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Punchline - Refus d’obtempérer : un fléau inarrêtable?
Europe 1
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il y a 8 minutes
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00:00
On va commencer en parlant de ce refus d'obtempérer qui a eu lieu dans le Finistère.
00:04
Ce sont 7 gendarmes en tout qui ont été agressés, 5 qui sont plus sévèrement blessés.
00:09
Laurent Nouniez sur les réseaux sociaux a expliqué que 4 personnes avaient été interpellées,
00:13
dont un multi-récidiviste sous mandat d'arrêt.
00:16
On regarde d'abord les faits avec Régine Delfour.
00:20
Les dégâts sur le véhicule de gendarmerie témoignent de la violence de la collision.
00:26
5 gendarmes ont été blessés.
00:27
Dans la nuit de samedi à dimanche, une patrouille de gendarmerie contrôle un individu
00:34
qui urine contre un véhicule à Saint-Paul-de-Léon dans le Finistère.
00:38
L'homme retourne à sa voiture et démarre tout feu éteint.
00:43
Les gendarmes constatent que le véhicule a été volé il y a 6 jours
00:47
et intime l'ordre au conducteur de s'arrêter.
00:50
Mais ce dernier prend la fuite et emprunte une 4 voies à contresens.
00:54
A son bord, 4 individus bien connus des services de justice,
00:59
comme nous le détaille le lieutenant-colonel Benoît Pierre.
01:03
Un était sous mandat d'arrêt, un deuxième a été recherché pour l'exécution d'une peine d'emprisonnement
01:10
de 42 mois pour des faits de violence aggravée à l'association de malfaiteurs.
01:14
Le conducteur roule ensuite sur une route de campagne et s'immobilise dans un champ.
01:21
Deux des passagers sont interpellés, mais non sans difficulté, comme nous le précise le lieutenant-colonel.
01:27
Deux individus cherchant à fuir.
01:29
Un a été armé également d'une arme blanche et a menacé les gendarmes avec un poignard
01:35
avant de pouvoir procéder à son interpellation.
01:37
Le conducteur percute un véhicule de gendarmerie, reprend sa fuite et avance dangereusement vers d'autres gendarmes.
01:45
Au total, 11 gendarmes ont été engagés pour arrêter ce chauffard dans sa course folle.
01:52
Voilà pour les faits avec vous, Juliette Sadat.
01:54
On va aller un peu plus loin.
01:55
Justement, est-ce qu'on peut faire le point sur ces refus d'obtempérer ?
01:58
On rappelle que c'est environ 25 000 par an de refus d'obtempérer.
02:01
Oui, on a eu les derniers chiffres concernant l'année 2025.
02:04
Ce sont des chiffres provisoires communiqués par le ministère de l'Intérieur.
02:07
Ils sont à consolider dans les prochains mois.
02:09
Il y aurait en effet une augmentation de plus 9% entre janvier et septembre 2025
02:15
par rapport à la même période l'année dernière.
02:19
En 2024, près de 25 000 refus d'obtempérer ont été enregistrés.
02:25
C'était une légère baisse par rapport à 2023.
02:28
On compte un refus d'obtempérer toutes les 20 minutes,
02:32
sachant qu'il y a une grosse proportion d'entre eux
02:34
qui mettent l'avis d'autres usagers de la route en danger.
02:39
L'année, évidemment, qui a battu tous les records,
02:42
c'est 2021 avec près de 28 000 faits recensés sur un an.
02:48
Et on rappelle ce chiffre extraordinaire.
02:50
Un refus d'obtempérer toutes les 20 minutes
02:53
avec évidemment des circonstances aggravantes.
02:59
9 cas sur 10 aussi mettent en danger d'autres usagers de la route,
03:03
précisé le service statistique du ministère de l'Intérieur cette année.
03:05
Merci pour toutes ces informations, Juliette Sadat.
03:08
Jacques Morel, ce que l'on voit malheureusement,
03:11
c'est un double phénomène.
03:12
D'abord, une augmentation de ces refus d'obtempérer
03:14
et surtout, une violence qui gagne en intensité
03:18
avec maintenant, de plus en plus souvent dans les cas
03:20
qu'on égrène sur ces plateaux,
03:22
la volonté véritablement de s'en prendre aux forces de l'ordre,
03:25
d'engager une course-poursuite
03:26
pour très clairement aller blesser, voire tuer des forces de l'ordre.
03:30
Oui, tout à fait.
03:31
C'est ce qu'a bien décrit le commandant de groupement, si vous voulez.
