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  • il y a 8 heures
Mettez vous d'accord avec Jean-Baptiste Moreau, Benjamin Cauchy, Ariane Ahmadi et Alexandra Szpiner

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-11-27##

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News
Transcription
00:00:00Un dispositif qui marcherait cette fois sur la base du volontariat.
00:00:0455 morts et près de 300 blessés, c'est le bilan de ce terrible incendie
00:00:09qui s'est déclaré hier à Hong Kong dans un complexe résidentiel.
00:00:13Le feu est par ailleurs éteint dans 4 bâtiments.
00:00:153 hommes ont été interpellés, on ignore toujours les causes exactes du sinistre.
00:00:19Et à Tahiti, le bilan s'alourdit après ce glissement de terrain.
00:00:226 corps sans vie ont été retrouvés, 2 personnes sont toujours portées disparues, dont 1 enfant.
00:00:27Un drame qui s'est produit après une semaine de très fortes pluies.
00:00:30Une enquête pour homicide involontaire est en cours.
00:00:33Les médecins libéraux en colère.
00:00:357 syndicats appellent les praticiens à un mouvement de grève sans précédent
00:00:39à partir du 5 janvier prochain.
00:00:41Dans leur ligne de mire, le projet de financement de la sécurité sociale.
00:00:45Un texte qui sonne le glas, selon eux, de leur profession.
00:00:49Ils dénoncent notamment la mise en place d'une surcotisation sur les suppléments d'honoraires.
00:00:54Et nouveau marathon budgétaire pour le Sénat.
00:00:57Après le projet de loi de financement de la sécurité sociale, justement.
00:01:00Les sénateurs examinent à partir d'aujourd'hui le projet de loi de finances.
00:01:04On le rappelle, la partie recette a été massivement rejetée par l'Assemblée nationale le week-end dernier.
00:01:10Et puis, ils clôturent la saison des prix littéraires.
00:01:12Le Goncourt des lycéens est remis aujourd'hui à Rennes.
00:01:155 romans sont en lice pour succéder à Madeleine avant l'aube de Sandrine Collette.
00:01:19Les 13 lycéens délégués annonceront le lauréat aux alentours de 13 heures depuis l'hôtel de Ville de Rennes.
00:01:25Excellente matinée à tous.
00:01:28Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:01:33Bonjour à tous et à tous avec vous pour commenter l'actualité pendant ces deux heures.
00:01:38Avec aujourd'hui Jean-Baptiste Moreau, bonjour.
00:01:40Bonjour.
00:01:41Porte-parole du think tank agriculture stratégie.
00:01:44Vous avez été agriculteur également.
00:01:46Vous avez été député.
00:01:47Ariane Amadi, bonjour.
00:01:49Président de Kerman Consulting.
00:01:50Vous êtes spécialiste en communication politique.
00:01:53Alexandra Spiner, bonjour.
00:01:54Enseignante, déléguée spéciale en charge du décrochage scolaire à la région Île-de-France.
00:01:59Et nous attendons Benjamin Cauchy qui est dans les embouteillages.
00:02:03Et oui, il vient du sud-ouest.
00:02:06Donc il ne sait pas qu'à Paris, ça roule mal.
00:02:08Voilà, on l'attend.
00:02:10Le retour du service militaire volontaire.
00:02:12Emmanuel Macron doit préciser les contours de ce service militaire.
00:02:17Clap de fin pour les centres éducatifs fermés.
00:02:20La délinquance des mineurs.
00:02:21Des expériences sont tentées pour responsabiliser les parents.
00:02:25Ce matin, j'ai lu ça dans le Parisien.
00:02:28C'est assez intéressant.
00:02:29Et puis, des taxes.
00:02:31Encore des taxes.
00:02:31Toujours des taxes.
00:02:33Faut-il forcer les riches à prêter de l'argent à l'État ?
00:02:36Et dans la même veine, il y a Elbron Pivet qui persiste ses signes sur l'héritage.
00:02:41La roue de la fortune, c'est ce qu'elle a dit hier.
00:02:44Faut-il taxer davantage les super héritiers ?
00:02:46Tous ces sujets, évidemment, on vous attend si vous avez envie de vous exprimer.
00:02:510826 300 300.
00:02:53C'est important d'avoir votre avis sur ces différents sujets.
00:02:56C'est vrai que le service militaire, ça vous a beaucoup, beaucoup fait réagir la semaine dernière.
00:03:01Enfin, début de semaine, quand on l'a évoqué.
00:03:03On a un petit peu plus d'informations.
00:03:06Ce service militaire durerait dix mois.
00:03:09Et serait toujours sur la base du volontariat.
00:03:12Alors, qu'en pensez-vous ?
00:03:14Est-ce que vous y êtes favorable, vous ?
00:03:16Est-ce que vous encourageriez vos enfants ?
00:03:18Parce que je ne sais pas si on a beaucoup de jeunes en âge de nous écouter ce matin et qui seraient volontaires.
00:03:26Est-ce que vous pensez que ça peut fonctionner ?
00:03:280826 300 300.
00:03:30Donc, on attend l'expression précise du président de la République.
00:03:35Ariane, vous me disiez que vous étiez dans un Uber ce matin.
00:03:38Alors, un VTC, comme on dit.
00:03:42Et le monsieur me demandait de quoi vous allez parler avec Valérie Expert.
00:03:46Donc, je dévoilais de façon...
00:03:48En inédit, je dévoilais les sujets de l'émission.
00:03:52Et évidemment, on a parlé du service militaire.
00:03:54Et ce monsieur me dit, moi franchement, j'enverrai mes enfants faire un service militaire parce qu'il n'y a pas mieux comme école de la vie.
00:04:01Et je crois que ça, c'est un truc assez répandu.
00:04:04C'est-à-dire, même si on n'est pas favorable, parce que je veux juste dire ça, vous savez, la déclaration du général a été largement rejetée.
00:04:13En revanche, l'instauration d'un service militaire volontaire est largement plébiscité.
00:04:18Donc, en fait, il y a un, le fait que ce serait l'armée, on fait confiance à l'armée, à 85%.
00:04:25Donc, que ce serait une école de la vie et que ce serait finalement là parce qu'il y a l'uniforme, une sorte d'égalité sociale,
00:04:31que les enfants pourraient plus qu'ailleurs s'éduquer.
00:04:37Et moi, ce que je trouve intéressant, c'est que dans le service militaire, il y a service.
00:04:40Et je pense qu'il y a un glissement dans l'opinion publique, eu égard au contexte international,
00:04:45sur le sujet de dire, servir son pays aujourd'hui, c'est nécessaire et souhaitable.
00:04:51Et ça, je trouve ça particulier.
00:04:53Mais la question, c'est volontaire.
00:04:55Donc, qui aujourd'hui va avoir envie, parce que vous pouvez toujours vous engager dans l'armée.
00:05:00Donc, quelle va être la motivation de ces jeunes qui vont s'engager,
00:05:04si ce n'est donc pendant dix mois, de toucher un salaire de 1000 euros à peu près ?
00:05:11Oui, alors moi, je n'ai pas fait mon service militaire parce que je fais partie des dernières générations.
00:05:15C'est-à-dire, c'était né en 79, je suis né en 77, moi.
00:05:17Mais comme j'avais un travail en sortant d'école d'ingénieur, j'ai pu me faire dispenser d'une service.
00:05:21C'est ça.
00:05:21Il faut que le service militaire soit un vrai service militaire,
00:05:24que ce ne soit pas ce à quoi ça ressemblait à la fin du service militaire,
00:05:27à savoir, c'était un camp où on s'ennuyait dix mois à peu près à jouer à la belote et au tarot autour d'une table.
00:05:33Donc, il faut vraiment que le service militaire ressemble à quelque chose
00:05:36et vraiment, soit donne goût à l'armée pour ceux qui vont vouloir s'y engager,
00:05:40mais sinon, soit utile aux jeunes.
00:05:43Sinon, ils ne s'y engageront pas.
00:05:44Il ne faut pas que ce soit un grand camp de vacances ou un truc totalement inutile
00:05:49qui rompt un parcours scolaire.
00:05:51Donc, il faut vraiment, pour qu'il y ait suffisamment de volontaires,
00:05:53qu'il y ait quelque chose de solide, que ce soit militaire, certes,
00:05:58mais qu'on fasse quelque chose,
00:06:00que ce ne soit pas juste passer son temps à se regarder dans le blanc des yeux
00:06:04et à se taper sur les doigts, comme c'était le cas les dernières années du service militaire.
00:06:07C'était que ça.
00:06:09Et avec, en plus, une mixité sociale qui n'était plus présente,
00:06:12puisque tous ceux qui avaient des connaissances politiques ou autres
00:06:15arrivaient à se faire exenter.
00:06:16Donc, il faut aussi que le volontariat,
00:06:19ce ne soit pas qu'une certaine classe sociale,
00:06:21sinon, il n'y aura pas d'utilité.
00:06:23C'est un auditeur qui nous disait ça en début de semaine en disant,
00:06:26mais ça va être forcément des enfants qui seront,
00:06:28enfin forcément, c'était son avis,
00:06:29qui viennent de familles plutôt, peut-être de militaires
00:06:33ou de gens qui ont déjà de la rigueur
00:06:35et qui seront sensibles à cette idée de servir le pays.
00:06:39Donc, c'est Alexandra Spiner.
00:06:41Des enfants de militaires,
00:06:43s'ils veulent poursuivre la tradition familiale,
00:06:45ils s'engagent dans une formation militaire professionnelle.
00:06:50Moi, je suis toujours très inquiète
00:06:53quand quelque chose est sur la base du volontariat.
00:06:56Parce que précisément, ça n'a rien d'égalitaire.
00:06:59Est-ce que vous pensez vraiment que des jeunes gens
00:07:01qui ont une forme, les gagnants du loto, de Parcoursup,
00:07:08qui ont une belle formation universitaire
00:07:11qui s'annonce devant eux,
00:07:13est-ce que vous pensez vraiment qu'ils vont s'engager ?
00:07:15Non.
00:07:16Donc, ceux qui vont s'engager,
00:07:17ce sont des jeunes gens qui n'ont pas de formation
00:07:20et qui donc seront contraints d'aller vers ce choix-là.
00:07:25Donc, ça n'a rien d'égalitaire
00:07:27et il n'y aura évidemment aucune mixité sociale.
00:07:30Ce n'est pas très grave si ça leur donne du sens
00:07:31et si ça leur donne des perspectives d'avenir.
00:07:33Ce n'est pas gênant.
00:07:34Mais il faut savoir quel est le but de ce sens.
00:07:37Vous savez, c'est toujours le même problème
00:07:39avec ce que propose le président de la République.
00:07:41Moi, a priori, je suis plutôt pour.
00:07:43Il n'y a évidemment pas de sujet.
00:07:45D'autant plus que, si j'ai bien compris,
00:07:48là, on change complètement de logique.
00:07:50qu'on enterre le CNU, définitivement.
00:07:55Et c'est heureux.
00:07:56Et c'est l'armée...
00:07:57Le SNU.
00:07:58Pardon.
00:07:58T'as dit CNU.
00:07:59Oui, pardon.
00:08:01Excusez-moi.
00:08:02Et donc, là, si j'ai bien compris,
00:08:03c'est l'armée qui serait en charge.
00:08:05Oui.
00:08:05Donc, c'est plutôt rassurant.
00:08:07C'est-à-dire qu'ils savent faire.
00:08:10C'est un système, manifestement,
00:08:11qui a été pensé avec les militaires.
00:08:14Donc, c'est plutôt une bonne chose.
00:08:16Maintenant, il faut voir ce qu'il y a dedans.
00:08:17Puis, pardon, on parle de budget depuis des semaines.
00:08:20Ça va coûter de l'argent.
00:08:21Oui, on va financer ça comment ?
00:08:22Oui, mais moi, j'aimerais juste rajouter quelque chose.
00:08:24Je suis d'accord avec ce qui se dit.
00:08:26Mais en revanche, moi, je crois que le volontariat,
00:08:29que ce soit pour les services d'État, l'armée ou autre,
00:08:34repose sur la nécessité, pour que les gens y aillent,
00:08:37que ce soit quelque chose de plus grand qu'eux.
00:08:38Il y a tout un travail, si vous voulez, d'imaginaire
00:08:41qui va au-delà, en fait, des classes sociales, etc.
00:08:44Le vrai sujet, c'est, est-ce qu'aujourd'hui,
00:08:47l'imaginaire autour du patriotisme suffit à mobiliser les gens
00:08:52et en plus des jeunes ?
00:08:54Parce que quand on regarde les statistiques,
00:08:56les jeunes de 18-25 et 25-34
00:08:59sont beaucoup moins favorables à ce service militaire volontaire
00:09:02que la génération de leurs aînés.
00:09:05Donc, moi, je pense qu'il y a un vrai travail,
00:09:06et c'est un sujet d'ailleurs beaucoup plus large pour nous tous,
00:09:09de dire, c'est quoi aujourd'hui, pour des jeunes, être patriotes ?
00:09:13Qu'est-ce que ça signifie ?
00:09:15Qu'est-ce que réellement ils mettent derrière ?
00:09:17Et est-ce que le patriotisme pourrait s'exprimer
00:09:19dans un registre beaucoup plus traditionnel
00:09:21qui est celui du service militaire ?
00:09:23On a François en ligne avec nous.
00:09:24Bonjour François.
00:09:25Oui, bonjour Valérie.
00:09:26Bonjour.
00:09:27Est-ce que vous avez fait votre service militaire ?
00:09:30Moi, oui.
00:09:31Même, je m'étais engagé.
00:09:32Ah, d'accord.
00:09:34Et donc, cette idée d'un service militaire volontaire,
00:09:41et pardon de préciser, en fait, il y a deux choses.
00:09:43C'est-à-dire qu'on est tous en train de penser aux jeunes,
00:09:45sauf que le président, il pense au pays, à la défense,
00:09:47et c'est ce qu'a redit le Drian ce matin,
00:09:48c'est que s'il fait le service militaire,
00:09:51le président de la République,
00:09:51ce n'est pas pour éduquer les jeunes,
00:09:53c'est pour défendre le pays.
00:09:54Donc vous, vous en pensez quoi ?
00:09:56Vous pensez que c'est une bonne chose ?
00:09:58Oui, je pense que c'est une bonne chose
00:09:59parce qu'on n'a plus les moyens
00:10:01de faire un service militaire tel qu'on l'avait connu.
00:10:05De toute façon, c'est vrai que c'était vraiment...
00:10:08Ça a fini par faire une ségrégation
00:10:10entre ceux qui pouvaient justement s'en dispenser
00:10:12et ceux qui ne pouvaient pas.
00:10:14Et parfois, on passait dix mois à s'en nier.
00:10:16Donc je pense que sur la base du volontariat, c'est bien.
00:10:20Je pense aussi que ça peut mettre le pied à l'étrier
00:10:22de jeunes qui sont un peu en perte de repère.
00:10:26Mais ça veut dire que ça, ça doit être incitatif.
00:10:28Mais moi, les deux choses, en fait, c'est pour faire quoi ?
00:10:31Déjà, on veut bien mettre des moyens,
00:10:33mais quel est l'objectif final, en fait ?
00:10:35Pour l'instant, c'est juste assez flou en ce moment.
00:10:39Et on sait que peut-être c'est pour avoir une armée de réserve
00:10:42qui fasse 40 ou 50 000 hommes par an avec une classe d'âge.
00:10:48Mais ça, pour l'instant, ce n'est pas dit.
