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  • il y a 12 heures
Jeudi 11 décembre 2025, retrouvez Benoit Vesco (Président, Delubac Asset Management), Thierry Le Clercq (Président – Fondateur, Alphajet Fair Investors), Thomas Veit (Head of Fixed Income, Senior Portfolio Manager, Spirit Asset Management) et David Benmussa (Regional Head France & Benelux, Nordea Asset Management.) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.

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00:00...
00:00Bienvenue dans Smart Bourse, votre émission quotidienne sur Bsmart4Change pour rester à l'écoute des marchés.
00:13Chaque jour, vous nous suivez à 17h à la télévision, via vos box, vous nous retrouvez chaque soir bien sûr, en rattrapage, en replay sur bsmart.fr
00:21ou encore en podcast sur l'ensemble de vos plateformes préférées.
00:24Au sommaire de cette édition ce soir, les dernières décisions de politique monétaire de cette année 2025.
00:30Nous reviendrons bien sûr sur la baisse de taux délivrée par la réserve fédérale américaine hier soir.
00:35Une Fed, Jerome Powell, qui prépare en tout cas l'esprit des investisseurs à l'idée d'une pause qui pourrait durer peut-être plusieurs meetings.
00:45En tout cas, la barre s'annonce élevée pour que la Fed enclenche une nouvelle baisse de taux et sans doute pas lors de sa réunion du mois de janvier
00:54avec beaucoup de données dans l'intervalle qui vont ressurgir du passé
00:58puisqu'un afflux de données arrive dans les prochains jours et les prochaines semaines
01:02qui permettront d'éclairer peut-être un peu mieux la situation macroéconomique aux Etats-Unis
01:07qui est vue comme bonne voire encore très bonne en 2026.
01:11Croissance révisée à la hausse, inflation révisée à la baisse du côté de la Fed.
01:16Pauline Grattel vous apportera tous les détails de ce meeting dans un instant.
01:19Et puis, on revient également sur le sujet de l'intelligence artificielle avec la déroute d'Oracle en ce moment même sur le marché américain.
01:27La suite de la publication du groupe hier soir, un groupe qui avait déjà beaucoup souffert au cours des dernières semaines et des derniers mois.
01:34Ça n'est peut-être pas terminé.
01:36Le marché a de plus en plus de mal à digérer l'augmentation des capex pour un groupe comme Oracle
01:41qui va brûler du cash pendant plusieurs années.
01:45C'est peut-être un cas à part dans le monde de l'intelligence artificielle.
01:48En tout cas, cela montre que le marché devient assez sélectif dans les choix qu'il fait autour de cette thématique de l'infrastructure IA.
01:55Et puis, nous suivrons ce soir les résultats de Broadcom sur un segment différent.
01:59On est dans les semi-conducteurs avec Broadcom.
02:02Et une concurrence entre puces qui s'organise autour des GPU de Nvidia.
02:06Le titre Broadcom a doublé depuis son point bas d'avril dernier au moment de Liberation Day.
02:13Résultat à suivre donc ce soir après la clôture des marchés européens.
02:16Voilà pour les sujets dont nous allons discuter avec nos invités dans un instant.
02:19C'est en dernier quart d'heure de Smart Bourse.
02:21Nous reviendrons plus précisément encore sur l'autonomie stratégique européenne.
02:27Cette quête d'autonomie stratégique de l'Europe est vue comme un thème puissant aujourd'hui sur les marchés.
02:33Nous évoquerons ce sujet avec David Benmussa, le responsable France de Nordea Asset Management.
02:38Tendance mon ami, chaque soir en ouverture de Smart Bourse.
02:52Les infos clés du jour sur les marchés avec Pauline Grattel.
02:55Bonsoir Pauline.
02:55Et nous revenons donc sur la décision de la Réserve fédérale américaine hier soir.
02:59Oui, sans surprise, la Fed a abaissé ses taux directeurs de 25 points de base, les ramenant entre 3,5 et 3,75%, le niveau le plus bas depuis trois ans.
03:09A noter, trois membres n'ont pas voté comme les neuf autres.
03:12Deux ont voté pour maintenir les taux inchangés.
03:15Et Stephen Myron qui plaide à nouveau pour une baisse de 50 points de base.
03:19Cette baisse vise à soutenir l'économie face à un marché du travail au ralenti et à une inflation toujours supérieure à l'objectif de 2%.
03:27Ce meeting était également l'occasion d'une mise à jour des projections économiques et des projections de taux de la part de la Fed.
03:34Oui, la Fed s'est montrée rassurante et l'inflation globale devrait poursuivre son repli.
03:39Elle est anticipée à 2,4% en 2026 contre 2,6% évoqué précédemment.
03:45Concernant la croissance, la prévision de 2026 est révisée à la hausse à 2,3% contre 1,8% en septembre.
03:52Enfin, le taux de chômage est attendu inchangé à 4,4% de la population active.
03:58Concernant les taux, l'estimation médiane prévoit une baisse de taux en 2026 et une en 2027 pour atterrir entre 3 et 3,25%.
04:06Et puis une nouvelle qui était attendue, même si certains ne l'anticipent pas forcément aussi vite.
04:12La Fed va reprendre un programme d'achat technique tourné vers les bons du Trésor américain.
04:17Oui, pour un montant de 40 milliards de dollars, la Fed prévoit que ces achats vont rester élevés pendant quelques mois.
04:24Une opération technique distincte du QI pour garantir suffisamment de liquidité dans le système financier
04:30et éviter des tensions supplémentaires sur les marchés monétaires.
04:33Après ces annonces, les taux se sont détendus avec un 10 ans autour de 3,50%.
04:38Le rendement américain à 10 ans évolue entre 4,10 et 4,15% et le rendement à 30 ans autour de 4,80%.
04:47A noter parmi les autres décisions attendues, celle de la Banque Nationale Suisse qui a maintenu ces taux inchangés aujourd'hui.
04:54Et puis un dollar qui baisse et un euro-dollar qui remonte rapidement au-delà d'un 17, un dollar 17,50 pour un euro au moment où on se parle.
05:04Que peut-on dire des marchés actions dans ce contexte, Pauline ?
05:06Dans la foulée de ces annonces, les indices américains ont clôturé hier en hausse de 1% pour le Dow Jones et d'environ 0,5% pour le Nasdaq et le S&P 500.
05:17Aujourd'hui, les indices américains évoluent en ordre dispersé.
05:20Le Dow Jones inscrit un nouveau record et le Nasdaq est lesté par Oracle qui plonge de 15%.
05:25En Europe, les indices sont en hausse.
05:27Le CAC 40 en France gagne 1% au cours de la séance au-delà de 8 000 points.
05:31Revenons donc sur le cas Oracle qui fait office de maillons faibles aujourd'hui visiblement dans l'écosystème hier.
05:36Oui, les résultats de l'entreprise fondée par Larry Ellison ont déçu les marchés, bien qu'ils soient en forte hausse.
05:42Dans le détail, les revenus en hausse de 14% ont manqué de peu les attentes des analystes.
05:47Pour son activité cloud, la croissance est affichée à 34% sur un an.
05:51L'augmentation annoncée des dépenses d'IA ravive les inquiétudes des investisseurs.
05:56Quel sera le programme de demain pour conclure la semaine sur les marchés, Pauline ?
05:59Les investisseurs prendront connaissance demain du PIB britannique du mois d'octobre et on attend aussi l'inflation en Espagne, en Allemagne et en France pour le mois de novembre en seconde lecture.
06:09Tendance mon ami, chaque soir en ouverture de Smart Bourse, Pauline Grattel vous apporte les infos clés du jour sur les marchés.
06:143 invités avec nous chaque soir pour décrypter les mouvements de la planète marché.
06:29Benoît Vescu est à nos côtés, le président de Delubac, Asset Management.
06:32Bonsoir Benoît.
06:33Bonsoir Grégoire.
06:33Thierry Leclerc nous accompagne, le président d'Alpha Jet Fair Investors.
06:36Bonsoir Thierry.
06:37Bonsoir Grégoire.
06:38Et Thomas Vescu est également à nos côtés, le responsable du Fixed Income et gérant obligataire bien sûr chez Spirit Asset Management.
06:44Bonsoir Thomas.
06:45Bonsoir Grégoire.
06:46Allo, gérant obligataire que vous êtes Thomas.
06:48Comment vous avez reçu le message envoyé par la Fed et Jérôme Poel hier soir ?
06:54Sur la partie macroéconomique, c'est ce qu'on décrivait avec Pauline.
06:56C'est vrai qu'on a l'impression qu'il nous vend un scénario parfait pour 2026, plus de croissance, moins d'inflation.
07:03En tout cas le marché l'a bien pris.
07:04Ouais.
07:04C'est déjà une première réussite pour lui, il était attendu à ce niveau-là.
07:10Donc pas de surprise au niveau des décisions, on a baissé les taux de 25 points de base, c'était attendu, pricé à quasiment 100% par le marché.
07:18La demi-surprise, c'est d'avoir tout de suite mis en place cet outil de réserve management, de management des réserves en cette fin d'année, et aussi fort.
07:2540 milliards par mois, c'est un montant conséquent sur quelques mois.
07:30Donc le quelques mois, on peut estimer que ce sera jusqu'au mois d'avril.
07:34C'est là où les entreprises payent les impôts, il y aura pas mal d'émissions aussi sur le début d'année à financer.
07:39Donc ça rentre dans ce schéma-là.
07:44Après l'économie qu'il dépeint, c'est une économie parfaite, avec des révisions de croissance assez fortes, par rapport au dernier meeting de septembre.
07:531,8, enfin 2,3 versus 1,8, 0,5 d'augmentation, alors que globalement, on n'a pas eu de chiffre pendant un mois et demi suite au shutdown.
08:04Profitabilité de l'IA, c'est ce qu'il a mis en avant.
08:07Gain de productivité.
08:08Gain de productivité, voilà.
08:09On verra ce qu'il en est.
08:11Sur l'inflation, il la voit refouler légèrement, pour s'approcher de l'objectif, 2,4% pour l'année prochaine, 2,1% pour l'année d'après.
08:19Avec l'idée que le choc des tarifs est transitoire.
08:22Je ne crois pas qu'il ait envie d'utiliser à nouveau ce mot-là.
