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00:00Vous êtes sur France 24 et vous avez raison, bienvenue dans votre journal de l'Afrique.
00:05A la une ce soir, le dépouillement en cours en Côte d'Ivoire après le premier tour de la présidentielle.
00:12Près de 9 millions d'électeurs étaient appelés au vote ce samedi pour départir 5 candidats en liste,
00:17dont le président sortant Alassane Ouattara, 83 ans, il y brigue un quatrième mandat.
00:22Face à lui, Jean-Louis Billon, Simone Gbagbo, Henriette Lagou et Awa Donmelo,
00:28les 202 figures majeures de l'opposition, Laurent Gbagbo et Tidiane Kham,
00:33sont absentes du scrutin après le rejet de leur candidature.
00:40Autre présidentielle très suivie sur le continent africain, il s'agit de celle qui a eu lieu au Cameroun le 12 octobre dernier.
00:47Ils attendent la proclamation officielle des résultats attendus ce lundi 27 octobre.
00:53Un candidat revendique pour sa part la victoire et appelle à manifester dans toutes les villes.
00:58Ce que condamne le gouvernement, nous irons sur place dans cette édition.
01:02Au Bénin, la présidentielle n'aura lieu qu'en avril 2026, mais elle suscite la polémique.
01:07La candidature de l'opposant, Renaud Agbojo, a été rejetée.
01:12Faute de parrainage suffisant, la Cour constitutionnelle a confirmé son éviction sans possibilité de recours,
01:19ouvrant la voie à une présidentielle sans véritable opposition.
01:23Nous en parlerons.
01:24Un vote sans grand enthousiasme avec des incidents sporadiques signalés.
01:32C'est globalement les premières informations qui nous parviennent ce jour après le vote du premier tour de la présidentielle en Côte d'Ivoire,
01:39où les dépouillements ont commencé.
01:40Avant, je vous propose justement de retrouver notre envoyée spéciale, Myriam Amélal, qui est sur place pour nous.
01:48Myriam, vous couvrez cette présidentielle ivoirienne pour nous.
01:51Dites-nous comment s'est passée globalement cette élection dont on dit qu'elle a été globalement calme, mais sans grand engouement.
02:02Écoutez, Fatimata, c'est exactement ce qu'on a constaté, nous, sur le terrain.
02:05On était près d'un bureau de vote à Trècheville, une commune d'Abidjan, très tôt, une heure avant l'ouverture du bureau de vote au lycée technique de Trècheville.
02:14Et il y a eu une petite demi-heure de retard à cause de la livraison tardive du matériel électoral.
02:20On a constaté qu'il y avait du monde, mais c'était quand même, je dirais, très correct, mais il n'y avait pas beaucoup d'engouement, comme vous le dites.
02:28Et puis, toutes les informations qui nous sont remontées du terrain, de nos envoyés spéciaux, de nos équipes, notamment à Youpougon, le quartier, la commune d'Abidjan,
02:38où c'était très calme, où le dispositif de sécurité avait été fortement renforcé.
02:44J'ai pu parler à quelques Ivoiriens.
02:46Certains d'entre eux m'ont dit qu'ils n'ont jamais vu Youpougon aussi calme que lors de cette journée d'élection.
02:53Le taux de participation sera donc très scruté à l'annonce des résultats, parce que ce sera finalement le grand enjeu, la mobilisation et l'engouement, comme vous dites.
03:05Je me trouve actuellement au siège de la CEI, où on a pu interviewer tout à l'heure son président.
03:15Et il nous a dit d'ailleurs tout à l'heure qu'il s'attendait à avoir annoncé les résultats assez tôt.
03:22La CEI a cinq jours pour le faire, mais d'après ses estimations, il pense que d'ici cette nuit ou lundi matin, on aura les résultats,
03:31on aura le nom du futur président ou présidente de la Côte d'Ivoire.
03:34Merci, Myriam Amelal.
03:36Et évidemment, nous suivrons ces résultats sur notre antenne sur France 24.
03:40Merci beaucoup.
03:41On passe à l'autre présidentielle très attendue sur le continent africain.
03:45C'est celle du Cameroun du 12 octobre dernier, dont les résultats doivent être proclamés ce lundi, 27 octobre.
03:52Une attente sur fond de tension dans plusieurs villes du pays.
03:55Le candidat Issa Thioroma Bakari, qui a revendiqué sa victoire, appelle à des manifestations dans toutes les villes.
04:02Un appel a manifesté condamné par le gouvernement camerounais, qui appelle les populations à la plus grande vigilance.
04:09A Yaoundé, les précisions de Marcel Amokou.
04:13Les rues, notamment ici à Yaoundé, la capitale, sont moins fréquentées que d'habitude depuis plusieurs jours.
