrêmement
11:59consommateurs de médicaments
12:00et pas toujours
12:01de façon efficiente.
12:02Mais je pense
12:02que c'est un autre débat.
12:03En fait,
12:04il y a deux choses
12:06qui sont posées
12:07dans l'échange qu'on a.
12:08Le premier,
12:09c'est est-ce qu'on souhaite
12:10dans ce pays
12:10que le travail rapporte plus
12:12que les aides sociales ?
12:13Est-ce qu'on souhaite
12:14que la personne
12:15qui se lève le matin
12:15et qui va travailler
12:16à la fin du mois
12:17ait plus d'argent
12:17que celui qui reste chez lui ?
12:19Et je ne dis pas
12:19qu'il est content
12:20de rester chez lui.
12:21Je ne dis pas
12:21qu'il fait d'efforts
12:21pour retrouver un travail.
12:23Je ne dis pas
12:23qu'il ne fait pas d'efforts
12:24pour se former.
12:25Je pose juste la question
12:26faut-il que le travail
12:27rapporte plus
12:27que les aides sociales ?
12:29Moi, je pense que oui.
12:30Vous avez le droit
12:31de penser que non.
12:31Moi, je pense que oui.
12:32La question
12:34qui a été ensuite posée
12:35par Laurent Wauquiez,
12:36c'est de dire
12:37est-ce qu'il ne faut pas
12:37fusionner certaines aides
12:39et les plafonner
12:40à un montant
12:41du SMIC à déterminer ?
12:42Après, l'Assemblée nationale
12:43peut en discuter.
12:44Je pense que oui.
12:45Je pense que si on souhaite
12:46et on est d'accord
12:47visiblement
12:47que le travail rapporte plus
12:49que, je ne vais pas parler
12:50d'assistants,
12:51n'a que des aides sociales,
12:52il faut les plafonner.
12:53On ne parle pas
12:54d'aide au logement,
12:55on ne parle pas d'aide
12:56pour les personnes
12:56porteurs d'handicap,
12:57on parle des aides RSA,
12:59etc.,
12:59qu'il faudrait fusionner.
13:00Ça, c'est le premier point.
13:01Le deuxième point,
13:02c'est la lutte contre la fraude.
13:03Et il faut se dire
13:04que la fraude,
13:05dans notre pays,
13:05la fraude sociale,
13:06on peut parler
13:07de la fraude fiscale,
13:07attention,
13:08je ne veux pas
13:08qu'il n'y en a pas,
13:09mais on parle
13:09de la fraude sociale
13:10aujourd'hui.
13:11La fraude sociale,
13:11c'est près de 10 milliards d'euros.
13:13Il y a 600 millions d'euros
13:14qu'on est capable
13:16d'aller chercher.
13:16Ça veut dire
13:17qu'il y a presque
13:189 milliards par an
13:21qui partent comme ça.
13:22Et quand je parle de fraude,
13:23on parle de fausses déclarations
13:24et de fraudes assumées.
13:26Allez,
13:27nous marquons
13:27une petite pause
13:29et nous serons
13:30avec d'autres auditeurs
13:32qui nous appellent.
13:32Le sujet,
13:33évidemment,
13:34fait beaucoup réagir
13:35autour de ce débat
13:37entre Lamia et la rage
13:37et Xavier Melqui.
13:39La Vérité en face
13:400826 300 300.
13:42Vous nous appelez.
13:43A tout de suite.
13:44Le Grand Matin Sud Radio.
13:46La Vérité en face.
13:48Jean-François Aquili.
13:49Arrêtez la cistana,
13:50revalorisez le travail.
13:51Clame Laurent Wauquiez
13:53pour les Républicains
13:54à l'Assemblée nationale.
13:55Ça vous fait réagir ce matin.
13:56Bonjour à vous,
13:57Mickaël.
13:59Oui,
13:59bonjour.
14:00Vous nous appelez d'Avignon,
14:01Mickaël.
14:02Tout à fait.
14:03C'est sympa,
14:03Avignon.
14:04Vous êtes chef d'entreprise.
14:06Que dites-vous ce matin ?
14:07Que je suis
14:08100% d'accord
14:09avec M. Wauquiez
14:10et que
14:12il est impossible
14:14de dire
14:16qu'il n'y a pas
14:17d'assistants en France.
14:18Il y a beaucoup
14:19trop d'aides.
14:20Moi, je suis agriculteur.
14:21On ne trouve personne.
14:23On ne trouve personne
14:24pour travailler.
14:25Personne.
14:27Heureusement
14:27qu'on a
14:28de la main-d'oeuvre
14:29étrangère
14:30parce qu'on ne trouve
14:31personne.
14:32Voilà.
14:33Trop compliqué,
14:34c'est ça ?
14:35Qu'est-ce que vous dites
14:36du système ?
14:37Trop de charge ?
14:38Les gens
14:41gagnent autant
14:43à rester chez eux
14:43que de venir travailler.
14:45Non, mais à un moment donné,
14:45ça ne peut pas le faire.
14:47Ça ne peut pas le faire.
14:48Donc, il y a un déséquilibre
14:49à vos yeux.
14:50Il y a un déséquilibre.
14:51Il faut revenir
14:51à la méritocratie.
14:52Tout travail
14:53mérite salaire
14:53et les salaires
14:55doivent être revalorisés.
14:57Mais il faut un peu
14:58couper toutes ces aides
14:59qui nous empêchent
15:00de recruter.
15:02Il faut mettre
15:03la France au travail,
15:04quand même.
15:04C'est quoi,
15:04cette affaire-là ?
15:05Mettre la France au travail,
15:07vous nous dites ce matin,
15:08Mickaël,
15:08depuis Avignon.
15:10Dernière question,
15:11vous êtes agriculteur,
15:13mais dans quel secteur ?
15:15Dans les fruits arboricoles.
15:18D'accord.
15:19Merci,
15:19merci Mickaël.
15:20On va répondre
15:21à ce que vous dites
15:22avec nos deux invités.
15:24François,
15:24c'est à votre tour.
15:25Vous êtes à Nîmes.
15:26Que dites-vous,
15:26François,
15:27de votre côté ?
15:29Bonjour à tous.
15:30Bonjour François.
15:30C'est du mal.
15:31Merci.
15:32Merci.
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