Labellisation de l'information : «On a le sentiment que le Président a perdu contact avec la réalité», déplore Jean-Michel Salvator

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00:00Europe 1 Soir, 19h21, Pierre de Villeneuve.

00:04Toujours avec Ophélie Roch et Jean-Michel Salvatore pour parler de ce label d'informations.

00:09On en parle parce que justement l'Elysée a réagi et je reprends ce que disait en substance David Lissnard à l'instant.

00:16Il disait que c'était peut-être la preuve que c'était une sorte d'arroseur arrosé de voir que s'il réagit

00:23plutôt que de mettre en image les réseaux sociaux comme vous le disiez Ophélie Roch

00:30et les sites qui sont des sites de désinformation.

00:34Une nouvelle fois c'est le groupe qui est cité avec CNews, avec les éditeaux de Pascal Praud,

00:43Philippe de Villeneuve, de David Lissnard lui-même qui réagit dans une interview dans un autre journal.

00:50Bref, on a l'impression quand même qu'on est visé.

00:54Et quand on écoute Eric Dupond-Moretti, l'ancien garde des Sceaux,

00:58il défend Emmanuel Macron sur ce sujet et il vise qui ? Il vise CNews.

01:02Il y a un Macron's bashing, moi je déteste les anglicismes.

01:05C'est ça le sujet, c'est à la mode de détester le président ?

01:07Écoutez, quand on dit sur une chaîne qui serait la première chaîne d'information

01:12que CNews, dans la bouche de M. Praud, qui est le phare de la pensée contemporaine,

01:18que Macron est le pire chef de l'État depuis Clovis,

01:22alors pourquoi il a choisi Clovis, je n'ai toujours pas la réponse,

01:25mais donc Mme Pétain compris.

01:27Pétain compris.

01:28Alors ça, vous voyez, pilonné, vous voyez où vous venez de parler des fauteuils roulants là ?

01:33Oui, qui vont être remboursés désormais.

01:34Le zéro à charge.

01:35Voilà, ce sont des choses qui sont à mettre au crédit du président de la République.

01:39Bon, alors, n'en déplaise à M. Dupond-Moretti, CNews est la première chaîne info de France.

01:46Voilà, c'est comme ça, c'est dit.

01:47Je voudrais qu'on y quitte également Joachim Lefloc Imad.

01:51Il a critiqué cette restriction de la liberté d'expression.

01:54Il était sur Europe 1 ce matin.

01:56Cette réduction du périmètre de la liberté,

01:58elle va au-delà des seules questions relatives aux ARN et à la labellisation des médias.

02:01C'est aussi la prolifération de dispositifs comme la loi fake news,

02:04la loi d'incitation à la haine.

02:06Les opposants en politique sont harcelés sur un plan judiciaire,

02:08les journalistes qui sont diffamés, les chaînes qui sont fermées.

02:11C'est une tendance très inquiétante.

02:12Je pense que le macronisme qui a débuté sous l'étendard de la liberté

02:16est en train de s'achever dans une régression illibérale,

02:19quasi sans précédent dans l'histoire récente.

02:21Bon, voilà, quasi sans précédent, il a raison, effectivement, dans l'histoire.

02:24Tout à fait, c'est en Jean-Michel.

02:25Écoutez, moi, je trouve ça très inquiétant.

02:27Mais c'est très inquiétant.

02:29C'est pour ça qu'on en parle.

02:30Bien sûr, parce qu'on a le sentiment d'avoir un président

02:33qui a perdu le contact avec la réalité,

02:37avec le bon sens, avec un minimum de pondération,

02:40avec, finalement, l'esprit démocratique.

02:43Il vit dans une réalité parallèle.

02:46Il s'imagine qu'en instaurant cette labellisation,

02:50il va régler un problème qu'il a identifié.

02:52Je trouve ça inquiétant,

02:53surtout qu'il s'adresse là à l'une des libertés les plus fondamentales,

02:57qui est la liberté de la presse.

02:59Et donc là, c'est vrai qu'on peut s'inquiéter,

03:03parce qu'on se dit que s'il a des idées comme celle-là pour la presse,

03:06il peut aussi avoir des idées aussi farfelues

03:08sur la guerre en Ukraine, sur l'économie, etc.

03:12Donc là, on se pose vraiment la question,

03:15qu'est-ce qui lui arrive ?

03:16Qu'est-ce qui lui passe par la tête ?

03:17Et c'est vrai que le tweet qu'il a posté tout à l'heure,

03:22va dans le même sens.

03:24C'est-à-dire que là, il est piqué,

03:27et finalement, il persiste dans l'erreur,

03:32et d'une certaine façon, dans l'absurdité et la folie.

03:34Mais c'est une réaction de monarque.

03:37C'est une réaction de monarque...

03:39Oui, mais personne ne lui dit à l'Élysée.

