00:06Bienvenue à tous si vous nous rejoignez à l'instant
00:09sur Christine Kelly et vous
00:10nous sommes ensemble jusqu'à 13h avec Gabriel Cluzel
00:12Eric Tegner, Géraldine Hamon
00:14Colette qui cuisine pour nous mais on a toujours faim
00:16on sait toujours pas ce qu'elle fait
00:17la maman de Géraldine
00:19dans un instant nous parlerons des 120 ans de la laïcité
00:22les crèches respectent-elles cette laïcité ?
00:24nous allons recevoir
00:26Elisabeth Keimer qui est journaliste
00:28au GDD, nous parlerons également
00:30lors du spectacle de
00:32Harry Habitant, de Brigitte Macron
00:34est-ce qu'elle a eu raison ou tort de qualifier
00:36certaines féministes de
00:37de Salcon et puis pour l'instant nous sommes
00:40en train de parler de
00:42l'Union Européenne puisque dans sa nouvelle
00:44stratégie de sécurité nationale
00:46l'administration Trump adresse un avertissement
00:48sévère à l'Europe, un effacement
00:50civilisationnel et en allant
00:52un peu plus loin sans appeler explicitement
00:54à quitter l'Union Européenne, Washington
00:55un encourage, un retour assumé aux identités nationales
00:59et à l'essor des partis patriotes
01:01patriotiques sur Europe 1
01:02fout-il selon vous, oui ou non, quitter l'Union Européenne
01:05pour plus de souveraineté ?
01:060, 1, 80, 20, 39, 21
01:08pour réagir avec Christine Kelly sur Europe 1
01:1111h30, 13h
01:13Christine Kelly sur Europe 1
01:15Nous sommes en ligne avec Jérôme, ne quittez pas Jérôme, vous étiez en train de nous expliquer que pour vous, peut-être pas forcément sortir de l'Union Européenne, mais avoir une Union Européenne plus resserrée.
01:27Alors on a bien planté le décor avec Daniel qui nous a appelé du Vaucluse ou encore Max.
01:31Voilà, chacun a donné un peu son avis sur l'impact de l'Union Européenne sur l'agriculture, sur l'immigration, sur l'électricité.
01:39On a aussi eu ce regard par rapport aux différents partis politiques.
01:42Même au sein des partis politiques, certains sont bons, certains sont contre.
01:45On a aussi dit que certains pays arrivent à s'en sortir sans quitter l'Union Européenne.
01:50On voit la Hongrie, la Pologne, l'Italie qui arrivent à s'exonérer un peu de certains sujets vis-à-vis de ce carcan, si vous permettez l'expression, ou bien de ce cadre, si vous préférez, de l'Union Européenne.
02:04Gabrielle, que vous vouliez réagir au propos de Jérôme, qu'on aura en ligne, qui va vous répondre dans un instant.
02:08Oui, je suis à la fois d'accord, mais en même temps je vais mettre un petit bémol sur cette idée d'Europe resserrée.
02:15Alors, c'est vrai que c'est tout à fait logique de revenir à une Europe qui serait vraiment l'Europe, vous voyez, parce que là, c'est devenu n'importe quoi.
02:24Nous l'avons dit tout à l'heure, si tout est Europe, plus rien n'est Europe.
02:27Vous vous souvenez de cette définition de l'Europe de Paul Valéry, j'appelle Europe toute terre qui a été successivement romanisée, christianisée et soumise à la discipline et à l'esprit grec.
02:37Donc on voit à peu près qui ça concerne, c'est l'Europe historique.
02:41Et d'ailleurs, Donald Trump a mis finalement en garde cette Europe contre l'Union européenne.
02:47Aujourd'hui, on n'est plus du tout dans cette logique.
02:48Je rappelle quand même que c'est Jacques Chirac qui a insisté pour qu'on n'inscrive pas, ça avait été en question, les racines christiennes dans la constitution européenne.
02:56Aujourd'hui, on serait peut-être mieux armé pour lutter contre l'antrisme islamique et qui donne des coups de boutoir contre cette, on en parle souvent,
03:04contre cette Union européenne qui se laisse faire comme une espèce de grosse crème chantilly qui n'a pas de résistance.
03:12Mais il faut voir quand même que même cette Europe historique, elle a parfois des intérêts divergents.
03:17Je pense aux agriculteurs, vous savez, les agriculteurs français, ils sont quand même en concurrence avec les agriculteurs espagnols, par exemple,
03:24sur les tomates, parce qu'ils n'ont pas le même système social, les mêmes salaires, etc.