00:10:50Et puis, quels sont les moyens qu'on va mettre derrière ?
00:10:52Parce qu'on entend le chef de l'État,
00:10:53mais l'armée, elle aussi, elle a telle la capacité.
00:10:56Et comme on dit, ça peut être très bien
00:10:57s'il y a des jeunes qui viennent
00:10:59et qui, justement, montrent que l'amour de la France,
00:11:03la nation, l'expérience qu'ils ont eue est positive.
00:11:06Par contre, si ça fait un flop dès le début,
00:11:08ça va avoir un effet repoussoir.
00:11:10Donc, il faut que l'armée aussi s'exprime,
00:11:12la grande muette, pour une fois,
00:11:13qu'elle dise « oui, voilà comment on va faire pour l'instant ».
00:11:16Et puis, je pense que c'est, entre nous,
00:11:18une manœuvre de diversion
00:11:20qui tombe après 8 ans d'exercice de mandat.
00:11:23Certains, ils voient effectivement
00:11:25une façon de la com',
00:11:28de la part du président.
00:11:29Est-ce qu'il aura les moyens ?
00:11:30C'est aussi une des questions.
00:11:31On a, hélas, un peu l'habitude
00:11:34avec les annonces gadget.
00:11:36Il y a évidemment une question de moyens.
00:11:38Et puis, il y a une question, effectivement,
00:11:39de contenu de service militaire.
00:11:41Puisque, effectivement,
00:11:42si on veut donner envie à des jeunes,
00:11:44il faut que ce soit autre chose
00:11:45qu'uniquement...
00:11:46Parce qu'effectivement,
00:11:46aujourd'hui, ils peuvent s'engager dans l'armée,
00:11:47déjà, ils peuvent faire les écoles militaires
00:11:49s'ils veulent.
00:11:50Donc, il faut vraiment
00:11:51qu'il y ait un côté...
00:11:52Enfin, voilà,
00:11:52que ce soit un plus pour le jeune
00:11:54que ça donne envie, quoi.
00:11:56Parce que si c'est juste
00:11:57faire ses classes
00:11:58et qu'il n'y a pas d'horizon
00:12:01et de perspective autre,
00:12:03ça ne suffira pas.
00:12:03Mais les temps au niveau
00:12:05des tensions géopolitiques
00:12:06sont tels
00:12:07que je pense que,
00:12:09notamment,
00:12:10la prise de parole
00:12:10du chef d'état-major des armées
00:12:12était utile dans ce sens-là
00:12:14pour faire prendre conscience
00:12:15qu'il y a un vrai danger
00:12:15qui est devant nous.
00:12:16Et effectivement,
00:12:17comme vous le disiez,
00:12:17il faut que le patriotisme
00:12:19qui semble vouloir s'exprimer
00:12:21dans les urnes,
00:12:21il se traduise concrètement
00:12:22aussi dans l'engagement
00:12:24de chacune et de chacun.
00:12:25Pardon d'être un peu ironique
00:12:26ou cynique,
00:12:27mais vous pensez vraiment
00:12:28que d'appeler
00:12:29un service militaire volontaire,
00:12:31ça va être dissuasif
00:12:33pour des pays
00:12:33qui voudraient en découdre
00:12:35avec la France.
00:12:35Ce matin,
00:12:36Jean-Yves Le Drian
00:12:38disait
00:12:38qu'il faut être déterminé,
00:12:39il faut montrer sa force,
00:12:40il faut dissuader,
00:12:42la menace russe est là,
00:12:43il faut être lucide
00:12:43et il dit
00:12:44que le service militaire volontaire
00:12:45fait partie de la dissuasion.
00:12:47Pour être fort,
00:12:48il faut dissuader
00:12:49le fait de rétablir
00:12:50un service national,
00:12:50c'est montrer que la nation
00:12:51est déterminée.
00:12:52Pardon,
00:12:53c'est quand même très gadget
00:12:54par rapport...
00:12:55C'est gaffé par rapport
00:12:56à la dissuasion nucléaire.
00:12:57Oui,
00:12:57mais quand on lui dit
00:12:58qu'il faut...
00:12:59Non,
00:13:00vous allez répondre
00:13:01tout de suite après
00:13:02et on remarque
00:13:02une toute petite pause.
00:13:03Merci à François
00:13:04et vous êtes nombreux
00:13:06à nous appeler
00:13:060826 300 300
00:13:08favorable ou non
00:13:09à ce service militaire volontaire.
00:13:11Est-ce que ce sera
00:13:12suffisamment dissuasif ?
00:13:13Est-ce que vous aimeriez
00:13:14que vos enfants
00:13:15ou vos petits-enfants
00:13:17fassent ce service militaire ?
00:13:19A tout de suite.
00:13:21Dès demain,
00:13:22réveillez-vous
00:13:23avec Maxime Liedot
00:13:24dans le Grand Matin Sud Radio.
00:13:26Sud Radio,
00:13:27le 10h midi,
00:13:28mettez-vous d'accord,
00:13:29Valérie Expert.
00:13:30Le service militaire volontaire,
00:13:33qu'en pensez-vous ?
00:13:340826 300
00:13:36300 surtout.
00:13:37Est-ce que vous pensez
00:13:38que vos enfants,
00:13:39vos petits-enfants
00:13:40seraient disposés
00:13:41à s'engager
00:13:43et à tenter
00:13:44ce service militaire volontaire ?
00:13:46La question se pose aussi
00:13:47sur l'efficacité.
00:13:49Jean-Yves Le Drian
00:13:50s'est dit
00:13:50que c'est une manière
00:13:51de faire nation,
00:13:52de montrer face
00:13:53à la menace russe
00:13:54que nous sommes debout.
00:13:55On attend vos réactions.
00:13:57Alors on a Patrick en ligne
00:13:58avec nous.
00:13:58Bonjour Patrick.
00:14:00Oui, bonjour Valérie.
00:14:01Bonjour.
00:14:01Bonjour à toute l'équipe.
00:14:02Bonjour.
00:14:02Je voulais intervenir
00:14:03dans le sens où
00:14:06le volontariat,
00:14:07je ne suis pas trop pour,
00:14:09dans le sens où
00:14:10moi j'ai fait
00:14:10le service militaire
00:14:11il y a quelques années
00:14:11en arrière
00:14:12parce que j'ai 64 ans.
00:14:13mais moi c'est surtout aussi
00:14:16pour sortir les jeunes
00:14:16de la panade
00:14:17qui sont désœuvrés
00:14:18qui ont besoin
00:14:19de retrouver ces valeurs
00:14:20de patriotisme,
00:14:21de respect des autres
00:14:23et arrêter cette violence
00:14:24qu'il y a chez ces jeunes
00:14:26qui ne savent pas où aller.
00:14:27Et je pense que ça leur ferait
00:14:28un but dans la vie
00:14:29et ça leur redonnerait
00:14:30ces valeurs-là.
00:14:31Mais dans le patriotisme,
00:14:33je ne pense pas
00:14:33que c'est le volontariat
00:14:35parce que là
00:14:36il va y avoir des jeunes
00:14:37qui vont se présenter
00:14:38qui ont déjà ces valeurs
00:14:39et qui ont envie
00:14:40de s'engager pour la France.
00:14:41Et je pense
00:14:43à tous les autres plutôt
00:14:44dont je préférais
00:14:45un service militaire
00:14:46obligatoire.
00:14:48Mais oui mais vous savez bien
00:14:49qu'aujourd'hui
00:14:49il n'y a plus de caserne
00:14:50que ça coûterait
00:14:51un pognon de dingue
00:14:52comme dit l'autre.
00:14:54Non puis l'armée
00:14:55n'est pas forcément demandeur
00:14:55parce que ça demande
00:14:56de l'encadrement
00:14:57et un taux d'encadrement.
00:14:58Les militaires aujourd'hui
00:14:59ils sont déjà bien employés
00:15:00sur les différents théâtres de guerre
00:15:01où ils doivent intervenir.
00:15:03Si on leur demande
00:15:03de reformer
00:15:04toute une classe d'âge
00:15:05c'est moins de disponibilité
00:15:06de militaires.
00:15:07Alors sur du long terme
00:15:08je suis d'accord
00:15:09ça permettrait
00:15:09d'enforcer les effectifs
00:15:11de l'armée
00:15:11mais sur du court
00:15:12et moyen terme
00:15:13qui est ce qu'on voit
00:15:16aujourd'hui
00:15:16et les nécessités
00:15:18d'aujourd'hui
00:15:18ça serait catastrophique
00:15:20pour l'armée française
00:15:20à mon avis.
00:15:22L'encadrement justement
00:15:23il va le falloir quand même
00:15:24parce que 10 mois
00:15:25de service militaire
00:15:25même volontaire
00:15:26il le faudra quand même.
00:15:27Si vous avez 1500 jeunes
00:15:29ou 100 000 jeunes
00:15:31c'est pas pareil
00:15:31au niveau de l'encadrement
00:15:32et du nombre de personnes
00:15:33qui vont être mobilisées
00:15:34ça n'a rien à voir.
00:15:35Ça va être différent.
00:15:37Vous l'avez parlé
00:15:39de dissuasion
00:15:40moi je pense pas
00:15:42que le but premier
00:15:43de ce service
00:15:43militaire
00:15:45volontaire
00:15:46soit de dissuader
00:15:47mais d'alerter.
00:15:48C'est à dire que nous
00:15:49on a vécu dans un monde
00:15:50où la guerre
00:15:51n'existait pas.
00:15:52Et finalement
00:15:52on peut évidemment
00:15:54critiquer l'aspect
00:15:55communicationnel
00:15:55de cette déclaration
00:15:57mais l'enchaînement
00:15:58entre le discours
00:15:59du chef général
00:16:01d'état-major
00:16:01et de ça
00:16:03c'est une séquence
00:16:04en réalité
00:16:05qui vise à dire
00:16:06attention la guerre est là
00:16:08et préparez-vous
00:16:10dans l'esprit
00:16:11dans vos têtes
00:16:12à contribuer
00:16:13à un moment donné
00:16:14pas forcément d'ailleurs
00:16:15par le service militaire
00:16:16volontaire
00:16:17mais à contribuer
00:16:18à une guerre
00:16:20et donc
00:16:20c'est là
00:16:21ça existe
00:16:22et ne pensez pas
00:16:24comme c'était le cas
00:16:25pendant 50-60 ans
00:16:27qu'on va pouvoir
00:16:28continuer
00:16:29comme avant.
00:16:30Oui
00:16:30mais il faut dire
00:16:32que ce n'est pas
00:16:33qu'en France
00:16:33on rappelle le propos
00:16:35du ministre
00:16:36de la Défense allemand
00:16:37qui a dit
00:16:37ce sera peut-être
00:16:38notre dernier été
00:16:39en temps de paix
00:16:42mais on a du mal
00:16:44à y croire
00:16:44je vois des auditeurs
00:16:46auditrices
00:16:46qui disent
00:16:46la menace russe
00:16:47ah ah ah
00:16:48néanmoins
00:16:49il y a
00:16:51mais une menace
00:16:52qui n'est peut-être
00:16:52pas celle
00:16:52d'un conflit
00:16:53terrestre
00:16:54ce ne sera peut-être
00:16:55pas un conflit
00:16:55de haute intensité
00:16:56peut-être pas tout de suite
00:16:57mais il faut s'y préparer
00:16:59mentalement
00:16:59comme vous le disiez
00:17:00c'est important
00:17:01que effectivement
00:17:02nos générations
00:17:03qui n'ont jamais connu
00:17:04la guerre au final
00:17:04la mienne
00:17:05la vôtre
00:17:05les plus jeunes
00:17:06à 80 ans
00:17:08on n'a pas connu
00:17:09la guerre
00:17:09après il y a eu
00:17:10les guerres d'Algérie
00:17:11et autres
00:17:11qui ont quand même
00:17:12marqué
00:17:12une certaine génération
00:17:13mais aujourd'hui
00:17:16il faut se préparer
00:17:17mentalement
00:17:17à ce que ce soit
00:17:18une possibilité
00:17:18alors est-ce que
00:17:19ça sera une guerre
00:17:19de haute intensité
00:17:20comme ce qui se passe
00:17:21en Ukraine
00:17:22et en Russie
00:17:23où il y a des mobilisations
00:17:24générales
00:17:25qui vont au-delà
00:17:26des gens qui ont pu
00:17:27ou pas faire leur service
00:17:28d'ailleurs
00:17:29parce qu'en Ukraine
00:17:30ceux qui vont se battre
00:17:30sur le front
00:17:31ils n'ont pas tous
00:17:31fait un service militaire
00:17:32ils n'ont absolument
00:17:33pas le choix
00:17:34ils n'ont pas le choix
00:17:35donc là on est
00:17:35dans un autre contexte
00:17:38ce ne sera peut-être
00:17:38pas forcément ça
00:17:39mais peut-être
00:17:40que la guerre de demain
00:17:41ce ne sera pas la guerre
00:17:42effectivement ce ne sera pas
00:17:43la guerre de tranchée
00:17:44de 14-18
00:17:44mais malgré tout
00:17:46il faut que dans nos têtes
00:17:47on soit prêt
00:17:47comme vous le disiez
00:17:48à l'effort de guerre
00:17:50qui nous sera peut-être demandé
00:17:51alors j'espère le plus tard possible
00:17:53et j'espère jamais
00:17:54mais qui est aujourd'hui possible
00:17:56alors qu'il nous paraissait impossible
00:17:57il y a ne serait-ce qu'une dizaine d'années
00:17:59alors Laurent est en ligne
00:18:00et merci à Patrick
00:18:01de nous avoir appelé
00:18:02sur ce sujet
00:18:03Laurent bonjour
00:18:04oui bonjour
00:18:05bonjour
00:18:06alors qu'est-ce que vous vouliez nous dire
00:18:07sur ce
00:18:08est-ce que vous y croyez
00:18:09est-ce que vous
00:18:09vous avez fait votre service militaire
00:18:11il n'y a que des hommes
00:18:11qui nous appellent
00:18:12donc je vous pose la question
00:18:14alors moi non
00:18:14je fais partie justement
00:18:16des premiers
00:18:17des premiers
00:18:18à ne pas l'avoir fait
00:18:19d'accord
00:18:19j'ai 45 ans
00:18:20donc je suis entre guillemets
00:18:21passé à côté
00:18:22quand la nouvelle était tombée
00:18:24qu'on n'y aurait pas
00:18:25droit
00:18:26entre guillemets
00:18:27ça ne m'avait pas forcément
00:18:28choqué
00:18:29après avec le recul
00:18:31je me suis aperçu
00:18:31que ça aurait quand même
00:18:32été quelque chose
00:18:33qui aurait pu être bénéfique
00:18:34moi aujourd'hui
00:18:35ce qui me fait poser
00:18:36énormément de questions
00:18:37c'est que
00:18:37c'est pas obligatoire
00:18:39alors j'entends
00:18:40tout ce qui a été dit
00:18:40précédemment
00:18:41que le budget
00:18:42et les infrastructures
00:18:43ne permettent pas
00:18:44aujourd'hui
00:18:44de rendre ça obligatoire
00:18:45ce qui est tout à fait logique
00:18:46vu que ça a été
00:18:47entre guillemets
00:18:48en partie démantelé
00:18:49tout ce qui me gêne le plus
00:18:51c'est que
00:18:52entre guillemets
00:18:53on aura dans ce service militaire
00:18:54que des gens
00:18:55qui sont déjà
00:18:56patriotes
00:18:57et qui en ont envie
00:18:58c'est qu'on ne va pas
00:18:59quand même récupérer
00:18:59par le volontariat
00:19:00des jeunes
00:19:01qui ont entre guillemets
00:19:02déjà mal tourné
00:19:03à l'âge
00:19:03où le service militaire
00:19:04sera déjà possible
00:19:06si le service militaire
00:19:08est possible
00:19:08à partir de 16, 18 ans
00:19:10je ne sais pas
00:19:10ce qui est prévu
00:19:11les jeunes sont déjà
00:19:12délinquants
00:19:13à partir de 12, 14 ans
00:19:14aujourd'hui
00:19:14ce n'est pas avec
00:19:15un service militaire
00:19:16volontaire
00:19:17qu'on va les récupérer
00:19:18après pour ce qui est
00:19:19de la discrimination
00:19:21d'avoir une armée
00:19:22volontaire
00:19:23oui ça peut peut-être
00:19:24fonctionner
00:19:25mais ce n'est pas
00:19:26d'après moi
00:19:27ça va être encore
00:19:28un gaspillage budgétaire
00:19:29qui ne va pas
00:19:30permettre d'insérer
00:19:31des jeunes
00:19:31et qui ne sera pas
00:19:33forcément efficace
00:19:34le jour d'un conflit
00:19:35mais encore une fois
00:19:37le but n'est pas
00:19:39une mission éducative
00:19:40le but c'est vraiment
00:19:41de former
00:19:41une réserve
00:19:43de former
00:19:43des jeunes
00:19:45des hommes
00:19:46et des femmes
00:19:47qui seront
00:19:47plus larges
00:19:51rémunérés
00:19:52voilà
00:19:53on va
00:19:55merci en tout cas
00:19:56Laurent
00:19:56de nous avoir appelé
00:19:58on va parler
00:19:59donc des centres
00:20:01éducatifs
00:20:02fermés
00:20:02clap de fin
00:20:04terminé
00:20:05on ferme
00:20:05un certain nombre
00:20:07de centres
00:20:07éducatifs
00:20:08fermés
00:20:09pour
00:20:09services
00:20:10insuffisants
00:20:11services rendus
00:20:12insuffisants
00:20:13c'est ce qu'a déclaré
00:20:15hier
00:20:15Gérald Darmanin
00:20:16pourtant
00:20:17ça
00:20:18je ne sais pas
00:20:19qu'est-ce qui a dysfonctionné
00:20:20Jean-Baptiste Moreau
00:20:21c'était censé être des centres
00:20:23d'éducatifs fermés
00:20:24qui n'étaient ni éducatifs
00:20:24ni fermés
00:20:25parce que les pourcentages
00:20:26de fugues
00:20:27il n'y avait pas assez de cours
00:20:28les pourcentages de fugues
00:20:29étaient proches de ceux
00:20:30des foyers de jeunes normaux
00:20:31c'est-à-dire qu'ils n'étaient pas fermés
00:20:33parce qu'il y avait 15 à 20% de jeunes
00:20:34qui arrivaient à fuguer
00:20:36de ces centres éducatifs
00:20:37soi-disant fermés
00:20:37et éducatifs
00:20:38ils avaient 8 heures de cours
00:20:39par semaine
00:20:40je crois
00:20:40maximum
00:20:41donc c'est un rien d'éducatif
00:20:43donc en fait ça ne servait à rien
00:20:44ça a coûté très cher
00:20:45et globalement
00:20:46il n'y avait aucune formation
00:20:47et c'est ce que Gérald Darmanin
00:20:48a annoncé hier
00:20:49c'est de le remplacer d'une part
00:20:50par des foyers davantage éducatifs
00:20:51sur un certain nombre
00:20:53et puis aussi d'augmenter
00:20:54si possible
00:20:55le nombre de contrôles judiciaires
00:20:56qui sont plus efficaces
00:20:57c'est-à-dire d'avoir
00:20:58un certain nombre de contraintes
00:20:59pour les jeunes
00:21:00et puis la prison
00:21:01si le délit
00:21:02est suffisamment grave
00:21:04pour mériter la prison
00:21:06mais c'est ça
00:21:07pardon de vous interrompre
00:21:08mais les assassins d'Elias
00:21:09ils avaient un contrôle judiciaire
00:21:10ils avaient interdiction
00:21:11de se rencontrer
00:21:12qu'est-ce qui s'est passé ?
