- il y a 2 jours
Mettez vous d'accord avec Baptiste des Monstiers, Alex Darmon, Ariane Ahmadi et Alexandra Szpiner
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NewsTranscription
00:00:00Il dit, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:00:03Bonjour à toutes et à tous, bienvenue si vous nous rejoignez sur Sud Radio pour ces deux heures d'info.
00:00:08Nous allons commenter cette actualité avec vous, évidemment.
00:00:13Vous avez dû suivre les différentes réactions, réactions par rédaction, réactions au discours de politique générale du Premier ministre.
00:00:22D'ailleurs, était-ce bien un discours de politique générale ?
00:00:25Suspension de la réforme des retraites, visiblement le PS est le grand vainqueur de cette séquence.
00:00:31Et on va en parler avec Baptiste Desmontiers.
00:00:34Bonjour, vous êtes journaliste, grand reporter.
00:00:36Alex Darmon qui ne devrait pas tarder à arriver, journaliste politique.
00:00:40Ariane Amadi, présidente de Kerman Consulting, bonjour.
00:00:43Et Alexandra Spiner, vous êtes enseignante et déléguée spéciale en charge du décrochage scolaire à la région Île-de-France.
00:00:50Donc, le PS grand vainqueur, les macronistes qui avalent des couleuvres.
00:00:56C'est comme ça que c'est perçu ce matin, les Républicains en miettes.
00:00:59Le PS qui ce matin annonce qu'il reproposera la taxe Zuckman pour la faire adopter par ordonnance.
00:01:07Et puis, 14 milliards d'impôts supplémentaires.
00:01:10Appelez-nous 0826 300 300 si vous voulez réagir à ce...
00:01:15Il n'y a pas de mot, c'est ce que Ariane disait ce matin.
00:01:17Je cherchais le mot du jour, j'ai...
00:01:20C'est comme un burn-out.
00:01:22Quand vous êtes trop épuisé, il y a un moment où vous n'avez plus la force.
00:01:25C'est un peu pareil avec les mots.
00:01:26Non mais on arrive à un point de crise où, si vous voulez, c'est tellement énorme ce qui se passe,
00:01:31c'est tellement grave aussi, que quel que soit le mot que vous pouvez apposer sur cette réalité,
00:01:37ça ne passe plus le mur du son.
00:01:39Vous voyez ce que je veux dire ?
00:01:40En fait, on est dans un état de surdité associé à un brouhaha ambiant.
00:01:45On arrive dans un truc complètement délirant.
00:01:48Moi, j'ai cherché, j'ai croisé Jean-François Aquilly, il m'a dit, mais quelle catastrophe,
00:01:54KO, je ne sais pas, je ne sais pas.
00:01:56Baptiste, vous qualifieriez la situation ?
00:01:58Comment s'il fallait trouver un mot ?
00:01:59Je vais vous raconter une anecdote que vous connaissez, Valérie.
00:02:02Hier, je vous ai envoyé un texto en vous disant, j'en peux plus.
00:02:04Et qu'est-ce que j'ai fait hier soir ?
00:02:07J'ai regardé Netflix, j'ai regardé une série, parce que j'en ai ras-le-bol de cette série politique
00:02:10dont la fin est systématiquement, chaque épisode est, pardon, un peu nul.
00:02:15Et donc, alors que je suis passionné par l'asie politique, passionné par l'actualité,
00:02:18hier, j'ai regardé une plateforme, j'ai regardé une série, j'ai regardé autre chose.
00:02:22Oui, je suis d'accord, surdité dans un brouhaha ambiant, ras-le-bol général, dégoût de la classe politique.
00:02:28Moi, je suis assez remonté, en fait, aujourd'hui.
00:02:30Oui, je pense qu'on est ou remonté ou abattu.
00:02:33Moi, j'ai eu la même anecdote dimanche, avec la nomination du gouvernement,
00:02:37où Gilles, qui travaille avec moi, qui est dans l'émission Média, m'a envoyé des textos,
00:02:40en me disant, mais tu ne regardes pas ?
00:02:41Je dis, non, je regarde une série.
00:02:42Il me dit, quoi, tu regardes une série ?
00:02:44Oui, j'ai regardé une série.
00:02:46Alors, je vous conseille, sur Disney, la série sur les disparus de Perpignan,
00:02:50qui est formidable, qui est une série remarquable sur cette affaire qui a mobilisé l'opinion publique.
00:02:56Et donc, voilà, c'était plus intéressant que la nomination du gouvernement.
00:02:59Donc, j'ai eu la même réaction que vous et vous, Alexandra.
00:03:01Alors, vous n'avez pas de mots ? Vous avez un mot pour qualifier, peut-être, Baptiste ?
00:03:04La chienlit, non ?
00:03:05Moi, j'aurais un... Voilà, un espèce de...
00:03:09Oui, mais il y a à la fois de la colère et de la résignation.
00:03:14Il y a quoi ?
00:03:15Vous savez que la frustration, vous savez quelles sont les deux émotions derrière la frustration ?
00:03:20Non ? Et bien, la colère et la tristesse.
00:03:21Donc, en fait, on est dans un moment de grande frustration.
00:03:25Mais c'est tellement élevé qu'en fait, ça confine à l'indifférence.
00:03:28Oui, oui, ça rejoint ce qu'on dit, Alexandra.
00:03:31Vous, votre mot, votre état d'esprit.
00:03:33En plus, vous, vous êtes proche de la famille des LR.
00:03:36Non, non, je suis LR.
00:03:37Vous êtes LR.
00:03:38Depuis de très nombreuses années.
00:03:42Écoutez, moi, je suis...
00:03:45Je sais pas, je suis à la fois abattue.
00:03:50Alors, c'est pas dans mon tempérament, mais je...
00:03:53Je vois pas tellement...
00:03:56Désespérée, un peu.
00:03:56Je suis assez désespérée, j'avoue.
00:03:58Je suis assez désespérée, oui.
00:04:00Alex vient de nous rejoindre, Alex Armand.
00:04:02On cherchait le mot pour qualifier la situation politique en France.
00:04:06Donc, on parlait de...
00:04:08Oui, de...
00:04:10Bah, ridicule.
00:04:11Ridicule.
00:04:12Vous, c'est ridicule.
00:04:13Bah, c'est ridicule ce qui se passe.
00:04:13Oui, c'est vrai que c'est assez ridicule.
00:04:15Hier, on a assisté, à mon sens, on a assisté hier à la mort du macronisme,
00:04:22mais vraiment exprimé et montré aux yeux de tout le monde.
00:04:25Pourquoi je dis ça ?
00:04:26Parce qu'en fait, c'était la seule promesse d'Emmanuel Macron en 2027,
00:04:30la réforme des retraites en 2022, pardon, mais en 2017, d'ailleurs.
