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00:00Vous êtes bien sûr France 24 et bienvenue et c'est l'heure de votre journal de l'Afrique.
00:06Tout de suite, les titres.
00:09Le Cameroun est sous tension après l'annonce des résultats de la présidentielle.
00:13Paul Biya rempile pour un huitième mandat la tête du pays.
00:16Alors que faut-il retenir de ce scrutin ?
00:19Notre invité, l'analyste politique Brice Mollo, nous éclaire dans un instant.
00:24Autre élection entre résultats, ceux de la Côte d'Ivoire et ce score écrasant.
00:28Le président remporte 89,77% des voix.
00:33Le Conseil constitutionnel devra encore valider, mais déjà, les principaux adversaires reconnaissent l'heure de fait.
00:40La commission électorale indique que le taux de participation, lui, est en légère baisse.
00:46Et pour ceux qui visent le plus haut poste de Guinée, il faudra désormais débourser près de 90 000 euros
00:52pour financer sa candidature à la présidentielle.
00:55Les acteurs politiques dénoncent un frein à la participation démocratique.
01:03Des incidents violents ont éclaté dans plusieurs villes du Cameroun
01:06après la proclamation des résultats de l'élection présidentielle.
01:10Paul Biya a été réélu avec 55,66% des voix.
01:14Son principal adversaire, Issa Chiroma Bakari, se retrouve deuxième
01:18avec à peine plus de 35% des suffrages.
01:20Et dans son fief, la ville de Garoua, au moins deux personnes ont été tuées lors de manifestations.
01:26On fait le point sur cette journée avec notre correspondant à Yaoundé, Marcel Amoco.
01:30Avec 53,66% des voix, Paul Biya obtient son plus faible score depuis 1992.
01:39Issa Chiroma Bakari, qui était encore ministre de Paul Biya, il y a à peine trois mois,
01:43réalise, selon les résultats officiels, une percée inattendue.
01:47Le président Camerounais, qui rempile donc pour un huitième mandat consécutif de sept ans,
01:52devra d'abord s'atteler à faire accepter sa victoire aux quelques 33% de Camerounais
01:57qui ont voté pour Issa Chiroma Bakari, ce qui suppose des mesures fortes
02:02en ce qui concerne notamment le renouvellement de la classe politique,
02:05la lutte contre la corruption, le chômage des jeunes
02:08et la place de la femme au sein de la société camerounaise.
02:11L'économie, exsangue depuis plusieurs années,
02:14devra aussi être l'une des priorités de ce nouveau septennat.
02:17Les défis sécuritaires ne seront pas en reste, avec le conflit anglophone
02:22qui déchire les régions du nord-ouest et du sud-ouest depuis 2016
02:26et qui a déjà fait des milliers de morts et des centaines de milliers de réfugiés
02:31et de déplacés internes, mais aussi Boko Haram,
02:34qui sévit toujours dans la région de l'extrême nord.
02:37Autant dire que les défis qui attendent Paul Biya sont immenses
02:40et ce septennat qui s'ouvre ne sera pas de tout repos.
02:44Il faut noter que des incidents violents ont éclaté dans plusieurs villes du pays
02:48immédiatement après la proclamation de ces résultats, ici à Yaoundé.
02:53C'est une véritable ville fantôme que nous avons sillonné
02:57avec des populations calfretrées chez elle et des forces de l'ordre
03:00postées à tous les principaux carrefours.
03:04Et donc à 92 ans, celui que l'on surnomme le sphinx d'E2D
03:07prolonge ainsi son règne.
03:09Alors, pour analyser les enjeux, les implications de cette nouvelle victoire
03:13et ce qu'elle signifie pour l'avenir du Cameroun.
03:16Nous recevons aujourd'hui Brice Mollo, sociologue.
03:19Bienvenue.
03:20Alors, déjà, comment interpréter cette nouvelle victoire ?
03:24Bonsoir, Clarisse.
03:26Je dirais deux choses.
03:28La principale, c'est que les Camerounais viennent de s'en rendre compte
03:32une fois de plus qu'on ne gagne pas un match de football
03:35sur la pelouse lorsque l'adversaire est l'arbitre.
03:38Et la deuxième chose, c'est qu'il y a un moment d'irréversibilité.
