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00:00Bonsoir, très heureux de vous retrouver sur Moselle TV.
00:14A la une de cette édition, comment les familles ukrainiennes vivent le conflit avec la Russie depuis la Moselle ?
00:20Si au niveau international, les discussions patinent, certains croient au traité de paix, d'autres sont plus mesurés.
00:25Un arrêt cardiaque à bord de la Station Spatiale Internationale, un scénario rare, mais étudié de près par deux réanimateurs du CHR de Merci.
00:35Depuis 2024, ils tentent de comprendre comment intervenir en condition d'apesanteur, vous verrez.
00:41La France lance son service militaire volontaire, il durera dix mois et concerne des jeunes majeurs sélectionnés par les armées.
00:47On y reviendra dans une chronique dédiée.
00:50Et dans cette édition, également, la présence de Jérôme Baron, secrétaire syndical SFDT d'ArcelorMittal.
00:56Nous évoquerons cette journée mouvementée du côté de l'Assemblée Nationale, où la nationalisation du groupe est examinée.
01:03Demain, les températures remontent légèrement, jusqu'à 8 degrés au meilleur de la journée.
01:08Le ciel, lui, est majoritairement gris.
01:10Comment les familles ukrainiennes installées en Moselle vivent-elles au quotidien un conflit qui s'éternise avec la Russie ?
01:20Alors que les discussions internationales peinent à avancer et que les perspectives restent floues,
01:25l'espoir d'un traité de paix continue de porter certains réfugiés.
01:28D'autres plus prudents observent la situation avec distance, partagée entre inquiétude, résilience et attente.
01:33Marie-Vin en a rencontré.
01:34Installée dans la petite commune de Vatimon depuis bientôt 4 ans, Oléna et sa famille, originaire de Zaporizhia,
01:45ont quitté l'Ukraine quelques temps après le début de la guerre.
01:48Avec son mari Benoît, Moselland d'origine, Oléna reconstruit un quotidien, loin de son pays.
01:54Ça c'est Zaporizhia, où nous habitons, ici.
02:00Le riz, déjà, sont là.
02:01Tu t'en vas parce que t'as la guerre et tu t'en vas et t'as tout qui est neuf, c'est dingue, quoi.
02:16Les parents, ils ont refait tout, pareil, il y a neuf.
02:19On avait tout refait à neuf, nous aussi.
02:21Et on a tout laissé sur place, ils ont tout laissé sur place, quoi.
02:24En France, la famille se dit désormais en sécurité, même si le lien avec l'Ukraine reste fort.
02:46Les informations, les appels avec les proches restés sur place et l'évolution du conflit rythment encore leur journée.
02:52Je pensais que ça serait réglé tout de suite, quoi.
02:55Tout de suite ? Je vais nous dire, jour, ok.
02:58Deux semaines, mais pas plus.
03:00Là, ça fait quand même quatre ans, quoi.
03:01Je suis dégoûté, je suis fou parce que je me dis que c'était une belle ville, c'était tout, c'était magnifique.
03:07Moi, j'ai eu une belle ville là-bas.
03:08Vraiment, j'étais bien là-bas.
03:10J'étais heureux, autant avec les beaux-parents qu'avec la femme, qu'avec les enfants, qu'avec les amis.
03:14J'étais heureux, moi, là-bas.
03:15Et la récente proposition de traité de paix évoquée par Donald Trump n'a toutefois pas suscité beaucoup d'espoir chez eux.
03:21La famille reste pessimiste et ne croit pas à une résolution rapide du conflit.
03:26Il veut faire la paix, il veut faire la paix, mais c'est pas vraiment une paix, quoi.
03:29Pour moi, c'est pas une paix.
03:30Je prie chaque nuit, chaque jour.
03:33Je regarde, la première chose que je regarde, c'est le téléphone pour avoir de bonnes nouvelles.
03:37Mais malgré ce pessimisme, un souhait demeure, celui de pouvoir retourner un jour en Ukraine, lorsque les conditions le permettront.
03:47Et Jérôme Baron, secrétaire syndical SFDT, est avec nous sur le plateau de Moselle Info.
03:51Bonsoir.
03:52Bonsoir.
03:52Merci d'être là.
03:53Donc, ce n'est pas nouveau la situation d'ArcelorMittal inquiète.
03:56En Moselle, près de 200 suppressions de postes sont annoncées dans le cadre du plan social national.
04:00Ce jeudi, l'Assemblée nationale examine une proposition de loi de la France insoumise visant à nationaliser le groupe.
04:09Est-ce une bonne idée ?
04:10Pour la CFDT, c'est une fausse bonne idée.
04:14C'est un combat qu'on avait déjà mené en 2012 à perte.
04:18Donc, pour nous, aujourd'hui, ArcelorMittal, le problème, c'est que c'est eux qui ont les brevets, c'est eux qui ont les clients, c'est eux qui ont les matières premières.
04:27Et aujourd'hui, nationaliser que l'amont d'ArcelorMittal en France, c'est la fermeture d'autres sites assurés.
04:37Nous, ce qu'on essaye de faire, en tout cas pour la CFDT, c'est qu'on travaille avec le Parlement européen pour avoir un consortium européen afin de ne plus avoir de suppression d'emplois sur le continent européen,
04:48de l'investissement sur nos outils et avoir des emplois pour tout le monde.
04:52– Parce que la CGT, elle, appuie cette proposition de texte.
04:57Ils étaient réunis, d'ailleurs, devant l'Assemblée nationale aujourd'hui.
05:01Il y a une sorte de désunion entre les syndicats.
05:03Ça, ça peut porter préjudice ?
05:05– Non, non, pour la CFDT, en tout cas, ce n'est pas une désunion.
05:09Chacun mène ses batailles, chacun porte ses idées.
05:14Eux ont décidé de politiser la chose avec la France insoumise.
05:20En tout cas, moi, en tant que responsable de la CFDT de Florange,
05:23pour ma part, on ne politisera pas le débat et on est là pour les salariés.
05:30Et si on doit aller appuyer au Parlement européen, on ira appuyer au Parlement européen.
05:34Mais aujourd'hui, la France tout seule ne pourra rien faire contre un groupe comme ArcelorMittal.
05:39– D'une manière générale, quel est le sentiment, justement, par rapport à cette nationalisation des salariés ?
05:44Qu'est-ce qu'ils en pensent, tout simplement ?
05:45– Les salariés, honnêtement, aujourd'hui, c'est partagé, mais c'est le cadet de leurs soucis.
05:54Du fait qu'aujourd'hui, sur une partie de nos outils, on nous annonce de l'activité partielle
06:00qui sera rémunérée à 60% du brut.
06:03Donc aujourd'hui, ce qui les inquiète plus, c'est de pouvoir leur faire vivre leur famille,
06:07payer leur crédit en fin d'année et au début d'année prochaine,
06:11plutôt que d'histoire de nationalisation.
06:14Aujourd'hui, on vit comme n'importe quelle famille en France, au jour le jour.