08:24Il l'a utilisé.
08:25Il l'a utilisé, mais c'est quand même l'idée.
08:26Il y a un peu de pression peut-être encore au premier trimestre, au début d'année, mais après, ça se dégonfle à nouveau.
08:32Alors, ça, ça restera à prouver, mais c'est ce qu'il a dit.
08:35Il a vendu au marché.
08:37C'est plausible.
08:38C'est plausible, mais pas certain.
08:40Pour le moment, l'impact des tarifs sur l'inflation américaine, elle peine à se voir.
08:44Pourquoi ? On en a déjà discuté ici, mais les entreprises n'ont pas encore répercuté les coûts sur les produits finaux.
08:51Ça commence tout doucement et on verra peut-être dans les chiffres de la semaine prochaine, l'emploi la semaine prochaine aussi.
08:59Il y a pas mal de chiffres qui vont tomber après l'année réunion de la Fed.
09:02Donc, on verra ce que ça dit, mais rien n'est moins sûr que ça dure un petit peu plus longtemps.
09:09Que ça soit transitoire, ça semble assez évident économiquement parlant, mais combien de temps ça va prendre pour que ça se résorbe, on verra.
09:15Hier, à mon avis, le point le plus important qui était à attendre, c'était voir si la Fed est aussi dispersée qu'au mois de septembre,
09:27sachant qu'il n'y a pas eu beaucoup de chiffres économiques.
09:299-3, donc hier, c'est ça.
09:30Hier, 9-3.
09:32Deux pour la hausse, un pour Miran qui a tenu sa ligne de fait.
09:3650 points de base à chaque semaine.
09:37Ce qui est marrant d'ailleurs, puisque Miran a parlé il y a quelques semaines avant le meeting en disant qu'il se tiendrait à 25 points de base s'il y avait un consensus.
09:45Bon, il y en a deux qui ont été dissidents à la hausse, il a voté pour 50 points de base.
09:48Donc, voilà, un peu le jeu politique.
09:51Mais outre cette dissidence sur ce meeting, déjà, ce qui est intéressant de regarder, c'est les deux dissidents.
09:58Jeffrey Schmitt et Goulesby.
10:00Jeffrey Schmitt était déjà dissident au mois de septembre, Goulesby, nouveau dissident.
10:04C'est deux membres votants de la Fed qui ne sont pas au board.
10:08Donc, ils sont Fed Régional, qui vont sortir des membres votants dès le mois de janvier, qui seront remplacés par quatre nouveaux.
10:16Et sur les quatre nouveaux, ça ne nous apportera pas grand-chose.
10:18Deux hauts quiches, deux doviches.
10:20Il y a Laurie Logan qui va rentrer à Dallas et Bess Lamac à Cleveland qui sont aussi à Hawkins.
10:26Donc, ils voteront, à mon avis, dans le même sens.
10:28Et Miran, lui aussi, va être remplacé fin janvier par le prochain président de la Fed, sûrement.
10:32On a sûrement Kévin Assette, maintenant, à moins d'une grande surprise.
10:36On verra en début d'année.
10:38Donc, ça ne changera pas grand-chose au rapport de force.
10:42Mais la dissidence s'est faite aussi au niveau de tout le FOMC.
10:45Parce qu'il y a 12 votants, mais il y a 19 membres au FOMC.
10:48On le voit dans le DOT.
10:48Pour 2025, il y en a quand même 6 qui ont voté pour maintenir les taux à ce niveau-là.
10:54Donc, les deux votants et quatre non-votants.
10:57Donc, déjà, 6 sur 19, ça fait quasiment un tiers du FOMC qui était pour maintenir les taux à ce niveau-là.
11:03Après, Powell nous a très bien vendu aussi une baisse en 2026, une baisse en 2027.
11:09Ça n'a pas changé par rapport à septembre.
11:10Par contre, quand on regarde l'amplitude de la dispersion, elle est monstrueuse.
11:15On n'est qu'au début de la fragmentation du FOMC.
11:19Sachant qu'on se rapproche du taux neutre, ça devrait continuer à s'amplifier.
11:24Ça veut dire quoi pour le marché, ça, et pour l'investisseur ?
11:26Une banque centrale, une Fed moins lisible, plus compliquée à lire ?
11:29Une parole aussi, peut-être, moins performative ou plus démonétisée ?
11:33Encore plus data-dependent.
11:36Encore plus data-dependent.
11:37Et le nouveau président de la Fed ne va pas changer grand-chose, parce que le comité est dispersé.
11:44Et on se rapproche du taux neutre.
11:45Ils seront de plus en plus data-dependent.
11:47Donc, beaucoup plus de volatilité à attendre encore sur les marchés obligataires, en fonction des données qui vont arriver.
11:53Volatilité qui s'est d'ailleurs bien écrasée en cette fin d'année, sur les marchés obligataires.
11:57Vous êtes convaincu, Benoît, chez du Black Asset Management, que, évidemment, le scénario ne se déouvrera pas comme prévu.
12:03Et que la Réserve fédérale américaine ne s'arrêtera pas à une seule baisse de taux l'an prochain.
12:09Et qu'elle va même, peut-être, devoir poursuivre son action beaucoup plus vite que ce qu'on peut imaginer, Benoît ?
12:14Oui, alors c'est vrai que le rôle de la Réserve fédérale américaine, il est particulièrement compliqué en ce moment.
12:19Un manque de lisibilité statistique, déjà.
12:21Donc, comment vous menez votre politique si vous n'avez pas toutes les données, alors que vous expliquez bien que vous avez besoin de ces éléments-là ?
12:27Il y a une pression politique forte, donc il faut justifier son indépendance en face des marchés.
12:33Là aussi, c'est un sujet qui est compliqué.
12:36Et une croissance, quand même, qui a subi un choc.
12:40Et quand on regarde les prévisions hors Fed, on est sur des prévisions qui sont sur des taux de croissance plutôt inférieurs à 2.
12:45Inférieurs à 2 aux États-Unis, quand on regarde depuis les années 95, si on exclut 2008-2020,
12:51la croissance US est toujours plus de 2%.
12:53Donc nous, en Europe, on se réjouirait de ce niveau de croissance-là.
12:58Aux États-Unis, ça commence à devenir tendu.
12:59Donc il est fort probable qu'effectivement, on ne s'arrête pas, comme on le dit, à ce beau tableau qui est un peu parfait.
13:07Et peut-être un peu parfait pour, justement, limiter les pressions politiques.
13:10Et donner un peu de temps, du côté des membres de la Fed, d'essayer de reconstruire un consensus
13:15pour repartir un peu de manière plus claire vis-à-vis des marchés.
13:18Sur la base des données qui vont arriver.
13:20Sur la base de la réalité statistique.
13:22C'est un point manquant important.
13:23Exactement. Mais ça, ça leur demandera un petit peu de temps.
13:26Et donc on a bien eu un choc quand même de croissance, même s'ils ne peuvent pas le dire comme ça.
13:30Et ça devient compliqué de l'analyser pour le moment.
13:34Et donc oui, on a plutôt le sentiment qu'on aura encore des mouvements de la Fed.
13:39On a quand même ce travail sur le bilan de la Fed, qui pour le moment n'est pas un quantitative easing.
13:45On ne parle pas de quantitative easing, mais on relâche de la liquidité sur le marché
13:48pour des raisons techniques, de soulagement du marché de court terme, etc.
13:53Mais c'est quand même aussi un soutien sur les liquidités du marché.
13:58Un levier, en tout cas une aide pour baisser les taux courts.
14:02Donc tout ça est en train plutôt de se mettre en place pour soutenir la croissance.
14:06et jouer, essayer de relâcher la pression politique en parallèle.
14:12Donc ce n'est pas facile comme chemin à trouver.
14:15Mais bon, moi j'ai plutôt le sentiment que c'est en train de le trouver.
14:17Et de fait qu'on aura un peu plus de taux directeurs, de baisse de taux directeurs.
14:21Au moment où on s'interroge sur l'indépendance de la Fed,
14:23mais l'indépendance en général des banques centrales,
14:26la question de la domination budgétaire, etc.
14:28Ce programme d'achat de bons du Trésor américain,
14:32il rentre bien dans le mandat de la Fed aujourd'hui.
14:36Ça ne nous amène pas à déborder sur le terrain politique
14:39ou de la gestion des émissions du Trésor américain, par exemple.
14:45Non, non, ce n'est pas le sujet.
14:46C'est bien cadré et c'est expliqué.
14:48La réalité, c'est que ça fournit de la liquidité au marché.
14:51La baisse des taux en fournit aussi.
14:54Mais c'est une conséquence, ce n'est pas l'objectif.
14:55Tout à fait.
14:56Et donc, ce sera un moteur quand même de soutien
14:58pour l'ensemble des marchés, au moins au début d'année.
15:01On va voir ensuite comment ça se déroule.
15:03Mais c'est bien un soutien marché obligataire, marché actions,
15:06avec un peu plus de liquidité globalement.
15:08Oui, bon.
15:10Je sais que c'est toujours un sujet que vous regardez quand même,
15:14en tant que gérant actions, forcément, Thierry.
15:18Et on l'a vu d'ailleurs, les secousses, la volatilité du mois de novembre
15:21a été beaucoup liée à ces histoires d'anticipation de baisse de taux.
15:25C'est vrai qu'on a une volatilité des anticipations qu'on n'avait pas de l'habitude de voir.
15:29Ça se retrouve aussi dans les marchés, dans les marchés d'actions et d'actifs risqués en général.
15:34Tout à fait.
15:34Alors nous, la vol, la volatilité, on connaît.
15:37Sur les actions, je parle.
15:38Donc c'est vrai que ce n'est pas quelque chose de choquant.
15:42Mais par contre, pour la Fed, les banques centrales en général,
15:46la Fed en particulier, depuis 30 ans, 40 ans,
15:49c'est vraiment sa ligne conductrice, c'est d'essayer de donner le plus de visibilité possible au marché.
15:54Et là, on est arrivé effectivement à un moment où c'était compliqué.
15:57Bon, il y avait le fait qu'il manquait de données,
15:59mais bon, il y a quand même l'impact final des tarifs douaniers sur l'inflation.
16:05Bon, ce n'est pas complètement fini.