04:19Et les populations font des stocks de provisions, signes que les Camerounais attendent avec angoisse
04:24la proclamation officielle des résultats de l'élection présidentielle du 12 octobre dernier.
04:29Une tension matérialisée par des violences dans plusieurs villes du pays,
04:34et notamment dans le septentrion, le fief du candidat Issa Thioroma Bakari,
04:38ce dernier qui a revendiqué la victoire, appelle les Camerounais.
04:42Dans un message audio diffusé sur les réseaux sociaux, a manifesté pacifiquement ce dimanche
04:47dans toutes les villes du pays et dans la diaspora.
04:50Un climat de tension qui a poussé le ministre camerounais de la Communication
04:54à faire appel à la presse, à qui il a demandé de faire preuve de responsabilité
05:00dans le traitement de l'information.
05:02Au mieux de jeter des lignes sur le feu
05:05et d'attiser les flammes que certains veulent absolument allumer
05:11pour provoquer l'embrasement général,
05:15« Votre rôle doit être celui de l'extenteur, celui de l'apaisement,
05:26celui de la promotion de la paix et de la démocratie dans notre pays. »
05:33C'est ce lundi 27 octobre que le Conseil constitutionnel doit proclamer
05:38les résultats officiels de l'élection présidentielle du 12 octobre dernier
05:42qui a vu Paul Biya, 92 ans, dont bientôt 43 au pouvoir,
05:47affronter 11 candidats, dont deux de ses anciens ministres,
05:51Bello Bouba Mayari et Issa Thioroma Bakari.
05:56Et c'est dans ce climat de plus en plus tendu au Cameroun
05:59que plusieurs soutiens de premier plan du candidat Issa Thioroma Bakari
06:02ont été arrêtés sans que l'on sache exactement à ce stade
06:06ce qu'il aurait reproché, dont Anissé Ekan, le président du Manidem.
06:11Une vague d'arrestations qui va se poursuivre
06:13selon le ministre camerounais de l'administration territoriale.
06:17On écoute.
06:19« Dans le cadre de ce mouvement insurrectionnel
06:22et tenant compte des indices concordants à notre possession,
06:27des enquêtes ont été ouvertes
06:32et certaines personnes ont d'ores et déjà été interpellées.
06:38D'autres sont activement recherchées
06:41et repondront de leurs actes devant les juridictions compétentes. »
06:49Politique toujours, mais au Bénin,
06:51où la candidature de l'opposant Renaud Agbojo a été rejetée,
06:54faute de parrainage suffisant.
06:55La Cour constitutionnelle a confirmé son éviction
06:58sans possibilité de recours,
07:00ouvrant ainsi la voie à une présidentielle
07:02sans véritable opposition.
07:04Deux candidats sont retenus,
07:05dont le favori du pouvoir, Romuald Ouadani,
07:08une configuration qui rappelle les scrutins
07:10très verrouillés des dernières années.
07:12Le point avec notre correspondante régionale,
07:14Emmanuel Sotji.
07:15« Les démocrates, les LD, sont pour l'instant hors course
07:19pour la présidentielle du 12 avril 2026.
07:23Sauf que l'opposition béninoise,
07:25elle refuse de s'avouer vaincue.
07:27Ce samedi 25 octobre,
07:29la formation politique de l'ancien président,
07:31Boniaï, a déposé un nouveau recours
07:33auprès de la Cour constitutionnelle.
07:36Les LD entendent contester la décision
07:38de la commission électorale, la Sénat,
07:40de vouloir écarter les candidatures
07:42de leurs représentants.
07:43Il s'agit du duo Renaud Agbojo
07:45et de son colistier Jude Lodjou.
07:48Le tandem a été invalidé par la Sénat
07:51pour insuffisance de parrainage,
07:5327 au lieu des 28 exigés.
07:57Et jeudi dernier, la Cour constitutionnelle
07:59s'était déclarée incompétente
08:01pour examiner le fonds.
08:02Et pour bien comprendre ce dossier,
08:03sachez que le parti avait déjà fait
08:05plusieurs recours pour faire valider
08:07le parrainage manquant.
08:09D'abord contre le tribunal de Cotonou
08:12qui avait invalidé l'affiche
08:14du député Michel Soginou,
08:16qui je vous rappelle est à l'origine
08:18de la crise actuelle.
08:19Il avait d'abord remis sa fiche
08:21de parrainage aux démocrates,
08:23début septembre, avant de se rétracter.
08:25Alors le député avait accusé
08:27la direction du parti et notamment Boniaï,
08:30l'ancien président qui est chef de file
08:32des démocrates, de dérives autoritaires
08:34et surtout d'avoir imposé ses candidats
08:37sans tenir compte de la base.
08:38Seulement, on l'a vu, tous les moyens légaux
08:41n'ont pas abouti.