00:21:14il faut qu'il soit effectif
00:21:14il faut que le contrôle judiciaire
00:21:15soit effectif
00:21:16et le problème c'est
00:21:16qu'ils ne sont pas effectifs
00:21:17dans la plupart des cas
00:21:18et ils ne sont pas contrôlés
00:21:19mais pourquoi on n'aie pas
00:21:20les moyens sur les centres éducatifs
00:21:21fermés
00:21:22je veux dire
00:21:22d'enfermer des délinquants
00:21:24et de les contrôler
00:21:25on dit
00:21:26il y avait des fugues
00:21:27enfin c'est invraisemblable
00:21:28de dire ça
00:21:29sur le fond
00:21:31c'est invraisemblable
00:21:31mais parce que ça coûte déjà
00:21:32deux à trois fois plus cher
00:21:33que des centres éducatifs normaux
00:21:35et que ça ne marche pas
00:21:37donc on peut toujours
00:21:38y mettre plus de moyens
00:21:39mais il faut mettre plus de moyens
00:21:41dans l'éducatif
00:21:42c'est certain
00:21:42et après
00:21:44s'ils méritent d'être enfermés
00:21:46il y a la prison
00:21:47ça existe déjà
00:21:48il n'y a pas besoin de recréer
00:21:49les mineurs
00:21:49vous les enfermez pas
00:21:50il y avait
00:21:52cette proposition
00:21:54qui était entre la prison
00:21:56et un centre éducatif
00:21:58un centre éducatif fermé
00:22:00quand vous lisez
00:22:01les livres de Maurice Berger
00:22:02ça veut bien dire quelque chose
00:22:04ce sont des enfants
00:22:04qui sont profondément violents
00:22:07qui sont des délinquants dangereux
00:22:09s'ils sont des délinquants dangereux
00:22:11ils vont en prison
00:22:12enfin je veux dire
00:22:12ça ne fonctionne pas
00:22:14pas à 13 ans
00:22:15pas à 14 ans
00:22:16on parle de ça aussi
00:22:17c'est le fonctionnement des prisons
00:22:18qu'il faudrait interroger peut-être
00:22:19de par effectivement
00:22:21le fait que ces jeunes là
00:22:22quand ils sont mélangés
00:22:23à l'univers carcéral
00:22:24ils finissent par être encore plus délinquants
00:22:26à la sortie
00:22:27qu'à l'entrée
00:22:28mais ça c'est un problème
00:22:29de fonctionnement de la prison
00:22:30mais le centre éducatif fermé
00:22:32la preuve en est
00:22:33que ça coûte très cher
00:22:34et que ça n'a pas fonctionné
00:22:35depuis le temps que c'est mis en route
00:22:36oui alors moi
00:22:38au-delà du fond de la mesure
00:22:39Ariane m'a dit
00:22:40d'un point de vue
00:22:41d'analyse de l'opinion publique
00:22:42il y a toute une séquence
00:22:44là de Gérald Darmanin
00:22:45sur la question
00:22:46non seulement de sécurité
00:22:48mais de prison
00:22:48et donc ça a commencé
00:22:51effectivement
00:22:51depuis à peu près
00:22:53une semaine
00:22:53ce qui est intéressant
00:22:54c'est que les chiffres
00:22:56sur le sentiment d'insécurité
00:22:57ou le laxisme judiciaire
00:22:59explosent tous les compteurs
00:23:00là je regardais
00:23:01il y a quand même
00:23:0277%
00:23:04des gens qui estiment
00:23:06que les peines
00:23:07ne sont pas assez sévères
00:23:08il y a 82% des gens
00:23:10qui estiment
00:23:11que les peines
00:23:11sont rarement
00:23:12ou partiellement exécutées
00:23:13donc c'est un vrai sujet politique
00:23:16dans ce sens là
00:23:16comment quand je suis
00:23:17un homme politique aujourd'hui
00:23:18quel que soit le bord d'ailleurs
00:23:20je parle de sécurité
00:23:21d'une manière
00:23:22qui va être suffisamment
00:23:23forte, précise, parlante
00:23:25pour que les gens
00:23:26se sentent mieux
00:23:27on a l'impression en fait
00:23:28qu'il y a une déconnexion totale
00:23:30entre le discours
00:23:31sur la sécurité en politique
00:23:32et le sentiment
00:23:33d'insécurité des gens
00:23:34donc en fait là
00:23:35on est en train de parler
00:23:36des centres éducatifs
00:23:37fermés
00:23:37mais moi j'ai envie
00:23:39de voir au-delà
00:23:40c'est à dire que
00:23:41aujourd'hui
00:23:42il y a moins d'un français
00:23:43sur deux
00:23:43qui ont confiance
00:23:44en la justice
00:23:45donc comment on fait
00:23:46politiquement
00:23:46à la fois en termes
00:23:48de projet
00:23:48en termes de discours
00:23:50en termes d'ambition
00:23:51pour réussir
00:23:52à si vous voulez
00:23:54compenser
00:23:55ce décalage
00:23:56et en dehors
00:23:58des discours
00:23:59simplement
00:24:00sécuritaires
00:24:01sécuritaires
00:24:02voilà
00:24:02la prise
00:24:03pardon
00:24:04oui
00:24:04en fait
00:24:07le problème
00:24:08de ces structures
00:24:09c'est que d'abord
00:24:10elles ne
00:24:11permettaient pas
00:24:12d'évaluer
00:24:13le risque
00:24:14de récidive
00:24:15on n'avait pas
00:24:16des structures
00:24:18qui permettaient
00:24:18avec des professionnels
00:24:20qui étaient capables
00:24:21de nous dire
00:24:22est-ce que ces gamins
00:24:23vont recommencer
00:24:24ou pas
00:24:24ce qui est quand même
00:24:25un vrai sujet
00:24:26avec des délinquants
00:24:28qui sont souvent
00:24:29très dangereux
00:24:29le deuxième sujet
00:24:31c'est que
00:24:32vous aviez
00:24:32des taux de fugue
00:24:34extrêmement importants
00:24:35ça je crois que
00:24:36Gérard Darmanin
00:24:38l'a clairement dit
00:24:38et je trouve que
00:24:39c'est bien une fois pour toutes
00:24:40de dire les choses
00:24:41telles qu'elles sont
00:24:42et puis
00:24:43très peu d'enseignement
00:24:44en réalité
00:24:458 heures d'enseignement
00:24:47en théorie
00:24:48en pratique
00:24:49c'était
00:24:49beaucoup moins
00:24:50beaucoup moins
00:24:51mais est-ce qu'on les ferme
00:24:52pour ça ?
00:24:53est-ce que la décision
00:24:54c'est pas de dire
00:24:54on empêche les fugues
00:24:56et on forme ces jeunes ?
00:24:57je veux dire
00:24:57c'est ce constat d'échec
00:24:59il est désespérant
00:25:00c'est tout le sujet
00:25:02de la méthode
00:25:02on se retrouve
00:25:04dans un instant
00:25:05là aussi
00:25:05on vous attend
00:25:050826 300 300
00:25:07c'est centre fermé
00:25:08appelez-nous
00:25:09si vous voulez témoigner
00:25:10si vous en avez
00:25:11entendu parler
00:25:12si vous avez
00:25:13été confronté
00:25:15à ces centres
00:25:15éducatifs fermés
00:25:16et puis on parlera
00:25:17de la responsabilisation
00:25:18des parents aussi
00:25:19dans le cas
00:25:20des délinquants mineurs
00:25:21à tout de suite
00:25:22Sud Radio
00:25:23mettez-vous d'accord
00:25:24Valérie Expert
00:25:25Sud Radio
00:25:27Parlons Vrai
00:25:28Sud Radio
00:25:30le 10h midi
00:25:31mettez-vous d'accord
00:25:32Valérie Expert
00:25:33avec vous sur Sud Radio
00:25:35pour commenter
00:25:36l'actualité
00:25:37on parle de cette
00:25:38délinquance des mineurs
00:25:39donc les centres éducatifs
00:25:40fermés
00:25:41au profit
00:25:42donc de centres
00:25:43de foyers
00:25:44de centres éducatifs
00:25:45un petit peu différents
00:25:46on va voir
00:25:46ce que va annoncer
00:25:48ce que va annoncer
00:25:50Gérald Darmanin
00:25:51on a un auditeur
00:25:53Jacques
00:25:53qui nous appelle
00:25:54de Marseille
00:25:55on vous écoute
00:25:56Jacques
00:25:56bonjour
00:25:56bonjour
00:25:57merci d'avoir
00:25:58pris mon appel
00:25:59écoutez
00:26:00je pense que
00:26:01la politique
00:26:02du tout ou rien
00:26:03n'est pas bonne
00:26:04donc si supprime
00:26:05ces centres
00:26:06vu que bon
00:26:07c'est vrai que ça coûte cher
00:26:08et que les résultats
00:26:09sont pas suffisamment probants
00:26:10il faut quand même
00:26:11les remplacer
00:26:12par une structure
00:26:13similaire
00:26:14pour empêcher
00:26:15un jeune
00:26:16de déraper
00:26:16après
00:26:17je pense que
00:26:18ça doit être réservé
00:26:19aux jeunes
00:26:20qui dérapent
00:26:21une fois
00:26:21pas un multirécidiviste
00:26:23multirécidiviste
00:26:24sa place est au trou
00:26:26en prison
00:26:26mais par contre
00:26:27celui qui a dérapé
00:26:28une fois
00:26:29il peut être récupérable
00:26:30parce que pas tous les jeunes
00:26:31vont continuer à marcher
00:26:33hors des clous
00:26:33voilà mon point de vue
00:26:35oui
00:26:35donc c'est
00:26:36en fait vous
00:26:37c'est la peine immédiate
00:26:38c'est ce que
00:26:38c'est ce que veut
00:26:40le ministre de l'intérieur
00:26:42aussi d'une certaine manière
00:26:43vous avez raison Jacques
00:26:44il a aussi annoncé
00:26:45la création de foyers
00:26:46d'éducation renforcés
00:26:48qui seront pas
00:26:49des centres éducatifs fermés
00:26:50mais qui auront
00:26:51véritablement vocation
00:26:53à éduquer
00:26:53et à redresser
00:26:55on va dire
00:26:55l'éducation
00:26:56de certains enfants
00:26:57alors on peut
00:26:58enchaîner avec
00:27:00ce qui est en train
00:27:00de se passer
00:27:01dans les Hauts-de-Seine
00:27:02le préfet des Hauts-de-Seine
00:27:03Alexandre Brugère
00:27:04lui veut mettre
00:27:05autour de la table
00:27:06les parents
00:27:07quand des enfants
00:27:08sont interpellés
00:27:09dans la rue
00:27:10un gamin de 12-13 ans
00:27:12qui traîne dans la rue
00:27:12à 23h
00:27:14les parents sont convoqués
00:27:16et l'idée
00:27:17est de les responsabilités
00:27:19il dit qu'il faut
00:27:21prendre en charge
00:27:21la situation
00:27:22avant qu'elle ne s'accélère
00:27:23et que le jeune
00:27:24ne dévale
00:27:25sur une pente
00:27:27à grande vitesse
00:27:28alors c'est
00:27:28c'est un objectif
00:27:30louable
00:27:30il dit
00:27:31il faut remettre
00:27:31la pierre au milieu
00:27:32du jardin des parents
00:27:33sauf que
00:27:34quand on lit
00:27:35cet article
00:27:36du Parisien ce matin
00:27:37c'est qu'on arrive
00:27:38dans des foyers
00:27:38qui sont extrêmement
00:27:39dysfonctionnels
00:27:40et que
00:27:41c'est pas toujours facile
00:27:42non plus pour les parents
00:27:43d'arriver à contrôler
00:27:45ce type d'enfant
00:27:46Alexandra
00:27:47vous connaissez
00:27:48un peu le sujet
00:27:48globalement
00:27:51quand même
00:27:51on se doute bien
00:27:53que si des enfants
00:27:54sont
00:27:55dans la rue
00:27:56à des heures délirantes
00:27:59c'est qu'il y a
00:28:00un problème
00:28:01déjà au sein
00:28:02de la famille
00:28:02et que la famille
00:28:03est déjà dysfonctionnelle
00:28:04et que les parents
00:28:05ont déjà démissionné
00:28:06moi ce qui m'a
00:28:08alors évidemment
00:28:09je trouve que
00:28:10la co-éducation
00:28:11c'est toujours
00:28:11quelque chose
00:28:12de louable
00:28:13et ça fonctionne
00:28:14plutôt pas mal
00:28:14et de responsabiliser
00:28:16les parents
00:28:17oui quand vous avez
00:28:19un gosse dans la rue
00:28:20à des heures indues
00:28:22c'est évidemment normal
00:28:23il est sous la responsabilité
00:28:25de ses parents
00:28:25c'est normal
00:28:26d'aller questionner
00:28:27les parents
00:28:27et d'aller les mettre
00:28:28face à leurs responsabilités
00:28:30et de se mettre
00:28:31tous autour d'une table
00:28:32là dessus je suis d'accord
00:28:33mais on fait quoi
00:28:35des gamins
00:28:35où les parents
00:28:36n'en ont rien à faire
00:28:37parce que vous savez
00:28:37le problème
00:28:38c'est notre degré
00:28:39d'acceptabilité
00:28:40sur les choses horribles
00:28:42qu'on voit
00:28:43chez les mineurs
00:28:44est-ce qu'on est capable
00:28:46de se dire
00:28:46tout simplement
00:28:47il y a des parents
00:28:48qui s'en foutent
00:28:49complètement
00:28:50non mais je veux dire
00:28:51je sais qu'on ne peut pas
00:28:52l'entendre
00:28:52la société et l'école
00:28:55ne peuvent pas se substituer
00:28:56totalement
00:28:56à une éducation
00:28:58manquée des parents
00:28:58enfin c'est illusoire
00:28:59de penser ça
00:29:00parce qu'à un moment
00:29:01ou à un autre
00:29:01ils se retrouvent quand même
00:29:02dans le cadre familial
00:29:03qu'on les mette
00:29:04en un centre d'éducatif
00:29:05fermé en prison
00:29:07ou quoi que ce soit
00:29:07s'il n'y a pas
00:29:08une reprise en main
00:29:10au niveau des ascendants
00:29:11parentaux
00:29:12enfin je veux dire
00:29:12c'est illusoire
00:29:13de penser que la société
00:29:14va pourvoir
00:29:15à l'éducation des enfants
00:29:16seuls
00:29:17et sans les parents
00:29:18ça n'existera pas
00:29:19donc il faut essayer
00:29:20il faut mener
00:29:22un certain nombre
00:29:22d'initiatives là-dessus
00:29:23je trouve que ce sont
00:29:23des initiatives
00:29:24tout à fait louables
00:29:25moi je crois
00:29:26à la co-éducation
00:29:27c'est pas le sujet
00:29:28mais on fait quoi
00:29:30des gamins
00:29:30qui sont déjà abandonnés
00:29:32quoi
00:29:32ou les parents
00:29:33ont déjà déclaré forfait
00:29:35on fait comment