03:41Emmanuel, on pourrait peut-être arrêter,

03:43c'est peut-être pas une bonne idée.

03:44Tu vois bien quand même que les arguments qui sont présentés...

03:46Vous savez comment ça se passe à l'Élysée ?

03:48Vous êtes allé voir ?

03:49C'est la cour, oui, oui, oui.

03:50Bon, on va voir.

03:50Pas tous les jours, mais vous avez tout dit.

03:52Moi, je trouve que c'est surtout une démarche de démocratie

03:56qui, finalement, regarde beaucoup vers les totalitarismes.

04:00Parce que finalement, quand on regarde les pays

04:02qui appliquent encore, d'une certaine manière, cette censure,

04:05c'est quand même l'URS...

04:06Enfin, l'URSR, ça fait bien longtemps qu'elle avait disparu.

04:09Mais depuis 2017, Poutine a remis ça au goût du jour.

04:12Et puis le Venezuela aussi.

04:14C'est-à-dire que, finalement, on a l'impression

04:15que la démocratie, elle ne supporte tellement plus,

04:18finalement, d'avoir en son sein des discours contradictoires

04:20qu'on dirait qu'elle est nostalgique des régimes totalitaires.

04:25C'est-à-dire que, finalement, vous voulez avoir une image démocratique,

04:28mais en même temps, vous dites,

04:30mais à ça alors, la Chine, ils sont plus forts là-dessus.

04:32Oui, ils sont plus forts là-dessus.

04:34Les régimes totalitaires ont une force

04:35que certaines démocraties n'ont pas,

04:36mais par contre, on a une grande force

04:38que les régimes totalitaires n'ont pas.

04:39Et on a vraiment le sentiment

04:41qu'on est en train, progressivement,

04:44d'avoir des dirigeants politiques

04:46qui se disent que, non, décidément,

04:48le peuple, ça ne va pas vraiment là où il souhaite aller,

04:51et qu'il y a peut-être une solution à trouver

04:53du côté, en fait, des régimes

04:54qui sont un petit peu plus autoritaires.

04:57Jean-Michel ?

04:57Il y a une chose qui m'inquiète également,

05:00c'est que je me demande si, en fait,

05:02il n'essaye pas de chercher un prétexte

05:04pour interdire, d'une façon ou d'une autre,

05:06CNews.

05:07Je trouve incroyable...

05:08Ça, c'est la question sous-jacente

05:09qui mérite d'être posée, en effet.

05:11Ce n'est pas la première fois qu'elle est posée, mais...

05:13Parce que, quand vous y réfléchissez,

05:15le fait d'avoir accepté que C8

05:21cesse d'émettre,

05:23quand on y pense, c'est incroyable d'avoir...

05:25Mais c'est totalement incroyable.

05:26C'est incroyable.

05:27Et quand vous regardez le résultat,

05:29et quand vous regardez les audiences

05:30des chaînes qui ont remplacé CNews,

05:33alors que C8 était la première chaîne

05:35de la TNT gratuite en France,

05:37c'était une chaîne qui était suivie,

05:38je ne me souviens plus des chiffres,

05:39mais par un ou trois millions de Français,

05:41c'était une chaîne que les gens

05:42aimaient énormément, avec Anouna, etc.

05:44Et on la remplace par une chaîne

05:45que plus personne ne regarde.

05:47Et d'ailleurs, les chiffres ont été

05:48publiés la semaine dernière,

05:49c'est une chaîne qui fait zéro d'audience.

05:51Et là, on se dit, bon, ok,

05:53il a eu C8,

05:54est-ce que l'étape suivante de C7 News,

05:55et comme c'est plus compliqué

05:57d'interdire une chaîne d'info,

05:59est-ce que là,

05:59ils ne cherchent pas un prétexte

06:01pour qu'un comité Téodule

06:02nous explique que cette chaîne

06:04ne respecte pas les règles

06:06de la démocratie ?

06:08Qui est indépendant ?

06:09A dit, donc, vous voyez.

06:10Mais vous savez,

06:10ce qui se passe,

06:11c'est que si,

06:12ça va commencer par C7 News,

06:14puis après,

06:15il y a certains éditeurs

06:16dans le Figaro

06:16qui gênent évidemment le président,

06:19il n'y a qu'à écouter

06:20nos chroniqueurs,

06:22Vincent Trémolet de Villers

06:23et Alexis Brézet

06:24qui viennent tous les matins

06:26un jour sur deux chacun.

06:27Après, on va peut-être attaquer

06:29les échos

06:30parce qu'il y a aussi

06:31certains éditorialistes

06:33qui viennent, etc.

06:34Et de fil en aiguille,

06:36qu'est-ce qu'il va se passer ?

06:37Il va se passer que

06:38les Français,

06:39où est-ce qu'ils vont s'informer ?