08:42Depuis, il y a eu cette rencontre de haut niveau
08:44ce vendredi entre l'actuel président
08:47Patrice Salon et son prédécesseur Boniaï,
08:51un tête-à-tête de deux heures
08:53au palais de la Marina.
08:55Alors aucune information n'a filtré
08:57sur son contenu.
08:59Alors, s'achemine-t-on vers une solution politique
09:01ou sur une solution juridique ?
09:04Eh bien, en tout cas, on le saura dans quelques jours.
09:07La liste provisoire publiée par la commission électorale
09:10sera en tout cas définitive le 30 octobre prochain.
09:14Le président Denis Sassou Nguesso assume ouvertement
09:19la responsabilité de l'opération
09:20de la traque des bébés noirs,
09:22ces gangs accusés de semer la terreur
09:25dans la capitale congolaise, à Brazzaville,
09:28par la direction générale de la sécurité présidentielle.
09:30Une déclaration qui suscite de vives réactions
09:33au sein de la société civile,
09:34inquiète des dérives constatées sur le terrain.
09:36Un reportage de Vivas Mabouana.
09:41Lors de l'inauguration du complexe scolaire Liberté à Brazzaville,
09:44le président de la République du Congo
09:45a abordé la question des violences urbaines
09:47qui secouent la capitale.
09:49Il a reconnu avoir donné lui-même l'ordre
09:50à la direction générale de la sécurité présidentielle
09:53de traquer les groupes de délinquants
09:54communément appelés bébés noirs ou kulunas
09:56qui terrorisent les habitants depuis des années.
09:58J'ai vu que l'opération patinait un peu
10:01avec les autres corps de la sécurité.
10:05J'ai ordonné qu'elle intervienne.
10:08Le ministre de l'Intérieur a mes instructions
10:10à ce sujet.
10:13Et nous ne pouvons pas laisser cette situation perdurer.
10:18Une partie de la société civile, quant à elle,
10:21dénonce certaines dérives.
10:22Pour elle, la lutte contre la criminalité
10:24ne peut se faire en dehors du cadre légal.
10:26La DGSP est en train de massacrer des jeunes
10:31dans plusieurs quartiers de Brazzaville.
10:35Il s'agit là des exactions qui sont en contradiction
10:39avec la constitution du Congo,
10:42mais aussi avec des engagements internationaux du pays,
10:45notamment la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples.
10:48Voilà pourquoi nous nous opposons à ces expéditions criminelles.
10:53Depuis fin septembre, la sécurité présidentielle
10:55mène une vaste opération contre ces jeunes délicants.
10:57Sur les réseaux sociaux, plusieurs vidéos montent
10:59des exécutions présumées et des maisons détruites,
11:02relançant le débat sur la méthode utilisée.
11:04On passe au Nigeria, où le président Bola Tinoubo a limogé l'ensemble du haut commandement militaire.
11:11Quelques jours après des rumeurs de tentatives de coup d'État avortés,
11:15si le pouvoir dément toute velléité putschiste,
11:17des analystes y voient une manière de prévenir toute fronte dans ses rangs.
11:21Le chef du renseignement, lui, reste en poste.
11:24Une purge aux allures de mise en garde.
11:26On passe à Tunis, où plusieurs centaines de manifestants ont marché pacifiquement
11:34en direction du siège du groupe chimique tunisien.
11:37L'entreprise publique responsable de la pollution à Gabès, au sud du pays,
11:41selon les habitants de la région.
11:43Cela fait deux semaines que les Gabésiens manifestent pacifiquement
11:46pour réclamer le démantèlement de l'usine
11:48après plus d'une centaine de cas d'intoxication de gaz.
11:52Ces deux derniers mois et deux décennies de pollution aérienne et maritime.
11:57On écoute les manifestants.
12:00Nous allons continuer à nous mobiliser car au final, c'est tout ce qu'il nous reste.
12:05C'est notre dernière cartouche pour Gabès.
12:07Honnêtement, j'ai du mal à croire aux promesses du gouvernement
12:09car par le passé, rien n'a été fait.
12:12Avant, les mouvements anti-pollution étaient plus circonscrits
12:15à des groupes de militants et les manifestations ponctuelles.
12:18Tout le monde est uni et d'accord sur le fait qu'il faut un démantèlement du groupe chimique.
12:22Voilà, c'est la fin de cette édition.
12:25Merci à tous ceux qui nous ont suivis partout dans le monde
12:27et en particulier ce soir, de Boaké et Amsoukou
12:30en passant par Abidjan et Gagnoua
12:32et ici que toute la diaspora ivoirienne.
12:34Restez avec nous car l'actualité continue sur France 24.
12:36Sous-titrage Société Radio-Canada
12:41Sous-titrage Société Radio-Canada
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