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L’ancien ministre du Logement Guillaume Kasbarian appelle à mettre fin à l’accueil prolongé des étrangers sans domicile fixe en situation irrégulière.

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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2025-12-04##

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Transcription
00:00Il faut stopper l'immigration officielle et clandestine.
00:06Il faut retrouver la maîtrise de nos frontières pour pouvoir surveiller qui entre, qui sort.
00:09On est dans un pays qui ne maîtrise pas ses frontières nationales, qui ne maîtrise même pas sa politique migratoire.
00:13Il faut arrêter l'immigration. Il faut s'attaquer au communautarisme et au développement du fondamentalisme islamiste dans notre pays.
00:22Les vraies voix Sud Radio.
00:23Et ça fait suite à la déclaration de l'ancien ministre du Logement, Guillaume Casbarian,
00:30qui appelle à mettre fin à l'accueil prolongé des étrangers de 100 domiciles fixes en situation irrégulière avec cette question du soir, Philippe.
00:37Oui, cette question. Faut-il arrêter de loger les migrants irréguliers ?
00:40Vous dites oui à 98%. Vous voulez réagir le 0826 300 300.
00:45Je vais revenir avant de vous donner la parole.
00:46Eric Revelle, sur les chiffres, en 10 ans, les crédits de l'État pour loger les migrants ont triplé.
00:50Donc 3,2 milliards d'euros en 2023 et un total de 334 000 places.
00:56Oui. Vous avez tout dit. Alors moi, je suis pour qu'on les loge, les immigrants illégaux.
01:02Comme ça, ça fera en venir plein d'autres. Vous voyez ?
01:05Mais attendez, on marche complètement sur la tête.
01:07Il y a 2 millions de foyers dans ce pays qui attendent d'avoir un logement social.
01:10Et là, vous êtes en train de me dire que ça coûte 3 milliards par an de loger des gens
01:14qui sont sur le territoire français de manière illégale.
01:17Mais attendez, la question ne devrait même pas se poser.
01:19Mais en réalité, mettez-vous à la place de ces gens qui cherchent à fuir la misère de leur pays.
01:26Vous leur dites, vous pouvez avoir une couverture sociale.
01:29Et en plus, vous pouvez avoir un logement.
01:31Et je vais rajouter, c'est même pas la peine de vous faire enregistrer pour essayer d'avoir un visa.
01:35Allez-y de manière illégale parce que vous avez le droit à tout ça.
01:38Mais de qui se fout-on ? Pardonnez-moi.
01:41Et puis vous savez, la question de l'immigration, c'est une vieille question.
01:43On entendait Georges Marchais.
01:45Oui, 1980.
01:47On pourrait aussi entendre François Mitterrand qui disait la même chose.
01:49Et alors, j'ai retrouvé quelque chose qui m'était encore plus frappant.
01:52Parce que la gauche, souvent, se cache derrière ou s'abrite derrière la bannière splendide de Jean Jaurès.
01:58Jean Jaurès, c'est le penseur.
01:59Eh bien, à la une de l'Humanité, du 28 juin 1914, éditorial de Jean Jaurès.
02:07La première phrase de cet éditorial est la suivante.
02:10Il n'y a pas de plus grave problème que celui de la main-d'oeuvre étrangère.
02:15Jean Jaurès, 1914.
02:17Voilà.
02:17Donc, pendant des années, on n'a pas pu aborder ce débat.
02:19Parce que sinon, on était des extrémistes, des fascistes, etc.
02:23Eh bien, les gens n'ont pas de mémoire.
02:26Les gens n'ont pas d'histoire.
02:27Georges Marchais, il n'y avait pas plus dur.
02:29Alors, il défendait le prolétariat français, bien sûr.
02:32Mais il n'y avait pas plus dur.
02:33Je ne sais même pas si Jean-Marie Le Pen aurait pu dire la même chose sur les travailleurs immigrés.
02:38François Mitterrand.
02:39On oublie que François Mitterrand, lorsqu'il était jeune étudiant,
02:43il y a des photos avec des banderoles,
02:45où il est dans des mouvements de droite nationale.
02:48Il manifeste contre les travailleurs immigrés.
02:51Il dit, ce n'est pas possible.
02:53Jean Jaurès, le grand penseur, le mentor de la gauche républicaine.
02:58Ben écoutez, voilà, tout est dit.
03:00Qu'est-ce que je vous dise ?
03:02Philippe Dalib ?
03:03Moi, ce que je ne comprends pas, contrairement à Éric Revelle,
03:07c'était un amendement de Guillaume Casbarian.
03:11C'est peut-être pas votre question, mais c'est ma réponse.
03:13C'était un amendement de Guillaume Casbarian.
03:17Oui.
03:17Et les députés ont voté contre.
03:20Oui, oui.
03:20Il y avait une économie de 3 milliards à faire,
03:23et ils votent contre une économie de 3 milliards.
03:25Désolé, il y a des personnes qui restent 3 ans logées à l'hôtel aux frais du contribuable.
03:29Il y a des gens dans l'économie simpliste, Philippe.
03:31Alors, juste pour répondre à Éric.
03:31Vous me citez des références qui sont quand même datées.
03:35Il y a 110 ans qui se sont écoulées depuis.
03:38Aujourd'hui, Casbarian, c'est quoi ?
03:39C'est un béret, une moustache et des déclarations chocs pour se faire remarquer.
03:43Moi, ça fait 7 ans que je paye son salaire en tant que contribuable.
03:46Vous ne m'entendez pas me plaindre.
03:47Sur la question de l'immigration, bien sûr, Éric, que vous avez raison,
03:50qu'une immigration doit rester maîtrisée,
03:52que la question emploi et immigration doit être traitée à bras-le-corps
03:55et de manière très dure.