16:08Ah, ce n'est pas tranché encore.
16:08Ce n'est pas complètement tranché.
16:11Il y a le taux de chômage, l'emploi.
16:15Il y a des questionnements qui apparaissent,
16:16bon, avec la thématique liée à l'intelligence artificielle.
16:21Donc ça fait...
16:22Et puis, bon, même si on commence à avoir peut-être un peu plus de visibilité
16:25sur le prochain président de la Fed en lui-même,
16:28mais bon, il y a eu aussi des questions là-dessus.
16:31Donc, on n'avait pas...
16:33Enfin, je pense que...
16:34Enfin, moi, je ne suis pas particulièrement suiveur de la Fed.
16:36Comme vous dites, comme tous les investisseurs,
16:37on est obligé de bien regarder ce qui se passe.
16:39Mais je ne suis pas un spécialiste de chaque président régional, etc.
16:44Mais en tout cas, de ce que je vois,
16:46c'est qu'effectivement, il y a eu un peu plus de questionnements,
16:50de volatilité que d'habitude.
16:52Et c'est vrai que l'éléphant dans la pièce,
16:57c'est aussi l'impact de Trump,
17:00puisque, en gros, on sait qu'il veut...
17:02Enfin, sa ligne, elle est quand même très claire, très directrice.
17:05Et a priori, le prochain président, aujourd'hui,
17:09qui est dans les petits papiers, serait vraiment...
17:12Oui.
17:13Aura pour mandat de pousser au maximum, le plus loin possible,
17:16un assouplissement monétaire.
17:18Oui.
17:18Il a fait allégeance, plus ou moins, à nouveau, de ce que je comprends.
17:22Donc, c'est vrai que c'est une période assez particulière.
17:26Et pour une fois, effectivement...
17:28Mais je pense que quand on regarde, si on prend un peu de recul,
17:30on peut comprendre les raisons pour lesquelles
17:32il y a effectivement une dispersion dans les votes,
17:35une dispersion de la lecture, du scénario macro.
17:38C'est vrai que ça serait bien que ça se normalise pour tout le monde.
17:42Et peut-être qu'effectivement...
17:44Enfin, moi, j'étais très surpris par la remontée aussi significative
17:47de la croissance pour l'année prochaine.
17:50Bon.
17:51Alors, peut-être qu'ils veulent vraiment dresser un tableau
17:53plutôt sympathique pour la fin d'année,
17:55pour que les repas de Noël des Américains
17:57ne soient pas trop agités à ce niveau-là.
18:00C'est une année d'élections, demi-mandat.
18:04L'impulsion budgétaire, elle ne s'arrête pas.
18:08Enfin, s'il y a en plus des gains de productivité
18:11et des dépenses de CAPEX qui continuent,
18:14c'est vrai qu'on peut avoir un scénario un peu booming aussi
18:16pour l'économie américaine.
18:18Sous votre contrôle, j'en sais rien.
18:19Non, non, non.
18:20C'est une des hypothèses.
18:22Mais on peut défendre le scénario du grand ralentissement aussi.
18:25Après, là où ils ont été tous d'accord,
18:27enfin, où Poil nous a indiqué où ils étaient tous d'accord,
18:30c'était sur un aspect.
18:32C'est l'inflation est trop haute
18:33et le taux de chômage,
18:35enfin, le marché de l'emploi est en train de se fragiliser.
18:38On est tous d'accord là-dessus
18:39et il n'y a pas de dissension par rapport à ça.
18:41C'est juste, comme il y a un double mandat,
18:43inflation, emploi,
18:44où c'est pour mettre le curseur ?
18:45Et là, ils ne sont pas d'accord.
18:46Sur le curseur, où mettre le curseur ?
18:49C'est tout.
18:50Et pour mettre le curseur,
18:52il faudra des données économiques,
18:53d'où le data dependency.
18:55Et ça arrive la semaine prochaine.
18:57Un mot rapide des autres banques centrales.
18:59Je ne sais pas, la BCE, la semaine prochaine,
19:02de plus en plus,
19:03le marché considère qu'elle est en pause prolongée
19:05et que le prochain mouvement a,
19:08allez, une chance sur deux
19:09d'être à la hausse désormais.
19:10On a eu le commentaire de Schnabel
19:13qui a complètement réduit à néant
19:15les perspectives,
19:15puisque dans le marché,
19:16jusqu'à présent,
19:17il y avait une perspective
19:19d'une baisse de taux directeur
19:20dans le courant de l'année,
19:21entre le deuxième et le deuxième semestre,
19:25à peu près.
19:26Pour elle, ce n'est plus le sujet.
19:27Le marché a complètement effacé
19:29ces perspectives-là.
19:31Par contre, la hausse de taux directeur,
19:32on ne la comprendrait pas.
19:33Il n'y a pas de logique.
19:35La croissance est correcte
19:37pour la zone euro,
19:38autour de 1%,
19:39mais elle n'a rien d'explosif.
19:41L'inflation, elle est à 2,
19:42mais dans certains pays comme la France,
19:45elle est largement en dessous.
19:46Donc, il n'y a pas de sujet
19:47de hausse des taux directeurs.
19:49Là où je rejoindrai ce consensus,
19:52c'est que je ne voyais pas non plus
19:53l'intérêt d'une baisse d'un quart de point.
19:55Parce qu'une baisse de quart de point,
19:56ça a quoi comme impact sur la croissance ?
19:58Pas vraiment grand-chose.
19:59On ne peut pas dire que ça change les choses.
20:01Est-ce que la BCE, parallèlement,
20:02a intérêt à griller ses munitions,
20:04entre guillemets,
20:05tant qu'il n'y a pas de choc exogène,
20:07je ne vois pas l'intérêt.
20:08Et je pense qu'elle a en tête
20:09cette longue période de taux à zéro
20:12qui était quand même assez douloureuse,
20:13ou taux négatif qui était quand même assez douloureuse.
20:15Donc, pour moi,
20:16le statu quo,
20:17il est assez logique.
20:19Ce n'est pas une très bonne nouvelle
20:21pour le soutien à la croissance,
20:22mais en même temps,
20:23à un moment donné,
20:24la BCE à elle seule
20:25ne peut pas faire tout le travail
20:26de la croissance.
20:27C'est ça le sujet.
20:28Elle privilégie sa crédibilité,
20:30aujourd'hui,
20:30d'une certaine manière.
20:32Sur la BCE, Thomas,
20:34il n'y aura pas de surprise
20:35la semaine prochaine.
20:37Je suis assez d'accord
20:38avec ce qui a été dit par Benoît.
20:41Par contre,
20:42ce qu'on peut voir aussi
20:42sur les marchés obligataires européens,
20:44malgré les annonces de Schnabel,
20:47les anticipations de taux directeurs,
20:49le prochain mouvement
20:51pourrait être une hausse.
20:52Déjà, ce n'est pas avant 2027
20:53dans ce qui est pricey.
20:55Et on a déjà du mal
20:57à voir clair à six mois.
20:59C'est fragile.
21:00Comme hypothèse, c'est fragile.
21:01Ça change pour le moment pas.
21:03Je ne sais pas.
21:04Je n'ai pas regardé
21:05d'historique là-dessus,
21:06mais combien de temps
21:07les banques centrales
21:08restent en pause ?
21:08J'ai l'impression que c'est...
21:10Ça peut être long.
21:11Ça peut être long.
21:11Ça peut être long.
21:12Il n'y a pas de problème.
21:12Ils sont au niveau du taux neutre.
21:13Il n'y a pas qu'en Europe
21:14qu'on commence à pricer
21:15qu'un mouvement prochain
21:16sera à la hausse.
21:17Non, non, non.
21:17En Australie,
21:18Nouvelle-Zélande,
21:19Nouvelle-Zélande,
21:20etc.
21:20Ça commence quand même
21:22à cranter un peu
21:23sur des économies
21:24très ouvertes,
21:25très avancées,
21:26très cycliques.
21:26Ce qui est intéressant,
21:28c'est que ça ne se fait pas
21:29sous fond d'anticipation
21:31d'inflation plus haute.
21:32Parce que les break-even,
21:33les anticipations d'inflation
21:34restent cadrées,
21:36autour de 2%.
21:37Ça ne se fait pas non plus,
21:39comme à mon avis,
21:39Poel l'a dit hier,
21:40sur des anticipations
21:41d'augmentation
21:44de la croissance
21:45par le marché.
21:46Ça se fait plus par
21:48est-ce que les taux neutres
21:50dans cet environnement
21:51actuel seront plus élevés ?
21:53Et je pense que c'est ça
21:54qui est en train de se repricer
21:54un petit peu partout.
21:55Je mets le Japon de côté.
21:57Mais c'est là que
21:59le taux neutre
22:01devrait être plus haut
22:03en vieillissement de la population.
22:04Il y a beaucoup d'éléments
22:05qu'on a déjà évoqués ici.
22:06Et c'est ce que le marché
22:07est en train d'un peu repricer.
22:08Sinon, les break-even
22:09partiraient aussi à la hausse.
22:10Ce qui n'est pas le cas.
22:12Donc, c'est autre chose.
22:13Bon, on verra.
22:14Et rapidement, sur le Japon,
22:15parce que là aussi,
22:16ce sera la toute dernière réunion
22:17d'une grande banque centrale
22:18en tout cas pour cette année 2025.
22:20Ok, ils devraient monter les taux
22:21normalement.
22:22Ils sont à 0,50
22:23et passés à 0,75.
22:24Là, sur les anticipations
22:25sur l'année prochaine,
22:26on est...
22:26Le marché a bien entendu
22:27le message cette fois.
22:28Il n'y a pas de sujet.
22:30Non, et puis les cours
22:33sont extrêmement pentues.
22:34C'est la plus pentue du G7.
22:35Exactement.
22:37240 points de base
22:37entre le 30 et le 2.
22:39C'est la plus pentue du G7.
22:40Ça deviendra, je pense,
22:41une opportunité
22:42dans quelques temps.
22:43C'est beaucoup trop tôt encore.
22:44On n'est pas stabilisé.
22:45Alors, ouais,
22:45ce n'est pas stabilisé.
22:46Ils sont encore en face
22:47de remontée des taux.
22:48C'est encore un petit peu incertain.
