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00:00Europe 1, le journal permanent.
00:02A 19h15 sur Europe 1, dans l'attente du vote solennel du budget de la Sécu,
00:07ça passe à un cheveu ou ça casse.
00:08L'Assemblée a enterré le vote du volet dépense par 227 pour, 86 contre, 189 abstentions.
00:15Le parquet de Paris annonce avoir ouvert une enquête pour violences volontaires sur l'enfant de 8 ans
00:19placé dans un foyer parisien de l'aide à l'enfance, tendu de force.
00:23Après avoir fait une bêtise, la vidéo a été partagée, suscitant une indignation générale.
00:27Elle nie à l'audience avoir mis du détergent dans les aliments.
00:30Une nourrice algérienne sous OQTF employée par une famille juive
00:32est jugée aujourd'hui pour avoir tenté d'empoisonner les parents et les enfants qu'elle gardait
00:36parce que, comme elle le déclare, les juifs, ils ont l'argent, ils ont le pouvoir.
00:40Après l'antisémitisme d'atmosphère, voici l'antisémitisme d'intimité,
00:45celui qui a lieu dans le foyer familial, dit l'avocat de cette famille.
00:48Une opération d'ampleur lancée dans les quartiers nord de Marseille.
00:511500 policiers déployés pour cibler en même temps 15 points de deal.
00:54Objectif, reprendre le terrain aux narcotrafiquants, explique le nouveau préfet des Bouches-du-Rhône.
01:00Renault Group et Ford annoncent avoir noué un partenariat
01:02pour développer et produire deux voitures électriques dans le nord de la France.
01:06Partenariat qualifié d'historique, mais il n'y en a en aucun cas un préalable à une fusion précise.
01:11Les patrons des deux constructeurs.
01:13Europe 1 soir, 19h, 21h, Pierre de Villeneuve.
01:19Au tour de la table jusqu'à 20h, Jules Thorez, bonsoir.
01:21Bonsoir, Jules Thorez.
01:22Service politique du JDD, bonsoir, Gilles William, Goldnadel.
01:25Bonsoir.
01:25Et nous accueillons François Patria.
01:27Bonsoir, monsieur le sénateur.
01:28Merci d'être avec nous, sénateur à naissance de Côte d'Or, président du groupe RDPI,
01:32Rassemblement des démocrates progressistes et indépendants.
01:36On attend tous avec, j'allais dire avec panique, mais quand même, parce que la situation est grave.
01:41Ce vote solennel du budget, on dit depuis quelques jours et depuis quelques heures et depuis quelques minutes,
01:47encore plus, que ça passe ou ça casse, ça passe à un cheveu ou ça casse.
01:51Quel est votre sentiment, François Patria ?
01:53On a tellement dit depuis des semaines, voire des mois, que ce budget était impossible,
01:57qu'il n'y en aurait jamais, que la date du 9 décembre était une date fatidique,
02:02que ce soir on peut être un peu plus mesuré.
02:03Alors qu'il est, je le suis plus, compte tenu des faits, des déclarations que j'ai pu entendre.
02:08Et en fin de compte, des rétro-pédalages que j'ai vus de ceux qui étaient, il y a encore quelques jours,
02:12encore totalement contre.
02:14Le fait ce soir qu'après une dernière concession, le groupe écologiste décide globalement de s'abstenir.
02:19Le fait que les socialistes, qu'il y a encore 15 jours, disaient qu'ils ne pourraient jamais voter pour,
02:24pouvaient au mieux s'abstenir, votent pour ce soir.
02:26Le fait qu'Edouard Philippe, après avoir dit que ce budget ne pouvait pas voter contre,
02:30demande à ses troupes de s'abstenir ce soir.
02:31Il a raison de le faire, Edouard Philippe ?
02:33Il était temps.
02:34Il était temps.
02:35Je crois qu'il était temps parce que la coupe risquait de déborder, en tout cas la ligne rouge était frangie.
02:40Parce que s'abstenir, c'est voter contre.
02:42S'abstenir en l'antéron, non.
02:43Parce que ce sont les voix contre qui vont compter et celles qui sont pour.
02:46Celles qui s'abtiennent aujourd'hui.
02:47Parce que, on pouvait...
02:50J'imagine que dans le cadre du socle commun auquel il avait adhéré et qui a survécu un peu de temps,
02:55il pouvait voter pour.
02:56Parce que, malgré tout, il a le sens des responsabilités, il a été Premier Ministre,
03:01il sait ce que c'est que le devenir de ce pays.
03:03Je pense que la raison a été qu'à la fois la majorité des Républicains et les gens d'Horizon puissent voter pour.
03:11Jules Thores, comment on peut voter un budget pareil ?
03:15Là, ce sera le PLFSS, avec un déficit de la branche maladie qui est autour de 13 milliards d'euros.
03:20Est-ce que l'argument aujourd'hui de la responsabilité contre le chaos, vous avez l'impression qu'il fonctionne ?
03:25On avait le choix, vous savez, entre la peste et le choléra.
03:28Moi, j'ai réfléchi longuement à ce que pouvait être notre vote.
03:31Tout a de cause, en ce qui nous concerne, il était un vote positif.
03:34Mais je mesure aujourd'hui où c'est le plus grave.
