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  • il y a 11 heures

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00:00Europe 1 Soir, 19h-21h, Pierre de Villeneuve.
00:04Gilles Boutin et Jean-Michel Salvatore sont là pour m'accompagner jusqu'à 21h avec Marc Touatic, économiste, conseiller économique et taureau.
00:12Je voudrais qu'on écoute suite à ce vote du budget de la sécurité sociale, Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme qui est lourdement chargée.
00:19Edouard Philippe, le patron d'Horizon il y a quelques instants.
00:22Le problème c'est qu'il n'y avait pas assez d'impôts pour les insoumis.
00:25Il n'y a pas assez d'impôts pour les insoumis.
00:27Donc c'est vrai que les insoumis veulent 180 milliards d'impôts, donc 2,5 milliards d'impôts, ce n'est pas assez pour les insoumis.
00:33Mais par contre c'est suffisant pour LR et pour Edouard Philippe, M. Rigueur, M. Bonne Gestion, M. Faucu surtout, M. Hypocrite,
00:41qui arrive avec un groupe qui n'obéit même pas à un ancien Premier ministre qui ne sera donc jamais, on l'espère, président de la République.
00:47Parce que quand on a aussi peu d'autorité comme ancien Premier ministre, une boussole qui donne le Sud et que son propre groupe n'arrive pas à voter comme le veut son chef,
00:55enfin voilà, tout ça est absolument pitoyable.
00:58Autre ambiance, Jérôme Gage, député PS de l'Essonne, estime que le parti sauciste a fait son travail.
01:03Ce qu'on a fait là, c'est quelque chose d'important parce qu'à l'avenir, immanquablement,
01:07si d'aventure on se retrouvait dans des situations d'une tripartition de la vie politique et de sans majorité claire,
01:13alors on se souviendra qu'on a été capable sur un budget de la Sécu, donc sur un texte extrêmement important,
01:17à un moment donné, d'opérer les convergences pour avancer au service des Français
01:23et ne pas faire le pari du chaos, de la paralysie et au final de l'impuissance.
01:29Ce soir, tous ceux qui ont participé à ce résultat, ils ont fait tout simplement leur job de parlementaire,
01:34c'est-à-dire représenter les Français qui leur ont demandé, trouvez-nous des solutions.
01:38On a préféré une solution plutôt que l'inertie et se faisant les difficultés.
01:42Voilà, deux salles, deux ambiances.
01:43Incroyable, non mais le résultat, c'est le même, c'est-à-dire que, je pense que, bon,
01:47sans en vouloir trop faire de politique, mais du côté du PS, je pense que le PS,
01:50il a eu, bon, les prochaines élections, LF, il vaut trop pas pour eux, ça c'est clair,
01:54donc ils sont perdus, je n'avais pas beaucoup de voix, ils en ont encore moins,
01:57et LR, c'est quand même très inquiétant, LR ou même Édouard Philippe,
01:59parce que si on enlève les 18 députés, c'est ça, LR,
02:02donc aussi ils n'ont pas obéi à M. Rotaillot, parce qu'il leur a demandé de s'abstenir.
02:07Là, ils ont voté pour. C'est quand même très surprenant,
02:09donc c'est un petit peu inquiétant, parce que ça va mettre, voilà, dos à dos,
02:13et LFI, et le Rassemblement National, donc voilà, donc ça veut dire...
02:18– Ils sont déjà dos à dos. – Oui, d'accord, mais je veux dire, ça veut dire...
02:20– Ils votaient de manière commune, peut-être, ils votent de plus en plus importants,
02:23mais encore une fois, ce qui compte, je pense, aujourd'hui, pour l'avenir de la France,
02:27c'est de donner un horizon, là, on n'a pas d'horizon.
02:30– Alors, parlez-vous d'horizon, parce que c'est le nom d'un parti politique,
02:32et puis il est essayé de crier en ce moment. Jean-Michel ?
02:35– Moi, je trouve insupportable d'entendre Jérôme Gage,
02:37ou tout à l'heure même, Boris Vallaud, expliquer que grâce à ce budget,
02:42ils ont fait œuvre utile, les socialistes ont fait œuvre utile,
02:45et que finalement, ce budget est véritablement au service des Français
02:49et protège les Français. Je pense que c'est exactement le contraire.
