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00:00Vous êtes sur France 24 et vous avez raison, bienvenue dans votre journal de l'Afrique.
00:05A la une ce soir, le siège de l'opposition saccagée, arrestations en Syrie et médias privés baillonnés.
00:12La situation se dégrade en Guinée-Bissau, quatre jours après le coup d'État.
00:16L'Union africaine a suspendu le pays avec effet immédiat,
00:20tandis que le président déchu Umar Ossissoko Ambalo a trouvé refuge à Brazzaville.
00:25Une mission de la CDAO est attendue pour exiger des garanties et tenter d'enrayer l'escalade.
00:32Nous parlerons aussi des élections régionales au Cameroun,
00:35qui se tient sept semaines seulement après la présidentielle,
00:39qui a vu la victoire de Paul Bia pour un huitième mandat
00:42et toujours contestée par son principal challenger, Issa Chiroma Bakar.
00:48Et notre focus de ce dimanche s'intéresse au prix des billets d'avion en Afrique.
00:53Pourquoi un Kinshasa à Abidjan peut coûter plus cher qu'un Paris-Tokyo ?
00:58En Afrique, voyager entre les capitales du continent reste un luxe pour beaucoup.
01:03À qui la faute ? Taxe, carburant, manque de concurrence.
01:06Focus sur un ciel africain verrouillé avec Paul Kiambareto,
01:11professeur à la Montpellier Business School et expert de l'économie du transport aérien.
01:16On ouvre ce journal par la crise politique en Guinée-Bissau.
01:21Le siège du PIG, ses principales parties d'opposition, a été envahi et dégradé par des miliciens armés,
01:28alors que son leader, Domingos Chimoche Perea,
01:32et plusieurs responsables politiques, magistrats et membres de commissions électorales,
01:36sont détenus sans base légale.
01:39L'Union africaine a suspendu la Guinée-Bissau avec effet immédiat
01:42et le président renversé.
01:44Umar Ossi Soko, Mbalo, est désormais à Brazzaville.
01:48Le point avec Aminatou Diallo.
01:51Dans un communiqué officiel publié samedi,
01:54le PIGC affirme que des hommes armés ont envoyé le siège national du parti,
01:59ont expulsé tout le personnel sur les lieux et forcé les portes de plusieurs bureaux.
02:03Soutés en plein centre de Bissau, il y a deux pas du palais présidentiel.
02:08Les locaux de ce parti historique de Guinée-Bissau ont été entièrement fouillés
02:12et les militants interdits d'accès.
02:15Le PIGC qualifie ces faits de violations manifestes de l'état de droit
02:20et estime qu'il s'agit d'une attente à l'ordre constitutionnel.
02:24Le parti évoque une opération de mise en scène qui vise à les incriminer.
02:29On a vu déjà les informations dans les dernières semaines.
02:33Il a eu une tentative d'introduire de l'armement dans le siège du PIGC
02:39de façon à déclencher un procès contre nous.
02:45Notre appel, c'est qu'il y ait de bon sensus
02:50et que les lois et la constitution de la République de Guinée-Bissau soient observées
02:55et que les institutions démocratiques soient rétablies.
03:03Les raisons de cette fouille n'ont toujours pas été données par les militaires au pouvoir
03:06et selon les dernières informations que nous avons,
03:09le principal opposant DSP, Domingo Chimoche Pereira, serait toujours détenu.
03:14Samedi, de légers et de chaufferées ont été signalés en périphérie de Bissau.
03:19Et ce dimanche, le calme est progressivement revenu dans la ville.
03:23Les patrouilles militaires, cependant, continuent de circuler dans plusieurs quartiers de la ville.
03:29Direction Madagascar, où un appel téléphonique suscite de nombreux commentaires.
03:33C'est le président Emmanuel Macron qui a appelé son homologue malgache pour lui proposer
03:38le soutien et l'aide de la France lors du processus de transition sur l'île.