00:04:33C'était une promesse d'Emmanuel Macron.
00:04:34Et au final, c'est la dernière promesse qu'il n'a pas réussi à tenir.
00:04:37C'était la retraite par capitalisation, c'est-à-dire une fierté de la France,
00:04:42le fait que chacun puisse avoir le droit à la solidarité, à la retraite.
00:04:46Finalement, une réforme de gauche, une mesure de gauche,
00:04:48qui devait être financée par une réforme de droite,
00:04:50c'est-à-dire travailler plus longtemps et les forts.
00:04:52Et en fait, on voit bien que la gauche et la droite ne sont pas entendues
00:04:54et que finalement, hier, Emmanuel Macron est tombé par terre.
00:04:58C'est terminé.
00:04:58C'est-à-dire qu'il ne pourra plus rien faire passer.
00:04:59Ça fait longtemps qu'il est tombé.
00:05:01C'est-à-dire que là, il n'est même plus audible.
00:05:03Il ne pourra plus jamais rien faire passer.
00:05:05Et avec lui, toute la classe politique derrière est tombée par terre aussi.
00:05:11Et surtout quand on entend Elisabeth Borne.
00:05:13Elisabeth Borne qui dit oui, il faut revenir dessus.
00:05:15Elisabeth Borne qui était première ministre,
00:05:16qui l'a fait passer avec le 49.3.
00:05:17On a l'impression effectivement que la Macronie nous dit
00:05:21ah oui, en fait, non, on s'est trompé.
00:05:23Ils ne nous disent même pas, on s'est trompé.
00:05:24Ils reviennent sur des choses qu'ils ont mis en place, etc.
00:05:27Comme si c'était normal.
00:05:29Et même Laurent Wauquiez qui avait au mois de janvier
00:05:32déclaré que l'abandon, enfin tous.
00:05:34Bruno Le Maire qui nous faisait des cours d'économie
00:05:36il n'y a pas si longtemps que ça aussi, souvenez-vous.
00:05:37Je trouve ça lunaire.
00:05:39Non mais quand Alex dit la mort du macronisme,
00:05:41moi la mort du macronisme, je l'attends depuis des années.
00:05:43Donc ça pourrait me réjouir.
00:05:45Mais le problème, c'est que cette chute,
00:05:48elle entraîne effectivement derrière elle
00:05:50quasiment tous les partis politiques.
00:05:52puisqu'on voit nombre de responsables politiques
00:05:57se rouler dans la veulerie la plus absolue.
00:06:00Et je trouve que c'est assez désespérant
00:06:02de voir tous ces extraits qu'on nous passe maintenant
00:06:07de ces ministres qui ont expliqué
00:06:09que cette réforme des retraites était vitale.
00:06:12Et elle est vitale pour notre pays.
00:06:16Accepter finalement de jeter le sort de la France aux orties.
00:06:20C'est terrible.
00:06:21On a Laurent en ligne avec nous.
00:06:24Ah non, Laurent n'est pas encore calé.
00:06:25Mais appelez-nous 0826 300 300.
00:06:28Je vais voir, je vois beaucoup de réactions.
00:06:31Une auditrice me dit, retournez-vous coucher.
00:06:33Oui, c'est ce qu'on avait plus ou moins envie de faire ce matin
00:06:35pour tout vous dire.
00:06:36Non, non, on a quand même de l'énergie.
00:06:38Marie nous dit, moi je vais passer ma retraite à économiser tous les mois
00:06:43pour payer mes impôts.
00:06:44Oui, oui, il y a plusieurs milliers de foyers
00:06:46qui vont aujourd'hui rentrer dans le devoir payer des impôts
00:06:51alors qu'ils n'en payaient pas.
00:06:52Et Laurent est avec nous.
00:06:53Bonjour Laurent.
00:06:53Oui, bonjour.
00:06:55Oui, alors vous, vous nous appelez de foie.
00:06:58Tout à fait.
00:06:59Dans la ville de foie.
00:07:01Absolument.
00:07:01Alors racontez-nous un petit peu.
00:07:03Il n'y a plus de marchands de foie.
00:07:04Ils ont démissionné aussi.
00:07:05Il n'y a plus de marchands de foie dans la ville de foie.
00:07:08Voilà.
00:07:09Bon, alors vous, vous êtes restaurateur, c'est ça ?
00:07:11Oui, tout à fait.
00:07:13Moi, je suis restaurateur.
00:07:15Disons que voilà, j'ai repris une affaire il y a quelques mois de ça
00:07:19parce que, ben voilà, à mon âge, à 58 ans,
00:07:22on est considéré comme trop vieux, trop d'expérience.
00:07:25Donc, on a repris et j'ai redécouvert les joies du patronat,
00:07:31du petit patronat, on va dire.
00:07:32Voilà, et les charges qui augmentent,
00:07:34une situation politique instable qui fait que forcément,
00:07:39les gens sont sur la retenue.
00:07:40On le voit sur le ticket moyen qui devient de plus en plus faible.
00:07:43Les gens se privent souvent cet été, je l'ai vu,
00:07:46à peu près 35% de moins que les années précédentes.
00:07:50Enfin voilà, et quand on voit les baltringues qu'il y a là-haut,
00:07:53parce qu'il y a encore baltringues, je pense que je suis gentil,
00:07:56parce que là, il n'y a aucun parti, pour moi, qui tient la route.
00:08:01Pour moi, je ne sais pas.
00:08:03Vous avez voté pour qui la dernière fois ?
00:08:07Honnêtement, pour personne.
00:08:08Ah d'accord, vous n'êtes pas allé voter.
00:08:09Personne, ah non, si, je suis allé voter.
00:08:12Je suis allé voter, j'ai voté blanc.
00:08:14D'accord.
00:08:15Mais actuellement, personne ne m'inspire.
00:08:18Ah oui.
00:08:18Parce que que ce soit la droite, que ce soit la gauche,
00:08:20que ce soit la frème droite, que ce soit les frèmes gauches,
00:08:22les gens se déchirent entre eux,
00:08:24alors qu'on a tous le même problème,
00:08:26le pouvoir d'achat, etc.
00:08:28Donc les politiques ont trouvé le moyen de diviser pour mieux régner.
00:08:31Mais actuellement, je ne vois aucun parti
00:08:33qui soit capable de nous sortir de ça.
00:08:36On n'a jamais vu ça.
00:08:38Ce n'est pas le cirque Zavata.
00:08:40Ils pourraient prendre l'exemple sur ce gouvernement.
00:08:42Ils ont besoin de renouveler leur spectacle.
00:08:44Ils n'ont qu'à les embaucher.
00:08:45Il n'y a pas de problème.