02:53On est en train de creuser un déficit qui est déjà abyssal,
02:5620 milliards, peut-être 30 milliards, et je pense que la vraie question
02:59qu'il faut se poser, c'est qui va payer ?
03:02Parce qu'en fait, on est en train d'organiser une guerre des générations,
03:07c'est-à-dire qu'il va arriver un moment où les jeunes qui vont retrouver
03:10toutes nos additions sur le comptoir vont dire,
03:14eh bien, on est désolés, mais nous, on ne paye pas.
03:16Et en fait, moi, je trouve que cette espèce,
03:19enfin, ce discours sur on protège les Français,
03:22c'est exactement le contraire.
03:23On est en train de précipiter le pays dans le gouffre,
03:27et finalement, moi, je trouve que ce scrutin, ce vote,
03:31c'est une démission collective.
03:33– Mais vous auriez préféré quoi, Jean-Michel Salvatore ?
03:35Eh bien, votez contre, votez contre, parce que je trouve que,
03:37si vous voulez, il y a deux choses dans ce vote.
03:40D'abord, on renonce à la réforme des retraites,
03:43qui était vraiment la reine des réformes,
03:45qui était une réforme qui était finalement,
03:48qui était travaillée depuis Macron,
03:51et depuis l'élection de Macron en 2017.
03:53Donc finalement, on raye d'un trait de plume,
03:5610 ans d'effort.
03:58Deuxièmement…
03:59– Une suspension ?
04:00– Oui, enfin, il n'y a que vous qui le croyez.
04:02La deuxième chose, si vous voulez, c'est que…
04:03– Je ne le crois pas, c'est de l'ironie.
04:04– Oui, bien sûr, mais le signal qu'on envoie…
04:07– Vous connaissez mal depuis 25 ans.
04:10– Mais bien sûr, je vous taquine, je vous taquine.
04:12Mais je trouve que le signal qu'on envoie, si vous voulez,
04:14c'est qu'il n'y a pas d'effort à faire,
04:16qu'on s'en sortira sans faire la moindre économie,
04:18que tout est facile.
04:20Et ça, je trouve que c'est un mensonge,
04:22mais un mensonge d'État.
04:23– Marc Toiti.
04:23– Oui, d'ailleurs, il faut le dire aux Français,
04:25quand la dette publique augmente,
04:27en fait, c'est simplement des impôts futurs.
04:28Parce qu'à la fin, il faut bien régler ses dettes.
04:31On ne va pas payer toute la dette, bien sûr,
04:32mais au moins les intérêts de la dette,
04:34comme je l'évoquais tout à l'heure.
04:35Donc, il faut bien les financer.
04:36Or, aujourd'hui…
04:36– Et nous, on a peur pour nos enfants,
04:37et Jean-Michel pour ses petits-enfants.
04:39– C'est ça le problème, c'est que,
04:40juste pour payer les intérêts de la dette,
04:43il faut encore s'endetter.
04:44– Non, mais vous êtes d'accord.
04:44– C'est ce qu'on appelle la bulle de l'aide.
04:47Et donc, c'est ça qui, aujourd'hui, est très important,
04:49c'est qu'on a une situation où,
04:50on a une fuite en avant permanente,
04:52et un jour, ça va bien s'arrêter.
04:53– Moi, j'ai déjà dit à mes enfants
04:54de ne pas en faire, d'enfants,
04:56parce que si c'est pour payer, après…
04:57– Non, mais c'est triste, ça ne fait pas ça.
04:59Non, non, il ne faut pas dire ça.
05:00Vous savez, c'est la dernière,
05:00ce qui s'est passé en France,
05:01on revient sur la confiance.
05:02C'est la première fois que ça arrive
05:03depuis la Seconde Guerre mondiale.
05:05Le taux de natalité est passé
05:06sous le taux de mortalité.
05:07– Mais oui, non, mais…
05:08– Donc, c'est quand même,
05:17pour prendre le terme,
05:18et d'optimisme, parce que c'est ça, d'espoir.
05:20Là, simplement, voilà, on a gagné quelques mois.
05:22Donc, moi, je suis d'accord avec Jean-Michel,
05:24il faut que ça s'arrête.