06:18– Est-ce que vous pensez quand même que cette nationalisation, si elle intervient,
06:22pourrait rendre peut-être l'acier français plus attractif, plus compétitif aussi ?
06:26– Aujourd'hui, tant qu'il n'y aura pas de blocage de taxe aux frontières
06:30qui sera validée par l'Europe et tout ce qui va avec de protectionnisme,
06:35on ne sera jamais concurrent face à de l'acier chinois ou de l'acier asiatique.
06:41Ils produisent beaucoup plus que nous, ils ont inondé le marché.
06:45Et aujourd'hui, ce qu'on demande, c'est que l'Europe se réunisse rapidement,
06:51signe ce qu'il y a à signer et qu'on protège notre acier aux frontières.
06:55Et grâce à ça, on pourra redevenir concurrencière sur le marché.
06:58– Il pourrait y avoir aussi des effets pervers si la nationalisation
07:02était décrétée pour ArcelorMittal ?
07:07– Pour ArcelorMittal, c'est un groupe qui est sur toute la planète,
07:13sur tous les continents.
07:14Donc pour eux, pas d'inquiétude.
07:16La décarbonation, ils la font déjà au Brésil.
07:20Ils ont des unités de production en Inde ultra performantes.
07:24Ils sont sur le territoire américain.
07:27Donc pour eux, hormis partir vers la fin d'une production,
07:33et c'est ça qu'on veut éviter surtout.
07:36C'est qu'aujourd'hui, on remarque qu'ArcelorMittal se désindustrialise l'Europe
07:40pour réindustrialiser ailleurs et avec des outils beaucoup plus performants
07:46que les autres, que nous en tout cas.
07:49– Quelles sont alors les prochaines échéances pour conclure,
07:53pour la SFDT, pour ArcelorMittal ?
07:57– Non, pour la SFDT, aujourd'hui, on a signé ce PSE.
08:04Donc là, on va s'occuper en priorité des salariés.
08:08Ça en a fait plus de 17 réunions de négociation.
08:11C'est un PSE qui en a négocié jusqu'au bout, jusqu'à la dernière seconde,
08:15pour que les salariés puissent bénéficier du meilleur accord possible.
08:19et ceux qui devraient malheureusement nous quitter puissent partir
08:22avec leur dû et dans de bonnes conditions.
08:27Ça a été très compliqué parce que c'est ArcelorMittal
08:29et c'est un groupe qui est difficile en négociation.
08:32Mais aujourd'hui, en tout cas, pour la SFDT,
08:36on est arrivé à un accord qui est convenable.
08:42– D'accord, qui est convenable pour les salariés.
08:44Merci à vous, Jérôme Baron.
08:45Nous suivrons bien sûr attentivement la suite des débats
08:48par rapport à la nationalisation.
08:50Au revoir et bientôt.
08:51– Merci à vous, bonne soirée.
08:53– Et l'actualité de ce jeudi, c'est aussi la comparution du Mosellan
08:57Francis d'Orfer à Caen pour une prise d'otage
08:59survenue à la maison d'arrêt de Condé-sur-Sarte en 2019.
09:02Un carcéré depuis l'âge de 16 ans,
09:04il avait retenu deux surveillants pendant près de 5 heures dans sa cellule.
09:07Ce détenu multi-récédiviste, déjà condamné pour vol,
09:10viol et meurtre d'un co-détenu,
09:12est considéré comme un champion des prises d'otages carcérales.
09:15Francis d'Orfer est d'ailleurs, c'est 27 et 28 novembre,
09:18jugé en appel donc pour une sixième prise d'otage en prison.
09:21À savoir qu'avant même le verdict de la cour d'assises du Calvados,
09:24le Mosellan ne peut prétendre à une libération avant l'année 2060.
09:28Il aurait alors presque 80 ans.
09:31Allez, cette question maintenant.
09:32Et si Thomas Pesquet avait fait un arrêt cardiaque
09:34dans la Station spatiale internationale,
09:36aurait-il pu être secouru ?
09:38Une problématique à laquelle deux réanimateurs tentent de répondre.
09:41Il participe depuis 2024 à des programmes de recherche
09:44avec le Centre national d'études spatiales.
09:46Une rencontre à couper le souffle
09:48dans les allées du CHR de Merci et des Avidich.
09:52Je ne sais pas ce que ça donne des résultats, toi.
09:54Tu avais commencé à regarder ?
09:55Oui, il y a quand même des grosses différences entre les machines.
09:58C'est le respirateur à turbine qui l'emporte.
10:01Ils sont réanimateurs.
10:03L'un est pneumologue, l'autre cardiologue.
10:05Tous les deux cherchent à apporter une réponse à cette question.
10:09Comment traiter un arrêt cardiaque dans l'espace ?
10:12Les causes, elles sont multiples.
10:13Ça peut être par exemple des microparticules,
10:15des éléments infectieux qui sont dans ces habitats qui sont recyclés,
10:19ou alors par exemple la poussière de lune qui est extrêmement toxique pour le poumon.
10:22Notre second projet, après avoir validé le test technologique,
10:25c'est de savoir comment il se comporte sur les humains.
10:27Et pour ce faire, il faut expérimenter dans les conditions d'une navette spatiale.
10:31En apesanteur, donc, l'avion simule l'absence de gravité pendant 22 secondes,
10:37le temps de tester différentes méthodes.
10:40Actuellement dans l'espace, la seule technologie possible,
10:42c'est qu'il faut endormir le patient et le faire respirer avec une prothèse endotrachiale,
10:47ce qui est extrêmement invasif et très risqué pour l'astronaute.
10:51Et donc dans ce contexte, sur Terre, on a depuis les années 80 un dispositif non invasif
10:57qui permet d'appliquer de la pression via un masque sans endormir le patient.
11:00Donc notre premier travail, s'orienter vers la stratégie,
11:05comment ces machines fonctionnent en apesanteur.
11:08Ces médecins passent entre 20 et 30% de leur temps à travailler sur la médecine spatiale,
11:13des recherches qui pourraient ensuite améliorer la prise en charge des patients sur Terre.
11:18Il y a des contraintes au spatial qui sont l'économie de poids et la simplicité d'utilisation.
11:23Donc c'est sûr que si on venait à qualifier le matériel
11:26et que les agences spatiales continuent à poursuivre le projet avec nous,
11:29ce qui a l'air d'être le cas, il va falloir réfléchir à alléger, à simplifier l'usage.
11:33Et tout ça, ça permettra de démocratiser des techniques.
11:35Le projet Vespa 1 terminé, les deux trentenaires devraient repartir dès mars
11:39pour le projet Vespa 2 qui vise cette fois-ci une expérimentation sur les hommes.
11:45Côté culture, c'est avec une joie non dissimulée qu'Anne-Marie Carlier de la librairie Autour du Monde,
11:53à Metz, qui tient son nom d'un roman de Laurent Mauvignier,
11:57accueilli ce dernier pour une rencontre au musée de la Cour d'Or.