03:42Une promesse dont la société civile malgache se méfie
03:45et qui survient alors que cette dernière s'inquiète de la direction
03:48que prend les autorités de la transition.
03:50Les explications de Clémence Valère.
03:55Ils ne se sont pas encore rencontrés,
03:58mais déjà le président français Emmanuel Macron
04:00cherche à se positionner vis-à-vis des nouvelles autorités à Madagascar.
04:04Selon l'Élysée, lors de son entretien téléphonique avec son homologue malgache,
04:09il a salué l'annonce d'un processus de concertation nationale,
04:12d'une série de réformes,
04:14ainsi que l'organisation d'élections dans des délais raisonnables.
04:17Il a par la suite proposé l'appui de la France.
04:21La France souhaite accompagner et soutenir la transition en cours
04:24conformément aux aspirations exprimées par le peuple malgache,
04:26en particulier la jeunesse.
04:27Le président de la République a également annoncé
04:29le versement d'une aide budgétaire affectée notamment
04:31à la sécurité alimentaire dans le pays.
04:34Une promesse de soutien que le président français
04:36avait déjà émis une semaine auparavant
04:38lors de sa visite sur l'île Maurice.
04:41Le coup d'État a ravivé le ressentiment
04:44contre l'ancienne puissance coloniale française.
04:47L'exfiltration par Paris de l'ex-président Ange Rajouel
04:50a indigné de nombreux malgaches.
04:53Sur place, des membres de la société civile de la Grande-Île
04:56ont émis des critiques quant à la direction prise par la transition.
05:01Selon eux, il y aurait des signes inquiétants de continuité
05:04avec les mauvaises pratiques du passé.
05:06On passe au Cameroun où les élections régionales
05:11se sont tenues ce dimanche, un mois et demi,
05:13après la présidentielle du 12 octobre.
05:15Ce scrutin intervient dans un contexte particulier
05:18après la présidentielle et la victoire de Paul Biya,
05:22toujours contestée par son principal challenger,
05:24Issa Thioroma Bakari.
05:26Gaïa Ooundé, la correspondance de Marcel Amoco.
05:29Les bureaux de vote ont fermé leur porte à 18h locales
05:32et selon le ministre Camerounet de l'administration territoriale
05:35Paul Latangandji, le vote s'est déroulé dans le calme
05:38sur toute l'étendue du territoire national.
05:41Il faut rappeler qu'il s'agit d'un scrutin indirect
05:43puisque ce sont les élus municipaux et les chefs traditionnels
05:47qui désignent les conseillers régionaux des dix régions du pays.
05:50Le corps électoral étant celui de 2020
05:53puisque les élections législatives et municipales
05:55ont été reportées à l'année prochaine.
05:58Le RDPC, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais,
06:02le parti au pouvoir qui contrôle déjà neuf régions sur dix
06:05devrait confirmer sa domination.
06:08Ces élections régionales se tiennent dans un contexte particulier.
06:12Un mois et demi après l'élection présidentielle
06:15qui a vu Paul Biya empiler pour un huitième mandat de sept ans.
06:19Une victoire toujours contestée par son principal adversaire.
06:22Arisa Thiroma Batari qui, depuis son exil gambien,
06:26a lancé en ligne ce qu'il a appelé les régionales du peuple.
06:30Son porte-parole, la maître Aliskam,
06:32a également appelé à des villes mortes de trois jours
06:35à compter de ce dimanche.
06:37Des mots d'ordre très peu suivis à ce stade.
06:39Une cargaison de Yellow Cake a quitté la ville d'Arlite dans le nord du Niger.
06:46Ce produit transformé à base d'uranium est issu de la production de la Somaïr,
06:51une entreprise nigérienne majoritairement détenue par le groupe français Orano.
06:55Le stock d'uranium déjà extrait de la Somaïr du Niger
06:58est au centre d'un conflit géopolitique entre l'industriel français et l'État nigérien
07:03et pourrait être vendu illégalement à la Russie.