05:24Il faut qu'on arrive, justement,
05:26à regarder vers l'avenir
05:27et à prendre des bonnes mesures.
05:28Alors, peut-être qu'on les prendra un jour,
05:29on m'attirera plutôt que bavillante.
05:31Un jour, on n'aura pas de choix, je pense.
05:32– On a la désagréable impression
05:33qu'on n'est toujours pas arrivés au pire.
05:35C'est ça, le problème.
05:36C'est-à-dire qu'on regarde vers le passé,
05:37on se dit qu'à l'époque
05:38où il y avait des majorités, encore une fois, confortables,
05:41on n'a pas fait les réformes.
05:42Même, d'ailleurs, Emmanuel Macron s'est fait lire
05:43sur la suppression de la taxe d'habitation,
05:45qui est quand même un peu à l'origine
05:46de tous nos problèmes actuels.
05:49Et là, on voit mal ce qui changerait en 2027,
05:52puisqu'effectivement, il y aurait toujours cette illusion
05:53qu'on peut tout payer.
05:55Et ça pose la question,
05:56à partir de quel moment on n'a plus le choix ?
05:59J'ai peur qu'on soit vraiment
06:00dans une situation dramatique à ce moment-là.
06:01– Moi, je pense, si vous voulez,
06:02j'ai vu tous les gens en français depuis des années,
06:04je leur ai toujours dit,
06:05soit on réformera dans la douceur,
06:06soit dans la douleur.
06:08Je crois que c'est trop tard.
06:09Moi, il ne reste plus que la douleur.
06:10Le problème, c'est qu'on a toujours, finalement,
06:12un double A ou un A+.
06:14C'est-à-dire que les agences de notation
06:15n'ont pas fait leur boulot.
06:16Elles auraient dû dégrader bien plus.
06:18– A plus.
06:19– Oui, on est A plus et double A moins.
06:21Donc, pour l'instant, Moody's a mis double A moins
06:23et Standard & Poor's et Fitch, on est A plus.
06:25Mais c'est encore très sympa.
06:26On mérite très peu de B.
06:27– On est à 15, 16 sur 20.
06:29– Voilà, oui, plutôt 13.
06:30– C'est ce que le maire disait.
06:31– Plutôt 13, mais on mérite 9.
06:33Vous voyez ce que je veux dire ?
06:34Et encore.
06:35Donc, ce que je parle là, c'est que
06:36tant que ça n'arrive pas,
06:37et je vous rappelle que ces mêmes agences de notation
06:39notaient les dettes subprimes.
06:41Vous savez que quelques semaines avant que ça n'explose,
06:43elles ont noté triple A.
06:44Il faut dire que ce n'est pas des modèles d'efficacité.
06:46– Ils ont revu un peu leur standard désormais.
06:49Elles sont plus suivistes que...
06:50– En fait, c'est ça.
06:51C'est que tant qu'on ne dit pas la réalité,
06:53finalement, on achète encore cette dette publique française.
06:56Sauf qu'un jour, parce que c'est là où ça va s'arrêter,
06:59les taux d'intérêt vont vraiment augmenter.
07:00Et là, on est à 3,6% sur le taux dix ans.
07:03C'est quand même un plus haut depuis novembre 2011, mine de rien.
07:06Mais si on monte à 4, 4,5%, alors là, ça va faire mal.
07:09Et là, on n'aura plus le choix.
07:10Donc, c'est ça qui est triste, c'est qu'on a eu le choix.
07:12Ces dernières décennies, on aurait pu effectivement sauver la France,
07:15faire des réformes.
07:17On ne les a pas faites.
07:18Rendez-vous compte qu'aujourd'hui, la dépense publique,
07:20c'est plus de 57,5% de notre PIB.
07:23La dépense !
07:24– 1700 milliards.
07:25– Il n'y a pas un pays au monde qui fait plus que nous.
07:28– 47% en moyenne.
07:29– 1700 milliards et 1000 milliards de dépenses sociales.
07:32– Donc, c'est ça qui est dramatique.
07:33Pareil, quand on dit que la France est un pays ultra-libéral,
07:35alors qu'on a 32% du PIB de dépenses sociales.
07:38Il faut être sérieux, vous voyez.