12:00Laurent Mauvignier qui fait figure de parrain de la librairie,
12:03lui qui cette année a décroché le prix Goncourt pour la grande saga familiale La Maison Vide,
12:08aux éditions de minuit.
12:09Et c'est en nombre que ses fidèles, vous le voyez, lecteurs, sont venus à sa rencontre.
12:12Il nous parle ici de son écriture et de ce que représente ce prix au micro d'Alice Aiblou.
12:18J'essaie de faire avoir une écriture qui ne soit pas insipide,
12:24qui ait quand même de la matière, mais pas seulement du corps,
12:29mais comme on dit du corps pour un vin par exemple.
12:33Que ce soit une écriture qui ait des couleurs, des odeurs,
12:39qui ait un monde en soi, au-delà même des histoires qu'on raconte.
12:43Le Goncourt, c'est mon dixième ou onzième roman, je ne sais plus.
12:50Quand je vais en librairie depuis 25 ans, j'entends parler de ça.
12:54Depuis 25 ans, les gens qui sont adorables,
12:57les clients en librairie sont formidables,
12:59ils sont là, ils vous soutiennent, ils viennent vous dire
13:02« Oh, mais quand même, j'espère qu'on va vous donner un prix
13:04parce que votre livre, il est formidable, etc. »
13:06Donc, c'est vrai que quand même, je dois reconnaître
13:08que j'éprouve un certain soulagement
13:10à l'idée de ne plus avoir à entendre ça.
13:15C'est fait.
13:15C'est fait. Il y a un côté « c'est fait », c'est vrai.
13:18Alors que c'est adorable de la part des gens,
13:19mais c'est vrai qu'au bout d'un moment,
13:20même si vous, vous n'y pensez pas, les gens y pensent pour vous.
13:23Et là, j'étais très, très, très touchée par ça,
13:25de voir comment...
13:26J'entendais, je l'ai vu là, c'était « On a le Goncourt ».
13:31Oui, c'est vrai.
13:33Ça, c'était super.
13:34Ça, c'est vraiment...
13:35Ça, il n'y a pas de meilleure récompense.
13:38Et notez qu'un entretien plus long
13:39vous attend mercredi prochain à 21h dans la Boîte à Malice.
13:43Surtout, restez bien avec nous.
13:44On se retrouve dans un instant, juste après la météo.
13:56Et de retour sur Moselle TV.
14:00Dans l'actualité, aujourd'hui,
14:01l'Assemblée nationale débat d'une proposition de loi
14:04pour nationaliser les activités françaises d'ArcelorMittal.
14:07L'objectif protéger les emplois
14:09et soutenir la décarbonation de la sidérurgie
14:11fragilisée par les suppressions de postes.
14:14Ce matin, près de 400 salariés,
14:15dont certains de Moselle,
14:16se sont rassemblés pour soutenir le texte.
14:19Un arrêt cardiaque à bord de la Station Spatiale Internationale.
14:23Un scénario rare,
14:24mais étudié de près par deux réanimateurs du CHR de Merci.
14:28Depuis 2024, il collabore avec le Centre National d'Études Spatiales
14:31pour comprendre comment intervenir en condition d'apesanteur.
14:35Une immersion saisissante au cœur de leurs travaux
14:37à découvrir sur Moselle.tv.
14:40Le modèle est devenu trop fragile.
14:42Voilà la raison qui pourrait pousser la société Mosellane 4 murs
14:46basée à Marali
14:46à fermer ses 80 magasins physiques en France.
14:49L'entreprise veut se recentrer sur le commerce en ligne.
14:52Cette décision toucherait plus de 500 salariés de l'enseigne.
14:55C'est donc officiel.
14:59La France va lancer un service militaire volontaire.
15:02On en parle de notre chronique du jour.
15:09Bonsoir Florent Arnold.
15:10Bonsoir Jean.
15:11Alors vous allez tenter aujourd'hui de répondre à cette question.
15:14Les Mosellans sont-ils prêts à s'engager pour la France ?
15:16Tout à fait.
15:17Alors ce jeudi 27 novembre, Emmanuel Macron a annoncé la mise en place
15:21d'un nouveau service militaire appelé Service National.
15:24D'une durée de 10 mois, il sera basé sur le volontariat.
15:27Il sera ouvert aux jeunes hommes et femmes âgés de 18 et 19 ans.
15:31Ces volontaires seront nourris, logés, blanchis
15:34et rémunérés à hauteur de 800 euros par mois minimum.
15:37Alors il concernera 3000 personnes dès l'été 2026
15:41avant d'atteindre un objectif de 50 000 par an en 2035.
15:45Alors Florent, ce nouveau service militaire
15:47va finalement enterre le SNU ?
15:49Oui, tout à fait.
15:50Le SNU, donc Service National Universel,
15:53lancé en 2019, qui est un dispositif d'engagement citoyen
15:57est désormais jugé obsolète.
15:59Mais ce nouveau service militaire volontaire
16:01ne remplacera pas le service militaire volontaire.
16:04Alors à ce moment-là, vous ne comprenez plus rien
16:06et c'est normal.
16:07Alors parce qu'il ne faut pas confondre le service national
16:10qui a été annoncé aujourd'hui
16:11et le service militaire volontaire
16:13qui existe depuis 2015
16:15et dont vous voyez les commémorations de ses 10 ans à l'écran.
16:19Ce dernier visait les jeunes
16:21et visent toujours les jeunes de 18 à 25 ans
16:24exclus du marché de l'emploi
16:25et a pour objectif l'insertion sociale et professionnelle.
16:29Sept centres existent en France
16:30et l'un d'entre eux se trouve à Montigny-les-Messes.
16:33Il faut ainsi faire attention à l'appellation du nouveau dispositif
16:36car une homonymie risquerait de créer de nombreux quiproquos.
16:39Alors face à l'annonce d'Emmanuel Macron,
16:42impossible de ne pas penser à la conscription,
16:45l'ancien service militaire obligatoire arrêté en 1987,
16:49une expérience de plusieurs mois
16:50que vous-même, vos parents ou vos grands-parents
16:53avez sûrement connu.
16:55À Metz, des anciens conscrits
16:56nous partagent leurs souvenirs de cette époque
16:58et ils se réjouissent de l'annonce du président.
17:01Je l'ai fait en 1970, à 18 ans,
17:05à l'adolescence avancée,
17:07on apprend quand même le sens des responsabilités.
17:09La vie en communauté,
17:11discuter avec des gens d'horizons différents
17:14et le volontariat dans un premier temps
17:16peut-être fera aussi tâche d'huile,
17:20entraînera d'autres bonnes volontés.
17:22C'était juste la fin de la guerre d'Algérie
17:26et j'ai passé mes permis poids lourds,
17:28tout et compagnie.
17:29Si les gens sont volontaires,
17:32ils pourront faire des carrières
17:33parce qu'il y a plein de travaux
17:37qui sont faits,
17:39et formation et compagnie.
17:41Alors celui qui n'a pas beaucoup de travail
17:43ou c'est précaire
17:44ou qui n'a pas eu la chance
17:46peut-être d'apprendre un métier et compagnie,
17:49il y a de quoi faire pour ceux qui sont volontaires.