03:43Il s'est passé quelque chose le 12 octobre
03:45qui rapproche une fois de plus de l'horloge de la fin,
03:50d'une fin de règne qui est encore plus imminente maintenant
03:54avec d'autant plus toute la contestation.
03:59Il y a eu des morts, il y a des Camerounais dans la rue,
04:01la colère s'en va grandissante.
04:04Et donc, de toute manière, il faut retenir que le pouvoir est fragilisé
04:09et que sa fragilité apparaît au grand jour.
04:13Et pourtant, c'est Paul Biya qui a remporté cette élection.
04:17Qui, selon vous, a voté pour Paul Biya ?
04:19Je pense par exemple à la jeunesse.
04:20La population camerounaise représente 60%.
04:2460% de la jeunesse représente la population camerounaise.
04:27Qui a voté ? Qui défend Paul Biya ?
04:29Paul Biya est défendu par un socle,
04:32ce que les Camerounais appellent le socle granitique,
04:35qui se concentre dans les trois régions du centre-sud-est.
04:39Mais je n'ai pas envie de rentrer dans ces considérations
04:42parce qu'il y a quelque chose de très particulier
04:45qui est la liste d'attente.
04:48C'est que ce régime a produit une liste d'attente
04:50qui est très importante, qui est constituée de personnes
04:53qui estiment que leur tour arrivera bientôt
04:55parce que le régime leur a fait une promesse,
04:57une promesse de loyauté.
04:59Et ces personnes estiment que leur tour est venu d'être compensé
05:02et qu'il n'est pas question que la courroie soit brisée
05:05juste devant leur nez.
05:08Et à ces personnes s'ajoutent aussi quand même
05:10des curiosités, des apories de cette élection.
05:14Le fait, par exemple, que Paul Biya est remporté
05:16dans les deux régions anglophones,
05:18principalement au nord-ouest,
05:21ce qui apparaît quand même comme...
05:23Alors qu'il y a une crise anglophone dans le pays.
05:25Alors qu'il y a une crise anglophone qui est aussi
05:27une crise de légitimité de toute façon du système
05:30mais aussi des dirigeants.
05:32Donc on peut retrouver le socle habituel
05:35qui vote pour Paul Biya qui a été fissuré
05:38parce que les régions septentrionales ont lâché.
05:41Mais on retrouve aussi quand même des personnes
05:44qui espèrent être rétribuées par ce régime
05:47et qui essayent de lui faire montre de loyauté.
05:52– Alors le principal adversaire dans ces élections,
05:56Issa Chiroma Bakari, lui s'était déjà déclaré vainqueur
06:01au lendemain même de cette élection.
06:03Est-ce qu'on peut parler d'une élection crédible
06:06ou c'est déjà trop tard ?
06:07– Je pense, je trahirais mon métier d'historien
06:12en revenant sur cette question parce qu'on n'en est plus là.
06:15C'est la question qu'il fallait se poser le 12, le 13, le 14
06:18et au plus tard le 15.
06:19En Côte d'Ivoire, dès le lendemain, on avait des résultats partiels.
06:22Mais au Cameroun, 15 jours.
06:24Donc la question n'est plus à qui a gagné et qui a perdu.
06:27La question c'est qu'est-ce qu'on fait maintenant
06:29que le Cameroun est à feu et à sang,
06:32que des villes, des grandes villes voient des jeunes désœuvrés
06:37sans perspective d'avenir sortis dans la rue, brûlés, incendiés,
06:40contestés, même des autorités qui jusque-là
06:44avaient semblé être les plus légitimes.
06:48On a vu des profanations dans des églises
06:50et des autorités traditionnelles.
06:51Donc il se passe quelque chose qui nous oblige
06:54à ne pas rester figés au 12 octobre
06:57où on se posait la question de qui a gagné
06:58parce qu'aujourd'hui, on n'en est plus là.
07:01– Et justement, on parlait de contestation.
07:03Sur quoi reposent ces contestations ?
07:05– Elles reposent sur ce que j'appelais des apories,
07:07sur le fait que Paul Biya ait gagné d'abord,
07:11alors que des gens, dans une perspective de l'immédiatité,
07:16avaient des résultats qui émanaient,
07:18que ce soit des bureaux ou que ce soit des constructions d'acteurs
07:22qui sont accusés d'avoir instrumentalisé la jeunesse.
07:25Peu importe, mais des gens avaient des résultats instantanément.
