- il y a 3 heures
Moselle Info Week-end du samedi 28 novembre 2025
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00:00...
00:00Bienvenue, je suis ravie de vous retrouver pour votre édition Moselle Info Weekend.
00:15Une actualité pour démarrer qui a déçu tous les amateurs de Montgolfière.
00:19Après seulement une édition, le rassemblement de Chamblée,
00:22qui prenait la suite du Mondial Airballon, tenu près de 35 ans par le passionné Philippe Buron-Pilate,
00:28s'arrête. En cause, le manque de rentabilité de l'événement et le peu de subventions obtenues auprès des collectivités,
00:35à l'exception, certes, de la région Grand Est ou encore de la communauté de communes Mademoiselle.
00:40Le patron d'ABC Location a pris la douloureuse décision donc d'enterrer le projet définitivement.
00:46Pour rappel, ABC Location devait proposer un rendez-vous aérien et musical chaque année,
00:51sur fond de litiges et procédures judiciaires pour parasitisme, entre l'ancien organisateur et le nouveau.
00:57La première édition de ce festival, entre ciel et terre, avait tout de même eu lieu,
01:02avec pas moins de 250 000 visiteurs sur les 300 000 ambitionnés.
01:06Une déception pour l'organisation, les 120 salariés, mais surtout les nombreux mozélans et lorrains
01:12qui devront, comme les montgolfières, rester à terre.
01:16Ça y est, les chalets du marché de Noël de Metz ont ouvert leur étale.
01:20Le coup d'envoi de cette édition 2025 a été donné vendredi dernier.
01:24Et rapidement, les allées se sont remplies des premiers visiteurs.
01:28À peine le marché de Noël de Metz ouvert, ces allées se remplissent déjà.
01:32Chacun a sa bonne raison pour déambuler sitôt le long des chalets.
01:36Emma Fachetti s'est fondue dans la foule de curieux et de curieuses.
01:40Le grand sapin de la place de la République à Metz brille désormais de mille feux.
01:47Une illumination que cette Messie n'attendait avec impatience.
01:51C'est émouvant, bien sûr.
01:53Très, très beau sapin.
01:54Cette mise en lumière marque le coup d'envoi des festivités de Noël à Metz.
01:58Et cette année, grande nouveauté, une patinoire synthétique de 500 m2 a été installée sur l'esplanade
02:04pour le plus grand plaisir de cette chanviloise et de sa petite-fille de 7 ans.
02:09Au début, c'était difficile.
02:13Mais plus maintenant.
02:14C'est une attraction qui nous plaît énormément.
02:18Le côté glissade, on tombe, on se relève.
02:20Voilà, le plaisir de la glisse.
02:22Sur la glace, dans les airs ou sur terre, au cœur des 130 chalets du marché de Noël,
02:29les visiteurs venus de Moselle et d'ailleurs sont nombreux à succomber à la féerie de Noël.
02:34L'ambiance, le vin chaud, les petites choses à grignoter à Noël qu'on ne trouve pas toute l'année.
02:39Et puis on fait un petit peu un concours de vin chaud à savoir où est-ce qu'il est bon.
02:44Et à Metz, il est très bon.
02:45Nous, c'est surtout pour les enfants qu'on aime bien venir.
02:48Donc les activités avec la grande roue et puis aussi de quoi manger.
02:54Et puis les petites manèges avec aussi les décorations de Noël et le beau sapin.
02:59On a profité pour faire les cadeaux en avance.
03:01Donc on a un peu de tout.
03:02Il y a beaucoup de choses différentes.
03:03Il y a des choses origines et c'est bien qu'il y a des choses de région.
03:06Et c'est très joli.
03:07On l'avait vu de jour tout à l'heure, mais de nuit, c'est encore plus sympa.
03:10J'étais déjà là l'année dernière et il est trop mignon.
03:13On n'est jamais déçus.
03:14Et en attendant le passage du vrai père Noël, les visiteurs pourront profiter chaque dimanche de concerts et de chorales pour un Noël en musique et en lumière.
03:24En même temps que les marchés de Noël, c'est aussi les virus de l'hiver qui refont leur apparition avec tout en haut de la liste, la grippe.
03:32Justement, les autorités démarrent dès à présent la campagne de vaccination pour tenter de protéger au mieux la population et ne pas engorger les services hospitaliers plus tard dans l'année.