03:34
C'est invraisemblable qu'une affaire comme ça,
03:38
comme ça s'est passé,
03:40
n'ait pas entraîné des victimes plus graves
03:43
que malheureusement.
03:45
Bon, toutes mes pensées vont aux gendarmes qui sont blessés.
03:48
Mais vous imaginez une voie express la nuit
03:50
avec des gens qui remontent tout feu état à contre-courant.
03:54
Ça veut dire qu'on aurait pu avoir plusieurs percussions
03:57
par d'autres voitures.
03:59
Bon, le problème, il est qu'à partir du moment
04:01
où vous intervenez et que vous apercevez
04:04
que le véhicule qui est pris en chasse,
04:07
il est signalé volé,
04:09
vous pouvez difficilement arrêter,
04:11
parce qu'on dit qu'il faut arrêter la poursuite.
04:13
Mais si ce véhicule, un kilomètre plus loin,
04:16
il percute une famille en prenant la fuite,
04:18
on dira, les gendarmes ou les policiers,
04:20
qu'est-ce qu'ils ont fait ?
04:21
Ils ont laissé partir cette voiture.
04:23
Vous partez dans un engrenage.
04:24
Alors là, heureusement, il y a un centre opérationnel
04:26
qui a bien réagi.
04:27
Il a envoyé des renforts sur place.
04:30
Donc les gendarmes se sont retrouvés quand même en force.
04:32
11 gendarmes pour interpeller 4 personnes.
04:35
Ça peut paraître surdimensionné,
04:38
mais ces gens-là sont armés.
04:39
Ils n'hésitent pas à menacer de mort.
04:42
Ils percutent les voitures gendarmerie.
04:43
Il y a 3 véhicules qui ont été gravement endommagés.
04:47
On le voit.
04:48
Et on comprend au final pourquoi.
04:49
Là-dedans, c'est des malfaiteurs d'habitude.
04:53
Il y en a un qui est recherché pour 46 mois de prison.
04:55
Vous savez, maintenant, pour prendre 46 mois de prison...
04:57
Il faut le vouloir.
04:58
Il faut déjà bien le vouloir.
05:00
Et un autre qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt.
05:03
Donc on est sur une équipe qui prépare sûrement un mauvais coup.
05:07
3 hommes et une femme, la nuit, avec une voiture volée.
05:11
En plus, ils étaient pris de boissons.
05:13
Donc ce qui fait qu'ils sont à l'offensive en permanence.
05:17
Donc les gendarmes et les policiers, la nuit, maintenant,
05:22
se trouvent confrontés à des dangers incroyables.
05:27
Et c'est même étonnant qu'ils n'aient pas ouvert le feu.
05:30
Parce que, si vous voulez, pour des faits qui apparaissent parfois moins graves,
05:36
là, ils ont réussi avec un pistolet à impulsion électrique
05:41
à neutraliser le porteur du poignard.
05:44
Mais ils auraient très bien pu, la nuit, en bande organisée,
05:47
ils auraient très bien pu tirer avec des armes.
05:50
Tout ça pour retrouver des gens bourrés qui avaient volé une voiture
05:53
et qui préparaient un mauvais coup.
05:55
Et c'est vrai que Fabrice Akoun, malheureusement,
05:57
on a l'impression que pour les gendarmes, les policiers,
06:00
quand ils interviennent, il faut évidemment peser chaque risque.
06:03
Et comme disait Jacques Morel, finalement,
06:04
c'est-à-dire que parfois on dit qu'il faut arrêter la course-poursuite.
06:07
Oui, mais effectivement, si derrière il y a un accident,
06:09
on va dire que les policiers ne sont pas intervenus.
06:11
En revanche, s'il y a une course-poursuite
06:12
et que les forces de l'ordre percutent le véhicule,
06:15
on va aussi dire que c'est de la faute des forces de l'ordre,
06:17
on a vraiment l'impression qu'à chaque fois,
06:19
la personne qui est en tort et qui a défié la loi
06:22
peut quand même se retrouver à la fin victime.
06:25
Je pense que c'est en grande partie lié au fait
06:27
qu'on a une vision de la justice en général.
06:31
Je parle vraiment de la justice au sens philosophique,
06:33
qui est une vision qui date de la fin du 19e, début 20e,
06:36
mais peut-être même de la révolution des Lumières,
06:38
c'est-à-dire cette idée que la présomption d'innocence
06:42
était absolument essentielle et sacro-sainte
06:44
et que les droits de la défense devaient être absolument préservés.
06:49
Alors ça, c'était à une époque,
06:50
mais aujourd'hui, on est encore dans cette philosophie
06:52
où finalement on fait prévaloir les droits de la défense
06:55
sur les droits des victimes.