17:52Alors l'expérience qu'ils en ont tirée
17:54est globalement positive,
17:56mais dans les rues de Metz,
17:57j'ai également rencontré Murati.
17:59Lui, il a vécu une expérience très professionnelle,
18:02très personnelle de la guerre,
18:04celle des Balkans.
18:06Il a vécu en ex-Yougoslavie jusqu'à ses 19 ans,
18:09grandissant donc au milieu d'un conflit
18:11considéré comme l'un des plus meurtriers d'Europe
18:13depuis la Seconde Guerre mondiale.
18:16Il faut préparer la jeunesse,
18:17il faut le préparer
18:18parce qu'on ne sait jamais
18:19où on va s'arrêter M. Poutine.
18:23C'est ça le problème.
18:24Aujourd'hui, c'est l'Ukraine.
18:28Demain, on ne sait pas qui c'est.
18:30Peut-être la Moldavie
18:31ou peut-être les autres pays.
18:34Donc même lui évoque la nécessité de se préparer,
18:38mais est-ce que les jeunes Mosellans
18:39l'entendent de cette oreille ?
18:41Vous savez justement, Florent,
18:42on a pris le pouls du côté des principaux concernés.
18:44Tout à fait, au campus du Solsi, l'université de Lorraine,
18:49les étudiants sont beaucoup plus partagés,
18:51notamment à cette, voire totalement hermétique,
18:54à cet engagement.
18:55Ils expliquent à quel point ils sont prêts à s'engager
18:57dans une préparation au conflit.
18:59En termes de service militaire,
19:01c'est un truc qui m'a toujours un peu fait peur
19:03de devoir le faire justement.
19:04En termes d'engagement indirect,
19:06c'est-à-dire qu'il ne serait pas directement sur le front,
19:08je serais prêt à faire ce que je peux à mon échelle,
19:12mais je dois avouer qu'un engagement sur le front direct,
19:17physique, et risquer potentiellement ma vie,
19:19ça me ferait peur.
19:20Alors je n'imagine pas forcément y aller,
19:23enfin le faire,
19:23mais je trouve ça quand même intéressant
19:25parce que je pense que ça doit nous apprendre pas mal de choses.
19:27Je ne me suis jamais vraiment posé la question.
19:29Je pense que je ferai des causes à mon échelle du coup,
19:34mais non, je ne me suis jamais posé la question.
19:37Alors je ne me projette pas du tout dedans.
19:39Je ne suis pas non plus très croyante
19:40que les guerres ça aide avec quelque chose,
19:42enfin n'importe quoi.
19:43Alors personnellement, ça ne me donne pas du tout envie non plus
19:45puisque je ne vois pas le principe finalement
19:47de faire la guerre tout court en fait pour le pays.
19:51Mais je comprends la mise en place du système
19:53puisque c'est surtout pour se protéger je pense des futures guerres.
19:56Mais d'un côté, c'est vraiment terrorisant
19:58parce que ça veut dire qu'il prévoit peut-être
19:59de faire de la guerre avec d'autres pays.
20:01Honnêtement, je ne suis pas prête à aller faire la guerre pour la France.
20:03Alors même si on ne parle pas encore ici de faire la guerre,
20:07le gouvernement insiste sur une menace réelle
20:09de conflits de haute intensité,
20:11une vision de la société qui ne correspond pas non plus
20:14à celle de Ania Hamidi,
20:16secrétaire générale de l'Union nationale des étudiants de France,
20:19syndicat étudiant qui se veut organisation de jeunesse.
20:22Nous, on considère que les aspirations de la jeunesse aujourd'hui,
20:25elles ne sont pas du tout dans aller faire la guerre.
20:27Bien au contraire, on a quand même une jeunesse
20:28qui s'est là ces dernières années mobilisée
20:31pour la paix partout dans le monde.
20:32Elle se mobilise aussi pour le service public
20:35et surtout pour la justice sociale.
20:36Et c'est vrai que les annonces d'Emmanuel Macron
20:38concernant le retour d'un service militaire,
20:41pour nous, elle est complètement aux antidopes
20:42des aspirations de la jeunesse.
20:44Alors pour nous, la jeunesse, elle s'engage déjà,
20:46mais sur d'autres sujets,
20:47contre les violences faites aux femmes,
20:48pour la justice sociale, pour l'écologie,
20:50pour le changement climatique.
20:52Mais c'est vrai que pour nous, aujourd'hui,
20:53ce qu'Emmanuel Macron met sur la table,
20:56c'est que oui, on a une jeunesse
20:57qui a envie de s'engager,
20:58mais pas avec l'armée
20:59et pas pour aller faire la guerre.
21:01Alors les paroles du chef de l'état-major
21:03avec son, je cite,
21:05« accepter de perdre ses enfants »
21:07avaient brusqué les Français.
21:09Il ne s'agit ici que d'un dispositif
21:10sur la base d'un volontariat.
21:12Aucun jeune ne sera envoyé au front.
21:14Ces prises de parole bousculent quand même
21:15notre vision du monde,
21:17notamment pour notre génération,
21:19où l'on nous a appris à nous souvenir
21:21des horreurs de la guerre.
21:23Merci beaucoup, Florent,
21:24pour toutes ces précisions.
21:25Et on suivra, bien sûr, sur Moselle TV,
21:27la mise en place de ce service militaire volontaire.
21:30Allez, on change d'ambiance.
21:32À Agondange, l'association La Mandoline
21:34rassemble depuis des générations
21:36des musiciens de tous âges
21:37au sein du Conservatoire de la ville.
21:39Pour ses 90 ans,
21:40quatre concerts sont programmés ce vendredi,
21:42samedi et dimanche.
21:43Afin de célébrer cette tradition bien ancrée,
21:46Mathieu Philippe a assisté à la dernière répétition.
21:48Regardez.
21:56La mandoline,
21:57un instrument de musique
21:59apparue en Italie au XVIIe siècle.
22:06C'est un instrument magnifique.
22:07Les troubadours,
22:08les angelots dans le ciel
22:09avaient tous des mandolines.
22:12Donc c'est quand même un instrument
22:13qui porte une belle histoire dans le passé.
22:15Donc il faut que ça perdure.
22:17Et quand on est ensemble,
22:18on a l'impression que c'est la musique des anges.
22:21Dans cette salle du Conservatoire d'Agondange,
22:23on remonte un tout petit peu le temps,
22:26on prend juste le bambine.
22:27Toutes les générations sont rassemblées
22:29pour préparer un concert
22:31fêtant les 90 ans de la jeunesse mandoliniste.
22:34Forcément, on stresse un peu parce qu'on passe sur scène.
22:38Donc forcément, ça donne un peu le traque.
22:41Mais sinon, c'est assez festif, c'est assez joyeux.
22:44Un peu stressée, mais ça va sinon.
22:46C'est bien.
22:47Passer du bon temps avec des copains, c'est bien.
22:48Présente depuis 1958,
22:52Liliane est l'une des plus anciennes du groupe.