00:08:46Mais c'est vrai.
00:08:46Vous parlez de la réforme des retraites.
00:08:48Vous parlez de la réforme des retraites.
00:08:50Vous m'excuserez,
00:08:50mais je ne sais plus combien de temps
00:08:51un ministre veut nous cotiser
00:08:53pour avoir droit à une retraite.
00:08:55et pas la même que la nôtre.
00:08:58Nous, il faut qu'on travaille plus de 40 ans
00:08:59pour avoir droit à une retraite.
00:09:01Et ces gens-là viennent nous donner des leçons
00:09:03en nous disant à nous qu'il faut serrer la ceinture.
00:09:06Comment vous voulez que les gens aient confiance ?
00:09:08Bien sûr.
00:09:09Et en nous disant qu'on va expliquer aux Français,
00:09:11on entend tout le temps ça,
00:09:12on va expliquer aux Français,
00:09:13comme si les Français étaient des idiots.
00:09:14Oui, comme s'ils ne comprenaient pas.
00:09:15Le Premier ministre l'a répété hier
00:09:17en disant qu'une réforme ne peut être acceptée
00:09:19que si elle est bien comprise.
00:09:21Mais ce qui me frappe dans ce que vous dites, Laurent,
00:09:23c'est ce qu'on entend avec nos auditeurs
00:09:25dans toutes les tranches de Sud Radio.
00:09:27Ce sont des commerçants,
00:09:29ce sont des petits entrepreneurs
00:09:31qui sont étranglés
00:09:34et qui ont un mal fou
00:09:36entre l'administratif
00:09:38et les différents prélèvements sociaux à vivre.
00:09:43L'administratif, c'est du chinois
00:09:45mélangé avec du javanais,
00:09:47mélangé avec tout exemple que vous voulez.
00:09:49Pour vous donner juste un exemple,
00:09:50ici, on a un boucher, charcutier, traiteur,
00:09:55le meilleur de la région,
00:09:56le meilleur du département.
00:09:57Je vous jure, c'est une institution
00:09:59qui existe depuis pas loin de 100 ans.
00:10:02Et bien là, ils ferment le 1er novembre.
00:10:04Et pourquoi ?
00:10:05Ils n'ont pas trouvé de reprenant.
00:10:06Eh bien, par raison économique.
00:10:07Mais Laurent a raison de le rappeler.
00:10:106 800, on a cette année
00:10:146 800 défaillances d'entreprises.
00:10:17C'est le plus grand nombre de faillites
00:10:20depuis 2008 ou 2009.
00:10:22On ne parle jamais de ces petites entreprises
00:10:24qui sont au fond le tissu économique
00:10:26de notre pays
00:10:26et qui sont en train de crever.
00:10:28Et encore, vous Laurent,
00:10:30dans votre restaurant,
00:10:32vous voyez des gens
00:10:32qui arrivent encore à vivre,
00:10:35c'est-à-dire à profiter de la vie,
00:10:36à aller au restaurant.
00:10:37Vous dites, ils réduisent un petit peu.
00:10:39Voilà, ils font attention,
00:10:40ils ne prennent peut-être pas d'alcool.
00:10:41Ils font attention quand ils vont au restaurant.
00:10:43Mais imaginez ceux qui n'arrivent même plus
00:10:46à manger correctement.
00:10:48Moi, par exemple,
00:10:49j'ai vu des militants la semaine dernière
00:10:51qui m'expliquaient que la barquette d'œufs,
00:10:56enfin, quand on achète des oeufs...
00:10:59La boîte d'œufs.
00:10:59La boîte d'œufs.
00:11:00Non, mais c'est des barquettes de 30
00:11:02qui étaient passées de 3 euros à 7 euros.
00:11:06Et que donc, on consommait moins d'œufs.
00:11:09On en est là, c'est-à-dire que les Français
00:11:12n'arrivent plus à vivre correctement.
00:11:13Et nous, on leur offre ce spectacle
00:11:15qui relève du cirque,
00:11:18comme vous l'avez dit, Laurent.
00:11:20Et un auditeur vous dit
00:11:21« Zavata porte plainte pour concurrence des loyages ».
00:11:23Voilà.
00:11:24On se retrouve pour continuer
00:11:26de commenter cette actualité politique.
00:11:29Et on vous attend au 0826 300 300.
00:11:32On aimerait connaître votre état d'esprit.
00:11:34Est-ce que vous comprenez ce qui se passe
00:11:37chez les LR,
00:11:38où il y avait visiblement une scission ?
00:11:40On va parler également des socialistes
00:11:43qui ont réussi.
00:11:44Et effectivement, c'est ce que disait Laurence Saillet hier.
00:11:47Visiblement, ça a été dealé avant tout ça.
00:11:49A tout de suite.
00:11:50Sud Radio.
00:11:51Mettez-vous d'accord ?
00:11:52Valérie Expert.
00:11:53Radio.
00:11:54Le 10h midi.
00:11:55Mettez-vous d'accord ?
00:11:56Valérie Expert.
00:11:57Et on est de retour avec vous sur Sud Radio
00:11:59pour commenter la situation politique de la France.
00:12:02Suspension de la réforme des retraites.
00:12:04De nombreux foyers qui vont devoir payer l'impôt.
00:12:07Les Républicains qui explosent.
00:12:090826 300 300.
00:12:11Si vous voulez réagir,
00:12:13comme l'a fait Laurent tout à l'heure,
00:12:14vous vouliez ajouter quelque chose ?
00:12:16D'un mot, parce qu'on a...
00:12:18Le temps est compté.
00:12:19Mais moi, ce qui me frappe dans le commentaire
00:12:21de votre auditeur, Laurent,
00:12:23c'est qu'en fait, moi, je suis communicante politique.
00:12:25Je conseille des politiques, ça veut dire,
00:12:26sur leur stratégie et leur image.
00:12:28Et en fait, je me dis,
00:12:30il n'y a pas de récit pour les classes moyennes.
00:12:31C'est-à-dire que dès qu'on parle, en fait, de travail,
00:12:34dès qu'on parle de pouvoir d'achat,
00:12:36on parle à juste titre des plus précaires.
00:12:38Et il faut continuer à en parler.
00:12:40Mais aucun parti n'arrive aujourd'hui
00:12:42à produire du sens et du récit
00:12:44pour les gens comme Laurent,
00:12:45qui ont, en gros, une TPE
00:12:47ou tout ce tissu économique
00:12:49qui ne sont pas richissimes,
00:12:51mais qui ne sont pas non plus pauvres
00:12:52au sens où on l'entend.
00:12:53Ils ne l'en parlent plus.
00:12:54Voilà, et en fait, il faut savoir
00:12:56que l'idéal des classes moyennes
00:12:57héritées d'être en glorieuse,
00:12:59c'est quoi ?