03:39Je pense que de ne pas avoir de budget de la sécurité sociale,
03:43d'avoir derrière un risque d'un budget non voté,
03:47entraîne à la fois une forme de chaos, qu'on le veuille ou non,
03:50et dans le même temps, des dépenses publiques supérieures à ce qu'on n'a pas gagné là.
03:53Ce budget est imparfait.
03:55Il est imparfait.
03:56Moi, j'ai juste espéré, nous avons espéré qu'il y aurait plus d'économies et moins de dépenses.
04:00Moins d'impôts nouveaux et plus d'économies de réforme de l'État.
04:03Bien entendu, le budget tel que le présentait Sébastien Lecornu,
04:09présentait ses équilibres, avec une baisse du déficit de la Sécu de 26 à 17 milliards.
04:14On va être à 19,20.
04:17C'est moins pire que les 30 qu'on aurait s'il n'y avait pas de budget.
04:21On va écouter la ministre des Comptes Publics, Amélie de Montchelin, sur le sujet.
04:25J'ai aussi vu deux groupes qui cherchent juste des problèmes.
04:27Vous savez, le RN dit toute la journée que la suspension des retraites, ils l'ont quand même voté.
04:31Mais qu'est-ce qu'ils vont faire dans trois heures cet après-midi ?
04:33Il est possible qu'ils votent contre.
04:35Si vous êtes pour quelque chose, si vous voulez que ça rentre dans l'avis des Français,
04:38il faut, au fond, qu'ils votent pour.
04:40Mais ce n'est pas ce qu'ils vont faire parce qu'ils sont cyniques.
04:42Le vote de cet après-midi, c'est ça qu'il faut que les Français comprennent très simplement.
04:46Parce que s'il n'y a rien pour les Français de plus en janvier, dans trois semaines,
04:50je peux vous dire aussi qu'il n'y aura rien de plus et de mieux pour les finances publiques.
04:53Parce qu'en absence de budget, en fait, vous avez un système qui, en fait, est hors de contrôle.
04:58J'ai une question un peu philosophique pour vous, François Patria.
05:01À quoi sert l'Assemblée nationale, c'est-à-dire le travail parlementaire de plusieurs parties
05:05qui sont très différents, qui sont là, j'allais dire, au sommet du pas d'accord chacun les uns avec les autres,
05:12si c'est pour dire que, en fait, certains sont des artisans du chaos
05:17et puis voilà la ligne globale que tout le monde devrait adopter.
05:20Est-ce qu'il y a un mantra général qui serait la parole sainte
05:25et puis, en fait, finalement, ceux qui ne veulent pas voter comme nous,
05:29finalement, ils ont tort ?
05:31Deux choses. La première, c'est que la seule chose qui devrait dicter les parlementaires,
05:36et je l'ai été pendant plusieurs décennies, c'est l'intérêt général.
05:39C'est l'intérêt général.
05:41C'est pas l'intérêt d'un clan, c'est pas l'intérêt d'un parti,
05:44c'est pas l'intérêt politique futur, c'est pas l'ambition fut-elle légitime ailleurs,
05:47c'est l'intérêt général. Or, aujourd'hui, on a dit, on assiste, on a un deuxième point,
05:52des alliances contre nature.
05:54Qui va voter contre ce soir ?
05:55Le RN ?
05:56On ne sait pas.
05:57Le RN va voter contre.
05:58À ce jeu-là, M. Patria, on peut faire le reproche à tous les parlementaires,
06:02il arrive aux députés Renaissance de voter avec la France Insoumise,
06:05il arrive aux députés Renaissance de voter avec le Rassemblement National,
06:08et vous n'êtes pas là à crier sur les plateaux de radio que ce sont des alliances contre nature.
06:13Si, parce qu'il ne s'agit pas d'alliance à ce moment-là.
06:16L'alliance, elle se fait dans les moments crucials, dans un vote global, sur le budget,
06:19sur un amendement qui permet de défendre l'intérêt général et d'améliorer le soir des Français.
06:23Que les gens votent ensemble, ça ne le fait pas.
06:24Mais que les gens comprennent encore, M. Patria, ce que c'est que l'intérêt général.
06:27Avec toute cette cacophonie.
06:29Je crois surtout qu'il y a des gens qui sont encore dans un combat passéiste,
06:34en pensant qu'il y a un combat droite-gauche.
06:36Aujourd'hui, c'est un combat extrême droite-extrême gauche,
06:39qui trouble le jeu, parce que ce sont tous des acteurs du chaos.
06:41Certains veulent le chaos pour le chaos, comme la France insoumise.
06:45Certains veulent le chaos pour aller aux élections, comme l'extrême droite aujourd'hui.
06:48Donc, ce sont effectivement aujourd'hui des alliés du chaos.
06:51Pardonnez-moi, et vous avez ces mêmes ingénieurs du chaos, comme vous le dites,
06:54qui parlent de vous, du bloc central, comme étant vous-même les ingénieurs du chaos ?
06:59Parce que de trouver aujourd'hui des économies,
07:01de trouver un financement pour les maladies,
07:03de trouver un financement pour relancer l'économie,
07:05de trouver un financement pour les collectivités, c'est l'ingénieur du chaos ?