03:31Donc, moi, je crois que la France doit garder néanmoins suffisamment de marge de manœuvre, même dans cette Europe resserrée, si elle venait à exister,
03:40pour, il va falloir en sorte qu'elle puisse, faire en sorte qu'elle puisse.
03:46On ne peut pas rester comme ça. Si on reste comme ça, on est mort.
03:48Je vous assure, je pense aux agriculteurs, mais on peut penser à tous les domaines.
03:52En plus, on nous a vendu quelque chose qui est un leurre. On nous a dit, oui, vous ferez du commerce.
03:56L'Europe va faire un commerce formidable grâce à cette union.
04:00Je vous rappelle un tout petit fait. Vous savez où achète son matériel militaire la Pologne ?
04:05Elle l'achète aux Etats-Unis. Vous voyez ? Donc, même ça, c'est un leurre.
04:10Et quant au reste, rappelons que nos agriculteurs français, ils sont en train de crever de l'Europe.
04:15Il vaudrait mieux que l'argent que la France donne à l'Europe et qu'il leur revient par la PAC soit donné directement par le gouvernement.
04:22Et quand l'Ukraine entrera dans l'Union européenne, puisque c'est en cours, moi, j'ai absolument rien qu'autre le fait que l'on ait vraiment de la compassion pour ce qui se passe en Ukraine.
04:32Mais ce n'est pas une raison pour les faire entrer en Union européenne.
04:34Vous savez combien c'est le salaire moyen ?
04:37Non, pas moyen, de base. Je vais être plus modeste dans mes appréciations.
04:41C'est 300 euros, voilà, en Ukraine.
04:44Et je ne sais plus si c'est de base ou moyen.
04:47Donc, pour rester bas, je reste à deux bases.
04:50Comparé avec la France, comment voulez-vous que les productions ukrainiennes et les champs ukrainiens qui sont immenses
04:54ne puissent pas écraser les agriculteurs français ?
04:58Gabriel Cluzel sur Europe 1.
05:00Jérôme, je ne vous ai pas oublié, je vous donne la parole dans un instant.
05:02Ensuite, on aura Jean-Marie qui nous appelle du Var.
05:06Éric Tegner.
05:06Alors déjà, Gabriel m'a totalement démoralisé.
05:09C'est-à-dire que tout est extrêmement noir, etc.
05:13Non, mais oui, la réalité en passe.
05:15Oui, bien sûr, c'est passionnant ce qu'ont dit Jérôme, Daniel et Max.
05:18Moi, j'aimerais avoir un petit message optimiste.
05:21Je pense aujourd'hui qu'on a Georgia Mélodie et elle dit souvent quoi ?
05:24Elle dit la chose suivante.
05:25Je ne peux pas faire grand-chose tant que la France ne bascule pas.
05:29Il y a cette possibilité, le jour où il y aura un président ou une présidente française patriote
05:33qui défendra d'abord les intérêts français,
05:35de se coaliser avec d'autres pays.
05:37C'est le premier point.
05:38En revanche, ce qui est vrai, c'est qu'il faudra qu'ils soient en capacité
05:40d'aller devant les instances européennes en disant écoutez les cocos.
05:43Voilà notre plan.
05:44Mais en revanche, sachez que chez nous en France, ils veulent le Frexit.
05:48Donc, si vous commencez à déconner et que vous ne nous écoutez pas
05:50et que vous mettez un certain nombre de choses pour défendre les agriculteurs,
05:53notre industrie, notre civilisation, etc.
05:55On s'en va.
05:57On se fait la malle.
05:58C'est ça qu'il faut être capable de faire.
05:59Aujourd'hui, on a des gens qui sont soumis à l'Union Européenne.
06:02Voilà, permanence, chaque débat, l'Union Européenne,
06:04comme si c'était l'alpha et l'oméga de la politique.
06:05Non, c'est un outil.
06:06Donc, il faut le revoir comme un outil.
06:08Je pense qu'on peut y arriver, on peut le tester.
06:10Mais ce qui est certain, c'est que le jour où il y a un président
06:12de droite patriote qui arrive et qui vient deux ans après devant les Français
06:15et qui dit « j'ai pas pu faire ce qu'il fallait
06:18parce que l'Union Européenne me bloque »,
06:20là, il faudra partir sur un Frexit, c'est une évidence.
06:22Au mieux, on peut avoir aussi un président de gauche patriote.
06:25Non, c'est plus possible aujourd'hui.
06:27Ok, je sois.
06:28Jérôme, vous êtes en ligne.
06:30Vous nous expliquez effectivement cette Union Européenne resserrée.
06:33C'est votre dernier mot ?
06:36Non.
06:38Dites-nous, Jérôme.
06:39Je suis désolé, j'aurais voulu réagir au problème de l'agriculture.