00:29:35avec cela
00:29:36bah oui
00:29:37c'est ça le sujet
00:29:38en fait
00:29:38c'est souvent apparemment
00:29:40ce que dit
00:29:41le préfet des Hauts-de-Seine
00:29:42des familles
00:29:43qui ont besoin aussi
00:29:44d'une aide à la parentalité
00:29:46donc je sais pas
00:29:47vraiment
00:29:47s'il y a vraiment
00:29:48un sujet
00:29:49vraiment un thème
00:29:51dans lequel on devrait
00:29:52investir massivement
00:29:54c'est l'aide à la parentalité
00:29:55vraiment je pense que ça
00:29:56c'est un vrai sujet
00:29:57dans tous les domaines
00:29:57mais ça veut dire quoi
00:29:57c'est quoi l'aide à la parentalité
00:29:59comment on aide quelqu'un
00:30:00à être parent
00:30:01face à des enfants violents
00:30:02face à des enfants
00:30:03décrocheurs
00:30:04face à des enfants
00:30:05qui n'obéissent pas
00:30:07qui sont happés
00:30:08par le groupe extérieur
00:30:10vous parlez du décrochage
00:30:12typiquement dans le décrochage
00:30:13quand vous mettez
00:30:14les parents
00:30:15dans l'équation
00:30:17c'est-à-dire que les parents
00:30:19prennent une forme
00:30:20de responsabilité
00:30:21dans la volonté
00:30:23de raccrocher un gamin
00:30:24à un chemin de réussite
00:30:26je peux vous assurer
00:30:26que ça fonctionne
00:30:27ça c'est une solution
00:30:29toute bête
00:30:30qui fonctionne très très bien
00:30:31c'est-à-dire ramener
00:30:31les parents
00:30:32face à un gamin
00:30:33et lui dire
00:30:34tes parents
00:30:34ils pensent que c'est possible
00:30:35que tu puisses réussir
00:30:37ça fonctionne
00:30:38c'est une mobilisation collective
00:30:39c'est pas les uns
00:30:40ou les autres
00:30:40c'est les uns et les autres
00:30:41si on veut que ça fonctionne
00:30:42c'est la société
00:30:43et les parents
00:30:44mais c'est pas
00:30:45ou la société
00:30:45ou les parents
00:30:46Benjamin Cochy
00:30:47vient d'arriver
00:30:48de Toulouse
00:30:48non même pas de Picardie
00:30:503h45
00:30:51c'est un record battu
00:30:52pour 120 km
00:30:53oui effectivement
00:30:54le sujet
00:30:56la responsabilité
00:30:57la responsabilité
00:30:58des parents
00:30:58et il n'est pas question
00:30:59de supprimer
00:30:59les allocations familiales
00:31:01ça a bien été dit
00:31:01par le préfet
00:31:02c'est vraiment
00:31:03de produire un choc
00:31:04de faire venir les parents
00:31:05de faire quelque chose
00:31:06d'assez
00:31:07officiel
00:31:08de les mettre
00:31:09autour d'une table
00:31:10avec leurs enfants
00:31:11et de les mettre
00:31:12devant leurs responsabilités
00:31:14et la réalité
00:31:15ça existe déjà
00:31:15en Haute-Garonne
00:31:16il y a ce qu'on appelle
00:31:16des comités pédagogiques
00:31:18par exemple
00:31:19dans les collèges
00:31:19de Haute-Garonne
00:31:20qui permettent
00:31:21une fois par trimestre
00:31:22de faire le point
00:31:23entre l'équipe éducative
00:31:25l'équipe
00:31:26on va dire
00:31:26de régulation
00:31:27des établissements
00:31:28les CPE
00:31:29principaux adjoints
00:31:30principaux
00:31:30et puis
00:31:31une partie du corps
00:31:32professoral
00:31:33pour justement
00:31:34mettre à la fois
00:31:35en responsabilité
00:31:36les enfants
00:31:37devant le corps enseignant
00:31:38et les responsables
00:31:39pédagogiques
00:31:40mais aussi
00:31:40de mettre les parents
00:31:41face à leurs responsabilités
00:31:42et bien de leur faire comprendre
00:31:43que l'école n'est pas là
00:31:45pour éduquer
00:31:46mais pour enseigner
00:31:47c'est pour moi
00:31:48c'est ce prisme déformant
00:31:49qu'on a depuis
00:31:50à peu près 80 ans
00:31:51de parler de l'éducation nationale
00:31:52on pourrait peut-être
00:31:53parler d'enseignement national
00:31:54et pour le coup
00:31:55l'éducation revient aux parents
00:31:56et donc ces systèmes
00:31:57de comités pédagogiques
00:31:58sont plutôt vertueux
00:32:00au regard des résultats
00:32:00apportés ces dernières années
00:32:01Oui
00:32:02Moi je pense que
00:32:05tout ce qu'on se dit là
00:32:06pose deux questions
00:32:09sous-jacentes
00:32:10la première c'est
00:32:12est-ce que nos institutions
00:32:13en l'état
00:32:13école
00:32:15justice
00:32:16sont capables
00:32:18encore de juguler
00:32:19la violence
00:32:20et je crois que
00:32:21la grosse angoisse
00:32:22des gens sous-jacentes
00:32:23une angoisse
00:32:23quasi existentielle
00:32:24vient d'une sorte
00:32:26de crise
00:32:26de notre modèle
00:32:27passé
00:32:28pour répondre
00:32:29à cette question
00:32:29ensuite la deuxième chose
00:32:30alors j'ai écouté
00:32:31ce qu'il s'est dit
00:32:32c'est que
00:32:33la question des enfants
00:32:35est une question
00:32:36d'un point de vue
00:32:37opinion publique
00:32:38qui a une toute autre couleur
00:32:39que la question des adultes
00:32:40donc il faut se dire
00:32:41qu'on est dans un monde
00:32:44où quand on pense enfant
00:32:45et quand on pense responsabilité
00:32:47on pense parent
00:32:48si c'était un délinquant adulte
00:32:50la question se poserait même pas
00:32:51donc moi
00:32:52ce que je trouve intéressant
00:32:53d'un point de vue
00:32:54de la communication politique
00:32:55et d'un point de vue politique
00:32:56du coup global
00:32:58c'est le sujet
00:32:59de la responsabilité
00:33:00on est dans un moment
00:33:01de notre époque
00:33:02où les gens
00:33:04que ce soit en termes
00:33:05de justice fiscale
00:33:06que ce soit en termes
00:33:07d'éducation
00:33:08que ce soit en termes
00:33:10d'autorité
00:33:11ont besoin
00:33:12de trouver
00:33:13un responsable
00:33:14et je pense que
00:33:15le politique aujourd'hui
00:33:16a énormément de difficultés
00:33:18à gérer cette demande
00:33:19et cette question
00:33:19oui parce que le pouvoir politique
00:33:21aujourd'hui
00:33:22ne prend plus aucune responsabilité
00:33:24je vais faire un parallèle
00:33:25là c'est pas le cas
00:33:26là vous avez des préfets
00:33:28qui disent
00:33:29il faut faire quelque chose
00:33:30je parle du problème
00:33:30de responsabilité
00:33:31si vous voulez
00:33:31quand on regarde
00:33:32une classe politique
00:33:33qui est incapable
00:33:34de prendre ses propres responsabilités
00:33:35aussi face aux échecs
00:33:36ou on peut parler
00:33:37de la directrice du Louvre
00:33:38par rapport à l'échec
00:33:39vous voyez je peux faire
00:33:40des pirouettes
00:33:41dans tous les sens du terme
00:33:42la notion de responsabilité
00:33:43y compris au sein
00:33:45de ceux qui nous dirigent
00:33:45n'est plus
00:33:46comment dirais-je
00:33:47évident
00:33:47donc c'est difficile
00:33:48d'imposer à une nouvelle génération
00:33:50qui subit les influences
00:33:52à la fois des réseaux sociaux
00:33:53de l'impunité générale
00:33:55qui existe
00:33:55et le laxisme généralisé
00:33:57de voir finalement
00:33:58la directrice du Louvre
00:33:59elle fait des bêtises
00:34:00il lui arrivera rien
00:34:01pourquoi moi
00:34:02enfant de 12 ans
00:34:03au collège
00:34:04parce que j'ai tiré
00:34:05les cheveux de ma copine
00:34:06ou parce que je l'ai poussé
00:34:07dans les escaliers
00:34:09pourquoi j'en serais responsable
00:34:11je vais faire
00:34:12une petite anecdote personnelle
00:34:13et très primaire
00:34:14je rentre par Orly
00:34:17dimanche soir
00:34:17et je vois
00:34:18six faux taxis
00:34:19à la sortie
00:34:19qui sont là
00:34:20à chaque fois
00:34:21je l'ai posté
00:34:22sur les réseaux
00:34:23et des gens m'ont dit
00:34:24mais la gare
00:34:24c'est un charge
00:34:24c'est pareil
00:34:25c'est-à-dire que vous avez
00:34:25des gens
00:34:26qui arnaquent
00:34:27ostensiblement
00:34:29les touristes
00:34:30qui proposent
00:34:31je les ai engueulés
00:34:32je les ai interpellés
00:34:32ils se sont foutus de moi
00:34:33ils me sont marrés
00:34:34en disant
00:34:34que ça peut vous faire
00:34:35je dis mais vous arnaquez
00:34:36les gens
00:34:36ils me disent
00:34:37c'est pas votre problème
00:34:38ils sont là
00:34:39personne ne fait rien
00:34:40je rentre chez moi
00:34:41PV
00:34:42pour avoir dépassé
00:34:44de 5 minutes
00:34:44le rodateur
00:34:4550 euros à Paris
00:34:46donc vous vous dites
00:34:47et ben merde
00:34:48voilà
00:34:49non non
00:34:50mais il y a une forme
00:34:50c'est très poujado
00:34:52ce que je dis
00:34:52mais en même temps
00:34:52vous dites
00:34:53il y a ces types
00:34:54qui sont là
00:34:54j'interpelle
00:34:55j'ai fait ma justicière
00:34:56j'ai interpellé
00:34:57le type avec son gilet dehors
00:34:58qui m'a regardé
00:34:59en me disant
00:34:59je suis pas là pour ça
00:35:00donc que fait
00:35:01qu'est-ce qui se passe
00:35:03dans les gares
00:35:03c'est pareil
00:35:04les faux taxis
00:35:04donc tous ces gens
00:35:05sont là impunément
00:35:06à Barbès
00:35:07les faux vendeurs de cigarettes
00:35:09c'est ce que vous dites
00:35:11le dysfonctionnement
00:35:12il n'y a pas de responsabilité
00:35:13c'est difficile
00:35:13de me donner des exemples
00:35:15de responsabilité
00:35:15à des enfants
00:35:16qui sont en construction
00:35:17qui ont parfois
00:35:18des parcours familiaux
00:35:19perturbés
00:35:20brisés
00:35:21des foyers monoparentaux
00:35:23d'un côté
00:35:23et de l'autre
00:35:24dire tiens la ligne
00:35:26et respecte la loi
00:35:26on se retrouve dans un instant
00:35:29pour poursuivre ce débat
00:35:30à tout de suite
00:35:31Sud Radio
00:35:32Sud Radio
00:35:32parlons vrai
00:35:33Sud Radio
00:35:34le 10h midi
00:35:36mettez-vous d'accord
00:35:37Valérie Expert
00:35:38appelez-nous
00:35:39pour témoigner
00:35:400826 300 300
00:35:42si vous avez
00:35:42eu des enfants
00:35:43qui étaient en difficulté
00:35:45il y a pas mal de réactions
00:35:45sur le Facebook
00:35:47une auditrice me dit
00:35:48moi mon petit-fils
00:35:49de 15 ans
00:35:49interdiction d'être dehors
00:35:51après 18h
00:35:51et c'est très bien comme ça
00:35:53je n'ai pas eu besoin d'aide
00:35:55pour élever correctement
00:35:56mes trois enfants
00:35:57oui Vivi
00:35:57mais bon
00:35:58c'est pas le cas
00:35:58de tout le monde
00:36:00et on a le témoignage
00:36:01de Marie
00:36:02qui dit
00:36:02j'ai été famille d'accueil
00:36:03pendant 35 ans
00:36:04j'ai élevé toute seule
00:36:05une dizaine d'enfants
00:36:06tous issus de l'immigration
00:36:07je suis éducatrice
00:36:09de profession
00:36:09tous ont un métier
00:36:10tous travaillent
00:36:11aucun n'est tombé
00:36:12dans la délinquance
00:36:13douceur
00:36:13fermeté
00:36:14éducation
00:36:15cadre sécurisant
00:36:16bravo à vous Marie
00:36:17c'est vrai que
00:36:18hélas
00:36:19ce n'est pas le cas
00:36:20partout
00:36:21de tout le monde
00:36:21et oui
00:36:21il y a des familles
00:36:22qui
00:36:22c'est ce que dit
00:36:24le préfet des Hauts-de-Seine
00:36:26et ce que disent
00:36:27certains maires
00:36:27on tombe sur des familles
00:36:28monoparentales
00:36:29et le but c'est aussi
00:36:30de rappeler aux pères
00:36:31qu'ils sont partie prenante
00:36:33dans l'éducation
00:36:33de leurs enfants
00:36:34même quand ils ne sont plus
00:36:35dans le foyer
00:36:35je pense ici Valérie
00:36:37que tout le monde
00:36:37est plus ou moins d'accord
00:36:38avec l'initiative
00:36:39du procureur de Nanterre
00:36:41et du préfet des Hauts-de-Seine
00:36:42parce que là
00:36:43on parle d'aide
00:36:44à la parentalité
00:36:44on est tous d'accord
00:36:45qu'évidemment
00:36:46il faut aider des parents
00:36:47qui sont dépassés
00:36:48par la situation
00:36:49mais je crois que
00:36:50dans cette initiative
00:36:51on parle aussi
00:36:52de parents
00:36:53et là on est
00:36:55plutôt dans
00:36:55le criminel
00:36:58qui profite
00:36:59des délits
00:37:01de leurs enfants
00:37:02et c'est aussi ça
00:37:04le sujet
00:37:05je crois
00:37:05dans cette initiative
00:37:06donc des parents
00:37:07qui sont complices
00:37:08et qu'il faut aussi
00:37:09sanctionner
00:37:10parce qu'ils profitent
00:37:12du crime
00:37:13de leurs enfants
00:37:14ça rapporte de l'argent
00:37:15et puis on va revenir
00:37:16au narcotrafic
00:37:17où on a vu
00:37:18que la mère
00:37:19du prisonnier
00:37:19qui a été partie
00:37:20chercher du boulot
00:37:21sur Lyon
00:37:22a été mise en examen
00:37:23pour trafic de drogue
00:37:24qui avait retrouvé
00:37:25de l'argent liquide
00:37:25chez elle
00:37:26et on sait très bien
00:37:28et on sait très bien