07:08Gilles-William-Golnadel, dans toute cette perspective ?
07:12Non, très sincèrement, je suis accessible à votre raisonnement pondéré,
07:20mais je n'arrive pas à comprendre pourquoi ce que vous appelez l'extrême droite
07:26serait l'ingénieur du chaos, au prétexte qu'elle réclame une dissolution,
07:36qui est, d'une certaine manière, la conséquence de la propre dissolution,
07:41alors du véritable ingénieur du chaos, qui s'appelle M. Macron-Emmanuel.
07:47Donc, je pense, vous voyez, avec tout le respect que j'ai pour vous,
07:51quand j'entends Mme Amélie de Montchalin donner des leçons de vertu,
07:56j'ai un peu de mal.
07:58François Patrice.
07:58D'abord, il n'est pas question dans la dissolution de parler de vertu,
08:01il n'est pas de vertu, il est question de choix.
08:03Moi, je crois que, quand le moment est difficile,
08:06quand l'instant est tragique, et il était le soir,
08:08à moins yeux, le soir de l'élection des européennes,
08:11de redonner la parole au peuple,
08:13je ne sais pas.
08:14Pourquoi il était difficile le moment ?
08:16Parce qu'on a bien vu qu'à ce moment-là,
08:18les formes qui sont anti-européennes,
08:20puisque l'extrême droite est quand même anti-européenne dans ce pays,
08:23on va dire, le Rassemblement National,
08:24profondément, ils sont profondés.
08:26Aujourd'hui, c'est la ligne politique de Mme Le Pen,
08:30de dire qu'ils sont contre l'Europe,
08:32qu'ils sont contre l'Europe telle qu'elle est aujourd'hui.
08:34Ils ne sont pas pour l'Europe,
08:35qui a été construite par les pères fondateurs,
08:37et que nous construisons aujourd'hui.
08:38À partir du moment, ce soir-là,
08:41les forces, j'allais dire,
08:43contraires à ce qu'on souhaite pour l'Europe,
08:44parce que la majorité des pays souhaitent pour l'Europe aujourd'hui,
08:47encore,
08:48eh bien, redonner la parole au peuple ne me paraît pas un péché.
08:50Ensuite, moi je pense que la génieur du clône, non,
08:53ce n'est pas la dissolution.
08:54C'est le fonds républicain.
08:56Je mets sur pause votre raisonnement, François Patria,
08:59parce que c'est très intéressant.
09:00Alors qu'il y a beaucoup de responsables politiques du Bloc Central
09:03qui ont admis,
09:05et même le président de la République,
09:07lors de ses voeux présidentiels,
09:08qui a dit qu'effectivement,
09:09cette dissolution avait suscité plus d'instabilité que de stabilité.
09:12C'est vrai.
09:12Vous vous dites aujourd'hui que ça n'a pas été un péché
09:14de provoquer la dissolution.
09:17Je dis que ça n'a pas été un péché
09:18parce que ce n'est pas le président de la République qui vote.
09:21C'est les Français qui votent.
09:22C'est les Français qui votent.
09:24C'est les Français qui votent.
09:25Moi, je veux bien,
09:26ce n'est pas lui qui a décidé de voter
09:28pour un parlement éclaté.
09:31C'est les Français qui ont même choisi
09:33d'avoir un parlement éclaté par leur vote.
09:35C'est leur choix.
09:36On ne peut pas dire après que c'est la faute à Macron.
09:37Et vous ai-je bien compris quand vous considériez que, certes,
09:41la dissolution, après tout, était la conséquence
09:44du résultat des législatives,
09:47mais que, par contre,
09:48ce qui était une calamité,
09:50ça a été le front républicain
09:51après des alliances de second tour
09:54avec le parti antisémite.
09:56Et moi, je me souviens le soir du premier tour,
10:00il était question que chacun de mes amis
10:02puisse se maintenir.
10:03Les choses ont changé.
10:05Je n'étais pas présent à ce moment-là,
10:07dans la soirée,
10:08et le lendemain, on a décidé
10:08de faire le front républicain.
10:11Moi, j'ai vu chez moi
10:12les gens qui ont m'agrégité sur le terrain.
10:14On demandait à des gens de droite,
10:16très à droite ou centristes,
10:18de voter pour des gens très à gauche.
10:21Ils me disaient,
10:23moi, tu sais, je préfère voter plutôt à droite,
10:25plutôt que voter pour quelqu'un d'insoumis.
10:28On les a fait voter comme ça.
10:29On est arrivé à ce résultat incertain
10:30de voir des élus de la nation
10:33qui avaient été élus,
10:34non pas sur un quiproquo,
10:36mais sur un faux compromis
10:36qui ne débouchait sur aucun accord électoral.
10:39C'est ça le problème.
10:40Donc, c'est, en fin de compte,
10:41je pense que, je crois, moi,
10:44je dis aujourd'hui que
10:44le front républicain a créé
10:46qu'il y ait un faux front,
10:48un faux front républicain de surcroît
10:49a abouti à ce qu'on a retrouvé dans l'Assemblée.
10:52Mais donc, du coup, aujourd'hui,
10:53pour reprendre ce que dit J. William Goldnadel,
10:55on est dans les conséquences de tout ça.
