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NewsTranscription
00:00Pour les débats, on a entamé un débat, une Porsche qui a été brûlée, vous avez peut-être vu les images,
00:07alors je vais d'abord vous présenter Éric Revelle, journaliste éditorialiste à Sud Radio.
00:11Bonjour, du lundi au jeudi à 7h25 dans le Grand Matin Sud Radio,
00:15Alexandra Spiner, enseignante, déléguée spéciale en charge du décrochage scolaire à la région Île-de-France,
00:21Mathis Brasca, responsable du développement dans l'humanitaire, bonjour à vous.
00:25Vous travaillez entre autres pour toutes à l'école,
00:27je rappelle qu'on peut aller sur le site de l'association de Tina Kieffer,
00:31je connais évidemment très bien, et parrainer des petites filles, parce que c'est important,
00:38toutes à l'école, c'est une chance pour ces petites filles au Cambodge,
00:42qui n'ont pas droit à l'éducation, et grâce à ce que fait Tina depuis combien, 20 ans maintenant ?
00:47Depuis 20 ans, c'est très grave.
00:49C'est tout à fait exceptionnel, oui.
00:511600, 1700 filles, des familles aussi qui sont aidées plus largement.
00:55Ça ne coûte pas très cher, et vous...
00:59Et tout l'argent que vous donnez, pardon de le préciser,
01:01parce qu'avec la méfiance qu'il y a maintenant avec les dons aux associations,
01:04tout l'argent que vous donnez va directement aux petites filles dont on s'occupe et qu'on instruit.
01:10Oui, oui, oui, en plus aujourd'hui, il y a des instruments comme dons en confiance
01:14qui permettent de vraiment suivre où va l'argent, et là où toutes à l'école se différencient d'autres ONG,
01:21c'est que c'est une ONG qui est très opérationnelle, ça veut dire que sur le terrain, en fait,
01:25ce sont des employés de l'association qui sont profs, qui sont agriculteurs, etc.
01:31Ce n'est pas de l'argent qui est redistribué, c'est de l'argent qui va directement dans des salaires
01:35et dans des contrats locaux.
01:36J'ai eu la chance d'y aller, j'ai vu le fonctionnement, c'est absolument remarquable.
01:42Et dernier point, pardon, Tina Kieffer est une des premières à s'être attaquée
01:47au problème des petites filles qui étaient privées d'école.
01:52Absolument, bien sûr.
01:52Donc, formidable association.
01:54Et Thomas-Alexazer, bonjour, secrétaire général et centrice,
01:57porte-parole de Nouvelle Énergie, c'est le parti de David Lissnard,
02:00qui parle vrai, qui parle de bon sens assez souvent, c'est sans...
02:05Merci pour lui.
02:06Non, mais il dit des choses qui ont du sens et qui sont...
02:10Je pense qu'il a cet avantage d'avoir, de s'imposer une vie non pas parisienne,
02:16mais extrêmement tournée vers ses habitants, vers sa commune de Cannes,
02:19sur laquelle il fait un travail extraordinaire.
02:22Et j'espère que sa voix continuera à apporter.
02:24Et moi, j'aime l'homme de conviction, David Lissnard.
02:27Je vais vous dire pourquoi.
02:27Parce que là, il est donc maire de Cannes, il est président de l'AMF,
02:31il a un festival de Cannes célébrissime dans le monde entier.
02:34Et pourtant, David Lissnard, il n'a pas eu peur de dire un certain nombre de choses
02:38assez cultureuses qui défilent sur les tapis rouges.
02:41Ben oui.
02:42Et ça, il faut le faire quand vous êtes maire de Cannes et que vous avez le festival de Cannes,
02:45dire des choses aussi sensées, aussi fortes.
02:47En hommage à Boalem-Sensal, il a pris une prise de parole très forte
02:51pour dire qu'il était le grand absent des discours du festival de Cannes.
02:55On va revenir évidemment sur les violences en marge du Sacre du Paris Saint-Germain.
03:01Gérald de Darmanin pointe ce matin des condamnations qui ne sont plus à la hauteur.
03:05On va parler évidemment de ce crime raciste dans le Var avec Bruno Retailleau
03:09qui, selon Olivier Faure, installe un racisme d'asmosphère.
03:14Retailleau qui refuse de défendre la proportionnelle.
03:16Bref, beaucoup de sujets avec vous.
03:18Alors, on parlait de cette Porsche qui a été brûlée, vous l'avez peut-être vue,
03:21sur les réseaux sociaux.
03:22C'était la vôtre ?
03:23Mais c'était la mienne.
03:23Non, c'était pas la mienne, mais c'était celle d'un ami d'un ami.
03:27Et alors, la réaction que vous avez eue, c'est qu'elle a brûlée de la laisser dans la rue.
03:31Non, non, non.
03:32Non, mais pourquoi il l'a ?
03:33Moi, ma 4L, j'allais dans la rue.
03:35Il a voulu aller la garer samedi.
03:37Et les policiers l'ont dit, parce qu'il a un parking,
03:39et les policiers ont dit, non, on ne passe pas, c'est fermé.
03:41Donc, il l'a laissé dans la rue et il a filmé les 30 personnes,
03:46les 30 délinquants qui se sont acharnés sur sa voiture.
03:51Donc, on ne voit pas bien, effectivement.
03:52Et la réflexion de quelqu'un, c'était de dire,
03:54ils sont venus célébrer, entre guillemets,
03:56des joueurs qui peuvent se payer sans Porsche.
03:59Ça ne les dérange pas.
03:59Bref, on va commencer.
04:02Peut-être un mot sur Kamel Daoud,
04:04qui a renoncé à aller en Italie.
04:07C'est selon moi la grande nouvelle.
04:09Ça devrait être le débat permanent de cette journée.
04:11On rappelle que Boilem Samsal est toujours emprisonné.
04:14Et Kamel Daoud, lui, risque de se faire extrader vers l'Algérie
04:19s'il va en Italie.
04:21Donc, on en est là aujourd'hui,
04:22avec une demande des autorités algériennes.
04:24C'est absolument scandaleux ce qui est en train de se passer,
04:29dont personne ne parle réellement.
04:31Le Figaro a fait un papier.
04:33Oui, un article.
04:34Thomas, on va commencer avec vous.
04:35C'est un coup de gueule ?
04:37Oui, c'est un coup de gueule à l'endroit du haut-commissaire
04:40à France Stratégie, au plan Clément Bonne.
04:44Je trouve et je regrette vraiment que cette position de haut-commissaire
04:49sur un poste stratégique soit devenue en réalité une tribune politique
04:53dont se sert allègrement l'ancien collaborateur, l'ancien ministre,
04:57l'ancien député d'Emmanuel Macron et de Paris.
05:01Un jour, il commente l'Eurovision.
05:03Le lendemain, c'est un interview dans Paris Match.
05:05Un jour, il critique la porte-parole pour ses propos sur la fin du macronisme.
05:09Un jour, c'est un avis sur le port du voile.
05:12Et cette instance nationale, qui est un service du Premier ministre,
05:16qui doit donner des prospectives économiques à 20-30 ans sur le long terme,
05:20qui doit réfléchir à la France dans 20 ans, 30 ans,
05:23aux solutions d'avenir de demain,
05:25en réalité, je regrette, soit devenu vraiment un instrument
05:28pour un homme qui ne cache pas ses ambitions pour Paris
05:30et qui, en réalité, utilise cet outil
05:33comme un porte-voix,
05:36comme un étendard d'une ambition.
05:38– Mais surtout, on peut s'interroger sur le commissariat au plan.
05:40– Oui, on est loin de l'époque où le général de Gaulle
05:44parlait de l'ardente obligation du plan.
05:46C'est-à-dire que le plan, c'était vraiment la stratégie
05:49pour la France des décennies suivantes.
05:50C'est devenu une coquille vide.
05:51Et pardonnez-moi, mais en usant, et vous avez raison,
05:54de cette manière politique,
05:55les manbounes, pour moi, ils commettent une énorme erreur.
05:57Pas pour sa carrière politique,
05:59mais ils prouvent par A plus B
06:00que le commissariat au plan ne sert à rien.
06:02En fait, ils le prouvent.
06:03– Tout le monde le sait avant qu'ils prennent ses questions.
06:06C'est-à-dire que, moi, j'avais interrogé un membre,
06:09à l'époque où Beyrou dirigeait cette agence de l'État
06:12qui coûte un pognon de dingue,
06:14sur le nombre de rapports qui sortaient,
06:16mais c'était absolument hallucinant.
06:17Alors, ils avaient en préparation un rapport sur la pêche.
06:19Enfin, vous imaginez, les problèmes français.
06:21Bon, la pêche, il y a des problèmes dans ce pays.
06:22– Ah, la pêche, c'est un vrai sujet.
06:23– Non, mais d'accord, mais il y a d'autres sujets.
06:25C'est quoi le TGV du XXIe siècle ?
06:28C'est quoi l'Airbus du XXIe siècle ?
06:30C'est quoi la stratégie industrielle de la France ?
06:32– C'est encore un machin administratif qui ne sert à rien.
06:37– Mais là, en l'occurrence, c'est un outil qui doit servir.
06:43Je pense que d'avoir des experts qui réfléchissent,
06:45qui accompagnent des décideurs sur l'avenir.
06:49On voit bien ce qui se passe en Chine.
06:51Quand on voit le développement de l'industrie automobile chinoise
06:55et les conséquences à venir sur le marché français
06:57et sur l'industrie française,
06:58il y a forcément des questions que l'on doit se poser
07:00et sur lesquelles on doit travailler.
07:02Mais avoir une mission sur la refonte du service national universel,
07:06pour moi, excusez-moi, ce n'est pas du mission
07:08d'un haut commissariat au plan,
07:09qui a fusionné d'ailleurs apparemment avec France Stratégie
07:11et qui, pour moi, est en réalité une vraie tribune politique
07:14qu'on a confiée à un ancien ministre de la Macronie.
07:17J'ai envie de dire qu'une proposition politique courageuse,
07:22parce qu'on entend un petit peu tout et n'importe quoi en ce moment,
07:24serait peut-être de préparer un énorme audit
07:27de toutes ces agences et de toutes ces structures
07:30qui, aujourd'hui, coûtent un pognon dingue
07:32et qui servent effectivement de loge de vie post-politique
07:37de certains ministres.
