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Punchline - Dette publique : la France irréformable jusqu'en 2027 ?
Europe 1
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il y a 5 mois
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00:00
On va changer de sujet, on va revenir à la politique française,
00:04
puisque vous avez forcément entendu parler de cette polémique autour des jours fériés,
00:08
des deux jours que veut supprimer le gouvernement pour faire des économies.
00:12
Un texte d'orientation qui était adressé aux partenaires sociaux,
00:14
laissait entendre que les deux jours spécifiques à l'Azace et à la Moselle
00:18
pourront être discutés avant que François Bayrou ne clarifie la position du gouvernement,
00:22
sous pression, il faut bien dire, des élus locaux,
00:25
qui n'étaient évidemment ces déclarations pas du tout de leur goût.
00:28
On regarde et on écoute les précisions d'Antoinette Chebrou de La Roulière.
00:33
En Alsace-Moselle, les deux jours fériés supplémentaires semblent non négociables.
00:38
Dans un document transmis ce dimanche aux partenaires sociaux,
00:40
le gouvernement détaille sa volonté, portée par François Bayrou,
00:44
de supprimer deux jours fériés dans l'année.
00:46
Il y est précisé que des ajustements pour l'Alsace, la Moselle et Saint-Pierre-et-Miquelon
00:50
pourront être discutés.
00:52
Une petite phrase qui a suffi à susciter des tensions.
00:54
Pour beaucoup, elle vise directement le vendredi Saint et le 26 décembre,
00:59
jours fériés supplémentaires dans la région.
01:02
Le maire de Colmar, Éric Straumann, a réagi.
01:05
De la même façon, c'est une remise en cause du droit local.
01:08
On a des particularités historiques.
01:10
Ça fait partie du corpus législatif applicable en Alsace.
01:14
Sur X, la députée Renaissance du Haut-Rhin, Brigitte Kinkertz,
01:18
affirme avoir aussitôt appelé François Bayrou.
01:20
Il m'a assuré qu'il parle de jours fériés nationaux
01:22
et qu'il n'a rien envisagé au sujet des jours fériés spécifiques à l'Alsace-Moselle.
01:27
Je pense qu'il a été un peu dépassé par son administration.
01:32
Il a dû faire une proposition qui lui a échappé
01:34
puisqu'il est revenu immédiatement sur son choix, sur cette proposition.
01:39
Ces échanges interviennent alors que le gouvernement prévoit d'ouvrir,
01:42
à la rentrée, des négociations avec les partenaires sociaux
01:45
qui concerneront notamment le sujet des jours fériés.
01:48
C'est évidemment l'occasion de parler plus largement
01:51
de cette suppression de jours fériés,
01:53
pas uniquement pour nos amis d'Alsace et de Moselle,
01:57
mais Éric Nolot, on voit bien que François Bayrou,
02:00
c'est un peu la seule mesure d'ailleurs qu'on a retenue
02:01
de sa conférence de presse, pourtant très longue.
02:04
Il y a eu beaucoup de choses qui ont été dites
02:05
et on voit que finalement, il a totalement déporté le débat.
02:09
On ne parle plus que de ça et on a oublié
02:10
qu'il y avait d'autres pistes d'économie.
02:12
C'est presque un tour de passe-passe réussi pour le Premier ministre finalement.
02:15
Juste un mot sur l'histoire d'Alsace-Moselle.
02:18
Décidément, l'action publique en France, c'est impossible.
02:22
Tout le monde doit rester plus, sauf l'Alsace-Moselle.
02:24
Oui, au Conseil constitutionnel ou alors à des corporatismes
02:27
ou alors c'est non par principe, etc.
02:30
Alors, pour ce qui est des deux jours fériés,
02:32
la situation est la suivante.
02:33
Il faut trouver de l'argent vers des économies.
02:35
Beaucoup ?
02:36
Beaucoup, vraiment beaucoup.
02:37
Or, ce n'est pas possible. Pourquoi ?
02:39
Parce que toute réforme d'envergure supposerait
02:42
qu'il y ait une majorité au Parlement
02:44
et puis surtout qu'il n'y ait pas une élection présidentielle en 2027.
02:48
Donc, d'ici 2027, rien d'ambitieux ne se passera.
02:51
Donc, on en est aux expédiants.
02:52
Déjà, il ne s'est pas passé grand-chose d'ambitieux jusqu'à là.
02:54
Oui, déjà, je ne vous le fais pas dire,
02:55
mais là, c'est vraiment réglé.
02:56
Parce que d'abord, il y a l'Assemblée nationale
02:58
et ensuite, personne ne veut bouger
03:00
parce que 2027 est déjà dans toutes les têtes.