10:57On est dans les conséquences de cette tambouille,
11:00de ce faux compromis qui dure, pardonnez-moi,
11:02qui dure depuis un an et demi,
11:04où les Français, d'abord, n'y comprennent plus rien,
11:07et surtout, le bloc central,
11:10en commençant par les personnes du gouvernement
11:11et Amélie de Longchalin,
11:13essaye de sauver la situation en disant
11:14« Mais quand même, dans cette tambouille,
11:16on va vous vendre notre tambouille à nous,
11:18qui est quand même moins mauvaise
11:19que celle qui pourrait arriver. »
11:22Expliquez-moi quand même, malgré tout,
11:23pourquoi ce qui se passe dans d'autres pays européens,
11:26où il y a des forces contradictoires,
11:27c'est vrai en Allemagne, c'est vrai en Israël,
11:29et ailleurs,
11:30on arrive à faire des compromis
11:32et à trouver des coalitions et des majorités.
11:34Si aujourd'hui, je le dis...
11:35– La réponse, elle est toute trouvée.
11:37– Je l'ai dit aujourd'hui.
11:37– C'est qu'il y a des carrières politiques,
11:39c'est-à-dire que les personnes
11:40ont en bas à droite de leur fiche de paye
11:43un certain salaire,
11:44qu'ils ne retrouveraient sans doute pas dans le privé,
11:46et donc la carrière politique arrange bien
11:48certains députés de certains partis.
11:50– Non, c'est pas facile, c'est factuel.
11:52– Ce n'est pas les députés des partis,
11:53c'est les chefs des partis plutôt,
11:54qui pensent plutôt à leur ambition,
11:56qui ont en arrière pensée la présidentielle,
11:58et si aujourd'hui, je dis que dans un pays
12:00qui se gérerait comme d'autres pays européens,
12:04je crois qu'il y aurait moyen aujourd'hui
12:06une partie des républicains,
12:08une partie des socialistes
12:09de travailler ensemble aujourd'hui.
12:10Ils ne veulent pas, ils continuent à s'opposer,
12:12ils rêvent depuis 2017
12:14d'un nouveau clivage gauche-droite
12:15qui n'existe plus.
12:17Nous avons aujourd'hui un clivage
12:18extrême droite, extrême gauche.
12:19– À débattre, 19h27,
12:20on continue de débattre avec vous François Patria,
12:22c'est passionnant, restez avec nous sur Europe 1.
12:26– Europe 1 soir, 19h21, Pierre de Villeneuve.
12:30– Crépage de chignons aussi à l'Assemblée nationale
12:32entre les différents députés,
12:33Jules Torres, Gilles-William-Golnadel,
12:35Jules Torres, vous vouliez interroger M. Patria ?
12:38– Oui, j'ai beaucoup de mal
12:38avec ce que vous avez dit,
12:41avec tout le respect que je vous dois, évidemment,
12:43mais c'est-à-dire qu'on a l'impression,
12:45en vous écoutant,
12:46qu'Emmanuel Macron est responsable de rien
12:48et que tous les autres sont responsables de tout.
12:50C'est la faute de l'extrême gauche
12:51qui n'a jamais gouverné dans ce pays
12:54si la situation politique est celle-ci.
12:57Ce n'est ni de la faute de l'extrême droite,
12:58je reprends vos propos,
13:00en parlant du Rassemblement national
13:01qui n'a jamais gouverné non plus dans ce pays.
13:04C'est la faute des Français
13:06qui ont mal voté aux dernières élections législatives
13:09et qui ont donné cette Assemblée-là.
13:11Et Emmanuel Macron, finalement,
13:12même la dissolution,
13:13ce n'est pas très grave,
13:14il n'est responsable de rien.
13:15Donc j'ai quand même un petit peu du mal
13:16avec cette rhétorique.
13:17– François Patria, sénateur de la faute d'or.
13:19– Alors, il me faudrait pas mal de temps
13:20pour vous répondre,
13:21parce que je pourrais vous expliquer
13:22pourquoi Emmanuel Macron, aujourd'hui,
13:23connaît cet état de disgrâce
13:24que je déplore
13:25et avec lequel je l'accompagne.
13:27D'abord, Emmanuel Macron, aujourd'hui,
13:28paye pour 40 ans de renoncement
13:30auquel j'ai participé.
13:32On est au bout du bout
13:32de tout ce qu'on a pu céder.
13:34– Donc c'est un mea culpa
13:35que vous faites ce soir sur le repas.
13:37– Moi, pour ce qui me concerne,
13:38je le dis,
13:39on a beaucoup cédé,
13:40depuis 1973,
13:41on a voté des budgets tous,
13:43la droite comme la gauche,
13:43en déséquilibre.
13:45Et aujourd'hui,
13:45il y a un point de rupture qui arrive,
13:47ça arrive quand c'est Emmanuel Macron,
13:48c'est vrai.
13:48Bon.
13:49Ensuite,
13:50que vous le vouliez ou non,
13:51je vous entends bien,
13:51mais,
13:51citez-moi,
13:52j'ai connu 6 présidents de la République,
13:54dont 4 personnellement.
13:56Je n'ai jamais connu
13:57un président de la République
13:57qui a rencontré les crises
13:58qu'il a rencontrées.