07:38Oui, et l'efficacité, vous allez me dire que je m'acharne,
07:40mais l'efficacité de ce haut commissariat à l'enfance
07:43qui parle de s'attaquer aux no-kis et autres,
07:46quand on voit ce qui se passe, encore une fois,
07:49à l'AZE, à l'aide sociale, à l'enfance,
07:51moi, les bras m'en tombent.
07:53Parler des hôtels no-kis, oui, pourquoi pas,
07:55mais enfin, on a des priorités
07:57et ce n'est peut-être pas là-dessus qu'on devrait communiquer.
08:01Vous avez raison, on devrait peut-être s'interroger
08:03sur tout cela.
08:05On marque une petite pause
08:06et on se retrouve dans un instant avec vous.
08:08A tout de suite.
08:09Sud Radio, votre attention
08:11est notre plus belle récompense.
08:13Et nous sommes ensemble avec vous
08:15pour commenter l'actualité.
08:16On va revenir évidemment sur les violences
08:18en marge de la victoire du Paris Saint-Germain
08:21avec le ministre, le garde des Sceaux,
08:24Gérald Darmanin,
08:24qui pointe des condamnations
08:25qui ne sont plus à la hauteur.
08:28Le crime raciste dans le Var.
08:30Bruno Retaillon installe un racisme d'atmosphère,
08:33selon Olivier Faure.
08:34Bref, beaucoup de sujets.
08:35La fast fashion dont on devait parler hier,
08:37on n'a pas eu le temps.
08:38Tout cela avec Éric Revelle,
08:39journaliste, éditorialiste à Sud Radio.
08:41On vous retrouve du lundi au jeudi
08:43à 7h25 dans le Grand Matin Sud Radio
08:45de Jean-Jacques Bourdin.
08:47Thomas Alex Hauser, secrétaire général
08:48des centristes, porte-parole de Nouvelle Énergie.
08:51Le parti de David Lissnard,
08:52Alexandra Spiner, enseignante, déléguée spéciale
08:54en charge du décrochage scolaire
08:56à la région Île-de-France.
08:57Et Mathis Brasca, responsable du développement
09:00dans l'humanitaire.
09:02On va passer à...
09:04On continue avec vous Alexandra
09:05et on va aborder cet après-match
09:10et ces violences que certains semblent découvrir.
09:14On voit la une du Parisien ce matin,
09:15la honte.
09:16Ils ont mis 24 heures à réagir
09:17après avoir consacré 12 pages à la victoire.
09:20Et quelques...
09:21Enfin bon, ils l'ont fait.
09:22Et ils parlent de ces violences.
09:24Moi, c'était plutôt un coup de cœur
09:25pour des vidéos qu'on voit un peu émerger
09:30sur les réseaux sociaux
09:31de jeunes français issus de l'immigration
09:34et qui se...
09:35Parlez bien dans le micro.
09:36De jeunes français issus de l'immigration
09:38qui se désolidarisent
09:40de tous ces jeunes barbares
09:42qu'on a vus déferler sur les Champs-Elysées
09:45et partout en France
09:47et qui ont gâché notre fête.
09:49Et j'ai trouvé plutôt formidable
09:52qu'il y ait une sorte de mouvement
09:53de pas en mon don
09:55de ces jeunes
09:57qui, au fond, aussi payent le prix fort
09:59parce qu'ils sont assimilés
10:01à des jeunes
10:05qui, finalement, ne veulent plus faire société,
10:07ne veulent plus faire nation,
10:09s'attaquent systématiquement
10:10à tous les symboles forts de la République,
10:13pillent, saccagent, volent
10:15et donnent une image déplorable
10:17de nos banlieues.
10:19Donc je trouve que c'est plutôt positif.
10:21Alors, un petit bémol, quand même,
10:23c'est que, je ne sais pas si...
10:25On va écouter un son ?
10:27On y doit arriver.
10:29Il y a, par exemple,
10:31Freddy Lelétala
10:31qui est champion du monde
10:32de jiu-jitsu brésilien
10:34qui dit « J'ai honte,
10:35on ne voit que des rebeux
10:36et des renois faire des conneries.
10:38C'est comme ça que vous allez faire monter
10:39le Rassemblement National ? »
10:40Enfin, il y a beaucoup de témoignages.
10:42Oui, il y a des témoignages quand même forts
10:43parce que c'est vrai qu'on le dit
10:44d'ailleurs très souvent ici,
10:46les premières victimes de tout cela
10:48sont les musulmans
10:49parce que la majorité des musulmans
10:50dans notre pays
10:51veulent vivre tranquillement,
10:52veulent voir leurs enfants réussir,
10:55veulent eux-mêmes réussir,
10:56ils veulent que l'ascenseur social
10:57fonctionne pour leurs enfants.
10:59Donc, c'est plutôt bien aussi
11:00que des jeunes issus de l'immigration
11:02le disent.
11:04J'espère que se joindront à eux aussi
11:06peut-être des personnalités connues,
11:09eux-mêmes issues de l'immigration,
11:11pour dire « Non,
11:12ceux-là, ils nous font honte
11:14et on n'a pas du tout envie
11:16d'être assimilés à ces barbares. »
11:19Et je tiens à ce terme.
11:20Alors, simplement,
11:22un petit bémol quand même,
11:25ce qui m'a frappée,
11:26c'est que je parle là pour les jeunes
11:28qui ont témoigné sur les réseaux,
11:31on parle quand même de gamins
11:34qui sont nés en France,
11:35qui ont été élevés en France,
11:37qui ont grandi en France,
11:38qui ont été à l'école en France,
11:41et qui pourtant,
11:42donc sont des Français à part entière,
11:44et qui pourtant,
11:47se ramènent,
11:48te mènent toujours
11:49à leur origine.
11:52Et ça, ça m'a un petit peu...
11:54Je trouve que ça met en lumière
11:56quand même un vrai sujet
11:56d'assimilation dans notre pays
11:58qui ne fonctionne pas.
12:00Et ça, c'est le seul petit bémol.
12:02Mais c'est quand même,
12:02je trouve que c'est un mouvement formidable.
12:04Je ne sais pas si vous avez entendu.
12:07Oui, j'ai vu les vidéos aussi.
12:08Je trouve ça assez courageux aussi.
12:10C'est courageux, absolument.
12:10Un visage découvert de dire
12:13il y en a ras-le-bol
12:13et de dire à des voisins,
12:16à des jeunes d'autres quartiers,
12:18ça suffit,
12:19vous salissez notre...
12:22Qui nous sommes.
12:22Qui nous sommes,
12:23d'où les quartiers
12:24dans lesquels on est originaire.
12:26Je trouve ça très courageux.
12:27Mais comme souvent,
12:28c'est un mouvement formidable
12:30qui sera ensuite étouffé
12:31par la France insoumise
12:32qui dirait que c'est la faute de l'État
12:34et qui va développer
12:36une contre-argumentation totale
12:39en isolant finalement
12:42la parole de ces jeunes
12:43en disant que non,
12:44c'était la police
12:44qui vous a tapé dans cette rue-là,
12:46c'était ci qui s'est passé,
12:47que vous n'avez pas bénéficié.
12:49C'est la faute de Bruno Rataillot.
12:50Je pense que pourquoi pas ?
12:52Et voilà.
12:52Comme le dit Antoine Léomont,
12:54c'est de la faute de la police
12:55s'il y a eu des violences.
12:58Éric ?
12:59Oui, oui.
12:59Mais là, oui, sur...
13:01Éric Coquerel.
13:02Éric Coquerel y était aussi
13:03en accusant Rataillot
13:04d'être quasiment responsable
13:06indirectement
13:07avec son maintien de l'ordre
13:08des scènes hallucinantes
13:11dont ont été victimes
13:12les commerçants,
13:14les rues,
13:14les voitures
13:15et pas qu'à Paris.
13:16Non, non.
13:16Il y a un silence coupable.
13:18Hier, Gilles Platret
13:20le disait au micro
13:21dans le maire de Chalons.
13:22Chalons-sur-Saône
13:23où il a eu aussi
13:25des dégradations,
13:26montées de la violence.
13:27Et il y a eu un silence coupable,
13:28je trouve,
13:29de la plupart des médias sur ça.
13:30Alors, OK,
13:31les gens étaient
13:31tout à la victoire historique
13:33du PSG
13:33qu'il fallait sans doute
13:34traiter en priorité.
13:35mais on avait des directs,
13:36si vous voulez,
13:37alors qu'on savait
13:37que dans des rues adjacentes
13:38se passaient des trucs
13:39absolument hallucinants
13:40où les médias
13:41n'en parlaient absolument pas,
13:43absolument pas
13:43de ce qui était en train
13:44de se dérouler.
13:45Et je vais vous dire...
13:46Enfin, il y avait
13:47de la communication aussi
13:48de la part de la police
13:49et du préfet,
13:50en particulier,
13:51des CRS.
13:52Moi, j'ai vu
13:53un responsable CRS
13:55dire
13:55pour l'instant,
13:56tout va bien,
13:57etc.
13:57Donc, il y avait aussi,
13:58je pense,
13:59cette volonté
13:59de...
14:01Les CRS eux-mêmes
14:02ne peuvent pas avoir
14:02un discours alarmiste.
14:04Leur rôle,
14:05c'est quand même
14:05de...
14:06C'est un syndicalisme,
14:07il y avait un décalage
14:07et le discours.
14:09Mais comme toujours maintenant,
14:10c'est vrai que c'est...
14:10C'est même le préfet
14:11qui dit ce n'est ni un échec
14:12ni une réussite.
14:13Il est revenu sur ces mots.
14:15Le préfet de Paris,
14:15il a dit que c'était un échec,
14:16quand même.
14:17C'est le moins qu'on puisse dire.
14:18Mais je veux dire,
14:19c'est...
14:19Enfin,
14:20ce qui est quand même
14:21absolument scandaleux,
14:23dramatique,
14:23c'est d'assister
14:25à ce genre de scène,
14:27d'avoir des médias
14:28qui couvrent,
14:30à mon sens,
14:30très mal.
14:31Et je ne donne pas
14:31de leçons de journalisme
14:32spécialement,
14:32mais on peut au moins
14:34travailler les deux tableaux.