03:42Reportage et explication de Florent Arnold.
03:46Détendez-vous, c'est parfait.
03:50Ça a été ?
03:51La campagne de vaccination contre la grippe démarre fort en Moselle.
03:56Avec plus de 85 000 délivrances de vaccins, c'est une hausse de 10,5% par rapport à l'année précédente sur notre territoire.
04:04Alors qui peut se faire vacciner ?
04:06Alors les profils cibles sont plutôt les personnes fragiles, les personnes atteintes d'une pathologie au long cours, ce qu'on appelle les patients en infection de longue durée.
04:13Et puis à ça, on va retrouver tous les patients qui sont désireux de se faire vacciner.
04:17Il y a des patients qui viennent spontanément à l'officine parce qu'ils ont la volonté de se protéger soi personnellement et aussi de protéger les autres.
04:23Une hausse de la vaccination précoce qui s'explique par un principe de précaution.
04:28On a des chiffres un petit peu plus élevés, surtout sur les premières semaines de la campagne de vaccination.
04:33Les gens sont venus plutôt se faire vacciner et ils sont venus se faire vacciner que ce soit pour la grippe et aussi bien pour le Covid.
04:38Alors il n'y a pas vraiment de risque de pénurie contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent.
04:41Parce que c'est d'ailleurs pour ça que beaucoup de personnes viennent se faire vacciner tôt, c'est en ayant peur justement qu'il y ait une pénurie.
04:46Une dynamique positive de la vaccination en Moselle qui pourrait permettre d'atteindre l'objectif de cette campagne.
04:52Mais pour autant il faut encore qu'on accentue parce que la cible finale c'est 75% de ceux qui devraient être vaccinés qui le soient.
05:03Et aujourd'hui on est plutôt à 53-55%.
05:06L'an dernier le plan blanc avait été déclenché par l'agence régionale de santé.
05:10Alors avec du recul, pourquoi la situation sanitaire avait-elle dégénéré ?
05:14Probablement une moindre mobilisation de manière globale, des messages qui ne sont peut-être pas suffisamment passés,
05:19en tout cas qui sont passés à la trappe, on sort d'une période sanitaire complexe
05:26qui fait qu'il y a peut-être un peu aussi un relâchement sur les gestes barrières, un relâchement sur les mesures de protection.
05:33Pour continuer dans la dynamique positive de cette année, une politique d'aller vers est mise en place.
05:39Une opération de vaccination en gare de Thionville sera menée du 1er au 5 décembre.
05:44Vous le savez, il y a une semaine, la sentence est tombée pour l'usine Novasco d'Agondange.
05:51Liquidation judiciaire, la fermeture de l'usine touche les 450 employés directement, évidemment, mais pas seulement.
05:59Elle impacte aussi directement les commerces de la commune.
06:02Marie Vint a recueilli le témoignage de ses commerçants sur place cette semaine.
06:06Dans cette boulangerie du centre-ville, les journées ont un goût un peu différent depuis quelques semaines.
06:18Derrière le comptoir, on prépare toujours les mêmes pains, les mêmes viennoiseries, les mêmes sandwiches.
06:24Mais une partie de la clientèle manque à l'appel.
06:27Depuis la liquidation de l'entreprise Novasco, les habitués du matin ne poussent plus la porte.
06:32On le ressent beaucoup le matin à l'ouverture, quand j'ouvre le magasin, c'est beaucoup plus calme.
06:37Même il y a des anciens ouvriers qui viennent le matin et me disent, c'est triste de ne plus revenir chez nous.
06:42Nous, on le ressent beaucoup, c'est très calme le matin par rapport à avant.
06:46S'ils faisaient chercher leurs sandwiches, leurs petites boissons, avant ils allaient travailler, maintenant on ne les voit plus.
06:52Car la fermeture de Novasco ne touche pas seulement les employés,
06:55elle impacte aussi directement les commerces de la commune, restaurants, magasins, bureaux de tabac et autres commerces.
07:02Tous ressentent déjà le manque de cette clientèle parfois régulière.
07:06Ça va faire un coup dur parce que ce sont quand même des clients locaux qui sont fidèles chez nous et qu'on ne verra peut-être plus.
07:14Il y avait des fidèles et puis ça va nous faire du mal autant qu'à eux, autant qu'à nous.