07:29Et pour ces gens, il n'y a pas, justement,
07:31il n'y a pas de cohérence entre ce qu'ils considèrent être
07:34les vrais résultats et ce qui a été annoncé
07:36par un Conseil constitutionnel auquel aucun acteur crédible ne croit.
07:43– On parle donc de colère.
07:45Est-ce que vous pensez que cette colère,
07:46en tout cas parmi une certaine partie de la population,
07:49est-ce que vous pensez que cette colère va durer ?
07:51– Tout, contrairement à ce que certains peuvent penser.
07:56De mon point de vue, la question n'est pas plus
08:00si le régime va faire des concessions,
08:02que si Issa, Chiroma et ceux qui le soutiennent
08:05vont accepter les concessions du régime.
08:07Donc je pense que l'acteur central en ce moment,
08:11ce n'est pas Paul Biya, c'est Issa, Chiroma.
08:14Pourquoi ? Parce que connaissant très bien
08:16les parties du Cameroun où il se trouve,
08:19pour avoir Issa, Chiroma, il y a deux choses.
08:22Soit il faudra négocier et il accepte la négociation,
08:25soit il faudra marcher sur le corps des centaines de Camerounais.
08:30Et je pense que le Cameroun en ce moment
08:32n'a ni les moyens de se permettre d'ouvrir cette nouvelle crise
08:37qui serait de trop, ni en fait besoin de se lancer
08:41dans une telle démarche parce qu'on a des chantiers
08:45éminemment plus importants que de se livrer à des guerres.
08:51Et je pense que le personnel politique actuel du Cameroun
08:54ne mérite pas que des jeunes meurent pour eux.
08:58Est-ce que ce ne serait pas également l'occasion,
09:01l'opportunité pour que l'opposition s'unisse ?
09:04Parce que là, il y a évidemment Chiroma,
09:07mais il y a également Camteau.
09:08Est-ce que ce serait peut-être l'occasion
09:09pour que la contestation puisse être le pôle
09:12qui réunira l'opposition ?
09:15Il me semble que cela n'est plus possible
09:17parce qu'aujourd'hui même,
09:18Cabralibi, qui était troisième à cette élection,
09:21qui a eu 3% de suffrage,
09:23a reconnu la victoire de Paul Biya.
09:25D'autres opposants comme Akere Mouna ont contesté le résultat.
09:31Mais on voit déjà qu'au sein de ces oppositions,
09:35il n'y a pas d'union.
09:38Mais la question, encore une fois,
09:40c'est qu'est-ce qu'on fait face à la situation
09:43dans laquelle se trouve le Cameroun ?
09:45Est-ce qu'on ouvre la porte à tout le monde ?
09:47Et que pour une fois dans l'histoire de ce pays,
09:49depuis mai 55,
09:51où le régime actuel a été constitué
09:53avec les tuéries de Messa,
09:55est-ce que pour une fois on s'est dit
09:56que les armes ne résoudront pas les problèmes
09:59et qu'il faut pour une fois qu'on s'asseye,
10:01qu'on discute et qu'on pense ensemble
10:03le Cameroun, mais autrement ?
10:06Et c'est pour ça que je pense
10:07qu'il faut renoncer à l'état-nation.
10:10L'état-nation ne marche pas,
10:12c'est un échec,
10:13c'est un échec, pardon,
10:14mais total et qu'il faut penser le Cameroun autrement.
10:16Pourquoi ne pas penser à un état multinational
10:20pour englober,
10:21mais tenir compte aussi
10:22de la spécificité du Cameroun
10:24qui est reconnue par tous les acteurs,
10:27mais spécificité que le régime
10:29refuse de concéder
10:31en lui donnant justement une forme
10:33qui permettra à tous les Camerounais
10:35de s'épanouir à l'intérieur du Cameroun.
10:38C'est difficile à imaginer de toute façon.
10:40On verra ce que l'avenir nous dira.
10:42En tout cas pour l'instant,
10:43Paul Biya, à 92 ans,
10:45a été élu pour un mandat de 7 ans.
10:48Donc on surveillera de très près
10:49comment la situation va évoluer dans le pays.
10:53Merci beaucoup,
10:54analyste politique, historien et sociologue Brice Mollot.
10:58Merci beaucoup pour votre analyse.