14:35Et puis aussi
14:36d'avoir une autorité
14:37qui en fait renonce.
14:39Pourquoi je vous dis ça ?
14:40Parce que la mise en garde
14:41avait été ou de Bruno Retailleau
14:43ou du préfet de Paris,
14:44je ne me souviens plus,
14:44en disant que si le samedi soir
14:46s'est dégénéré,
14:47alors il n'y aurait pas
14:48de parade sur les Champs-Elysées.
14:49Je suis d'accord avec vous.
14:50Eh bien, ça a dégénéré
14:51et il y a eu parade.
14:52Pourquoi ?
14:53Il n'y a que les émeutes
14:54sont encore plus fortes
14:55s'ils annulaient la parade
14:56du PSG.
14:58Donc si vous voulez,
15:00le président de l'Arcubique
15:01commence par dire
15:01que c'est inacceptable
15:02et que ça,
15:03que les sanctions
15:04seront implacables.
15:05Vous avez vu là,
15:05les trois qui se sont fait choper ?
15:07Oui, on va en parler.
15:07Prisons avec sursis,
15:09500 euros d'amende,
15:10même pas d'intérêt,
15:11de travail d'intérêt général.
15:12On va en parler.
15:12Il n'y a pas que Paris
15:13puisque vous savez
15:14qu'on a malheureusement
15:15un policier
15:16qui a été plongé
15:17dans le coma
15:18et c'est un policier
15:20dans la Manche
15:20qui a reçu,
15:22tout à fait,
15:23qui a reçu
15:23un tir d'artifice
15:24et d'ailleurs,
15:26beaucoup de syndicats policiers
15:27appellent à classer
15:28les mortiers d'artifice
15:29comme des armes
15:31dangereuses
15:31qui peuvent mériter
15:33une riposte
15:33parce que là,
15:34le jeune policier
15:35qui est dans le coma
15:36depuis deux jours,
15:37il a été blessé au visage
15:39et son état
15:40ne fait qu'il est
15:41dans le coma
15:42aujourd'hui
15:42au CHU de Caen.
15:43Donc en effet,
15:44la province
15:44est aussi touchée
15:45par ces mouvements
15:46d'une telle violence
15:48et j'écoutais
15:49dimanche soir France Info,
15:51la journaliste
15:51en charge du plateau
15:52disait
15:52mais M. Rotaillot
15:54a gâché la fête
15:55en quelque sorte
15:56avec ses propos
15:57sauf que la fête
15:59est totalement gâchée
15:59et quand on dit
16:00que ça a été une réussite
16:01ou un échec
16:01il y a des mouvements
16:02qui ont été
16:03beaucoup plus violents
16:03et virulents
16:04que ceux qu'on a eus
16:04samedi soir.
16:05Rappelons-nous
16:06de la terrasse du Fouquet
16:07qui flambait
16:07pendant les Gilets Jeunes
16:08donc malgré tout
16:09on a quand même
16:09évité des débordements.
16:11Le côté ça aurait pu être pire
16:12excusez-moi
16:12on a un petit peu de mal
16:13à l'entendre
16:13quand on pense
16:14aux commerçants
16:15dont les terrasses
16:16les magasins
16:16ont été pillés
16:17et qui vont devoir
16:20payer.
16:20Quand vous écoutez
16:21le service public
16:22vous avez l'impression
16:23que c'est les trois
16:24rois mages
16:25avec Balthazar
16:25qui se rendent
16:26à une procession
16:27et que tout se déroule
16:28dans le meilleur
16:29non mais c'est hallucinant
16:30j'écoute aussi
16:31Info
16:31mais franchement
16:34vous avez des antennes
16:35mais vous demandez
16:35là il y a eu
16:36trois condamnés hier
16:37vous avez vu
16:38le seul que citait
16:40Info ou Inter
16:41c'était Aurélien
16:42parce que je pense
16:43que ça les arrangeait
16:44de citer Aurélien
16:45mais il y en a d'autres
16:45alors ok
16:46ils n'ont pas de profil
16:47mais vous voyez
16:48ce que je veux dire
16:48c'est qu'en fait
16:49ils ne se rendent pas compte
16:50qu'ils radicalisent
16:51encore plus
16:51ces opinions publiques
16:52en ne traitant
16:53l'info qu'à moitié
16:54pardon
16:54on va parler tout à l'heure
16:56de ce crime racisme
16:56on va en parler
16:58sur Sud Radio
16:58mais le service public
16:59qu'est-ce qu'il nous fait
17:00avec l'argent du contribuable
17:01en fait moi
17:02quand j'écoute ça
17:03je me sens de plus en plus
17:04exclu
17:05et de plus en plus en colère
17:06mais trois minutes
17:07je crois consacrées hier
17:08aux violences
17:09d'après match
17:10des incidents
17:11ils appellent ça
17:12Mathieu Saint-Bourg
17:14non j'ai juste envie de dire
17:14qu'on a tendance
17:15à banaliser ces violences
17:16et moi qui reviens
17:18de deux ans et demi
17:18presque trois ans en Asie
17:19j'en ai vu des matchs de foot
17:21et je n'ai jamais vu
17:22le moindre débordement
17:24la moindre voiture
17:24qui brûle
17:25que ce soit au Cambodge
17:26ou au Vietnam
17:27mais vous avez ce matin
17:28dans le Parisien
17:29l'étranger nous regarde
17:31avec des yeux hallucinés
17:32parce que Barcelone
17:34Barcelone
17:35tous les pays d'Europe
17:37ne comprennent pas
17:38ce qui se passe en France
17:39un ministre macroniste
17:40ce matin nous a expliqué
17:41que ça arrivait
17:42dans beaucoup de villes d'Europe
17:43alors je ne sais pas
17:44il faut leur proposer
17:45un voyage
17:45le ministre de l'Europe
17:48qui nous dit ça
17:48je ne sais pas
17:50à quelle ville
17:51il faisait allusion
17:51mais en tout cas
17:52nous nous ne sommes pas
17:53au courant
17:54on va écouter
17:54ce champion du monde
17:57de Jijitsu brésilien
17:58écouter ce qu'il disait
17:59à propos de ces violences
18:01les gars
18:01plus le temps passe
18:02plus je commence à avoir
18:03honte d'être un renouement
18:03frérot
18:04d'être associé
18:05à certains débiles mentaux
18:08les gars
18:08comment vous ne voulez pas
18:09que les gens
18:10votent de plus en plus
18:11RN
18:11s'il vous plaît
18:13moi là je suis
18:13pour son Californie
18:14je regarde des images
18:16de ce qui se passe en France
18:17après la victoire du PSG
18:18on ne voit que des rebeux
18:20et des renois
18:21faire des conneries
18:22casser les arrêts de bus
18:24monter sur des bus
18:25pour les dévoitures
18:26arrêter des filles
18:28les dépouiller
18:29il y a eu deux morts
18:30les gars
18:31c'est une honte
18:32en fait vous nous foutez
18:33la honte frère
18:34moi je vous encourage
18:36à lire aujourd'hui
18:38dans le Figaro
18:39la tribune de Maurice Berger
18:41qui est un pédopsychiatre
18:42qui travaille avec des jeunes
18:44qui a travaillé très longtemps
18:45avec des jeunes
18:45en centre fermé
18:47qui a écrit des livres remarquables
18:48qui depuis 20 ans
18:50alerte sur ce qui est en train
18:51de se passer
18:52je me souviens de l'avoir interviewé
18:53il m'avait dit
18:54je suis très pessimiste
18:56il avait écrit un livre
18:58qui en gros
18:59le titre était
18:59si nous ne voulons pas
19:00que nos enfants deviennent
19:01des barbares
19:02et ce matin il explique
19:03il dit moi je travaille
19:03en centre fermé
19:04je travaille essentiellement
19:05avec des éducateurs
19:06d'origine maghrébine
19:07qui viennent des mêmes quartiers
19:08dits sensibles
19:09que les émeutiers
19:10et qui ont vécu
19:11dans les mêmes conditions économiques
19:13quand je leur demande
19:13pourquoi ils n'ont pas agi
19:15comme certains de leurs camarades
19:16ils me répondent
19:17parce que leurs parents
19:18avaient un projet parental
19:19ils exigeaient que leurs enfants
19:20rentrent à la maison
19:21dès la sortie de l'école
19:22que les devoirs soient faits
19:23et ils voulaient
19:24qu'ils soient aimables
19:25en société
19:25capables de construire un projet
19:27et il dit aujourd'hui
19:28on peut émettre
19:29beaucoup d'hypothèses
19:30sur ce comportement collectif
19:31lui ce qu'il dit
19:32aujourd'hui
19:33c'est qu'il y a un vide
19:34intellectuel, culturel
19:36il n'y a pas eu d'éducation
19:38sur certains de ses enfants
19:40il dit
19:41un travail éducatif
19:42ou psychologique
19:43ne peut avoir de prise
19:44car ces sujets
19:45n'éprouvent aucune curiosité
19:46à l'égard d'eux-mêmes
19:47de leurs actes
19:48et de leurs histoires
19:49je vous encourage vraiment
19:50à lire cet article
19:51qui est assez éclairant
19:52et j'ai appris d'ailleurs
19:53à cette occasion
19:53qu'on va parler des peines
19:55les centres éducatifs
19:56fermés pour mineurs
19:58ne sont pas surpeuplés
19:59ils sont remplis
20:01à 70%
20:0270%
20:03ça veut dire qu'on peut
20:04aujourd'hui
20:04enfermer des mineurs
20:06donc on va revenir
20:07sur les peines
20:08et puis aussi
20:08sur les dégâts
20:09avec vous Eric Revelle
20:10dans un instant
20:11petite pause de pub
20:12Sud Radio
20:13Parlons vrai
20:14Parlons vrai
20:14Sud Radio
20:15Parlons vrai
20:1510h midi
20:16Mettez-vous d'accord
20:17Valérie Expert
20:18et nous continuons
20:20et nous continuons de débattre
20:20et de commenter
20:21l'actualité avec vous
20:22et donc Eric
20:23vous vouliez revenir
20:24aussi sur les violences
20:25les dégâts
20:26oui j'ai dit déjà
20:27beaucoup de choses
20:28mais franchement
20:28on a assisté
20:29à des scènes
20:30absolument hallucinantes