07:19Ça risque de faire des conséquences, oui, parce que perte d'emploi, du coup perte d'argent, les commerces de plus en plus durs.
07:28Alors, oui, ce n'est pas facile pour tout le monde.
07:31Une grande conséquence quand même parce que nous, le matin, quand on ouvre tôt, c'est généralement les gens qui partent avant d'aller travailler.
07:37Bien sûr qu'ils viennent chercher le journal, le paquet de cigarettes et tout ce qu'il faut pour la journée.
07:43Donc, bien sûr qu'on verra la différence.
07:45Car dans une commune comme à Gondange, chaque entreprise compte et la perte de 450 salariés et potentiels clients pourrait bien avoir un impact direct sur l'économie locale.
07:55Un dossier que nous allons suivre avec attention.
07:59Le thermomètre est resté bloqué à 3 degrés le week-end dernier, voire moins dans les rues de Forbach.
08:05Mickaël et Maya avancent lentement.
08:07Ils portent un sac à dos, une thermos et quelques gobelets.
08:10Ils travaillent tous les deux pour l'UDAF et tentent, lors de ces maraudes, de proposer leur aide.
08:15Regardez.
08:17C'est bien.
08:18Mickaël et Maya, tous les deux éducateurs spécialisés, déambulent dans les rues de Forbach et proposent en plus d'un café ou d'une soupe chaude, un peu de chaleur humaine.
08:30C'est super ce qu'ils font.
08:32Franchement, s'ils ne seraient pas là, on serait perdus.
08:36Quotidiennement, des membres de l'UDAF réalisent des maraudes en Moselle-Est.
08:40Tu ne fais jamais de feu pour te réchauffer un peu ?
08:42Non, moi, manger...
08:45Une aide précieuse pour les personnes les plus isolées.
08:49Il nous dit qu'en gros, il a des visiteurs, donc des rats qui viennent.
08:52Il s'est déjà réveillé avec des rats sur lui.
08:53Quand on voit l'environnement dans lequel ils sont, c'est notre cœur de métier.
08:57C'est de faire de l'aller vers, d'aller dans le lieu de vie des gens.
09:00On prend vraiment conscience de leur état et je pense que ça nous alerte d'autant plus sur le fait de les mettre à l'abri le plus rapidement possible
09:05et de les orienter vers des structures adaptées.
09:08Ces actions s'intensifient avec la mise en place du plan Grand-Froid niveau 1.
09:13Et ça consiste à renforcer nos dispositifs d'accueil et de mise à l'abri en ouvrant des lits supplémentaires dans différentes structures
09:20pour héberger des personnes en nombre supplémentaire.
09:25On a des haltes de nuit également temporaires qui peuvent s'ouvrir dans certains endroits de la Moselle
09:30pour justement accueillir en plus grand nombre les personnes et les protéger du froid.
09:33Selon le collectif Les Morts de la Rue, 912 personnes sans-abri seraient décédées en France en 2024.
09:43Allez, un sujet plus léger et à présent, une célébrité a fait honneur à ses fans en se déplaçant du côté de Thionville cette semaine.
09:50Certains ont attendu plus de deux heures et c'est un youtubeur, candidat de Danse avec les stars.
09:55Il compte plus de 10 millions d'abonnés sur Youtube.
09:58Je vous laisse découvrir ce reportage signé Mathéo Philippe.
10:01Certains ont patienté dès 2h du matin pour espérer l'apercevoir.
10:11Michou, l'un des youtubeurs français les plus suivis avec plus de 10 millions d'abonnés, était de passage en Moselle.
10:19A 11h du matin, le jeune homme de 24 ans n'a pas hésité à mettre de l'ambiance devant le centre commercial gérique de Thionville.
10:27Il y a du monde de ouf, ça fait plaisir. Merci d'être là, merci d'être venu. On va se faire des petites photos, petites dédicaces tous ensemble, ça va être cool.
10:38Plus de 1000 personnes se sont rassemblées pour le rencontrer, échanger quelques mots et faire une drôle de demande.
10:45Je lui ai demandé qu'il me fasse un dessin pour que je me le tatoue là prochainement et c'est un rêve.
10:51Il joue à plein de jeux, je l'aime beaucoup, je l'ai envie de l'avoir même dans ma maison.
10:57Il fait du Roblox, du Fortnite, de tout.
