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  • il y a 2 semaines
Alexandra Mont a créé ENDOless pour transformer durablement la prise en charge de l'endométriose. Sa plateforme collaborative mise sur le suivi personnalisé, la fiabilité des données et la réduction des biais médicaux.

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Transcription
00:00Et pour continuer notre exploration de la santé féminine, on accueille Alexandra Monsillot et fondatrice d'Andoles.
00:11Bonjour Alexandra et bienvenue.
00:13Alexandra, on entre dans le vif du sujet. Qu'est-ce que c'est Andoles ?
00:17Andoles, c'est une plateforme qui vise à redonner le contrôle sur la santé aux femmes,
00:22répondre aussi sur toutes les problématiques du biais médical,
00:24afin de collecter la date qui manque aujourd'hui,
00:27à la fois on aide les femmes de mieux comprendre ses symptômes
00:30et on aide la recherche avec la data qu'on collecte.
00:32Et alors comment ça fonctionne exactement côté patiente, l'expérience patiente ?
00:37C'est très simple, c'est une application qui est téléchargeable sur le téléphone,
00:40donc on peut déclarer nos symptômes, nos ressentis grâce à l'interface assez facile
00:44et puis on source toutes les données de variable devices,
00:47donc montre connectée, bague connectée, on les met tous ensemble
00:50et on donne les analyses et prédictions pour les femmes
00:53et derrière les données pseudo-anonymisées sont mises pour les recherches.
00:56Donc c'est ensuite à destination du médecin et du chercheur,
01:01comment est-ce qu'eux ils les exploitent ?
01:02À quoi ça leur sert exactement ?
01:04Justement, déjà les femmes, ça permet de télécharger les rapports,
01:08les données aux médecins et pouvoir mieux communiquer avec les médecins
01:11sur les symptômatiques, etc.
01:12parce que c'est toujours très difficile d'avoir les médecins au même niveau d'information.
01:16Et pour les chercheurs, en fait, ils peuvent choisir ces cohortes.
01:19Admettons qu'on est intéressé par les femmes attendantes d'endométriose,
01:21comme moi, qui sont entre 30 et 40 ans,
01:25pas d'enfants, qui font du sport deux fois par jour,
01:28vivant à Paris.
01:29On peut cibler cette cohorte, on peut télécharger la data set
01:32sur les symptomatiques, sur les activités de vie,
01:35quelles têtes se mettent, cycle, tout ça,
01:37et le donner aux médecins dans les cas de recherche.
01:40Donc l'idée, c'est vraiment de nourrir la recherche.
01:42Le type de données récoltées, ça se fait, vous avez dit,
01:47via une monde connectée et des données qu'on rentre sur une application.
01:52Oui, exactement.
01:53Et la patiente le fait quotidiennement ?
01:55Pas forcément quotidiennement.
01:57Donc déjà, l'application est capable de chercher toute la data
02:00qui est un peu objectif.
02:03Donc les données de variable devices, c'est les données environnementales.
02:06Donc en fait, on a toujours les données contextuelles
02:08qui sont téléchargées.
02:09Et puis si les patientes, j'ai pas vraiment le mot patiente,
02:13si une femme ressente la nécessité de mettre son ressenti
02:18dans l'application, c'est là qu'on commence à récupérer aussi
02:21les données subjectives.
02:23Donc ce qu'il ressent, ce qu'il vit tous les jours.
02:25Donc est-ce que finalement, votre objectif,
02:28c'est de réduire les biais de diagnostic
02:31et la recherche médicale, dans la recherche médicale ?
02:34Aussi, oui, tout à fait.
02:36Hervé ?
02:36Oui, j'ai une question sur les datas.
02:37Enfin, donc c'est hyper intéressant ce que vous faites.
02:40Mais déjà, sécurisation des datas, j'imagine que c'est un vrai sujet
02:43parce que c'est très sensible à la santé, de la femme, RGPD, CNIL,
02:46et tout ça, vous voyez bien.
02:48Et puis l'autre truc, c'est concrètement, vous savez,
02:50en médecine, on est très évidence-based médecine.
02:52Alors on a des datas en vie réelle, j'entends, c'est intéressant.
02:55Mais en quoi ça peut modifier les protocoles ?
02:57Avec la HAS, par exemple, qui va dire c'est quoi ces trucs ?
03:00Bien sûr.
03:01Donc déjà, merci beaucoup pour la question
03:02parce que la question de data, c'est vraiment le vif du sujet,
03:05sachant qu'aujourd'hui, avec le Vibe Coding et le développement de l'EA,
03:08on a tendance d'aller beaucoup plus vite qu'il faut.
03:12Donc on a attaqué les problèmes différemment.
03:13D'abord, on a construit l'infrastructure.
03:15Donc notre infrastructure, c'est notre infrastructure propre.
03:18On est basé sur les serveurs de Microsoft Azure
03:20qui sont certifiés HDS.
03:23Il est assez rare pour les startups.
03:24Et aussi, nos intelligences artificielles sont déployées on-premises.
03:29Donc les données ne sortent pas.
03:31Et les données sont pseudonymisées le moment qu'elles sortent de l'application.
03:34Donc en fait, nous, on travaille avec la data à 100% anonymisée pour nous.
03:38Donc qu'est-ce que ça va changer pour les recherches et tout ?
03:41En fait, si on regarde un peu l'historique,
03:43les femmes étaient plutôt traitées comme les exceptions.
03:45Donc en fait, on n'a pas assez de données massives
03:47des synthétes femmes et de la vie de tous les jours des femmes
03:50que même aujourd'hui, si on regarde les algorithmes
03:52qui sont utilisés partout, même pour calculer les règles,
03:55pour calculer les taux d'activité,
03:58on ne peut pas être à 100% sûrs
03:59qu'ils ont, dans la mathématique,
04:01qu'ils ont bien pris en compte les femmes.
04:03Et donc l'objectif, c'est de justement créer cette masse de données
04:06qui sera nécessaire pour les recherches futures
04:07pour un peu essayer de répondre à cette billesse existante.
04:12Merci beaucoup.
04:13Merci Alexandra, mon CEO et fondatrice d'Andoles.
04:17Merci à toi aussi, Hervé.
04:19A très bientôt sur Bismarck for Change.
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