07:39Donc, c'est ça qui ne colle pas.
07:40Et c'est vrai, c'est que les Français ne sont pas au courant.
07:42– Il faut le grand soir, nous dit Marc Toiti sur Europe 1.
07:46Jean-Michel Salvatore.
07:47– Oui, mais c'est vrai que quand on regarde un petit peu les votes,
07:50c'est absolument désespérant.
07:51– Ah, je les ai.
07:52– Parce que quand vous regardez, par exemple, ceux qui ont voté pour,
07:55vous avez neuf députés Horizon qui ont voté pour ce budget.
07:59– Alors qu'Édouard Philippe a demandé de s'abstenir.
08:01– Neuf ! Bon.
08:02Chez LR, il y en a 18 qui ont voté pour.
08:05– Oui.
08:05– Alors qu'il avait dit de ne pas voter pour.
08:07– Et au Modem, 36.
08:09Alors que vous vous souvenez du discours de François Bayrou sur la dette, etc.
08:14Donc, on voit là, si vous voulez, je trouve une démission absolument incroyable,
08:19un manque de courage, un manque de courage,
08:21même dans les partis de droite qui, en général,
08:26avait fait du sérieux budgétaire, finalement, l'une de leurs valeurs cardinales.
08:31– Vous parlez de François Bayrou, moi je me souviens surtout de cette interview croisée
08:34avec les quatre chaînes d'info avec le Premier ministre,
08:37et on parle de la dette, et Sonia Mabrouk dit à François Bayrou,
08:41vous êtes comptable de la dette, vous êtes comptable avec tous les autres responsables politiques.
08:47Et là, on sentait que ça vacillait, il ne savait pas trop quoi répondre.
08:50– Puisque vous parlez des Républicains, écoutons Bruno Retailleau,
08:55qui a critiqué, justement, ces quelques personnes de son groupe qui ont voté pour.
09:01– C'est un budget qui permettra sans doute au gouvernement,
09:04Emmanuel Macron, de durer un peu plus.
09:06Mais c'est un budget qui emmène la France dans le mur.
09:09Et je le regrette profondément.
09:10– Laurent Wauquiez avait appelé à l'abstention,
09:12il aurait dû prôner de voter contre.
09:14– Non, j'avais indiqué aux députés, vous savez, c'est difficile,
09:17parce qu'on est dans un moment de confusion, et chacun essaie de limiter la casse.
09:21J'avais indiqué, moi, que j'étais pour la position contre,
09:26mais aussi pour l'abstention, pour les députés qui, en fonction de leur conscience,
09:30souhaitaient s'abstenir.
09:32Donc, je n'ai pas plus de commentaires à faire.
09:34– Ah ouais, mais alors là, si on commence à dire,
09:36mais je suis contre, mais je ne suis pas pour.
09:38Non, mais quand j'ai dit que je n'étais pas pour,
09:39je n'ai pas dit que j'étais contre.
09:41Vous savez, c'est ce film Prête-moi ta main,
09:43avec Alain Chabat qui dit,
09:46« Mais je n'ai jamais dit que je n'aimais pas les hamsters,
09:48j'ai dit qu'ils me mettaient mal à l'aise,
09:49ce n'est pas exactement pareil. »
09:50Pardon, mais on est en train de jouer sur les mots, là.
09:52– Non, mais le drame, moi, ce qui m'effraie,
09:54c'est que finalement, effectivement,
09:55tous les partis ne pensent qu'à une seule chose,
09:57augmenter les impôts.
09:58C'est-à-dire, quand on voit, par exemple,
09:59que, bon, c'est bien, ça a été retoqué,
10:01mais on voulait augmenter ce qu'on appelle l'impôt
10:04sur la fortune improductive,
10:05en augmentant l'impôt sur l'assurance-vie,
10:08en fonctionnant donc sur l'assurance-vie.
10:10Qui a fait cette loi ?
10:10Ce n'est pas le LFI, c'est le Modem.
10:13Vous voyez donc ?
10:13Moi, c'est ça qui m'inquiète,
10:14c'est que même des partis, entre guillemets,
10:16de gouvernement ne pensent qu'à une seule chose,
10:18c'est augmenter les impôts.
10:19Et personne ne pense à réduire les dépenses publiques.