14:00Le Covid,
14:01les gilets jaunes,
14:03la guerre,
14:04l'inflation,
14:05l'énergie,
14:06le Louvre,
14:07Notre-Dame.
14:09Comment voulez-vous,
14:09dans un contexte paré à un moment...
14:10– Vous avez François Hollande
14:11qui a eu les attentats du Bataclan.
14:13– Il a eu les attentats,
14:14oui, une fois.
14:15Une fois.
14:15Ça a duré 3 mois.
14:16– Il a eu une énorme crise du chômage,
14:18de la Sartre.
14:19– Nicolas a eu une crise financière.
14:21C'est-à-dire,
14:22une crise financière.
14:23Ils ont eu chacun une crise.
14:24– Non, il a eu l'HN1.
14:26– Entre une crise,
14:27je vous dis,
14:27entre une crise,
14:28une crise chacun,
14:29et 5 crises successives
14:31qui durent 5 ans,
14:33ce n'est pas la même chose.
14:34Alors que dans le même temps,
14:35les Français demandaient toujours plus.
14:36Vous savez qu'aujourd'hui,
14:37dans ce pays,
14:37l'ingratitude est le vice
14:38qui coûte le moins cher.
14:40Ceux qui demandaient le plus,
14:41pendant le Covid,
14:42le plus de moyens,
14:43jamais assez,
14:44sont ceux qui reprochent aujourd'hui
14:45à Macron d'avoir trop donné.
14:46– Vous parlez d'un président
14:48qui dit,
14:49moi je traverse la rue,
14:51je trouve du boulot,
14:52les phrases d'Emmanuel Macron
14:54qui s'adressent aux Français
14:56en manière méprisante.
14:58– Je vais vous dire,
14:59je vais vous dire là-dessus,
15:00moi les phrases d'Emmanuel Macron,
15:02je les ai toujours appréciées.
15:03Alors vous allez dire
15:03que je suis fou,
15:04vous avez raison peut-être.
15:05Mais n'empêche que quand il dit,
15:07je dépense un pognon de dingue
15:08pour faire des pauvres,
15:10qu'est-ce qu'on dit aujourd'hui
15:10dans ce pays ?
15:11On dépense,
15:12quand on dépense 1000 euros,
15:13on dépense 500, 600 euros
15:15pour faire du social,
15:16et malgré tout,
15:16on fait des pauvres.
15:17Je trouve que c'est un constat,
15:18les gens l'ont mal pris.
15:21On dépense la France,
15:22c'est celui qui dépense
15:23le plus dans le social,
15:24et malgré tout,
15:25on ne convient pas à la crise.
15:26Deuxième chose,
15:26quand il dit,
15:27traverse la rue,
15:28trouve du boulot,
15:28il est certain qu'aujourd'hui,
15:29je peux vous emmener
15:31voir dans le territoire rural
15:32que je connais,
15:33le nombre de petits patrons
15:34des entreprises
15:34qui cherchent des salariés
15:35et qu'ils ne trouvent pas.
15:37Alors, il y a une phrase
15:38qui m'avait moi aussi choqué
15:40quand il avait dit,
15:41il y a des gens qui ne sont rien.
15:42Je pense qu'il ne voulait pas dire
15:43des gens qui ne sont rien.
15:44Il voulait dire,
15:44il y a des gens dans ce pays
15:45qui ne se sentent rien.
15:46Et je crois que,
15:47en fin de compte,
15:48ce que beaucoup de Français,
15:49et ça a commencé
15:50au lendemain de son élection,
15:52la droite et la gauche
15:52n'ont pas surpris,
15:54n'ont pas admis
15:55cette élection par le monde.
15:56– On a compris que nous étions bienveillés
15:56à une défendre à celui-là.
15:57– Monsieur le sénateur,
15:58vous trouvez que devant M. Borloo,
16:02à propos des banlieues,
16:04quand il dit
16:04qu'on ne va pas demander
16:05à deux mâles blancs
16:07de faire des plans
16:07sur les banlieues,
16:08c'était intelligent
16:10pour expliquer la crise
16:13de notre société actuelle ?
16:15Vous pensez vraiment
16:16que c'était fin ?
16:17– Oui, non,
16:17je pense que le plan Borloo
16:19était un plan
16:19qui pouvait être discuté,
16:20qui était très ambitieux,
16:23trop ambitieux
16:24pour les finances
16:24qu'elle avait aujourd'hui,
16:26que ces mots
16:26aient pu effectivement
16:28dépasser un peu.
16:29J'entends bien,
16:29mais j'entends dans cette société
16:30d'autres mots
16:31bien plus graves,
16:32y compris dans la bouche
16:32des politiques.
16:34– Je vais demander
16:36à ce qu'on vous remette
16:37une statue
16:37et qu'on la mette au tout cas
16:38parce qu'on n'a jamais vu
16:39quelqu'un défendre autant
16:40le président de la République,
16:41même sur des phrases
16:41qui ont choqué.
16:43– Mais qu'est-ce qui vous choque
16:43dans le pognon de dingue ?
16:44Qu'est-ce qui vous choque ?
16:45– Ce qui me choque,
16:45c'est quand Emmanuel Macron
16:46dit « on va emmerder
16:48les non-vaccinés ».
