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  • il y a 13 minutes
Cette année lors de nos soirées des Trophées de l'Economie de La Provence début décembre, place aux nouvelles générations : celles qui inspirent, innovent, s'engagent... Celles qui feront l'économie de demain !
En attendant, nous vous présentons chaque jour les jeunes entrepreneurs de notre Palmarès Générations engagées de La Provence sélectionnés par la rédaction.
Sur le terrain sablonneux, l’homme est face au taureau, à distance d’un bras de sa tête. Il peut sentir le souffle de la bête, voir de près ces cornes (non protégées, compétition oblige) au potentiel meurtrier. Pourtant, c’est à cet instant que Youssef Zekraoui se dit être "en sécurité", voire en position de force. C’est ce que le raseteur appelle un rasé court, technique de la course camarguaise dans laquelle il excelle. Une méthode "plus osée", euphémise l’homme aux yeux sombres. Car bien que le risque soit omniprésent dans ce sport, l’adrénaline prend le dessus. "La peur on n’y pense pas, on est dans le folklore de la course", affirme celui qui est "dans le taureau" depuis son enfance.
Son parcours dans la course camarguaise (agréée par le ministère de la jeunesse et des sports depuis 1975) a commencé à l’aube de ses 16 ans. L’adolescent élancé se lasse de sa pratique du foot et pousse la porte de l’école taurine. Un cheminement presque banal, dans le milieu : de nombreux ex-fouteux figurent parmi ses collègues. Qui, à la différence de sa pratique précédente, ne sont pas des coéquipiers, mais des concurrents. Car l’enfant de la cité camarguaise l’a vite compris : "On se respecte, on déjeune ensemble. Mais une fois en piste, on se fait la guerre". Il nuance toutefois : "Si un raseteur se fait attraper, on l’aide". Alors pompier volontaire, il intègre la catégorie des As à seulement 19 ans : "Ils ne m’ont pas fait de cadeau, c’était un peu difficile au départ". Si accéder à cette "élite" de la discipline est "facile", le gros défi est d’y faire ses preuves et d’y rester. Mais cet esprit de compétition convient au jeune homme : "Ça me pousse à me surpasser".
Découvrez l’intégralité du portrait dans notre magazine Entreprises, en kiosque dès décembre 2025. 

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Transcription
00:00J'étais un peu jeune, plein de fougue, et j'ai manqué le marche-pied, le taureau m'a traversé la jambe.
00:05Il m'a arraché la cuisse et il m'a tout arraché, tout sexonné dans la jambe.
00:08Donc ça a été un coup de corne, le coup de corne qui m'a plus marqué.
00:19Bonjour, je m'appelle Joseph Zekraoui, je suis racisteur depuis 14 ans, j'ai 31 ans.
00:25Mon sport c'est la course camargaise.
00:26Le but de la course camargaise c'est de lever des rubans avec un menu d'un crochet à la base des cornes, sans se faire attraper par l'animal.
00:35Tout ça se passe dans une arène avec un quota de race d'auteur entre 5 et 10 race d'auteur.
00:40Il y a plusieurs niveaux dans la course camargaise, il y a l'école taurine, la ligue, avenir, as.
00:44Moi je cours depuis 14 ans au trophée des as.
00:47Et en fait à l'école taurine quand on commence, on est jeune, donc les taureaux ont des protections sur les cornes.
00:51Et après au niveau de suite, dès qu'on a monté un niveau ligue, là par contre les taureaux n'ont plus de protection sur les cornes.
00:57Donc là les taureaux sont à corne nu.
00:58Là il y a des risques de coup de corne.
01:01C'est un métier qui n'est pas assez reconnu.
01:02C'est un sport qu'on se donne cœur et âme, on donne à nos personnes.
01:05C'est un sport qui date depuis des années, voire des siècles.
01:08Ce qu'on aimerait aujourd'hui c'est que ce soit plus reconnu que ce que c'est aujourd'hui.
01:13Car la plupart on est là, c'est l'amour du taureau qu'on a, c'est la passion.
01:16Il n'y a aucune maltraitance envers l'animal.
01:19Le but dans ce sport c'est vraiment de le faire perdurer et le faire reconnaître à sa juste valeur.
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