06:41Ils vont s'informer

06:41dans la presse étrangère

06:42parce que la presse française

06:44sera muselée,

06:45ne pourra plus rien dire,

06:46il n'y aura plus de liberté

06:47de préexpression,

06:48il n'y aura plus de pluralisme

06:49parce que le comité théodique

06:51dont vous avez parlé,

06:52Jean-Michel,

06:52très justement,

06:53on va dire que ça oui,

06:54ça non.

06:55Et évidemment,

06:57il y aura l'actualité

06:58de France,

07:00ce qu'il y a de vrai,

07:02je dis souvent,

07:02sur Europe 1,

07:03on dit la vérité,

07:04on ira chercher

07:06parce qu'aujourd'hui,

07:06c'est facile.

07:07À l'époque de la RTF,

07:11c'était difficile

07:11d'aller chercher tous les jours

07:13son journal en Belgique

07:14ou en Suisse

07:14ou dans les pays francophones

07:16ou aux Etats-Unis.

07:17Aujourd'hui,

07:17on regardera les chaînes étrangères

07:19peut-être qu'on regardera

07:20Fox News,

07:22peut-être qu'on regardera

07:23d'autres chaînes

07:24où on se dira

07:25tiens,

07:25voilà ce qui se passe en France.

07:26Oui,

07:27c'est comme les sondages,

07:27souvenez-vous,

07:28la législation des sondages

07:29interdit de publier

07:31des sondages

07:32les jours d'élection.

07:33Qu'est-ce qui se passe ?

07:34Ce sont les journaux étrangers,

07:36les journaux belges,

07:37les journaux suisses

07:37qui publient

07:38des sondages français

07:39et il suffit de se brancher

07:40sur ces sites-là

07:41pour avoir les sondages,

07:43les derniers sondages.

07:44Là,

07:44je pense que finalement

07:46ça n'ira pas très très loin

07:47mais je pense que la logique

07:49de tout ça,

07:50c'est que

07:50s'il n'est plus possible

07:52d'informer correctement,

07:53vous aurez forcément

07:54des médias,

07:56des journaux

07:57et des sites d'information

07:58surtout

07:59qui seront

08:00à quelques kilomètres

08:01de la France

08:01et qui informeront

08:02tels qu'ils ont envie

08:03d'informer.

08:04Je pense en fait

08:05c'est aussi déplacer le problème

08:07parce que regardez

08:08la fermeture de C8,

08:09finalement c'était qui

08:10qui était visée ?

08:10C'était Cyril Hanouna

08:11en grande partie.

08:13Je suis désolée

08:13mais il n'a pas disparu.

08:15Cyril Hanouna n'a pas disparu.

08:16C'est-à-dire qu'il est toujours

08:18sur la TNT

08:19alors il a changé de chaîne

08:20mais c'est oublié

08:22que vous pouvez fermer

08:23une porte

08:23mais si vraiment

08:24il y a de l'audience

08:25ou il y a une appétence

08:26de la part du public

08:27les gens trouveront

08:28un moyen de retrouver

08:29et la preuve

08:30c'est que vous fermez

08:30une chaîne

08:31mais finalement

08:31vous avez déplacé

08:33un problème

08:33vous ne l'avez pas

08:34éliminé

08:35à ce qu'il me semble.

08:36Donc je ne sais pas

08:37je ne comprends pas

08:39très très bien

08:39que le président

08:42puisse en effet

08:43tenir des propos

08:44comme ça

08:44à l'emporte-pièce

08:45alors même

08:45d'une certaine manière

08:47même quand ils essayent

08:48d'empêcher les choses

08:50finalement

08:50ils n'y arrivent même pas

08:51même ça en fait

08:52c'est un constat d'échec

08:53moi je trouve.

08:53Oui parce que personne

08:54ne demande

08:55d'avoir cette labellisation

08:56vous n'avez pas

08:57un mouvement

08:58de l'opinion

08:59qui dirait

09:00c'est pas possible

09:01il faut trouver

09:02une solution

09:02etc.

09:03Je pense que

09:04Lysnard l'a très très bien dit

09:05il y a la meilleure des régulations

09:09pour les médias

09:09c'est la concurrence

09:11et là aujourd'hui

09:12vous avez

09:12quatre chaînes d'information

09:13qui se disputent

09:15un gâteau

09:15qui est de plus en plus important

09:16pendant très longtemps

09:18LCI a été première

09:19et puis ensuite BFM

09:20et là maintenant

09:21on voit bien

09:22que c'est CNews

09:22qui rafle tout

09:24parce que

09:24la ligne correspond

09:26à ce que les gens

09:26veulent entendre

09:27donc le marché

09:28ça sert aussi à ça.