00:12:59C'est le pavillon.
00:13:00Est-ce que je peux m'acheter mon pavillon ?
00:13:02C'est, est-ce qu'en contribuant à l'impôt,
00:13:04j'ai suffisamment de services publics en retour ?
00:13:06Et aujourd'hui, à toutes ces questions,
00:13:08la réponse est non.
00:13:09Et donc, moi, mon rôle, mon métier,
00:13:12c'est de réfléchir,
00:13:13et j'invite les auditeurs qui nous écoutent,
00:13:15d'ailleurs, à participer à cette réflexion,
00:13:17c'est de réfléchir à quelle histoire
00:13:19on peut raconter de joie, de succès,
00:13:22quelle promesse aujourd'hui
00:13:23pour les classes moyennes.
00:13:24Et donc, je veux dire à toutes celles et ceux
00:13:25qui se sentent injustement traités,
00:13:29tout en ayant du pouvoir d'achat
00:13:30de façon suffisamment suffisante
00:13:32pour ne pas être pauvre,
00:13:33qu'on doit se mettre au travail.
00:13:35Journaliste, communiquant politique,
00:13:37tout le monde,
00:13:38on doit parler à cette France
00:13:39et on doit la faire vivre.
00:13:40C'est ce qu'on fait.
00:13:42Ça commence par le personnel politique.
00:13:44Enfin, pardon, mais j'entends ce que vous dites
00:13:46et je trouve ça très intéressant
00:13:47sur le fait qu'il faudrait
00:13:48qu'il y ait un narratif extraordinaire
00:13:50un peu qui revienne,
00:13:51qu'il y ait un élan positif.
00:13:53Je ne sais pas si on se rend bien compte
00:13:54de ce qui se passe dans notre pays
00:13:55aujourd'hui politiquement.
00:13:56C'est-à-dire que vous avez un parti
00:13:57qui a dirigé la France
00:14:00en tant que Premier ministre
00:14:01depuis plus d'un an,
00:14:02qui a vu les candidats succéder,
00:14:04CLR,
00:14:04qui n'avait pas été majoritaire
00:14:06aux dernières législatives anticipées.
00:14:08Hier, vous avez un parti
00:14:09qui a fait 2%,
00:14:102%, même pas 2% d'ailleurs, je crois.
00:14:12C'est 1,5% avec Anne Hidalgo
00:14:14à l'élection présidentielle
00:14:15et qui a dicté, entre guillemets,
00:14:17sa loi au Parlement
00:14:18en retirant la réforme des retraites.
00:14:20Et ce matin,
00:14:20si vous avez vos confrères d'RTL,
00:14:22vous avez un ancien président
00:14:23de la République,
00:14:24François Hollande,
00:14:25qui déclare que
00:14:25l'élection présidentielle
00:14:26doit être un grand moment
00:14:27de clarification
00:14:28autour de la réforme des retraites
00:14:30et que ça sera
00:14:30le thème de campagne
00:14:31de 2027.
00:14:33Pardon, ça me fait rire.
00:14:34Pardon, ça a été le thème de campagne
00:14:35en 2017,
00:14:36ça a été le thème de campagne
00:14:37en 2022,
00:14:38les Français ont choisi.
00:14:39Il faut quand même dire
00:14:40une chose aux Français,
00:14:41c'est qu'aujourd'hui,
00:14:41on est les derniers
00:14:42à partir à la retraite
00:14:44en Europe.
00:14:44On est dans les 3 derniers.
00:14:45Avec la nouvelle réforme,
00:14:46on était dans les 3 derniers.
00:14:48Aujourd'hui,
00:14:48en revenant en arrière,
00:14:50on va être les derniers
00:14:51à partir à la retraite.
00:14:52Et on a le système
00:14:53le plus avantageux d'Europe
00:14:55pour ne pas dire du monde
00:14:56en termes de répartition
00:14:58des retraites.
00:14:59Et en fait,
00:15:00on essaie de nous faire croire
00:15:01aujourd'hui
00:15:01que le coût de l'incertitude
00:15:03était plus important
00:15:04que cette réforme
00:15:05qu'on nous a vendue
00:15:06depuis des années.
00:15:08En réalité,
00:15:09si on doit attendre 2027
00:15:10pour faire une réforme
00:15:11des retraites,
00:15:12on ne la fera jamais.
00:15:13On ne la fera jamais.
00:15:14Et c'est donc,
00:15:15tout doucement,
00:15:15on arrive
00:15:16à la fin,
00:15:16et ça sera pire,
00:15:17pire que tout,
00:15:18à la fin de notre système
00:15:19de sécurité sociale
00:15:20et du système
00:15:21de répartition des retraites.
00:15:23C'est ça qu'il faut dire aux Français.
00:15:24Parce qu'hier,
00:15:24je lisais un article
00:15:25comme quoi on nous disait
00:15:25que le coût de l'incertitude,
00:15:27c'était 5 milliards d'euros.
00:15:28Le fait qu'on n'ait pas
00:15:29de gouvernement,
00:15:30qu'on n'ait pas de politique,
00:15:32de budget,
00:15:33qu'il allait arriver.
00:15:34Mais pardon,
00:15:345 milliards d'euros
00:15:35par rapport au coût des retraites
00:15:36qui vont,
00:15:37pas cette année forcément,
00:15:38mais qui va arriver en 2027,
00:15:40mais c'est rien,
00:15:40c'est une goutte d'eau
00:15:41dans l'océan.
00:15:42Et ça,
00:15:42je crois que vraiment,
00:15:43aujourd'hui,
00:15:44c'est ça qui énerve
00:15:44le plus les Français,
00:15:46c'est le fait
00:15:46qu'on voit les politiques,
00:15:48on voit hier les parlementaires,
00:15:50on voit hier un Premier ministre
00:15:50qui fait franchement
00:15:51ce qu'il peut
00:15:52et qui honnêtement
00:15:53ne s'assort pas si mal que ça.
00:15:54Et moi,
00:15:54j'ai tapé dessus.
00:15:55Je lui ai tapé dessus.
00:15:56Qui ne s'assort pas si mal que ça.
00:15:57On voit ce personnel politique
00:15:59s'accrocher,
00:16:00en fait,
00:16:01à ses postes,
00:16:01s'accrocher au pouvoir,
00:16:03s'accrocher au fait
00:16:05de ce qui peut rester
00:16:05un petit peu
00:16:06de leur mini-pouvoir politique.
00:16:09mais en fait,
00:16:09c'est juste reculer
00:16:10pour mieux sauter
00:16:11parce qu'hier,
00:16:11vous n'avez pas de dissolution.