22:49On attend des taux finaux
22:50autour de 1,25, 1,50 au Japon,
22:52ce qui est extrêmement élevé
22:54historiquement pour la zone.
22:56Mais avec un 30 ans
22:57qui est à 3,40,
22:59c'est des niveaux
23:01qui sont déjà extrêmement intéressants.
23:03Donc, on verra
23:04comment ça va évoluer.
23:06Sur le Japon, Benoît,
23:08là aussi,
23:08comme la Fed a retenu la leçon
23:10de la crise du ripot en 2019,
23:13la banque centrale japonaise
23:14avait passé des semaines
23:15à faire une forme
23:17de mea culpa
23:17après cette petite communication
23:19mal ficelée
23:20qui avait généré
23:22quand même pas mal
23:22de volatilité
23:23au cœur de l'été 2024,
23:24au début du mois d'août.
23:26Benoît,
23:26là aussi,
23:26les enseignements ont été
23:28tirés de cette situation ?
23:29Oui, clairement,
23:30là, c'est géré,
23:30j'ai l'impression
23:31que c'est dans les marchés.
23:32Et puis,
23:33quand on revient un petit peu
23:34sur les décennies
23:36perdues par le Japon
23:38et enfin,
23:40quelque part,
23:40un retour à une certaine
23:41normalité du Japon,
23:44je dirais que, quelque part,
23:45c'est une bonne nouvelle aussi.
23:45C'est ça qui est intéressant.
23:46C'est-à-dire qu'on revient
23:47sur un pays
23:48qui retrouve
23:49des indicateurs économiques
23:52classiques
23:52d'un pays classique.
23:54Donc ça,
23:54c'est assez intéressant.
23:55Comme je l'ai dit,
23:56sous forme de boutade,
23:57mais pas que,
23:57je ne pensais pas voir
23:58de mon vivant,
23:59de ma carrière de journaliste,
24:01le Japon sortir
24:02de cette spirale déflationniste.
24:04Avec 240% de dettes sur PIB.
24:07On connaît
24:08les caractéristiques du Japon.
24:10Normal,
24:11mais attention,
24:12quand même,
24:13à l'impact de hausse d'autos
24:15quand il faudra rouler
24:15toute cette dette.
24:16Ah, ben,
24:16les assureurs,
24:17les pension funds,
24:18etc.,
24:18ça peut être un peu douloureux
24:20quand même pour eux.
24:22Venons-en à l'IA,
24:23Thierry,
24:24et je veux bien
24:25un petit commentaire
24:25sur Oracle,
24:26effectivement.
24:27Donc,
24:27on a compris
24:28que c'était le maillon faible.
24:29Il y avait eu,
24:30au cœur de l'été,
24:31là aussi,
24:32une envolée du cours de bourse
24:32de 30%.
24:33Larry Lisson devient
24:34l'homme le plus riche du monde
24:35pendant quelques heures,
24:37quelques jours.
24:38Et puis,
24:38derrière,
24:39c'est quand même
24:39une succession,
24:39donc sur un deal
24:40avec OpenAI,
24:41bien sûr.
24:42Et puis,
24:42derrière,
24:42c'est quand même
24:42une succession
24:43de déceptions.
24:45Hier soir encore,
24:46à l'occasion
24:46de la publication
24:46des résultats,
24:47Pauline le disait,
24:48pourtant,
24:48les chiffres sont à la hausse,
24:50c'est double digit,
24:51croissance,
24:51etc.
24:52Mais,
24:53toujours plus de capex
24:54pour une boîte
24:54qui brûle du cash.
24:56Tout à fait,
24:57c'est ça.
24:58Donc,
24:58les résultats
24:58étaient très bons.
25:00Voilà.
25:00On dit aussi bien
25:02la performance économique
25:03du sujet.
25:04Par contre,
25:06c'est un peu bizarre
25:07de dire ça,
25:07mais on s'en fiche
25:09un petit peu.
25:09Là,
25:10on regarde essentiellement,
25:13pour ne pas dire
25:13uniquement le cash.
25:15Et donc,
25:15ils ont annoncé
25:16qu'ils avaient cramé
25:1710 milliards de dollars
25:18de cash sur le trimestre.
25:19le consensus
25:21était plutôt
25:21à 5 milliards,
25:22un peu au-dessus
25:23de 5 milliards.
25:24Donc,
25:25c'est une grosse surprise
25:26négative.
25:28Il faut savoir
25:28qu'ils ont
25:29un peu plus
25:30de 120,
25:32105 milliards
25:33de dollars
25:34de dette nette
25:35Oracle.
25:36Donc,
25:37ce n'est pas du tout
25:37comme les autres.
25:40Ce n'est pas Microsoft.
25:41Ce n'est pas Microsoft.
25:43Ou Meta,
25:43ou Google.
25:44Ce n'est pas comme...
25:44C'est une boîte
25:45qui partait...
25:46La même solidité
25:46bilancielle.
25:47Oui,
25:47exactement.
25:48Donc,
25:49ils crament du cash.
25:50Ils ont déjà
25:51un bilan
25:51qui est lesté.
25:54Et en plus de ça,
25:55maintenant,
25:55je pense que la lecture
25:56qu'on peut faire,
25:57c'est qu'en gros,
25:59ils se sont fait un peu
26:00refourguer
26:03la patate chaude.
26:04C'est-à-dire que,
26:05en fait,
26:07le cycle de vie
26:10des puces IA,
26:12on ne sait pas vraiment
26:14en fait.
26:15Et donc,
26:16tout le monde dit
26:17fantastique l'IA,
26:18l'usage,
26:19les interactions,
26:20tout ça,
26:20mais derrière,
26:21il faut mettre
26:22des capacités
26:23pour que ça tourne.
26:24Et eux,
26:25donc,
26:25ils ont été prendre
26:26un risque
26:26de mettre
26:27des CAPEX,
26:28donc de créer
26:29ces data centers
26:30pour faire tourner
26:31les...
26:31Et donc,
26:32en fait,
26:32OpenIA,
26:34ils leur ont fait
26:35en face un deal
26:35de 300 milliards
26:36de dollars
26:37sur 5 ans.
26:385 ans,
26:39bon,
26:39c'est beaucoup,
26:40mais ce n'est pas non plus.
26:40Alors,
26:41le chiffre,
26:41il est astronomique,
26:43mais sur 5 ans,
26:44ce n'est pas si long que ça.
26:45Et eux,
26:45donc,
26:46ils sont obligés
26:46de sortir de terre
26:47des data centers
26:48avec des puces NVIDIA
26:50qui coûtent
26:50excessivement cher,
26:52qu'il faut déprécier
26:53très rapidement
26:54avec une durée de vie,
26:55bon,
26:55métal...
26:561 giga de puissance,
26:57c'est 40 à 50 milliards d'euros.
26:59Voilà.
26:592 dollars, pardon.
27:002 dollars,
27:00exactement.
27:01Donc,
27:02ça va très vite
27:03et finalement,
27:05bon,
27:06on ne sait pas.
27:08Franchement,
27:08on ne sait pas
27:09et ce qu'on voit,
27:09c'est que...
27:10C'est terre inconnue,
27:10quoi.
27:11C'est terre inconnue.
27:11Enfin,
27:12pour eux,
27:12ce que je veux dire,
27:13c'est qu'on ne sait pas
27:14si c'était le bon choix
27:15qu'ils ont fait.
27:16Voilà.
27:16Qu'ils se sont positionnés
27:17au bon endroit
27:18compte tenu de leur taille
27:21et ce qu'ils ont mis en place.
27:24Alors,
27:25en fait,
27:25pour compléter,
27:26pendant la conférence de presse,
27:28donc,
27:28on a posé...
27:29Enfin,
27:29les investisseurs
27:30ont posé des questions
27:31assez simples,
27:32dont la première qui est
27:34mais combien ça va coûter
27:35tout ça au final ?
27:36Et donc,
27:37il y a deux nouveaux CEOs
27:39qui ont...
27:40Enfin,
27:40les dirigeants
27:42ont changé,
27:43enfin,
27:43c'était prévu de longue date,
27:44mais donc,
27:44les deux nouveaux dirigeants,
27:45c'est pas de peau,
27:46ils arrivent pour une conférence,
27:48leur première conférence
27:49qui ne se passe pas très bien
27:51et ils n'ont pas répondu
27:52à cette question.
27:54Donc,
27:54c'est quand même un peu...
27:55Ils n'ont pas capables
27:56de mettre un chiffre ?
27:56Non,
27:57ils n'ont pas répondu.
27:59Et pareil,
28:00quand on leur a dit
28:00mais quelle est la durée de vie
28:02de vos investissements ?
28:03Sur combien de temps ?
28:04On amortit ?
28:05Voilà,
28:05ils ont un peu botté en touche.
28:07Donc,
28:08c'était les questions
28:08les plus chaudes
28:09et ils ont un peu...
28:10Voilà,
28:10ils ont fait un peu de côté.
28:11L'épreuve du temps
28:13nous permettra
28:13de comprendre un peu mieux
28:14la durée de vie d'un GPU,
28:16etc.
28:16Exactement.
28:16Il faut se rappeler,
28:17la durée de vie d'un GPU,
28:18je ne sais pas.
28:18En tout cas,
28:19je sais que Nvidia
28:19sort une nouvelle puce par an.
28:21Donc,
28:22ils ont...
28:23Exactement,
28:24vous avez tout à fait...
28:24C'est comme l'iPhone,
28:25l'iPhone,
28:25ça peut durer
28:26pendant plusieurs années
28:27mais il y en a un nouveau par an.
28:29Voilà,
28:29c'est tout à fait...
28:30C'est hyper important
28:31ce que vous dites,
28:32c'est que la nouvelle...
28:33C'est un peu nouveau aussi
28:34chez Nvidia,
28:34c'est qu'ils ont dit
28:35bon,
28:35maintenant,
28:41donc ça veut dire que
28:42forcément,
28:43ça met un coup
28:44à la précédente.
28:45Donc,
28:46aller mettre
28:46des centaines de milliards
28:47sur la table
28:48sur une puce
28:48qui peut se révéler
28:50assez vite obsolète,
28:54ça pose question...
28:56C'est une vraie question
28:57et puis,
28:58sans parler des autres
29:00qui bougent aussi
29:01puisque donc Google,
29:02on voit qu'ils ont...
