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A.Abittan/Militantes : «très grave d'accuser quelqu'un de viol alors qu'il a été innocenté» rappel F.de Rugy
Europe 1
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il y a 2 minutes
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News
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00:00
18h19 sur CNews et Europe 1
00:02
Punchline, Laurence Ferrari
00:04
18h20 de retour dans Punchline sur CNews et sur Europe 1
00:09
toujours avec Eric Nolo, Louis de Ragnel, Gauthier Lebrette, Sabrina Medjeber et François de Rugy
00:14
évoquons cette polémique autour de la première dame Brigitte Macron
00:18
elle se trouvait au Folie Berger dimanche pour aller voir le spectacle de l'humoriste Harry Habitant
00:22
elle a été filmée à son insu visiblement
00:24
lorsqu'elle se trouvait en pleine discussion avec l'artiste dans les loges
00:27
en train de dénoncer une action des militantes féministes
00:31
qui avait perturbé la représentation de la veille
00:34
on fait le point avec Noémie Hardy, je vous passe la parole ensuite
00:36
Dans cette vidéo, Brigitte Macron apporte son soutien à Réhabitants
00:49
et critique les féministes du collectif Nous Toutes
00:52
ses propos font polémique
00:53
la vidéo capturée en coulisses avant le spectacle a été largement relayée sur les réseaux sociaux
00:59
le collectif féministe s'était rassemblé pour protester contre l'humoriste accusé de viol en 2021
01:05
son avocate a réagi
01:07
La justice a considéré qu'il était innocent après une instruction de plus de 3 ans
01:11
l'affaire est close et il n'y a aucune raison qu'il se retrouve dans une telle situation
01:15
Du côté de Brigitte Macron, son entourage a tenté de dédramatiser l'affaire
01:19
Il ne faut voir dans cet échange qu'une critique de la méthode radicale employée
01:23
par ceux qui ont perturbé le spectacle d'Arihabitants samedi soir
01:27
pour empêcher que l'artiste se produise sur scène
01:30
En réponse, le collectif Nous Toutes a lancé un hashtag de soutien sur les réseaux sociaux
01:35
Elles reprennent l'expression de Brigitte Macron
01:37
Voilà, Gauthier Lebrecht, qu'est-ce que vous en pensez ?
01:40
Déjà c'est une conversation privée de la première dame qui effectivement est un moment volé
01:44
et ensuite sur le fond, j'entends beaucoup
01:47
on a le droit de contester une décision de justice
01:49
nous-mêmes on l'a fait
01:50
quand Nicolas Sarkozy a eu une exécution provisoire encore hier
01:53
il n'y a pas que nous, il y a le conseil constitutionnel aussi au passage
01:55
quand il y a un policier qui se fait agresser
01:57
et que le délinquant ne prend rien ou à peine
02:00
on le dénonce aussi, ça n'a rien à voir
02:02
les féministes, si elles veulent dénoncer une décision de justice
02:05
qu'elles le fassent, c'est pas ce qu'elles font
02:06
elles traquent un homme qui a eu deux non-lieux
02:08
elles s'introduisent à son spectacle
02:10
elles le diffament
02:11
et elles empêchent le spectacle de se poursuivre
02:14
donc ça n'a rien à voir avec la dénonciation
02:17
les interrogations qu'on peut avoir sur une décision de justice
02:20
on n'est pas là-dedans
02:21
on est dans la traque d'un homme qui a eu deux non-lieux
02:23
et qu'on vient diffamer en plein spectacle
02:25
on vient de lui dire que c'est un violeur
02:27
alors que la justice a dit non à deux reprises
02:30
et je rappelle qu'il était mis en examen
02:31
et que la mise en examen a été levée
02:33
donc il s'est passé quand même un certain nombre de choses
02:35
on n'est pas enquêteur, on n'a pas accès au dossier
02:37
si les enquêteurs ont levé la mise en examen
02:39
s'il y a eu deux non-lieux jusqu'en appel
02:41
puisque le premier non-lieu a donné suite à un appel
02:44
c'est quand même que les juges et les enquêteurs
02:46
ont jugé que ces accusations n'étaient pas fondées
02:50
après sur Brigitte Macron
02:51
c'est un propos volé
02:52
c'est un propos qu'on attrape avec une caméra
02:55
avec un téléphone portable
02:57
oui avec un téléphone portable exactement
02:59
il n'y a pas besoin d'en faire
03:02
24 heures de polémique
03:04
jusqu'à François Hollande qui a réagi
03:05
oui alors vous avez vu
03:06
sans l'air
03:08
toujours pareil
03:09
sans avoir l'air d'y toucher
03:10
en utilisant le mot vulgarité
03:12
à l'endroit de la première dame
03:13
voilà
03:14
oui exactement
03:15
un peu onctueux comme ça
03:16
un peu condoyant
03:18
pardon ?