06:56
Et effectivement, je rejoins mon général,
06:58
je vous rejoins quand vous dites que le plus grand risque,
07:00
c'était que si on ne les arrêtait pas,
07:01
ils aillent percuter une famille ou d'autres.
07:04
Et le problème, c'est que les policiers ou les gendarmes
07:07
sont obligés en permanence de peser le pour et le contre.
07:09
Mais là, en l'occurrence, c'est aussi...
07:10
Tout cela en poursuivant une voiture,
07:11
c'est-à-dire qu'il faut bien comprendre que...
07:12
Je voudrais rendre hommage à mes collègues,
07:14
ce que je disais tout à l'heure,
07:15
en tant qu'officier de réserve opérationnelle
07:18
rattaché à la DGN.
07:19
Je voudrais leur rendre hommage
07:20
parce que ça, ça montre aussi le niveau de préparation
07:23
et de formation des personnels.
07:25
Parce qu'il faut un sang-froid pour être face à un homme
07:27
qui sort un couteau,
07:28
sachant que là, on est clairement en l'ultime défense
07:30
pour ne pas tirer, pour préserver la vie malgré tout,
07:33
qui est vraiment, je crois,
07:35
essentiellement l'apanage des gendarmes,
07:37
qui sont des militaires.
07:39
Et qui savent effectivement à la fois
07:40
faire preuve de sang-froid
07:42
et Bernard Konadat,
07:43
qui savent aussi évaluer une situation
07:45
en très peu de temps.
07:46
Parce que, comme vous le dites,
07:47
il y a beaucoup de questions à se poser
07:49
quand on est en train de poursuivre une voiture
07:51
qui est à contresens sur une quatre-voix.
07:53
Il faut à la fois être dans l'action
07:55
tout en se disant
07:56
qu'est-ce qu'on fait,
07:57
quelle est la bonne stratégie,
07:58
quel risque on prend.
07:58
Il faut peser tout ça dans un temps
08:00
vraiment infime.
08:02
Oui, là, on n'est pas dans le syndrome
08:03
Robin Desbois,
08:04
c'est-à-dire touche à la souris
08:06
et on essaie de s'en sortir
08:07
et puis de se filmer pour montrer.
08:09
Là, on est vraiment dans une équipe
08:11
qui prépare un mauvais coup.
08:13
Sans doute, vous l'avez dit, Général,
08:14
parce que comment sinon
08:15
ne pas allumer des phares
08:16
et tout simplement
08:17
être à visage plus découvert.
08:19
Ce qui est inquiétant,
08:20
vous l'évoquez, Elodie,
08:22
c'est que lorsqu'on est dans une voiture
08:24
dans ce type de situation,
08:25
on est avec une arme par destination.
08:30
Une arme, une voiture
08:31
qui peut causer des dommages
08:33
et la mort vis-à-vis de ceux
08:35
qui sont aussi sur la route.
08:37
Je ne parle pas des passagers,
08:38
mais là, on a affaire
08:39
à effectivement l'équipe de voyous,
08:42
mais aussi vis-à-vis des gendarmes
08:43
qui, on l'a vu ces derniers temps,
08:44
sont la cible de ce type de conducteur
08:47
qui n'hésite pas,
08:48
dans certains cas,
08:49
on a vu toute cette semaine,
08:51
à rebrousser chemin
08:52
pour les prendre comme cibles.
08:54
Ça, c'est extrêmement nouveau.
08:55
Il faut quand même affirmer,
08:58
et c'est le rôle du ministre de l'Intérieur,
08:59
une totale solidarité
09:00
et un soutien,
09:02
ministre aussi des armées,
09:03
puisque la gendarmerie en fait partie,
09:06
un total soutien
09:08
à ces corps aujourd'hui
09:11
qui sont en permanence,
09:14
non en l'exercice de leur fonction,
09:16
à mettre en danger leur vie.
09:17
Il ne s'agit plus uniquement
09:18
d'une organisation,
09:20
de la circulation,
09:21
de la réorganisation
09:23
de la voie publique.
09:24
Il s'agit tout simplement
09:25
à chaque moment
09:25
de sauver leur vie,
09:27
dans les barrages,
09:28
au cours tout simplement
09:29
des contrôles d'identité.
09:31
Et c'est bien ça aujourd'hui
09:32
pour lequel,
09:32
et j'ai écouté Fabrice,
09:33
il a raison,
09:35
d'inverser cette charge de la preuve
09:36
parce qu'à tout moment,
09:39
celui qui est censé faire
09:40
respecter l'ordre
09:42
est devenu en puissance
09:44
celui qu'on va condamner.