29:03C'est le fait marquant
29:04de cette fin d'année.
29:05Voilà,
29:05ils ont fait un énorme rattrapage
29:07par rapport à OpenAI
29:08qui n'était pas tout à fait...
29:11On pouvait se douter
29:12qu'ils n'allaient pas
29:14rester les bras croisés,
29:15ils ont la capacité...
29:16Et tout le monde va avoir
29:16ces puces,
29:16ASIC,
29:17TPU,
29:17etc.
29:18Enfin,
29:18tous ces nouveaux noms
29:19vont venir concurrencer
29:20les fameux GPU de Nvidia.
29:22Intéressant de suivre Broadcom
29:23ce soir.
29:24Tout à fait,
29:24c'est aussi...
29:25Donc,
29:25il se passe beaucoup de choses.
29:26Oracle,
29:27le maillon faible,
29:28l'expression que vous utilisez,
29:30on ne sait pas trop.
29:31En tout cas,
29:32aujourd'hui,
29:32ils ne sont pas bien.
29:34Et ce qui...
29:35Enfin,
29:35pour vraiment expliquer
29:36la baisse du cours,
29:38il faut avoir un élément
29:38en tête important,
29:39c'est le CDS.
29:41Voilà,
29:41donc très endetté.
29:43Ils sont investment grade,
29:45mais leur CDS,
29:45c'est à peu près
29:46120 points de base.
29:47Pour un CDS normal,
29:49aux Etats-Unis,
29:50on est plutôt
29:51à 50 points de base.
29:52Donc,
29:52il se passe quelque chose,
29:53le marché,
29:53et on sait très bien
29:54que quand le...
29:55Le marché couvre son risque.
29:56Voilà,
29:57couvre son risque
29:57et ça passe.
29:59Comment on met en place
30:00un CDS ?
30:01On short l'action en face.
30:02Donc là,
30:03du coup,
30:03ils se sont mis
30:04dans une spirale
30:04pas super.
30:06Qu'est-ce que ça nous dit,
30:08cette histoire Oracle,
30:09au terme d'une année
30:10qui a été quand même
30:11très tournée
30:13vers l'IA
30:14et l'intelligence artificielle
30:15et les infrastructures
30:16qui vont avec,
30:17Benoît ?
30:17Oui,
30:17alors c'est plutôt sain,
30:19quand même,
30:19que le marché,
30:20à un moment donné,
30:20fasse le tri.
30:21Il fut un temps
30:22pas si éloigné que ça
30:23où on comptait le nom
30:24de faux un CEO,
30:26citer le mot IA
30:28dans sa conférence de presse.
30:30Évidemment,
30:30plus il le citait,
30:31plus le cours montait.
30:32J'exagère à peine.
30:33Donc on revient,
30:34il y a quand même
30:35ce retour à la réalité
30:35qui est en train
30:36de se mettre en place
30:37parce que oui,
30:39c'est bien d'aligner
30:40des dizaines
30:40et des centaines
30:41de milliards
30:41d'investissements
30:42mais est-ce que
30:42ce sera rentable ?
30:43Et c'est ça
30:43la question fondamentale.
30:45Alors certains,
30:46comme Google,
30:46peuvent se le permettre.
30:47là où Oracle
30:49joue plutôt son avenir
30:50en fait.
30:51Et puis le rôle
30:52de ces gens-là...
30:53C'est la survie
30:54d'Oracle qui en joue.
30:55Le positionnement en tout cas
30:57et l'avenir
30:58dans ce modèle...
30:59Je ne veux pas
30:59qu'on me comprenne mal
30:59mais si ça se passe mal
31:01pour Oracle,
31:02ce n'est pas comme
31:03le métaverse avec Meta.
31:04C'est-à-dire que Meta
31:05a cramé des dizaines
31:06de milliards
31:07dans le métaverse
31:08mais au final,
31:09jamais la viabilité
31:10de l'entreprise
31:11a été mise en question.
31:12Oui, tout à fait.
31:14Et puis dans cet écosystème
31:17de l'IA,
31:18il y aura des simples
31:19fournisseurs de capacités
31:20et puis d'autres
31:21qui apporteront
31:22de la vraie valeur ajoutée.
31:23Donc les valeurs
31:24ne sont pas les mêmes
31:24en fonction du rôle
31:25dans lequel vous êtes
31:26dans cette chaîne
31:28de responsabilité
31:30et de fonctionnement.
31:31Donc c'est ça
31:31qui est en train
31:31de se mettre en place.
31:33Donc c'est plutôt simple
31:34parce que le marché
31:35commence à faire le tri maintenant.
31:37Ça se passe
31:37plutôt en bon ordre.
31:39Ce n'est pas des mouvements
31:40non plus...
31:41Voilà,
31:41tout ne baisse pas d'un coup.
31:43On fait le tri
31:43et le marché essaye
31:45en tout cas
31:45de discerner
31:46quels sont les enjeux
31:48de chaque entreprise
31:49sans aller vendre
31:50tout d'un coup.
31:51Donc ça,
31:52c'est plutôt une bonne chose.
31:54Globalement,
31:54ça nous rassure
31:55de la même manière
31:56que sur Nvidia,
31:57on commence à avoir
31:57de la concurrence
31:58qui arrive.
31:59Voilà,
31:59tous ces éléments-là
32:00rééquilibrent
32:02le marché américain.
32:03Probablement,
32:04ces sept magnifiques
32:05ne vont plus être
32:06sept magnifiques
32:07mais vont faire partie
32:08de plusieurs valeurs.
32:10On parle de Broadcom
32:11qui est en train
32:12de montrer...
32:12On a créé
32:13les paniers
32:13qui vont bien.
32:15Donc,
32:15on est en train
32:16de rediversifier,
32:18de rééquilibrer
32:18ce marché
32:19et plutôt en bon ordre
32:21sans mouvement de panique.
32:22Donc ça,
32:22c'est plutôt une bonne chose
32:23pour un investisseur.
32:25Bon,
32:25l'IA devient un sujet
32:26à crédit là,
32:27c'est ça ?
32:27Enfin,
32:27l'exemple d'Oracle
32:28est peut-être un peu
32:29extrême d'ailleurs.
32:30Mais oui,
32:31il y a de la dette
32:32IA qui va venir
32:33inonder le marché
32:34et qui va se retrouver
32:35dans les indices crédits
32:36alors que la tech américaine
32:38n'était pas
32:38grosse émettrice de dette.
32:40Oui,
32:40tout à fait.
32:41Il va bien falloir
32:42financer tout ça.
32:44Il y a des cash flows
32:45un peu quand même aussi.
32:46le marché obligataire
32:47va jouer son rôle aussi.
32:49Ce sera une des sources
32:50de financement.
32:50Ce sera une des sources
32:50de financement.
32:52Le cas d'Oracle,
32:52effectivement,
32:53c'est l'entreprise
32:54la plus endettée
32:54dans le secteur
32:55et avec le rating
32:57le plus bas,
32:57l'investment grade triple B
32:58mais déjà sous surveillance
33:00négative par deux agences.
33:01Suite au résultat,
33:04c'est probable
33:05que ça dégrade d'un cran
33:06triple B moins.
33:07Ça reste le dernier cran
33:08investment grade.
33:09Ça va.
33:09Sachant que,
33:10comme Thierry l'a dit,
33:11le CDS est à 125 points de base.
33:14125 points de base,
33:14c'est déjà des niveaux
33:15qui sont proches
33:17du haut du high yield.
33:18D'accord.
33:18Aujourd'hui,
33:20donc WB plus,
33:21triple B moins.
33:22Le marché fait son travail.
33:23Les agences de notation
33:24vont le faire.
33:24Par contre,
33:25attention à la dégradation.
33:27Ça,
33:27ça pourrait être quand même
33:27un deuxième choc pour Oracle.
33:30Il ne faudrait pas
33:30que ça passe à high yield
33:31parce qu'on sait que
33:32quand vous avez des émetteurs,
33:34sachant qu'Oracle,
33:35c'est un gros émetteur obligataire.
33:36Comme vous l'avez dit,
33:37la tech n'est pas encore
33:39très représentée
33:40dans les indices globaux.
33:40Par contre,
33:41dans les indices,
33:41c'est-à-dire tech,
33:42c'est le plus gros émetteur tech
33:44obligataire.
33:45Donc,
33:46s'il venait à sortir
33:46d'investment grade
33:47pour rentrer dans le high yield,
33:48vous aurez des flux massifs
33:51de ventes
33:51sur l'obligataire
33:53et potentiellement
33:55une envolée encore
33:55un peu plus forte
33:56du CDS.
33:57Donc,
33:58attention à ce que vont faire
33:58les endroits de notation,
33:59elles sont bien au courant
34:00de la situation aussi.
34:02Ce n'est pas dans leur intérêt
34:03non plus d'aller...
34:04Qu'est-ce que ça change
34:05de voir ces dizaines,
34:06voire ces centaines
34:07de milliards de dollars
34:09ou d'euros d'ailleurs,
34:11puisqu'on peut avoir
34:11des émissions en euros
34:12de la part
34:12de ces hyperscalers américains.
34:14Qu'est-ce que ça change
34:15au marché de crédit
34:16pour 2026, Thomas ?
34:17Ça crée des émetteurs en plus.
34:20Ça augmente la taille
34:21des émissions.
34:23C'est toujours bon.
34:25Donc,
34:25le gâteau grossit,
34:26il y a suffisamment
34:26de demandes en face
34:27ou est-ce qu'il y a
34:28des émetteurs
34:29qui vont se retrouver
34:30peut-être avec un assèchement
34:31de la demande ?
34:32Pour le moment,
34:33il y a vraiment
34:33de la demande en face.
34:35Les spreads de crédit
34:36sont au tapis
34:37malgré des taux d'intérêt
34:39qui ont quand même
34:40bien baissé.
34:41le marché est prêt,
34:44à mon avis,
34:44à absorber ça.
34:46Encore une fois,
34:46le marché obligataire,
34:47à mon sens,
34:48ça c'est mes déformations
34:49de gérants obligataires
34:50et un peu plus cautionneux
34:51que le gérant action.
34:54Il fera attention au CAPEX,
34:56il fera attention aux dépenses.