16:48Ce qui me choque,
16:49c'est la déconnexion
16:50du pouvoir qu'on voit
16:50particulièrement
16:51depuis les élections de 2022.
16:53C'est-à-dire qu'on a l'impression
16:54que le président
16:54n'est responsable de rien,
16:56qu'il n'a rien fait,
16:57qu'il n'est absolument pas responsable.
16:59Vous parlez des crises,
17:00mais les crises,
17:00excusez-moi,
17:01personne n'a demandé
17:02à Emmanuel Macron
17:03d'être président de la République
17:04ou de se présenter
17:05à la candidature suprême.
17:06Donc quand on décide
17:07de se porter candidat
17:08à la présidence de la République,
17:10ben oui,
17:10il connaît des crises
17:11comme tous les présidents
17:12de la 5e et de la 4e
17:13ont connu des crises,
17:14ça existe,
17:15c'est comme ça.
17:15Mais Emmanuel Macron
17:16n'est pas un surore,
17:17ce n'est pas quelqu'un
17:18qui est au-dessus
17:19du jugement populaire.
17:21Même si les Français
17:22ne sont pas graves,
17:23visiblement.
17:23– Non, mais les crises,
17:24d'abord,
17:24je pense qu'aujourd'hui,
17:26ce sera difficile,
17:28quel que soit son successeur,
17:30les futurs présidents
17:30dans le contexte actuel,
17:32dans le contexte aujourd'hui,
17:34avec les réseaux sociaux,
17:35avec les médias,
17:36etc.,
17:36ce sera été difficile.
17:37D'ailleurs,
17:37il me semble que
17:38tous les présidents,
17:39Chirac,
17:39c'est un appétit très brillant
17:40à la fin,
17:41Sarkozy,
17:41pas très brillant à la fin,
17:42Hollande,
17:43pas brillant à la fin,
17:44et ce sera le long
17:44de tous les présidents aujourd'hui.
17:46Les gens votent un jour
17:47en pensant qu'il y a un sauveur
17:48qui va venir,
17:48et deux ans après,
17:49ils le rejettent
17:49parce qu'ils n'ont pas
17:50tout ce qu'ils voulaient,
17:51ce qu'on a voulu leur donner.
17:52Mais je dis que,
17:53pardonne la République,
17:53vous donnez un exemple
17:54sur lequel je défends.
17:54– Vous oubliez une chose,
17:56vous oubliez une chose,
17:57c'est qu'Emmanuel Macron
17:58est convaincu
18:00qu'il a été élu
18:02pour ses convictions.
18:04En fait,
18:04il a été largement élu
18:06par défaut.
18:07– Écoutez,
18:08moi j'ai participé
18:08à la campagne électorale,
18:09il y avait autour de lui
18:10un enthousiasme.
18:11– Quelle campagne ?
18:11C'est de 2022 ?
18:11– Il y a eu une campagne ?
18:12– C'est le 2017.
18:13– Ah oui, 2017.
18:14C'est le 2022,
18:14j'ai beau chercher,
18:15je ne vois pas la campagne.
18:16– Est-ce que vous vous souvenez ?
18:16– À part ce grand discours
18:18à Marseille dont…
18:19– Non mais moi,
18:19j'ai participé aux réunions
18:21autour de lui,
18:21autour de l'équipe.
18:22Le programme qu'il avait
18:23était un programme
18:24qui correspondait tout à fait
18:26à l'ère du temps aujourd'hui.
18:27– Je vous parle pas de 2017,
18:28mais en 2022,
18:29je n'ai pas vu la campagne.
18:29– 2022 aussi,
18:31il n'a pas été reconduit comme ça.
18:33Il a quand même,
18:33malgré tout,
18:34moi j'ai fait la campagne
18:34avec lui,
18:35j'ai fait les déplacements,
18:36j'ai fait les réunions,
18:37j'ai vu quand même…
18:38On a débattu autour du programme,
18:40c'est un programme
18:40qui était même lourd.
18:41– Monsieur Patria,
18:41je vous connais depuis 25 ans
18:43que j'exerce ce métier.
18:44Regardez-moi dans les yeux.
18:46Emmanuel Macron avait face à lui
18:48Marine Le Pen
18:48qui représentait
18:49le Rassemblement National.
18:51Je ne vous parle pas de 2027,
18:52je vous parle de 2022.
18:53En 2022,
18:54il y a des gens
18:55qui n'ont pas voulu
18:56voter Marine Le Pen
18:57et le RN
18:58et ils ont voté Emmanuel Macron.
19:00Ça s'appelle un vote par défaut.
19:01– Tout à fait,
19:01c'est toujours comme ça
19:02au deuxième tour.
19:03Au premier tour,
19:04on élimine,
19:04au deuxième tour,
19:04on choisit.
19:05– Donc c'est un président
19:06qui a été voté,
19:07qui largement a été…
19:08– On peut le dire de tout le monde.
19:09Dites-le Jacques Chirac
19:10en 2020,
19:11c'est pareil.
19:12– Je ne parle pas de Jacques Chirac,
19:13on parle d'Emmanuel Macron.
19:13– C'est la même chose.