00:37:28dans la famille
00:37:29oui
00:37:30tout le monde le sait
00:37:32c'est entendu
00:37:33on sait très bien
00:37:34qu'il y a des familles entières
00:37:35parfois
00:37:36qui bénéficient
00:37:37du trafic
00:37:38de leurs enfants
00:37:39mais là aussi
00:37:41quand on parlait
00:37:42de la responsabilité
00:37:43quand vous voyez
00:37:44qu'il y a des gamins
00:37:45guetteurs à 12 ans
00:37:46est-ce que c'est normal
00:37:47de laisser ces gosses
00:37:48dans la rue
00:37:49est-ce que c'est normal
00:37:50qu'il n'y ait pas
00:37:50des policiers
00:37:51qui interviennent
00:37:52qu'il n'y ait pas
00:37:52des éducateurs
00:37:53enfin on les voit
00:37:54ces gosses
00:37:55quand vous y allez
00:37:56vous les voyez
00:37:57ces gamins à Marseille
00:37:58qui vous empêchent
00:37:59de rentrer dans les quartiers
00:38:00parce qu'ils sont là
00:38:01et qu'ils guettent
00:38:02et qu'ils font les guetteurs
00:38:03et qu'ils ne sont pas
00:38:04à l'école
00:38:04oui
00:38:05je suis d'accord
00:38:07mais moi il y a un sujet
00:38:08aussi
00:38:08vous allez dire
00:38:09que je reviens sur la politique
00:38:10mais c'est un peu mon métier
00:38:11donc je suis un peu excédée
00:38:13par la politique
00:38:13mais c'est éminemment politique aussi
00:38:15parce qu'on a un vrai sujet
00:38:16aujourd'hui si vous voulez
00:38:17avant
00:38:17quand le service public
00:38:18était plus fort
00:38:19il y avait quand même
00:38:20un consensus droite-gauche
00:38:21même si évidemment
00:38:22la droite et la gauche
00:38:23c'est pas la même chose
00:38:23autour de l'idée
00:38:24de renforcer l'autorité
00:38:26du service public
00:38:27de l'Etat
00:38:27et aujourd'hui
00:38:28ce que je trouve compliqué
00:38:30c'est que dès qu'on a
00:38:30un sujet de sécurité
00:38:31en tout cas un sujet
00:38:32un peu brûlant
00:38:33qui met un peu les gens
00:38:34à vif
00:38:35on a une opposition complète
00:38:37entre une gauche
00:38:39qui voudrait en gros
00:38:40plus d'éducation
00:38:41et une droite
00:38:42qui voudrait plus de sanctions
00:38:43et je trouve
00:38:43que cette polarisation
00:38:44du débat public
00:38:45en termes de gauche-droite
00:38:46sur ce sujet
00:38:47est délétère
00:38:47parce qu'en réalité
00:38:49je sais pas si c'est aussi
00:38:50tranché que ça
00:38:51je pense que
00:38:52je suis assez d'accord
00:38:52avec elle
00:38:53c'est surtout assez radical
00:38:54il y a beaucoup plus
00:38:56de radicalité en politique
00:38:57je sais pas
00:38:57en gros
00:38:58le sentiment
00:38:59le sentiment d'insécurité
00:39:01n'est pas de gauche
00:39:04ou de droite
00:39:04en revanche
00:39:05la sensibilité
00:39:06à certaines mesures
00:39:07soit plutôt éducative
00:39:09soit plutôt restrictive
00:39:10fait réémerger
00:39:11le clivage droite-gaute
00:39:12mais le sentiment d'insécurité
00:39:13n'est pas de gauche
00:39:14ou de droite
00:39:14et donc du coup
00:39:15je crois que ça met
00:39:15le politique
00:39:16de tous bords d'ailleurs
00:39:17dans une position difficile
00:39:19à être forcément caricaturale
00:39:21dans l'une ou l'autre
00:39:23des options choisies
00:39:24pour notamment capter
00:39:26un électorat
00:39:27et une marque politique
00:39:29et ça je pense que
00:39:29c'est très très compliqué
00:39:31encore une fois
00:39:32je reprends
00:39:33il y a 10 ans
00:39:3315 ans
00:39:34on aurait pu avoir
00:39:35un débat
00:39:35comment était le débat
00:39:36c'était un débat
00:39:37droite-gauche
00:39:37autour de la notion
00:39:38d'autorité
00:39:39mais autour du professeur
00:39:41du médecin
00:39:42et donc il y avait
00:39:43beaucoup plus
00:39:44de possibilités
00:39:45de parler des solutions
00:39:46après on pouvait être
00:39:47évidemment
00:39:47quand vous étiez droite
00:39:48vous aviez plutôt tendance
00:39:50à dire que le professeur
00:39:51n'était pas respecté
00:39:51dans son autorité
00:39:52à gauche
00:39:53qu'il n'avait pas assez de moyens
00:39:54mais c'était beaucoup moins
00:39:55clivé et distinct
00:39:56et donc aujourd'hui
00:39:56le débat est forcément caricatural
00:39:58et ça pénalise beaucoup
00:39:59à mon avis
00:40:00la question de la gestion
00:40:01de la sécurité
00:40:02surtout que les solutions
00:40:03sont combinées
00:40:04elles sont rarement
00:40:04tout là ou tout
00:40:05c'est jamais tout répressif
00:40:06ou tout préventif
00:40:07je vais mettre un peu de bémol
00:40:10dans vos éléments de langage
00:40:12mais là pour le coup
00:40:13je ne dis pas que ce sont
00:40:15des éléments de langage
00:40:15je vous taquine
00:40:16mais là pour le coup
00:40:17je ne suis pas susceptible
00:40:18de plier
00:40:18moi non plus
00:40:19vu mon état
00:40:21mais plus sérieusement
00:40:23le besoin de répression
00:40:25aujourd'hui
00:40:26vous dites qu'il y a
00:40:27un retour au clivage
00:40:28droite-gauche
00:40:28sur ces sujets-là
00:40:29vous regardez
00:40:30les enquêtes qualitatives
00:40:33les enquêtes d'opinion
00:40:34sur le retour à la sécurité
00:40:36vous avez également 60 à 65%
00:40:38de l'électorat de la France insoumise
00:40:39qui est pour
00:40:40donc il y a peut-être
00:40:41une radicalisation
00:40:42effectivement
00:40:43des postures
00:40:44puisque le
00:40:46en même temps
00:40:47est en train de s'effondrer
00:40:48donc il y a un retour
00:40:49j'ai envie de dire
00:40:50pavlovien
00:40:51à la droite et à la gauche
00:40:52mais sur les nécessités
00:40:54de sécurité
00:40:55et de responsabilité
00:40:56y compris l'électorat de gauche
00:40:57s'y retrouve
00:40:58et le côté
00:40:59béni-oui-oui
00:41:00bisounours
00:41:00on va aider
00:41:01ça manque de moyens
00:41:02ça ne fonctionne plus
00:41:03on est en train de remplir
00:41:04un panier percé
00:41:04sur le narcotrafic
00:41:06j'ai un point de vue
00:41:07non consensuel
00:41:08avec lequel je me fais
00:41:09beaucoup d'amis
00:41:09quand j'en parle ici
00:41:10mais le tout répressif
00:41:11sur le trafic de drogue
00:41:13ça ne fonctionnera pas
00:41:13si on n'a pas une part
00:41:14de légalisation encadrée
00:41:16la légalisation encadrée
00:41:17ce n'est pas n'importe quoi
00:41:18notamment du cannabis
00:41:19on n'arrivera pas
00:41:20à endiguer le narcotrafic
00:41:21vous pouvez mettre
00:41:22100 000
00:41:221 million de flics de plus
00:41:24vous n'arriverez pas
00:41:25à lutter contre
00:41:25ce qui est en train
00:41:26de se développer dans le pays
00:41:27donc il faut être à la fois très dur
00:41:29on ne parle plus que du cannabis
00:41:30je veux dire
00:41:30enfin pardon
00:41:31la réalité des choses
00:41:35j'ai travaillé 2 ans sur le sujet
00:41:37depuis 2 ans
00:41:39les choses ont changé
00:41:40vous avez aujourd'hui
00:41:40les drogues de synthèse
00:41:41vous avez la cocaïne
00:41:42qui est accessible
00:41:43pour quelques dizaines d'euros
00:41:45donc aujourd'hui
00:41:47ils veulent vendre
00:41:49justement ces produits
00:41:50qui sont beaucoup plus addictifs
00:41:51et qui permettent
00:41:52de faire beaucoup plus de business
00:41:52mais il n'empêche
00:41:53que le cannabis
00:41:54reste le produit d'appel
00:41:55qui attire toutes les générations
00:41:56vers eux
00:41:57et après il leur fourgue
00:41:58toute leur saloperie
00:41:59de drogue de synthèse
00:42:00de cocaïne et autres
00:42:01je ne dis pas que le cannabis
00:42:01ce n'est pas une saloperie
00:42:02ce n'est pas la question
00:42:03mais il n'empêche
00:42:05que c'est un business
00:42:06et comme tout business
00:42:08il y a un produit d'appel
00:42:08qui permet de ramener le client
00:42:10et après il fourgue au client
00:42:11tout ce qu'il veut lui fourguer
00:42:12et tant qu'on n'aura pas coupé
00:42:13ce produit d'appel
00:42:14cette consommation de masse
00:42:16parce que la consommation de masse
00:42:17elle est quand même encore
00:42:18sur le cannabis
00:42:19quand vous avez un million de français
00:42:20qui vous disent
00:42:21qu'ils fument quotidiennement
00:42:21du cannabis
00:42:22c'est-à-dire que vous en avez
00:42:233 ou 4
00:42:23donc voilà
00:42:24tant qu'on n'arrivera pas
00:42:26et en étant ferme
00:42:27sur l'encadrement
00:42:29de la légalisation
00:42:30il ne faut pas l'autoriser aux mineurs
00:42:32enfin voilà
00:42:33et en tapant
00:42:34et vous privez 80%
00:42:36mais par contre
00:42:37vous allez foutre le bordel
00:42:38dans les quartiers
00:42:39parce que les réseaux
00:42:39ne vont pas se laisser dépecer
00:42:40comme ça
00:42:41parce que vous les privez
00:42:41de 80% de leur chiffre d'affaires
00:42:43si vous faites ça
00:42:43aujourd'hui
00:42:44et donc voilà
00:42:46mais tant qu'on n'aura pas
00:42:47cette alliance des choses
00:42:48et une légalisation contrôlée
00:42:51et une lutte implacable
00:42:52contre les têtes de réseau
00:42:53et contre le trafic
00:42:54si vous ne faites que du répressif
00:42:56c'est mort d'avance
00:42:56je vous le dis tout de suite
00:42:57dans 10 ans
00:42:58on peut en reparler
00:42:58et ça sera encore empiré
00:43:00même peut-être dans 2 ans
00:43:01ce qui est intéressant aussi
00:43:03c'est que
00:43:03il y a eu une étude
00:43:05pardon
00:43:06il y avait une étude
00:43:08dans l'IFOP
00:43:09je n'ai pas le chiffre exact
00:43:10mais qui expliquait très bien
00:43:11comment le narcotrafic
00:43:12est passé de quelque chose
00:43:13dans l'imaginaire collectif
00:43:15de grands criminels
00:43:15à quelque chose du quotidien
00:43:17c'est-à-dire que la question
00:43:18en fait de la drogue
00:43:19qui était très circonscrite
00:43:20très secrète aussi
00:43:21on n'en parlait pas du tout
00:43:23dans le débat public
00:43:25comme ça
00:43:25est devenu un enjeu
00:43:27pour les français
00:43:27il y a 90% des français
00:43:29qui pensent que
00:43:30le narcotrafic
00:43:31enfin la drogue
00:43:32est un sujet présent
00:43:33sur tout le territoire
00:43:34et moi ce que je trouve intéressant
00:43:35c'est que par exemple
00:43:36votre position
00:43:37quand vous dites effectivement
00:43:39que le tout répressif
00:43:40ne suffit pas
00:43:40va à l'encontre
00:43:42du sentiment des français
00:43:43qui est que la drogue
00:43:44c'est un problème
00:43:44de leur quotidien
00:43:45et donc on a encore
00:43:46un sujet de politique
00:43:47et de communication politique
00:43:49qui vise à dire
00:43:51à quel moment
00:43:52je fais en fait
00:43:54une politique
00:43:55en termes de com
00:43:56qui soit sur les incivilités
00:43:57du quotidien
00:43:58quand je parle de drogue
00:43:59ce qui n'était pas le cas
00:44:00avant du tout
00:44:01ce n'est pas du tout pareil
00:44:02pour un homme ou une femme politique
00:44:03aujourd'hui
00:44:03de parler de ces sujets là
00:44:05donc c'était juste
00:44:05un petit point
00:44:06pour souligner
00:44:08Alexandre
00:44:08Juste moi je crois
00:44:10alors je suis évidemment
00:44:11en désaccord
00:44:12avec ce qu'il vient d'être dit
00:44:13parce que je ne pense pas
00:44:14qu'on fasse reculer
00:44:15la consommation d'un produit
00:44:16en le légalisant
00:44:17il y a quand même
00:44:18des études
00:44:19la cigarette
00:44:20typiquement au Canada
00:44:23les chiffres de la cigarette
00:44:24sont comptés
00:44:24non mais 60% du cannabis
00:44:27provient toujours
00:44:28du marché noir
00:44:29et la consommation
00:44:31a augmenté
00:44:31des mineurs
00:44:32diminué de 40%
00:44:33il faut prendre les bons chiffres
00:44:33il ne faut pas prendre
00:44:34des chiffres falsifiés
00:44:35qui nous arrangent
00:44:35et pas prendre ceux
00:44:36qui ne nous arrangent pas
00:44:36ce ne sont pas des chiffres
00:44:37qui m'arrangent
00:44:38mais d'imaginer
00:44:39que les trafiquants de drogue
00:44:40vont mettre un petit costume
00:44:43et puis s'acheter
00:44:44une petite boutique
00:44:44et puis vendre tranquillement
00:44:46leur cannabis
00:44:47c'est complètement illusoire
00:44:49c'est une chimère complète
00:44:50ils iront encore plus loin
00:44:52et ils vendront
00:44:53au marché noir
00:44:55des produits
00:44:55qui sont de plus en plus
00:44:56Canada ça fonctionne
00:44:57Uruguay ça fonctionne
00:44:58Portugal ça ne fonctionne pas
00:44:59mais si ça ne fonctionne pas
00:45:00mais vous ne prenez
00:45:01que des chiffres faux
00:45:02la consommation des mineurs
00:45:04a diminué de 40%
00:45:05la consommation des mineurs
00:45:06a diminué de 40%
00:45:07sur quoi ?