34:57Ça ne suffira pas
34:58de dire IA, IA
34:59pour le marché obligataire.
35:00Il faudra prouver
35:00que le financement
35:03se fait avec des revenus
35:05derrière.
35:06Oui,
35:06mais ça compense
35:07un peu effectivement
35:08les actionnaires
35:09qui eux aiment voir
35:10les fusées
35:11qui s'envolent,
35:12les étoiles,
35:13etc.
35:14Il faut que l'obligataire
35:15rappelle.
35:15Ça balancera un petit peu
35:16la situation
35:17de ces groupes aussi.
35:18Quand c'est bon
35:18trop loin,
35:19l'obligataire rappelle.
35:20D'accord sur l'idée
35:21qu'il y en aura
35:22pour tout le monde
35:22sur le crédit
35:24l'an prochain
35:25parce que
35:25grosse taille quand même
35:27et puis c'est une dette
35:27de grande qualité
35:28donc le papier va s'arracher
35:30je n'ai aucun doute là-dessus
35:30mais pour des émetteurs
35:32plus fragiles
35:33qui ont besoin
35:33de se financer,
35:34de se refinancer,
35:35est-ce que ça peut
35:35créer des tensions ?
35:36C'est toujours bien
35:37que le marché obligataire
35:38se diversifie
35:38par des émetteurs
35:39qu'on n'avait pas
35:39et des secteurs
35:40qui étaient sous-représentés.
35:41Donc ça c'est plutôt
35:42une bonne chose globalement.
35:44Ensuite,
35:44comme on le disait tout à l'heure,
35:45il y a de la liquidité
35:46sur les marchés.
35:47Le flux sur le primaire
35:49il est très bon
35:49donc il n'y a pas
35:51de sujet pour le moment.
35:52Le marché peut absorber
35:53donc c'est plutôt positif
35:56et c'est ce qu'on se disait.
35:57Certes,
35:58les spreads sont limités
36:00mais les rendements
36:01restent rémunérateurs
36:03donc les investisseurs
36:05sont là
36:05et donc on peut encore
36:07absorber sans aucun problème.
36:09Un mot peut-être
36:10du cas NVIDIA
36:10aussi là aussi
36:11en cette fin d'année,
36:12Thierry,
36:12vous avez mis à jour
36:15une recherche
36:15sur le titre
36:16en début de semaine.
36:18Moi ce que j'aime beaucoup
36:19c'est ce qui est écrit
36:20dans votre papier de recherche
36:21c'est NVIDIA
36:22ne cesse d'être moins cher.
36:25Oui.
36:25L'histoire d'NVIDIA
36:27depuis 4-5 ans maintenant
36:28c'est que c'est un groupe
36:29qui vaut
36:30toujours moins cher
36:31et de moins en moins cher
36:32en bourse.
36:34Oui,
36:34pour mettre
36:35juste quelques chiffres
36:36en tête
36:37sur une période
36:39de 5 ans
36:39pour ne pas non plus
36:40partir sur trop trop long
36:42sur une trop longue période
36:43il y a 5 ans
36:45NVIDIA valait
36:46à peu près 50
36:47et aujourd'hui
36:48on voit à peu près 25
36:49c'est l'ordre de grandeur.
36:50Et 50 chez le GPT
36:50n'existait pas
36:51ou en tout cas
36:51dans des garages
36:54c'est ça.
36:55Donc ça valait plus cher
36:56avant tout ce qu'on vient
36:57d'avoir
36:57sur les 3 dernières années.
36:59Est-ce que
36:59certains étaient au courant ?
37:01Oui,
37:02mais le viaj génératif
37:03existait déjà.
37:04Oui,
37:04mais ils n'ont pas attendu
37:08OpenAI
37:08pour dire qu'ils avaient
37:09des puces
37:09qui allaient bien.
37:10C'est un sujet
37:11qui bosse depuis
37:12très longtemps
37:12en interne
37:13donc ce n'est pas non plus
37:14une surprise.
37:15Ils ont eu un peu de chance
37:16d'être là au bon moment
37:17mais ce n'est pas
37:18non plus complètement.
37:21Juste aussi
37:21pour avoir quelques chiffres
37:22en tête
37:23sans trop
37:24matraquer de chiffres
37:25le cours de bourse
37:26sur 5 ans
37:27il a fait x13
37:28les résultats
37:29par action
37:30x19
37:31et le free cash flow
37:33puisque donc
37:33on a dit
37:34c'était ça
37:34le nerf de la guerre
37:35x27
37:36donc en plus
37:38je veux dire
37:38c'est moins cher
37:39facialement
37:40mais bon
37:40on peut se dire
37:41est-ce qu'il n'y a pas
37:42des choses
37:42en termes de cash
37:43qui ne vont pas
37:44non
37:44ça clignote vert aussi
37:46la vision
37:50qu'on peut avoir
37:50de Nvidia
37:51elle est quand même
37:51moi je ne vois pas
37:53de grand chose
37:53d'inquiétant
37:54à la minute
37:54pas de faille
37:55ou de vulnérabilité
37:56béante quoi
37:57non
37:57d'un point de vue
37:59purement boursier
38:00on ne se dit pas
38:01on est dans une anomalie
38:02après
38:03quand on regarde
38:04encore un peu plus
38:05dans le détail
38:06il y a par exemple
38:07il y avait des questions
38:08sur leur publication
38:10du troisième trimestre
38:142026
38:15donc qui est le troisième
38:16trimestre calendaire
38:17pour nous
38:17qui était
38:19est-ce que finalement
38:20ils ne sont pas en train
38:21de par exemple
38:22laisser filer
38:22les créances clients
38:23voilà
38:24c'est en disant
38:24bon bah ok
38:25enfin open AI
38:27open bar
38:27je ne fais pas cette
38:28mais bon
38:29est-ce que c'est
38:30et en fait
38:31est-ce que les gens payent quoi
38:33est-ce que les gens payent
38:34est-ce qu'il n'y a pas
38:35de problème
38:35chez ceux
38:36les clients
38:37et donc on regarde
38:38c'est un métrique
38:41financier
38:41de suivi de liquidités
38:43donc le délai
38:45de recouvrement
38:45ça s'exprime en jours
38:46on était à 42 jours
38:47il y a un an
38:48aujourd'hui
38:48on est à 49 jours
38:49et à la fin
38:50du troisième trimestre
38:51en moyenne
38:52on était à 49 jours
38:53sur les dix dernières années
38:54d'accord
38:55donc on n'est pas hors norme
38:56non on est complètement
38:57il n'y a pas de
38:58là-dessus
38:58et on a déjà fait des 60
39:00alors c'est le cycle économique
39:02il ne faut pas
39:02même si on était à 60
39:04je ne vous dirais pas
39:04oh là là
39:05là il se passe quelque chose
39:06il peut y avoir des très bonnes raisons
39:07alors l'élément par contre
39:09très important à avoir en tête
39:11c'est que deux clients
39:12quand on regarde le dossier
39:13donc boursairement
39:14on a dit
39:14il n'y a pas de
39:15voilà
39:16il y a eu des résultats
39:17qui ont expliqué
39:17la hausse du cours
39:18sur ce qui se passe
39:20commercialement
39:21est-ce qu'ils ont
39:2292% de part de marché
39:23sur les GPU
39:25ils auraient perdu
39:26d'après les estimations
39:28de cabinet de recherche
39:291,5% de part de marché
39:30au troisième trimestre
39:32donc bon voilà
39:32il y a un peu
39:33un effritement
39:33un effritement
39:34mais bon
39:3432% ça reste
39:35plutôt confortable
39:37pour les commerciaux
39:38d'Nvidia
39:39par contre
39:41l'élément vraiment
39:42inquiétant
39:42sur le cas d'investissement
39:44c'est que deux clients
39:44représentent 39%
39:46des commandes
39:46on était à 25%
39:48il y a un an
39:49enfin pardon
39:49c'est des chiffres
39:50à fin août
39:50ils n'ont pas
39:51pu recommuniquer dessus
39:52à la fin du dernier trimestre
39:54donc à fin août
39:55ils avaient communiqué dessus
39:5639%
39:57les deux premiers clients
39:58donc c'est Microsoft
39:59enfin c'est
39:59ah ils n'ont pas les noms
40:01non il n'y a pas les noms
40:02donc ça peut être
40:02oui
40:03je ne sais pas
40:04je ne sais pas
40:06je ne les ai pas
40:08donc je ne préfère pas
40:08dire de bêtises
40:09mais c'est dans cette sphère-là
40:10oui oui
40:10évidemment
40:11il n'y a pas un client
40:13surprise
40:13non mais je ne sais pas
40:15lesquels
40:15donc l'élargissement
40:16de la base de clients
40:17c'est quelque chose
40:17qui prend du temps
40:18oui tout à fait
40:19et là aujourd'hui
40:20à la minute où on se parle
40:21on est plutôt au contraire
40:22donc s'il y a des sujets
40:23en fait c'est vraiment
40:25OpenAI
40:25qui est au centre de tout
40:26de toute la constellation
40:27c'est pas coté
40:29enfin ouais