06:43On va prendre juste cet exemple parce qu'il est très intéressant.
06:46Si on fait une Union Européenne resserrée,
06:48on récupère évidemment les subventions qu'on donne à l'Europe pour l'agriculture.
06:53Et aujourd'hui, rien ne nous empêche,
06:55parce que toutes les filiales de l'agriculture ne sont pas en concurrence avec l'Espagne,
07:00rien ne nous empêche de faire exactement ce que font les Etats-Unis et la Chine,
07:05sponsoriser certaines filières qui sont en concurrence avec l'Espagne
07:08pour qu'elles soient au même niveau que l'Espagne.
07:11Et on arrive sur les marchés équilibrés.
07:13Par exemple, il y a d'autres filières où nous, on est meilleur que les Espagnols.
07:17Je vais prendre les vintes bovines, les viandes bovines, des choses.
07:21Donc, une fois qu'on a récupéré l'argent de l'Europe et qu'on est resserré,
07:24les règles sont beaucoup plus simples à mettre en place.
07:27Parce qu'on se bat filière par filière.
07:29Merci beaucoup pour votre regard, mon cher Jérôme.
07:32Et pour votre patience, vous êtes avec nous depuis 20 minutes en ligne.
07:35Vous nous appelez des Pyrénées.
07:36Merci infiniment pour votre regard.
07:37Jean-Marie, bonjour.
07:38Vous nous appelez Duvar.
07:40Et vous dites que vous êtes pour la sortie de l'Union Européenne.
07:43Et vous, d'abord, c'est surtout par rapport à l'immigration.
07:46On a parlé de l'agriculture, on a parlé de l'électricité.
07:49Et vous, c'est de l'immigration, par exemple.
07:51Oui, bonjour à tous.
07:52Bien joué.
07:53Effectivement, moi, je suis pour la sortie de la France,
07:56de l'Union Européenne, du monde de l'Europe, comme disaient nos intervenants.
08:01Parce que nos frontières, déjà, c'est du panier percé.
08:06Ça rentre à tout là.
08:07On n'a pas de contrôle.
08:09L'Europe ne fait rien du tout.
08:12Depuis qu'on est dedans, c'est une catastrophe.
08:15Deuxième chose, on a l'économie.
08:17Notre économie ne suit plus, en fait, même nos partenaires européens.
08:24Donc, on ne peut pas rivaliser avec l'Espagne.
08:26On ne peut pas rivaliser avec un grand nombre de...
08:28C'est incroyable.
08:30On en est aujourd'hui.
08:31On en est aujourd'hui.
08:32En tout cas, ce que disait, par exemple, Eric Tegner, l'Italie, clac, clac.
08:35En quelque temps, avec Jean-Germain Meloni, c'est incroyable comment elle a maintenant un PIB au-dessus même de la France,
08:41et comment elle a réduit l'immigration, etc.
08:42C'est incroyable.
08:44C'est ça.
08:44Donc, ça veut dire qu'il y a quand même une possibilité de le faire.
08:47Il y a une possibilité de le faire.
08:49Voilà.
08:50Si l'Italie le fait, la France est largement capable de le faire.
08:53Alors, Jean-Marie, on marque une pause rapidement.
08:55Je vous garde en ligne pour continuer sur ce sujet.
08:58A tout de suite.
08:59Restez avec nous, mon cher Jean-Marie, sur Europe 1.
09:01Et vous aussi, répondez à cette question.
09:02La France doit-elle quitter l'Union européenne ?
09:04Comme Jean-Marie, vous nous appelez au 01-80-20-39-21.
09:08C'est le numéro du standard d'Europe 1 pour appeler Christine Kelly.
09:12A tout de suite.
09:13Europe 1, Christine Kelly.
09:15La suite à 12h17 sur Europe 1.
09:17Nous reviendrons dans un instant sur cette polémique
09:19autour de la prise de position de Brigitte Macron
09:21lors d'un spectacle d'arrêt habitant.
09:23Vous pouvez réagir au 01-80-20-39-21.
09:26Mais d'abord, nous parlons avec Jean-Marie.
09:29Répondons à cette question.
09:30La France doit-elle quitter l'Union européenne
09:31pour retrouver une souveraineté pleine et entière, Christine ?
09:34Oui, Jean-Marie Duvar, vous étiez en train de nous dire
09:36qu'il faut au moins contrôler nos frontières, c'est ça ?
09:40Tout à fait.
09:41Il y a besoin d'une souveraineté pour contrôler nos frontières.
09:44Voilà, on a besoin absolument d'une souveraineté totale
09:48déjà pour contrôler l'immigration.