07:07Les détails avec Harold Girard.
07:09Cette cargaison est issue d'un stock d'environ 1 400 tonnes d'uranium
07:13évalué à environ 250 millions d'euros
07:16dont les bénéfices sont censés être partagés
07:18entre l'État du Niger et le géant du nucléaire français Orano.
07:23Mais après plus de deux ans de dispute,
07:25le Niger a décidé de vendre son uranium selon ses propres termes.
07:29une décision souveraine selon son leader,
07:34le leader du pays, Amnuraman Chiani,
07:37selon plusieurs sources nigériennes.
07:39Cette cargaison emprunterait un large détour
07:43en passant d'abord par l'ouest du Niger
07:45puis en traversant le territoire burkinabé
07:47pour finir sa course au port de Lomé, au Togo,
07:51depuis lequel, selon ces mêmes sources,
07:54ce yellow cake serait exporté vers la Russie,
07:58une version que les autorités nigériennes démentent.
08:02Orano, de son côté, dénonce un transport illégal
08:06alors même que le groupe a rappelé
08:08dans un communiqué paru cette semaine
08:11qu'une décision en arbitrage international
08:14avait été rendue récemment en sa faveur.
08:17Selon cette décision, justement,
08:20ce yellow cake, cette cargaison d'uranium,
08:22ne devrait pas être vendue pour l'instant à un tiers.
08:28Et cette information qui nous parvient du Mali,
08:30l'approvisionnement en carburant s'est nettement amélioré
08:33à Bamako après des semaines de pénurie
08:36provoquées par les attaques djihadistes du Jnib
08:38contre les convois de citernes.
08:40L'arrivée des cargaisons escortées par l'armée malienne
08:43et ses alliés russes, ainsi que les forces nigériennes,
08:46ont permis une accalmie, même si une trêve officieuse
08:49avec les djihadistes serait sur le point d'exprimer.
08:51Mais si la capitale, elle retrouve un semblant de normalité,
08:55le reste du pays reste sous blocus ou rationnement.
09:02Et alors un score qui ferait pâlir plus d'un président.
09:05Samuel Eto'o a été largement réélu à la tête
09:07de la Fédération camerounaise de football,
09:10obtenant 85 voix sur 87 lors d'un scrutin
09:13où il était l'unique candidat.
09:15Cette reconduction intervient malgré les tensions
09:19persistantes avec le ministère des Sports
09:21qui contestait la légalité du processus électoral.
09:25L'ancien attaquant entame donc un second mandat
09:27dans un contexte délicat,
09:29malgré marqué par l'échec des lions indomptables
09:32à se qualifier pour le Mondial 2026
09:34à l'approche de la Cannes 2025
09:36qui se jouera au Maroc.
09:41Et on passe à notre focus de ce dimanche soir.
09:44On s'intéresse à un sujet qui fâche les prix
09:47des billets d'avion en Afrique.
09:48À l'heure où l'intégration régionale
09:50est un objectif affiché,
09:52se déplacer d'un pays africain à un autre
09:55coûte parfois plus cher qu'un vol intercontinental.
09:58La faute à un cocktail explosif,
09:59de taxes élevées, d'un marché fragmenté
10:02ou d'une faible concurrence.
10:04Pourquoi ces prix sont-ils si élevés ?
10:06Surtout, comment faire pour changer la donne ?
10:09Pour en parler, on reçoit Paul Kambareto,
10:13professeur à la Montpellier Business School,
10:16directeur de la chaire Pégase
10:18sur l'économie du transport aérien.
10:20Merci à vous de nous rejoindre sur France 24.
10:24Merci pour cette invitation.
10:26Vous travaillez sur l'économie du transport aérien
10:28depuis des années.
10:29Expliquez-nous d'abord en quelques mots
10:31pourquoi les billets d'avion sont si chers
10:34vers l'Afrique mais aussi entre pays africains.
10:36Absolument.