40:30moi je pense
40:31qu'on aimerait bien
40:32tous avoir une valo
40:33d'OpenAI
40:34tous les jours
40:34et savoir une communication
40:36bien tamponnée
40:37par toutes les administrations
40:38savoir ce qu'il se passe
40:39des comptes bien propres
40:40je ne dis pas
40:40qu'il y a des mal
40:41mais bon
40:42ça serait quand même bien
40:43donc on n'a pas tout ça
40:45et voilà
40:46non
40:46peut-être que SpaceX
40:48sera coté avant
40:49OpenAI
40:49mais là c'est encore
40:50une autre histoire
40:51c'est ce qui se dit
40:52oui oui
40:52gardez la parole Thierry
40:53il nous reste quelques minutes
40:54un mot
40:55stratégie d'investissement
40:56pour
40:57quelles sont
40:59les convictions
41:00que vous avez
41:00sur 2026
41:01est-ce qu'il y a des tendances
41:022025
41:02qui se poursuivent
41:03naturellement selon vous
41:04ou est-ce qu'il y a des choses
41:05à changer
41:06à reparamétrer
41:07je ne vais pas répondre
41:09complètement à la question
41:10enfin je vais plutôt
41:10prendre l'angle 2025
41:12puisqu'on est en fin d'année
41:13et puis on se reverra
41:14en début d'année
41:15si ça vous dérange
41:16avec plaisir
41:16pour refaire le point
41:18sur 2026
41:19mais en fait
41:20c'est marrant
41:21mais je vois
41:21je commence à avoir
41:22des papiers
41:23sur la bulle
41:23sur les bancaires
41:25en Europe
41:25en Europe
41:26voilà
41:26donc
41:27non
41:29une bulle de valorisation
41:30et bien
41:31non mais en fait
41:32si on prend
41:33une moyenne
41:35de plusieurs indicateurs
41:36on est quand même
41:37à pratiquement
41:37plus deux écarts-types
41:40au-dessus
41:40donc par exemple
41:41des price earnings ratio
41:43d'accord
41:44le cours sur les fonds propres
41:45voilà
41:46on prend un panier
41:47de ratios
41:48de valorisation
41:49et quand on regarde ça
41:50on fait la moyenne
41:51par rapport à la moyenne
41:52des 15 ou 20 dernières années
41:54alors ils ont pris le boulot
41:55pendant 20 ans
41:56on est d'accord
41:57mais aujourd'hui
41:58on est deux écarts-types
42:00au-dessus
42:00de la valo moyenne
42:01de constater
42:02ces 10 à 15 ans
42:03donc certains disent
42:05on a peut-être
42:06trop cher déjà
42:06un sujet
42:07en plus de ça
42:08parce que bon
42:10on parle
42:11on parle du côté américain
42:13on dit
42:13il y a des problèmes
42:14de valor ou pas
42:15mais il y a énormément
42:16de croissance
42:16puisque la croissance
42:17voilà
42:18donc la croissance
42:18elle est pour les banques
42:20cette année en Europe
42:21à part quelques animaux
42:22particuliers
42:22oui effectivement
42:23c'est pas
42:23c'est pas
42:24d'intercroissance
42:24on est parti
42:25en début d'année
42:26on était à moins 3%
42:28de croissance
42:29sur le secteur
42:29on a fini
42:30on finirait
42:31la plus 2
42:31donc oui
42:32c'était un petit peu
42:33il y a un petit peu
42:34de révision
42:34mais le facialement
42:36ça reste
42:36donc voilà
42:37donc ce que je veux dire
42:38pour conclure
42:39oui on va pas
42:42réattaquer forcément
42:43on était assez long
42:44sur les banques
42:45et on est content
42:46on a fait une belle année
42:47là-dessus
42:47mais peut-être
42:48qu'il faut faire attention
42:49peut-être que cet argument
42:51valo
42:51il est pas si
42:52c'est vrai que ça fait
42:53sourire tout le monde
42:53mais peut-être
42:55qu'il y a quand même
42:55un sujet
42:55intéressant
42:56bon
42:57stratégie d'investissement
42:58pour démarrer 2026
43:00pour démarrer 2026
43:01alors pas de fortes convictions
43:03dans un sens
43:04ou dans un autre
43:05en fait
43:05quand on regarde
43:06un peu l'environnement
43:07la croissance sera molle
43:08globalement partout
43:09on voit pas de ralentissement
43:10fort du tout
43:11c'est une croissance molle
43:12donc un soutien
43:13aux économies correctes
43:15mais rien d'extraordinaire
43:16des taux globalement
43:17directeurs
43:18qui sont maintenant
43:18bas en zone euro
43:19et qui vont encore
43:20un peu baisser
43:20aux Etats-Unis
43:22tout ça c'est plutôt
43:23quand on regarde
43:24les résultats
43:24des entreprises américaines
43:25ça va être positif
43:27et on aura encore
43:28une belle croissance
43:29normalement en Europe
43:31ça devrait être le cas aussi
43:32ça devrait délivrer
43:33il faudrait même
43:34qu'il faudrait
43:35que ça délivre
43:35donc plutôt
43:36plutôt une hausse
43:38des marchés actions
43:39modérées a priori
43:40des marchés obligataires
43:42qui devraient pas
43:43faire grand chose
43:43mais avec un portage
43:45qui reste attractif
43:46donc c'est pas
43:47des marchés
43:47explosifs
43:48à la hausse
43:50c'est pas non plus
43:50des grandes inquiétudes
43:52ou des grands risques
43:53c'est un prolongement
43:54de 2025
43:55modéré
43:56mais qui doit
43:57satisfaire tout le monde
43:58voilà
43:58ça reste un scénario
44:00raisonnable
44:00ça applique au crédit
44:02ça aussi
44:03cette idée-là
44:04Thomas ?
44:04oui pour le moment
44:05on en a parlé
44:06les spreads
44:06sont bas
44:07mais il y a
44:09peu de raisons
44:09pour lesquelles
44:10on les verrait
44:11augmenter fortement
44:12mis à part Black Swan
44:14quelque chose comme ça
44:14qu'on ne peut pas définir
44:15mais pour le moment
44:16dans ce qu'on voit
44:16il n'y a pas
44:17de risque particulier
44:20au niveau taux
44:21ça sera une année
44:22mais on en a déjà parlé
44:22Banque Centrale
44:23ça ne devrait pas trop bouger
44:24la Fed peut-être baisser
44:25encore un petit peu
44:26moi j'ai toujours mon call
44:28qui est toujours
44:29le même
44:29qui a bien marché
44:32d'ailleurs
44:32depuis qu'on s'est vu
44:33en septembre
44:35là il y a de la valeur
44:35c'est le seul taux
44:37à 10 ans
44:38depuis 3 mois
44:38qui en baisse
44:39donc ça a bien marché
44:41Rachel Rive
44:44a délivré un budget
44:45correct
44:46elle a délivré un budget
44:48elle a délivré un budget
44:50avec un vrai coussin
44:52avec des vrais
44:53on n'est pas capable
44:54de le faire en France
44:55pour le moment
44:55ils l'ont fait
44:57et la prime de risque
44:59est toujours là
45:00il reste un petit peu attiré
45:01merci beaucoup messieurs
45:02merci d'avoir été les invités
45:03de Planète Marché ce soir
45:04Thomas Vett
45:05Spirit Asset Management
45:06Thierry Leclerc
45:07Alpha Jet
45:07Fair Investors
45:08et Benoît Vesco
45:08de Lubac Asset Management
45:10Le dernier quart d'heure
45:22de Smartbourg
45:23chaque soir
45:23c'est le quart d'heure
45:24thématique
45:24le thème ce soir
45:25c'est celui de
45:26l'autonomie stratégique
45:28européenne
45:29et nous en parlons
45:29avec David Benmussa
45:30le responsable pour la France
45:31et le Benelux
45:32de Nordea Asset Management
45:34bonsoir David
45:35bonsoir Yagoir
45:36merci beaucoup
45:36d'être avec nous
45:37effectivement
45:37c'est un thème grandissant
45:39alors supporté par
45:41le politique
45:43et les gouvernements
45:45européens
45:46pour dire les choses
45:47après la crise Covid
45:48après le déclenchement
45:50de la guerre
45:51en Ukraine
45:52par la Russie
45:54avec toujours cette question
45:56quand on connaît l'Europe
45:57et ses faiblesses
45:59ou ses imperfections
46:00est-ce qu'il y a
46:01une vraie réalité
46:02derrière cette quête
46:04d'autonomie stratégique
46:05ou est-ce qu'on est
46:06en plein mirage
46:07vous avez tranché
46:08la question
46:08chez Nordea
46:09puisque vous lancez
46:10une stratégie
46:10dédiée à l'autonomie
46:11stratégique
46:11mais qu'est-ce qui fait
46:12qu'on peut y croire
46:13vraiment David ?