11:00On passe à présent à une autre élection.
11:03Brice Mollot l'a mentionné,
11:04celle de la Côte d'Ivoire,
11:06car c'est avec 89,77% des voix
11:10que le président de la Côte d'Ivoire
11:12a été réélu.
11:13Alassane Ouattara,
11:14qui dirige le pays depuis 2011,
11:17entamera donc un quatrième mandat.
11:20Une fois le résultat validé
11:22par le Conseil constitutionnel,
11:23un scrutin pour lequel
11:24un électeur sur deux s'est déplacé.
11:26Correspondance depuis Abidjan
11:28de Julia Guggenheim.
11:31C'est donc une victoire écrasante
11:33dès le premier tour pour Alassane Ouattara,
11:35selon les résultats provisoires
11:37de la commission électorale indépendante.
11:40Il arrive en effet loin devant
11:42Jean-Louis Billon qui a fait 3%,
11:43Simone et Yvette,
11:44l'ex-épouse de Laurent Gbagbo
11:46qui a fait 2,42%
11:48ou encore Awa Donne-Melo
11:49et Henriette Lagou
11:51qui ont tous les deux fait moins de 2%.
11:53Ce sont néanmoins toujours
11:55des résultats provisoires.
11:56Les résultats définitifs
11:58doivent être annoncés
11:59par le Conseil constitutionnel.
12:01Pendant cinq jours,
12:02le Conseil pourra recevoir
12:04des réclamations,
12:05puis il aura sept jours
12:06pour les examiner
12:07avant de proclamer
12:08ces résultats définitifs.
12:10Le président de la commission
12:11électorale indépendante
12:12a également donné
12:14le taux de participation
12:1550,1%.
12:17C'était un enjeu majeur
12:19pour ce scrutin.
12:21Pour rappel,
12:22Tijan Thiam et Laurent Gbagbo,
12:24les deux leaders
12:26des deux principaux partis
12:27d'opposition,
12:28avaient vu leur candidature
12:29rejetée par le Conseil constitutionnel.
12:33Leurs partis qui ont qualifié
12:35cette élection
12:36de coup d'État civil
12:37a appelé à réorganiser
12:39de nouvelles élections.
12:41Et au quartier général
12:42du RHDP,
12:43le parti d'Alassane Ouattara,
12:44quelques militants
12:45s'étaient rassemblés
12:46pour suivre la proclamation
12:48des résultats.
12:49Nos correspondants
12:50Makamara et Inza Ouattara
12:51y étaient
12:52pour suivre l'ambiance.
12:54Cet mandat,
12:56c'est notre mandat.
12:57Et on a fait le tour
12:58de la Côte d'Ivoire.
12:59Aujourd'hui,
12:59vous voyez,
13:00tout le monde est heureux.
13:01Le président vient de gagner
13:02un coup KO.
13:03La Guinée à présent
13:08qui devra,
13:08quant à elle,
13:09attendre le mois de décembre
13:10pour sa présidentielle.
13:12Mais déjà,
13:13la caution exigée
13:14pour pouvoir se présenter
13:15suscite de vives réactions.
13:18Fixée à 900 millions
13:19de francs guinéens,
13:20cela représente
13:21à peu près
13:2189 000 euros,
13:23100 000 dollars.
13:24Plusieurs acteurs politiques
13:25y voient un frein
13:26à la participation démocratique.
13:28Les explications
13:29avec Malik Diakité,
13:30notre correspondant
13:31à Conakry.
13:31Chaque candidat
13:34devrait s'acquitter
13:35de la bagatelle
13:35de 900 millions
13:36de francs guinéens,
13:38soit environ
13:3890 000 euros
13:40comme caution
13:41pour se présenter
13:42à la présidentielle.
13:43Ils doivent aussi
13:43justifier
13:44d'un budget de campagne
13:45de 4 milliards
13:46de francs guinéens,
13:47soit 4 millions d'euros.
13:49Une somme record
13:50dans l'histoire politique
13:51du pays
13:51que dénoncent
13:52des candidats potentiels.
13:54Pourquoi 900 millions ?
13:57Pourquoi ?
13:58Vous connaissez
13:59le pouvoir d'achat
14:00du Guinée ?