20:31en fait
20:32ces racailles
20:33ces barbares
20:34que ce soit
20:35un événement sportif
20:36que ce soit
20:37un événement de société
20:38comme l'affaire Naël
20:39en fait leur but
20:40c'est de dévaliser
20:42de se servir
20:42dans les magasins
20:43de tout péter
20:45il y a des témoignages
20:46de gens qui vous expliquent
20:47qu'on les a vu arriver
20:48avec des barres de fer
20:49enfin ils étaient là
20:50pour tout péter
20:51pour tout casser
20:52il faut saluer
20:53le courage
20:54des forces de l'ordre
20:55moi je le redis à chaque fois
20:56bon je discutais aussi
20:57avec des policiers
20:58qui étaient sur le terrain
20:59qui m'expliquaient
21:00que la doctrine
21:00a quand même un peu changé
21:01avec les événements
21:03c'est ça aussi
21:04les policiers
21:05on leur demande
21:05de maintenir l'ordre
21:06mais parfois
21:06ils ne savent pas
21:08à quel endroit
21:08avec qui
21:09pourquoi
21:10dans quelle rue
21:11bon voilà
21:12et puis vous avez aussi
21:13tout le contexte politique
21:14la lâcheté
21:15de générations
21:16d'hommes et de femmes
21:17politiques
21:17voyez hier
21:18je faisais un débat
21:19avec Jean-Pierre Raffarin
21:20l'ancien Premier ministre
21:21qui me parlait
21:22de récupération politique
21:23et je lui dis
21:23mais monsieur le Premier ministre
21:24vous employez le mot
21:26de récupération politique
21:27est-ce que vous ne croyez pas
21:27qu'aujourd'hui
21:28ce que vous appelez
21:29de la récupération politique
21:30c'est une façon
21:31de mettre les points
21:32sur les i
21:33à des hommes politiques
21:34comme vous
21:34qui pendant en fait
21:35ont été au pouvoir
21:36et qui pendant
21:37des années ont vu
21:38ce qui était en train
21:40de se passer
21:41dans ce pays
21:41l'effondrement
21:42de l'autorité
21:43partout
21:44dans toutes les strates
21:45de la société
21:46et qui finalement
21:47ont accompagné
21:48mais vous savez
21:49moi je pense
21:51qu'un de ces jours
21:52on va se réveiller
21:53d'une manière
21:54très douloureuse
21:55c'est-à-dire là
21:56ces racailles ont besoin
21:57d'événements
21:57pour aller tout péter
21:58mais demain
21:59ils n'auront plus besoin
22:00d'événements
22:00quand ils auront besoin
22:01de prendre
22:02une pile de chaussures
22:04ou une pile
22:04de t-shirts connus
22:06régulièrement
22:06avec les magasins
22:07Chanel
22:07voilà
22:08et bien
22:08ils le font
22:09ils en verront
22:09200 mecs
22:10donc si on n'a pas
22:11une réponse ferme
22:12je vais vous dire
22:12on est extrêmement
22:13mal barré
22:14et quand je suis
22:15de mauvaise humeur
22:15et un peu défaitiste
22:16ma chère Valérie
22:17ce qui est peut-être
22:17le cas ce matin
22:18je me demande
22:18si le pays
22:19n'est pas foutu
22:19voilà
22:20c'est la question
22:21que je me pose
22:21je le redis
22:22je me répète aussi
22:23j'aurais d'autres
22:23mais en 2020
22:24quand je suis arrivée
22:26sur LCI
22:26les pompiers
22:27les mecs de la BAC
22:28m'informaient déjà
22:30de ce qui se passait
22:32c'était
22:33les pompiers
22:34étaient déjà attaqués
22:35les lances des pompiers
22:36les pompiers tombant
22:37dans le buscadre
22:38l'image de ce pompier
22:39qui se fait étrangler
22:39mais ce sont des barbares
22:42moi je reprends le mot
22:43de Baudot-Retailleau
22:44il a raison d'employer ce mot
22:46je crois qu'il faut
22:46dire les choses
22:47ce sont des barbares
22:48vous savez
22:49on voit bien
22:50que depuis des années
22:51on a l'effondrement
22:53de l'autorité
22:54pas seulement à l'école
22:55partout
22:56dans toute la société
22:57c'est-à-dire que l'autorité
22:58c'est devenu un gros mot
22:59l'effondrement
23:01de la famille
23:02vous ne pouvez plus
23:02être autoritaire
23:03aujourd'hui
23:03avec des gens
23:04qui n'ont jamais eu
23:05d'autorité
23:05et qui sont aujourd'hui
23:06dans la rue
23:07à casser
23:08qui ne comprennent même pas
23:09il faut bien commencer
23:10un jour
23:10j'en parlais tout à l'heure
23:12l'échec de l'assimilation
23:13on a aussi
23:15des décennies
23:16de laxisme judiciaire
23:19et d'absence
23:20de courage politique
23:21ça fait penser à ça
23:24vous avez vu là
23:25à partir du 1er juillet
23:27et bon c'est une bonne chose
23:28sur le fond
23:28on va coller 135 euros
23:29d'amende
23:30aux gens qui vont fumer
23:31sur la plage
23:32vous voyez
23:32l'état se donne
23:33l'ivresse de l'autorité
23:35alors qu'il n'en a plus
23:36le flacon
23:36alors on va vous coller
23:37une amende
23:38à 135 euros
23:39et le bon citoyen
23:40qui va fumer sur la plage
23:41de manière illégale
23:42devra payer son amende
23:43mais tous ces gens
23:44qui ont pété
23:45l'autorité de l'état
23:46elle est bafouée
23:46tous les jours
23:47pas seulement avec la victoire
23:48du PSG
23:49elle est bafouée tous les jours
23:50et là qui paye
23:51c'est le contribuable
23:52qui paye
23:53c'est pareil dans les transports
23:55en commun
23:56c'est la petite mamie
23:56qui n'arrive pas
23:57à rebipper le truc
23:58qui se prend à chaque fois
23:59les amendes
24:00mais par contre
24:01il y a quelqu'un
24:02qui fait pipi par terre
24:03au milieu du tramway
24:05une fois sur deux ça passe
24:06c'est dur avec les faibles
24:07et c'est faible avec les forts
24:08c'est ce que dénonce
24:10beaucoup David Lissner
24:10un tweet
24:11tiré sur un gendarme
24:12avec un mortier d'artifice
24:13500 euros d'amende
24:14ouvrir une boulangerie
24:15un 1er mai
24:167500 euros d'amende
24:18donc
24:19c'est exactement ça
24:21c'est très bienvenu
24:22en absurdie
24:23voilà
24:23l'ivresse de l'autorité
24:24mais il n'y a plus
24:25le flacon de l'autorité
24:26le flacon il est cassé
24:27en France
24:27alors vous vouliez
24:28surtout votre coup de gueule
24:29concerner qui va payer
24:30les dégâts
24:31mais oui alors
24:31mais oui
24:32qui va payer les dégâts
24:33parce qu'en réalité
24:33si vous voulez je discutais
24:34avec un policier
24:35qui m'expliquait que
24:36quand un
24:37là on va parler foot
24:38quand un club organise
24:39un match
24:41ou quand son club joue
24:44en fait
24:44il y a une partie
24:45des compagnies de CRS
24:46qui sont prises en charge
24:47financièrement
24:48par le club
24:50alors j'aimerais savoir
24:51ce que QSI
24:52c'est-à-dire Qatar Sports Investment
24:54a pris en charge
24:55lors de la soirée
24:56du samedi
24:57et même ensuite
24:58parce que ça coûte
24:59quand même un pognon
25:00de dingue
25:01et puis qui va payer
25:02qui va payer
25:03les dégâts
25:04alors je regardais
25:05dans le code des assurances
25:06il est prévu
25:07que les assurances
25:08puissent se retourner
25:10contre l'Etat
25:11pour non protection
25:12de troubles
25:13à l'ordre public
25:14bon évidemment
25:14ça ne se passera pas comme ça
25:16ça va se traduire
25:16par une hausse
25:17des primes d'assurance
25:18pour les commerçants
25:19qui vont demander
25:20parce qu'ils en ont
25:21tellement marre
25:22d'avoir des surprimes
25:23parce que vous avez
25:24des magasins
25:25qui sont régulièrement pétés
25:26moi je pense
25:27à un bureau
25:28tiens
25:28de tabac
25:29vers la rue
25:30Château-Briand
25:31dans l'huitième
25:32où un jour
25:33je me pointe
25:34donc c'était au moment
25:35des gilets jaunes
25:36et donc sa vitrine
25:38avait été cassée
25:38bon
25:39et puis 15 jours
25:403 semaines
25:412 mois plus tard
25:41je vois toujours
25:42le même panneau en bois
25:43alors je dis
25:43mais monsieur
25:44vous n'avez pas eu
25:44les assurances
25:45il me dit
25:45si si si
25:46mais depuis
25:46ma vitre a de nouveau
25:47été cassée
25:48mais vous vous rendez compte
25:49donc qui va payer
25:50les compagnies d'assurance
25:52donc les contribuables
25:53les collectivités locales
25:55qui vont refaire
25:55les infrastructures
25:56donc les contribuables
25:58etc etc
25:59donc il y en a marre
26:00est-ce qu'on peut demander
26:02au Qatar de payer
26:03pourquoi pas
26:04pourquoi pas
26:05il devrait prendre en charge
26:06une partie quand même
26:06des dégâts
26:07non non mais j'avais juste
26:08envie de dire
26:08c'est vous qui allez payer
26:09c'est vous qui allez payer
26:10c'est moi qui en ai payé
26:12comme d'habitude
26:13non mais Eric a raison
26:14sur les primes d'assurance
26:15c'est à dire que ces petits
26:16commerces
26:17on voit même que dans
26:18les arrondissements
26:18qui n'étaient pas autour
26:19des Champs-Elysées
26:20ont été victimes
26:20de ces forts troubles
26:23dans le 17ème arrondissement
26:24vont avoir des primes d'assurance
26:26qui vont devenir
26:26de plus en plus
26:27insupportables pour eux
26:28parce que les assurances