00:16:13On ne sait même pas
00:16:14si vous aurez un budget
00:16:15qui va être voté
00:16:15et honnêtement,
00:16:16moi je vous dis,
00:16:17avant la fin de l'année,
00:16:18dissolution.
00:16:19Vous pensez ?
00:16:19Oui,
00:16:20mais je suis tout à fait d'accord
00:16:20avec vous sur l'idée
00:16:21que c'est la faillite,
00:16:24pour moi,
00:16:24du système politique français,
00:16:25en tout cas,
00:16:26des incarnants politiques.
00:16:28Et Ariane,
00:16:29vous avez du boulot
00:16:30en communication politique.
00:16:31Vous allez avoir du travail
00:16:32parce qu'aujourd'hui,
00:16:33on a des hommes politiques
00:16:33et des femmes politiques
00:16:34qui ne parlent plus au français.
00:16:36quand vous avez
00:16:37le Parti Socialiste
00:16:38et Olivier Faure
00:16:39qui vous disent
00:16:40qu'on entend partout
00:16:41ce matin
00:16:42le grand gagnant,
00:16:43c'est le Parti Socialiste
00:16:44et Olivier Faure.
00:16:45Enfin, pardon,
00:16:45mais le gagnant de quoi ?
00:16:47Le gagnant d'une nouvelle incertitude
00:16:48de revenir en arrière
00:16:49sur la réforme des retraites
00:16:51qui a mis la France
00:16:52dans la rue
00:16:52pendant plusieurs mois.
00:16:54Elle est passée en force.
00:16:55Voilà,
00:16:55on ne va pas rediscuter
00:16:56de manière permanente
00:16:58des anciens sujets.
00:16:59Là, aujourd'hui,
00:17:00on repart donc
00:17:01deux ans en arrière
00:17:02et vous avez
00:17:02des incarnants politiques
00:17:03qui n'impriment plus
00:17:05Olivier Faure
00:17:07n'imprime pas.
00:17:08Chez les LR,
00:17:09on ne sait pas qui est là.
00:17:10Le RN,
00:17:11vous écoutez ce matin
00:17:12Marine Le Pen,
00:17:13c'est normalement
00:17:13ceux qui devraient
00:17:14s'en tirer le mieux
00:17:15dans cette crise.
00:17:16Ça n'imprime pas non plus.
00:17:17Le macronisme est mort.
00:17:19Il reste quoi ?
00:17:20Des hommes
00:17:20et des femmes politiques
00:17:21qui nous gouvernent.
00:17:22Et quand tout à l'heure
00:17:23Laurent nous disait,
00:17:24nous parlait lui aussi
00:17:26de ce divorce
00:17:27qu'il y a entre lui
00:17:28et la classe des hommes
00:17:29et des femmes politiques,
00:17:30c'est vrai.
00:17:31Les Français,
00:17:31moi, j'en ai ras-le-bol.
00:17:32Je n'écoute plus.
00:17:33Je ne comprends plus
00:17:33qui nous parle.
00:17:35ce qui va se passer.
00:17:35Et on a l'impression
00:17:36que c'est des hommes
00:17:36et des femmes politiques
00:17:37qui jouent simplement
00:17:38leur prochaine échéance.
00:17:40Et on a vraiment l'impression
00:17:41qu'ils sont en train
00:17:42d'avancer leur pion
00:17:42pour la prochaine présidentielle.
00:17:44Alors, quelques réactions.
00:17:45Anne nous dit
00:17:46leur projet
00:17:46Détruire la France
00:17:47dictée par l'UE
00:17:48qui obéissent
00:17:49à plus haut.
00:17:51Quelle honte,
00:17:52nous dit Catherine,
00:17:52ce gouvernement.
00:17:53Quelle honte,
00:17:53ces arrangements entre eux.
00:17:54Pas du tout
00:17:55pour le bien des Français.
00:17:56Ça, c'est quelque chose
00:17:57qui revient assez souvent.
00:17:59On a Alain en ligne
00:18:00avec nous
00:18:01qui voulait réagir.
00:18:02Bonjour Alain.
00:18:03Oui, bonjour.
00:18:04Merci de m'accueillir.
00:18:05Je ne vais pas forcément
00:18:07commencer dans la nuance.
00:18:08Je trouve qu'on est
00:18:09face à une mascarade pathétique.
00:18:12Tout le monde
00:18:13s'en rend bien compte.
00:18:13Quand j'ai vu hier,
00:18:14je me suis infligé
00:18:15du discours de Le Cordu.
00:18:17J'ai constaté simplement
00:18:18qu'il était la tête
00:18:19dans son pupitre
00:18:20effrayée par le fait
00:18:22de s'exprimer
00:18:22devant un auditoire.
00:18:24J'ai vu la mascarade
00:18:25qu'on nous inflige
00:18:26avec la présidente
00:18:28de l'Assemblée
00:18:28qui vient
00:18:29avec la garde nationale,
00:18:30enfin la garde républicaine.
00:18:32Aujourd'hui,
00:18:32tout ça est indigne
00:18:34face à la réalité
00:18:35du quotidien
00:18:35de la plupart des Français.
00:18:37On nous parle,
00:18:38on nous oriente
00:18:39sur la gauche,
00:18:40la droite,
00:18:41le centre,
00:18:41le bloc.
00:18:42La réalité,
00:18:43c'est qu'aujourd'hui,
00:18:44on a deux options possibles.
00:18:45L'option souverainiste
00:18:46qui va nous permettre
00:18:47de quitter cette Europe
00:18:49avec les délais
00:18:49supranationaux
00:18:51qui nous infligent
00:18:52et qui nous imposent
00:18:54de diriger un pays
00:18:55comme on ne le souhaite pas.
00:18:56On a un président
00:18:57qui aujourd'hui
00:18:58utilise
00:19:00des premiers ministres
00:19:01successifs
00:19:02pour essayer
00:19:02de sauver sa peau
00:19:03et dont tout le monde sait
00:19:04que depuis le début
00:19:05de son mandat,
00:19:05il a été mis là
00:19:06pour ruiner le pays.
00:19:08On voit bien
00:19:08qu'il nous déteste,
00:19:09qu'il n'a aucun amour
00:19:11de cette France
00:19:11et aujourd'hui,
00:19:12il faut arriver
00:19:14à la constatation
00:19:15que le système
00:19:15est à bout de souffle
00:19:17et que ces gens-là
00:19:18ne nous représentent plus.
00:19:19Ils ne sont plus
00:19:20qu'entre eux
00:19:21une espèce
00:19:22de mafia
00:19:23avec des petits accords
00:19:24entre amis
00:19:24pour essayer de sauvegarder
00:19:26la gamelle
00:19:27à laquelle
00:19:27ils n'ont même plus droit
00:19:30puisque vous le disiez
00:19:31à l'instant,
00:19:32ils ne représentent plus rien.