11:01C'est un gars qui est sympathique naturellement et qui ne se prend pas la tête. Par rapport à beaucoup de youtubeurs qui se prennent la tête, lui il reste zen.
11:10Pour dynamiser l'événement, Michou a même lancé un défi. Sortir ce lingot d'or d'un petit emplacement en moins de 20 secondes pour remporter un smartphone.
11:20Et non pour de vrai ! Le lingot est sorti incroyable ! Attends, en 11 secondes !
11:28Une approche particulière, qu'est-ce qui s'est passé ? Dis-nous tout.
11:30Non, non, pas du tout. Au moment de le prendre, j'étais surprise par le poids. Mais je vous dis, travailler dans les colis, ça m'a forgé.
11:37Je dis bon, les filles, je vais jouer pour vous. Allez, on est là. Et j'ai attrapé le lingot et je l'ai sorti. Je ne sais pas comment.
11:45Une ambiance qui rappelle la venue il y a tout juste un an, dit Noxtag. Autre nom incontournable de YouTube qui avait lui aussi attiré des milliers de fans.
11:55L'idée, c'est un peu de répondre à notre clientèle familiale, puisque Michou, c'est quand même un YouTuber très grand public.
12:02Ça correspond aussi à nos valeurs, puisqu'il est un YouTuber authentique.
12:07Beaucoup de gens, ce matin, m'ont dit qu'on ne connaissait pas votre centre commercial parce qu'on vient de Nancy, de la frontière belge, de Luxembourg.
12:14Donc, effectivement, ça donne la notoriété, donc ça fera revenir les gens. Voilà.
12:18Une nouvelle rencontre qui confirme l'importance et l'engouement autour des créateurs de contenu.
12:23Ce mardi était organisée la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
12:31La ville de Metz a décidé de mettre en place un outil simple et lisible, le violentomètre.
12:36L'objectif est de sensibiliser le public aux violences conjugales grâce à une campagne menée par le CDAD,
12:42Conseil départemental d'accès aux droits et plusieurs autres acteurs locaux.
12:46Explication tout de suite en image.
12:48Pas moins de 22 000 sachets comme celui-ci ont remplacé les traditionnels sacs blancs dans les pharmacies de Metz.
12:57Vous retrouvez dessus le violentomètre.
12:58C'est un outil très simple et compréhensible par tous qui permet de savoir si vous êtes dans une relation saine basée sur le consentement
13:04et qui vous permet facilement de savoir si vous êtes victime de violences conjugales ou d'harcèlement.
13:10Pour la cinquième année consécutive, 22 pharmacies sur les 39 enseignes Messines ont répondu présentes à cette opération.
13:18Peut-être qu'une jeune fille, une mère, un homme aussi, parce qu'il y a des hommes victimes de violences,
13:23verront ce violentomètre et se diront « Ah bah tiens, là il y a peut-être un petit problème »
13:27parce qu'on s'est rendu compte qu'il y a des situations où les personnes ont l'impression que tout va bien dans leur couple
13:33et quand elles lisent le violentomètre, elles se disent « Ah bah non, mais il regarde mon portable, ah bon, c'est pas normal ? »
13:38Les pharmaciennes peuvent aiguiller les personnes concernées vers des associations dédiées.
13:43Une opération qui ne laisse pas indifférent.
13:47Les violences faites aux femmes sont un peu trop présentes aujourd'hui, donc ça c'est une très bonne chose.
13:52Je vais le donner dès que je peux à une amie qui en aura le besoin.
13:56Si le mari leur fout une claque, qu'elles ont qu'à leur en foutre deux.
13:59J'estime qu'une femme n'est pas un objet et j'estime qu'elles doivent se défendre vis-à-vis de l'homme.
14:05Il faut que ça cesse au plus vite désormais et il faut des condamnations très sévères pour les auteurs de ces crimes.
14:11Un sujet vivement débattu par les différents acteurs locaux,
14:14notamment par la région Grand Est qui alloue une enveloppe de 600 000 euros par an à l'égalité femmes-hommes.
14:20Nous sommes là pour trouver des solutions.
14:23Malheureusement, la société est extrêmement violente.
14:25On n'a pas de réponse toute faite et c'est vrai que c'est la multiplicité de ces acteurs de terrain
14:33qui fait qu'à un moment donné, on peut trouver une solution ou en tout cas travailler à en trouver.