26:30ne voudront plus
26:30prendre de risques
26:31pour les commerces
26:32à 5 km à la ronde
26:34autour de l'arc de triomphe
26:35parlons des condamnations
26:37donc ce matin
26:38Gérald Darmanin
26:39donc le ministre de la justice
26:40réagit
26:41il souhaite
26:42des peines
26:44qui soient
26:44plus à la hauteur
26:46des condamnations
26:47plus à la hauteur
26:48enfin on lui rappelle
26:48qu'il y a une séparation
26:49entre l'état
26:50et la justice
26:51les peines
26:52elles sont prévues
26:52je crois que c'était
26:533 ans
26:543 ans d'emprisonnement
26:55pour s'attaquer
26:57à un policier
26:58elles n'ont pas été prononcées
26:59elles n'ont pas été prononcées
27:00donc il est impuissant
27:02il peut dire ce qu'il veut
27:03on n'a pas besoin
27:03d'augmenter les peines
27:04que dans notre pays
27:05quand on s'attaque
27:06à un policier
27:07ou à un représentant
27:08de l'autorité
27:08on prenne 500 euros d'amende
27:09on prenne 500 euros d'amende
27:11et qu'on rentre tranquillement
27:12chez soi
27:12c'est pas acceptable
27:13on s'attaque à un policier
27:15on s'attaque à un représentant
27:16de l'ordre public
27:17on va en prison
27:18point à la ligne
27:19il n'y a pas de débat
27:20et alors je sais
27:21que tous les avocats
27:23vont nous expliquer
27:24que tout ça n'est pas
27:25dans les clous
27:27mais il faut arrêter
27:27à un moment
27:28il faut quand même
27:29qu'on donne
27:29un minimum d'exemplarité
27:31la condamnation
27:32c'est 3 ans de prison
27:33et 45 000 euros d'amende
27:34quand vous en prenez
27:34à quelqu'un
27:35c'est très bien
27:36mais c'est théorique
27:37mais vous en êtes compte
27:38je trouve que
27:40Gérard Darmanin
27:41a pris la parole ce matin
27:42en disant en effet
27:43que les peines
27:43n'étaient pas assez lourdes
27:45mais Darmanin
27:46c'est un jour une idée
27:47c'est à dire que
27:48ces dernières semaines
27:49on a eu
27:49arrêter le cash
27:51pour remettre
27:51un terme au trafic
27:53construire des prisons
27:54préfabriquées
27:55isolées
27:55chaque jour
27:56on sort une idée nouvelle
27:57à croire que ce monsieur
27:58n'a jamais été ministre de l'intérieur
28:00et n'a jamais dirigé
28:01la sécurité de ce pays
28:03pendant plusieurs années
28:03mais je trouve quand même
28:04assez dommage
28:05qu'il vienne
28:05avec cette proposition
28:07qui n'en est pas une
28:08puisqu'elle ne se fait pas
28:10dans un cadre
28:10assorti d'une loi
28:11le problème vient aussi
28:13du fait que les mineurs
28:15ne sont pas sanctionnés
28:16suffisamment fortement
28:17l'excuse de la minorité
28:18n'est pas assez prise en compte
28:20et aujourd'hui
28:20je suis désolé
28:21président Macron
28:22ça fait 8 ans
28:23qu'il est président
28:23les places de prison
28:24sont toujours manquantes
28:25on a le record absolu
28:26du nombre de prisonniers
28:27en France
28:27Valérie on a été capable
28:30de voter une loi spéciale
28:31pour rénover Notre-Dame
28:32de Paris en 4 ans
28:33on n'est pas capable
28:34de prendre les dispositions
28:35parce que des villages
28:36des contrées
28:37de la ruralité
28:37qui ont besoin
28:38de sources d'économie
28:39c'est pas mon cas
28:40chez moi
28:41c'est plutôt vivant
28:42je pense qu'ils seraient
28:43capables d'accueillir
28:44des centres de rétention
28:44si on leur proposait
28:45de le financer pour eux
28:46on rappelle quand même
28:47qu'il y a eu deux morts
28:48qui est un policier
28:48dans le commun
28:49et donc sur les peines
28:51qui ont été condamnées hier
28:53il y a des peines
28:54d'emprisonnement
28:55avec sursis
28:56de 2 à 8 mois
28:57de prison
28:58avec sursis
29:00et 500 euros
29:01d'amende
29:02aujourd'hui
29:02il y en a une vingtaine
29:03d'autres
29:03500 euros d'amende
29:04qui ne seront pas payées
29:05qui vont passer
29:06alors il propose
29:07il l'a proposé
29:09il propose Gérald Darmanin
29:10de faire évoluer la loi
29:11de supprimer
29:13les aménagements
29:13de peine obligatoire
29:14de supprimer le sursis
29:15de mettre en place
29:16par la loi
29:17une condamnation minimum
29:18systématique
29:19à la fois
29:19une fois la culpabilité
29:21reconnue
29:21bon oui
29:22mais enfin si c'est pas appliqué
29:243 mois fermes
29:25réellement exécutées
29:26pour toute agression
29:27envers un représentant
29:28de l'état
29:28mais la loi
29:29elle est là
29:29mais appliquons les lois
29:30qui existent
29:31c'est 3 ans
29:32et 45 000 euros
29:33d'amende
29:33appliquons déjà ça
29:34sauf que pour l'instant
29:35Darmanin il veut construire
29:363000 places
29:37en préfabriqué
29:38il en manque 18 000
29:39en France minimum
29:40donc c'est 16%
29:42mais là en l'occurrence
29:43ce sont des mineurs
29:44qu'on les envoie en centre fermé
29:46il y a de la place
29:46quand c'est des mineurs
29:48et je vais redire
29:49ce que j'ai dit hier
29:50comme a expliqué un policier
29:51c'est que ceux
29:51qui comparaissent aujourd'hui
29:52oui il y a eu 540
29:53et quelques interpellations
29:55c'est que ceux
29:55qui ont été arrêtés
29:56souvent sont ceux
29:57qui courent le moins vite
29:58alors ça peut paraître
29:58rigolo à dire comme ça
30:00sauf que oui
30:01parfois il y en a
30:02qui se font prendre
30:02et qui
30:03mais là hier
30:04je ne sais pas si vous avez
30:04entendu les explications
30:05on m'a mis un mortier
30:07un homme en noir
30:07m'a donné un mortier
30:08je l'ai trouvé par terre
30:10enfin voilà
30:12qui peut croire
30:13qui peut croire
30:13c'est fable
30:14on se retrouve dans un instant
30:15petite pause pub
30:16Sud Radio
30:18Sud Radio
30:19Parlons Vrai
30:19Parlons Vrai
30:20Sud Radio
30:21Parlons Vrai
30:22Père
30:22Commentaire d'un auditeur
30:24je vous écoute
30:25la loi est devenue incantatoire
30:27une simple formule magique
30:28récitée pour faire croire
30:29à l'autorité
30:29c'est précisément
30:30ce dont Darmanin joue
30:31lui qui fut un ministre
30:33de l'intérieur
30:33qui fut ministre de l'intérieur
30:34pendant des années
30:35qui n'a jamais su
30:36ou voulu faire respecter
30:37cette loi
30:38qu'il brandit aujourd'hui
30:39comme un totem
30:40effectivement
30:41appliquons la loi
30:42maintenant les magistrats
30:42sont indépendants
30:43et puis on n'était pas
30:45à l'audience
30:45mais c'est vrai
30:46quand on écoutait
30:47les jeunes
30:48qui étaient autour
30:49à la sortie du tribunal
30:51il y a une question géniale
30:53à un moment
30:53le journaliste
30:53dit à un de ceux
30:56qui accompagnait
30:57un des prévenus
30:57qui disait
30:58moi j'étais sur les champs
31:00et tout ça
31:00il lui dit
31:00mais pourquoi vous n'êtes pas
31:01dans le box
31:01je sais pas
31:03j'ai couru plus vite
31:05donc ça résume
31:06le truc
31:07ils ont un sentiment
31:09d'impunité
31:10qui se voit
31:11sur leur visage
31:12et dans leur sourire
31:12lorsqu'ils répondent
31:13aux journalistes
31:14à la sortie du tribunal
31:15Valérie
31:15j'ai vu les images
31:16c'est absolument incroyable
31:17et encore une fois
31:18le bon citoyen
31:19lui il va payer
31:19son amende
31:20de parc maître
31:21ou sa surtaxe
31:23sur l'impôt sur le revenu
31:24parce qu'il n'a pas
31:24déclaré à temps
31:25mais attendez
31:26j'ai quoi faire
31:28quoi faire
31:29et effectivement
31:31c'est un peu désespérant
31:32parlons de ce crime raciste
31:33dans le Var
31:34un homme donc
31:37a été poignardé
31:38on a retrouvé
31:39chez lui
31:40une fascination
31:42pour
31:42un discours
31:43assez
31:44un discours raciste
31:46c'est un crime raciste
31:47et Olivier Faure
31:50pour lui
31:50explique que c'est
31:51Bruno Retailleau
31:52qui installe
31:53un racisme d'atmosphère
31:55c'est les enchères
31:55j'ai juste envie de dire
31:57que c'est des enchères
31:57c'est un peu dégoûtant
31:58cette politique
31:59de quelque bord
32:01que ce soit
32:01en fait
32:02c'est drôle
32:03surtout de ce bord là
32:04pardon
32:05exactement
32:06c'est à dire que
32:07pendant très longtemps
32:07c'était l'extrême droite
32:09qui avait tendance
32:09à dire des choses
32:11indécentes
32:12pour essayer
32:13de nous adapter
32:13à tout et à n'importe quoi
32:15et aujourd'hui
32:16on a des personnalités
32:18de gauche
32:18donc bon
32:19la France insoumise
32:20mais aussi des personnalités
32:21de gauche
32:21qui étaient de base
32:22on va dire
32:22beaucoup plus modérées
32:23qui
32:24tombent
32:26dans une sorte
32:26de démagogie
32:27qui
32:28qui en plus
32:29ne va pas trop
32:30leur servir
32:31parce que
32:32mettre
32:33excité
32:34entre guillemets
32:35les banlieues
32:35je ne crois pas
32:36que ça va apporter
32:37quelconque réussite