09:50Et après aussi une souveraineté sur l'économie et l'énergie.
09:54Car l'énergie, en France, on a quand même des centrales nucléaires
09:57qui sont très performantes.
09:59Revendre le produit, donc, d'éclister sur les marchés
10:04et nous le racheter à des prix exorbitants,
10:06on marche peut-être à l'envers, quoi.
10:08Je veux dire, c'est quand même catastrophique.
10:11Voilà.
10:11Et du Ouest, je pense aux boulangers,
10:15aux petits commerçants, aux petites entreprises
10:17qui payent des factures d'électricité énormes.
10:21Et aujourd'hui, on n'en est que certaines entreprises fermes
10:24à cause de ça.
10:26Tout à fait, à cause de toutes ces conséquences.
10:30Voilà, toutes ces conséquences.
10:32On est dans un délire total, quoi.
10:33Merci beaucoup, mon cher Jean-Marie,
10:35de nous avoir appelé Duvar.
10:36Excellente journée sur Europe 1.
10:38Gilles, vous nous appelez la Côte d'Opale
10:39et vous dites que vous êtes pour la sortie de l'Union Européenne.
10:43Mais c'est quand même impossible
10:44parce qu'on a besoin de l'Europe au niveau économique, c'est ça ?
10:47Oui, bonjour.
10:48Bonjour, Gilles.
10:49C'est évident.
10:51Alors, bonjour à tous.
10:52Dites-nous comment.
10:53Selon vous, on a besoin de l'Europe au niveau économique ?
10:57Non, non, ce n'est pas ça.
10:58C'est qu'en réalité, on dépend de nos créanciers.
11:02Et nos créanciers, c'est la haute finance
11:06qui a acheté l'Europe depuis plusieurs dizaines d'années,
11:10financièrement, en l'occurrence les routines.
11:13Et lorsque vous devez de l'argent à votre banque,
11:17la banque dirige votre pays.
11:20Ce n'est pas plus compliqué que ça.
11:21Et donc, comme toute l'Europe leur appartient financièrement,
11:24ils comptent bien désormais l'utiliser politiquement.
11:29Ou du moins géopolitiquement.
11:31Parce qu'en réalité, ces créanciers,
11:34c'est les maîtres du monde financièrement,
11:37les seuls qui peuvent maintenant les mettre en péril,
11:41c'est l'alliance qui a été faite
11:45avec les 25 pays, je crois,
11:47notamment la Russie, la Chine, l'Inde,
11:51la moitié de la population mondiale.
11:53Et donc, ils vont utiliser l'Europe comme une arme de guerre.
11:57Tout simplement.
11:57De toute façon, on le voit bien,
11:59on le voit bien avec Van der Leyen,
12:01Macron et le chancelier allemand,
12:04ils font tout, absolument tout,
12:06pour que la guerre se produise.
12:07parce qu'ils veulent déstabiliser cette alliance
12:10en espérant qu'avec la Russie,
12:14ça puisse déstabiliser cette alliance,
12:16isoler la Chine et l'Inde.
12:18Et c'est la seule chose à laquelle ils pensent.
12:23Ils n'en ont strictement rien à faire du peuple.
12:26D'ailleurs, s'ils veulent changer ce peuple,
12:29parce que c'est une volonté européenne
12:30de changer de population
12:33en faisant venir une population
12:35beaucoup plus facile à diriger
12:38qu'une population intelligente et résistante.
12:41Merci pour votre regard, mon cher Gilles,
12:43qui nous a appris de la Côte d'Opale.
12:44Merci infiniment.
12:46On va changer de sujet.
12:47On a encore beaucoup de questions,
12:49beaucoup de remarques.
12:50Peut-être un mot rapide, Gabriel Cunzel,
12:52avant de changer de sujet ?
12:53Je trouvais intéressante la remarque de cet auditeur.
12:55Il faut voir qu'Emmanuel Macron,
12:56qui a été très changeant dans beaucoup de domaines,
12:59on dit toujours que c'est un homme à sincérité successive.
13:02Sur l'Europe, il est resté constant.
13:05C'est un européiste forcené.
13:08Et moi, ce qui me frappe,
13:08c'est qu'il envoie de l'Europe comme un peu du communisme.
13:10On dit toujours, si ça ne marche pas,
13:11c'est qu'il n'y a pas assez de communisme.
13:12On disait ça.
13:13Là, l'Europe, si ça ne marche pas,
13:14c'est qu'il n'y a pas assez d'Europe.
13:15On est dans une espèce de fuite en avant.
13:17Il faut peut-être dire stop.
13:18Merci à Gilles, Jean-Marie, Jérôme, Max, Daniel,
Écris le tout premier commentaire