10:38En Afrique, en moyenne,
10:40les billets d'avion sont 30 à 40 % plus chers
10:43à distance équivalente par rapport à ce qu'on pourrait trouver
10:45en Asie, en Europe ou aux États-Unis.
10:48Et c'est une conjonction de facteurs qui est assez intéressante.
10:50Ça s'explique à la fois par des facteurs relatifs
10:53au coût de l'énergie, au coût du kérosène,
10:54tout simplement, qui est beaucoup plus élevé en Afrique
10:56que dans d'autres pays.
10:58À la prépondérance des taxes aussi,
11:00qui sont significativement plus importantes en Afrique.
11:02On va avoir aussi des problèmes qui sont liés
11:05au volume de passagers.
11:06Après tout, l'Afrique, c'est 12 % de la population
11:08mais c'est seulement 2 % des passagers.
11:11Donc, en fait, on n'arrive pas à générer
11:12suffisamment d'économies d'échelle
11:14pour faire baisser les prix.
11:15Et puis surtout, malheureusement,
11:17c'est le manque de libéralisation,
11:19le manque de concurrence en Afrique.
11:20Et c'est ce cocktail un peu de facteurs
11:23qui explique les prix beaucoup plus élevés en Afrique.
11:26Alors, aidez-nous à comprendre,
11:27sur un billet d'avion,
11:29quelle part revient en moyenne à la compagnie,
11:32quelle part est absorbée par les taxes et les redevances ?
11:36Alors, ça va dépendre.
11:37Mais globalement, ce qu'il faut retenir,
11:38c'est qu'en Afrique, les taxes et les redevances,
11:41elles vont représenter jusqu'à 60-70 % du prix du billet.
11:45Alors que, de manière générale, dans le monde,
11:47on est plutôt autour de 45-50 %.
11:49Donc, ça veut dire que ces taxes,
11:51elles sont beaucoup plus importantes.
11:52C'est énorme, exactement.
11:53Qui fixent les taxes ?
11:57Est-ce que les gouvernements africains
11:58ont une marge pour alléger ces taxes ?
12:03Alors, il y a des taxes qui sont liées aux États,
12:05en tant que telles,
12:06et après, vous avez les redevances.
12:07Les redevances, elles sont finalement payées
12:09par les compagnies aériennes,
12:11par les passagers, aux aéroports,
12:13pour l'utilisation de leurs infrastructures.
12:15À chaque fois qu'un avion va atterrir,
12:16qu'un avion va décoller,
12:18qu'un avion va être au contact du terminal.
12:19Et en fait, ce qui est assez paradoxal,
12:22c'est que les aéroports africains
12:24sont relativement petits en taille.
12:26Et donc, résultat,
12:27ils ne génèrent pas beaucoup d'argent
12:29pour les recettes qui sont non aéronautiques,
12:31c'est-à-dire les duty-free,
12:33les restaurants, les parkings pour les voitures.
12:35Et finalement, les aéroports africains
12:37sont obligés d'aller chercher de l'argent
12:40uniquement sur les recettes aéronautiques,
12:42ces redevances-là.
12:43Et donc, résultat, ça coûte beaucoup plus cher.
12:45Et aussi, un des enjeux,
12:46c'est que finalement,
12:47vu qu'il y a peu de passagers en tant que tels
12:49dans les avions ou dans les compagnies africaines,
12:52ces coûts qui sont souvent des coûts fixes,
12:54il faut les répartir sur un nombre plus faible de passagers.
12:57Et donc, résultat,
12:58ça contribue à attirer à la hausse les prix.
13:01Alors, quelle est la solution finalement ?
13:03Comment est-ce qu'on peut s'en sortir ?
13:08Alors, la solution principale,
13:10même s'il y en a plusieurs sûrement à travailler,
13:12mais en tout cas,
13:13l'axe principal d'amélioration,
13:14c'est la libéralisation du transport aérien africain.
13:17Actuellement, le marché africain n'est pas assez libéralisé.