09:46
Et c'est cela aujourd'hui
09:47
qu'il faut inverser.
09:47
C'est vrai que Jean-Michel Salvatore,
09:49
à l'instant,
09:49
Bernard Conadat parlait
09:50
de l'importance du soutien,
09:51
y compris des ministres concernés,
09:54
parce que ce que nous disent
09:55
toutes les forces de l'ordre
09:56
qui viennent sur ces plateaux,
09:57
c'est nous,
09:58
on est prêts à agir,
09:58
on est prêts à aller au contact
09:59
plus fréquemment s'il le faut,
10:01
mais en revanche,
10:02
il faut que derrière,
10:03
on soit certain
10:03
de ne pas se retrouver
10:04
systématiquement mis en cause.
10:05
Donc le soutien,
10:06
il est sans doute
10:06
d'une part symbolique,
10:08
mais il faut aussi
10:09
qu'il soit très concret.
10:10
C'est vrai que le soutien,
10:12
il existe de la part,
10:12
à mon avis,
10:13
de l'opinion publique.
10:14
L'opinion publique soutient sa police
10:16
dans une très grande majorité.
10:18
Là où il y a peut-être
10:19
plus de difficultés,
10:22
c'est au niveau politique,
10:23
on l'avait vu avec l'affaire Naël,
10:24
vous l'avez dit,
10:25
où le président de la République,
10:26
Emmanuel Macron,
10:27
avait finalement pris,
10:28
fait et cause pour Naël,
10:30
contre le gendarme.
10:32
Mais moi,
10:33
ce que je trouve absolument affolant
10:34
quand on y réfléchit,
10:35
c'est qu'aujourd'hui,
10:37
en France,
10:38
la peur du gendarme
10:40
n'existe plus.
10:41
C'est-à-dire que
10:42
les malfrats,
10:45
les délinquants
10:45
n'ont plus peur du gendarme
10:47
et finalement,
10:48
ça, c'est quand même
10:49
le signe du délitement
10:51
de l'autorité de l'État.
10:52
À partir du moment
10:53
où on n'a plus la peur
10:54
du gendarme
10:54
parce qu'on sait
10:55
que de toute façon,
10:56
même pas mal,
10:57
même pas peur,
10:58
il n'y aura pas de sanctions
10:59
et que les peines de prison
11:00
ne seront pas appliquées,
11:03
ça manifeste finalement
11:05
un délitement complet
11:06
du système
11:07
et de l'État
11:08
et ça, je trouve
11:08
que c'est quand même
11:09
très inquiétant
11:10
et c'est vrai
11:10
qu'on finit par s'y habituer
11:12
en fait.
11:12
Malheureusement.
11:13
On voit ça tous les jours,
11:14
etc.
11:14
On dit,
11:15
bon, ben voilà,
11:15
il y a un délit de fuite
11:16
toutes les 20 minutes
11:17
mais c'est gravissime
11:19
et moi, je ne sais pas,
11:20
bon, mais si vous êtes
11:21
au volant de votre voiture
11:22
et que vous avez un gendarme
11:23
qui vous arrête,
11:23
vous vous arrêtez.
11:24
Oui, on s'arrête.
11:25
Bon, il y a plein de gens
11:26
qui ne s'arrêtent plus
11:27
parce qu'ils n'en ont plus
11:28
rien à faire
11:28
et que finalement,
11:29
l'autorité des gendarmes,
11:30
des policiers et de l'État,
11:31
ça n'existe plus.
11:32
Oui, et d'ailleurs,
11:33
rapidement, Fabrice.
11:34
Oui, juste si on peut
11:34
préciser quelque chose,
11:36
c'est une spécificité
11:37
de la France.
11:38
Vous savez que si on prend
11:39
des pays qui sont
11:40
des pays équivalents
11:40
aux nôtres,
11:41
c'est-à-dire l'Espagne,
11:42
le Portugal,
11:43
l'Italie, etc.,
11:44
ce n'est pas du tout le cas.
11:45
Ce n'est pas du tout le cas.
11:46
Donc, il faut se poser
11:46
la question de pourquoi
11:47
c'est une spécificité française.
11:48
Pourquoi cela arrive chez nous ?
11:49
C'est vrai que Rachel Kahn,
11:50
pour prolonger ce que disait
11:58
ce n'est pas juste
11:59
défier l'autorité,
12:00
c'est véritablement
12:01
vouloir s'attaquer
12:02
à l'autorité.
12:02
Exactement.