03:19
en termes de vulgarité
03:20
il parlait quand même des cendants
03:21
alors il ne l'a jamais fait officiellement face caméra
03:23
non mais d'accord ça n'a pas été démenti
03:25
non mais François Hollande
03:28
attendez on écoute juste ce que vous avez dit
03:30
de Brigitte Macron
03:31
écoutons François Hollande
03:32
le vocabulaire en privé est quand même très cru
03:34
parce qu'il s'agit de femmes qui protestent
03:38
même si on peut critiquer la forme
03:40
quand il s'agit de femmes qui luttent
03:42
contre les violences faites aux femmes
03:43
on ne prononce pas des mots de cette façon
03:45
ça vous choque ?
03:47
je pense d'abord il y a un problème de vulgarité
03:50
mais ça c'est autre chose
03:51
mais là il y avait un problème
03:52
d'une femme à l'égard d'autres femmes
03:54
elle doit s'excuser Brigitte Macron ?
03:56
je laisse à chacun
03:58
en l'occurrence à Brigitte Macron
04:00
le soin de donner les explications
04:02
ou les corrections
04:03
ce que je veux dire par là
04:04
c'est qu'on est dans un climat
04:05
où l'apaisement est nécessaire
04:07
il peut y avoir des formes de contestation
04:09
qui nous heurtent
04:10
et intervenir dans une salle de concert
04:13
sachant qu'un habitant a eu un non-lieu
04:14
oui exactement il a eu un non-lieu
04:16
donc on peut être heurté
04:17
mais il faut essayer de chercher
04:19
quand on a une fonction
04:21
quelle qu'elle soit
04:22
ou une responsabilité
04:23
ou une présence
04:24
il faut chercher l'apaisement
04:27
et ne pas poursuivre
04:28
sur une escalade verbale
04:30
Eric Nolot
04:31
saluons l'artiste
04:32
moi je voudrais faire une confession
04:35
il m'arrive en privé
04:37
de tenir des propos
04:38
qui ne sont pas
04:38
de la plus parfaite élégance
04:40
je dois être le seul en France
04:41
à le faire
04:42
ça n'arrivera jamais
04:43
autour de ce plateau
04:44
n'y a aucune des personnes
04:45
qui ne reviendront
04:45
moi ça m'arrive
04:45
bon
04:46
ensuite M. Hollande
04:47
il parle deux minutes
04:49
il passe une minute cinquante
04:51
il est interrogé par le journaliste
04:52
une minute cinquante
04:54
et dix secondes
04:54
sur ce qu'aurait dû faire
04:55
l'objet du développement
04:56
M. Habitant a eu un non-lieu
04:58
or
04:58
ces militantes néo-féministes
05:01
disent
05:01
le fait que M. Habitant
05:03
n'ait pas pu exercer son métier
05:04
pendant trois ans
05:05
ça ne compte pas
05:06
le premier non-lieu ne compte pas
05:07
le deuxième non-lieu ne compte pas
05:08
nous
05:09
c'est nous qui rendons la justice
05:10
la justice de la République
05:11
ne compte pour rien
05:12
c'est nous qui rendons une justice
05:13
non pas au nom de la République
05:14
mais au nom du néo-féministe
05:16
c'est ça qu'il aurait dû développer
05:17
M. Hollande
05:18
c'est ça qui n'est pas admissible
05:19
Sabrina Medjieber
05:20
alors la misandrerie des féministes
05:22
moi elle m'étonne
05:23
parce que
05:24
comme d'habitude
05:25
la haine des femmes
05:25
oui oui bien sûr
05:26
traduisons
05:28
comme d'habitude
05:28
on a le droit
05:29
toujours
05:30
comment dire
05:31
au bouc émissaire
05:33
qui est souvent
05:34
le même
05:35
c'est à dire
05:36
l'homme hétéronormé
05:37
occidental
05:38
moi je pense
05:39
à beaucoup de viols
05:41
qu'ont subi des hommes
05:41
et des femmes