13:22Il y a eu des premiers accords qui ont lieu
13:23à la fin des années 90,
13:25les accords de Yannick Sokro.
13:27Il y a eu un accord après en 2018,
13:30mais qui n'a pas été ratifié par l'ensemble des pays
13:32et qui n'est pas encore totalement mis en place.
13:34C'est le fameux projet de ciel unique africain ?
13:38Absolument, tout à fait.
13:39C'est le ciel unique africain.
13:41Actuellement, vous n'avez qu'une douzaine de pays
13:43qui l'appliquent véritablement.
13:45Et toutes les études montrent que,
13:47si cet accord était mis en place,
13:50on arriverait à faire baisser les prix
13:51de l'ordre de 25 % dans les deux années
13:54qui suivent la signature.
13:56Donc, ça veut dire que c'est un véritable
13:57levier de pouvoir d'achat
13:59pour les passagers aériens africains,
14:01cette libéralisation.
14:01Et puis, cette libéralisation,
14:03elle va générer plus de vols
14:05et puis elle va permettre l'entrée
14:06de nouvelles compagnies,
14:07dont entre autres les compagnies à bas coût.
14:08Justement, pourquoi, très rapidement,
14:10pourquoi il n'y a pas plus de compagnies
14:13low-cost panafricaines, notamment,
14:15comme c'est le cas ailleurs dans le monde ?
14:16Absolument, tout à fait.
14:18Alors, il y a quelques compagnies aériennes
14:20low-cost africaines,
14:22mais globalement, elles sont peu représentées.
14:24Elles représentent à peu près 10 %
14:26du volume de passagers en Afrique
14:28contre à peu près 35-40 %
14:30dans le reste du monde.
14:30Donc, c'est relativement peu.
14:32Pourquoi ?
14:33Parce que les taxes sont très élevées,
14:34trop élevées,
14:35et ça, qu'on soit low-cost
14:37ou une compagnie aérienne traditionnelle,
14:38on ne peut pas baisser les taxes.
14:39Absolument.
14:39Et donc, finalement,
14:40les marges de manœuvre sont plus faibles.
14:42Il n'y a pas assez de passagers aussi
14:43pour pouvoir permettre aux avions
14:45de voler suffisamment dans la journée
14:46et donc d'améliorer la productivité
14:49d'une certaine façon de ces avions.
14:51Le carburant coûte très cher aussi
14:53et c'est un des postes principaux.
14:55Donc, résultat,
14:55les marges de manœuvre
14:56sont pour l'instant limitées.
14:57Mais surtout, c'est la barrière légale,
14:59l'impossibilité de pouvoir rentrer
15:01sur ces marchés
15:01qui sont trop souvent protégés
15:03pour protéger, en fait,
15:04la compagnie aérienne nationale.
15:06Merci beaucoup.
15:07Merci beaucoup, Paul Kian Barreto.
15:09Merci beaucoup d'avoir été avec nous
15:10dans ce journal de l'Afrique.
15:12C'est la fin de ce journal.
15:12Merci à tous ceux qui nous ont suivi
15:14partout dans le monde.
15:15De Bissau à Tananarive
15:16en passant par Montpellier.
15:17Restez avec nous,
15:18car l'actualité continue
15:18sur Transuncal.
15:19J'ai regardé ce film.
15:26C'était une fille
15:27où il y a un requin blanc
15:28qui lui avait mangé la jambe.
15:29La mère, elle était pleine de sang.
15:32Peut-être que la journée,
15:33j'oublie tout,
15:34mais le soir,
15:35j'oublie rien
15:36sans que ça revienne.
15:37Moi, quand je me dis
15:38que c'est pas grave,
15:40ben, ça passe.
15:41Moi, ça passe jamais.
15:42Quand je regarde un truc
15:43qui fait peur,
15:44ben, ça passe jamais.
15:45Quoi qu'ils en disent,
15:50les images ont toujours un impact
15:51et dont Léa ne pas subir.
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