00:45:07sur le STUP
00:45:08sur le cannabis
00:45:09d'accord
00:45:09la consommation de drogue
00:45:11chez les mineurs
00:45:11a diminué de 40%
00:45:13ça n'a pas fonctionné
00:45:14le modèle qui fonctionne pas
00:45:15c'est le modèle américain
00:45:16ou c'est du tout business
00:45:17ou c'est du tout business
00:45:18ou effectivement
00:45:19le modèle américain
00:45:20qui est de la légalisation
00:45:21absolument pas encadrée
00:45:22c'est du grand n'importe quoi
00:45:23et là pour le coup
00:45:24ils ont fait absolument n'importe quoi
00:45:25mais vous avez des modèles
00:45:27en Uruguay
00:45:27vous avez des modèles au Portugal
00:45:28vous avez des modèles au Canada
00:45:29qui fonctionnent
00:45:30après il faut l'adapter
00:45:32au contexte français
00:45:33il ne faut pas faire n'importe quoi
00:45:34et je le dis
00:45:35c'est de la légalisation
00:45:35encadrée
00:45:36avec des prix régulés par l'État
00:45:38avec quelque chose
00:45:39qui ressemblerait un peu
00:45:40à la Seita
00:45:41qui existait sur la cigarette
00:45:42sur la contrôle
00:45:43des prix
00:45:44et de la qualité
00:45:45mais il y aura bien sûr
00:45:46toujours du marché noir
00:45:47et il faudra toujours le combattre
00:45:48sauf que si vous passez
00:45:49de 100%
00:45:50à 40%
00:45:51de marché noir
00:45:51vous n'êtes plus du tout
00:45:52dans la même efficacité
00:45:53avec les mêmes forces de l'ordre
00:45:54sur le terrain
00:45:54la tendance récente
00:45:55de la consommation
00:45:56du cannabis au Canada
00:45:57il n'y a pas eu
00:45:57de diminution globale
00:45:58significative
00:45:59de la consommation
00:45:59du cannabis au Canada
00:46:00ces dernières années
00:46:01les données officielles
00:46:02indiquent une stabilité relative
00:46:03depuis la légalisation
00:46:05avec une légère augmentation
00:46:07à long terme
00:46:08par rapport aux années précédentes
00:46:10donc c'est pas non plus
00:46:12les taux restent élevés
00:46:13chez les jeunes adultes
00:46:1418-24 ans
00:46:1438% en 2023
00:46:16que chez les plus âgés
00:46:17consommation quotidienne
00:46:19stable depuis 2018
00:46:21et chez les jeunes
00:46:22de 16 à 24 ans
00:46:24inchangés
00:46:24donc on va revoir les chiffres
00:46:26on va pas faire une bataille
00:46:27c'est un rapport officiel
00:46:29de Santé Canada
00:46:31ils savent mieux tout
00:46:32j'ai pris ces chiffres
00:46:32j'ai eu le gouvernement
00:46:33on se retrouve dans un instant
00:46:35à tout de suite
00:46:35Sud Radio
00:46:37mettez-vous d'accord
00:46:38Valérie Expert
00:46:39mettez-vous d'accord
00:46:40Valérie Expert
00:46:41et on est avec vous ensemble
00:46:43pour commenter l'actualité
00:46:44dans ce 10h midi
00:46:45avec Jean-Baptiste Moreau
00:46:46porte-parole du Think Tank
00:46:48Agriculture Stratégie
00:46:49ancien agriculteur
00:46:50ancien député
00:46:51Benjamin Cochy
00:46:52chef d'entreprise
00:46:53Ariane Amadi
00:46:54présidente de Kerman Consulting
00:46:56spécialiste en communication politique
00:46:58et Alexandra Spiner
00:46:59enseignante déléguée spéciale
00:47:00en charge du décrochage scolaire
00:47:02à la région
00:47:03Île-de-France
00:47:0411h
00:47:05c'est l'heure
00:47:06de vos coups de coeur
00:47:07et de vos coups de gueule
00:47:09donc on va commencer avec vous
00:47:10Ariane
00:47:10on est carrément
00:47:12on fait un pas de côté
00:47:13avec l'actualité
00:47:14un gros pas de côté
00:47:15alors écoutez
00:47:16il y a un article dans Le Monde
00:47:17qui dit
00:47:18que désormais
00:47:19sur le marché de la drague
00:47:20donc des applications d'encontre
00:47:22c'est Tchad GPT
00:47:22qui est utilisé
00:47:23donc moi
00:47:24pourquoi je fais un coup de gueule
00:47:26parce que
00:47:27un
00:47:28ce que j'aimerais dire
00:47:29c'est la question
00:47:30de la gestion
00:47:31d'un sentiment de solitude
00:47:32dans notre pays
00:47:34donc il y a un sentiment
00:47:35de solitude extrêmement fort
00:47:36alors nous on parlait
00:47:38beaucoup des services publics
00:47:39ça c'est
00:47:39un visage de la solitude
00:47:41mais je trouve intéressant
00:47:42que ce sentiment de solitude
00:47:45amène à des
00:47:46comment dire
00:47:47à des mesures
00:47:48ou des façons
00:47:49de vivre sa vie amoureuse
00:47:51tout à fait étonnantes
00:47:52et après
00:47:53ce que je trouve intéressant
00:47:54sur toujours la gestion
00:47:55de la solitude
00:47:56c'est dans quelle mesure
00:47:56la technologie
00:47:57peut venir
00:47:59comme une nouvelle façon
00:48:02de gérer cette solitude
00:48:03bien au-delà de la politique
00:48:04c'est-à-dire qu'on drague
00:48:05l'intelligence artificielle
00:48:06si j'ai bien compris
00:48:07on drague
00:48:08on se crée
00:48:09on cherche quelqu'un
00:48:10à qui on pose des questions
00:48:12il y a eu
00:48:13des quelques reportages
00:48:13sur quelqu'un
00:48:16qui voulait se marier
00:48:17avec une intelligence artificielle
00:48:19une femme tombée amoureuse
00:48:20de son intelligence artificielle
00:48:21c'est hallucinant
00:48:22ça dit quelque chose
00:48:24dans la dématérialisation
00:48:25du lien
00:48:26ça vous dit
00:48:27à quel point
00:48:28juste psychologiquement
00:48:30on est un peu déréglé
00:48:33et puis c'est très inquiétant
00:48:34parce que quand on sait
00:48:35les dérives
00:48:36que peuvent avoir
00:48:36l'intelligence artificielle
00:48:37d'un point de vue idéologique
00:48:38vous pouvez dire
00:48:39que ça ouvre la porte
00:48:40à toutes les plus grandes
00:48:41manipulations possibles
00:48:42des êtres humains
00:48:43bien sûr
00:48:44je vous conseille
00:48:46le livre de Stéphane Rose
00:48:47une manuille
00:48:48avec une intelligence artificielle
00:48:49c'est un livre très drôle
00:48:50mais aussi
00:48:51il a échangé
00:48:53avec une intelligence artificielle
00:48:54en lui posant des questions
00:48:55autour de l'amour
00:48:56donc on voit les limites
00:48:58de l'intelligence artificielle
00:48:59comme c'est quelqu'un
00:49:00c'est un des auteurs
00:49:00de Langéra
00:49:01qui participe à la revue de presse
00:49:02il a beaucoup d'humour
00:49:03mais en même temps
00:49:04c'est assez profond
00:49:05sur ce qu'est
00:49:05une intelligence artificielle
00:49:07ce que vous pouvez lui faire dire
00:49:08ce que vous pouvez l'amener
00:49:09à lui faire dire
00:49:10c'est un petit livre
00:49:11qui est paru il y a deux ans
00:49:12je crois
00:49:12mais qui est très très
00:49:13très réussi
00:49:13après ils font du business là-dessus
00:49:14parce qu'en plus c'est payant
00:49:15si vous voulez aller plus loin
00:49:16dans les échanges et tout
00:49:17c'est hallucinant
00:49:18alors vous aussi
00:49:19vous l'ayez parlé
00:49:19d'intelligence artificielle
00:49:20à quel enchaînement
00:49:22on va vous m'accrocher
00:49:22c'est le sujet du jour
00:49:23je vais le ranger
00:49:24dans ma catégorie
00:49:25coup de coeur
00:49:26puisque ce matin
00:49:26en faisant ma petite revue
00:49:27de presse à l'aube
00:49:28je vois qu'effectivement
00:49:29le monde sort un papier
00:49:32sur
00:49:32pouvons-nous utiliser
00:49:33l'intelligence artificielle
00:49:34dans le cadre
00:49:35de nos procédures législatives
00:49:36pour améliorer
00:49:37finalement
00:49:38l'organisation
00:49:39de notre parlement
00:49:41d'une part
00:49:41l'optimisation
00:49:42du traitement
00:49:43des amendements
00:49:43d'autre part
00:49:44et je lis dans cet article
00:49:45qu'en octobre 2023
00:49:47il y a un député socialiste
00:49:49de l'Ardèche
00:49:49pardonnez-moi son nom
00:49:50je crois que c'est
00:49:51Soyac
00:49:51ou Solignac
00:49:52qui pose une question
00:49:55à Jean-Noël Barreau
00:49:56à l'époque
00:49:56ministre ou secrétaire d'état
00:49:58chargé des affaires numériques
00:49:59et donc
00:50:00la question était de savoir
00:50:02quelles pouvaient être
00:50:02les incidences
00:50:03de l'intelligence artificielle
00:50:04sur notre quotidien
00:50:05donc monsieur Barreau répond
00:50:07et donc le député
00:50:08reprend la parole
00:50:08en lui expliquant
00:50:10que bien cette question
00:50:11a été posée
00:50:11par le 518ème député
00:50:13de l'Assemblée nationale
00:50:14qui n'en comporte
00:50:15que 577
00:50:16puisque c'était une question
00:50:17chat de GPT
00:50:18donc là ça m'a amusé
00:50:20et puis finalement
00:50:21en parcourant les échos
00:50:22ce matin
00:50:22je vois 3 papiers
00:50:23sur l'intelligence artificielle
00:50:24le premier
00:50:25c'est effectivement
00:50:25une révolution
00:50:26dans la logistique
00:50:27de notre pays
00:50:27grâce à l'intelligence artificielle
00:50:29l'optimisation
00:50:30des coûts de transport
00:50:30de la gestion
00:50:31l'amélioration
00:50:32de la qualité
00:50:33deuxième papier
00:50:34un encart énorme
00:50:35d'une banque française
00:50:36très connue
00:50:37pour manger des noisettes
00:50:38si vous voyez ce que je veux dire
00:50:39et qui explique
00:50:40que grâce à l'intelligence artificielle
00:50:41et bien ils sont en capacité
00:50:43d'améliorer la productivité
00:50:44de leurs collaborateurs
00:50:45de les faire monter
00:50:46en compétence
00:50:46sur la formation
00:50:47et puis le troisième papier
00:50:49je l'ai perdu de nom
00:50:50mais quoi qu'il en soit
00:50:51aujourd'hui
00:50:51grand coup de coeur
00:50:52sur l'intelligence artificielle
00:50:53pendant que nos élus
00:50:54sont en train de traînasser
00:50:55et nous font croire
00:50:55qu'ils réfléchissent
00:50:57au budget de la France
00:50:58depuis deux mois
00:50:58et bien finalement
00:50:59le monde avance
00:51:00l'entreprise privée avance
00:51:03et puis j'ai envie
00:51:04de poser cette question
00:51:05un petit peu provocatrice
00:51:07est-ce que finalement
00:51:07quand on voit le niveau
00:51:08de certains de nos députés
00:51:10sur l'économie
00:51:11ou autre
00:51:11on n'aurait pas besoin
00:51:12de remplacer
00:51:13ou d'avoir
00:51:14un petit quota
00:51:15de députés
00:51:16issus de l'intelligence artificielle
00:51:17pour essayer de rationaliser
00:51:19nos débats
00:51:19je lance le sujet
00:51:20c'est pourquoi pas
00:51:23effectivement
00:51:23j'ai un auditeur
00:51:24qui m'envoie
00:51:25quand vous parlez
00:51:27du niveau
00:51:28de nos députés
00:51:28Sébastien Delogu
00:51:29à qui on pose la question
00:51:30pourquoi vous lancez
00:51:31dans les municipales
00:51:32il répond
00:51:33c'est mon combat
00:51:34contre le racisme
00:51:35et contre la démocratie
00:51:37et la démocratie
00:51:37contre
00:51:38et contre la démocratie
00:51:40voilà
00:51:41je trouve que c'est
00:51:42une analyse assez juste
00:51:43oui
00:51:44ça nous arrive à tous
00:51:46sauf que
00:51:47sauf que celui-là
00:51:49il est particulièrement
00:51:49il y a des roucasseries
00:51:50dans les années 90
00:51:51je crois qu'on va pouvoir sortir
00:51:52l'intelligence artificielle
00:51:53l'intelligence tout court
00:51:54suffirait
00:51:55pour être député
00:51:56ce serait déjà pas mal
00:51:57mais
00:51:58l'intelligence artificielle
00:52:00va bouleverser
00:52:01le monde du travail
00:52:01dans les 10 ans qui viennent
00:52:03c'est une certitude
00:52:03notamment les métiers
00:52:04de col blanc
00:52:05ce qu'on appelle
00:52:06notamment les jeunes
00:52:08moi c'est ce que je dis
00:52:09dans mon secteur des affaires publiques
00:52:11dans lequel je travaille aujourd'hui
00:52:12je veux dire
00:52:13rédiger des notes de synthèse
00:52:14sur tel ou tel sujet
00:52:15l'intelligence artificielle
00:52:16le fait beaucoup plus vite
00:52:17et bien mieux
00:52:18que n'importe quel jeune
00:52:20qui sort de l'école
00:52:20donc il va falloir
00:52:21complètement refonder
00:52:22tous ces métiers-là
00:52:23et alors
00:52:24c'est pas du catastrophisme
00:52:25voilà
00:52:26les révolutions industrielles
00:52:27à bouleverser
00:52:27mais ça va être
00:52:28une révolution
00:52:29du type de la révolution industrielle
00:52:31dans les métiers
00:52:31qui vont devoir évoluer
00:52:32dans les 10 ans qui viennent
00:52:34moi je trouve que c'est quand même
00:52:35une révolution absolument passionnante
00:52:37et je pense qu'il faut
00:52:38que notre société
00:52:39soit à hauteur
00:52:40enfin c'est extraordinaire
00:52:41tout ce que l'intelligence artificielle
00:52:43peut nous apporter
00:52:44je crois qu'il faut plutôt
00:52:45le voir sous cet angle-là