32:39à la carrière politique
32:40d'Olivier Faure
32:41donc voilà
32:42c'est
32:43c'est de la maturisme
32:45c'est un acte anti-français
32:49pour Bruno Retailleau
32:50je ne sais pas
32:52pourquoi il dit ça
32:52le parti national
32:55anti-terroriste
32:57se saisit
32:57de la perte
32:57l'assassin présumé
32:58s'est prévalu
32:59du drapeau français
33:01pour commettre
33:02son acte
33:05juste
33:06sur Olivier Faure
33:06pardonnez-moi
33:07mais moi
33:08en tant que citoyen
33:08j'ai aucune leçon
33:09à recevoir
33:10d'un monsieur
33:11qui va sans doute
33:12être élu
33:12premier secrétaire
33:14du parti socialiste
33:14et qui continue
33:16de cimenter l'alliance
33:17avec LFI
33:18parce que Bruno Retailleau
33:19comme homme de droite
33:20et comme ministre
33:21de l'intérieur
33:21et des cultes
33:22dénonce
33:23et il a raison
33:24c'est un crime raciste
33:25abject
33:26mais j'aimerais entendre
33:27les gens de la France insoumise
33:29dénoncer de la même manière
33:30la montée
33:31de l'antisémitisme
33:32ou de la façon
33:33dont il l'alimente
33:34directement ou indirectement
33:36donc le courage
33:37pardonnez-moi politique
33:38il est plus dans le camp
33:39de Retailleau
33:39que de la part
33:40de ces gens de gauche
33:41ou d'extrême gauche
33:42qui nous donnent des leçons
33:43et qui sont incapables
33:44eux parce que ça
33:45ne les arrange pas
33:46en termes électoraux
33:49de dénoncer
33:49des crimes
33:50antisémites
33:52ou d'autres
33:53parce que
33:54ça n'intéresse pas
33:56leur électorat potentiel
33:57non mais attendez
33:58ces gens
33:59ils nous donnent des leçons
33:59non
34:00non mais les propos
34:01de Retailleau
34:01sont très graves
34:02je cite son tweet
34:03d'il y a deux heures
34:04de Retailleau
34:05de Olivier Faure
34:06je cite le tweet
34:08d'Olivier Faure
34:09le gouvernement
34:10porte une part
34:11de responsabilité
34:12dans le climat
34:13qui l'a rendu possible
34:14possible le crime raciste
34:15il prépare son alliance
34:16avec LFI
34:17voilà
34:17c'est ça la réalité
34:18écoutez
34:19Boris Vallaud
34:20qui lui a apporté son soutien
34:21il ferait mieux aussi
34:22de bien réfléchir
34:23Olivier Faure sera demain
34:24l'invité
34:25Jean-Jacques Gourdin
34:25donc il pourra lui poser
34:26la question
34:27mais c'est vrai
34:28que c'est un crime abominable
34:29que c'est un
34:30c'est un crime raciste
34:31le type
34:31il avait des vidéos
34:32qui a tué
34:33cet homme d'origine tunisienne
34:35poignardé
34:36c'était un voisin
34:37son autre voisin
34:38d'origine turque
34:39également
34:39a été agressé
34:42je trouve que
34:43l'expression
34:44crime anti-français
34:45je trouve qu'elle est
34:46bien choisie
34:47au contraire
34:47parce que
34:48effectivement
34:48c'est un crime
34:49qui vient contredire
34:51tout ce que nous sommes
34:52tout ce que nous défendons
34:53tout ce que
34:55la France représente
34:57voilà
34:57et c'est monstrueux
34:59ce crime
35:00mais c'est
35:01cette récupération
35:03cette mise
35:05de dire qu'il y a
35:06une responsabilité
35:07comme on accuse aussi
35:09certaines chaînes d'info
35:10monsieur Fort est pathétique
35:12c'est la bêtise
35:13non c'est malsain
35:13c'est vraiment malsain
35:15c'est indécent
35:16et puis c'est
35:18je trouve que c'est obscène
35:20de récupérer
35:20un tel drame
35:22à des fins politiques
35:24ridicules
35:26et Eric l'a très bien dit
35:27qui au fond
35:28prépare simplement
35:29le
35:30le
35:31le
35:31le
35:31le
35:31le
35:32le
35:32le
35:32le
35:32le
35:32le
35:33le
35:33le
35:33le
35:33le
35:34le
35:34le
35:34le
35:34le
35:34le
35:36le
35:37le
35:38le
35:39le
35:40le
35:41le
35:41le
35:41le
35:41le
35:42le
35:42le
35:43le
35:44le
35:45le
35:47le
35:48le
35:49le
35:50le
35:51le
35:53le
35:54le
35:55le
35:56le
35:57le
35:58le
35:58le
35:59le
36:00le
36:01le
36:01le
36:02le
36:03le
36:04une banalisation, une fascination
36:06pour certains d'un discours qu'il va mettre en cause
36:08le français d'origine étrangère, les musulmans
36:10dans l'exercice de leur culte, l'islam comme
36:12religion qui ne serait pas pour certains compatible
36:14avec la République. Donc lui aussi
36:16il se remet...
36:17Je ne parle pas de Jérôme Gage
36:20couramment. Non, on a un peu de mal lui-même
36:22qui a été victime d'antisémitisme
36:24dans certaines manifestations.
36:26C'est un petit peu étonnant.
36:28C'est le syndrome de Stockholm.
36:30Il a du mal à se...
36:31à se séparer de son mentor, M. Mélenchon.
36:35Peut-être qu'on peut marquer une pause
36:36maintenant pour parler de Chine
36:38et de la fast fashion parce que c'est un sujet
36:40important avec là aussi des
36:42politiques qui
36:43se mettent dans des situations
36:47Nicole Gage
36:47ou l'ancien
36:50ministre de l'Intérieur
36:52Castaner
36:53qui...
36:56Comment peut-on après faire confiance
36:58aux politiques ? On se retrouve dans un instant
37:00c'est votre coup de gueule, Mathis Brasca.
37:02Sud Radio, votre attention
37:04est notre plus belle récompense.
37:06Je voulais vous dire que j'apprécie
37:07vraiment Sud Radio
37:08sans quoi rebouflater
37:09parce que vous êtes les seuls
37:10quasiment qui êtes capables
37:11d'inviter des personnalités
37:13qui ont des points de vue différents.
37:14Mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
37:16Alors, dans l'actualité,
37:18parce que c'est vrai que le foot
37:18nous a beaucoup occupés,
37:20il y a aussi
37:20la question de la fast fashion
37:24avec Chine
37:24et c'était votre coup de gueule,
37:26Mathis Brasca.
37:27Alors, racontez-nous un petit peu
37:29où on en est ?
37:30Fast fashion, donc,
37:31le grand renoncement.
37:33Donc, la fast fashion,
37:33pour rappeler,
37:34c'est produire à l'autre bout du monde
37:36des vêtements à toute vitesse,
37:37à bas prix,
37:38pour être porté trois fois
37:39puis jeté.
37:40C'est un modèle, donc,
37:42qui est surproduit,
37:43qui pollue
37:43et qui détruit l'emploi local.
37:45C'est un modèle
37:46qui génère
37:471,2 milliard de tonnes
37:49de CO2 par an.
37:50C'est l'équivalent
37:51de 100 paris.
37:52En 2023,
37:53une loi a été adoptée
37:54à l'Assemblée nationale
37:55pour émettre un coup d'arrêt.
37:56Interdiction de publicité,
37:57bonus-malus écologique,
37:59affichage environnemental,
38:02définition juridique claire.
38:03Mais deux ans après,
38:04le Sénat vote un texte
38:06qui semble vidé de son sens.
38:08L'affichage,
38:09il est supprimé.
38:10La pub,
38:11elle est interdite
38:11uniquement pour les influenceurs,
38:13pas les marques.
38:14Et le concept de vague,
38:16de durabilité,
38:18remplace, donc,
38:18tous les critères concrets
38:19de jusqu'avant.
38:20Bref,
38:20on recule.
38:22Et pendant ce temps,
38:23donc,
38:23Chine avance.
38:24L'entreprise chinoise
38:25a même recruté
38:26l'ancien ministre de l'Intérieur,
38:27Christophe Castaner,
38:29l'ex-secrétaire d'État
38:30aux droits des victimes,
38:31Nicole Gage,
38:31et l'ancien patron
38:32de la Fédération française
38:33de l'assurance,
38:34Bernard Spitz.
38:36Et Magali Berda.
38:38Et Magali Berda,
38:39qui fait des micro-trottoirs
38:40pour expliquer
38:41que ça va abîmer
38:42le pouvoir d'achat
38:42des Français.
38:44Récemment,
38:45cette commission
38:47de défense
38:48de la fast fashion
38:49a envoyé un rapport
38:50à tous les parlementaires,
38:51sans exception,
38:52de 37 pages.
38:52Donc, c'est un lobbying
38:54qui est dénoncé
38:54devant la Haute Autorité
38:55de Transparence
38:56de la Vie publique.
38:57Une chose dingue de plus,
38:58c'est que cette loi
38:59a une cible
39:00que deux plateformes.
39:01Temu et Chine.
39:03C'est-à-dire que
39:03les autres,
39:04on n'en parle pas.
39:05Et puis même,
39:06on pourrait parler aussi,
39:07par exemple,
39:07de Primark
39:08qui détruit nos centres-villes.
39:10Rien, silence.
39:11Donc, résultat depuis 10 ans,
39:13pour se rappeler un petit peu,
39:151350 postes supprimés
39:16chez la Rodeau en 2013,
39:181630 chez la Halle en 2017,
39:20800 chez MIM la même année,
39:21200 chez Céa en 2020,
39:23400 chez Célio,
39:252600 chez Camaï en 2022.
39:27Et aujourd'hui,
39:28donc,
39:28600 emplois menacés
39:29chez Nafnaf.
39:31C'est donc toute une filière
39:32textile française
39:33et surtout des commerces
39:34de proximité
39:34qui s'effondrent
39:35en direct devant nos yeux.
39:36et face à 270 millions
39:39de vêtements produits
39:40chaque jour,
39:41principalement par des esclaves
39:43en Chine
39:43et avec des produits dangereux.
39:45Donc,
39:45on peut dire que nos lois,
39:47elles,
39:47elles regardent ailleurs.