00:19:331,5% pour l'un,
00:19:352% pour l'autre,
00:19:36ça n'est pas représentatif.
00:19:38Posons la question
00:19:39réellement aux Français,
00:19:40faisons un référendum,
00:19:41demandons-leur
00:19:41de quoi ils ont envie.
00:19:42Est-ce qu'ils ont envie
00:19:43de continuer
00:19:44avec un système
00:19:44qui est morné,
00:19:45une espèce de comédia
00:19:46délarté insultante
00:19:47ou est-ce qu'ils ont envie
00:19:48de prendre en main
00:19:50les clés de ce pays ?
00:19:52Et ce pays
00:19:53est encore sauvable
00:19:54aujourd'hui,
00:19:55mais avec une option
00:19:56souverainiste,
00:19:58récupérons notre souveraineté
00:20:00et pas du tout,
00:20:01arrêtons de gaspiller
00:20:03notre argent
00:20:04auprès d'une Europe
00:20:05qui nous déteste
00:20:06et qui a pour seul objectif
00:20:08que de nous revider
00:20:09et de récupérer
00:20:11les derniers outils
00:20:14industriels
00:20:15ou de défense
00:20:16que nous avons encore.
00:20:17Alors,
00:20:18je suis d'accord avec vous
00:20:20sur la moitié
00:20:20et pas d'accord
00:20:21sur l'autre moitié.
00:20:22Franchement,
00:20:22aujourd'hui,
00:20:23là,
00:20:24à l'heure où l'on se parle,
00:20:25heureusement qu'il y a l'Europe.
00:20:26Je crois qu'on n'en parle pas assez
00:20:27parce que s'il n'y avait pas l'Europe,
00:20:29je veux dire,
00:20:29l'instabilité,
00:20:30elle sera encore beaucoup plus forte.
00:20:31C'est-à-dire que c'est notre deuxième
00:20:32pare-feu,
00:20:33notre deuxième bouclier.
00:20:35On n'arrive même pas
00:20:35à se mettre d'accord
00:20:36sur un budget national.
00:20:38Donc là,
00:20:38l'Europe,
00:20:38pour le moment,
00:20:39ce qu'on ne dit pas beaucoup,
00:20:40c'est qu'on est en train
00:20:40d'emprunter certains crédits
00:20:42au nom de l'Europe
00:20:42et on bénéficie
00:20:43de la situation européenne
00:20:44ou d'autres pays
00:20:45comme l'Espagne
00:20:46que je ne porte pas
00:20:47dans mon cœur en ce moment
00:20:48ou le Portugal
00:20:49ou même l'Italie
00:20:50qui, eux,
00:20:50ont fait le job
00:20:51et on arrive à surfer
00:20:52sur leur bon taux d'emprunt
00:20:54pour le moment.
00:20:55Ça, c'est le premier point.
00:20:56Et le deuxième point,
00:20:57je répondrai juste
00:20:57par rapport au RN
00:20:58qui n'en profite pas.
00:20:59Moi, je ne suis pas d'accord.
00:21:00Le RN,
00:21:00vous verrez s'ils ne vont pas en profiter.
00:21:02Ils vont en profiter.
00:21:03Mais pour l'instant,
00:21:04c'est un boulevard pour eux.
00:21:05Bien sûr.
00:21:06On continue
00:21:07et vous aurez tout le loisir
00:21:09de répondre
00:21:10et de commenter cette actualité.
00:21:13On va parler des LR également.
00:21:14On aura Jacques en ligne avec nous.
00:21:16A tout de suite.
00:21:18Sud Radio.
00:21:18Sud Radio.
00:21:19Parlons vrai.
00:21:20Parlons vrai.
00:21:20Sud Radio.
00:21:21Parlons vrai.
00:21:2210h midi.
00:21:23Mettez-vous d'accord.
00:21:24Valérie Expert.
00:21:25Alors, dans ce grand maestrom,
00:21:28on va dire,
00:21:29il y a la situation des LR
00:21:31qui est assez incompréhensible.
00:21:33C'est-à-dire qu'on voit
00:21:33un Bruno Retailleau
00:21:35qui a démissionné
00:21:36parce qu'il ne voulait pas
00:21:36de Bruno Le Maire
00:21:37dans le gouvernement.
00:21:40Et aujourd'hui,
00:21:41ils sont obligés
00:21:42d'avaler un certain nombre
00:21:44de couleuvres.
00:21:46On a Jacques
00:21:46qui voulait réagir
00:21:47justement avec cette scission
00:21:49entre Bruno Retailleau
00:21:50et Laurent Wauquiez,
00:21:52l'un pour voter la censure,
00:21:54l'autre pas.
00:21:55Bonjour Jacques.
00:21:58Oui, bonjour.
00:21:59Merci de me recevoir.
00:22:00On vous écoute.
00:22:01Effectivement,
00:22:01voilà,
00:22:03mon introduction,
00:22:05elle est simple.
00:22:06Aujourd'hui,
00:22:06cette situation,
00:22:07c'est une grosse mascarade
00:22:09pour sauver le soldat Macron.
00:22:11Voilà,
00:22:11c'est un scandale.
00:22:12Oui.
00:22:12Pour résumer,
00:22:14et ensuite,
00:22:14bon,
00:22:14effectivement,
00:22:15je suis vraiment désolé
00:22:16de cette situation
00:22:18au niveau de ce qui se passe
00:22:19au niveau du LR
00:22:20parce que,
00:22:21bon,
00:22:21moi,
00:22:21je misais énormément
00:22:22sur Bruno Retailleau
00:22:24et je vois que,
00:22:25bon...
00:22:25Vous avez raison de le faire.
00:22:27Comment dirais-je ?
00:22:28Mais bon,
00:22:29je vois que le bateau,
00:22:30même de ce côté,
00:22:31tangue énormément
00:22:32alors que j'étais un homme
00:22:33de commission
00:22:33et aujourd'hui,
00:22:35je suis complètement déboussolé.
00:22:36Comme je disais
00:22:37à celui qui m'a pris
00:22:38mon appel tout à l'heure,
00:22:39je disais,
00:22:40moi,
00:22:40j'ai cotisé pendant 46 ans,
00:22:42j'ai fait 20 ans de poste
00:22:44en 3-8.
00:22:44À l'époque,
00:22:45avant d'avoir la retraite
00:22:46de 60 ans,
00:22:47nous,
00:22:47on avait la particularité
00:22:48c'est que tous les gens
00:22:49qui étaient en poste
00:22:50pouvaient partir à 60 ans.
00:22:51Voyez ?