19:14– On parle d'Emmanuel Macron,
19:15on parle de la situation présente,
19:16on parle de nos enfants,
19:17on parle des gens qui regardent,
19:19de ceux qui vont avoir
19:2018 ans en 2027,
19:21qui vont voter,
19:22qui se disent
19:22« Mais qu'est-ce que c'est
19:23que cette classe politique ?
19:24Comment on va s'en sortir
19:24avec ce budget gribouille ? »
19:26C'est ça la question,
19:27François Patriault.
19:27Vous me parlez de Jacques Chirac,
19:28je vous parlez de Pompidou
19:29ou de Napoléon III,
19:38j'étais là dans le débat,
19:40face à Mme Le Pen,
19:41je trouve quand même
19:42qu'il y avait une différence
19:43à la fois de classe,
19:44de vue et de programme.
19:45Je le dis comme tel.
19:46Ensuite,
19:47je voudrais venir
19:48sur un chose important.
19:49Moi un jour,
19:49j'ai dit au président de la République,
19:51vous savez monsieur le président,
19:53les Français sont insensibles
19:54aux grandes lois.
19:55Ce qui les ennuie,
19:56ce qui les rend dingue,
19:57c'est leur quotidien.
19:58Or, Emmanuel Macron,
19:59depuis qu'il est élu,
20:00n'a pris que des mesures
20:01du quotidien
20:02qui changent la vie des Français.
20:03Je vous en donne deux, trois.
20:04Le paiement des pensions alimentaires,
20:07le prélèvement à la source,
20:09aujourd'hui,
20:09tiens, regardez encore aujourd'hui.
20:10Ah oui, il paie plus d'impôts,
20:11donc évidemment,
20:12le prélèvement à la source,
20:12c'est génial.
20:13Non mais,
20:13je veux dire,
20:14ça facilite la vie des Français.
20:15Moi, je sais ce que c'était
20:16ma déclaration de la peau,
20:17je sais ce que c'est aujourd'hui.
20:18Je n'ai pas dit.
20:18Mais tous les jours,
20:19Emmanuel Macron,
20:21pendant tout ce mandat,
20:22n'a pris que des mesures
20:23du quotidien
20:24que les Français,
20:24une fois qu'ils les absorbent,
20:25les oublient.
20:26Ah bah oui,
20:27effectivement,
20:27c'est tellement du quotidien
20:28qu'il écoute les jeunes
20:29qui sont sur TikTok
20:30et qui disaient,
20:31ah bah tiens,
20:31wesh,
20:32je me suis oublié
20:33ma carte bleue
20:33dans le péage
20:35et puis finalement,
20:36et puis le jour d'après,
20:37il réagit immédiatement
20:38en disant que,
20:39et puis finalement,
20:40on apprend que je ne sais pas quoi,
20:43machin.
20:43Non mais,
20:43on ne va pas être
20:44dans l'anecdotique.
20:46Pardonnez,
20:46on ne va pas être
20:46dans l'anecdotique.
20:47Ce sont des décisions présidentielles.
20:48On ne va pas être
20:48dans l'anecdotique.
20:49Mais quand ils décident,
20:50encore,
20:50la semaine dernière,
20:51de donner le fauteuil
20:53gratuit
20:53à toutes les personnes
20:54qui faisant un fauteuil en France,
20:59voilà le genre de mesure
21:00qu'il a pris.
21:00Je pense que ce n'est pas si bien.
21:01Gilles William.
21:02Non mais écoutez,
21:03moi d'abord,
21:03je vous l'ai dit
21:04en préambule
21:06quand on s'est rencontrés,
21:08votre fidélité me touche.
21:11Non mais c'est vrai,
21:12je considère que...
21:14Vous ne l'avez pas dit,
21:15vous ne le pensez pas.
21:17Je vous l'ai dit,
21:17je trouve que c'est une vertu.
21:19Il arrive quand même
21:20qu'elle aveugle.
21:22Très sincèrement,
21:23votre explication
21:24sur les 40 ans épouvantables,
21:26c'est vrai que d'une certaine manière,
21:28les Français ont été
21:28un peu décérébrés
21:30par le fiscalisme,
21:32par l'égalitarisme,
21:33etc.
21:34Mais le propre
21:35d'un président de la République
21:36qui se voulait
21:37au moins libéral
21:39sur le plan économique,
21:40il était,
21:40il est de gauche
21:41sur le plan sociétal,
21:42je le déplore,
21:43mais c'est ainsi,
21:43au moins libéral
21:44sur le plan économique,
21:45il ne l'a pas été.
21:46Le quoi qu'il en coûte,
21:48il est quand même désastreux
21:50et qu'effectivement,
21:51aujourd'hui,
21:52c'est pour ça que j'ai du mal
21:53à entendre la voix de la raison,
21:56qu'aujourd'hui encore,
21:57on vote,
21:59on veuille voter des choses,
22:00en augmentant encore les impôts
22:03et en refusant les dépenses nécessaires,
22:06pardon,
22:06j'ai du mal à considérer ça
22:08comme quelque chose de vertueux.
22:09Je n'arrive pas.
22:10D'abord, moi,
22:11je crois à la politique de l'offre.
22:13J'ai connu en 80
22:14la politique keynésienne
22:15de la relance,
22:15la relance par la demande.