39:48Vous avez la réponse
39:49et la réponse de Chine,
39:50c'est de dire
39:51vous pénalisez
39:52les faibles revenus,
39:54les faibles revenus
39:55et le pouvoir d'achat.
39:55C'est Avas,
39:59je crois,
39:59qui fait leur stratégie
40:01comme
40:01et qui leur apprend
40:02que la mode
40:04est un droit
40:04et donc,
40:07c'est touché
40:08aux droits des Français.
40:09Nos confrères
40:10de Radio France,
40:11de France Info,
40:12leur cellule investigation,
40:15racontent
40:15que la plupart
40:17des députés
40:18et sénateurs
40:18ont été sollicités
40:19par Chine.
40:20C'est-à-dire
40:20qu'il y a un lobbying
40:21extrêmement puissant
40:22ce que vous racontiez.
40:23Ils ont tous reçu
40:23un rapport.
40:25et sollicité
40:26de façon
40:28très importante.
40:31Ce que moi,
40:31je trouve terrible,
40:32c'est que je ne pense pas
40:33sans vouloir
40:34lui faire offense
40:35que Mme Nicole Gage
40:36soit une spécialiste
40:37de la RSE.
40:39En revanche,
40:41ce qui est certain,
40:42c'est qu'elle a été...
40:43Mais oui,
40:43c'est terrible
40:44parce qu'elle a été
40:45chargée des droits
40:46de l'homme
40:47à l'UMP.
40:49Elle a été
40:50secrétaire d'État
40:51au programme
40:52immobilier de la justice
40:53et secrétaire d'État
40:54aux droits des victimes.
40:56Donc c'est ça
40:56en réalité
40:57qu'ils achètent.
40:58C'est le prix
40:58du déshonneur.
40:59Christophe Castaner
41:00assure que le contrat
41:01entre sa société
41:02et Chine
41:03n'est pas un contrat
41:03de lobbying
41:04mais d'appui
41:05et de conseil.
41:06Je crois pour décon.
41:07Pardon de dire ça
41:07comme ça.
41:08Je crois.
41:09Il a changé
41:10le vocabulaire
41:11et il parle en français.
41:12C'est la honte.
41:13Je ne sais pas,
41:13moi je me couvrirais...
41:14C'est le niveau des contrats,
41:15c'est le prix
41:15de la compromission
41:16en réalité.
41:17Tout homme a son prix.
41:18J'aime bien cette phrase.
41:18Mais on est dans ce que
41:23vous avez très bien raconté
41:24dans une entreprise
41:25qui détruit l'environnement,
41:27qui fait...
41:28Ça détruit l'environnement,
41:29ça détruit les droits humains.
41:31Ça veut dire que...
41:31C'est ça.
41:32Chine conteste.
41:33Oui mais bon,
41:35quand on produit
41:35plus de 500 références
41:37par jour...
41:38Non, puis regardez
41:39les mesurettes
41:40mises en place
41:40par Bruxelles.
41:41C'est 2 euros
41:42par petit colis
41:44qui arrivent de Chine
41:45via ces plateformes
41:46que vous commandez en France
41:47pour ceux qui commandent.
41:49Les Etats-Unis,
41:49ils ont mis 100 dollars.
41:50Vous voyez,
41:50alors avant d'acheter
41:51un truc à 5 dollars,
41:53si vous payez 100 dollars,
41:54vous regardez à deux fois.
41:55Nous en fait,
41:56c'est comme les voitures
41:57chinoises électriques,
41:59si vous voulez,
41:59on les laisse rentrer
42:00tranquillement.
42:01Vous voyez,
42:02si j'étais un peu ironique
42:03parce que je ne suis jamais...
42:04Non, jamais.
42:05Je dirais quand même
42:05que vous voyez,
42:06à force de péter
42:07les vitrines
42:07comme ils font
42:08nos amis barbares,
42:09enfin nos amis...
42:11Bon ben en fait,
42:11ils sont dans le sens
42:12de l'histoire
42:12parce que bientôt
42:13le textile est tellement plumé
42:15qu'il n'y aura plus besoin
42:15de vitrines.
42:16Vous voyez,
42:16tout se fera par des plateformes
42:17internet qui arriveront
42:18au haut de bout du monde.
42:19C'est la fameuse mondialisation
42:20heureuse.
42:20Vous voyez,
42:21qu'on nous a vendu
42:21pendant des années
42:22dans ce pays
42:22et on a foutu
42:24notre appareil industriel
42:25en l'air.
42:26Alors,
42:26un auditeur me dit
42:27Nafnaf et compagnie
42:28font leurs vêtements
42:29au même endroit que Chine
42:30pour les vendre
42:30100 fois plus cher.
42:32Alors ça,
42:32je pense que ça dépend
42:34quand même pas mal
42:35des boîtes
42:36et surtout,
42:37on ne peut pas retirer
42:40tout ce qui est
42:41commerce locaux
42:42et tout ce qui est
42:43ce travail en fait
42:44qu'il y a sur place.
42:45Oui,
42:45il y a une raison.
42:46Il y a une raison
42:46pour que les prix
42:47ne soient pas les mêmes
42:47parce que vous avez
42:48une boutique,
42:49parce que les pratiques
42:50ne sont pas non plus
42:51forcément les mêmes.
42:52on fait travailler
42:52quand même des gens
42:53qui font vivre
42:54des petites rues commerçantes,
42:57etc.
42:57Et il y a aujourd'hui
42:58des villes
42:58où il n'y a plus rien.
42:59Je connais des personnes
43:01dans mon territoire,
43:03dans mon canton rural
43:04qui s'habillent
43:06chez Chine
43:06et qui revendiquent
43:08en fait
43:09cette capacité
43:10à pouvoir acheter
43:12à pas cher
43:13des produits
43:14qui ont l'illusion
43:16du neuf et du beau
43:17et qui parce qu'ils
43:18ne sont pas chers
43:19justement pourront
43:20être jetés
43:21plus facilement.
43:23Et ce que je regrette
43:24totalement
43:24dans les noms
43:25qu'on a cités,
43:26les trois personnes
43:27que l'on connaît,
43:28c'est d'être complice
43:29d'une industrie
43:31dans laquelle
43:31on donne
43:33cette éducation
43:33aux gens
43:34de dire
43:34c'est pas cher
43:35donc tu peux jeter
43:36et donc tu peux remplacer.
43:38Mais un pantalon,
43:40une chemise,
43:40c'est des dizaines
43:41de litres d'eau
43:42pour le fabriquer,
43:43pour fabriquer
43:43une unité.
43:45Et je trouve ça
43:46assez pathétique
43:47que des personnes
43:48qui ont été
43:48maires,
43:49députés,
43:50vice-présidents de région,
43:51ministres de l'Intérieur
43:52s'en remettent
43:55à prendre
43:56des honoraires
43:56de conseils
43:57pour des industriels
43:58étrangers
43:59qui font de la pollution,
44:01de la fast fashion
44:02et qui visent
44:03à mal induquer
44:04les consommateurs français
44:06dans leur politique d'achat.
44:07Oui,
44:07qui cautionnent
44:08ces pratiques.
44:09Et ça fait des dizaines
44:10d'années
44:10que l'on vend
44:11l'économie sociale
44:11et solidaire
44:12avec des chantiers
44:13de réinsertion
44:13pour le réemploi
44:14des vêtements,
44:15des jouets.
44:15Moi,
44:16chez moi,
44:16j'ai des associations
44:17qui font ça,
44:17qui le font très bien
44:18pour pouvoir donner
44:19une seconde vie aux choses
44:20et là,
44:21on brise des dizaines
44:22d'années de travail
44:23pour pouvoir avoir
44:24une consommation
44:24qui soit plus responsable.
44:26Et puis c'est tout
44:26sauf patriote.
44:27Qu'est-ce que ça va rapporter
44:28à l'économie française ?
44:29Rien.
44:30Non,
44:30mais...
44:30Voilà,
44:30exactement.
44:31C'est presque populiste.
44:33C'est presque populiste.
44:34C'est tu achètes à pas cher,
44:36on te donne la possibilité
44:37d'acheter à pas cher,
44:38fais-toi plaisir,
44:38c'est pas cher,
44:39fais-toi plaisir.
44:40Et ils sont complices
44:41de cet élément marketing
44:42qui est un élément marketing
44:44que prend cette marque.
44:45C'est habille-toi à pas cher,
44:46de toute façon,
44:47c'est pas cher,
44:47tu pourras remplacer.
44:48Moi, je ne condamne pas du tout
44:49les gens qui vont acheter
44:50sur Chine
44:50parce que quand on est
44:53en difficulté financière
44:54qu'on veuille s'acheter
44:55des vêtements,
44:57ça, je ne le condamne pas.
44:58Moi, ce que je condamne
44:59fermement,
45:00c'est que des gens
45:01qui ont représenté la France,
45:03qui ont eu l'honneur
45:04de représenter la France,
45:06en allant se vendre
45:07à ces sociétés,
45:09eh bien, finalement,
45:10cautionnent totalement
45:11ces méthodes
45:12et puis nous déshonorent.
45:15Il y a plusieurs scandales.
45:16Il y a celui-là,
45:17de ces politiques
45:17qui n'ont pas d'honneur,
45:20me semble-t-il.
45:21C'est un Premier ministre aussi
45:22qui était...
45:23On a François Fillon
45:25qui était parti...
45:26Absolument, aussi,
45:27travailler...
45:28dans le gaz russe.
45:29Les principales fédérations
45:31du commerce de France
45:32demandent le déréférencement
45:34de Chine et de Temu.
45:35Ça veut dire que
45:36quand vous tapez sur Internet,
45:38ça ne doit plus apparaître
45:39en tête de Google.
45:41Ça paraît dérisoire
45:42par rapport...
45:43La industrie textile française
45:45est en difficulté.
45:46Est-ce qu'on a vraiment besoin
45:48que nos politiques français
45:49aillent cautionner ces...
45:50Mais là où notre auditeur
45:51n'a pas tant,
45:51c'est qu'on ne fabrique plus
45:52beaucoup en France non plus.
45:54On peut le regretter.
45:54Mais ce qu'on ne dit pas,
45:55en pourrait,
45:55c'est que ces nominations
45:56de ces personnalités importantes
45:58dont on parle
45:59viennent aussi à un moment donné
46:00qui l'ont été.