03:02
Donc, on cherche, il faut prononcer le mot qui convient,
03:06
on cherche des expédiants.
03:08
On cherche des mesurés, des petites choses
03:10
qui vont combler une partie du trou sans toucher à l'essentiel.
03:13
Les décisions vraiment d'envergure, courageuses,
03:16
sont reportées à dents au moins dans deux ans.
03:18
Donc, le Premier ministre, il fait ce qu'il veut, ce qu'il peut,
03:21
parce qu'il veut malheureusement pour lui, ce qu'il peut
03:23
et même quand il propose des choses qui ne sont pas d'une envergure folle,
03:28
il se heurte à des tas d'oppositions.
03:30
Non mais ce pays, ce pays va vraiment très très mal.
03:33
Très très mal.
03:34
C'est irréformable en fait.
03:35
C'est irréformable et puis vous allez entendre aussi
03:38
des certaines réactions de l'opposition
03:40
qui montrent que c'est encore plus irréformable.
03:43
Irréformable, pardon.
03:43
Écoutez, Arthur Delaporte, c'est le député socialiste du Calvados.
03:47
Lui, de toute façon, il est très clair, rien ne va dans ce budget.
03:50
Écoutez-le.
03:51
François Bayrou fait tout pour être censuré en octobre
03:54
et c'est malheureux parce qu'on perd du temps.
03:57
On perd quatre mois d'été où il essaie de montrer les muscles
04:00
en disant « Regardez comme je suis courageux ».
04:02
Mais finalement, ce n'est pas du courage, c'est de la déraison.
04:04
Aujourd'hui, on a un Premier ministre qui nous dit
04:06
qu'il est au bord de la falaise et qu'il continue d'avancer, tête baissée.
04:09
On devrait avoir aujourd'hui, en effet, des efforts qui sont faits,
04:12
mais pas des efforts par les travailleurs.
04:14
On nous dit qu'on veut encourager le travail.
04:16
Qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui sinon décourager les travailleurs ?
04:18
Aujourd'hui, je ne rencontre que des travailleurs désespérés.
04:20
Des gens qui me disent « Mais qu'est-ce que c'est que ce gouvernement
04:22
qui veut nous prendre, finalement, ce qu'on a mérité, ce qu'on a gagné ? »
04:28
Et donc, si c'est les travailleurs qui payent pour les riches,
04:32
parce que je vais vous dire une chose,
04:33
4 milliards d'euros, ce qu'on veut prendre sur les jours fériés,
04:35
c'est exactement ce qu'on a offert aux plus riches pour l'ISF.
04:37
Si c'est à ces travailleurs-là qu'on fait payer les efforts,
04:40
évidemment qu'il y a un sentiment d'injustice.
04:42
Donc, évidemment que ces deux jours fériés supplémentaires, c'est impossible.
04:45
Michel Fayet, on entend Arthur Delaporte disant
04:48
« François Bayrou fait tout pour être censuré.
04:50
En même temps, je ne vais pas me faire la porte-parole de François Bayrou,
04:52
mais quand il faut faire autant de dizaines de milliards d'économies
04:55
et en même temps être un premier ministre populaire,
04:58
on ne va pas se mentir, ça ne peut pas arriver.
05:00
François Bayrou fait sans doute, comme le disait Éric Nolot,
05:02
sur tout ce qu'il peut. Est-ce que ce sont les bonnes pistes ?
05:04
C'est un autre sujet, mais sur la philosophie,
05:06
il faut faire des économies, ce n'est pas populaire. »
05:09
Il est obligé de réformer parce que la France, aujourd'hui,
05:12
a un taux d'endettement qui a dépassé son PIB.
05:17
Et donc, en fait, on n'est plus au stade de se demander
05:21
si on va continuer notre politique ainsi ou quoi.
05:25
On est obligé de prendre des mesures qui vont vraiment faire face à cet endettement
05:31
et surtout au fait que les intérêts de la dette vont devenir
05:35
le premier poste de dépense de l'État dans quelques temps.
05:42
Mais encore une fois, ce député oublie le fait que la gauche
05:47
porte une énorme responsabilité dans la situation actuelle du fait des 35 heures.
05:52
Oui, du fait qu'ils étaient aussi au pouvoir pendant 5 ans, au cas où ils l'oubliaient.
05:56
Absolument. Mais déjà, rien que les 35 heures,
05:58
on a réduit la production de travail des Français
06:02
et en réduisant la production de travail des Français,
06:05
on a réduit la richesse de la France,
06:09
en tout cas la capacité d'enrichissement de la France.