14:38Le collectif Nous Toutes comptabilise 141 féminicides en France en 2024.
14:44Une augmentation de 44% comparée à 2020.
14:48Dans le volet environnement à présent pour développer la plantation des arbres en forêt
14:57et les protéger face aux intempéries, aux animaux sauvages,
15:00des Mosellans proposent depuis bientôt deux ans une alternative écologique, la laine de mouton.
15:06Quel bilan tirer de cette expérimentation ? Réponse avec Mathéo Philippe.
15:10Avril 2024, cette laine venait tout juste d'être installée pour protéger les jeunes pousses.
15:19Après une année 2024 particulièrement pluvieuse, une année 2025 plus standard
15:24et deux hivers marqués par quelques chutes de neige, le constat est encourageant.
15:30Les essais sont plutôt concluants.
15:32Il y a certes des améliorations à faire, mais on voit bien que la dégradabilité des protections commence à s'installer maintenant.
15:38On a essayé sur différentes essences comme le merisier, l'érable, le châtaignier,
15:43les essences qu'on retrouve un peu ici où on avait besoin de les protéger,
15:48mais c'était pour ne pas que montrer une essence.
15:51Chaque essence, chaque forêt a ses spécificités, son gibier aussi.
15:55Car cette laine n'est pas seulement là pour faire barrière aux intempéries.
15:59Elle protège aussi des animaux, notamment des cerfs et des chevreuils,
16:03deux herbivores friands de jeunes plantations.
16:05Donc on est sur des animaux qui peuvent avoir effectivement un impact sur les régénérations
16:09et si on arrive à les protéger à moindre coût
16:13et avec des systèmes qui ne nécessitent pas d'intervention supplémentaire pour être démontés,
16:19ça n'en est que mieux et ça permet effectivement d'avoir un effet protection sur les plants,
16:23notamment dans les cas où on a effectivement une population de ces animaux-là qui peut être importante.
16:27Donc dès lors qu'effectivement l'animal n'aura pas l'idée d'aller démonter la protection
16:30ou si elle a un effet répulsif de par la présence de laine dedans, c'est gagné.
16:34Le projet Moselaine poursuit son développement.
16:38A terme, l'objectif est clair, remplacer définitivement le plastique.
16:43Tout à l'heure j'entendais sur des protections à 2 euros, plus 3 euros en moyenne pour l'enlever,
16:49donc on arrive à des protections autour de 5 euros.
16:51Nous on sera capable, quand on aura l'usine, parce que pour l'instant on fait faire en prestation nos produits,
16:56mais demain l'objectif c'est que quand on a l'usine et l'outil de production qui est là,
17:00qu'on puisse aussi s'approcher de ces prix. C'est ça l'idée.
17:03Mais nos partenaires sont déjà prêts à payer un petit peu plus cher, rien que pour la tranquillité.
17:07L'enjeu aujourd'hui est de passer du stade expérimental à une solution concrète, durable,
17:14et donc une véritable alternative pour l'avenir des forêts.
17:17Pour la suite de cette édition, que diriez-vous d'une immersion ?
17:22Une immersion aux côtés d'une soixantaine de plongeurs de combat.
17:26Et oui, rien que ça, du 13 au 28 novembre, une soixantaine de militaires s'entraînent au camp de Beach,
17:31à proximité de l'étang d'Aspelchit.
17:34Un entraînement intense, vous allez voir.
17:36À partir du moment où les cibles sont toutes baissées, on peut avancer sur la berge.
17:41Pareil, c'est vous qui passez en première ligne pour monter sur la berge.
17:47Nous, on vous rejoint après.
17:49Et après, on se met dispositif en L, on fait le parcours de tir comme celui qu'on a fait la dernière fois.
17:53Après quelques instructions, ces neuf plongeurs de combat se jettent à l'eau.
17:59À 7 degrés, dans les eaux troubles de l'étang d'Aspelchit, près de Beach,
18:04leur objectif est clair, rejoindre la berge et neutraliser un poste de commandement ennemi.
18:10Il faut faire attention à être discret et rester mobile pour ne pas se faire repérer et déceler par l'ennemi.
18:16Il faut rester dans la mission, il faut faire en sorte de ne pas se faire repérer
18:19et de reprendre un maximum de renseignements en vue de faire franchir une autre unité.