10:21On vous dit, oui, il y a des économies.
10:22Oui, mais c'est une moindre hausse.
10:24C'est-à-dire, ça continue d'augmenter,
10:25mais moins que ce qui a été prévu.
10:26Donc, il faut changer de logiciel.
10:27– Vous oubliez que le patron du Modem,
10:28qui était François Bayrou,
10:29puisqu'on parle de lui,
10:30avait appelé à voter Ségolène Royal
10:31contre Nicolas Sarkozy.
10:33– Et puis, surtout, sa grande erreur,
10:34c'est de dire,
10:35tout ce qui se passe, c'est à cause des Français.
10:37Vous vous souvenez, il a dit,
10:37non, ce n'est pas à cause de moi,
10:39c'est à cause des Français.
10:39C'est évidemment à cause des dirigeants
10:41qui ont pris les mauvaises décisions.
10:42– C'est ce que dit le président actuel aussi.
10:43– Effectivement, bien sûr, c'est pareil.
10:44– Il dit, il y a eu une dissolution,
10:48il y a eu trois couloirs de nage imperméables
10:50après, aux législatives 2024.
10:54En même temps, les Français ont voté, oui.
10:56C'est sûrement qu'il y a eu un front républicain
10:57et des arrangements dans l'entre-deux-tours.
10:59Oui, Jean-Michel ?
11:00– Oui, mais moi, je ne suis pas de cet avis
11:01parce que je trouve que malgré tout ce sont…
11:02– Ah, ben alors, ce n'est pas grave.
11:03– Malgré tout…
11:03– Je vais faire comme Pascal Pond.
11:04Vous n'êtes pas de cet avis,
11:05et vous sortez.
11:06– J'ai l'air de continuer ou pas ?
11:08– Oui, 30 secondes,
11:09parce que la plus barrique.
11:09– Non, parce que je trouve que quand même,
11:11les Français choisissent toujours
11:13les cigales aux fourmis.
11:16À chaque fois.
11:16Quand vous avez Mitterrand-Rocard,
11:17ils choisissent Mitterrand.
11:18Quand vous avez Mitterrand-Giscard,
11:19ils choisissent Mitterrand.
11:20Quand vous avez Chirac contre Barre,
11:22ils choisissent Chirac.
11:23Quand vous avez Chirac contre Balladur,
11:25ils choisissent Chirac.
11:25– Mais Jean-Michel,
11:26on va vous dire un truc terrible.
11:27Du temps de Mitterrand,
11:28il y avait encore du pognon.
11:29Aujourd'hui, il n'y en a plus.
11:30– Non, mais reconnaissez quand même.
11:31Ce n'est pas uniquement
11:32de la faute des hommes politiques,
11:33c'est aussi un peu de la faute des femmes.
11:35– Je connais la règle, à mon avis,
11:38et l'origine de cela,
11:39c'est parce qu'il n'y a pas
11:39de culture économique.
11:40Donc effectivement,
11:41c'est ça qui est dramatique.
11:41Et les politiques,
11:42même les économistes,
11:43malheureusement parfois,
11:43ont entretenu cette non-culture.
11:47Et on a une culture de lutte des classes
11:48qui fait que voilà,
11:48effectivement,
11:49on va préférer la fuite en avant
11:50sans comprendre,
11:51parce que c'est du bon sens
11:53qu'à la fin,
11:54c'est soit nous,
11:55soit nos enfants
11:55qui allons payer.
11:56– C'est la culture de l'opinion,
11:57c'est-à-dire qu'il faut
11:58entendre les Français,
11:59mais régir en fonction
12:01de ce que dit l'opinion.
12:03Il y a un très bon bouquin
12:03de Jacques Julliard,
12:05d'ailleurs,
12:05« Paix à son âme »,
12:06qui est sorti, je crois,
12:07en 2008 ou 2009
12:08sur la reine,
12:10l'opinion,
12:11c'est au Café Voltaire,
12:12je vous recommande,
12:13et c'est très intéressant.
12:14Merci beaucoup Marc Toitier
12:15de nous avoir éclairé,
12:16comme d'habitude,
12:1720h43 sur Europe 1.
12:18A tout de suite.
12:18– Sous-titrage Société Radio-Canada
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