00:22:52Et donc,
00:22:53on n'a pas plus de récompensions
00:22:55aujourd'hui.
00:22:56J'ai cotisé plus de 46 ans
00:22:58aujourd'hui,
00:22:59j'ai fait 35 ans d'usine,
00:23:00j'ai fait 10 ans à mon compte
00:23:02et alors,
00:23:03effectivement,
00:23:04je connais un petit peu
00:23:05le système des deux côtés,
00:23:07les salariés et patrons
00:23:08et effectivement,
00:23:10plus vous travaillez,
00:23:12plus vous veillez.
00:23:13Le problème,
00:23:14il est là.
00:23:15Oui,
00:23:15mais vous,
00:23:16donc vous,
00:23:16par rapport aux Républicains,
00:23:17vous avez suivi le discours
00:23:18de Laurent Wauquiez
00:23:19hier à l'Assemblée
00:23:20ou en tout cas,
00:23:20vous avez vu ?
00:23:21Pour moi,
00:23:22ça a été du grand n'importe quoi.
00:23:24Ça a été vraiment
00:23:24un spectacle
00:23:26des navrants,
00:23:27des volants,
00:23:28quoi.
00:23:28Effectivement,
00:23:29je n'ai pas eu de...
00:23:31Je n'ai pas écouté le discours
00:23:32de Bruno Retailleau,
00:23:34mais...
00:23:34Mais il n'y était pas
00:23:35Bruno Retailleau,
00:23:36c'était que les chefs...
00:23:37Oui, oui.
00:23:37Les chefs de parti,
00:23:39oui.
00:23:40Mais vous,
00:23:42mais s'il y avait une élection,
00:23:44là,
00:23:44dimanche prochain,
00:23:46vous voteriez pour qui ?
00:23:47Retailleau.
00:23:48Oui,
00:23:49mais s'il ne se présente pas...
00:23:50Mais si,
00:23:51il se présentera,
00:23:51on l'espère en tout cas.
00:23:53Mais vous voterez toujours LR,
00:23:55c'est ce que je veux dire.
00:23:56Oui,
00:23:57ma ligne ne changerait pas.
00:23:58Mais si jamais
00:23:59il n'y a pas
00:24:00Bruno Retailleau,
00:24:01et en fonction de ce qu'il y aura en face,
00:24:03je voterai,
00:24:03comme l'auditeur précédent,
00:24:05je voterai peut-être en blanc.
00:24:06Et bien,
00:24:07voilà.
00:24:08Ce qui ne m'est jamais arrivé
00:24:09depuis 68 ans aujourd'hui.
00:24:12Donc,
00:24:12voilà quoi.
00:24:13Jacques.
00:24:14Merci Jacques.
00:24:15Merci Jacques.
00:24:15Alexandre Aspinard va vous répondre.
00:24:19Elle est LR elle-même.
00:24:20Je suis LR aussi Jacques.
00:24:22Merci pour votre témoignage.
00:24:24Je crois que vous avez raison.
00:24:25Nous sommes 75%
00:24:27et bien plus,
00:24:29pour ceux qui n'auraient pas participé au vote,
00:24:31à considérer que la ligne de Bruno Retailleau
00:24:34est la bonne.
00:24:35Je pense que,
00:24:36effectivement,
00:24:37il ne fallait pas participer
00:24:38à ce gouvernement.
00:24:39Il ne fallait pas participer
00:24:40à ce que tous vos auditeurs
00:24:42qui se sont exprimés jusque-là
00:24:43ont appelé une mascarade.
00:24:45Et je pense que nous avons raison
00:24:47de cette position de rupture totale
00:24:52avec le macronisme
00:24:53qui, je le rappelle,
00:24:54a commencé par la traîtrise
00:24:57et finit dans une espèce
00:24:59de naufrage général.
00:25:01Donc oui,
00:25:02il faut tenir bon,
00:25:03il faut tenir ferme
00:25:05et je crois vraiment
00:25:07que la ligne politique
00:25:09de Bruno Retailleau
00:25:10est la bonne.
00:25:11Voilà.
00:25:11Nous devons nous démarquer
00:25:13complètement.
00:25:13Donc, ça veut dire quoi ?
00:25:14Voter la censure
00:25:15si vous étiez...
00:25:16Moi, je voterais évidemment
00:25:17la censure.
00:25:18Évidemment.
00:25:19Mais ce qu'il y a...
00:25:19On ne peut pas,
00:25:20vis-à-vis des Français,
00:25:22expliquer que...
00:25:23Maintenir deux discours différents.
00:25:24Non, mais ça n'est pas possible.
00:25:25Je veux dire,
00:25:26on ne peut pas
00:25:26se discréditer
00:25:28à ce point-là.
00:25:29On ne peut pas expliquer
00:25:30aux Français
00:25:31que la réforme des retraites
00:25:33est vitale
00:25:34et puis considérer
00:25:36que tout ça
00:25:36n'a pas d'importance
00:25:37pour que quelques députés
00:25:39restent en place
00:25:39parce que la réalité...
00:25:40Parce que la réalité,
00:25:41c'est ça.
00:25:42Ils ont peur de l'élection.
00:25:43Ils ont peur
00:25:44d'aller se représenter
00:25:45et c'est la raison
00:25:47pour laquelle
00:25:47ils s'accrochent
00:25:48désespérément
00:25:49à leur mandat.
00:25:52Et je trouve
00:25:52que c'est dommage
00:25:53et je pense
00:25:54que Bruno Retailleau
00:25:55a eu raison.
00:25:56Moi, je veux dire
00:25:58un truc par rapport
00:25:58à LR
00:25:59qui n'est pas juste
00:26:01sur la question
00:26:01de la ligne
00:26:02ou pas qu'il faut avoir.
00:26:04On a un truc
00:26:04qui se passe en ce moment
00:26:05qui est très particulier
00:26:06et pour LR
00:26:07et pour la gauche d'ailleurs.
00:26:09C'est qu'ils sont
00:26:09face à des conflits
00:26:10de loyauté
00:26:10et à la suspicion
00:26:11du traître.
00:26:12Quand vous faites rentrer
00:26:13en politique
00:26:14la suspicion du traître
00:26:15et de la trahison,
00:26:17c'est très très compliqué
00:26:18pour vos électeurs
00:26:19en réalité.
00:26:19Et là, ce qui se passe
00:26:20c'est qu'en gros
00:26:21du côté du PS,
00:26:22on a LFI
00:26:23qui dit social traître
00:26:24et au sein de LR,
00:26:25on a, alors ce n'est pas
00:26:26social traître
00:26:27mais c'est en gros
00:26:28LR traître.
00:26:29Et ça...
00:26:29Moi, je n'ai pas prononcé...