22:55J'ai dit qu'il faut que je sorte.
22:57Et puis j'ai fait de la musique.
22:59Et depuis, je ne peux plus m'en passer.
23:01Une bonne ambiance.
23:03Il y a tous les âges.
23:05Il y a aussi bien du 11 ans jusqu'à 85 ans.
23:09Un mélange de générations
23:11qui fait la force de cette association
23:13avant que ces adolescents ne prennent leur envol.
23:16Il y a une difficulté qui est récurrente.
23:25C'est le fait qu'à partir d'un certain âge,
23:28on n'est pas une ville universitaire.
23:29Donc les jeunes partent.
23:31Mais ils sont là jusqu'à leur 18 ans.
23:34On a fait des bons musiciens aussi.
23:36La mandoline perdure à Agondange
23:38car elle est adossée au conservatoire de la ville
23:40et permet d'attirer de nouveaux entrants.
23:43Dans la programmation sur une année et une saison,
23:47on adapte aussi des morceaux accessibles aux plus jeunes
23:50de façon à ce qu'ils ne se sentent pas en marge
23:53et qu'ils puissent intégrer au fur et à mesure l'orchestre
23:56dans les difficultés.
23:58Et on simplifie des fois des partitions pour eux
24:00ou des morceaux plus abordables
24:01qui se sentent partie intégrante de l'orchestre
24:04et qu'ils aient envie de rester avec nous
24:06et de progresser avec nous.
24:07A la fin de ce mois de novembre,
24:09ces musiciens seront rassemblés à Agondange
24:12pour quatre représentations de mandoline.
24:15Et de la musique, vous en trouverez aussi
24:22sur les différents marchés de Noël du département.
24:25Si celui de Metz est une locomotive, bien sûr,
24:27d'autres se distinguent.
24:28A Fort-Bas, Comboureau, Cirque-les-Bains
24:30ou encore Sarbourg, parcours illuminés
24:32et autres animations vont venir rythmer les fêtes.
24:35A Comboureau, par exemple,
24:36les remparts sont mis en lumière
24:37pour la première fois autour d'un parcours féerique
24:39dans le Vieux-Bourg.
24:40A Cirque-les-Bains, le village du Père-Noël
24:43ouvrira dès le 6 décembre
24:44avec artisanat, concerts, spectacles
24:46et objets créés sur place.
24:48Autant d'initiatives qui visent
24:50à rendre Noël plus accessible et chaleureux,
24:52peu importe où vous êtes.
24:55En sport, la Coupe du Monde de Handball
24:57a débuté ce mercredi aux Pays-Bas
24:59et en Allemagne avec une forte représentation messine,
25:02comme souvent.
25:03Dix joueuses de l'effectif actuel de Metz Handball
25:05participent à la compétition.
25:07Parmi elles, les quatre internationales françaises,
25:09Sarah Bouctit, Lucie Granier, Léna Granvaux
25:11et Suzanne Vajoka,
25:12bien décidées à défendre le titre mondial
25:15décroché en 2023.
25:16Leur entrée en liste aura lieu ce vendredi
25:18face à la Tunisie.
25:20La concurrence s'annonce relevé,
25:21notamment avec la Norvège,
25:22le Danemark,
25:23ou encore l'Allemagne de Xenia Smith.
25:25La Dragon a d'ailleurs parfaitement lancé son tournoi.
25:28Son équipe s'est imposée mercredi soir
25:29contre l'Islande.
25:31Voilà, Moselle Info revient dans quelques instants.
25:33On marque une courte pause.
25:35A tout de suite.
25:35Merci d'être encore avec nous sur Moselle TV.
25:50Voici les principaux titres du jour.
25:52Comment les familles ukrainiennes
25:53vivent le conflit avec la Russie
25:55depuis la Moselle ?
25:56Si au niveau international,
25:57les discussions patinent,
25:59certains croient au traité de paix,
26:00d'autres sont plus mesurés.
26:02Un arrêt cardiaque
26:03à bord de la Station Spatiale Internationale.
26:05Un scénario rare,
26:07mais étudié de près
26:08par deux réanimateurs de CHR de Merci.
26:10Depuis 2024,
26:11ils tentent de comprendre
26:12comment intervenir
26:13en condition d'apesanteur.
26:15Vous verrez.
26:16A Agondange,
26:17la mandoline souffle ses 90 bougies.
26:20Musicien de tous âges
26:21se retrouve ce week-end
26:22au conservatoire
26:23pour quatre concerts
26:24qui célèbrent cette tradition vivante
26:26et joyeuse.
26:28Demain,
26:28quelques gouttes sont à prévoir
26:30sur la Moselle.
26:31Côté température,
26:32ça remonte quelque peu.
26:33Il fera par exemple
26:348 degrés à Tianville,
26:35Metz ou encore Sardes.
26:39Et l'actualité de ce jeudi,
26:41c'est aussi la comparution
26:42du Mosellan Francis d'Orfer
26:43à Caen
26:44pour une prise d'otage
26:45survenue à la maison d'arrêt
26:46de Condé-sur-Sarte en 2019.
26:48Incarcéré depuis l'âge de 16 ans,
26:50il avait retenu deux surveillants
26:51pendant près de 5 heures
26:52dans sa cellule.
26:53Ce détenu multi-récidiviste
26:55déjà condamné
26:56pour vol,
26:57viol et meurtre
26:58d'un co-détenu
26:58est considéré comme un champion
27:00des prises d'otage carcérales.
27:02Francis d'Orfer
27:03est d'ailleurs
27:03ses 27 et 28 novembre jugés
27:05en appel
27:05pour une sixième prise d'otage
27:07en prison.
27:08A savoir qu'avant même
27:09le verdict
27:09de la cour d'assises
27:10du Calvados,
27:12le Mosellan
27:12ne peut prétendre
27:13à une libération
27:14avant l'année 2060.
27:15Il aurait alors
27:16presque 80 ans.
27:18Comment les familles ukrainiennes
27:20installées en Moselle
27:21vivent-elles au quotidien
27:22un conflit
27:22qui s'éternise
27:23avec la Russie
27:24alors que les discussions
27:25internationales
27:26peine à avancer
27:27et que les perspectives
27:28restent floues ?
27:29L'espoir d'un traité
27:30de paix continue
27:30de porter certains réfugiés.
27:32D'autres plus prudents
27:33observent la situation
27:34avec distance partagée
27:35entre inquiétude,
27:36résilience et attente.
27:37Marie-Vin en a rencontré.
27:39Installée dans la petite commune
27:45de Vatimon depuis bientôt 4 ans,
27:47Oléna et sa famille,
27:48originaire de Zaporizhia,
27:50ont quitté l'Ukraine
27:51quelques temps
27:51après le début de la guerre.
27:53Avec son mari Benoît,
27:54Mosellan d'origine,
27:56Oléna reconstruit
27:57un quotidien
27:58loin de son pays.
27:59Ça, c'est Zaporizhia.
28:01Zaporizhia, c'est
28:01où nous habitons.