05:42
par exemple
05:42
elle n'était pas là
05:43
au procès de la petite Lola
05:44
violée par une Algérienne
05:46
sous OQTF
05:46
elle n'était pas là non plus
05:48
au procès du violeur de Chayna
05:49
qui a fini par la brûler
05:50
elles n'ont pas
05:51
surgi comme ça
05:53
comme des militantes zélées
05:54
lorsque M. Ledjli
05:56
condamnait lui
05:57
qui a présenté son film
05:59
Les Misérables
06:00
au festival de Cannes
06:01
elles n'ont pas un mot
06:02
pour les victimes
06:03
juives
06:04
du pogrom
06:05
du Hamas
06:06
elles n'ont pas un mot
06:07
par exemple
06:08
pour soutenir les femmes
06:08
iraniennes
06:09
qui se battent
06:09
corps et âme
06:10
dont Masha Amini
06:11
a été brûlée en Iran
06:12
et pour lequel
06:13
elles se battent
06:15
quotidiennement
06:15
elles n'ont pas un mot
06:17
en règle générale
06:18
pour les bons violeurs
06:19
ou les mauvais violeurs
06:19
en tout cas
06:20
non pardon
06:20
elles ont toujours un mot
06:21
pour les violeurs
06:23
qui arrangent
06:24
leur agenda politique
06:26
et in fine
06:27
elles sont
06:28
les activistes
06:29
zélés
06:29
de la destruction
06:30
de l'Occident
06:31
voilà
06:31
Bon
06:32
François de Rugy
06:33
un commentaire sur
06:34
déjà rappelé
06:36
ça a été dit aussi
06:37
que c'est une vidéo volée
06:37
donc on ne devrait pas
06:39
s'habituer
06:39
et trouver ça normal
06:40
que des propos
06:41
qui sont tenus
06:42
dans un cadre privé
06:43
soient ensuite utilisés
06:44
à des fins politiques
06:46
publiques
06:46
etc
06:47
par ailleurs
06:48
moi j'ai l'impression
06:49
que l'action de départ
06:51
revendiquée
06:52
donc par cette association
06:53
néo-féministe
06:54
nous toutes
06:54
n'a pas eu
06:56
un très grand écho
06:57
et un très grand succès
06:58
c'est à dire que les gens
06:59
réprouvent plutôt
07:00
le fait
07:00
dans la salle
07:01
un, on a perturbé un spectacle
07:03
deux, par rapport à quelqu'un
07:04
qui a été par deux fois
07:06
qui a bénéficié
07:07
d'un non-lieu
07:08
par deux fois
07:08
c'est à dire non-lieu
07:09
ça veut dire quelque chose
07:10
de clair en matière de justice
07:12
c'est que les juges
07:13
ont considéré
07:14
qu'il n'y avait pas matière
07:15
à poursuivre
07:16
donc c'est quand même
07:16
quelqu'un qui était accusé
07:17
de viol
07:18
il bénéficie d'un non-lieu
07:20
ça veut dire qu'il est innocenté
07:21
et ça veut dire que
07:22
des associations comme d'autres
07:23
ne devraient pas pouvoir
07:25
le mettre en cause
07:26
comme cela
07:27
publiquement
07:28
cette action n'a pas eu
07:29
beaucoup de retentissement
07:30
et bien voilà
07:31
la belle affaire
07:31
on découvre cette vidéo volée
07:33
des propos de Brigitte Macron
07:34
là je suis allé voir
07:35
juste faire un petit tour
07:36
sur les comptes
07:37
des réseaux sociaux
07:38
de cette association
07:38
Nous Toutes
07:39
alors là évidemment
07:40
c'est le déferlement
07:41
et donc elles disent quand même
07:42
j'ai regardé
07:43
leur première publication
07:45
c'est
07:45
Harry habitant
07:46
égal violeur
07:48
il était innocenté
07:49
deux fois
07:49
et Brigitte Macron
07:51
égal complice
07:52
voilà
07:52
la publication faite
07:54
par l'association Nous Toutes
07:55
à la suite
07:56
de l'action
07:57
dans le spectacle
07:57
puis des propos
07:58
de Brigitte Macron