14:02Est-ce qu'un candidat
14:03indépendant
14:04ou un parti politique,
14:06les partis qui sont là
14:07actuellement,
14:08quelqu'un,
14:09s'il n'a pas
14:09de ressources personnelles,
14:11peut être candidat ?
14:13Là, on est en train
14:13d'exclure
14:14des gens
14:15qui auraient pu
14:15valablement
14:16être candidats.
14:18Dans le camp
14:19des partisans
14:19du général
14:20Mamadi Doumbouya,
14:21on s'organise déjà
14:22pour réunir
14:22les fonds nécessaires
14:23pour une éventuelle
14:24candidature
14:25du chef
14:26de la transition.
14:27Nous avons cotisé
14:28pour payer
14:30la caution
14:31du président
14:33Mamadi Doumbouya.
14:35Nous voulons
14:36qu'il continue
14:36le chemin
14:37qu'il a tracé.
14:38On a cotisé
14:39100 francs,
14:40200 francs,
14:421000 francs,
14:421 million
14:43pour avoir
14:44les 900 millions
14:45pour sa caution.
14:47Tous les candidats
14:48à la présidentielle
14:49ont jusqu'au 3 novembre
14:50prochain date limite
14:51pour déposer
14:52leur candidature.
14:54La petite bagatelle,
14:55dit-il.
14:57Les établissements
14:57scolaires seront
14:58fermés pendant
14:59deux semaines
15:00sur tout le territoire
15:01malien.
15:01Une décision des autorités
15:03en raison de la pénurie
15:04de carburant
15:05qui frappe le pays.
15:06Depuis septembre,
15:07les djihadistes du Jnim
15:08imposent un blocus
15:09sur les routes
15:10empêchant l'importation
15:11de carburant
15:12depuis les pays voisins.
15:13Récit Clément Zalère.
15:14Les cours seront
15:16suspendus
15:17sur toute l'étendue
15:19du territoire national
15:20du lundi
15:2227 octobre
15:242025
15:25au dimanche
15:269 novembre
15:282025.
15:30Deux semaines
15:30sans cours
15:31pour les écoliers
15:32et les étudiants
15:32au Mali
15:33en raison du blocus
15:34de carburant
15:35imposé par les djihadistes
15:36du Jnim.
15:37L'annonce a été faite
15:38dimanche soir
15:39par les ministères
15:40de l'éducation nationale
15:41et de l'enseignement
15:42supérieur.
15:43Afin d'assurer
15:45la continuité
15:45pédagogique
15:46et l'exécution
15:48des programmes
15:48d'études,
15:50les dispositions
15:51sont en cours
15:52pour le réaménagement
15:53des calendriers
15:54scolaires
15:56et universitaires.
15:58Dans la foulée,
15:58les militaires au pouvoir
15:59ont ajouté
16:00des restrictions
16:01jusqu'à nouvel ordre
16:02sur l'approvisionnement
16:03en carburant
16:03pour les citoyens.
16:04Des priorités
16:05seront accordées
16:06aux véhicules de secours,
16:07d'assistance
16:08et de transport en commun.
16:10Depuis septembre dernier,
16:11les membres du Jnim
16:13sillonnent les routes
16:13du pays
16:14et attaquent
16:15les camions-citernes
16:16et ce,
16:17malgré les missions
16:18d'escorte
16:19organisées par les autorités.
16:21D'abord,
16:21cantonnés aux régions
16:22rurales du Mali,
16:23la pénurie du carburant
16:25se fait désormais
16:25ressentir dans la capitale.
16:27Cette pénurie
16:30nous met considérablement
16:31en retard.
16:31La moto est aujourd'hui
16:32notre outil de travail
16:33et toutes nos activités
16:34sont liées au carburant.
16:35Nos affaires sont aux arrêts
16:37et ça a des conséquences graves.
16:40De son côté,
16:41l'Office national
16:41des produits pétroliers
16:42tire la sonnette d'alarme.
16:44Le stock de sécurité
16:45censé couvrir
16:46trois jours
16:47de consommation nationale
16:48est désormais épuisé
16:50car déjà injecté
16:51dans le circuit
16:52de distribution.
16:53Et voilà,
16:55ce n'est pas la fin
16:55de l'actualité
16:56mais la fin de ce journal
16:57de l'Afrique.
16:58Merci de l'avoir suivi.
16:59Reste avec nous
17:00car l'actualité continue
17:02sur 11h24.
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