46:14alors il faut y croire
46:15c'est important pour nous
46:17au quotidien
46:17l'espoir fait pas une stratégie
46:19donc il faut que ça
46:20aille au-delà
46:20il faut que ça aille au-delà
46:21et donc il y a
46:22plusieurs initiatives
46:23donc il y a à la fois
46:23des initiatives
46:24au niveau européen
46:26et donc on parle
46:27de plus de 1 trillion
46:28investis
46:30donc à travers
46:313 actes
46:33qui ont été pris
46:34première chose
46:35800 milliards
46:36sur quelque chose
46:37qui s'appelle
46:38Rearm Europe
46:39donc sur la défense
46:40cybersécurité
46:41la deuxième chose
46:42c'est sur l'énergie
46:44l'autonomie
46:44enfin sur la capacité
46:46à diversifier l'énergie
46:49avec un Repower Europe
46:51c'est 300 milliards d'euros
46:52et puis quelque chose
46:54qui s'appelle EU
46:55enfin Europe
46:56chips
46:56pour justement
46:57tout ce qui est
46:58l'industrie
47:00semi-conducteur
47:01ce genre de choses
47:01donc déjà
47:02au niveau
47:03de l'Europe
47:04on parle de
47:051.1 trillion d'euros
47:07plus toutes les initiatives
47:09financières
47:11à la fois des entreprises
47:12des sociétés
47:14et des établissements financiers
47:17donc il y a
47:18un vrai afflux
47:19mais surtout
47:21c'est pas quelque chose
47:21qui va se faire
47:22du jour au lendemain
47:23donc c'est vrai
47:23qu'il y a
47:24un engouement
47:25en fait
47:26sur ce genre
47:27de stratégie
47:28mais c'est vrai
47:29que c'est quelque chose
47:30qui est
47:30pas uniquement
47:32un effet de mode
47:33entre guillemets
47:33mais on sait
47:34que ça va pas
47:35c'est pas le thème d'une année
47:35c'est pas le thème d'une année
47:37ça va pas se faire
47:38en une journée
47:38pour rechanger
47:39tout ce qui est
47:40l'efficacité énergétique
47:42la réindustrialisation
47:44en tout cas
47:44la modernisation
47:45de ce qu'on a
47:46tout ce qui est
47:47cybersécurité
47:48c'est quelque chose
47:48qui est assez nouveau
47:49aussi
47:49mais donc pour moi
47:51c'est pas du tout
47:52un mirage
47:52oui oui
47:53je comprends
47:54bien sûr
47:54la question est un peu
47:55provocatrice
47:56quand on connaît
47:58encore une fois
47:58les imperfections
47:59de l'Europe
48:00et quand je vois
48:01un Mario Draghi
48:01qui est encore allé
48:02sermonner les parlementaires
48:03européens au début de semaine
48:05en leur disant
48:05il faut avancer
48:06le marché unique
48:08l'union du marché
48:09enfin tous ces sujets
48:10qui sont toujours
48:11sur la table
48:12vous voyez ce que je veux dire
48:13le rapport Draghi
48:14il est évidemment à lire
48:15il date d'il y a
48:16quelques années
48:17et il y a encore
48:17beaucoup de routes à faire
48:18est-ce que tout ça crée
48:20un véritable univers
48:22d'investissement
48:22parce qu'à un moment
48:23c'est ça
48:23comment on met en action
48:24ce thème à travers
48:25une stratégie
48:26on va en parler
48:26mais déjà
48:27ces trois piliers
48:29que vous avez décrits
48:30ça permet de définir
48:31un véritable univers
48:33d'investissement
48:34intéressant
48:35en Europe
48:35dans nos marchés européens
48:36exactement
48:37avec des potentiels
48:38aussi de performance
48:40c'est ça qui est intéressant
48:41mais ce qui est intéressant
48:42c'est qu'on parle
48:43de sociétés
48:45alors on va citer
48:45une société
48:46qui s'appelle
48:47ASML
48:48que tout le monde
48:49enfin que beaucoup
48:50de gens connaissent
48:50maintenant
48:51et c'est 360 milliards
48:52d'euros
48:53donc c'est gigantesque
48:55ils fabriquent
48:55les machines
48:56de
48:57photo lithographie
49:00pour l'industrie
49:00de semi-conducteurs
49:01donc c'est un champion
49:04mondial
49:05mais ce qui est intéressant
49:07c'est que dans cet univers là
49:08il y a beaucoup de sociétés
49:10qui sont plutôt
49:11des petites
49:11ou des moyennes sociétés
49:12donc les moyennes sociétés
49:13entre 2 et 10 milliards
49:14de capitalisation boursière
49:16européenne
49:17donc si je peux en citer
49:18quelques-unes
49:19vous avez Nexans
49:20que les investisseurs
49:21français connaissent
49:23mais vous avez des sociétés
49:24comme Danielli
49:24par exemple en Italie
49:25qui est sur tout
49:27le secteur de la métallurgie
49:28qui peut soit construire
49:29des usines
49:30soit les modernis
49:31vous avez des sociétés
49:33une société grecque
49:34qui s'appelle Théon
49:35qui s'occupe de tout
49:36ce qui est pour
49:37les visions nocturnes
49:38vous avez une société
49:39danoise
49:40qui s'appelle
49:41Kansberg
49:41pour tout ce qui est
49:42le son
49:43et pour tout ce qui est
49:45dans la défense
49:47enfin vous avez
49:48énormément de sociétés
49:50il y a des champions
49:51européens
49:51mais ce que je veux dire
49:52c'est que des ASML
49:53ou des Rheinmetall
49:54dans la défense
49:55on trouve des petits
49:56des petits
49:58des petits
49:58des moyens
49:58des petits
49:59des petits Rheinmetall
50:00et dans chacun
50:00des secteurs
50:01effectivement
50:02qui participent
50:03à cette
50:03autonomie stratégique
50:04exactement
50:04très très niche
50:05et ça
50:06c'est aussi intéressant
50:08et c'est là
50:08où on voit aussi
50:09un potentiel important
50:10la question industrielle
50:11David
50:12et vous le savez
50:13encore mieux que moi
50:13peut-être que
50:15tous les jours
50:15il y a un produit
50:16tourné vers
50:17l'autonomie stratégique
50:19le renforcement
50:20de l'Europe
50:21le repower
50:23européen
50:23tous les jours
50:24il y a une stratégie
50:25qui arrive en ce moment
50:25comment on se différencie
50:26et le fond à quoi
50:27deux mois
50:28de mise sur le marché
50:29c'est ça
50:29enfin quelques mois
50:30de mise sur le marché
50:31comment vous avez réfléchi
50:33comment les équipes
50:34de Nord et AM
50:34ont réfléchi
50:35au positionnement
50:37de la stratégie
50:37par rapport à
50:38effectivement
50:39un afflux
50:40de produits
50:40et encore à venir
50:41j'imagine
50:42sur ce thème là
50:42alors c'est vrai
50:43que c'est quelque chose
50:44qui est assez important
50:44ce qu'il ne faut pas oublier
50:45c'est que donc Nord et AM
50:46c'est une banque
50:47et une société de gestion
50:48nordique
50:49donc on a déjà
50:50en première chose
50:50on a ce biais nordique
50:51et on a la chance
50:52d'avoir donc dans un fonds
50:54d'action européenne
50:55déjà deux choses
50:56vous avez à peu près
50:57la moitié des valeurs
50:59qui sont des petites
51:00et moyennes valeurs
51:01donc il y a aussi
51:02cet aspect là
51:02quelque chose de
51:04si vous investissez
51:05chez Nordea
51:06vous avez cette recherche là
51:07pour aller chercher
51:08les champions locaux
51:10des petites et moyennes valeurs
51:12deuxième chose
51:13ce biais nordique
51:14qui fait que
51:15vous avez à peu près
51:16un quart
51:17de l'investissement
51:18qui est sur
51:20le Danemark
51:20la Finlande
51:21la Norvège
51:21et la Suède
51:23une grande qualité
51:25d'univers d'investissement
51:26dans ces pays nordiques
51:27exactement
51:28avec des valeurs
51:29qui sont aussi
51:31leaders
51:31sur leur marché
51:33et puis surtout
51:34ce qui est aussi intéressant
51:36et c'est une première
51:37entre guillemets
51:38pour Nordea
51:39en France
51:39c'est que le fonds
51:40est éligible au POA
51:41ah oui
51:42donc ça aussi
51:43c'est une petite différence
51:45par rapport à d'autres acteurs
51:46sur trois segments
51:48parce que c'est vrai
51:49que quand on parle
51:49d'autonomie européenne
51:50vous pouvez avoir aussi
51:52tout ce qui est la santé
51:53tout ce qui peut être
51:54l'alimentaire
51:56nous on est concentré
51:57vraiment
51:58sur ces trois thèmes là
51:59que sont
51:59l'énergie
52:00la réindustrialisation
52:02et ce qu'on appelle
52:03défense
52:05très cybersécurité
52:06plutôt cybersécurité
52:07que vraiment défense
52:08le fonds
52:10donc
52:11juin
52:11quelques mois d'existence
52:12il est déjà
52:13400 millions d'encours
52:14c'est
52:15qu'est-ce que ça nous dit
52:16enfin je veux dire
52:17il y a une vraie demande
52:19qui sont
52:20les premières catégories
52:22d'investisseurs
52:22qui participent
52:23au lancement
52:24de ce fonds
52:25et de cette stratégie
52:26on est évidemment
52:27très content
52:28d'avoir
52:28une collecte
52:30qui est importante
52:31et en fait
52:32Nordea
52:32Asset Management
52:33si je caricature un peu
52:35il y a deux clientèles
52:36il y a
52:37tous les clients
52:38nordiques
52:38puisque Nordea
52:39c'est une banque
52:40universelle
52:41présente dans les quatre pays
52:42le réseau Nordea
52:43voilà
52:43le réseau Nordea
52:44donc si vous allez à Copenhague
52:45à Stockholm
52:46vous avez un peu
52:48des Nordea partout
52:49ce qu'il n'y en a pas
52:49en Europe
52:51et donc
52:52et principalement
52:53ce sont nos amis finlandais
52:55qui sont les premiers investisseurs
52:57pourquoi ?
52:59c'est que
52:59vous avez une frontière
53:00avec la Russie
53:01de 1340 kilomètres
53:04donc c'est une frontière
53:05qui est géante
53:06et quand vous parlez
53:08avec des finlandais
53:09ils ont
53:10un
53:11ils ont vraiment conscience
53:14de cette
53:15proximité
53:17au jour le jour
53:18ils le ressentent
53:19exactement
53:19c'est dans leur ADN
53:21et on leur apprend ça
53:23dès qu'ils sont petits
53:24donc avec
53:26des abris
53:26avec
53:27et donc
53:28ça résonne
53:29ça résonne
53:32pour eux
53:33ça ne veut pas dire
53:34que les autres investisseurs
53:35n'y vont pas
53:35et donc en France
53:37et sur le BNLux
53:38qui est mon
53:39votre région
53:40voilà
53:41l'idée c'est aussi
53:42et merci de me recevoir
53:44de justement
53:44d'exprimer
53:46enfin de partager
53:47avec vous
53:48et avec les investisseurs
53:50ce qu'on fait
53:50la spécificité
53:52parce qu'effectivement
53:53comme vous l'avez dit Grégoire
53:54vous avez des fonds
53:55qui sont peut-être plus larges
53:56des fonds qui sont uniquement
53:57sur la défense
53:58l'idée c'est d'avoir
53:59un portefeuille
53:59qui vous ressemble un petit peu
54:00avec une transparence
54:02de valeur
54:02et puis avec un potentiel
54:04de performance
54:05c'est aussi ça
54:06qui est intéressant
54:06mais c'est vrai que
54:08c'est un thème
54:09qui est évidemment
54:10stratégique
54:11pour tout le monde
54:12non mais c'est une bonne nouvelle
54:13qu'il y ait autant
54:14de stratégies
54:15qui arrivent
54:16tournées vers
54:17cette autonomie stratégique
54:19européenne
54:19donc le fonds s'appelle
54:20Empower Europe
54:21il est disponible
54:22sur le marché
54:23et intéressant de savoir
54:24que la Finlande
54:25a été pour l'instant
54:26un gros contributeur
54:27au bon démarrage
54:28de cette stratégie
54:30et de ce fonds
54:31merci beaucoup David
54:31David Benussa
54:32le responsable pour la France
54:33et le Benelux
54:34de Nordea Asset Management
54:36qui était l'invité
54:36de ce dernier quart d'heure
54:37de Smart Bourse
54:38à retrouver bien sûr
54:39en replay
54:40sur bismart.fr
54:41ou encore en podcast
54:42sur l'ensemble
54:43de vos plateformes préférées
54:44Sous-titrage Société Radio-Canada
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