07:59
et moi je pose
08:00
une question
08:00
qui finance Nous Toutes
08:02
parce que ces associations-là
08:03
ne vivent pas
08:04
simplement des dons
08:05
de leurs membres
08:06
d'ailleurs
08:06
elles ont très peu
08:07
d'adhérents
08:07
ou d'adhérentes
08:08
en général
08:08
c'est des subventions
08:10
et on pourrait donc
08:11
poser la question
08:12
je suis sûr
08:13
qu'il y a énormément
08:14
de mairies
08:14
par exemple
08:15
ou même
08:15
d'ailleurs
08:16
des ministères
08:17
qui subventionnent
08:18
qui attribuent
08:19
les subventions
08:20
à ces associations
08:20
et qui pourraient dire
08:21
écoutez
08:21
tant que vous irez
08:23
perturber le spectacle
08:24
de quelqu'un
08:24
qui a été
08:25
une société de foi
08:25
que vous l'accuserez
08:26
sur vos réseaux sociaux
08:28
sur vos sites
08:29
sur vos publications
08:30
d'être un violeur
08:31
alors qu'il a été
08:32
innocenté deux fois
08:32
c'est très grave
08:33
justement
08:34
si on considère
08:34
que le grave est viol
08:35
pardon
08:36
le viol est grave
08:37
et bien on dit
08:38
qu'accuser quelqu'un
08:39
de viol
08:39
c'est très grave
08:40
et donc on ne peut pas
08:41
le faire gratuitement
08:42
et cette association
08:44
le fait
08:44
moi j'estime
08:45
que tous les pouvoirs
08:46
publics
08:47
qui subventionnent
08:47
cette association
08:48
devraient dire
08:48
bon bah
08:48
on retire notre soutien
08:50
tant qu'il y aura
08:51
ce genre de pratique
08:52
non mais ça peut aller
08:52
jusqu'aux poursuit
08:53
parce que
08:54
c'est quand même grave
08:56
comme accusation
08:57
après des décisions
08:58
et c'est publié
08:59
chacun peut le vérifier
09:00
ce que je viens de dire
09:01
est publié par exemple
09:02
sur le compte Instagram
09:03
de nous toutes
09:04
puisque nous toutes
09:04
comme d'autres associations
09:05
de gauche ou d'extrême gauche
09:06
ont quitté X
09:07
il y a quelques mois
09:09
et ne l'ont toujours pas rejoint
09:10
mais sont sur d'autres réseaux
09:11
où ils ont ces publications
09:13
certains m'aiment dit
09:13
que Brigitte Macron
09:15
insultait l'entièreté
09:16
des victimes
09:16
c'est incroyable
09:18
de dire une chose pareille
09:19
c'est d'une mauvaise foi totale
09:20
elle insulte
09:21
et on peut réprimander l'insulte
09:23
si on veut
09:23
ces féministes
09:25
ces quatre féministes
09:26
donc elle insulte même pas
09:27
l'entièreté des féministes
09:27
elle insulte quatre personnes
09:29
qui ont perturbé
09:30
un spectacle de quelqu'un
09:31
qui a eu deux non-lieux
09:32
voilà
09:33
et ça se transforme
09:34
en Brigitte Macron
09:35
insulte l'entièreté des victimes
09:36
de viols ou d'agressions sexuelles
09:38
on est chez les fous
09:38
quatre personnes
09:40
qui courageusement
09:40
d'ailleurs ont mis un masque
09:41
ça on ne peut pas savoir
09:42
qui c'est
09:43
et on ne peut pas engager
09:44
des poursuites
09:44
elles ont été interrogées après
09:46
en enlevant le masque
09:47
puisqu'elles avaient un masque
09:48
à l'effigie d'un réhabitant
09:49
mais après elles ont fait
09:49
une interview avec un média
09:50
d'extrême gauche
09:51
qui était complice
09:52
et qui a filmé la séquence
09:53
donc on peut très bien
09:54
les retrouver
09:54
si on veut les retrouver
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