Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 1 jour
Deux médecins réanimateurs de l'hôpital Mercy se sont lancés un défi : améliorer la prise en charge d'astronautes touchés par un arrêt cardiaque.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Je ne sais pas ce que ça donne des résultats, toi.
00:02Tu avais commencé à regarder ?
00:04Oui, il y a quand même des grosses différences entre les machines.
00:07C'est chaud, pareil.
00:08C'est le respirateur à turbine qui l'emporte.
00:09Ils sont réanimateurs.
00:11L'un est pneumologue, l'autre cardiologue.
00:14Tous les deux cherchent à apporter une réponse à cette question.
00:17Comment traiter un arrêt cardiaque dans l'espace ?
00:20Les causes, elles sont multiples.
00:22Ça peut être par exemple des microparticules,
00:24des éléments infectieux qui sont dans ces habitats qui sont recyclés,
00:27ou alors par exemple la poussière de lune qui est extrêmement toxique pour le poumon.
00:31Notre second projet, après avoir validé le test technologique,
00:34c'est de savoir comment il se comporte sur les humains.
00:36Et pour ce faire, il faut expérimenter dans les conditions d'une navette spatiale.
00:40En apesanteur donc, l'avion simule l'absence de gravité pendant 22 secondes,
00:45le temps de tester différentes méthodes.
00:48Actuellement dans l'espace, la seule technologie possible,
00:51c'est qu'il faut endormir le patient et le faire respirer avec une prothèse endotracheale,
00:55ce qui est extrêmement invasif et très risqué pour l'astronaute.
01:00Et donc dans ce contexte, sur Terre, on a depuis les années 80 un dispositif non invasif
01:05qui permet d'appliquer de la pression via un masque sans endormir le patient.
01:08Donc notre premier travail, s'orienter vers la stratégie,
01:14comment ces machines fonctionnent en apesanteur.
01:16Ces médecins passent entre 20 et 30% de leur temps à travailler sur la médecine spatiale,
01:22des recherches qui pourraient ensuite améliorer la prise en charge des patients sur Terre.
01:27Il y a des contraintes au spatial qui sont l'économie de poids et la simplicité d'utilisation.
01:32Donc c'est sûr que si on venait à qualifier le matériel
01:35et que les agences spatiales continuent à poursuivre le projet avec nous,
01:37ce qui a l'air d'être le cas,
01:38il va falloir réfléchir à alléger, à simplifier l'usage.
01:41Et tout ça, ça permettra de démocratiser des techniques.
01:43Le projet Vespa 1 terminé,
01:45les deux trentenaires devraient repartir dès mars pour le projet Vespa 2
01:49qui vise, cette fois-ci, une expérimentation sur les hommes.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations