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  • il y a 2 jours
Mettez vous d'accord avec Pascal Bataille, Jean-Christophe Gallien, Noémie Halioua et Lucas Planavergne

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-11-26##

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News
Transcription
00:00:00Aujourd'hui sur ces pourvois dans l'affaire Big Malion, l'ancien président avait écopé le 14 février 2024 d'un an d'emprisonnement dont six mois fermes pour le financement illégal de sa campagne présidentielle perdue de 2012.
00:00:13Si la cour de cassation rejette le pourvoi, la condamnation deviendra définitive.
00:00:18Le Sénat termine aujourd'hui l'examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale.
00:00:22Le vote solennel est prévu cet après-midi au palais du Luxembourg.
00:00:25Suivra ensuite la commission mixte paritaire qui réunit sept députés et sept sénateurs.
00:00:30L'objectif tentait de trouver un accord commun, une étape qui s'annonce compliquée.
00:00:35Le téléphone portable ne provoque pas de cancer selon l'ANSES.
00:00:39L'agence de sécurité sanitaire a publié une vaste enquête basée sur un millier d'études récentes sur les effets des ondes émises par des appareils.
00:00:45Elle ne met pas en évidence de lien entre radiofréquence et apparition de tumeurs cérébrales.
00:00:51Et puis la flamme olympique commence son périple aujourd'hui.
00:00:54Direction les Jeux d'hiver de Milan-Cortina.
00:00:57Elle sera allumée comme le veut la tradition à Olympie en Grèce.
00:01:00En Italie, le relais débutera le 6 décembre à Rome.
00:01:03Et elle devrait arriver à Milan le 6 février pour la cérémonie d'ouverture des JO.
00:01:08Excellente matinée à tous.
00:01:09Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:01:15Bonjour à tous et à tous, heureuse de vous retrouver.
00:01:180826 300 300, vous connaissez le numéro pour réagir au sujet dont nous allons parler.
00:01:23Autour de Pascal Bataille, animateur, producteur, chef d'entreprise.
00:01:26Bonjour Pascal.
00:01:27Bonjour.
00:01:27Votre dernier livre, Petit traité du silence à l'usage des gens bruyants, paru chez Guy Trédaniel.
00:01:33Jean-Christophe Gallien, politologue, conseiller en communication.
00:01:36Bonjour.
00:01:36Bonjour.
00:01:37Noémie Allioua, journaliste et séiste.
00:01:39Bonjour.
00:01:39Bonjour Valérie.
00:01:40Votre dernier livre, La terreur, jusque sous nos draps, est paru chez Plon.
00:01:43Et Lucas Planavergne, bonjour.
00:01:45Bonjour.
00:01:45Vous êtes journaliste au journal du dimanche.
00:01:48Bienvenue, c'est une première.
00:01:49On est ravis de vous accueillir.
00:01:51Le Sénat suspend la suspension de la réforme des retraites.
00:01:56Donc, c'est pas à n'y rien comprendre, mais un petit peu quand même, savoir ce qui va se passer.
00:02:02On voudrait parler également, je voulais parler de cette commission d'enquête sur l'audiovisuel public.
00:02:08Le audiovisuel public est-il orienté et là ?
00:02:11Moi, j'ai envie de vous entendre.
00:02:13Que regardez-vous à la télévision ?
00:02:14Est-ce que vous regardez le service public ?
00:02:16Est-ce que vous avez le sentiment que certaines émissions sont orientées,
00:02:23que certains reportages ?
00:02:25Et est-ce que c'est un problème pour le service public ?
00:02:28Et puis, on va commencer avec Chine.
00:02:32Et puis, je mets en parallèle les deux sujets.
00:02:36Vous savez qu'aujourd'hui, il y a une proposition de loi qui doit être étudiée
00:02:42et votée peut-être pour interdire Chine en France.
00:02:46En raison, en partie, à cause de ces poupées sexuelles dont on a découvert l'existence il y a quelques semaines.
00:02:55Alors, il y a d'autres sites également qui les proposent à la vente.
00:02:59Et puis, ce scandale autour des animateurs périscolaires.
00:03:04Plusieurs rédactions ont fait le test de se faire engager pour des activités périscolaires.
00:03:11Tout cela en dix minutes.
00:03:14Donc, j'ai envie de dire, on regarde le doigt, on ne regarde pas la lune.
00:03:19Parce qu'il y a quand même un certain nombre de dysfonctionnements,
00:03:21dysfonctionnements de choses qu'on laisse en l'état.
00:03:24Ce n'est pas faute d'avoir alerté sur ces agressions dans le milieu scolaire,
00:03:30dans ces animateurs qui sont engagés sans aucune qualification.
00:03:36Faut-il proposer un casier judiciaire vierge ?
00:03:40Faut-il une enquête un peu plus approfondie ?
00:03:42Et là, on vous attend, évidemment, vous, auditeurs de Sud Radio,
00:03:46est-ce que vous avez été victime d'agressions sexuelles à l'école ?
00:03:50Est-ce que vous avez des enfants qui en ont été victimes ?
00:03:53J'avais raconté cette histoire il y a quelques temps.
00:03:56Je me suis retrouvée dans un dîner avec trois copines.
00:03:59On était quatre.
00:04:00Et sur les quatre, trois ont eu des enfants qui ont été agressés.
00:04:05C'est à des degrés plus ou moins graves.
00:04:09Mais c'est un vrai, vrai fléau.
00:04:11Et on ne voit pas bien par où tout cela peut commencer, Noémie Aloua.
00:04:16Oui, c'est très compliqué.
00:04:18Il y a la question déjà de la cellule familiale.
00:04:20Et c'est toujours difficile d'aborder ces sujets avec ces enfants.
00:04:23Comment aborder ces questions-là ?
00:04:24D'ailleurs, c'était le sujet autour, vous vous souvenez-vous,
00:04:27des grands débats sur est-ce qu'il faut enseigner ou non la sexualité à l'école.
00:04:30Parce que ça pourrait peut-être justement prévenir les enfants
00:04:33pour qu'ils aient déjà des antennes sur ce qui pourrait être problématique pour eux.
00:04:37Mais si on regarde cette question d'un point de vue purement de la société,
00:04:40vous avez posé le doigt sur la question principale,
00:04:44qui est la question quand même du recrutement.
00:04:46Et comme vous, j'ai regardé ce matin les enquêtes qui sont parues,
00:04:49notamment une sur RTL, où une journaliste, effectivement,
00:04:52en dix minutes, s'est faite recruter pour être...
00:04:57On lui a dit pas de problème avec la justice ?
00:04:59Non.
00:05:00C'est ça.
00:05:00Donc il n'y a pas de vérification de quasi-judiciaire.
00:05:02Donc, si vous voulez, il y a des défaillances qui sont évidentes.
00:05:05À un moment donné, quand vous devez travailler avec des enfants,
00:05:07la moindre des choses, c'est de présenter votre quasi-judiciaire.
00:05:10Il y a des défaillances qui sont sur la table
00:05:12et qui ont déjà été dénoncées, mais qui n'ont pas été prises au sérieux.
00:05:15Puisque si aujourd'hui encore, n'importe qui peut se présenter
00:05:18avec un CV qui n'est pas vérifié,
00:05:20puisque la dame était journaliste et elle a dit qu'elle n'a pas changé son nom.
00:05:23Donc ça veut dire que c'était quand même relativement simple
00:05:24de creuser un petit peu et de se rendre compte
00:05:26qu'il y avait un problème dans le profil qui se manifestait.
00:05:29Mais il n'y a pas eu de recherche, il n'y a pas eu d'enquête sur cette personne,
00:05:32il n'y a pas eu effectivement de demande de quasi-judiciaire.
00:05:36Et donc tout se joue au moment du recrutement.
00:05:38Si on veut protéger nos enfants, et c'est une urgence vitale,
00:05:42il faut être beaucoup plus regardant sur les personnes que l'on embauche
00:05:45et qui vont ensuite se retrouver avec ses enfants.
00:05:48Moins de 8 minutes.
00:05:49Un recruteur m'a immédiatement reçu, m'a posé d'entrée de jeu
00:05:52une série de questions pratiques, notamment sur ma disponibilité.
00:05:55Vous postulez pourquoi exactement ?
00:05:57Vous avez un diplôme ou pas ?
00:05:58Vous êtes disponible aujourd'hui, pas de problème avec la justice ?
00:06:01Il regarde son CV, ne vérifie pas l'identité.
00:06:05Et donc, quelques minutes après, il lui demande de se rendre
00:06:07dans une école de la commune sur le temps du midi
00:06:09pour s'occuper des enfants qui mangent et faire des jeux avec eux.
00:06:12Oui, donc voilà, il n'y a pas de vérification.
00:06:15En fait, on sent qu'ils sont aux abois, disons les choses telles qu'elles sont.
00:06:17C'est-à-dire qu'ils sont aux abois sans doute aussi
00:06:19parce qu'il y a un problème de salaire.
00:06:21Vous savez, c'est aussi bête que ça.
00:06:22C'est-à-dire que quand les salaires sont extrêmement bas,
00:06:23ça n'attire pas non plus forcément les meilleurs profils
00:06:27pour ensuite travailler dans ces métiers-là.
00:06:30Alors même que ce sont des métiers quand même qui sont des métiers fondamentaux.
00:06:33Mais voilà, on voit qu'ils sont aux abois et qu'ils recrutent n'importe qui.
00:06:35Je précise qu'il y a une haute commissaire chargée de l'enfance,
00:06:39Sarah Elahiri,
00:06:40qui elle s'occupe des enfants dans les wagons,
00:06:43des enfants dans les wagons de train,
00:06:46le No Kids, toutes ces choses-là,
00:06:48tout ce qui est un petit peu futile.
00:06:50Et elle a assuré à la journaliste
00:06:52qu'elle va saisir les responsables concernés.
00:06:54Donc il y en a marre.
00:06:55Il y en a marre de ça.
00:06:57Il y a un nombre d'assistants.
00:06:59C'est une urgence.
00:06:59C'est une urgence.
00:07:01Si on fait la liste des priorités,
00:07:02ça devrait être la priorité principale.
00:07:04Bien avant toutes les idéologies et la technologie ensuite.
00:07:07On a Xavier en ligne qui nous appelle de Bordeaux.
00:07:09Bonjour Xavier.
00:07:10Bonjour Valérie.
00:07:11Bonjour Radio.
00:07:12Vous avez été concerné
00:07:14ou entendu autour de vous,
00:07:16dans votre entourage,
00:07:17des gens qui ont été victimes
00:07:18de ces animateurs périscolaires ?
00:07:22Écoutez, moi je suis parent
00:07:23de deux enfants en bas âge,
00:07:25un an et demi et trois ans et demi.
00:07:26Donc ils sont à l'école maternelle et en crèche.
00:07:29Et pour nous, c'est inquiétant
00:07:30parce qu'en fait, on se dit
00:07:32mais comment on peut faire confiance
00:07:35avec toutes ces histoires de pédophilie,
00:07:38de pédocriminalité,
00:07:40de recrutement insatisfaisant ?
00:07:42Comment on fait pour faire confiance
00:07:44à ces écoles, à ces crèches
00:07:47pour laisser nos enfants ?
00:07:49Ça génère quand même du stress.
00:07:51Et si on prend un peu de recul,
00:07:53bah oui, on s'interroge sur
00:07:54que fait l'État,
00:07:56que fait le législateur
00:07:58pour mettre en place des règles,
00:08:00un cadre juridique
00:08:01qui permette de recruter
00:08:03des gens compétents
00:08:04et de mettre nos enfants en sécurité.
00:08:06la personne qui intervient
00:08:09sur votre plateau l'a dit,
00:08:10je pense qu'un des principaux sujets,
00:08:12c'est la rémunération, effectivement.
00:08:14Si vous sous-payez les gens,
00:08:16il ne faut pas s'attendre
00:08:16à avoir des gens forcément compétents
00:08:18et par ailleurs,
00:08:20s'il n'y a pas de process de vérification.
00:08:23Parce que le casier judiciaire,
00:08:24c'est une bonne chose.
00:08:26Après, il n'y a pas
00:08:26toutes les infractions à vérifier.
00:08:28Si le mec,
00:08:28on lui a retiré le permis,
00:08:29on s'en fout.
00:08:30Par contre,
00:08:31s'il a commis des infractions
00:08:32en lien avec la pénocriminalité,
00:08:34évidemment,
00:08:35il faut qu'on le sache
00:08:35et qu'on lui interdise
00:08:36l'accès aux enfants.
00:08:38Donc, que fait l'État ?
00:08:39Que fait le législateur ?
00:08:41Et est-ce que,
00:08:41sur le plan économique,
00:08:44il ne faut pas mettre
00:08:45des moyens supplémentaires
00:08:46et considérer les métiers du soin
00:08:48de manière générale
00:08:49dans nos sociétés ?
00:08:49Les métiers du soin,
00:08:51ils sont un petit peu,
00:08:52j'ai l'impression...
00:08:53Oui, les 7 côtés.
00:08:54Les 7 côtés, oui.
00:08:55Parce qu'il y a la même chose,
00:08:56d'une manière peut-être
00:08:57un peu différente,
00:08:58mais dans les EHPAD,
00:09:00où il y a aussi
00:09:01assez peu de contrôle.
00:09:04C'est-à-dire,
00:09:05je ne sais pas
00:09:05qui vous voulez réagir.
00:09:08Merci de votre appel, Xavier.
00:09:10Le problème principal,
00:09:11effectivement,
00:09:11à mon avis,
00:09:12c'est les carences de recrutement.
00:09:14Et donc,
00:09:14Noémie l'a très bien dit,
00:09:15c'est la question du salaire
00:09:17qui est primordiale
00:09:18dans ce cas-là.
00:09:19C'est des métiers
00:09:20qui sont dévalorisés aussi,
00:09:21socialement.
00:09:22C'est des métiers
00:09:22qui sont de plus en plus difficiles.
00:09:24Si on prend le problème
00:09:25à l'envers,
00:09:26si je puis dire,
00:09:26les jeunes sont
00:09:27de plus en plus difficiles
00:09:29dans certains cas.
00:09:30dans certains endroits
00:09:31à gérer.
00:09:32Donc,
00:09:32effectivement,
00:09:33il y a une panne d'attractivité,
00:09:35je pense,
00:09:35dans ces métiers-là
00:09:36à laquelle il faut répondre.
00:09:38Et sinon,
00:09:39effectivement,
00:09:39on en arrive à des cas
00:09:40comme celui-ci
00:09:41où on recrute
00:09:42tout et n'importe qui
00:09:43par besoin.
00:09:45Et on en arrive
00:09:46à une situation dramatique.
00:09:48Et Xavier le disait très bien,
00:09:49notre auditeur,
00:09:49c'est que
00:09:50pour beaucoup de familles
00:09:51qui travaillent,
00:09:52le périscolaire
00:09:53est primordial.
00:09:54Pour les enfants aussi,
00:09:55c'est primordial.
00:09:55c'est un lieu
00:09:56de socialisation
00:09:58très important.
00:09:58Même on parle
00:09:59d'assistants scolaires
00:10:00qui emmènent les enfants
00:10:00aux toilettes
00:10:01pendant l'heure du déjeuner.
00:10:03J'ai eu vent,
00:10:04moi,
00:10:04d'agressions
00:10:04d'enfants,
00:10:05de petits-enfants
00:10:06qu'on emmenait aux toilettes
00:10:07et qui se plaignaient
00:10:08d'attouchements.
00:10:10Il faut pouvoir
00:10:11faire confiance
00:10:11à ces personnes
00:10:12qui s'occupent
00:10:13de nos enfants.
00:10:13Et je redis ici
00:10:15une plainte
00:10:15dont j'ai connaissance
00:10:17d'un enfant
00:10:18qui s'est plaint
00:10:19d'un attouchement.
00:10:20c'était il y a
00:10:21plus d'un an et demi,
00:10:23pas de retour,
00:10:24aucun retour
00:10:25de la justice
00:10:26ni de la police
00:10:27sur cette plainte
00:10:28dans une école religieuse
00:10:29du sud de la France.
00:10:30Donc là aussi,
00:10:31on s'interroge
00:10:32sur ce qui peut
00:10:34se passer.
00:10:35Je crois qu'on fait face
00:10:36à une difficulté
00:10:37qui est aussi structurelle.
00:10:39Il manque des gens.
00:10:40Il manque Paris,
00:10:41je pense,
00:10:42en cas de la ville
00:10:43que je connais le mieux.
00:10:45Et c'est le cas.
00:10:46Il y a une grosse tension
00:10:47sur le besoin
00:10:48de personnes
00:10:48pour faire face
00:10:50à ce besoin
00:10:50des familles
00:10:51et des parents.
00:10:52Rappelons-nous
00:10:53quand même
00:10:53des chiffres
00:10:53de la semaine dernière
00:10:54sur les agressions
00:10:56de nourrissons
00:10:57intrafamiliales.
00:10:59Rappelons-nous
00:11:00des difficultés
00:11:01de recrutement
00:11:02pour certains
00:11:02qui ne font pas
00:11:03très attention
00:11:03des nounous
00:11:04et des choses comme ça.
00:11:04Donc,
00:11:05oui,
00:11:05c'est une question
00:11:06qui se pose
00:11:07à la collectivité.
00:11:08Évidemment que
00:11:09si vous pensez
00:11:10que vous avez envie
00:11:11de pratiquer
00:11:12ce genre
00:11:13d'attouchement
00:11:14ou de choses comme ça,
00:11:15si les jeunes enfants
00:11:16vous intéressent,
00:11:17vous allez plutôt
00:11:17essayer de travailler
00:11:18dans ce contexte-là.
00:11:19Évidemment qu'il y a
00:11:20un besoin
00:11:20de professionnaliser
00:11:21le recrutement,
00:11:22de faire très attention,
00:11:23de mieux rémunérer.
00:11:24Tout ça, bien sûr,
00:11:25a été bien dit.
00:11:26Maintenant,
00:11:27il y a aussi
00:11:27une responsabilité parentale
00:11:29et je pense qu'aujourd'hui
00:11:29il y a évidemment
00:11:30quelque chose
00:11:30qui est à l'écoute
00:11:31plus important aujourd'hui.
00:11:32Quelques années,
00:11:33on n'émettait pas,
00:11:34on n'écoutait pas
00:11:35ces signaux.
00:11:36Il n'y avait pas ça.
00:11:37Et depuis quelques temps,
00:11:38je parle encore une fois
00:11:39de Paris,
00:11:39moi j'ai une petite fille
00:11:40qui a maintenant 10 ans
00:11:41qui est passée
00:11:42par des étapes
00:11:42où il y a eu des affaires,
00:11:44notamment école maternelle,
00:11:45centre de Paris,
00:11:46où il y a eu des affaires.
00:11:47Je n'y croyais pas,
00:11:48moi non plus.
00:11:49J'ai plutôt été de ceux
00:11:50qui disaient
00:11:50attention,
00:11:51cette personne-là,
00:11:51il ne faut pas l'accuser
00:11:52immédiatement,
00:11:52et finalement,
00:11:53finalement,
00:11:54à mon corps défendant
00:11:55et évidemment,
00:11:56malheureusement,
00:11:57pour les enfants
00:11:57qui ont subi,
00:11:58il y a eu une réalité
00:12:00de ce qui,
00:12:00en tout cas,
00:12:01un témoignage concret,
00:12:02un jugement concret
00:12:02de ce qui s'est passé
00:12:03après derrière.
00:12:04Donc on est un peu
00:12:04entre les deux,
00:12:05c'est-à-dire que l'école,
00:12:06c'est un univers
00:12:06où on veut une espèce
00:12:07de sanctuarisation,
00:12:09très claire.
00:12:10En même temps,
00:12:16j'entends de mon point de vue,
00:12:17notre modèle à nous
00:12:17doit être reconsidéré,
00:12:19je pense qu'on a
00:12:19une responsabilité familiale
00:12:20et de parents
00:12:21qui, par exemple,
00:12:22en Allemagne,
00:12:22n'existent pas de cette manière-là.
00:12:23En Allemagne,
00:12:24si la politique familiale
00:12:25entre nous,
00:12:26ce n'est pas forcément
00:12:26qu'une bonne chose,
00:12:27elle n'existe que très peu
00:12:28et donc si vous voulez
00:12:29travailler deux fois,
00:12:30vous êtes obligés
00:12:31de faire attention
00:12:31à ce que vous avez comme enfant
00:12:32ou pas.
00:12:32Si vous voulez avoir un enfant,
00:12:33il faut vous faire attention,
00:12:34c'est vous qui vous débrouillez.
00:12:35Donc voilà,
00:12:36on a cet ensemble-là.
00:12:37Maintenant, attention,
00:12:38c'est une vraie tendance.
00:12:39Les chiffres sont assez terrifiants
00:12:41sur l'évolution à Paris,
00:12:43notamment pour ceux
00:12:44qu'on connaît,
00:12:45parce que c'est un appel,
00:12:47vous vous rendez compte ?
00:12:4830 plaintes en ce moment
00:12:49à Paris,
00:12:5015 sont instruites.
00:12:51On se retrouve dans un instant
00:12:52avec vous,
00:12:520 826 300 300.
00:12:55Est-ce que vous avez été victime ?
00:12:57Est-ce que vos enfants
00:12:58ont été victimes
00:12:59d'agressions sexuelles
00:13:01dans leur environnement scolaire ?
00:13:03A tout de suite.
00:13:04Cette semaine,
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00:13:31encore Valérie Expert.
00:13:33Avec Pascal Bataille,
00:13:34Jean-Christophe Galien,
00:13:35Noémie Allioua
00:13:36et Lucas Planavergne.
00:13:38on ne vous a pas entendu,
00:13:40Pascal Bataille.
00:13:41Nous parlons donc
00:13:41de ce sujet grave
00:13:43qui est celui du recrutement
00:13:44des assistants périscolaires,
00:13:47des animateurs périscolaires,
00:13:48que ce soit ceux
00:13:49qui s'occupent des centres
00:13:50qui sont dans...
00:13:51Alors, une immense majorité,
00:13:52ne jetons pas l'opprobre,
00:13:54évidemment,
00:13:54sur l'ensemble
00:13:55de ces personnels,
00:13:56mais il y a une faille
00:13:58dans le recrutement
00:13:59qui est démontrée
00:14:00encore une fois
00:14:01par, effectivement,
00:14:02aller lire
00:14:03chez nos confrères d'RTL
00:14:04l'enquête qui a été faite
00:14:05par cette journaliste
00:14:07qui se fait recruter
00:14:07en moins de dix minutes.
00:14:10Il y a un problème.
00:14:11Et il y a, en ce moment,
00:14:12à Paris,
00:14:13plus de trente plaintes
00:14:14qui ont été déposées
00:14:15contre des animateurs.
00:14:16Oui, alors,
00:14:17moi, je suis content
00:14:17de parler en dernier
00:14:18parce que d'abord,
00:14:19je me suis enrichi
00:14:19de la parole
00:14:20de mes trois camarades
00:14:20et je souscris complètement...
00:14:22Vous êtes sage.
00:14:22Je souscris complètement
00:14:25à ce que chacun a dit
00:14:28et, effectivement,
00:14:31ils ont, les uns et les autres,
00:14:32soulevé les vrais sujets.
00:14:35Ça va me permettre, moi,
00:14:35peut-être de bémoliser
00:14:37un petit peu certaines choses
00:14:38et de prendre le sujet
00:14:39d'un autre sens,
00:14:40si vous le permettez.
00:14:41Dans un autre sens,
00:14:41d'abord,
00:14:43je voudrais relativiser
00:14:45la capacité à généraliser,
00:14:49à globaliser
00:14:50les conséquences
00:14:52de cette enquête
00:14:53de la journaliste de RTL.
00:14:54Non, mais il y a eu
00:14:55plusieurs rédactions
00:14:57qui l'ont fait.
00:14:57D'accord.
00:14:57Qu'il y ait quelques failles
00:14:59comme ça,
00:15:01effectivement,
00:15:01je ne voudrais pas
00:15:02qu'on, sur la base de...
00:15:05On connaît,
00:15:06on est tous plus ou moins
00:15:07dans le milieu
00:15:08des médias
00:15:09et journalistiques,
00:15:10on sait comment se font
00:15:11certaines enquêtes
00:15:12un peu vite.
00:15:13Et évidemment,
00:15:13qu'il y ait des failles
00:15:14dans le recrutement,
00:15:15mais je ne sais pas
00:15:16comment sont recrutées
00:15:17depuis des décennies
00:15:18les prêtres enseignants
00:15:19de Bétaram,
00:15:20mais je suppose
00:15:21que ça ne se fait pas
00:15:21en huit minutes
00:15:22et pourtant,
00:15:25les faits sont là,
00:15:26néanmoins.
00:15:27Ce que je veux dire par là,
00:15:28c'est qu'on pourrait
00:15:29regarder les choses
00:15:30d'un autre côté
00:15:31pour essayer d'être
00:15:32un peu plus positif,
00:15:33c'est qu'on le sait bien,
00:15:36ces faits-là
00:15:37sont...
00:15:38date de...
00:15:41depuis toujours.
00:15:43Et aujourd'hui,
00:15:44qu'est-ce qui se passe ?
00:15:44C'est qu'on en parle,
00:15:46enfin.
00:15:46On écoute enfin
00:15:48la parole des enfants.
00:15:49On médiatise enfin ça
00:15:51au lieu de mettre
00:15:52une chape de plomb
00:15:53comme ça a été fait
00:15:53tellement longtemps
00:15:54et l'affaire de Bétaram
00:15:56n'est que la face,
00:15:58la partie émergée
00:15:59de l'iceberg,
00:15:59bien entendu,
00:16:00là-dessus.
00:16:00et donc on en a conscience
00:16:02aujourd'hui.
00:16:03Alors oui,
00:16:04bien sûr,
00:16:05on s'émeut tous
00:16:05autour de la table
00:16:06et légitimement
00:16:07de ces cas-là
00:16:09et du fait
00:16:09qu'on puisse devenir
00:16:11assistant périscolaire
00:16:14vacataire,
00:16:15je précise,
00:16:15parce que normalement
00:16:16pour être assistant
00:16:16périscolaire,
00:16:17il faut avoir
00:16:18soit un diplôme
00:16:20d'animateur,
00:16:20soit un CAP
00:16:21petite enfance,
00:16:23ce qui demande
00:16:23quand même
00:16:23une petite formation
00:16:24et sans doute
00:16:25certains contrôles,
00:16:26j'espère en tout cas.
00:16:27Bon, là,
00:16:27il s'agit de vacataire
00:16:28et donc je crois
00:16:29que c'est Lucas
00:16:30ou Jean-Christophe
00:16:30qui soulignaient
00:16:31le problème du recrutement,
00:16:33le problème du manque
00:16:34de, sans doute aussi,
00:16:36de candidature
00:16:37pour exercer ses postes,
00:16:40le problème du salaire
00:16:41totalement insuffisant,
00:16:42tout ça, ça a été dit.
00:16:43Mais moi,
00:16:43ce qui me semble intéressant,
00:16:45ce n'est pas de nier
00:16:45du tout le problème,
00:16:46mais de se dire que,
00:16:48peut-être qu'il faut voir
00:16:48le côté positif,
00:16:49c'est de se dire
00:16:50qu'aujourd'hui,
00:16:50on en parle,
00:16:51on en est conscience.
00:16:52Il y a,
00:16:53même si vous disiez,
00:16:54Valérie,
00:16:54à juste titre,
00:16:55c'est facile pour la commissaire,
00:16:57la petite enfance,
00:16:58de ses vouvoires
00:17:01et de crier
00:17:02qu'elle va saisir
00:17:03les instances concernées,
00:17:04etc.
00:17:04Oui,
00:17:05mais néanmoins,
00:17:06qu'elle le fasse
00:17:06et puis on espère
00:17:08des résultats.
00:17:09Mais il faut attendre,
00:17:10il faut attendre que...
00:17:10Je souscris à tout ce qui a été dit,
00:17:12nécessité absolument
00:17:13de revaloriser
00:17:15ces fonctions-là,
00:17:16nécessité de contrôler,
00:17:17bien évidemment,
00:17:18et de former,
00:17:19nécessité,
00:17:20Noémie l'a dit tout à l'heure,
00:17:21de parler de sexualité
00:17:23tôt et de façon intelligente,
00:17:25évidemment,
00:17:26et adaptée à leur âge,
00:17:27aux enfants,
00:17:28pour les sensibiliser
00:17:29sur des choses,
00:17:30effectivement.
00:17:30Mais,
00:17:31voilà,
00:17:32le bon côté,
00:17:32c'est qu'aujourd'hui,
00:17:33on en parle,
00:17:33aujourd'hui,
00:17:34on écoute les enfants.
00:17:35Mais on peut,
00:17:35pardon,
00:17:36moi je suis choquée...
00:17:37La tendance me semble bonne
00:17:38et pas,
00:17:39voilà,
00:17:39c'est ça que je veux dire.
00:17:40Mais moi je suis choquée
00:17:40de vouloir voir le bon côté
00:17:41sur un problème aussi grave
00:17:44quand on a des enfants,
00:17:46de se dire que,
00:17:47oui,
00:17:47vous avez le risque,
00:17:49vous avez la trouille au ventre.
00:17:50Mais vous l'avez toujours eu,
00:17:50ce risque.
00:17:51Oui,
00:17:51mais peut-être...
00:17:52Moi j'ai un fils
00:17:53qui a été attouché
00:17:54par un de ses cousins,
00:17:56vous voyez,
00:17:56il n'y a pas que dans les écoles
00:17:57que ça se fait,
00:17:58ou dans les crèches,
00:17:59ou dans les...
00:18:00Voilà.
00:18:01Mais là,
00:18:01il y a une responsabilité
00:18:02quand même de l'État
00:18:03et ça rejoint aussi
00:18:04un sujet plus global.
00:18:06Bien sûr.
00:18:06il n'y a pas de responsable,
00:18:08il n'y a pas de responsable.
00:18:09Bien sûr,
00:18:09mais je pense qu'il y a
00:18:10une prise de conscience
00:18:11intéressante et importante
00:18:12qui est en cours
00:18:13et que je pense
00:18:14qu'on va plutôt vers le progrès
00:18:15que vers le négatif.
00:18:17Il y a le Figaro
00:18:18qui a fait la même enquête
00:18:20avec les mêmes conclusions.
00:18:22Moi je trouve que,
00:18:22alors oui,
00:18:23assez d'accord sur l'idée
00:18:24qu'effectivement
00:18:24il y a cette émergence
00:18:25qu'on disait de la parole
00:18:26et de l'écoute,
00:18:27de l'écoute
00:18:27et donc ensuite de la parole,
00:18:28ça c'est bien.
00:18:29Maintenant,
00:18:30en ligne de fond,
00:18:31malheureusement pour moi,
00:18:32c'est ce qu'on vit quand même
00:18:33concrètement dans l'univers
00:18:34de l'école,
00:18:37c'est cette descente
00:18:39qualitative.
00:18:42C'est-à-dire que là,
00:18:43c'est du quantitatif.
00:18:44Non, non, mais c'est important,
00:18:44mais ça participe de ça,
00:18:45si vous voulez.
00:18:46C'est important
00:18:46parce que comme effectivement
00:18:47les parents ont besoin
00:18:48de mettre leurs enfants
00:18:49dans cet univers-là
00:18:50plus longtemps,
00:18:50là on parle même plus simplement
00:18:51du temps scolaire,
00:18:52c'est du périscolaire,
00:18:53mais c'est une nécessité nouvelle
00:18:55liée aux emplois du temps,
00:18:56on en parlait tout à l'heure,
00:18:57des familles,
00:18:58le fait qu'on travaille tous,
00:18:59qu'il y ait des besoins économiques
00:19:00et ainsi de suite.
00:19:01Donc ça veut dire que
00:19:02l'effort qui doit être fait aussi,
00:19:04c'est que dans cet espace-là,
00:19:05parce que collectivement,
00:19:05ensuite on le paye,
00:19:06ce n'est pas qu'individuellement,
00:19:07c'est-à-dire que l'effort
00:19:07qui doit être fait
00:19:08dans cet espace du périscolaire,
00:19:10si on considère
00:19:10que ce n'est pas juste
00:19:11une garderie comme auparavant,
00:19:12rappelons-nous,
00:19:12ça s'appelait la garderie
00:19:14dans plus anciens,
00:19:16parce que c'était ça,
00:19:16on laissait l'enfant
00:19:18être gardé
00:19:18et pas périscolarisé.
00:19:21Périscolarisé,
00:19:21ça veut dire d'autres choses,
00:19:22il y a d'autres activités,
00:19:22il y a, heureusement.
00:19:23Et donc ça,
00:19:24c'est un point important,
00:19:24parce que ça veut dire là aussi
00:19:25que dans l'effort éducatif
00:19:27et dans cet espace
00:19:28du régalien français,
00:19:29il faut qu'il y ait aussi
00:19:30un regard plus appuyé,
00:19:32ce n'est pas simplement
00:19:32maîtriser,
00:19:33évidemment,
00:19:33qui travaille,
00:19:34ça c'est le premier point,
00:19:34mais ensuite,
00:19:35pour faire quoi ?
00:19:36Parce que si c'est juste
00:19:36pour garder,
00:19:38là, pour le coup,
00:19:38c'est vraiment difficile
00:19:39et on a besoin de bien
00:19:40d'autres choses aujourd'hui
00:19:40dans ce contexte
00:19:41qui est quand même,
00:19:42pour le coup,
00:19:42en termes qualitatifs
00:19:44au niveau du temps scolaire,
00:19:45pour le coup,
00:19:45et déjà questionné.
00:19:47Je voulais rebondir
00:19:48sur ce que disait Pascal
00:19:50tout à l'heure
00:19:50et ce que vous disiez
00:19:51au début de notre échange,
00:19:52Valérie,
00:19:52c'est qu'effectivement,
00:19:54un tabou s'est levé,
00:19:55et ça,
00:19:56on ne peut que s'en féliciter,
00:19:57mais derrière,
00:19:59la justice a de grosses carences
00:20:01sur ces sujets-là.
00:20:02Je discutais récemment
00:20:03avec Marc Trevidich
00:20:04qui a fait paraître
00:20:06un ouvrage sur les carences
00:20:08de la justice,
00:20:08justement,
00:20:09et il explique très bien
00:20:10comment la justice des mineurs,
00:20:11dont on parle souvent
00:20:12à juste titre,
00:20:15dont on attend souvent
00:20:16des peines pour les mineurs,
00:20:16mais en fait,
00:20:17c'est dans l'autre sens aussi,
00:20:18c'est-à-dire que la justice
00:20:19pour les mineurs
00:20:20a subi d'énormes carences
00:20:22et m'expliquait
00:20:22comment des jeunes
00:20:24qui l'avaient
00:20:25lorsqu'ils étaient
00:20:26au tribunal à Lille
00:20:27étaient violés
00:20:29dans leur famille,
00:20:29puis allaient en famille d'accueil,
00:20:30étaient violés
00:20:31dans leur famille d'accueil,
00:20:32puis étaient violés
00:20:32en foyer,
00:20:33donc en fait,
00:20:35et ça,
00:20:35il n'y a pas de réponse derrière
00:20:36et effectivement,
00:20:38le tabou est levé,
00:20:39mais on a encore,
00:20:39à mon avis,
00:20:40beaucoup de chemin
00:20:40à faire sur ces sujets-là.
00:20:42Mais j'ai fait le parallèle
00:20:45qui est un peu,
00:20:46peut-être,
00:20:47populiste
00:20:48ou en tout cas,
00:20:50un raccourci sur
00:20:51tout le monde s'est indigné
00:20:52des poupées sexuelles.
00:20:56Oui,
00:20:56là aussi,
00:20:57ça concerne,
00:20:58je pense,
00:20:58une minorité de personnes.
00:21:00Évidemment qu'il faut
00:21:00s'attaquer au problème,
00:21:01mais on a quand même
00:21:03des failles béantes
00:21:04dans la protection
00:21:05de la jeunesse.
00:21:05Je vous conseille aussi
00:21:06dans le Figaro aujourd'hui
00:21:07une grande enquête
00:21:09sur l'ASE,
00:21:09sur l'aide sociale
00:21:10à l'enfance
00:21:11dont on parle ici,
00:21:12sur effectivement
00:21:13ce recrutement.
00:21:14donc il y a quand même
00:21:15une prise de conscience
00:21:18qui est en train de se faire,
00:21:19vous avez raison,
00:21:20mais qui est urgente.
00:21:21Il y a un travail énorme,
00:21:22effectivement,
00:21:23devant nous.
00:21:23Ça doit être une priorité,
00:21:24la protection de la jeunesse.
00:21:25C'est important de parler.
00:21:26Ça doit être une priorité.
00:21:28Parlons de Chine avec vous,
00:21:30Pascal,
00:21:30puisqu'aujourd'hui,
00:21:31on sait qu'une proposition de loi
00:21:34doit étudier
00:21:35le fait d'interdire Chine en France.
00:21:39Qu'est-ce que vous vouliez dire
00:21:40sur le sujet ?
00:21:40C'était un petit coup de cœur
00:21:43là encore
00:21:43qui peut d'ailleurs être inversé
00:21:45sur le fait
00:21:46que j'entendais ce matin
00:21:48sur diverses ondes
00:21:50que les rayons de Chine
00:21:53au BHV
00:21:55étaient vides
00:21:56ou quasiment vides.
00:21:58Ah, les rayons de Chine
00:21:58ou les rayons du BHV ?
00:22:00Non, les rayons de Chine
00:22:01au BHV.
00:22:02La boutique
00:22:03qui a fait tellement scandale
00:22:05était vide.
00:22:08j'exagère peut-être
00:22:10mais en tout cas
00:22:10le succès
00:22:11est très très très très loin
00:22:13des espérances
00:22:15des patrons du BHV
00:22:18et de ce groupe
00:22:19et évidemment
00:22:19sans doute
00:22:20des patrons de Chine aussi
00:22:21et que
00:22:22donc effectivement
00:22:24manifestement
00:22:26là aussi
00:22:27il y a eu un impact
00:22:28au niveau
00:22:29de nos concitoyens
00:22:31au niveau des consommateurs
00:22:33dont on sait
00:22:34qu'ils étaient quand même
00:22:34très friands
00:22:35majoritairement
00:22:36de ce type de produit
00:22:38et que
00:22:39ce qui s'est passé
00:22:40a manifestement
00:22:42dissuadé
00:22:43une partie du public
00:22:44dont on attendait
00:22:46qu'ils se ruent
00:22:46dans ces rayons-là
00:22:47d'aller acheter.
00:22:47Je ne sais pas
00:22:48si c'est la raison
00:22:48ou alors
00:22:49c'est parce que
00:22:49c'est trop cher.
00:22:50C'est très cher.
00:22:51C'est ça
00:22:52parce que
00:22:52je ne suis pas
00:22:52sur les commandes
00:22:53sur le site de Chine.
00:22:54J'étais avec une amie
00:22:55qui commande sur Chine
00:22:56on a été
00:22:57moi par curiosité
00:22:58journaliste évidemment
00:22:59et donc on a été
00:23:00pour regarder un peu
00:23:01ce qui se passait là-bas
00:23:02et honnêtement
00:23:03les prix en fait
00:23:04ne sont pas du tout
00:23:04ceux que vous retrouvez
00:23:05sur le site internet
00:23:06ce sont ceux
00:23:07des enseignes classiques
00:23:09et je pense que
00:23:09c'est ce qui a contribué
00:23:10finalement
00:23:11effectivement
00:23:12à faire en sorte
00:23:13que les résultats
00:23:14qui étaient attendus
00:23:14n'ont pas été...
00:23:15Alors c'était la deuxième partie
00:23:16effectivement c'est pour ça
00:23:16que je...
00:23:18Non mais merci
00:23:19merci de l'avoir précisé
00:23:20aucun souci
00:23:21c'est que effectivement
00:23:22alors je pense qu'il y a
00:23:23quand même
00:23:24j'espère qu'il y a quand même
00:23:25une raison un petit peu éthique
00:23:27et voilà
00:23:27il y a aussi le problème
00:23:28des prix
00:23:29et ça veut dire quoi ?
00:23:30Ça veut dire que
00:23:30Chine
00:23:31ou Chine
00:23:32je ne sais jamais comment on prononce
00:23:33OBAG ne peut pas
00:23:35évidemment
00:23:36maintenir
00:23:37ces tarifs
00:23:38qu'il a en ligne
00:23:40et ça
00:23:42évidemment
00:23:42c'est un problème
00:23:44parce que
00:23:45ça prouve
00:23:45une fois encore
00:23:46que
00:23:47le magasin physique
00:23:48est en train
00:23:49sans doute
00:23:50malheureusement
00:23:50de disparaître
00:23:51et c'est évidemment
00:23:53très grave
00:23:53pour le commerce
00:23:54de notre pays
00:23:55on va continuer
00:23:57à en parler
00:23:58évidemment
00:23:58dites nous
00:24:00si vous continuez
00:24:00si vous
00:24:01vous commandez
00:24:02sur Chine
00:24:04c'est vrai que
00:24:04c'est très parisien
00:24:05le BHV
00:24:07mais il y avait
00:24:08des villes
00:24:09de province
00:24:10mais je crois
00:24:11qu'il n'avait
00:24:11pas encore
00:24:12ouvert
00:24:13mais
00:24:14est-ce que
00:24:15cette polémique
00:24:16vous a dissuadé
00:24:17d'acheter
00:24:18sur Chine
00:24:19comme le dit
00:24:20Pascal
00:24:20on se retrouve
00:24:21dans un instant
00:24:22avec vous
00:24:22sur Sud Radio
00:24:22Sud Radio
00:24:24Sud Radio
00:24:25Parle-Expert
00:24:25De retour avec vous
00:24:27dans le studio
00:24:27de Sud Radio
00:24:28on va parler
00:24:28du service public
00:24:29avec cette commission
00:24:30d'enquête
00:24:31qui zéroule en ce moment
00:24:32même
00:24:33ça va durer
00:24:33une quinzaine de jours
00:24:34avec des auditions
00:24:35de tous les acteurs
00:24:37du service public
00:24:38donc là aussi
00:24:390826 300 300
00:24:41est-ce que vous regardez
00:24:42les journaux
00:24:43du service public
00:24:45la chaîne
00:24:45France Info TV
00:24:47est-ce que vous écoutez
00:24:48les radios du service public
00:24:49dites nous
00:24:49si vous trouvez
00:24:50que l'information
00:24:51de l'audiovisuel public
00:24:52est orientée
00:24:53et on vous attend
00:24:55dans quelques instants
00:24:55sur ce sujet
00:24:56on va continuer
00:24:57à parler de Chine
00:24:59quelques instants
00:24:59puisque
00:25:00on attend
00:25:01en ce moment
00:25:02on attend
00:25:02une audience
00:25:03du tribunal judiciaire
00:25:05de Paris
00:25:05l'Etat réclame
00:25:06une suspension
00:25:07de la plateforme
00:25:08pour au moins
00:25:093 mois
00:25:10vous vouliez réagir
00:25:12à ce sujet
00:25:13je voulais d'abord
00:25:14réagir sur les prix
00:25:15des articles
00:25:16au BHV
00:25:17donc évidemment
00:25:18c'est beaucoup plus haut
00:25:19qu'espéré
00:25:19mais ça montre juste
00:25:20que quand il s'agit
00:25:21de payer des gens
00:25:22à un tarif européen
00:25:24quand il s'agit de louer
00:25:25dans un tel lieu
00:25:26etc
00:25:27c'est juste impossible
00:25:28de pratiquer les tarifs
00:25:29qui sont pratiqués en ligne
00:25:30maintenant je pense
00:25:31que les commandes en ligne
00:25:32je relativiserais
00:25:34le fait que ça a baissé
00:25:34je ne suis pas convaincu
00:25:35que ça a baissé
00:25:36et quand bien même
00:25:37ça aurait baissé
00:25:38à mon avis
00:25:39la prise de conscience
00:25:40ne repose pas
00:25:41sur le vrai sujet
00:25:42parce que
00:25:43évidemment
00:25:43c'est un sujet inquiétant
00:25:45ces histoires
00:25:46de poupées
00:25:47de poupées
00:25:48sexuelles
00:25:50pédos
00:25:51bien sûr
00:25:51et même
00:25:52on le disait également
00:25:53les armes
00:25:55ils vendaient également
00:25:56des armes
00:25:56donc bien sûr
00:25:56c'est un sujet inquiétant
00:25:57mais en réalité
00:25:58c'est assez marginal
00:25:59dans le sujet
00:26:00plus global
00:26:01de la fast fashion
00:26:02de Chine
00:26:03de la concurrence déloyale
00:26:04et aussi
00:26:05de ce que ça révèle
00:26:06de la société française
00:26:07et de l'économie française
00:26:08c'est à dire
00:26:09qu'il y a beaucoup
00:26:09de familles
00:26:10beaucoup de gens
00:26:11qui ont du mal
00:26:12à pouvoir
00:26:13s'habiller à la mode
00:26:15à des prix élevés
00:26:17et aujourd'hui
00:26:17même quand on va à H&M
00:26:19même quand on va à Zara
00:26:19les prix sont élevés
00:26:20donc il faut aussi
00:26:22relativiser
00:26:22parce que bien sûr
00:26:23il y a aussi
00:26:23une question d'abondance
00:26:24il y a le fait
00:26:25qu'on va commander
00:26:26des articles
00:26:26qu'on laissera
00:26:27dans notre armoire
00:26:27et qu'on n'ouvrira
00:26:28même jamais
00:26:28parce que les habits
00:26:30Cheyn
00:26:31en moyenne
00:26:31ils sont mis 3 fois
00:26:32et ensuite ils sont jetés
00:26:33parce que la qualité
00:26:34demeure médiocre
00:26:35c'est avéré
00:26:36mais en réalité
00:26:37pas beaucoup plus
00:26:38que d'autres marques
00:26:39de fast fashion
00:26:40implantées depuis très longtemps
00:26:41en France
00:26:42où la qualité
00:26:42n'est pas drastiquement meilleure
00:26:44c'est ça la réalité
00:26:45Stéphane
00:26:46un auditeur
00:26:47nous dit
00:26:47si Cheyn avait fait
00:26:48au BHV
00:26:49une ligne de produits
00:26:50Cheyn
00:26:50luxe
00:26:51ça aurait peut-être
00:26:51mieux fonctionné
00:26:52la fashion du pauvre
00:26:53ne peut pas se faire
00:26:53dans un lieu luxueux
00:26:55c'est antinomique
00:26:56c'est pas entièrement faux
00:26:57non plus
00:26:58un mot
00:26:59ce qui était
00:27:00non pas amusant
00:27:01mais qui pour le coup
00:27:03est une vraie réaction
00:27:03parce que derrière cette affaire
00:27:04il y a quand même un groupe
00:27:05qui essaie de cacher
00:27:05ses difficultés
00:27:06donc au-delà
00:27:08de tout le blabla
00:27:09sur Cheyn
00:27:09bien sûr
00:27:11c'est quand même
00:27:12une opération
00:27:12qui était censée aussi
00:27:13cacher
00:27:15cacher
00:27:15oui les difficultés
00:27:16de paiement
00:27:17certains nombres d'acteurs
00:27:18et de marques
00:27:19qui voulaient partir
00:27:19quoi qu'il arrive
00:27:20parce que ça faisait
00:27:20un an
00:27:20un an et demi
00:27:21qu'elles n'étaient pas payées
00:27:22voilà
00:27:22c'est un groupe de distributeurs
00:27:23c'est pas un groupe
00:27:24qui fabrique
00:27:24alors ils ont leur propre ligne
00:27:25pour certains
00:27:26et donc quand on y va
00:27:27aujourd'hui
00:27:27c'est très parisien
00:27:28encore une fois
00:27:29on est bien d'accord
00:27:29mais ça veut dire
00:27:30que là ce qu'on voit
00:27:31c'est quand même
00:27:31une désertification
00:27:33d'une institution parisienne
00:27:34le bazar de l'hôteur de ville
00:27:35c'était pas n'importe quoi
00:27:36notamment pour le rayon
00:27:37du sous-sol
00:27:38pour ceux qui connaissent
00:27:38c'était pour le bricolage
00:27:40je ne suis pas un grand bricoleur
00:27:41mais au moins je connaissais le rayon
00:27:42mais pour ce qui est du dessus
00:27:44que ce soit chez les filles
00:27:45ou chez les garçons
00:27:45ou chez les petits
00:27:46c'est un peu désertique
00:27:48pas parce qu'il n'y a pas
00:27:48moins de gens
00:27:49mais parce qu'il y a
00:27:49moins en moins de marques
00:27:50ce qui veut dire que
00:27:51derrière cette affaire
00:27:51il y avait quand même groupe
00:27:52maintenant sur la fast fashion
00:27:53oui ça permet quand même
00:27:55de poser la question
00:27:55sur comment c'est fabriqué
00:27:57où c'est fabriqué
00:27:57par qui c'est fabriqué
00:27:58pas seulement d'ailleurs
00:28:00j'insiste là-dessus
00:28:00en Asie
00:28:02en particulier
00:28:03voire sur des zones
00:28:04offshoreisées
00:28:05mais en Italie
00:28:08et dans d'autres pays européens
00:28:09par des marques
00:28:09qui ne sont pas de la fast fashion
00:28:10avec des sous-traitances
00:28:11dans des caves
00:28:12et ainsi de suite
00:28:12donc il y a un vrai sujet
00:28:13sur cette manière de faire
00:28:14la mode en général
00:28:15le textile en général
00:28:16même en Europe
00:28:17parce que la globalisation
00:28:18elle est venue aussi
00:28:18dans nos caves
00:28:19dans nos rues
00:28:20avec des gens
00:28:21il y a des groupes
00:28:21très importants
00:28:23qui ont été pris la main
00:28:23dans le sac
00:28:24sur des marques importantes
00:28:25en Italie récemment
00:28:25c'est pas la seule
00:28:26et c'est pas les seuls
00:28:27parlons donc de l'audiovisuel
00:28:29public
00:28:30avec cette commission d'enquête
00:28:32importante
00:28:33elle va durer
00:28:33plus d'une quinzaine
00:28:34de jours
00:28:34elle est dirigée
00:28:36par Charles
00:28:37à l'oncle
00:28:38et elle va auditionner
00:28:40entendre un certain nombre
00:28:41d'acteurs
00:28:42du service public
00:28:43pour essayer
00:28:44de déterminer
00:28:45les dysfonctionnements
00:28:47alors il y a
00:28:48l'idée
00:28:48il y a évidemment
00:28:49la notion
00:28:51d'orientation politique
00:28:53mais il y a aussi
00:28:54dans cette
00:28:56dans cette commission
00:28:56d'enquête
00:28:57un certain nombre
00:28:58de questions
00:28:58sur l'utilisation
00:28:59de l'argent public
00:29:01et c'est vrai
00:29:03que ça
00:29:03ça peut
00:29:04ça peut interroger
00:29:05est-ce que vous
00:29:05est-ce que vous regardez
00:29:07le service public
00:29:07est-ce que vous regardez
00:29:09les journaux
00:29:09est-ce que vous avez
00:29:10le sentiment
00:29:10que le service public
00:29:11est orienté
00:29:13et on en parle
00:29:13avec vous
00:29:140826
00:29:15300
00:29:16300
00:29:16on a déjà
00:29:16Samy en ligne
00:29:17avec nous
00:29:17bonjour Samy
00:29:18bonjour Valérie
00:29:19bonjour
00:29:20vous nous appelez
00:29:20de Lyon
00:29:21oui tout à fait
00:29:22alors d'abord
00:29:22je suis très très très
00:29:24heureux de vous entendre
00:29:25Valérie
00:29:25devant le téléphone
00:29:26parce que je vous adore
00:29:27vraiment
00:29:28j'adore votre complicité
00:29:29avec Gilles
00:29:29ah c'est gentil
00:29:30et votre émission
00:29:31littéraire du week-end
00:29:32qui m'a redonné
00:29:33envie de lire
00:29:33ah bah c'est une très
00:29:35très bonne nouvelle
00:29:35ça fait du bien
00:29:37le matin comme ça
00:29:37c'est gentil
00:29:39c'est votre cousin
00:29:40pas du tout
00:29:41pas du tout
00:29:43c'est l'un de ses
00:29:43nombreux fans
00:29:44donc vous écoutez
00:29:54Sud Radio
00:29:54c'est déjà
00:29:55une très bonne chose
00:29:56vous êtes fidèle
00:29:57vous nous aimez
00:29:58écoutez on est
00:29:58ravis
00:29:59est-ce que vous regardez
00:30:00les chaînes du service
00:30:02public
00:30:02est-ce que vous avez
00:30:03un avis sur ce sujet
00:30:04alors moi je n'écoute
00:30:06plus les stations
00:30:07du service public
00:30:08je n'écoute plus
00:30:08les chaînes du service
00:30:09public
00:30:09parce que ce n'est plus
00:30:10de l'information
00:30:11mais c'est de la rééducation
00:30:12et c'est devenu
00:30:14insupportable
00:30:15j'ai encore fait le test
00:30:16lundi matin
00:30:17je me suis mis sur
00:30:18France Inter
00:30:18je suis allé
00:30:19on m'a encore donné
00:30:19une chance
00:30:20et bingo
00:30:21au bout de deux secondes
00:30:22il y a le mot masculiniste
00:30:23qui apparaît dans le discours
00:30:24donc en fait
00:30:25j'ai un peu marre
00:30:26de cette rééducation
00:30:29en fait
00:30:29perpétuelle
00:30:30et je n'écoute plus
00:30:32en fait
00:30:32et d'ailleurs
00:30:33comme avait dit
00:30:34Delphine Yernot
00:30:35le message était clair
00:30:35on est là pour
00:30:36donner une vision
00:30:37de la société
00:30:37pas pour
00:30:38pas pour
00:30:39juste retranscrire
00:30:40une information
00:30:41d'ailleurs
00:30:42je trouve extrêmement grave
00:30:43l'époque
00:30:43qu'elle avait dit
00:30:44de discriminer
00:30:44les hommes
00:30:45de plus de 50 ans
00:30:46blancs
00:30:46alors il me semble
00:30:47qu'elle a discriminé
00:30:48à l'emploi
00:30:49de par son sexe
00:30:50et son âge
00:30:51elle a clairement
00:30:52affiché d'entrée de jeu
00:30:53et c'est passé crème
00:30:54et ça je ne comprends pas
00:30:57je ne comprends pas
00:30:57je ne suis pas concerné
00:30:58donc je n'ai pas
00:30:58que 50 ans
00:30:59et je ne suis pas
00:31:00un homme blanc
00:31:01entre guillemets
00:31:01mais de dire texto
00:31:03virer les hommes blancs
00:31:05plus 50 ans
00:31:05donc discrimination
00:31:06à l'âge
00:31:07et au sexe
00:31:08ça passe crème
00:31:09c'est pour moi
00:31:11c'est un grand mystère
00:31:12de notre société
00:31:12actuellement
00:31:13alors merci en tout cas
00:31:15Samy
00:31:15d'être intervenu
00:31:17et de nous avoir donné
00:31:18votre avis
00:31:19donc je précise
00:31:20que cette commission d'enquête
00:31:21est dirigée par
00:31:22Jérémy Patrier-Lettus
00:31:23qui est député
00:31:25Horizon
00:31:25Charles Lalon
00:31:26qui en est le rapporteur
00:31:28elle a été créée
00:31:29effectivement à la demande
00:31:30de l'UDR
00:31:31le parti d'Éric Ciotti
00:31:33donc lui est là
00:31:35ce président
00:31:36pour garantir
00:31:37que cette commission d'enquête
00:31:38ne se transforme pas
00:31:40en cirque
00:31:41et en politique spectacle
00:31:43néanmoins
00:31:43il y a un certain nombre
00:31:44de questions
00:31:45qui doivent être posées
00:31:46et que effectivement
00:31:47le service public
00:31:49doit être interrogé
00:31:52à mon avis
00:31:52sur un certain nombre
00:31:53de fonctionnements
00:31:54je parle aussi
00:31:55de l'aspect économique
00:31:57oui tout à fait
00:31:58alors Charles Lalon
00:31:58d'ailleurs vous savez
00:31:59je l'ai rencontré
00:31:59dans votre émission
00:32:00puisqu'il est venu
00:32:01de temps en temps
00:32:02plusieurs fois chroniquer
00:32:03ici
00:32:04et j'ai regardé
00:32:05un petit peu son travail
00:32:06dans cette commission
00:32:06et il soulève quand même
00:32:07des questions
00:32:08qui sont très intéressantes
00:32:09on nous apprend par exemple
00:32:11que des personnalités
00:32:12dites de droite
00:32:13par exemple Nicolas Sarkozy
00:32:14sont considérées
00:32:15par l'ARCOM
00:32:16tamponnées comme de droite
00:32:17on s'y attendait un petit peu
00:32:19mais par contre
00:32:19des personnalités
00:32:20comme Dupond-Moretti
00:32:21elles ne sont pas considérées
00:32:23comme de gauche
00:32:23il faut comprendre
00:32:24ce que ça implique
00:32:25ce que ça implique
00:32:25c'est qu'il y a
00:32:26des temps de parole
00:32:26en fonction aussi
00:32:28des orientations politiques
00:32:29en fonction des partis
00:32:30etc
00:32:30donc vous allez
00:32:32davantage plus facilement
00:32:33mettre en avant
00:32:34des personnalités
00:32:35comme Dupond-Moretti
00:32:36sans les compter de gauche
00:32:37et donc vous allez avoir
00:32:37un temps de parole
00:32:38pour les personnalités de gauche
00:32:39qui va être beaucoup plus importante
00:32:40que pour les personnalités
00:32:41de droite
00:32:42il faut comprendre
00:32:43comment toute cette machine
00:32:44est mise en place
00:32:44et vous voyez
00:32:45quand vous creusez un petit peu
00:32:46et quand vous regardez
00:32:47les travaux de cette commission
00:32:48qu'effectivement
00:32:49il y a un
00:32:50au-delà de ce qu'on peut sentir
00:32:51nous en allumant
00:32:52notre télévision
00:32:53ou allumant notre radeau
00:32:55qu'il y a une idéologie
00:32:56qu'il y a une pensée
00:32:57qu'il y a
00:32:58même parfois
00:32:58dans certaines émissions
00:33:00un combat qui est mené
00:33:01et donc
00:33:02nous qui payons tous
00:33:04nous les français
00:33:05pour ce service public
00:33:07nous sommes en mesure
00:33:08d'exiger
00:33:09une forme d'impartialité
00:33:10ou au moins
00:33:11de pluralisme
00:33:12parce que la partialité
00:33:13n'existait pas déjà avant
00:33:14mais à l'heure où
00:33:15on est aujourd'hui
00:33:16on est à l'ère
00:33:17de l'engagement
00:33:18mais au moins
00:33:18de la pluralité
00:33:19c'est-à-dire
00:33:20qu'il y ait
00:33:20des points de vue
00:33:21mais des points de vue différents
00:33:22qui puissent donner
00:33:24ensuite aux téléspectateurs
00:33:26l'envie de choisir
00:33:27son camp
00:33:27entre guillemets
00:33:28donc il y a des dysfonctionnements
00:33:30qui sont mis en avant
00:33:30cette commission d'enquête
00:33:31est très intéressante
00:33:32je vais continuer à suivre
00:33:33d'ailleurs ce qu'ils font
00:33:34parce qu'ils sont en train
00:33:35aussi de donner
00:33:37des arguments très factuels
00:33:38qui montrent
00:33:39qu'il y a un problème
00:33:40on va en reparler
00:33:41avec vous
00:33:420826 300 300
00:33:44est-ce que le service public
00:33:46de l'audiovisuel
00:33:47est orienté
00:33:48que peut donner
00:33:49cette commission d'enquête
00:33:50au final
00:33:51parce que la cour des comptes
00:33:52sur l'aspect financier
00:33:53a déjà rendu
00:33:54un certain nombre
00:33:54de conclusions
00:33:55en dénonçant
00:33:56des dysfonctionnements
00:33:57mais sur l'orientation politique
00:33:59c'est une première
00:34:00à tout de suite
00:34:01Sud Radio
00:34:03mettez-vous d'accord
00:34:04Valérie Expert
00:34:05Sud Radio
00:34:07De retour avec vous
00:34:08dans le studio
00:34:08Sud Radio
00:34:09avec Pascal Bataille
00:34:10Jean-Christophe Gallien
00:34:11Noémie Allioua
00:34:11et Lucas Planavergne
00:34:13nous parlons
00:34:14de cette commission d'enquête
00:34:15qui a commencé
00:34:17ses auditions
00:34:18hier
00:34:20et une commission d'enquête
00:34:22qui vise
00:34:23à s'interroger
00:34:25sur l'objectivité
00:34:27du service public
00:34:28l'audiovisuel
00:34:29du service public
00:34:30est-il orienté
00:34:32et en même temps
00:34:34comment est utilisé
00:34:35cet argent public
00:34:37Pascal Bataille
00:34:38vous êtes producteur
00:34:39animateur
00:34:40vous connaissez bien
00:34:40ce secteur
00:34:42l'utilisation
00:34:45de l'argent public
00:34:46on pourrait passer
00:34:47trois émissions
00:34:48à en parler
00:34:49il y a le sujet
00:34:50effectivement
00:34:51du respect
00:34:52du pluralisme
00:34:53et c'est l'objet
00:34:54premier je crois
00:34:54de cette commission d'enquête
00:34:55sur le fond
00:34:57moi je trouve
00:34:58que le principe
00:34:59d'une commission d'enquête
00:35:00est chargé de vérifier
00:35:02si l'audiovisuel
00:35:04payé par
00:35:05les contribuables
00:35:07pour une grande part
00:35:08parce que n'oublions pas
00:35:09qu'il y a quand même
00:35:09de la publicité
00:35:10qui finance aussi
00:35:11aujourd'hui
00:35:11le service public
00:35:12est employé
00:35:15de façon non orientée
00:35:17ou en tout cas
00:35:18pas pour servir
00:35:20un projet politique
00:35:21qu'il soit
00:35:21d'un côté ou de l'autre
00:35:22ça me semble
00:35:23très vertueux
00:35:24et très intéressant
00:35:24après
00:35:25évidemment
00:35:27tout ça mérite
00:35:30là encore
00:35:30de la nuance
00:35:31d'abord
00:35:31de quoi on parle
00:35:32quand on parle
00:35:33du service public
00:35:34pour l'écouter
00:35:35beaucoup
00:35:35et le regarder
00:35:36beaucoup
00:35:36le service public
00:35:37personnellement
00:35:38à la fois
00:35:40professionnellement
00:35:41et parfois
00:35:41par goût
00:35:42c'est pas la même chose
00:35:44d'écouter
00:35:45France Inter
00:35:46d'écouter
00:35:46France Culture
00:35:47d'écouter
00:35:47France Musique
00:35:48de regarder
00:35:49France 2
00:35:50pardon
00:35:50avec Centaines de
00:35:51France 2
00:35:52qui est de plus en plus
00:35:54une sorte de
00:35:55clone de TF1
00:35:57à moins que ce ne soit
00:35:59l'inverse
00:35:59ou France 3
00:36:01qui fait beaucoup plus
00:36:02un travail de création
00:36:03de fiction par exemple
00:36:05ou d'aller voir
00:36:07quand même
00:36:07donner la parole
00:36:08aux régions
00:36:09etc
00:36:09donc on parle
00:36:10de choses diverses
00:36:11mettre tout ça
00:36:12sous une même étiquette
00:36:13service public
00:36:14ça ne veut pas forcément
00:36:14dire grand chose
00:36:15et notamment
00:36:16quand on parle
00:36:16de respect du pluralisme
00:36:18quand on parle
00:36:18d'orientation éventuelle
00:36:19politique
00:36:20et évidemment
00:36:21que si on est de droite
00:36:23voire de droite
00:36:25un peu marquée
00:36:28on va trouver
00:36:30que le service public
00:36:31c'est des salles gauchistes
00:36:34mais je vous attire
00:36:36votre attention
00:36:37sur le fait que
00:36:37par exemple
00:36:38France Info
00:36:38a été très mise en cause
00:36:40par un certain nombre
00:36:42de politiques
00:36:42et de mouvements
00:36:43pro-palestiniens
00:36:44sur le traitement
00:36:45de la guerre à Gaza
00:36:48sur le fait
00:36:50qu'il y avait eu
00:36:51une émission
00:36:51très controversée
00:36:52sur le
00:36:53est-ce qu'on pourrait
00:36:53développer du tourisme
00:36:54à Gaza etc
00:36:55et que
00:36:56des gauchistes
00:36:58ces salles gauchistes
00:36:59qui sont censées
00:37:00régner au sein
00:37:00du service public
00:37:01et bien
00:37:02on trouvait
00:37:03que
00:37:04France Info
00:37:05était une salle
00:37:06radio de droite
00:37:08sioniste etc
00:37:09Si je peux me permettre
00:37:10de se faire attraper
00:37:11par l'extrême gauche
00:37:12ça ne fait pas de
00:37:14moins des gens de gauche
00:37:14c'est juste
00:37:15que l'extrême gauche
00:37:15elle attaque tout le monde
00:37:16il comprend son côté
00:37:18et alors moi
00:37:19j'aime bien
00:37:20être dans le factuel
00:37:22et
00:37:22il y a
00:37:24un rapport
00:37:25qui a été fait
00:37:26une étude
00:37:26qui a été faite
00:37:26par
00:37:27Reporters sans frontières
00:37:28alors peut-être
00:37:29que c'est des salles gauchistes
00:37:30enfin l'ancien président
00:37:31est aujourd'hui
00:37:33un maire
00:37:34qui est passé
00:37:36par le RN
00:37:36puis
00:37:37ça change un petit peu
00:37:38Pierre Aski
00:37:39n'est pas forcément
00:37:40Robert Ménard
00:37:41ancien animateur
00:37:42de sur le radio
00:37:43Pierre Aski
00:37:45qui n'a pas le même profil
00:37:46qui a fait une étude
00:37:47très factuelle
00:37:48sur la façon
00:37:50dont les quatre
00:37:51chaînes d'info
00:37:52télé
00:37:52ont traité
00:37:53un certain nombre
00:37:54d'informations
00:37:55et ce qui est intéressant
00:37:56c'est que
00:37:57tout le mois de mars
00:38:00par exemple
00:38:00le traitement
00:38:01de l'information
00:38:02sur France Info
00:38:03sur un certain nombre
00:38:04de sujets majeurs
00:38:05est exactement le même
00:38:07que celui
00:38:07fait par BFM
00:38:09à peu près
00:38:10le même
00:38:10que celui
00:38:11par LCI
00:38:11en revanche
00:38:12évidemment
00:38:13pas du tout
00:38:13le même
00:38:13que celui
00:38:15fait par C-News
00:38:16et un exemple
00:38:17précis
00:38:18dans cette étude
00:38:20la journée
00:38:21du 31 mars
00:38:22dominée par la condamnation
00:38:23de Marine Le Pen
00:38:24pour détournement
00:38:24de fonds publics
00:38:25dans l'affaire
00:38:25des assistants
00:38:26parlementaires européens
00:38:27le temps passé
00:38:29l'ONG a calculé
00:38:30le temps passé
00:38:31par les journalistes
00:38:33ou les invités
00:38:33en plateau
00:38:34aux heures de forte audience
00:38:35c'est à dire
00:38:3618h, 21h
00:38:37et 8h et 11h
00:38:38pour défendre
00:38:39critiquer
00:38:40ou expliquer factuellement
00:38:41la décision de justice
00:38:42condamnant Marine Le Pen
00:38:43là où C-News
00:38:45passe 2h36
00:38:46à critiquer
00:38:47la condamnation
00:38:48contre 11 minutes
00:38:49et 48 secondes
00:38:52à la défendre
00:38:53BFM est à l'équilibre
00:38:54avec 1h04
00:38:55et 1h05
00:38:56respectivement
00:38:57à la défense
00:38:57et à la critique
00:38:58France Info
00:38:59pareil
00:38:5944 minutes
00:39:00pour l'un
00:39:0045 minutes
00:39:01pour l'autre
00:39:02LCI
00:39:0332 minutes
00:39:03pour la défense
00:39:06et 1h
00:39:07pour la critique
00:39:07voilà
00:39:08on est
00:39:08on est dans le factuel
00:39:10et
00:39:11voilà
00:39:12je pense que
00:39:13si France Info
00:39:14était une salle radio
00:39:15de gauche
00:39:16elle n'aurait pas
00:39:17passé autant de temps
00:39:19à défendre
00:39:19la condamnation
00:39:21de Marine Le Pen
00:39:21qu'à la critiquer
00:39:22faisons attention
00:39:23d'où on parle
00:39:24d'où on ressent
00:39:25chacun est libre
00:39:26de ses opinions
00:39:27etc
00:39:27voilà
00:39:28que le service public
00:39:29doit être
00:39:30globalement plus radiste
00:39:32bien évidemment
00:39:33maintenant
00:39:34on parle de quoi
00:39:35précisément
00:39:35si j'écoute
00:39:36France Inter
00:39:36je sais que
00:39:37j'écoute
00:39:37une radio
00:39:38qui est plutôt
00:39:38aujourd'hui
00:39:39assez orientée
00:39:40à gauche
00:39:40pourtant
00:39:41c'est la première
00:39:42radio de France
00:39:42même si les audiences
00:39:43ont baissé
00:39:44depuis quelque temps
00:39:45parce qu'ils ont viré
00:39:46des nouveaux risques
00:39:46mais vous trouvez normal
00:39:47de dire
00:39:47c'est une radio
00:39:48plutôt orientée à gauche
00:39:49c'est une radio
00:39:50de service public
00:39:50en fait c'est ça
00:39:51la différence
00:39:52avec par exemple
00:39:52CNews
00:39:53c'est que CNews
00:39:55c'est privé
00:39:56donc c'est financé
00:39:58par des financeurs privés
00:39:58de service public
00:40:00il n'y aura plus que
00:40:01de l'information
00:40:02d'opinion
00:40:03et on ne peut pas dire
00:40:04qu'aujourd'hui
00:40:04CNews
00:40:05ou Pascal Praud
00:40:06lit un tweet
00:40:07sans même vérifier
00:40:08la source
00:40:08et pendant un quart d'heure
00:40:10déblatèrent là-dessus
00:40:11pour en tirer
00:40:12des conclusions
00:40:12soi-disant
00:40:13journalistiques
00:40:14alors qu'il n'a même pas
00:40:16vérifié d'où venait
00:40:17ce tweet
00:40:18et que c'est évidemment
00:40:18un hock total
00:40:20excusez-moi
00:40:21je n'ai pas envie
00:40:23d'être informé
00:40:23comme ça en France
00:40:24et je préfère
00:40:25payer une redevance
00:40:26pour avoir une information
00:40:27qui est quand même
00:40:28globalement
00:40:28de qualité
00:40:29et je crois
00:40:31pour moi
00:40:32pour avoir fait
00:40:33depuis au moins 15 ans
00:40:35un parcours
00:40:36qui m'a amené
00:40:37effectivement
00:40:37dans les rédactions
00:40:38pas autant que moi
00:40:39mais en tout cas
00:40:40l'équivalent
00:40:40de ce qu'on fait aujourd'hui
00:40:41et vraiment
00:40:42sur pratiquement
00:40:43toutes les chaînes
00:40:44en tout cas
00:40:44quand il y avait
00:40:45une rédaction
00:40:46celle que je regrette
00:40:47profondément
00:40:48c'est celle de France 3
00:40:48l'acte pour le coup politique
00:40:50le plus important
00:40:50de Delphine Arnaud
00:40:51pour moi
00:40:51il est la suppression
00:40:52réelle
00:40:53concrète
00:40:54de la rédaction de France 3
00:40:55qui était vraiment
00:40:55le point d'équilibre
00:40:56en termes d'information
00:40:57d'une grande qualité
00:40:58en profondeur
00:40:58dans le pays
00:40:59et au niveau national
00:41:00ça oui
00:41:00c'est un acte politique majeur
00:41:01qui devrait être
00:41:03largement davantage condamné
00:41:05par l'équipe
00:41:06qui fait aujourd'hui
00:41:06cette commission d'enquête
00:41:07parce que ça
00:41:08c'est un vrai sujet
00:41:08ça a porté conséquence
00:41:09après
00:41:09à la radio
00:41:11dans Radio France
00:41:12oui bien sûr
00:41:12qu'il y a des positionnements
00:41:13différents
00:41:13pour les vivre
00:41:14pour les avoir vécues
00:41:15moins en moins en ce moment
00:41:15mais ce que dit Pascal
00:41:17sur France Info
00:41:17est très réel
00:41:18par contre France Inter
00:41:19vous savez très bien
00:41:20où mettez les pieds
00:41:20ça c'est après
00:41:21c'est une question
00:41:21qu'on peut avoir
00:41:22est-ce que le service public
00:41:23doit être ça
00:41:24est-ce que c'est la BBC
00:41:25qui change l'information
00:41:26autour de Donald Trump
00:41:28ou est-ce qu'on doit rester
00:41:29factuellement
00:41:29ce qu'on pensait être
00:41:30la BBC auparavant
00:41:30moi je pense
00:41:31qu'il y a un vrai débat
00:41:33bien sûr que oui
00:41:34mais comment s'en étonner
00:41:36à partir du moment
00:41:36où dans
00:41:37la haute fonction publique française
00:41:39et dans l'ensemble du corps
00:41:40de la fonction publique française
00:41:41on a quand même
00:41:42sinon une orientation politique
00:41:44qui s'est déclarée
00:41:45on ne découvre rien
00:41:45dans la justice
00:41:46une partie des
00:41:47grands ministères de ce pays
00:41:49des grands corps de ce pays
00:41:50oui il y a un travail
00:41:51d'entrisme politique
00:41:52qui a été fait
00:41:52est-ce qu'il est dynamique
00:41:54ou est-ce qu'il est
00:41:54parce qu'on est comme ça
00:41:55parce qu'on est formé comme ça
00:41:56quand on fait les grandes écoles
00:41:58de la fonction publique française
00:41:59je ne sais pas
00:42:00si on se pot avant
00:42:00et ainsi de suite
00:42:01c'est très vrai
00:42:02donc on ne peut pas s'étonner
00:42:04que dans l'administration déjà
00:42:06et ensuite dans le journalisme
00:42:07qui est développé
00:42:08je ne parle même pas des budgets
00:42:09de la création
00:42:10et ainsi de suite
00:42:10qui est encore un autre sujet
00:42:11le journalisme
00:42:12qui c'est le sujet
00:42:12qu'on ait effectivement
00:42:14un prisme qui soit
00:42:15allez on va dire
00:42:15dans un équilibre
00:42:16qui est entre 60
00:42:17selon la radio
00:42:20tournant vers la gauche
00:42:21pour le 60 ou pour le 70
00:42:22c'est une réalité
00:42:24c'est une réalité très concrète
00:42:25maintenant est-ce que ça s'exécute
00:42:27ensuite dans la production
00:42:28de ce qu'on raconte
00:42:29oui en grande partie
00:42:30dans certaines émissions
00:42:32une matinale de France Inter
00:42:34pas forcément
00:42:34toute la journée de France Inter
00:42:35une partie
00:42:36ou une émission de France Culture
00:42:37pas forcément
00:42:38toutes les émissions
00:42:38donc oui il y a besoin
00:42:40d'avoir un contrôle
00:42:40non pas macartiste
00:42:42ou macartiste
00:42:44de ce qu'on fait
00:42:45comme information
00:42:46non il ne faut pas aller
00:42:47vers une privatisation
00:42:48alors là pour le coup
00:42:49grand non
00:42:50c'est-à-dire qu'on soit
00:42:51de droite ou de gauche
00:42:51imaginer qu'on puisse aller
00:42:53vers une privatisation
00:42:54c'est la plus grande bêtise
00:42:55qu'on pourrait faire
00:42:56mais vraiment
00:42:57en termes à la fois
00:42:58d'éducation
00:42:58parce que le marché
00:43:00va s'emparer
00:43:01et vous le voyez bien
00:43:02dans la presse écrite
00:43:02quand le marché s'empare
00:43:03des médias
00:43:05parce qu'il a besoin
00:43:06on en vient
00:43:07à ce qu'on peut faire
00:43:07après derrière
00:43:08avec ça
00:43:08c'est quoi ?
00:43:09c'est de l'influence
00:43:09influencer
00:43:10même si les réseaux sociaux
00:43:11aujourd'hui sont importants
00:43:13et toujours importants
00:43:14pourquoi à ce moment-là
00:43:14les gens qui ont le plus
00:43:15d'argent dans ce pays
00:43:16d'abord s'achètent
00:43:16des quotidiens
00:43:17plutôt que des réseaux sociaux
00:43:19des influenceurs
00:43:20qui pourraient acheter
00:43:20très largement
00:43:21donc aujourd'hui encore
00:43:22peut-être pas dans 20 ans
00:43:23mais aujourd'hui encore
00:43:24c'est un vrai choix
00:43:24donc moi j'ai besoin
00:43:25en tant que citoyen français
00:43:26et je vous le dis
00:43:27en voyageant à travers la planète
00:43:28ou partout
00:43:29où le service public
00:43:30a été éliminé
00:43:31d'informations j'entends
00:43:33et de télévision
00:43:34et de radio
00:43:34a été éliminé
00:43:35pour favoriser
00:43:36un secteur privé
00:43:37on s'en mord les doigts
00:43:38après derrière
00:43:38on s'en mord les doigts
00:43:39et heureusement
00:43:40qu'il y a l'internet
00:43:40qui vient après derrière
00:43:41Est-ce que TF1
00:43:42est une chaîne indigne
00:43:42en termes d'informations ?
00:43:44Pas du tout
00:43:44je n'ai pas dit ça
00:43:45quand je dis
00:43:46qu'il faut garantir
00:43:47l'existence d'un service public
00:43:48je ne dis pas
00:43:48que le reste est indigne
00:43:49et je pense que c'est normal
00:43:50que CNews existe
00:43:51avec son positionnement
00:43:52je pense que c'est normal
00:43:53que BFM existe
00:43:54avec son acteur principal
00:43:56aujourd'hui à la tête
00:43:56regardez qui
00:43:57encore une fois
00:43:57possède les médias
00:43:58il faut être lucide
00:44:00quand on fait de l'information
00:44:02aujourd'hui
00:44:02on fait de l'économie
00:44:03non mais le problème
00:44:04c'est qu'on paye
00:44:04parce que c'est l'économie
00:44:05de l'attention
00:44:05qui est reliée
00:44:06à l'économie en général
00:44:06moi je dis
00:44:07mon cher Pascal
00:44:08je dis d'où je parle
00:44:09et donc je parle
00:44:09en tant que journaliste
00:44:10au journal du dimanche
00:44:11donc pour moi ça s'est dit
00:44:12mais moi aussi
00:44:13les faits sont importants
00:44:15pour moi
00:44:15et il faut rappeler quand même
00:44:16que cette commission d'enquête
00:44:17elle arrive
00:44:18dans un contexte
00:44:19de scandale
00:44:20le grand Cohen
00:44:21donc il faut rappeler
00:44:21et ça c'est des faits
00:44:23c'est quand même
00:44:24nos confrères de l'incorraine
00:44:25qui révèlent
00:44:26que deux des plus éminents
00:44:27journalistes
00:44:28de France Inter
00:44:29ont avait une discussion
00:44:31très poussée
00:44:33avec des cadres
00:44:34du parti socialiste
00:44:34où émanent
00:44:35de cette discussion
00:44:36l'idée
00:44:37de pousser
00:44:38pour un tel
00:44:39ou un tel candidat
00:44:40socialiste
00:44:40et en tout cas
00:44:41de pousser
00:44:41contre Rachida Dati
00:44:42ça c'est des faits
00:44:43ça a été révélé
00:44:44une conversation privée
00:44:46de deux journalistes
00:44:47pseudo
00:44:48très importants
00:44:49ne fait pas
00:44:52encore une fois
00:44:53un ensemble
00:44:54et ne révèle pas
00:44:56une machination
00:44:57ou un complot
00:44:58global
00:44:58non je ne parle pas
00:45:00de complot
00:45:00ce n'est qu'un révélateur
00:45:01de quelque chose
00:45:02que les français
00:45:03à mon avis
00:45:03ou en tout cas
00:45:04que de nombreux auditeurs
00:45:05de France Inter
00:45:06se disent quotidiennement
00:45:07quand ils entendent
00:45:08et c'est pour ça
00:45:08que je rebondis également
00:45:09sur ce que vous disiez
00:45:11tout à l'heure
00:45:11je ne dirais pas
00:45:12que France Inter
00:45:13sont d'horribles gauchistes
00:45:15d'extrême gauche
00:45:15évidemment
00:45:16même la France Insoumise
00:45:17attaque France Inter
00:45:18bon on peut se retrouver
00:45:19peut-être là-dessus
00:45:19maintenant
00:45:20c'est plutôt orienté
00:45:23centre-gauche
00:45:24socialiste
00:45:25des personnes
00:45:27qui ont été au pouvoir
00:45:27pendant très longtemps
00:45:28et quand il y a
00:45:29des séquences comme ça
00:45:30qui sortent
00:45:31publiquement
00:45:32où on voit
00:45:32qu'il y a toute une discussion
00:45:34autour de ça
00:45:34forcément
00:45:35ça heurte les gens
00:45:36petite
00:45:37c'est l'heure des infos
00:45:38on se retrouve
00:45:39dans un instant
00:45:40on va parler peut-être
00:45:40de la suspension
00:45:41de la réforme de retraite
00:45:42de la menace russe
00:45:43avec vous
00:45:44Jean-Christophe
00:45:45à tout de suite
00:45:45Sud Radio
00:45:47mettez-vous d'accord
00:45:48Valérie Expert
00:45:49de retour avec vous
00:45:51sur Sud Radio
00:45:52pour les débats
00:45:52pour les commentaires
00:45:53de l'actualité
00:45:54avec Pascal Bataille
00:45:55animateur producteur
00:45:56chef d'entreprise
00:45:57je rappelle votre dernier livre
00:45:58petit traité du silence
00:46:00à l'usage
00:46:01des gens bruyants
00:46:02paru chez très Daniel
00:46:03Jean-Christophe Gallien
00:46:04politologue
00:46:04conseiller en communication
00:46:06Noémie Allioua
00:46:07journaliste essayiste
00:46:08votre dernier livre
00:46:10La terreur
00:46:10jusque sous nos draps
00:46:11est paru chez Plon
00:46:12et Lucas Planavergne
00:46:13vous êtes journaliste
00:46:14au journal du dimanche
00:46:16on va passer
00:46:17à vos coups de coeur
00:46:18et vos coups de gueule
00:46:19alors Jean-Christophe
00:46:21c'est quoi
00:46:22c'est un coup de coeur
00:46:23un coup de gueule
00:46:23un coup d'éclairage
00:46:25pas un coup de coeur
00:46:25alors moi
00:46:26en tout cas
00:46:26pas un coup de coeur
00:46:27pour moi
00:46:27en tout cas
00:46:27je sais pas si pour certains
00:46:28je pense que oui certains
00:46:29parce que c'est un peu lié
00:46:30à ce que je vais vous raconter
00:46:31je pense qu'il y a
00:46:32il y a eu un débat terrible
00:46:34sur déclaration malheureuse
00:46:35d'un chef d'état-major
00:46:36mais qui
00:46:37à mon avis
00:46:38a très largement
00:46:39là aussi phénomène
00:46:40du non-travail journalistique
00:46:42n'a pas été
00:46:42n'a pas été écouté
00:46:44comme il devait être écouté
00:46:45c'est-à-dire que
00:46:46les militaires
00:46:46bon oui d'accord
00:46:47ils sont là pour faire la guerre
00:46:48mais ils sont aussi là
00:46:48pour essayer d'imaginer les choses
00:46:49et donc c'est vrai que
00:46:50sincèrement
00:46:52ce qu'il a raconté
00:46:52sur la menace potentielle
00:46:54qui existait
00:46:54comme évidemment
00:46:55président de la république
00:46:56je suis pas un immense soutien
00:46:56président de la république
00:46:57mais sur cette question-là
00:46:58c'est assez partagé
00:46:58au niveau européen
00:46:59il y a une menace
00:47:01qui existe
00:47:01non pas militaire
00:47:03au sens du front
00:47:04mais quelque chose
00:47:05qui s'exécute tous les jours
00:47:06il y a une petite affaire
00:47:07qui vient de sortir à Bordeaux
00:47:08qui est une affaire
00:47:12aujourd'hui tous les blocs
00:47:13en tout cas de puissance
00:47:13font ça à travers le monde
00:47:14c'est moi
00:47:15c'est une partie de mon activité
00:47:16donc l'arrêt de contrer ça
00:47:17la réalité c'est que
00:47:19j'ai trouvé que c'était le moment
00:47:21de raconter quand même
00:47:22que oui il y a une guerre hybride
00:47:23qui est menée par la Russie
00:47:23en particulier en France
00:47:24et en Europe
00:47:25oui
00:47:25alors c'est quoi une guerre hybride ?
00:47:26une guerre hybride
00:47:27c'est une guerre aujourd'hui
00:47:27qui est une guerre réelle
00:47:28d'abord
00:47:29qui vise plusieurs choses
00:47:30notamment à déstabiliser au final
00:47:32un pays, une société
00:47:34et ça se fait
00:47:35parce qu'on a des intérêts
00:47:37des intérêts particuliers
00:47:38en l'occurrence la Russie
00:47:38il y a des intérêts
00:47:39notamment par rapport
00:47:40à ce qui se passe en Europe
00:47:41ou dans la relation
00:47:41entre les blocs par exemple
00:47:42alors c'est parfois économique
00:47:44on vient de le voir aujourd'hui
00:47:45avec l'affaire qui va se révéler
00:47:47à Bordeaux certainement
00:47:47mais c'est le plus souvent
00:47:49une déstabilisation
00:47:49par la société elle-même
00:47:51c'est-à-dire ce qu'on a vu
00:47:52des affichages de rue
00:47:54des tentatives d'opérations menées
00:47:55comme à l'ancienne
00:47:56pour encore une fois
00:47:57sur le terrain de la rue
00:47:58les étoiles de David Bleu
00:48:00des choses comme ça
00:48:01qu'on voit circuler
00:48:01des fausses polémiques
00:48:02on essaie de créer du débat
00:48:03du débat à l'intérieur
00:48:04des espaces médiatiques
00:48:05où comme par hasard
00:48:07on a préparé
00:48:08on a organisé
00:48:10un entrisme médiatique
00:48:11et politique préalable
00:48:12ça a toujours existé
00:48:12mais là aujourd'hui
00:48:13c'est très présent
00:48:14très présent en France
00:48:15en particulier
00:48:16pas seulement en France
00:48:17mais très présent en France
00:48:18encore une fois
00:48:18il y a des soutiens incroyables
00:48:20aujourd'hui
00:48:20de la stratégie russe
00:48:21en général
00:48:22qui font écho
00:48:23en permanence
00:48:24à ces débats
00:48:24qui sont créés
00:48:25donc cette déstabilisation
00:48:26des pays
00:48:27et des sociétés
00:48:27se fait de cette manière-là
00:48:28et elle se fait aussi
00:48:29évidemment par cyberattaque
00:48:31c'est quelque chose
00:48:31qui est aussi
00:48:31beaucoup plus
00:48:32incisif
00:48:34sur des secteurs
00:48:35dont on évoquait tout à l'heure
00:48:37le régalien
00:48:37en tout cas
00:48:38le service de la santé
00:48:39le service de l'éducation
00:48:39des grandes marques
00:48:40et ainsi de suite
00:48:41donc ce qui m'étonne
00:48:42si vous voulez
00:48:43c'est l'angélisme
00:48:44très orienté
00:48:45d'une partie de la classe politique
00:48:46et médiatique
00:48:47sur cette question-là
00:48:48je pense qu'on ne mesure pas
00:48:49à quel point
00:48:49cette guerre est menée
00:48:51non pas simplement par la Russie
00:48:52si je suis juste
00:48:53je dis qu'elle n'est pas menée
00:48:54simplement par la Russie
00:48:55elle est menée par
00:48:55d'autres blocs de puissance
00:48:57parfois nous-mêmes
00:48:58surtout en défensif
00:48:59d'ailleurs malheureusement
00:49:00et lorsqu'on le fait en offensif
00:49:01je ne citerai pas l'État
00:49:02parce que je l'ai vu
00:49:03de mes yeux vus
00:49:04à la jointure
00:49:05entre la Roumanie
00:49:07l'Ukraine
00:49:08et d'autres pays
00:49:10d'Europe centrale
00:49:10et bien il y a eu
00:49:11une élection présidentielle
00:49:12récemment
00:49:12qui heureusement
00:49:13a été largement
00:49:14dont le résultat
00:49:15est obtenu récemment
00:49:16parce que les services
00:49:17français notamment
00:49:18de guerre narrative
00:49:19ont été plus puissants
00:49:19que les services russes
00:49:20de guerre narrative
00:49:21donc par exemple
00:49:22on a perdu en Afrique
00:49:23souvent d'ailleurs
00:49:24parce qu'on a perdu
00:49:24la bataille narrative
00:49:25mais on n'a pas perdu
00:49:26toute cette partie en Europe
00:49:27donc il y a quelque chose
00:49:27qui se passe aujourd'hui
00:49:28qu'il faut regarder en face
00:49:29c'est pas de la guerre de sang
00:49:30en tout cas dans un premier temps
00:49:32parfois dans certains pays
00:49:33heureusement en France
00:49:34ça a pu être le cas
00:49:34pas organisé par la Russie
00:49:36mais par des proxys
00:49:37comme on dit
00:49:37et donc oui
00:49:38regardons-le sérieusement
00:49:39avec une grande justesse
00:49:41il n'y a pas que la Russie
00:49:41qui le fait
00:49:42mais la Russie
00:49:42est l'agresseur
00:49:43de notre espace à nous
00:49:44un acteur important
00:49:45je ne sais pas
00:49:45qui veut réagir
00:49:46peut-être pour ajouter
00:49:48à ce qui vient d'être dit
00:49:49je souscris absolument à tout
00:49:50il y a d'autres puissances
00:49:51aussi en plus de la Russie
00:49:53qui participent
00:49:53à la déstabilisation du pays
00:49:55je pense à la république
00:49:55islamique d'Iran
00:49:56il y a des travaux
00:49:57qui ont été menés
00:49:59notamment par
00:49:59Michel Platret
00:49:59qui nous en a parlé
00:50:00exactement
00:50:01Emmanuel Razavine
00:50:02qui ont mis en avant
00:50:03dans des enquêtes
00:50:05la façon dont l'Iran
00:50:06aujourd'hui
00:50:07alors dans une moindre mesure
00:50:08par rapport à la Russie
00:50:09parce que nous sommes
00:50:10plus ou moins en guerre
00:50:11avec la Russie
00:50:11mais l'Iran aussi
00:50:12travaille la société
00:50:13de l'intérieur
00:50:14elle infiltre
00:50:15notamment la politique
00:50:17et les partis de gauche
00:50:18et d'extrême gauche
00:50:18pour pousser
00:50:19ses propres idéologies
00:50:21et donc effectivement
00:50:23nous sommes au coeur
00:50:25d'attaque
00:50:26d'un certain nombre
00:50:26de puissances étrangères
00:50:27et c'est la raison
00:50:28pour laquelle
00:50:28parce que vous avez parlé
00:50:29c'est vrai que ça a fait polémie
00:50:30vous en avez sans doute
00:50:31beaucoup parlé
00:50:31Valérie
00:50:32mais de ce qu'a dit
00:50:33le chef
00:50:34d'état-major
00:50:36des armées
00:50:37et je trouve que
00:50:38dans ce contexte
00:50:38on est extrêmement attaqué
00:50:39de l'extérieur
00:50:40la moindre des choses
00:50:41c'est mon avis personnel
00:50:42c'est de respecter
00:50:44le chef d'état-major
00:50:45des armées
00:50:45et de lui accorder
00:50:46un certain crédit
00:50:47et je ne dis pas
00:50:48qu'il n'est pas
00:50:48possiblement téléguidé
00:50:50politiquement
00:50:51sans doute qu'il se fait
00:50:52le porte-voix
00:50:52d'Emmanuel Macron
00:50:53mais peu importe
00:50:54ça reste le chef
00:50:55d'état-major
00:50:56des armées françaises
00:50:57il a donné sa vie
00:50:58à la France
00:50:58il a servi la France
00:50:59toute sa vie
00:51:00on lui doit
00:51:01un minimum de respect
00:51:01je trouve que malheureusement
00:51:02dans le débat public
00:51:03on l'a beaucoup
00:51:04traîné dans la boue
00:51:05et si on est patriote
00:51:07il faut être un peu
00:51:08légitimiste
00:51:09sur les questions militaires
00:51:10c'est la moindre des choses
00:51:11Oui, Pascal ?
00:51:12Oui, oui
00:51:13parfaitement d'accord
00:51:14avec ce que
00:51:16viennent de dire
00:51:16mes deux co-débatteurs
00:51:18et l'importance
00:51:21effectivement
00:51:22déjà montrer
00:51:23qu'une fois de plus
00:51:25il n'y a pas un sujet
00:51:26aujourd'hui possible
00:51:27dans ce pays
00:51:28où il y a une discussion
00:51:31je dirais
00:51:32possible
00:51:33avec de la réflexion
00:51:35avec des arguments
00:51:36et avec
00:51:37comme vient de le faire
00:51:38Jean-Christophe
00:51:39par exemple
00:51:40en la portant des faits
00:51:41du factuel
00:51:41etc
00:51:42sans qu'on vire
00:51:44tout de suite
00:51:44à la polémique
00:51:45aux invectives
00:51:46aux attaques
00:51:46à l'ominème
00:51:47etc
00:51:47ça c'est dramatique
00:51:49ça me semble
00:51:50toucher malheureusement
00:51:51tous les secteurs
00:51:52de notre pays
00:51:53et on a de moins en moins
00:51:55de capacité à penser
00:51:56à réfléchir
00:51:56mais au-delà de ça
00:51:58c'est vrai que
00:51:59cette incapacité
00:52:01à reconnaître
00:52:02nos faiblesses
00:52:03et comment on est attaqué
00:52:04là on parle d'attaques
00:52:06effectivement
00:52:07sur l'opinion
00:52:08il y a aussi
00:52:08des attaques économiques
00:52:09Chine n'est que
00:52:11là encore
00:52:12une petite partie
00:52:14de la façon
00:52:15dont la Chine
00:52:15nous investit
00:52:17économiquement
00:52:18partout
00:52:18et voilà
00:52:19il y a mille façons
00:52:19d'attaquer un pays
00:52:20de l'affaiblir
00:52:21et il n'y a
00:52:22heureusement pas que
00:52:23les façons militaires
00:52:25anciennes
00:52:27bon
00:52:27même si la guerre
00:52:28en Ukraine
00:52:29fait quand même
00:52:29des centaines
00:52:30de milliers de morts
00:52:31y compris
00:52:32avant tout
00:52:32chez les Russes
00:52:33d'ailleurs
00:52:33qui n'ont pas
00:52:34sans doute
00:52:35la même vision
00:52:35et qui n'accordent
00:52:36pas la même importance
00:52:37que nous
00:52:37à la vie humaine
00:52:38mais
00:52:39il faut
00:52:41il faut là
00:52:42je pense
00:52:43se rendre compte aussi
00:52:44que la France
00:52:45ne veut pas
00:52:45résister seule
00:52:46à ça
00:52:47alors être patriote
00:52:48c'est une chose
00:52:49ne pas mettre en cause
00:52:50notre chef d'état-major
00:52:51quand il dit
00:52:51les vérités
00:52:52et surtout
00:52:52ne pas sortir sa phrase
00:52:53d'un contexte global
00:52:55c'est aussi une évidence
00:52:57et une nécessité
00:52:58mais avoir
00:52:59une Europe forte
00:53:00à tout point de vue
00:53:01que ce soit économiquement
00:53:02et militairement
00:53:03ça me semble
00:53:03là encore
00:53:04une nécessité
00:53:05parce qu'on ne résistera
00:53:06pas seul nous
00:53:06face à des blocs
00:53:08comme dit Jean-Christophe
00:53:09chinois
00:53:10iraniens
00:53:12ou russes
00:53:14je suis d'accord
00:53:15avec tout ce qui vient
00:53:16d'être dit
00:53:16les menaces
00:53:17sont effectivement hybrides
00:53:18et les déclarations
00:53:20du chef d'état-major
00:53:21permettent au moins
00:53:23à ce qu'on en débatte
00:53:24aujourd'hui
00:53:25et à ce qu'on en débatte
00:53:25depuis plusieurs jours
00:53:26après il faut aussi
00:53:28à mon avis
00:53:29les remettre
00:53:29dans le contexte
00:53:30dans lequel
00:53:30elles ont été prononcées
00:53:32c'était au congrès des maires
00:53:34c'est dans le cadre
00:53:35d'un partenariat
00:53:36c'est la chose
00:53:37qu'on peut lui reprocher
00:53:38c'est de l'avoir fait
00:53:38à cet endroit là
00:53:39voilà
00:53:39peut-être
00:53:41ne pensait-il pas
00:53:43que ça allait prendre
00:53:44une telle ampleur
00:53:44dans ce cadre là
00:53:45peut-être que si
00:53:46je ne sonde pas
00:53:47son âme
00:53:48maintenant
00:53:48il disait ça
00:53:51dans un contexte particulier
00:53:52qui était
00:53:52un pacte
00:53:53entre
00:53:54les élus locaux
00:53:56et la nation
00:53:57justement
00:53:58sur ces sujets
00:53:59de préparation
00:54:00à de potentiels conflits
00:54:01donc voilà
00:54:02peut-être que ces mots
00:54:03sont allés trop loin
00:54:04effectivement
00:54:05peut-être qu'il y a
00:54:06derrière
00:54:07une instrumentalisation
00:54:10une instrumentalisation politique
00:54:12pardon
00:54:12de la part d'Emmanuel Macron
00:54:14qui a
00:54:14à maintes fois
00:54:15dit
00:54:17les mêmes
00:54:18les mêmes alertes
00:54:19maintenant effectivement
00:54:20je pense qu'il faut
00:54:21il faut
00:54:21savoir écouter
00:54:23le chef d'état-major
00:54:25des armées
00:54:25sur des sujets
00:54:26aussi sensibles
00:54:27on va se retrouver
00:54:29dans un instant
00:54:30pour la suite
00:54:30de vos coups de coeur
00:54:32de vos coups de gueule
00:54:32on va parler d'Ursula
00:54:33van der Leyen
00:54:34nos auditeurs
00:54:35aiment beaucoup
00:54:36Ursula van der Leyen
00:54:37à tout de suite
00:54:38Sud Radio
00:54:39mettez-vous d'accord
00:54:41Valérie Exper
00:54:42et de retour avec vous
00:54:44on continue
00:54:45notre tour de thème
00:54:46Noémie Allioua
00:54:47c'est un coup de gueule
00:54:48un coup de projecteur
00:54:50coup de projecteur
00:54:51voilà
00:54:51coup de gueule
00:54:52j'ai réfléchi à comment l'annoncer
00:54:53parce que c'est vrai que souvent
00:54:54c'est un peu entre les deux
00:54:55coup de gueule
00:54:55coup de coeur
00:54:56coup de projecteur
00:54:56on a coup de projecteur
00:54:57pour ce qu'il y a entre les deux
00:54:59alors je voulais vous raconter
00:55:00l'histoire de Sabrina De Canton
00:55:01qui est conseillère municipale
00:55:03à Saint-Ouen
00:55:03et qui a annoncé hier
00:55:05qu'elle se retirait
00:55:06de la campagne municipale
00:55:07alors qu'elle devait emmener
00:55:08la liste écologiste
00:55:09en mars prochain
00:55:10que s'est-il passé ?
00:55:12et bien elle racontait
00:55:13qu'à Saint-Ouen
00:55:14elle a subi
00:55:15de l'homophobie
00:55:16crasse
00:55:17de la discrimination
00:55:18en bref
00:55:18son orientation sexuelle
00:55:20pose problème
00:55:20autour d'elle
00:55:21on lui a fait entendre
00:55:23que ce serait
00:55:24je cite
00:55:24incompatible
00:55:25avec
00:55:26le soutien
00:55:27populaire
00:55:28et donc
00:55:29l'analyse
00:55:30est assez simple
00:55:31c'est un exemple
00:55:32sous nos yeux
00:55:32de l'effondrement
00:55:33de la convergence
00:55:34des luttes
00:55:35fantasmées
00:55:36par la gauche
00:55:37le fantasme de dalle
00:55:38de l'alliance
00:55:39entre les militants
00:55:40LGBTQ
00:55:41et les banlieues
00:55:43où l'identité
00:55:43est le plus souvent
00:55:44conservatrice
00:55:45identitaire
00:55:46immigrée
00:55:47oui le vivre ensemble
00:55:48entre les progressistes
00:55:49et les islamistes
00:55:50à plus ou moins
00:55:51grande échelle
00:55:52est une supercherie
00:55:53qui s'écrase
00:55:54sur le mur
00:55:55du réel
00:55:56et ceux qui ne l'avaient
00:55:57pas encore vu
00:55:58et bien sont rattrapés
00:55:59aujourd'hui
00:55:59par ce mur
00:56:00du réel
00:56:01c'est donc obligé
00:56:03de démissionner
00:56:04parce que
00:56:05l'échec de la convergence
00:56:06des luttes
00:56:06on s'y attendait un petit peu
00:56:07commentaire
00:56:08sommes-nous vraiment surpris
00:56:10par ce genre de révélation
00:56:13effectivement
00:56:13c'est sorti hier
00:56:14ça fait beaucoup parler
00:56:15Marine Tondelier condamne
00:56:18effectivement
00:56:19il faut saisir les instances
00:56:20mais voilà
00:56:21c'est des réalités
00:56:23qui sont souvent tues
00:56:24dans le milieu politique
00:56:25et notamment à gauche
00:56:27et quand elles éclatent
00:56:29auprès du grand public
00:56:30c'est bien sûr
00:56:32mon orientation sexuelle
00:56:34il faut le répéter
00:56:35est évoquée
00:56:35comme un obstacle
00:56:36à ma candidature
00:56:37à une éventuelle victoire
00:56:39parce qu'elle serait incompatible
00:56:40avec le soutien
00:56:41des quartiers populaires
00:56:42oui bah écoutez
00:56:43voilà
00:56:43c'est des choses
00:56:44qu'on peut anticiper
00:56:46mais il y a une partie
00:56:47de la gauche
00:56:47qui a toujours refusé
00:56:48de le voir
00:56:49on a d'autres exemples
00:56:50souvenez-vous
00:56:51quand vous voyez
00:56:52par exemple
00:56:52dans les manifestations
00:56:54de soutien à la Palestine
00:56:55des pancartes
00:56:56qui s'intitulent
00:56:57Queer for Palestine
00:56:58alors même que
00:56:59en Palestine
00:57:00notamment à Gaza
00:57:01c'est-à-dire là
00:57:02où l'islamisme
00:57:03est puissant
00:57:04et administré
00:57:05autant vous dire
00:57:06que l'homosexuel
00:57:07est persécuté
00:57:08d'ailleurs certains
00:57:09bénéficient d'un titre
00:57:10de séjour en Israël
00:57:11où ils se réfugient
00:57:12pour pouvoir simplement
00:57:13vivre et continuer à vivre
00:57:15donc cette alliance-là
00:57:16entre des progressistes
00:57:18et les islamistes
00:57:19ne fonctionnera pas
00:57:20ceux qui y croient encore
00:57:21et bien se prennent
00:57:22le mur du réel
00:57:23à travers cet exemple-là
00:57:24absolument
00:57:25Lucas
00:57:26c'est un coup de gueule
00:57:27vous
00:57:28là c'est pas un coup de projecteur
00:57:29c'est vraiment un coup de gueule
00:57:30pour le coup
00:57:31parce que je vais parler
00:57:32d'Ursula von der Leyen
00:57:33qui ne s'arrête
00:57:34décidément jamais
00:57:35c'est-à-dire qu'après avoir
00:57:36étendu les pouvoirs de Bruxelles
00:57:38sur l'énergie
00:57:39sur la défense
00:57:40sur la santé
00:57:41après avoir
00:57:41porté un sacré coup
00:57:43à nos agriculteurs
00:57:44avec Mercosur
00:57:45voilà maintenant
00:57:46qu'elle veut
00:57:46un service de renseignement européen
00:57:48sous le contrôle direct
00:57:49de la commission
00:57:50donc carrément
00:57:51un service de renseignement
00:57:53centralisé
00:57:53à Bruxelles
00:57:54donc le projet
00:57:55a été révélé
00:57:56par nos confrères
00:57:57de la presse britannique
00:57:59immédiatement
00:58:00des héros députés
00:58:01du rassemblement national
00:58:03des héros députés
00:58:03des républicains
00:58:04notamment François-Xavier Bellamy
00:58:06sont montés au créneau
00:58:07c'est simple parce que
00:58:08les traités
00:58:09ne donnent absolument
00:58:10aucun mandat
00:58:11à la commission
00:58:11pour gérer
00:58:12de tels sujets
00:58:13et de tels secrets d'état
00:58:14mais bon
00:58:15au nom de la
00:58:16grande intégration européenne
00:58:18de la sacro-sainte
00:58:19commission européenne
00:58:19Ursula von der Leyen
00:58:21tente encore une fois
00:58:22de grignoter
00:58:23toujours un peu plus
00:58:25de souveraineté des nations
00:58:27donc voilà
00:58:28j'ai envie de dire
00:58:28toujours plus loin
00:58:29toujours plus haut
00:58:30et surtout
00:58:30toujours sans l'avis
00:58:32des peuples européens
00:58:33oui
00:58:34commentaire
00:58:35la commission européenne
00:58:38elle peut avancer
00:58:38principalement parce que
00:58:42le conseil
00:58:42des chefs d'état
00:58:43et de gouvernement
00:58:44lui permet d'avancer
00:58:45alors ils se réunissent
00:58:46moins souvent que la commission
00:58:47avec son cabinet
00:58:47moins que la commission
00:58:48avec son cabinet de commissaire
00:58:49ainsi de suite
00:58:50quand on connait bien
00:58:50Bruxelles de l'intérieur
00:58:51ce qui est mon cas
00:58:53oui bien sûr
00:58:54qu'il y a toujours eu
00:58:55des tendances
00:58:56et des velléités
00:58:57ou de commissaires isolés
00:58:58ou de la présidente
00:58:59de la commission
00:58:59elle elle est quand même
00:59:00pour la deuxième fois
00:59:01présidente de la dite commission
00:59:02dans un contexte
00:59:03qui lui a donné
00:59:03beaucoup d'éclairage
00:59:04beaucoup de force
00:59:05elle a été par exemple
00:59:06la courroie de transmission
00:59:07avec l'administration Biden
00:59:08pendant des mois
00:59:09sur l'affaire ukrainienne
00:59:11voilà c'était quasiment
00:59:12un bureau qui était déconcentré
00:59:14plus exactement
00:59:15décentralisé à la maison blanche
00:59:16de la même manière
00:59:17il y avait un bureau américain
00:59:18au sein de la commission
00:59:19donc c'était
00:59:20voilà on est dans un contexte
00:59:21qui a permis à cette femme
00:59:22de monter très fortement
00:59:23qui est poussée aussi
00:59:25très concrètement
00:59:25par le retour de l'Allemagne
00:59:27à l'intérieur
00:59:27des dispositifs européens
00:59:28ça n'est pas tout à fait innocent
00:59:30c'est-à-dire que cette démarche-là
00:59:32n'est pas qu'une velléité personnelle
00:59:35c'est aussi à l'intérieur
00:59:36du système européen
00:59:37une envie allemande
00:59:39de reprendre une large
00:59:40ce qui n'a jamais été le cas
00:59:41jamais laissé tomber
00:59:42les Allemands considèrent
00:59:42que les affaires européennes
00:59:43sont des affaires intérieures
00:59:44à la différence que nous on croit
00:59:45il n'y a jamais eu
00:59:46de coupe franco-allemande
00:59:46par exemple
00:59:47c'est une histoire parisienne
00:59:48même pas française
00:59:49et donc ça veut dire que
00:59:51ça veut dire que oui
00:59:52il faut être très vigilant
00:59:52et c'est au rôle du conseil
00:59:54des chefs d'état et de gouvernement
00:59:55chacun des chefs d'état
00:59:56et de gouvernement
00:59:57qui sont présents
00:59:58que de dire non
00:59:58que de dire non aussi
00:59:59par leurs commissaires
01:00:01qui sont présents
01:00:01à l'intérieur de la commission
01:00:02qui normalement ne sont plus
01:00:03des nationaux
01:00:03mais depuis qu'on est à 28
01:00:05puis 27
01:00:05l'Europe s'est largement
01:00:07renationalisée
01:00:08contrairement à ce qu'on pense
01:00:09elle ne s'est pas
01:00:09largement collectivisée
01:00:12parce qu'on a des velléités
01:00:13des uns et des autres
01:00:13et puis après
01:00:14c'est au Parlement aussi
01:00:15d'insister là-dessus
01:00:16même avec ses moyens
01:00:17qui lui permettent
01:00:18malgré tout
01:00:18soit de révéler
01:00:19soit d'insister contre
01:00:20ainsi de suite
01:00:20on n'est pas dans un univers fermé
01:00:22c'est pas une velléité toute seule
01:00:23il y a des trajectoires importantes
01:00:25oui c'est une trajectoire allemande
01:00:26c'est pas une trajectoire haute
01:00:27que celle-là
01:00:28poussée certainement
01:00:29par les Etats-Unis derrière
01:00:30rappelons quand même
01:00:30que l'Allemagne
01:00:31après avoir été république
01:00:32fédérale allemande
01:00:33est quand même
01:00:34une large partie
01:00:35si vous voulez
01:00:36sinon pilotée
01:00:37mais en tout cas
01:00:37du complotisme
01:00:38pour le coup
01:00:39c'est très concret
01:00:39donc oui il faut se battre
01:00:41il faut se défendre
01:00:41c'est à l'intérieur des institutions
01:00:42vous avez raison de le signaler
01:00:43ça n'est pas acceptable aujourd'hui
01:00:45c'est un objectif complémentaire
01:00:46de lutte
01:00:47contre d'autres envies
01:00:49venues d'autres blocs de puissance
01:00:50c'est important
01:00:51parce qu'elle le disait tout à l'heure
01:00:52oui à un moment donné
01:00:52il faudra réfléchir à quelque chose
01:00:53mais on n'a plus grand chose
01:00:55en commun par exemple
01:00:55avec monsieur le Hongrois
01:00:57aujourd'hui
01:00:58ou le monsieur Slovaque
01:00:59aujourd'hui
01:01:00et plus davantage
01:01:01peut-être même parfois
01:01:02avec les Britanniques
01:01:03qui sont sortis de l'Union Européenne
01:01:04Oui Pascal
01:01:05Oui il y a le fond et la forme
01:01:06effectivement
01:01:07donc je ne vais pas redire
01:01:09ce qui a été dit
01:01:10mais moi ce qui me semble
01:01:11néanmoins intéressant
01:01:12alors sans doute
01:01:13et voire certainement pas
01:01:15de la façon dont
01:01:16la bonne année
01:01:17elle veut le faire
01:01:18et certainement pas
01:01:20sous l'égide de la commission
01:01:21mais qu'il y ait
01:01:22à terme
01:01:24plus ou moins court
01:01:26une fédération
01:01:28des services secrets européens
01:01:31avec
01:01:31qui collabore déjà entre eux
01:01:33Oui mais c'est ça
01:01:33qui collabore beaucoup
01:01:34c'est ça en fait
01:01:34ce que j'allais dire
01:01:35mais on sait bien que
01:01:37on ne collabore jamais mieux
01:01:39que quand il y a un patron
01:01:40quelque part
01:01:41et qui veut vraiment
01:01:43que les choses soient fédérées
01:01:44que ça circule etc
01:01:45Interpol
01:01:46ne fonctionne pas si mal que ça
01:01:47il n'est pas si inutile que ça
01:01:48et moi
01:01:50à l'aune des dangers
01:01:52que Jean-Christophe
01:01:53soulignait tout à l'heure
01:01:54et sur lesquels
01:01:55on ne va pas revenir
01:01:55je pense que le principe
01:01:57est bon
01:01:58la forme sûrement pas
01:01:59et la façon dont c'est proposé
01:02:02sûrement pas
01:02:02mais le principe
01:02:03il faut peut-être y réfléchir
01:02:04Oui
01:02:04Noémie ?
01:02:06Oui mais en fait
01:02:06c'est toujours cette idée
01:02:07que l'Allemagne
01:02:09défend ses propres intérêts
01:02:11vous savez
01:02:11vous avez peut-être connu
01:02:13Coralie Delhomme
01:02:14qui était une intellectuelle
01:02:16qui a beaucoup travaillé
01:02:17sur ces questions-là
01:02:18et qui avait écrit un livre
01:02:19qui s'appelait
01:02:19Le couple franco-allemand
01:02:21n'existe pas
01:02:22parce qu'en fait
01:02:22dans le couple franco-allemand
01:02:23c'est l'Allemagne qui décide
01:02:24On l'a vu encore récemment
01:02:26avec vous avez vu
01:02:27le marché de l'électricité
01:02:29puisque l'Allemagne
01:02:30a soutenu ses entreprises
01:02:32en soutenant l'électricité
01:02:33alors même que le marché européen
01:02:35normalement ne le permet pas
01:02:36donc on voit que
01:02:38dans cet ensemble-là
01:02:39européen
01:02:40il y a l'Allemagne
01:02:41qui poursuit la défense
01:02:42de ses propres intérêts
01:02:43et bien sûr
01:02:44quand on voit tout ça
01:02:44on se dit que la France aussi
01:02:45devrait poursuivre
01:02:47la défense de ses propres intérêts
01:02:48et que manifestement
01:02:49ce n'est pas encore
01:02:50suffisamment le cas aujourd'hui
01:02:51Oui, oui
01:02:52Non mais c'est...
01:02:53Nous on a...
01:02:55Je ne vais pas me faire des amis
01:02:56sur la radio
01:02:57mais on a quand même
01:02:57bradé une partie de nos intérêts
01:02:58parce qu'on a défendu
01:02:59la politique agricole commune
01:03:02et qu'on a beaucoup mis
01:03:03dans le panier des Allemands
01:03:05parce que quelque part
01:03:06on nous laissait
01:03:06ça a été attaqué
01:03:07lorsque Michel...
01:03:08Voilà
01:03:08C'est un rendez-vous manqué
01:03:11à plusieurs reprises
01:03:12mais c'est vrai que l'Allemagne
01:03:13elle gouverne l'Europe
01:03:14notamment le couple
01:03:14soit dit franco-allemand
01:03:15depuis François Mitterrand
01:03:17avant c'était l'inverse
01:03:18les chers destins
01:03:19dictaient
01:03:19les conditions allemandes
01:03:21aujourd'hui
01:03:22ça remonte à loin
01:03:23ça remonte à loin
01:03:24et Jacques Chirac
01:03:25ça n'a pas été un grand président
01:03:26dans le coup franco-allemand
01:03:27et ce qui est suivi derrière
01:03:28non plus
01:03:29mais à chaque fois
01:03:30il y a du grignotage
01:03:31un petit peu plus
01:03:32il y a un moment
01:03:33où Emmanuel Macron
01:03:34avait une chance
01:03:34parce qu'il y avait
01:03:35beaucoup d'instabilité
01:03:35en Allemagne
01:03:36mais malgré tout
01:03:36la présence allemande
01:03:37à Bruxelles
01:03:38sur les grands sujets
01:03:38notamment
01:03:39tous les postes
01:03:40importants
01:03:40et financiers en particulier
01:03:42sont dévolués aux Allemands
01:03:43et même aujourd'hui
01:03:45quand des commissaires
01:03:47je pense notamment
01:03:48à Stéphane Séjourné
01:03:49sont français
01:03:50en fait ils sont pro-UE
01:03:51et donc finalement
01:03:52même sans le vouloir
01:03:52pro-Allemagne
01:03:53et effectivement
01:03:54sur le coup franco-allemand
01:03:55c'est un mythe
01:03:56qui perdure
01:03:57et ici on est
01:03:58on semble à peu près
01:03:59tous d'accord
01:04:00pour dire que c'est un mythe
01:04:01mais finalement
01:04:01dans le débat public
01:04:02on en parle encore
01:04:03comme autre chose
01:04:04qu'un mythe
01:04:04à Paris notamment
01:04:06et moi je vous le dis
01:04:08avec d'autant plus
01:04:08de facilité
01:04:09que j'ai grandi à la frontière
01:04:10à la frontière allemande
01:04:10directement
01:04:11j'ai une double culture
01:04:13avec l'Allemagne
01:04:15sans aucun problème
01:04:16mais
01:04:16oui c'est pas la question
01:04:18vous êtes le couple
01:04:19franco-allemand
01:04:20à vous trois seuls
01:04:21non non mais c'est pas la question
01:04:23c'est pas la question
01:04:23la question c'est
01:04:24elle est politique
01:04:25la question elle est politique
01:04:26elle est pas culturelle
01:04:27elle est pas
01:04:27est-ce qu'on aime les Allemands
01:04:28ou est-ce qu'on aime pas les Allemands
01:04:29c'est pas
01:04:29c'est pas
01:04:30c'est beaucoup plus complexe que ça
01:04:32c'est politique
01:04:33et effectivement
01:04:33ça concerne les intérêts
01:04:35souverains de la France
01:04:36qui sont souvent bafoués
01:04:37pour l'Allemagne
01:04:39après il faut dire
01:04:39encore une fois depuis
01:04:40qu'on est à 28 et à 27
01:04:41l'Europe s'est renationalisée
01:04:42c'est jamais assez dit
01:04:43chaque pays défend ses intérêts
01:04:45elle s'est renationalisée profondément
01:04:46et parce qu'après derrière
01:04:48vous avez besoin d'avoir
01:04:48vous savez
01:04:49il y a un certain nombre
01:04:51de milliers de fonctionnaires
01:04:52à la commission par exemple
01:04:52jusqu'en 2014
01:04:54c'était les principaux pays fondateurs
01:04:56qui les avaient
01:04:56puis à partir de 2014
01:04:57il y a les gens
01:04:58qui étaient rentrés en 2004
01:04:59en 2003
01:05:00en 2005
01:05:01ont pu pénétrer
01:05:02dans les services de la commission
01:05:03donc oui
01:05:03partout à tous les niveaux
01:05:05les choses se sont renationalisées
01:05:06et donc ça
01:05:06il faut le prendre en compte
01:05:07aujourd'hui aussi
01:05:08c'est un changement de paradigme
01:05:09très fort
01:05:09qu'on n'a pas regardé
01:05:10ni en termes diplomatiques
01:05:11français
01:05:12ni en termes politiques
01:05:13et peut-être même pas
01:05:14en termes médiatiques
01:05:14d'observation
01:05:15et bien ce sera le mot de la fin
01:05:17et je vous remercie
01:05:19tous les quatre
01:05:20nous on va
01:05:21on va s'envoler
01:05:22on va prendre un peu d'air
01:05:23avec Gilles Gansman
01:05:24on va parler du Cirque du Soleil
01:05:27c'est le plus grand groupe
01:05:29après Disney
01:05:30et ils ont même
01:05:32leur propre chaîne de télévision
01:05:33il y a un spectacle
01:05:34en ce moment
01:05:34à Paris
01:05:36mais ils seront un petit peu
01:05:36partout en France
01:05:37je crois
01:05:37et on va discuter
01:05:38avec l'un des directeurs
01:05:40à tout de suite
01:05:41sur Sud Radio
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