00:52:46alors effectivement
00:52:47mais il faut savoir l'utiliser
00:52:49oui
00:52:49il faut parler des rencontres
00:52:52des applications de rencontres
00:52:54mais il s'avère quand même
00:52:55que dans les mairies
00:52:55par exemple pour les mariages
00:52:57on s'aperçoit que
00:52:58beaucoup de mariages
00:53:01se sont faits grâce aux applications
00:53:03ce qui prouve que
00:53:04l'intelligence artificielle
00:53:05mais c'est pas de l'intelligence artificielle
00:53:07oui moi je sais pas
00:53:07c'est pas de l'utiliser
00:53:08c'est pas de l'utiliser
00:53:08contre les applications de rencontres
00:53:10sur lesquelles j'ai aucun jugement
00:53:11c'était plutôt sur le fait
00:53:12que vous pensez parler à quelqu'un
00:53:14vous parlez à une autre
00:53:15mais ça c'était
00:53:16les applications de rencontres
00:53:17elles sont aussi
00:53:18construites autour d'algorithmes
00:53:21mais c'est pas quelqu'un
00:53:23qui réfléchit
00:53:24mais vous aurez peut-être
00:53:26eu un mariage
00:53:26d'ailleurs quand vous rencontrez
00:53:27la personne en vrai
00:53:28vous êtes très très déçus
00:53:29puisqu'elle n'a plus
00:53:30l'intelligence artificielle
00:53:31je sais pas
00:53:32dans le secteur
00:53:34que je connais bien
00:53:36l'agriculture
00:53:37alors c'est pas
00:53:38l'intelligence artificielle
00:53:39qui va faire un village
00:53:39dans une stabulation
00:53:40à 3h du matin
00:53:41que les choses soient claires
00:53:42mais par contre
00:53:43elle va avoir
00:53:44un certain nombre
00:53:44d'impacts très positifs
00:53:46dans le monde agricole
00:53:47sur le désherbage
00:53:48sur un tas de conduites
00:53:51des troupeaux
00:53:52alors elle va pas faire
00:53:53le boulot manuel
00:53:53donc les agriculteurs
00:53:54seront toujours indispensables
00:53:55c'est une certitude
00:53:56mais elle va considérablement
00:53:58changer la façon
00:53:58de faire le travail
00:53:59et notamment l'administratif
00:54:00on espère tous que
00:54:01alors je sais pas
00:54:02si l'intelligence artificielle
00:54:03va être assez maligne
00:54:04pour aller plus vite
00:54:06que les technos parisiens
00:54:08et de Bruxelles
00:54:09sur l'administration
00:54:10de l'agriculture française
00:54:11en tout cas un autre secteur
00:54:13dans lequel l'intelligence artificielle
00:54:14ne pourra pas intervenir
00:54:15c'est sur l'évasion
00:54:16des prisonniers
00:54:17puisqu'il y a deux détenus
00:54:17qui se sont évadés
00:54:18en sciant leur barreau
00:54:19donc à l'ancienne
00:54:20à l'ancienne
00:54:21ils ont scié les barreaux
00:54:22donc à Dijon
00:54:23dans la prison
00:54:24dans la prison
00:54:25dans la prison de Dijon
00:54:27deux hommes s'évadent
00:54:28en sciant les barreaux
00:54:29donc ça c'est
00:54:30bon
00:54:30c'est quand même
00:54:31un défi majeur
00:54:32pour notre société
00:54:32qui est passionnant
00:54:34absolument
00:54:34et qui va au fond
00:54:36donner lieu
00:54:36à une société
00:54:37qui est en train
00:54:38de tout bouleverser
00:54:40on parle de l'avenir
00:54:41de nos jeunes
00:54:42mais vous avez des métiers
00:54:45que nous ne connaissons pas encore
00:54:47qui vont être générés
00:54:49et d'autres qui vont
00:54:50disparaissent pas
00:54:52et la semaine dernière
00:54:53dans les échos
00:54:54il y a un papier
00:54:55comme quoi
00:54:55il y avait 21 ou 22%
00:54:57des Bac plus 5
00:54:59qui arrivent sur le marché
00:55:00de l'emploi
00:55:00qui ne retrouvent pas de taf
00:55:01et en parallèle de cela
00:55:02vous avez énormément de papiers
00:55:04qui expliquent
00:55:04que les entreprises
00:55:05remplacent par l'intelligence artificielle
00:55:08toutes les tâches
00:55:09qui sont dites opérationnelles
00:55:10et répétitives
00:55:11contrôle de gestion
00:55:12avocature
00:55:13médecine
00:55:15gestion de patrimoine
00:55:16tous ces métiers
00:55:17que vous dites
00:55:17code blanc
00:55:18effectivement
00:55:18on va les nommer strictement
00:55:19moi je déconseille aux jeunes
00:55:20de partir en gestion de patrimoine
00:55:22ou dans l'avocature
00:55:23puisqu'aujourd'hui
00:55:24entre palucher
00:55:25des énormes codes
00:55:27et puis lancer
00:55:29sur son ordinateur
00:55:30trouve-moi une solution
00:55:31et écris-moi cette plaidoirie
00:55:32en l'espace de 30 secondes
00:55:34vous allez avoir une solution
00:55:36après ça va peut-être aussi
00:55:37moi je me dis
00:55:38vous parliez des affaires publiques
00:55:39des avocats
00:55:40souvent le recrutement
00:55:42dans des métiers
00:55:43très opérationnels
00:55:44est fait selon des normes
00:55:45vraiment
00:55:46de
00:55:47comment dire
00:55:48très techniques
00:55:49et du coup
00:55:50si vous voulez vous
00:55:51vous différencier
00:55:52des autres
00:55:53par exemple
00:55:53sur une plaidoirie
00:55:54celui qui va peut-être
00:55:55mieux utiliser
00:55:56l'intelligence artificielle
00:55:58ou pas l'utiliser
00:55:59ça va être des profils
00:55:59plus créatifs
00:56:00et donc du coup
00:56:01je pense que c'est
00:56:02absolument terrible
00:56:03par exemple
00:56:03vous parlez des notes
00:56:04en affaires publiques
00:56:04je vois très bien
00:56:05un peu comment c'est construit
00:56:06c'est sûr que
00:56:07si à un moment
00:56:08le recrutement
00:56:09part sur
00:56:09c'est principalement ça
00:56:11comme critère
00:56:11c'est la rapidité
00:56:12en fait comme vous avez
00:56:13des notes opérationnelles
00:56:15qui ont un format
00:56:16très
00:56:17comment dire
00:56:18qui se réplique
00:56:19la différence
00:56:19des recrutements
00:56:21c'est les gens rapides
00:56:22combien de notes
00:56:23vous pouvez faire
00:56:24en un temps donné
00:56:24de qualité
00:56:26et donc là
00:56:26ça va plus suffire
00:56:27parce que dès lors
00:56:28que vous avez
00:56:29c'est un peu comme
00:56:29pour ceux qui nous écoutent
00:56:30comme une dissertation
00:56:31vous avez vraiment un plan
00:56:32et en gros
00:56:33vous faites des notes
00:56:34comme ça
00:56:34sur ce plan là
00:56:35il va falloir peut-être
00:56:36que celui ou celle
00:56:36qui fait des notes
00:56:37en affaires publiques
00:56:38ou qui va être
00:56:38en entretien
00:56:39se distingue
00:56:40par peut-être
00:56:40un angle différent
00:56:42relationnel
00:56:42l'humain
00:56:42relationnel
00:56:43qui va faire la différence
00:56:46et la plégoirie
00:56:47c'est carrément
00:56:48c'est un exemple parfait
00:56:49en fait
00:56:50on se retrouve
00:56:51dans un instant
00:56:52on va parler
00:56:54un petit peu du budget
00:56:54avec vous
00:56:55dans un instant
00:56:56j'en bâti ça tout de suite
00:56:58et on est de retour
00:57:06avec vous
00:57:06alors Alexandra Spiner
00:57:07coup de gueule vous
00:57:08ah oui
00:57:09coup de gueule
00:57:10coup de gueule
00:57:10l'université de Lyon
00:57:13qui s'est toujours
00:57:13s'illustrée
00:57:14on a déjà entendu
00:57:15parler d'eux
00:57:16avec le scandale
00:57:18de Fabrice Balanche
00:57:21nous avons là
00:57:22un professeur
00:57:23d'université
00:57:25dont la spécialité
00:57:26est le Moyen-Âge
00:57:27qui a fait une liste
00:57:30a établi une liste
00:57:32de personnalités
00:57:34qui seraient coupables
00:57:36d'être des
00:57:38des généticidaires
00:57:40voilà
00:57:40il se trouve que
00:57:41il ne le dit évidemment pas
00:57:43qu'ils sont de confession juive
00:57:45mais il s'avère que
00:57:46quand on regarde
00:57:47la liste
00:57:49et bien il faut bien constater
00:57:50qu'ils sont
00:57:50pour la plupart
00:57:51juifs
00:57:53et
00:57:53et donc je trouve
00:57:55alors il faut
00:57:56il faut le saluer
00:57:57parce que
00:57:57quand
00:57:58voilà
00:57:58le ministre de l'éducation nationale
00:58:00qui a répondu
00:58:00à la place
00:58:01du ministre
00:58:03de l'enseignement supérieur
00:58:04a eu une réaction
00:58:06très très claire
00:58:07c'est une honte
00:58:08ce qui s'est passé
00:58:09en république
00:58:09on ne fait pas de liste
00:58:10qu'on livre à la vindicte
00:58:11des réseaux
00:58:12antisociaux
00:58:13c'est ce qu'il a dit
00:58:14très exactement
00:58:15celui qui a publié ça
00:58:17a dit
00:58:17mais je n'ai publié
00:58:18que la liste
00:58:19de signataires
00:58:20d'une tribune
00:58:20on sait très bien
00:58:22tout ça
00:58:23est totalement hypocrite
00:58:24quand le comte X
00:58:27Sword of Salomon
00:58:28a révélé
00:58:30qu'en réalité
00:58:31ce professeur
00:58:32est abonné
00:58:33à des comptes
00:58:34de personnalités
00:58:36qui sont directement liées
00:58:38ou à masse
00:58:38comme Rahm Abdou
00:58:39qu'il est abonné
00:58:41à des pages
00:58:42soraliennes
00:58:43qu'il est encore
00:58:44abonné
00:58:45à des pages
00:58:46qui font l'éloge
00:58:47du terrorisme
00:58:48donc on voit bien
00:58:49
00:58:49à qui on a affaire
00:58:51mais c'est vrai
00:58:52qu'on s'imagine
00:58:53une liste
00:58:54de juifs
00:58:55en fait
00:58:55ça paraît totalement
00:58:56surréaliste
00:58:57et pourtant
00:58:58ça existe
00:58:59au sein de l'université
00:59:00on voit bien
00:59:01qu'il y a un phénomène
00:59:02
00:59:02qu'on a du mal
00:59:03à endiguer
00:59:04véritablement
00:59:05puisque
00:59:05je veux dire
00:59:06mais il n'est pas suspendu
00:59:08il n'y a pas de sanctions
00:59:09c'est pas répréhensible
00:59:12c'est évidemment répréhensible
00:59:14on va voir
00:59:14on va voir
00:59:15ce qui se passe
00:59:17maintenant
00:59:17mais on appelle
00:59:18évidemment
00:59:18une réaction
00:59:19très très ferme
00:59:21j'espère que
00:59:22ce professeur
00:59:24n'aura plus
00:59:24la possibilité
00:59:25d'enseigner
00:59:26dans cette université
00:59:27mais les réactions
00:59:29fermes
00:59:30de la porte
00:59:30de la présidente
00:59:31de cette université
00:59:33ne sont pas
00:59:33vraiment très
00:59:35je rappelle
00:59:36un de ses tweets
00:59:37où étiez-vous
00:59:37quand François Hollande
00:59:38au Bourget en 2012
00:59:39se déclarait l'ennemi
00:59:40de la juiverie internationale
00:59:42voilà
00:59:42c'est un tweet
00:59:43que Julien Théry
00:59:44avait
00:59:44avait publié
00:59:47à un certain moment
00:59:49donc il n'y a pas vraiment
00:59:50de doute
00:59:50sur ces intentions
00:59:51non non mais il n'y a aucun doute
00:59:52sur le fait que ce personnage
00:59:53est un
00:59:54antisémite
00:59:56crasse
00:59:57mais vous savez
00:59:58le mal que font ces gens
01:00:00il est très profond
01:00:01moi j'étais hier
01:00:02avec des élèves
01:00:04des lycéens
01:00:05pour
01:00:05une journée mémorielle
01:00:07à Auschwitz
01:00:08je peux vous assurer
01:00:10que c'est terrible
01:00:11on ne se rend pas compte
01:00:12du mal profond
01:00:14qui est en train
01:00:15de s'installer
01:00:16et combien
01:00:17il faut détricoter
01:00:19complètement
01:00:20ce discours
01:00:20sur le génocide
01:00:22combien c'est difficile
01:00:23après de rattraper
01:00:24des jeunes gens
01:00:25et de leur expliquer
01:00:26ce qu'est la réalité
01:00:27historique
01:00:28d'un génocide
01:00:29de la Shoah
01:00:30je trouve ça terrible
01:00:32et j'attends vraiment
01:00:33j'espère que
01:00:34le discours
01:00:35du ministre
01:00:36de l'éducation nationale
01:00:37sera suivi des faits
01:00:39et que ce professeur
01:00:40sera suspendu réellement
01:00:41parce que
01:00:42c'est un mal terrible
01:00:44au sein de l'université
01:00:46qui est censé
01:00:47prodiguer
01:00:48un savoir
01:00:48universaliste
01:00:50donc
01:00:52je trouve ça
01:00:53terrifiant
01:00:54oui oui
01:00:55vous avez raison
01:00:56d'en parler ici
01:00:57Jean-Baptiste
01:00:57vous c'est un coup de gueule
01:00:59ou un coup de coeur
01:01:00non c'est un coup de coeur
01:01:01c'était sur
01:01:01sur la réponse
01:01:02je pense
01:01:03dans l'hémicycle
01:01:04de Sébastien Lecornu
01:01:06à Eric Ciotti
01:01:07vous voulez qu'on l'écoute
01:01:08on va l'écouter
01:01:09comme ça vous pourrez la commenter
01:01:10vous prétendez chercher
01:01:12la stabilité
01:01:13c'est en fait la vôtre
01:01:15que vous préservez
01:01:16Matignon est dirigé
01:01:18par celui
01:01:19dont vous êtes devenu
01:01:20le passeur de plat
01:01:21Olivier Faure décide
01:01:23vous exécutez
01:01:25François Hollande
01:01:26pilote
01:01:27vous obéissez
01:01:28voilà
01:01:30alors c'était plus la réponse
01:01:31de Sébastien Lecornu
01:01:32qui m'intéressait
01:01:32moins peu
01:01:33que la prise de parole
01:01:34d'Eric Ciotti
