C'est une révélation qui a été faite hier sur les réseaux sociaux et qui été confirmée hier par la direction de la chaîne. France 2 a fait couper en catastrophe, hier en fin d'après-midi, une partie de son reportage de Complément d'enquête, à charge sur CNews après le démenti de l'ARCOM concernant un rapport de Reporters sans Frontière qui était utilisé comme source. Cette information révélée par Clément Garin a été confirme dans la soirée par la chaîne.
Après cette décision "extrêmement rare", France 2 a communiqué dans la soirée pour expliquer son choix:
"Un élément nouveau et tardif est sorti dans la presse relatant la position de l’ARCOM quant à l’étude de Reporters Sans Frontières concernant le chapitre du rattrapage nocturne du temps de parole. Etant dans l’impossibilité *technique* de rajouter cet élément contradictoire aussi près de l’heure de diffusion de l’émission, nous n’avons eu d’autre choix que de couper la séquence concernée. Notre priorité étant toujours de respecter le contradictoire ."
Mais selon nos constatations, tous les passages concernant cette enquête n'ont pas été coupées, car dans la séquences des fauteuils rouges, le député RN Philippe Ballard, s'est vu présenter ces chiffres, sans aucune mention du démenti affiché à l'écran de l'ARCOM, ce qui aurait pu être inséré dans cette séquence pré-enregistrée la veille.
Le régulateur de l'audiovisuel, l'Arcom, a indiqué de son côté ne pas avoir constaté de "contournement des règles du pluralisme politique sur le mois de mars 2025" sur la chaîne CNews, contrairement à ce qu'a affirmé la veille l'organisation Reporters sans frontières (RSF).
"Il n'y a pas de contournements des règles du pluralisme politique sur le mois de mars 2025 sur CNews, et s'il y en avait eus, nous les aurions identifiés et nous serions intervenus", a indiqué l'Arcom à l'AFP, confirmant une information du Point.
"Nos résultats ne sont pas ceux de RSF. Nous n'avons pas de doute", a ajouté l'autorité de régulation. Il faut dire que RSF s'était inventé ses propres règles pour mesurer le temps de parole, ne faisant le calcul que sur un mois et non pas une moyenne par trimestre comme l'ARCOM et utilisant non pas le chronométrage des vrais temps de parole mais... l'apparition des "bandeaux à l'antenne"...
00:00On regarde cette étude de Reporters sans frontières dévoilée cette semaine qui montre que les hommes et les femmes politiques de gauche sont diffusés la nuit sur CNews pendant que les gens dorment,
00:12alors que l'extrême droite est diffusée très majoritairement en prime time. Est-ce que ce n'est pas une manière de… ?
00:17Là, c'est rien de nouveau sous le soleil ou sous la lune, si l'on veut. Moi, je me rappelle de campagne présidentielle…
00:23Ce n'est pas le cas chez les concurrents CNews.
00:24– Où on diffusait M. Asselineau, M. Poutou, les meetings, 1h, 2h, 3h, 4h, 5h.
00:31– Des tout petits candidats, mais pas des forces politiques importantes.
00:34– Donc, il se passait ce qu'on voit absolument.
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