22:17Ça a échoué,
22:18on devait sortir du SME
22:19deux ans après.
22:21Je crois à la politique de l'offre
22:22et elle a produit ses effets
22:23pendant les trois premières années.
22:25On a baissé le chômage
22:26de deux à trois points,
22:28il a remonté un peu depuis aujourd'hui,
22:29mais dans le même temps,
22:30on a baissé les impôts.
22:32Attendez,
22:32moi, demandez aux Français,
22:33les Français me disent aujourd'hui,
22:33on est monté au...
22:34Je dis, attendez,
22:35moi, j'ai payé une taxe d'habitation
22:36de 1 500 euros.
22:37Moi, je paye une taxe foncière
22:39maintenant qui englobe
22:40l'attaque d'habitation de l'époque.
22:41C'est la faute aux mères.
22:43La taxe foncière,
22:44ce n'est pas l'État.
22:45Et pourquoi ?
22:45Ils n'ont rien perdu,
22:47les communes.
22:47Rien perdu.
22:48Les collectivités locales
22:49se rattrapent sur la taxe foncière.
22:51Elles n'ont rien perdu,
22:52elles ont été compensées
22:53à l'euro l'euro.
22:54Elles ont été compensées
22:54à l'euro l'euro.
22:55C'est ce que vous dites,
22:55c'est pas ce que dit mon maire.
22:56Parce que votre maire
22:57est d'opposition,
22:58mais moi, je vois bien,
22:59elle a été compensée
23:02à l'euro l'euro,
23:04donc il n'y avait pas de raison
23:05d'augmenter les impôts.
23:06Ils en ont profité
23:07comme prétexte
23:08pour monter les impôts,
23:09les impôts fonciers,
23:10ce que je regrette aujourd'hui.
23:11On a baissé les impôts.
23:12On a baissé aussi les impôts
23:13sur les entreprises
23:14de 25 milliards.
23:15Donc voilà.
23:15Donc on est libéral.
23:17Du fait qu'Emmanuel Macron,
23:18selon vous,
23:18n'avait pris que des décisions
23:20sur le quotidien des Français.
23:21Un président de la République,
23:23quand il engage
23:24sa candidature,
23:25il dit,
23:25bon bah,
23:26élisez-moi,
23:27je vais améliorer
23:27vos conditions
23:28de vie,
23:29vos conditions de travail.
23:30Est-ce que vous avez
23:31le sentiment
23:32qu'il y a un seul Français,
23:33ou deux,
23:33si on vous exclut,
23:35un seul Français aujourd'hui
23:36qui vit mieux en 2025
23:38qu'en 2017 ?
23:40Oui,
23:40je pense qu'aujourd'hui,
23:41le pouvoir d'achat a monté
23:41entre 2020.
23:42D'abord,
23:42le pouvoir d'achat a monté.
23:43D'abord,
23:44c'est déjà qu'on vit mieux.
23:45Quand le pouvoir d'achat monte,
23:45on vit déjà mieux.
23:46Je vais vous donner un autre exemple.
23:47Le pouvoir d'achat ne monte pas,
23:49M. Patria.
23:49Le pouvoir d'achat n'a jamais été aussi bas.
23:52Le pouvoir d'achat a progressé.
23:53C'est la principale préoccupation
23:55des Français,
23:55le pouvoir d'achat, M. Patria.
23:56Ne dites pas des contre-vérités.
23:57Le pouvoir d'achat,
23:58demandez aux statifs de l'INSEE.
23:58Ce n'est pas des contre-vérités,
23:59c'est des sondages.
24:00Non, ce n'est pas un sondage.
24:01C'est l'INSEE qui le dit.
24:02Le pouvoir d'achat des Français
24:03entre 2017 et 2004 a progressé.
24:06Je vous le donne comme tel.
24:06C'est une chose.
24:07Mais tout le reste a augmenté.
24:09Le prix de l'électricité a augmenté.
24:10Le prix du gasoil a augmenté.
24:12Le prix de la taxe foncière a augmenté.
24:13Tout a augmenté.
24:14Si le pouvoir d'achat a augmenté,
24:15c'est que les recettes ont augmenté
24:16plus que le reste.
24:17C'est comme ça.
24:18Oui, vous pouvez me dire le contraire.
24:21C'est comme ça aujourd'hui.
24:22Moi, je ne vous dis pas le contraire,
24:23mais je vous dis malheureusement
24:24que notre entretien est terminé
24:26parce qu'il est 19h44.
24:27J'aurais aimé continuer.
24:28Oui, mais moi aussi.
24:29Je pense qu'au bout d'une heure,
24:31on n'a jamais le temps de rien dire ici.
24:32Ah ben voilà.
24:33Monsieur se plaint à 19h44.
24:35Merci beaucoup, François Patria.
24:36Vous reviendrez tous les matins
24:38à 8h moins le quart et 9h moins le quart.
24:39Vous retrouvez Olivier Delgarde pour la revue de presse.
24:42Revue de presse d'Olivier Delgarde tous les matins
24:43à 8h moins le quart et 9h moins le quart
24:45sur Europe 1.
24:46Et comme vous voulez, bien sûr,
24:47avec le replay.
24:48A tout de suite sur Europe 1.
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