06:11
D'autant que quand on a eu la belle période économique entre 1997 et 2002,
06:17
au lieu de l'utiliser pour investir dans les secteurs productifs en France,
06:22
on les a utilisés pour recruter des fonctionnaires.
06:25
Ce qui n'est pas forcément aujourd'hui la solution
06:27
qu'on aurait forcément mise en place si on avait su où cela nous avait mené.
06:31
Effectivement, la situation politique à Arnaud Klarsfeld devient forcément compliquée.
06:35
François Bayrou le sait, l'épreuve du budget est plus que compliquée pour lui.
06:41
Mais forcément, il faut qu'il présente de toute évidence un budget
06:44
avec les économies qu'on lui demande.
06:46
« Tombera-t-il ou pas ? » On sait que c'est plutôt le Rassemblement National
06:49
qui va avoir raison ou pas de François Bayrou,
06:52
mais on imagine forcément que ce n'est pas une situation très enviable.
06:55
Ni pour le gouvernement, ni encore moins pour les Français
06:57
qui, du coup, sont toujours soumis à de la politique politicienne
07:00
et loin de l'intérêt général.
07:02
Pendant des siècles, les rois ont cherché de l'argent.
07:07
Avant, ils pouvaient expulser les protestants ou les juifs
07:11
et prendre leur argent.
07:13
Ce n'est, je ne vais pas dire malheureusement,
07:15
mais en tous les cas, c'est plus...
07:17
C'est heureusement plus le cas.
07:18
C'est heureusement plus possible.
07:20
On va le formuler comme ça.
07:21
C'est heureusement plus possible.
07:23
Aujourd'hui, prendre l'argent en riche, oui, moralement, pourquoi pas,
07:29
mais les riches ne se laissent pas faire.
07:31
Non, et puis les riches produisent aussi.
07:33
Ils produisent d'abord, et en plus, si on leur prend trop d'argent,
07:37
ils s'en vont.
07:39
Et les riches, comme vous le dites, produisent,
07:43
donnent des emplois, payent des impôts, etc.
07:47
Donc, s'ils ne peuvent pas prendre plus aux riches,
07:49
ils prendront plus aux classes moyennes et aux pauvres.
07:54
Mais prendre plus aux classes moyennes,
07:57
c'est-à-dire réduire la classe moyenne,
07:59
s'il n'y a plus de classe moyenne,
08:00
il n'y a plus vraiment de démocratie.
08:02
Donc, ils sont dans une situation où on est dans une situation difficile.
08:10
Et il faudra des réformes qui seront des réformes difficiles.
08:14
Et comme Eric l'a dit, ce n'est pas possible sans une élection présidentielle.
08:19
Et j'ai entendu le monsieur du Parti Socialiste.
08:22
Si le Parti Socialiste décide de censurer, il ira à la censure.
08:27
Parce que c'est le petit bout de gauche qui fait tenir Bérou.
08:32
Donc, s'il décide de censurer, ça s'en est fini de Bérou,
08:37
qui est à un taux de popularité très bas.
08:40
Oui.
08:41
Presque aussi bas qu'Emmanuel Macron.
08:44
Et Emmanuel Macron pourra vouloir prendre quelqu'un de gauche.
08:49
Lucie Casté est toujours disponible, je pense.
08:51
Oui, apparemment.
08:52
Jour et nuit.
08:53
Mais il y a encore quelque chose.
08:54
Monsieur Delaporte, qui représente le PS,
08:57
parle au nom de la classe ouvrière.
08:58
Déjà, on devrait hurler de rire.
08:59
Est-ce qu'il n'y en représente plus depuis très longtemps ?
09:01
Non, parce que déjà, il ne représente plus grand-chose le PS.
09:03
C'est un virgule quelque chose à l'élection présidentielle.
09:06
Et en plus, les ouvriers qui votent pour le PS,
09:08
là, c'est des raretés.
09:09
Ils doivent être exposés comme spécimens d'une espèce de voie de disparition.
09:13
Écoutez, moi, j'aimerais bien...
09:14
Il nous dit, mais on rencontre des travailleurs désespérés
09:18
qui me disent, moi, j'aimerais bien parler avec ces gens.
09:21
Est-ce qu'ils les connaissent vraiment ?
09:22
Moi, j'ai un doute.
09:24
Je pense que là aussi, il faudrait s'en remettre à la voie populaire.
09:26
Parce que là, il y a trop d'obstacles, de refus politiciens.
09:29
Où chacun prétend défendre des intérêts.
09:31
Voilà, c'est la petite tambouille.
09:33
On prépare peut-être l'éviction de Bérou.
09:36
Je pense qu'il faut passer par-dessus ces obstacles politiciens
09:39
puisqu'on est dans une forme de paralysie.
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