28:03Ici.
28:04Les russes, déjà,
28:05sont là.
28:06T'as travaillé, travaillé
28:08toute ta vie
28:08pour gagner quelque chose,
28:10pour acheter un appartement
28:11et après,
28:13tu deviens...
28:13Tu t'en vas parce que
28:14t'as la guerre
28:15et tu t'en vas
28:15et t'as tout qui est neuf.
28:16C'est...
28:17C'est...
28:18C'est...
28:20C'est dingue, quoi.
28:21Les parents,
28:21ils ont refait tout.
28:22Pareil, il y a neuf.
28:23Et on avait tout
28:24refait à neuf, nous aussi.
28:26Et on a tout laissé sur place.
28:28Ils ont tout laissé sur place, quoi.
28:29Quand on est en Ukraine,
28:31en particulier,
28:32en Zaporozhe,
28:33où sont nos dames,
28:35nous sentons
28:37que pour nous,
28:38chaque jour
28:39ou chaque nuit
28:41peut être la dernière.
28:42En France,
28:45la famille se dit
28:46désormais en sécurité,
28:48même si le lien
28:48avec l'Ukraine
28:49reste fort.
28:51Les informations,
28:52les appels
28:52avec les proches
28:53restés sur place
28:54et l'évolution du conflit
28:55rythment encore
28:56leur journée.
28:57Je pensais que
28:58ça serait réglé
28:58tout de suite, quoi.
28:59Tout de suite ?
29:00Je peux dire,
29:00nous, 10 jours,
29:02OK.
29:02Mais...
29:03Deux semaines,
29:04mais pas plus.
29:04Là, ça fait quand même
29:05quatre ans, quoi.
29:06Je suis dégoûté,
29:07je suis fou
29:08parce que
29:08je me dis que
29:10c'était une belle ville,
29:11c'était tout,
29:11c'était magnifique.
29:12Moi, j'ai eu une belle vie
29:13là-bas.
29:13Vraiment,
29:13j'étais bien là-bas.
29:14J'étais heureux,
29:15autant avec les beaux-parents
29:16qu'avec la femme,
29:17qu'avec les enfants,
29:17qu'avec les amis.
29:18J'étais heureux,
29:19moi, là-bas.
29:19Et la récente proposition
29:20de traité de paix
29:21évoquée par Donald Trump
29:22n'a toutefois pas suscité
29:24beaucoup d'espoir chez eux.
29:26La famille reste pessimiste
29:27et ne croit pas
29:28à une résolution rapide
29:30du conflit.
29:30Il veut faire la paix,
29:32il veut faire la paix,
29:32mais ce n'est pas vraiment
29:33une paix, quoi.
29:34Pour moi,
29:34ce n'est pas une paix.
29:35Je prie chaque nuit,
29:36chaque jour,
29:37je regarde,
29:38la première chose
29:39que je regarde,
29:40c'est le téléphone
29:40pour avoir de bonnes nouvelles.
29:42Mais malgré ce pessimisme,
29:44un souhait demeure,
29:45celui de pouvoir retourner
29:47un jour en Ukraine
29:47lorsque les conditions
29:49le permettront.
29:50Cette question maintenant
29:53est si Thomas Pesquet
29:54avait fait un arrêt cardiaque
29:56dans la Station Spatiale Internationale.
29:58Aurait-il pu être secouru ?
29:59Une problématique
30:00à laquelle deux réanimateurs
30:01tentent de répondre.
30:02Ils participent depuis 2024
30:04à des programmes de recherche
30:06avec le Centre National
30:07d'Études Spatiales.
30:08Une rencontre à couper le souffle
30:09dans les allées du CHR de Merci
30:11et des Avitich.
30:13Je ne sais pas
30:14ce que ça donne des résultats,
30:15toi.
30:15Tu avais commencé à regarder ?
30:17Oui.
30:17Il y a quand même
30:17des grosses différences
30:18entre les machines.
30:18C'est le respirateur à turbine
30:21qui l'emporte.
30:22Ils sont réanimateurs.
30:24L'un est pneumologue,
30:25l'autre cardiologue.
30:27Tous les deux cherchent
30:28à apporter une réponse
30:29à cette question.
30:30Comment traiter un arrêt cardiaque
30:32dans l'espace ?
30:33Les causes sont multiples.
30:35Ça peut être par exemple
30:36des microparticules,
30:37des éléments infectieux
30:38qui sont dans ces habitats
30:39qui sont recyclés
30:40ou alors par exemple
30:41la poussière de lune
30:42qui est extrêmement toxique
30:43pour le poumon.
30:43Notre second projet
30:45après avoir validé
30:46le test technologique
30:46c'est de savoir
30:47comment il se comporte
30:47sur les humains.
30:48Et pour ce faire,
30:49il faut expérimenter
30:50dans les conditions
30:51d'une navette spatiale.
30:53En apesanteur donc,
30:54l'avion simule
30:55l'absence de gravité
30:56pendant 22 secondes,
30:58le temps de tester
30:59différentes méthodes.
31:01Actuellement dans l'espace,
31:02la seule technologie possible
31:03c'est qu'il faut endormir
31:04le patient
31:05et le faire respirer
31:07avec une prothèse endotrachiales
31:08qui est extrêmement invasif
31:10et très risqué
31:10pour l'astronaute.
31:12et donc dans ce contexte,
31:14sur Terre,
31:15on a depuis les années 80
31:16un dispositif non invasif
31:18qui permet d'appliquer
31:19de la pression via un masque
31:20sans endormir le patient.
31:21Donc notre premier travail
31:23s'orienter vers la stratégie,
31:27comment ces machines
31:28en fait fonctionnent
31:28en apesanteur.
31:29Ces médecins passent
31:30entre 20 et 30%
31:32de leur temps
31:32à travailler
31:33sur la médecine spatiale,
31:34des recherches
31:35qui pourraient ensuite
31:36améliorer la prise en charge
31:38des patients sur Terre.
31:39Il y a des contraintes au spatial
31:41qui sont l'économie de poids
31:42et la simplicité d'utilisation.
31:45Donc c'est sûr que
31:45si on venait à qualifier
31:47le matériel
31:47et que les agences spatiales
31:49continuent à poursuivre
31:49le projet avec nous,
31:50ce qui a l'air d'être le cas,
31:51il va falloir réfléchir
31:52à alléger,
31:53à simplifier l'usage
31:54et tout ça,
31:55ça permettra
31:55de démocratiser des techniques.
31:56Le projet Vespa 1 terminé,
31:58les deux trentenaires
31:59devraient repartir dès mars
32:01pour le projet Vespa 2
32:02qui vise cette fois-ci
32:04une expérimentation
32:05sur les hommes.
32:06Côté culture,
32:10c'est avec une joie
32:11non dissimulée
32:12qu'Anne-Marie Carlier
32:13de la librairie
32:14Autour du Monde
32:15à Metz
32:15qui tient son nom
32:16d'un roman
32:17de Laurent Mauvignier
32:18a accueilli ce dernier
32:19pour une rencontre
32:20au musée de la Cour d'Or.