12:03
Donc, il y a deux choses
12:03
d'un point de vue idéologique.
12:06
Calomnier les policiers,
12:08
les intimider.
12:09
Et on a vu, effectivement,
12:10
certains partis politiques,
12:11
notamment à l'extrême-gauche,
12:13
la police tue,
12:14
vouloir aussi importer
12:16
l'affaire George Floyd
12:17
sur notre territoire
12:19
pour pouvoir mieux scinder
12:20
notre société,
12:22
la couper, la fracturer
12:23
et se dire que finalement,
12:24
dès que vous avez un uniforme,
12:26
vous êtes un méchant,
12:27
vous êtes le mal,
12:28
vous êtes raciste
12:29
et j'en passe et des meilleurs.
12:30
Donc, il y a ça.
12:32
Mais il y a aussi le phénomène
12:34
des réseaux sociaux
12:35
qui a permis
12:36
d'alimenter cette haine
12:38
de l'uniforme.
12:39
Mais comme on le disait
12:39
tout à l'heure,
12:40
pour la drogue,
12:41
je pense qu'il faut
12:42
que les policiers
12:42
aillent encore plus loin
12:44
dans la prévention
12:45
et d'aller dans les écoles
12:47
dès le plus jeune âge aussi.
12:49
Jacques Morel,
12:50
un dernier mot
12:51
sur ces refus d'obtempérer.
12:52
C'est vrai que
12:53
ce qui est malheureux,
12:54
c'est qu'on voit
12:55
des forces de l'ordre
12:55
qui restent motivées,
12:57
évidemment,
12:57
qui sont engagées
12:58
pour servir leur pays.
13:00
Et on voit pourtant
13:01
à quel point
13:01
elles sont devenues des cibles.
13:02
Là, on parle
13:03
des refus d'obtempérer.
13:04
C'est vrai aussi
13:04
quand elles patrouillent
13:05
dans la rue.
13:06
Et ce discours
13:07
faisant du policier,
13:09
du gendarme,
13:10
un ennemi,
13:10
chez certains,
13:11
il a vraiment infusé.
13:12
Et donc, l'ennemi,
13:12
on cherche à l'attaquer.
13:14
Oui.
13:14
Alors, en plus,
13:14
pour rebondir
13:15
sur ce que disait
13:16
un de vos invités,
13:17
dans les effectifs
13:18
qui étaient là,
13:18
il y avait deux réservistes.
13:20
Donc, vous avez des gens
13:21
qui donnent de leur temps.
13:22
Ils sont instituteurs,
13:24
commerçants, ouvriers.
13:25
Ils donnent de leur temps
13:26
pour améliorer
13:27
la sécurité de leur pays.
13:29
Et ils viendraient
13:29
à mourir
13:30
devant des gens
13:31
comme ça
13:32
qui n'en ont rien à faire
13:33
des conséquences
13:34
de leurs actes,
13:35
aussi bien dans les percussions
13:36
des véhicules
13:38
que de les menacer
13:39
de mort
13:40
avec des armes blanches.
13:42
Alors, quand on nous rappelle
13:43
qu'il y a 25 000
13:44
refus d'obtempérer
13:46
par an,
13:48
on pourrait,
13:48
alors qu'on nous annonce,
13:49
si vous voulez,
13:50
des mesures importantes
13:52
pour la route,
13:52
les grands excès de vitesse,
13:54
on va saisir les voitures.
13:55
Si on commençait
13:56
à saisir les voitures
13:57
de tous les gens
13:57
qui font un refus
13:58
d'obtempérer,
13:59
ça va peut-être calmer
14:00
les ardeurs de certains.
14:02
Alors là,
14:02
bon, ce n'est pas le cas,
14:03
c'est une voiture volée,
14:04
ils n'en ont rien à faire.
14:05
Mais si on pouvait
14:06
prendre cette décision
14:07
de dire,
14:08
vous allez faire
14:08
refus d'obtempérer,
14:09
votre voiture,
14:10
elle est confisquée.
14:12
Le permis de conduire
14:13
pour les grands excès de vitesse,
14:14
trois ans de suspension
14:15
du permis
14:16
avec des vraies sanctions
14:17
qui seraient appliquées.
14:19
Je pense qu'on pourrait
14:20
peut-être retomber
14:20
dans ce qui se passe
14:21
effectivement
14:22
dans les pays voisins
14:23
où les policiers
14:26
et les gendarmes
14:26
sont mieux respectés.
14:27
On va marquer une pause
14:29
dans Punchline.
14:30
Merci, Juliette Sadat,
14:31
d'avoir été avec nous.
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