18:26Reconnaître et sécuriser la zone, éliminer les obstacles, assurer le repli en cas de blessure.
18:32T'as mal là, ici, là ?
18:33Non, ça va, j'ai pas mal.
18:34Pendant plus de 8 heures, les militaires enchaînent les manœuvres.
18:37On leur fait travailler la mission qui nous semble prioritaire.
18:40On estime que c'est la plus dangereuse parce qu'on ne souhaite que ça n'arrive jamais.
18:44Mais en revanche, vu que c'est la plus dangereuse, c'est celle qu'on entraîne en priorité
18:48puisque si on estime qu'ils savent faire cette mission,
18:51donc c'est une opération d'ouverture de berge dans le cadre d'un franchissement offensif,
18:54eh bien on estime qu'ils peuvent faire toutes les autres missions qui leur sont dédiées.
18:57Comme eux, ils sont une soixantaine de plongeurs de combat issus de 7 régiments français
19:02mais aussi de Belgique et d'Espagne, à participer à River Shadow 25,
19:07un exercice mené dans un site unique en France.
19:10Il y a beaucoup d'espaces d'entraînement en métropole,
19:14mais c'est le seul où il y a un patiné nautique sur un terrain militaire.
19:17C'est l'un des rares camps où les plongeurs de combat peuvent être entraînés
19:21en déployant l'ensemble de leurs capacités.
19:22Les plongeurs de l'armée de terre comptent sur cet exercice annuel
19:26pour renforcer la coopération entre forces alliées en cas d'intervention.
19:31Et parce que les questions de géopolitique internationale s'invitent aussi en Moselle.
19:36Vous l'avez vu, ces derniers jours, les délégations américaines, européennes,
19:40russes et ukrainiennes se sont retrouvées en terrain neutre en Suisse
19:43pour tenter d'établir un plan de paix.
19:45En Moselle, les familles ukrainiennes installées depuis plusieurs années maintenant
19:49ne sont pas toutes optimistes face à une possible fin imminente de la guerre.
19:54Un reportage de Marie Vint.
20:00Installée dans la petite commune de Vatimon depuis bientôt 4 ans,
20:03Oléna et sa famille, originaire de Zaporizhia,
20:06ont quitté l'Ukraine quelques temps après le début de la guerre.
20:09Avec son mari Benoît, Moselland d'origine,
20:12Oléna reconstruit un quotidien loin de son pays.
20:15Ça, c'est Zaporizhia.
20:17Zaporizhia, c'est où nous habitons, ici.
20:21Le Rius, déjà, sommes là.
20:23T'as travaillé, travaillé toute ta vie
20:24pour gagner quelque chose,
20:26pour acheter un appartement,
20:28et après, tu deviens...
20:29Tu t'en vas parce que t'as la guerre,
20:31et tu t'en vas et t'as tout qui est neuf,
20:33c'est...
20:33C'est...
20:35C'est...
20:36C'est dingue, quoi.
20:37Les parents, ils ont refait tout aussi,
20:38pareil, il y a neuf,
20:39et on avait tout refait à neuf nous aussi.
20:42Et on a tout laissé sur place,
20:44ils ont tout laissé sur place, quoi.
20:45En France, la famille se dit désormais en sécurité,
21:04même si le lien avec l'Ukraine reste fort.
21:07Les informations,
21:08les appels avec les proches restés sur place
21:10et l'évolution du conflit
21:11rythment encore leur journée.
21:13Je pensais que ça serait réglé tout de suite, quoi.
21:16Tout de suite ?
21:16Je vais nous dire jour, ok.
21:18Mais...
21:19Deux semaines, mais pas plus.
21:21Là, ça fait quand même quatre ans, quoi.
21:22Je suis dégoûté, je suis fou,
21:24parce que je me dis que c'était une belle ville,
21:27c'était tout, c'était magnifique.
21:28Moi, j'ai eu une belle ville là-bas.
21:29Vraiment, j'étais bien là-bas.
21:30J'étais heureux,
21:31autant avec les beaux-parents qu'avec la femme,
21:33qu'avec les enfants, qu'avec les amis.
21:35J'étais heureux, moi, là-bas.
21:35Et la récente proposition de traité de paix
21:37évoquée par Donald Trump
21:39n'a toutefois pas suscité
21:40beaucoup d'espoir chez eux.
21:42La famille reste pessimiste
21:44et ne croit pas à une résolution rapide du conflit.