03:56Mais aujourd'hui, de simplement dire
03:58« On va arrêter de loger des immigrés qui sont là en situation irrégulière »,
04:02c'est oublier ce qu'est la réalité des administrations
04:05et c'est oublier la réalité de ce qu'est leur combat.
04:07Ces gens-là, qui à un moment se retrouvent dans cette situation d'irrégularité.
04:11Vous en avez beaucoup qui n'ont pas pour plan de rester en France,
04:13qui veulent partir de l'autre côté et essayer de rejoindre la Grande-Bretagne.
04:16Ça, c'est un premier point.
04:17Après, vous en avez qui sont là pour des raisons politiques, familiales.
04:21Il y a plein de problématiques et il faut traiter ces dossiers.
04:23Donc, si j'écoute Guillaume Casbarian, qui ferait un très bon ministre de la simplification,
04:27puisque pour lui, la simplification, c'est tout supprimé,
04:30on dit stop, on arrête, et ça veut dire qu'on se retrouve avec...
04:34Mais non, mais on lutte contre l'immigration clandestine.
04:36Mais attendez, vous avez une immigration de fait qui existe dans le pays des gens qui sont là.
04:42Mais si vous dites, pour reprendre le terme de Laurent Fabius,
04:44si vous dites à toute la misère du monde qu'elle sera « je vous fais loger »,
04:47bah évidemment qu'il vous l'ait dit, mais c'est absolument pas ce que je vous dis.
04:52Mais si, je vous dis, il faut traiter le problème, il faut les loger.
04:54Non, à partir du moment où ils sont là, vous avez une problématique à traiter,
04:59vous êtes tenus par l'administration, vous devez forcément prendre le problème dans le chemin qui est celui-là.
05:04Mais j'y pense...
05:05qui ont du mal à finir les fins de mois à ces 2 millions de foyers qui ne trouvent pas de logements sociaux.
05:10Mais ils sont logés dans des hôtels, là c'est pas une question de logements sociaux,
05:13ils sont logés dans des hôtels, vous faites quoi ?
05:15Ces familles voulaient loger à l'hôtel dans des 20 mètres carrés, 15 mètres carrés, 10 mètres carrés ?
05:18Mais attendez, il faut lutter contre l'immigration illégale.
05:21Mais ça, on est d'accord que la lutte contre l'immigration illégale, elle ne se remet pas à cause.
05:24Dans l'inégalité, on vous offre autant de possibilités.
05:28Mais parce qu'il y a la question du traitement des dossiers,
05:29Le pays du droit de l'homme, oui, le droit de l'homisme, oui, je le connais par cœur.
05:34Il faut quand même se poser la question des gens qui restent 3 ans dans un hôtel.
05:38Mais attendez, excusez-moi, soit ils sont admissibles en France,
05:42et dans ces cas-là, on les régularise à condition qu'ils aient un travail, un revenu, etc.
05:46Ou alors, ils ne sont pas régularisables, et évidemment, dans ces cas-là...
05:50Quand vous dites admissibles, c'est quoi ? Avec une compétence ?
05:53C'est-à-dire qu'ils ont une compétence, c'est-à-dire qu'ils sont vraiment persécutés dans leur pays,
05:56parce que, vous savez, le droit d'asile, on m'a dit clairement, les gens, par exemple, qui veulent avoir le droit...
06:01Oui, mais pour vérifier tout ça, il faut bien les garder un petit peu, quand même.
06:04Mais excusez-moi, 3 ans, vous ne trouvez pas que c'est un peu long ?
06:05Donc, c'est une question d'administration, Philippe, on est d'accord.
06:08Si tu ne peux pas me reprocher à eux, c'est la question d'administration.
06:11Comment on traite les dossiers, en combien de temps ?
06:12Non, mais déjà, moi, je suis pour un principe.
06:15On n'a pas... Quelqu'un qui rentre illégalement doit avoir une chose, c'est l'expulsion.
06:19Sauf si elle vient d'un pays qui est vraiment dangereux,
06:22et encore à condition qu'on ait bien analysé, qu'elle ne soit pas dangereuse,
06:25comme certaines personnes qui ont profité des plus de migrants et qui étaient des terroristes.
06:30On en a tous entendu parler, malheureusement, dramatiquement.
06:33Mais l'idée, c'est quand même pas de garder des gens à l'hôtel, avec une fortune.
06:383 milliards d'euros, 3,2 milliards.
06:40Moi, avec ça, je vous donne des millions d'heures de travail.
06:42Allez.
06:43J'embauche des médecins.
06:43Alors, il faut mettre quelques millions d'heures sur le traitement des dossiers.
06:46Allez, 3 milliards.
06:47Et derrière, tu pourras dégraisser...
06:48Je crois que c'est surtout une chose à faire.
06:49C'est recontrôler les frontières.
06:51Interrogez les gens du Comité national du droit d'asile, des juges,
06:55vous verrez ce qu'ils vous disent.
06:56Ils voient des dossiers sur la même journée qui sont identiques,
06:59parce que les passeurs les font venir avec le kit complet
07:01pour avoir le droit d'asile en France.
07:04Voilà, c'est ça la réalité.
07:055 secondes.
07:07Non, non, j'entends, je ne suis pas d'accord.
07:09Voilà.
07:10Merci beaucoup, monsieur.
07:11Vous avez le droit de ne pas être d'accord, moi je suis factuel.
07:12Non, non, bien sûr.
07:13Je vous donne des témoignages précis.
07:14On continuera à l'être.
07:15Tout de suite, les autres.
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