01:01:34qui était totalement
01:01:36des malgaux et populistes
01:01:36c'est plutôt la réponse
01:01:37qu'on attendait
01:01:38stop
01:01:38avec le double discours
01:01:40l'absence de 49-3
01:01:42monsieur le président Ciotti
01:01:43va permettre
01:01:44la grande clarification
01:01:46on ne peut pas avoir
01:01:47l'équipe
01:01:47qui va dîner
01:01:48avec les grands patrons
01:01:49pour les rassurer
01:01:50d'un côté
01:01:50pendant qu'une autre équipe
01:01:52ici augmente les impôts
01:01:53sur les particuliers
01:01:55et sur les entreprises
01:01:56bon
01:01:57oui non mais
01:01:58c'était un échange savoureux
01:02:01et la réponse de Sébastien
01:02:03du Premier ministre
01:02:04pardon
01:02:04était particulièrement intéressante
01:02:07parce que
01:02:07j'ai vécu pendant 5 ans
01:02:08moi dans l'hémicycle
01:02:09les débats autour du projet
01:02:10de loi de finances
01:02:11et du projet de loi de finances
01:02:11de la sécurité sociale
01:02:12et c'est une grande hypocrisie
01:02:15et l'absence de 49-3
01:02:16va clarifier un certain
01:02:17et l'absence de majorité
01:02:18absolue aussi
01:02:19va clarifier un certain nombre
01:02:20de choses
01:02:21sur les postures
01:02:21des uns et des autres
01:02:22parce que pendant 5 ans
01:02:23moi j'ai entendu
01:02:24que des députés
01:02:25qui défendaient des dépenses
01:02:26les mêmes
01:02:26qui nous expliquent
01:02:27qu'il faut faire des économies
01:02:28aujourd'hui
01:02:28qu'on aurait dû en faire
01:02:29beaucoup plus tôt
01:02:30et tout ça
01:02:30j'ai vu que des amendements
01:02:32passer de dépenses supplémentaires
01:02:33et dès qu'il y avait
01:02:34des propositions d'économie
01:02:35c'était jamais au bon endroit
01:02:36c'était jamais celle-là
01:02:37qu'il fallait faire
01:02:38parce que celle-là
01:02:39ça allait impacter
01:02:40tel ou tel secteur d'activité
01:02:41ou telle ou telle collectivité
01:02:42et voilà
01:02:43et donc
01:02:44l'absence de 49-3
01:02:45aujourd'hui dans le débat budgétaire
01:02:47est particulièrement éclairante
01:02:48sur les postures
01:02:48des uns et des autres
01:02:49et il faut qu'ils assument
01:02:50chacun et chacune
01:02:51des députés
01:02:52les positions
01:02:53qui vont défendre
01:02:54et les amendements
01:02:55qu'ils défendent
01:02:56parce qu'ils peuvent plus
01:02:57s'abriter derrière le fait
01:02:58que
01:02:58ah bah non
01:02:59mais on est dans l'opposition
01:03:00nous de toute façon
01:03:00on n'a pas le droit à la parole
01:03:02là ils défendent des amendements
01:03:03ce qu'on voit
01:03:03la réalité du PLF
01:03:05c'est qu'il y a eu
01:03:05une orgie
01:03:07d'impôts supplémentaires
01:03:08votés
01:03:09proposés
01:03:10dans tous les sens
01:03:11pour tout le monde
01:03:11parce que
01:03:12même si on nous explique
01:03:13que c'est pour les multinationales
01:03:14je sais comment ça finit
01:03:15tout le monde y a droit
01:03:16et principalement les PME
01:03:17et les artisans
01:03:18c'est eux qui sont les premiers
01:03:19parce que les autres
01:03:20ils ont des avocats
01:03:21qui sont capables
01:03:24qui sont capables de faire contourner
01:03:26tout ça
01:03:26et donc sans aucune difficulté
01:03:28par contre les PME
01:03:29qui sont nées
01:03:29non délocalisables
01:03:30elles finissent toujours par payer
01:03:31ça il n'y a pas de sujet
01:03:32et l'URSSAF arrive très bien
01:03:33à les faire payer
01:03:34il n'y a pas de sujet non plus
01:03:35donc voilà
01:03:36et quand on reparle
01:03:37de taxer l'assurance vie
01:03:38alors c'est pareil
01:03:39on nous explique
01:03:39que c'est uniquement
01:03:40les plus grosses assurances vie
01:03:42enfin bon
01:03:42le système de l'assurance vie
01:03:43si vous taxez
01:03:44les plus grosses sommes
01:03:45c'est évident
01:03:45que ça va avoir des impacts
01:03:46sur les plus petites assurances vie
01:03:48le système
01:03:49il est fait
01:03:49pour un équilibre financier
01:03:50et si vous taxez à mort
01:03:54l'intérêt de l'assurance vie
01:03:56va diminuer
01:03:57ils vont se faire imposer
01:03:58aussi beaucoup plus
01:03:59et la rentabilité
01:03:59va être beaucoup moins intéressante
01:04:01donc voilà
01:04:01au moins
01:04:02ce débat budgétaire
01:04:04ouvre les yeux aux français
01:04:06allez
01:04:08sur la nullité
01:04:09de la classe politique
01:04:10en général
01:04:10c'est un peu du poujadisme aussi
01:04:12je suis désolé
01:04:13mais je les ai fréquentés
01:04:14pendant 5 ans
01:04:14et surtout
01:04:15des doubles discours permanents
01:04:16où les députés
01:04:17tiennent un discours
01:04:18quand ils sont dans l'hémicycle
01:04:18de l'Assemblée Nationale
01:04:19et puis un autre
01:04:20quand ils sont sur les marchés
01:04:22sur leur circonscription
01:04:23parce qu'ils se font engueuler
01:04:24et qu'ils disent
01:04:25voire même
01:04:26j'ai même connu pire
01:04:27mais maintenant c'est plus transparent
01:04:28il fut une époque
01:04:30et c'est pas nouveau
01:04:31il y a 20 ans
01:04:32où les gens expliquaient
01:04:33qu'ils n'avaient jamais voté
01:04:34une telle loi
01:04:34alors que vous retrouvez
01:04:35dans les archives
01:04:36de l'Assemblée Nationale
01:04:37le fait qu'ils l'ont voté réellement
01:04:38mais il ne l'a plus du tout
01:04:40quand il redescend
01:04:41dans ses conscriptions
01:04:41donc au moins
01:04:42cette transparence
01:04:44même si c'est un spectacle
01:04:45assez désolant
01:04:45j'espère que ça ouvre
01:04:47un peu les yeux
01:04:48à nos concitoyens
01:04:49sur la réalité
01:04:50de leur classe politique
01:04:51avec quelles conséquences ?
01:04:52avec quelles conséquences ?
01:04:53je ne sais pas
01:04:53c'est ça le cas dramatique
01:04:55mais si c'était un reset
01:04:57pour repartir
01:04:58sur des bases plus saines
01:04:59ça ne serait pas inutile
01:05:00oui
01:05:00sur l'impôt
01:05:02sur la fortune improductive
01:05:03on va essayer
01:05:04de se trouver
01:05:05des points communs
01:05:05sur l'impôt
01:05:07sur la fortune improductive
01:05:08je partage avec vous
01:05:09l'augmentation
01:05:09de 1,4%
01:05:10de la CSG
01:05:13sur les contrats
01:05:14d'assurance vie
01:05:14ça a concerné
01:05:15les gros et les petits contrats
01:05:16et c'est vraiment
01:05:17se tirer une balle dans le pied
01:05:18puisque un contrat
01:05:19d'assurance vie
01:05:20en France
01:05:20c'est grosso modo
01:05:2160% en fonds euros
01:05:22et 40%
01:05:23en unité de compte
01:05:24dans les 60%
01:05:25de fonds euros
01:05:25c'est notamment là-dessus
01:05:26vous avez des obligations
01:05:27des emprunts d'Etat
01:05:28et donc qui financent
01:05:29entre guillemets
01:05:30notre dette
01:05:30ou nos futurs investissements
01:05:31là-dessus
01:05:32je suis d'accord avec vous
01:05:33après concernant
01:05:35les propos
01:05:35à la fois
01:05:36de M. Ciotti
01:05:37et de M. Lecornu
01:05:38c'est une opération
01:05:39de ping-pong
01:05:39qui ne sert à rien
01:05:40clairement
01:05:41ce concours
01:05:42l'épine fiscale
01:05:43vous l'avez dit
01:05:43le RN
01:05:44fait extrêmement fort
01:05:4534 milliards d'euros
01:05:46supplémentaires
01:05:46quand vous taxez
01:05:48Google
01:05:48c'est pas grave
01:05:49la pub coûtera plus cher
01:05:50pour le commerçant
01:05:51qui va s'en servir
01:05:52et pour Amazon
01:05:53voilà
01:05:53ça sera 1 euro
01:05:552 euros de plus
01:05:55pour le client final
01:05:56donc finalement
01:05:57c'est le consommateur
01:05:57et c'est le français
01:05:58qui va payer
01:05:58donc ça sert strictement à rien
01:06:00moi ce qui me gêne
01:06:01véritablement
01:06:01dans cette séquence budgétaire
01:06:03c'est qu'à la fin
01:06:04on va finir par des ordonnances
01:06:05et qu'on a vraiment l'impression
01:06:06de se moquer du monde
01:06:07et que c'est un jeu de dupe
01:06:09c'est ça
01:06:09c'est véritablement ça
01:06:11et ça je peux vous assurer
01:06:12que sur les marchés
01:06:13comme vous dites
01:06:13sur les marchés
01:06:14les gens sont
01:06:15soit dans le meilleur des cas
01:06:17résignés
01:06:18résilients
01:06:20mais il y en a beaucoup
01:06:22qui sont indignés
01:06:22il y a une colère profonde
01:06:24y compris chez les gens
01:06:25qui ont pu voter pour vous
01:06:26il y a quelques années
01:06:26ou pour les républicains
01:06:28ou pour le centre-gauche
01:06:29qui aujourd'hui sont exaspérés
01:06:31de ce jeu de dupe
01:06:32non mais je travaille
01:06:32moi beaucoup pour les entreprises
01:06:33il y a une vraie panade
01:06:34au niveau des entreprises
01:06:35aujourd'hui
01:06:36elles arrêtent d'investir
01:06:37elles arrêtent d'encruter
01:06:39hyper rurale
01:06:39où on rentre dans une année municipale
01:06:41déjà les années municipales
01:06:42ne sont pas des bonnes années
01:06:43parce qu'on a beaucoup
01:06:44nous dans les zones rurales
01:06:45dans le travail public
01:06:47et tout ça
01:06:48c'est la commande publique
01:06:49la commande des communes
01:06:49et tout ça
01:06:50dans les différents travaux
01:06:51les années municipales
01:06:52c'est déjà mort
01:06:52mais là ça fait déjà
01:06:536 mois que c'est mort
01:06:54à cause du bordel politique
01:06:56au niveau national
01:06:56donc on a 100 ans
01:06:58d'entreprises
01:06:58dans le travail public
01:06:59je pense qu'ils vont fondre
01:07:00les plombs assez rapidement
01:07:01et c'est beaucoup d'emplois
01:07:02sur les territoires
01:07:03d'un mot je suis assez d'accord
01:07:06avec ce qui a été dit
01:07:07juste ce que je trouve
01:07:07aussi particulier
01:07:09c'est qu'en fait
01:07:09ce débat budgétaire
01:07:10remet en place
01:07:12deux chapelles
01:07:13qui s'opposent
01:07:13et qui a priori en France
01:07:14sont radicalement
01:07:15opposées faites pour s'opposer
01:07:16c'est une première chapelle
01:07:18qui dirait que
01:07:19être juste
01:07:20c'est dépenser moins
01:07:21et donc avoir
01:07:22en gros
01:07:23un budget à l'équilibre
01:07:24et une autre chapelle
01:07:25qui dirait que
01:07:26être juste
01:07:27c'est redistribuer
01:07:28et relancer l'économie
01:07:29par la dépense
01:07:30et donc en fait
01:07:31finalement
01:07:31ce qui est assez
01:07:33enfin je trouve
01:07:34particulier
01:07:35c'est qu'on retombe
01:07:36sur des schémas
01:07:37d'opposition
01:07:37et des schémas de clivage
01:07:39qui apparaissent
01:07:39indépassables
01:07:40et qui ont d'ailleurs
01:07:41été dans l'histoire de France
01:07:42c'est régulièrement
01:07:43indépassable de la même manière
01:07:44peut-être parce qu'ils sont structurants
01:07:46tout simplement
01:07:46oui mais du coup
01:07:46il faut trouver une solution
01:07:47quand même
01:07:47on appelle ça une majorité
01:07:50et donc pour le coup
01:07:50c'est une dissolution
01:07:51que tout le monde attend
01:07:52plutôt que s'ils jettent du poil
01:07:52je ne sais pas
01:07:53si tout le monde attend
01:07:53la dissolution
01:07:54on n'a pas eu le temps
01:07:55de parler
01:07:55d'une des hypothèses
01:07:58de demander
01:07:59aux plus riches
01:08:00de prêter de l'argent
01:08:01à l'Etat
01:08:02ça s'appelle de la spoliation
01:08:03ça s'appelle
01:08:03Pierre Montrois
01:08:04l'avait déjà fait
01:08:05c'est une demande de rançon
01:08:07de taxer
01:08:07les super zériquiers
01:08:09enfin on entend
01:08:10c'est terrible
01:08:11on entend
01:08:12un emprunt
01:08:14dont on ne sait pas
01:08:15s'il sera remboursé
01:08:16sans aucun intérêt
01:08:17ça s'appelle de l'impôt
01:08:18ou de la spoliation
01:08:18on peut l'habiller
01:08:19comme on veut
01:08:20c'est du vol
01:08:21dans un instant
01:08:22on va parler conso
01:08:23avec le nouveau numéro
01:08:24de 60 millions de consommateurs
01:08:25et une grande enquête
01:08:26sur les téléphones portables
01:08:28et les téléphones portables
01:08:29chinois
01:08:30qui
01:08:30figurez-vous
01:08:31je vais vous donner
01:08:32un scoop
01:08:33fonctionnent mieux
01:08:34et se tombent moins
01:08:35en panne
01:08:36que les grandes marques
01:08:37voilà
01:08:37restez avec nous
01:08:39sur Sud Radio
01:08:39cette année
01:08:41le Père Noël
01:08:42a déjà déposé
01:08:44tous ses cadeaux
01:08:44au pied du sapin
01:08:45Sud Radio
01:08:46la semaine prochaine
01:08:48écoutez Sud Radio
01:08:49non-stop
01:08:50et gagnez
01:08:51des séjours
01:08:52au futur
01:08:52et gagnez
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