21:47Il veut faire la paix, il veut faire la paix,
21:49mais c'est pas vraiment une paix, quoi.
21:50Pour moi, c'est pas une paix.
21:51Je prie chaque nuit, chaque jour.
21:53Je regarde...
21:54Première chose que je regarde,
21:56c'est le téléphone pour avoir de bonnes nouvelles.
21:58Mais malgré ce pessimisme,
22:00un souhait demeure,
22:01celui de pouvoir retourner un jour en Ukraine,
22:04lorsque les conditions le permettront.
22:06On termine cette édition du week-end
22:10avec une belle histoire, comme d'habitude.
22:12Et cette semaine, ça se passe à Agondange.
22:15À Agondange, la mandoline réunit
22:16depuis des décennies des jeunes
22:18ou des moins jeunes musiciens
22:20au sein du conservatoire.
22:22À l'occasion des 90 ans
22:23de la jeunesse mandoliniste,
22:25trois concerts viendront célébrer
22:27cette tradition.
22:29Image de Mathéo Philippe.
22:30La mandoline.
22:39Un instrument de musique
22:41apparu en Italie au XVIIe siècle.
22:46C'est un instrument magnifique.
22:48Les troubadours, les angelots dans le ciel
22:51avaient tous des mandolines.
22:53Donc c'est quand même un instrument
22:54qui porte une belle histoire dans le passé.
22:57Donc il faut que ça perdure.
22:58Et quand on est ensemble,
23:00on a l'impression que c'est la musique des anges.
23:02Dans cette salle du conservatoire d'Agondange,
23:05on remonte un tout petit peu le temps,
23:07on prend juste le bambine.
23:08Toutes les générations sont rassemblées
23:11pour préparer un concert
23:12fêtant les 90 ans de la jeunesse mandoliniste.
23:16Forcément, on stresse un peu
23:18parce qu'on passe sur scène.
23:19Donc forcément, ça donne un peu le trac.
23:22Mais sinon, c'est assez festif,
23:24c'est assez joyeux.
23:25Un peu stressé, mais ça va sinon.
23:27C'est bien.
23:28Passer du bon temps avec des copains,
23:29c'est bien.
23:31Présente depuis 1958,
23:33Liliane est l'une des plus anciennes du groupe.
23:36J'ai dit, il faut que je sorte.
23:38Et puis j'ai fait de la musique.
23:40Et depuis, je ne peux plus m'en passer.
23:43Une bonne ambiance.
23:44Il y a tous les âges.
23:46On a aussi bien du 11 ans
23:48jusqu'à 85 ans.
23:51Un mélange de générations
23:52qui fait la force de cette association
23:54avant que ces adolescents
23:56ne prennent leur envol.
23:57Quatre, un.
24:04Il y a une difficulté qui est récurrente.
24:06C'est le fait qu'à partir d'un certain âge,
24:09on n'est pas une ville universitaire,
24:10donc les jeunes partent.
24:12Mais bon, ils sont là jusqu'à leur 18 ans.
24:15On a fait des bons musiciens aussi.
24:17La mandoline perdure à Agondange
24:19car elle est adossée au conservatoire de la ville
24:22et permet d'attirer de nouveaux entrants.
24:25Dans la programmation
24:26sur une année, une saison,
24:28on adapte aussi des morceaux
24:29accessibles aux plus jeunes
24:32de façon à ce qu'ils ne se sentent pas en marge
24:35et qu'ils puissent intégrer au fur et à mesure
24:36l'orchestre dans la difficulté.
24:39Et on simplifie des fois
24:40des partitions pour eux
24:41ou des morceaux plus abordables
24:43qui se sentent partie intégrante de l'orchestre
24:45et qu'ils aient envie de rester avec nous
24:47et de progresser avec nous.
24:49A la fin de ce mois de novembre,
24:51ces musiciens seront rassemblés à Agondange
24:53pour quatre représentations de mandoline.
25:00Et bien voilà, rien de mieux
25:01que pour terminer cette édition en musique.
25:04Je n'ai plus qu'à vous souhaiter un bon week-end,
25:06une belle semaine.
25:07D'ici là, prenez soin de vous.
25:09Je vous donne rendez-vous comme d'habitude
25:10la semaine prochaine.
25:15Sous-titrage Société Radio-Canada
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