32:21Laurent Mauvignier
32:22qui fait figure de parrain
32:23de la librairie,
32:24lui qui cette année
32:25a décroché
32:26le pré-goncourt
32:27pour la grande saga familiale
32:28La Maison Vide
32:29aux éditions de minuit.
32:31Et c'est en nombre
32:31que ses fidèles lecteurs,
32:33vous le voyez,
32:33sont venus à sa rencontre.
32:35Il nous parle ici
32:35de son écriture
32:36et de ce que représente
32:37ce prix au micro
32:38d'Alicia Higlou.
32:40Je suis super
32:41d'avoir une écriture
32:42qui ne soit pas
32:43insipide,
32:46qui ait quand même
32:47de la matière,
32:49qui ait des...
32:50mais pas seulement du corps,
32:51mais comme on dit
32:52du corps pour un vin,
32:53par exemple,
32:54vous voyez,
32:55qu'il ait aussi...
32:56que ce soit une écriture
32:58qui ait des couleurs,
33:00des odeurs,
33:01qui ait un monde
33:02en soi,
33:03au-delà même
33:04des histoires
33:04qu'on raconte.
33:05Le Goncourt,
33:06c'est...
33:06Vous savez,
33:07ça fait...
33:08C'est mon dixième
33:09ou onzième roman,
33:10je ne sais plus.
33:13Quand je vais en librairie
33:14depuis 25 ans,
33:15j'entends parler de ça.
33:16Depuis 25 ans,
33:17les gens qui sont adorables,
33:19les clients en librairie
33:20sont formidables,
33:21et ils sont là,
33:23ils vous soutiennent
33:23et ils viennent vous dire
33:24« Oh, ben quand même,
33:25j'espère qu'on va vous donner
33:26un prix parce que votre livre,
33:27il est formidable, etc. »
33:28Donc, c'est vrai
33:29que quand même,
33:29je dois reconnaître
33:30que j'éprouve
33:31un certain soulagement
33:32à l'idée
33:34de ne plus avoir
33:35à entendre ça.
33:37C'est fait.
33:38C'est fait.
33:38Il y a un côté « c'est fait »,
33:39c'est vrai.
33:40Alors que c'est adorable
33:41de la part des gens,
33:41mais c'est vrai qu'au bout
33:42d'un moment,
33:42même si vous,
33:43vous n'y pensez pas,
33:44les gens y pensent pour vous.
33:45Et là,
33:45j'étais très touchée
33:47par ça,
33:47de voir comment...
33:49j'entendais
33:51et je l'ai vu là,
33:52c'était « On a le concours ».
33:54Oui, c'est vrai.
33:55Ça, c'était super.
33:56Ça, c'est vraiment...
33:57Ça, il n'y a pas
33:58de meilleure récompense.
34:00Et notez qu'un entretien
34:01plus long vous attend
34:02mercredi prochain
34:03à 21h dans
34:04la boîte Amalice.
34:06Allez, on change
34:07d'ambiance.
34:08À Agondange,
34:09l'association La Mandoline
34:10rassemble depuis
34:11des générations
34:11des musiciens
34:12de tous âges
34:13au sein du conservatoire
34:14de la ville.
34:15Pour ses 90 ans,
34:16quatre concerts sont programmés
34:17ce vendredi,
34:18samedi et dimanche.
34:19afin de célébrer
34:20cette tradition bien ancrée,
34:22Mathieu Philippe
34:22a assisté
34:23à la dernière répétition.
34:24Regardez.
34:32La mandoline,
34:34un instrument de musique
34:35apparu en Italie
34:37au XVIIe siècle.
34:41C'est un instrument magnifique.
34:43Les troubadours,
34:44les angelots
34:44dans le ciel
34:45avaient tous des mandolines.
34:47Donc, c'est quand même
34:48un instrument
34:48qui porte une belle histoire
34:50dans le passé.
34:51Donc, il faut que ça perdure.
34:53Et quand on est ensemble,
34:54on a l'impression
34:54que c'est la musique des anges.
34:57Dans cette salle
34:57du conservatoire
34:58d'Agondange,
34:59on remonte un tout petit peu
35:01le temps,
35:01on prend juste le bambine.
35:03Toutes les générations
35:04sont rassemblées
35:05pour préparer un concert
35:07fêtant les 90 ans
35:09de la jeunesse mandoliniste.
35:11Forcément, on stresse un peu
35:12parce qu'on passe sur scène.
35:14Donc, forcément,
35:14ça donne un peu
35:15le trac.
35:16Mais sinon,
35:17c'est assez festif,
35:18c'est assez joyeux.
35:20Un peu stressée,
35:21mais ça va sinon.
35:22C'est bien.
35:22Passer du bon temps
35:23avec des copains,
35:24c'est bien.
35:25Présente depuis 1958,
35:28Liliane est l'une
35:29des plus anciennes du groupe.
35:30J'ai dit qu'il faut que je sorte
35:32et puis j'ai fait de la musique
35:34et depuis,
35:36je ne peux plus m'en passer.
35:37Une bonne ambiance.
35:39Il y a tous les âges.
35:41Il y a aussi bien du 11 ans
35:43jusqu'à 85 ans.
35:45Un mélange de générations
35:46qui fait la force
35:47de cette association
35:48avant que ces adolescents
35:50ne prennent leur envol.
35:51Un, quatre, un.
35:58Il y a une difficulté
35:59qui est récurrente,
36:00c'est le fait
36:01qu'à partir d'un certain âge,
36:03on n'est pas une ville universitaire,
36:04donc les jeunes partent.
36:07Mais bon,
36:07ils sont là
36:07jusqu'à leur 18 ans
36:09et on a fait
36:10des bons musiciens aussi.
36:11La mandoline perdure
36:13à Agondange
36:13car elle est adossée
36:15au conservatoire de la ville
36:16et permet
36:17d'attirer
36:18de nouveaux entrants.
36:19Dans la programmation
36:20sur une année,
36:22une saison,
36:23on adapte aussi
36:23des morceaux
36:24pour accessible
36:25aux plus jeunes
36:26de façon à ce qu'ils
36:28ne se sentent pas en marge
36:29et qu'ils puissent intégrer
36:30au fur et à mesure
36:31l'orchestre
36:31dans les difficultés
36:32et on simplifie
36:34des fois des partitions
36:35pour eux
36:36ou des morceaux
36:36plus abordables
36:37qui se sentent
36:38partie intégrante
36:38de l'orchestre
36:39et qu'ils aient envie
36:40de rester avec nous
36:41et de progresser avec nous.
36:43A la fin de ce mois de novembre,
36:45ces musiciens
36:46seront rassemblés
36:47à Agondange
36:47pour quatre représentations
36:49de mandoline.
36:50Et de la musique,
36:56vous en trouverez aussi
36:57sur les différents marchés
36:59de Noël du département.
37:00Si celui de Met
37:01c'est une locomotive,
37:02d'autres se distinguent.