46:01Quand tu as été ministre
46:02de l'Intérieur,
46:04Bernard Spitz,
46:05ce n'est pas n'importe qui non plus.
46:06dans les couloirs
46:07de l'économie,
46:08des milieux...
46:09Oui, c'est confirmé
46:11qui a été repris.
46:12C'est parce qu'une loi
46:13est en préparation
46:14à l'Assemblée nationale.
46:16Une loi est en préparation
46:17à l'Assemblée nationale
46:18et ces nominations
46:18viennent préparer
46:20cette fameuse loi.
46:22Oui.
46:23Certains des consommateurs
46:25qui disent
46:26qu'ils ont...
46:27Personne ne se vante
46:28d'acheter du chêne,
46:29ce n'est pas valorisant,
46:31dit une jeune fille
46:32qui achète beaucoup
46:32de fashion
46:33parce qu'elle aime beaucoup
46:34se changer.
46:36Mais il faut peut-être
46:37faire de la com' aussi
46:37autour de ce que sont
46:39ces marques.
46:39Bien sûr.
46:40Dans la communication
46:41et l'éducation.
46:42Absolument.
46:43Parlons de Bruno Retailleau
46:44qui refuse de défendre
46:47la proportionnelle.
46:48Il a raison.
46:49Qui menace de démissionner.
46:50Oui, il menace de démissionner.
46:52Donc stop ou encore ?
46:53Alors, moi je vais vous dire,
46:54je pense que Bruno Retailleau
46:55cherche avec espoir
46:58et désespoir
46:59la porte de sortie.
47:00Oui.
47:00Alors, d'un gouvernement...
47:02Alors, je vais vous dire...
47:03Évidemment, pas d'accord.
47:04Bien sûr.
47:04En fait, il cherche
47:05sa porte de sortie
47:06parce qu'évidemment,
47:07au bout d'un moment,
47:08il ne va pas pouvoir sombrer
47:09avec le gouvernement.
47:10François Béroux
47:11et son gouvernement
47:11étant condamné
47:13à moyenne échéance.
47:15Quand il va présenter
47:16son budget
47:16de 40 milliards d'euros
47:17d'économie
47:18s'il y arrive,
47:18de toute façon,
47:19il aura tous les groupes
47:20contre lui.
47:22Donc, je pense que
47:22Bruno Retailleau
47:23cherche une porte de sortie
47:25avec quand même
47:25cette difficulté
47:27que d'autres ont vécu
47:29quand ils étaient candidats
47:30à la présidentielle.
47:31c'est que quand vous sortez
47:32d'un poste
47:32comme celui
47:33de ministre de l'Intérieur
47:34Premier Philippe de France,
47:35vous avez une exposition
47:35médiatique qui est formidable.
47:37Quand vous n'y êtes plus,
47:38votre exposition médiatique
47:39s'effondre.
47:41Donc, Bruno Retailleau,
47:42il va chercher
47:42le bon timing
47:43pour sortir
47:44comme d'autres l'ont fait
47:45avant lui
47:46de gouvernement
47:47pour ne pas être
47:48solidaire du naufrage.
47:50Le problème,
47:50c'est que s'il quitte
47:51trop rapidement
47:51le gouvernement
47:52en ayant beaucoup
47:54communiqué
47:55mais en ne pouvant
47:55pas faire grand-chose,
47:56on va le taxer évidemment
47:57de ne pas avoir fait grand-chose.
47:59Et s'il le quitte trop tard,
48:00il sera naufragé
48:01avec le bateau Macron.
48:03Donc, il a un vrai
48:03problème de timing.
48:05Et puis, il n'air de rien,
48:06je pense aussi à Laurent Wauquiez
48:07qui est président du groupe LR
48:08à l'Assemblée nationale
48:09qui tient très bien ses troupes,
48:11qui n'a peut-être pas dit
48:12son dernier mot,
48:13je n'en sais rien,
48:14et qui va guetter
48:15ce timing de sortie
48:17de Bruno Retailleau
48:18du gouvernement
48:18avec à la fois gourmandise
48:20et analyse intellectuelle,
48:22ce qui est capable
48:22de faire Laurence Wauquiez.
48:24Donc, là,
48:25il y a un vrai sujet
48:25pour Bruno Retailleau
48:26qui menace effectivement
48:27de démissionner
48:28si la proportionnelle
48:29est votée.
48:30Mais est-ce que c'est
48:31effectivement une opportunité ?
48:33Vous n'êtes pas d'accord ?
48:34Non, je ne suis évidemment
48:35pas d'accord
48:36parce que, je veux dire,
48:37la marque de fabrique
48:38de Bruno Retailleau,
48:39c'est d'avoir des convictions
48:40et de s'y tenir.
48:41Et c'est suffisamment rare
48:42en politique
48:43pour le saluer.
48:45D'être opposé
48:46à la proportionnelle,
48:47c'est un peu l'ADN
48:48de notre famille politique.
48:49Enfin, je veux dire,
48:50le parti gourmiste
48:51a toujours été opposé
48:53à la proportionnelle.
48:55C'est le régime des partis.
48:56C'est une loi
48:58qui conduirait
49:00à encore plus de confusion.
49:01Je pense que là,
49:02on est quand même
49:03à minuit moins une
49:04de l'effondrement.
49:05On voit bien
49:05qu'on n'arrive pas
49:06à avancer.
49:07Et un retour
49:08à la 4ème République,
49:09ce serait vraiment tragique.
49:11Mais justement,
49:12parce qu'on est
49:12à minuit moins une,
49:14il ne faut pas,
49:14pour Bruno Retailleau,
49:15que le carrosse
49:16se transforme en citrouille.
49:17Non, mais vous savez,
49:18on peut aussi penser
49:19à l'intérêt...
49:19Non, moi, je pense
49:20que ce qui conduit
49:22Bruno Retailleau,
49:24c'est vraiment
49:24le sens
49:25de l'intérêt général.
49:26Oui, oui, oui.
49:27Très bien,
49:28vous l'aimez bien.
49:29C'est un homme politique
49:30qui pense qu'il a ses chances
49:31peut-être pour la présidentielle.
49:32À titre personnel,
49:33je ne suis pas opposé
49:34à une dose de proportionnelle.
49:37Je pense que c'est un débat
49:37qu'il faut avoir,
49:38c'est-à-dire la représentativité
49:39des mouvements à l'Assemblée.
49:41D'ailleurs, la proportionnelle...
49:42Est-ce que c'est une urgence ?
49:43Non.
49:43Mais je pense,
49:44et je vais dans le sens d'Alexandra,
49:45que ce n'est pas l'urgence du moment.
49:47L'urgence du moment,
49:48c'est d'arriver à trouver
49:49des économies
49:50pour le mois d'octobre
49:52et la loi de finances.
49:52Parce qu'aujourd'hui,
49:53on ne parle que de solutions
49:55pour mettre des impôts supplémentaires,
49:57mais on ne parle
49:57d'aucune économie.
49:58L'État est incapable
50:00de se réformer lui-même,
50:01de se remettre en question lui-même.
50:03On casse les dotations
50:04aux communes,
50:04aux départements,
50:05aux régions.
50:06On brise l'investissement public.
50:08Parce que toutes les dotations
50:09qu'on retire à ces organismes,
50:11c'est de l'investissement public
50:12qui disparaît
50:12et qui disparaît
50:13de l'économie locale.
50:14Et pendant ce temps-là,
50:15l'État ne se réforme pas.
50:17Absolument pas.
50:18Et je pense que ce débat
50:19sur la proportionnelle,
50:20qui vient aussi
50:20sur des volontés un petit peu
50:21politiciennes
50:23de la part de François Béroux,
50:24n'est pas arrivé au bon moment
50:27parce que la priorité
50:28absolue,
50:29c'est de faire 40 milliards
50:30d'économie
50:31et pas d'os d'impôt.
50:32Et je rappelle juste quand même
50:33que Bruno Retailleau
50:34est aussi le ministre
50:35des élections.
50:36Donc c'est quand même compliqué
50:38quand on est
50:38ministre de l'Intérieur
50:40et à ce titre
50:40ministre des élections,
50:42de participer à des élections
50:44dont on ne cautionne pas
50:46le fonctionnement
50:47et la mise en œuvre.
50:48Est-ce qu'il va pouvoir rester ?
50:49Oui.
50:50Oui.
50:50Moi, juste pour réagir,
50:52je suis assez d'accord
50:53sur le style assez sincère
50:54de Bruno Retailleau en général.
50:55C'est quelqu'un
50:56qui est d'une sincérité totale,
50:57qui a des convictions,
50:58qui...
50:58En revanche,
51:00moi, ça me rappelle
51:01un petit peu Macron
51:02qui a claqué la porte
51:03sur la déchéance
51:03de nationalité,
51:04qui a trouvé
51:05quelque chose
51:06qui touche un peu
51:07aux tripes,
51:08qui touche un petit peu
51:08à sa famille politique
51:09pour pouvoir partir
51:10au bon moment
51:11et pas finir
51:14parmi les naufragés
51:14du macronisme.
51:16Donc,
51:16oui, oui et non,
51:19j'ai envie de dire.
51:20Bruno Retailleau,
51:20il ne veut pas rester
51:21au gouvernement
51:21pour rester au gouvernement.
51:23Il faut aussi
51:23qu'il y ait quand même
51:24une certaine cohérence.
51:25Et après,
51:26au niveau quand même
51:27de cette proportionnelle
51:30présentée par Bayrou,
51:31c'est une proportionnelle
51:32qui est quand même
51:32très relative.
51:33C'est rajouter 20%
51:34de proportionnalité
51:36dans l'Assemblée nationale.
51:38Alors,
51:38est-ce que c'est quelque chose
51:40qui va vraiment déstabiliser,
51:41nous ramener
51:42à la 4e République
51:43ou encore pire
51:44à 1986 ?
51:46Je n'y crois pas trop.
51:47À suivre.
51:48Merci à tous les quatre.
51:50Très bonne journée
51:50sur Sud Radio.
51:51Merci.
51:52Sud Radio.
51:53Sud Radio.
51:54Parlons vrai.
51:54Parlons vrai.
51:55Sud Radio.
51:55Parlons vrai.