09:29Ceci dit

09:29je pense que c'est ça aussi

09:30qui peut peut-être

09:31poser problème

09:32c'est de voir

09:33que les chaînes

09:33justement pour exister

09:34chacune adopte une ligne

09:35en fait

09:35et que quand vous voulez regarder

09:37j'ai presque envie de dire

09:38du true crime

09:39vous allez mettre BFM

09:40quand vous voulez écouter

09:41quelque chose

09:42sur une guerre anxiogène

09:43vous allez plutôt mettre LCI

09:44vous voyez

09:45donc je pense aussi

09:45On aborde tous les sujets

09:46Oui on aborde tous les sujets

09:47Mais c'est comme pour les journaux

09:48Bien sûr que c'est comme pour les journaux

09:50Suivant vos opinions politiques

09:52vous achetez l'Ibé, le Monde

09:53ou le Figaro

09:54Pourquoi ça ne serait pas possible

09:55pour la télé ?

09:56Mais c'est ça

09:56Le problème c'est que l'État

09:58n'a pas l'air de vouloir assumer

10:00le fait qu'il puisse y avoir

10:01en effet

10:01des chaînes

10:02avec des identités différentes

10:03Surtout que CNews

10:04est une chaîne privée

10:06et la question se pose

10:08sur la pluralité

10:09et sur la liberté d'expression

10:11et la liberté d'opinion

10:13sur les chaînes publiques

10:14et d'ailleurs je crois savoir

10:16que l'audiovisuel public

10:17a été auditionné

10:18et continue d'être auditionné

10:19là-dessus

10:19mais c'est très différent

10:21puisque c'est l'argent du contribuable

10:22donc il faudrait une forme

10:23de neutralité

10:24qui sur les chaînes

10:26du service public

10:26n'existe pas

10:27alors que va dire

10:28le comité Théodule

10:29dont vous parlez

10:30cher Jean-Michel

10:31à propos

10:32je ne sais pas

10:33d'émissions

10:34comme le complément d'enquête

10:36au hasard

10:36sur CNews

10:37que va dire

10:38le comité Théodule

10:39sur certains éditos

10:42de madame Charlotte Van Anacker

10:44que va dire

10:45le comité Théodule

10:46sur certaines émissions

10:47de France Culture

10:49où on a relevé

10:50effectivement

10:51qu'il y avait

10:52je ne sais plus

10:53quel pourcentage

10:54de chronique

10:54qui était à gauche

10:55par rapport

10:56à des chroniques

10:57qui étaient à droite

10:57est-ce que le pluralisme

10:58existe aujourd'hui

10:59dans le service public

11:00c'est une grande question

11:01quand on passe

11:02parce qu'on n'est pas très loin

11:02les médias

11:03c'est connu dans Paris

11:04on est tous regroupés

11:05plus ou moins

11:06dans le sud-ouest

11:08de Paris

11:09et il suffit

11:10de continuer

11:10les voies sur berge

11:11en partant d'ici

11:12de la rue des Cévennes

11:14pour aller

11:14au siège de France

11:16et puis vous avez

11:16en gros

11:17un grand planeau

11:18l'information

11:19ça n'est pas une opinion

11:20je demande à voir

11:22il faut quand même

11:23décortiquer tout ça

11:23Jean-Michel Salvatore

11:25là-dessus

11:26en plus

11:26je ne suis absolument

11:27pas d'accord

11:27parce que

11:28l'information

11:29n'est pas une opinion

11:30évidemment

11:32qu'on ne juge pas

11:33d'une information

11:33suivant

11:34qu'on a des valeurs

11:35plutôt que d'autres

11:36quand vous avez

11:37des valeurs de gauche

11:38vous jugez

11:39de l'actualité

11:40d'une façon particulière

11:41quand vous avez

11:42des valeurs de droite

11:43vous jugez

11:43la même actualité

11:44mais d'une façon différente

11:46parce que vous n'avez

11:46pas les mêmes valeurs

11:47donc dire qu'il n'y a

11:48jamais aucune opinion

11:49dans l'information

11:50c'est totalement faux

11:51je vais reprendre

11:52ce que vous venez de dire

11:54parce qu'en fait

11:55c'est dans notre programme

11:56de quatrième

11:57d'expliquer justement

11:59aux enfants

11:59que l'information

12:00oui et ça me fait rire

12:01parce que dans le programme

12:02de quatrième

12:02en français

12:04on doit expliquer

12:05normalement aux élèves

12:06qu'il y a l'information

12:08d'un côté

12:08il y a l'opinion de l'autre

12:09et que les deux

12:10ne se rejoignent jamais

12:11et en effet

12:11ça pose aussi question

12:12de dire

12:13qu'est-ce qu'on enseigne

12:14aussi d'une certaine manière

12:15on fait comme ça

12:16une sorte de séparation forcée

12:19entre d'un côté l'opinion

12:20et de l'autre l'information

12:20d'un côté brusse

12:21de l'information

12:22de l' geometry

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