37:03A Forbac,
37:04Ombouros,
37:04Cirque-les-Bains
37:05ou encore Sarbourg,
37:06parcours illuminés
37:07et autres animations
37:08vont rythmer les fêtes.
37:09A Ombouros,
37:10par exemple,
37:11les remparts
37:11sont mis en lumière
37:12pour la première fois
37:13autour d'un parcours féerique
37:14dans le Vieux-Bourg.
37:15A Cirque-les-Bains,
37:16le village du Père-Noël
37:17ouvrira dès le 6 décembre
37:19avec artisanat,
37:20concerts,
37:21spectacles et objets
37:22créés sur place.
37:23Autant d'initiatives
37:24qui visent à rendre Noël
37:25plus accessible et chaleureux,
37:27peu importe où vous êtes.
37:30En sport,
37:30la Coupe du Monde
37:31de Handball
37:32a débuté ce mercredi
37:33aux Pays-Bas
37:34et en Allemagne
37:34avec une forte représentation
37:36messine,
37:37comme souvent.
37:38Dix joueuses
37:38de l'effectif actuel
37:39de Metz Handball
37:40participent à la compétition.
37:42Parmi elles,
37:42les quatre internationales françaises
37:44Sarah Bouctit,
37:45Lucie Granier,
37:46Léna Granvaux
37:46et Suzanne Vajouca
37:48bien décidées
37:48à défendre le titre
37:49mondial décroché en 2023.
37:51Leur entrée en lice
37:52aura lieu ce vendredi
37:53face à la Tunisie.
37:55Et la concurrence
37:55s'annonce relevé,
37:56notamment avec la Norvège,
37:57le Danemark
37:58ou encore l'Allemagne
37:59de Xenia Smith.
38:00La Dragon a d'ailleurs
38:01parfaitement lancé
38:02son tournoi.
38:03Son équipe s'est imposée
38:04mercredi soir
38:05contre l'Islande.
38:07Voilà,
38:07ne bougez pas,
38:08on se retrouve
38:08juste après la météo.
38:09Vous regardez toujours
38:22Moselle Info
38:23à la une aujourd'hui.
38:24L'Assemblée nationale
38:25débat d'une proposition
38:26de loi
38:26pour nationaliser
38:27les activités françaises
38:28d'ArcelorMittal.
38:30L'objectif,
38:30protéger les emplois
38:31et soutenir
38:33la décarbonation
38:33de la sidérurgie
38:34fragilisée
38:35par les suppressions
38:36de postes.
38:36Ce matin,
38:37près de 400 salariés,
38:38dont certains de Moselle
38:39se sont d'ailleurs
38:40assemblés pour soutenir
38:41le texte.
38:42Un arrêt cardiaque
38:43à bord de la Station
38:44Spatiale Internationale,
38:46un scénario rare,
38:47mais étudié de près
38:48par deux réanimateurs
38:49du CHR de Merci.
38:51Depuis 2024,
38:52ils collaborent
38:52avec le Centre National
38:53d'Études Spatiales
38:55pour comprendre
38:55comment intervenir
38:56en condition d'apesanteur.
38:58Une immersion saisissante
38:59au cœur de leurs travaux
39:00à découvrir
39:01sur Moselle.tv.
39:03Le modèle est devenu
39:04trop fragile.
39:05Voilà la raison
39:06qui pourrait pousser
39:07la société Mosellane
39:08des 4 murs
39:08basés à Marly
39:09à fermer
39:10ses 80 magasins physiques
39:12en France.
39:12L'entreprise veut
39:13se recentrer
39:14sur le commerce en ligne.
39:15Cette décision
39:16toucherait plus de
39:17500 salariés
39:18de l'enseignement.
39:21Et que nous réserve
39:22aujourd'hui
39:22le zap des territoires ?
39:24On le découvre
39:24grâce à
39:25Marie Chappaz.
39:26Regardez.
39:26Bébert, le leader
39:37des 4 bancs
39:38nous a quittés.
39:39Groupe mythique
39:40des années 80.
39:41Ils étaient connus
39:42pour leur tube
39:43chante.
39:44Décédés
39:45des suites
39:45d'une longue maladie
39:46à l'âge de 63 ans,
39:48Albert Cassabi
39:49laisse derrière lui
39:49de nombreux hits
39:50qui ont marqué
39:51toute une génération.
39:53Les Mosellans
39:54s'en souviennent peut-être.
39:55Les 4 bancs
39:56avaient même chanté
39:56à la fête du cochon
39:57d'Aillange
39:58en 2017.
40:07Lui aussi a marqué
40:08le paysage de la FENCH.
40:10Le Magic Bus
40:11est de retour.
40:12Ce vieux bus
40:13d'école jaune
40:14se trouve désormais
40:15à l'ancien moulin
40:15de Daspiche
40:16et prépare toujours
40:17ses pizzas
40:18au feu de bois.
40:19Les mardis et vendredis
40:20à partir de 18h30,
40:22il sera à Florange
40:24et les lundis
40:24et jeudis
40:25devant la gare
40:26d'Aillange.
40:27Alors,
40:27prêts à déguster
40:28une bonne pizza ?
40:30Les sportifs
40:35s'unissent
40:36pour une collecte
40:36solidaire.
40:37Le Sarbourg-Moselle-Sudan
40:38de Balai,
40:39l'association Jeunesse
40:40en action
40:40ont participé
40:41à une grande collecte
40:42alimentaire
40:43en marge
40:44de leur match
40:44contre Sainte.
40:46Nourriture
40:46mais aussi
40:47produits d'hygiène,
40:48tous les dons
40:48ont été reversés
40:49aux personnes
40:50dans le besoin.
40:51Depuis l'ouverture
40:52de l'association
40:53Jeunesse en action,
40:5420 tonnes de produits
40:55par an
40:56ont été distribués.
41:04On reste à Sarbourg
41:05où la commune
41:06organise
41:06la nuit
41:07des arts martiaux.
41:08Cet événement sportif
41:09rassemblera une dizaine
41:10de clubs
41:11et de disciplines
41:12du kraft maga
41:13au judo
41:13en passant
41:14par le karaté.
41:15Chacun proposera
41:16une démonstration
41:17de 10 minutes
41:17dont l'objectif
41:19de faire découvrir
41:20les arts martiaux
41:21au plus grand nombre
41:22et tout cela
41:23au profit du Téléthon.
41:24L'intégralité
41:25des bénéfices
41:26sera reversée
41:26à l'association.
41:28Alors rendez-vous
41:28le samedi 10 janvier
41:30au gymnase
41:30Pierre de Coubertin
41:31pour un moment
41:32sportif
41:33et solidaire.
41:37Et Moselle Info
41:38revient dans quelques minutes
41:39mais d'abord place
41:40à votre rubrique
41:41immobilier.
41:42On se retrouve
41:42juste après.
41:43Allez, à tout de suite.
41:44Sous-titrage Société Radio-Canada
41:46Sous-titrage Société Radio-Canada
41:49Sous-titrage Société Radio-Canada
41:50Sous-titrage Société Radio-Canada
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