00:26:31J'ai dit que la trahison
00:26:33c'était la base
00:26:34du macronisme.
00:26:35Je n'ai pas parlé
00:26:35des LR, attention.
00:26:36Non, mais ce que j'explique
00:26:37c'est que les clivages
00:26:38à l'intérieur de LR
00:26:39et du PS
00:26:40vont dire en gros
00:26:42est-ce qu'on est
00:26:42un parti d'opposition
00:26:43ou est-ce qu'on est
00:26:45un parti qui
00:26:46de l'intérieur aussi
00:26:48peut amener
00:26:49une opposition.
00:26:50Et ça, c'est très compliqué
00:26:51pour des partis historiques
00:26:53qui se retrouvent
00:26:54dans une situation
00:26:55et c'est ce que vous décriviez
00:26:56où en fait,
00:26:57il y a un conflit de loyauté
00:26:58entre la base
00:26:58et les bureaux
00:27:00et aussi un conflit
00:27:01de loyauté
00:27:02entre les chefs
00:27:04de partis eux-mêmes.
00:27:05Et ça, c'est extrêmement
00:27:06difficile
00:27:07comme ligne de crête
00:27:08en termes stratégiques
00:27:09à tenir.
00:27:10Et c'est vraiment...
00:27:11Voilà.
00:27:11C'est ça que je voulais
00:27:12juste ajouter.
00:27:12Non, mais moi, je suis content
00:27:14pour vous, Alexandra,
00:27:15que Jacques dise
00:27:16qu'il puisse voter
00:27:17encore Bruno Retailleau.
00:27:18Oui, je m'attendais
00:27:19à ce qu'il réponde.
00:27:20On a des militants
00:27:21formidables.
00:27:22C'est plutôt bon signe
00:27:23parce que je pense
00:27:23que le reste de la France,
00:27:25à part Alexandra et Jacques
00:27:26aujourd'hui sur le plateau,
00:27:27je ne suis pas sûr,
00:27:28je rigole bien entendu,
00:27:29je ne suis pas sûr
00:27:30qu'ils aillent voter
00:27:30Bruno Retailleau.
00:27:32Objectivement,
00:27:33je pense qu'il a tout perdu
00:27:33Bruno Retailleau
00:27:34dans cette séquence.
00:27:34Je ne le crois pas.
00:27:35Je ne le crois pas.
00:27:36Moi, je vais expliquer pourquoi.
00:27:37Vous savez, il faut voir
00:27:37à long terme.
00:27:38Bien évidemment.
00:27:39Bien évidemment,
00:27:40mais moi, je vais voir
00:27:40à long terme avec vous
00:27:41et vous avez raison
00:27:42pourquoi je pense
00:27:43qu'il a tout perdu.
00:27:44C'est parce que
00:27:44quand vous êtes un homme d'État
00:27:45que vous dites
00:27:46que vous rentrez au gouvernement
00:27:48à 20h et qu'à 21h30,
00:27:49vous en êtes sorti
00:27:50pour une question de personne
00:27:51alors qu'il suffisait
00:27:52de demander le départ
00:27:53de la personne en question
00:27:53et je pense qu'elle lui aurait
00:27:55été accordée cette demande.
00:27:57Vous n'êtes pas,
00:27:58à mon sens,
00:27:59un homme qui peut
00:28:00faire poser sur ses épaules
00:28:01les responsabilités de l'État.
00:28:03Et je vais aller plus loin.
00:28:04C'est que quand je dis
00:28:04qu'il a tout perdu,
00:28:05c'est qu'avec cette décision
00:28:08était pendant un an
00:28:09au gouvernement avant
00:28:09donc il va quand même
00:28:10porter une partie du bilan
00:28:12sur ce qui a été fait avant
00:28:13et objectivement,
00:28:15je ne pense pas aujourd'hui
00:28:16qu'on puisse dire
00:28:16parce qu'il faut du temps
00:28:17en politique,
00:28:18vous l'avez dit,
00:28:19que sur cette année,
00:28:20il a réussi à capitaliser
00:28:21son entrée au gouvernement.
00:28:22Il n'a pas eu de résultat
00:28:23Bruno Retailleau.
00:28:24Il n'a pas eu de résultat
00:28:25probant en tout cas
00:28:25qu'il puisse dire
00:28:26il va manquer
00:28:27en tant que ministre de l'Intérieur.
00:28:28Il lui fallait encore du temps
00:28:29et c'est logique.
00:28:30Et donc, moi je pense
00:28:31qu'en prenant cette décision
00:28:33active, rapidement
00:28:34comme ça dans la nuit
00:28:35pour répondre à une partie
00:28:36de son état-major LR,
00:28:39il a fait une erreur politique.
00:28:41Il a fait une erreur politique.
00:28:42Et aujourd'hui,
00:28:43tout a implosé de l'intérieur.
00:28:44Quand vous voyez
00:28:45qu'un homme,
00:28:46qu'un élu comme David Lysnard,
00:28:47qui est président
00:28:48de l'Association des maires de France,
00:28:49ça va compter
00:28:49dans les semaines
00:28:50et dans les mois qui viennent,
00:28:51dit qu'il va,
00:28:52il menace en disant
00:28:53qu'il va quitter les LR,
00:28:54bon, c'est quand même ennuyeux
00:28:56quand vous voyez
00:28:56qu'Éric Ciotti appelle
00:28:58Bruno Retailleau
00:28:59à le rejoindre
00:29:00et reprend une certaine forme
00:29:01de leadership
00:29:02sur cette droite
00:29:02qui avait implosé
00:29:03il y a quelques mois.
00:29:04C'est quand même ennuyeux
00:29:05aussi pour Bruno Retailleau.
00:29:06Il se retrouve attaqué
00:29:07de tous les côtés
00:29:08et c'est vrai
00:29:09qu'on n'entend pas beaucoup.
00:29:10Donc c'est pour ça
00:29:10que je dis qu'il a perdu beaucoup
00:29:11et je pense que les semaines
00:29:12qui viennent
00:29:13vont être très compliquées
00:29:14pour lui.
00:29:152027, c'est dans un an et demi.
00:29:16Ça va extrêmement vite.
00:29:18Et le vrai enjeu,
00:29:19ça va être les élections municipales
00:29:20pour LR
00:29:21et où on sait que LR
00:29:22normalement est performant.
00:29:23On verra.
00:29:24On verra en avril prochain.
00:29:25Au revoir prochain.
00:29:27Baptiste,
00:29:27sur la situation des LR.
00:29:28Alors sans faire
00:29:29la fête à Bruno.
00:29:32Non, pas sur les LR uniquement
00:29:33mais je trouve effectivement
00:29:34qu'en fait on est tous en train
00:29:35je me demande
00:29:36s'il n'y a que moi
00:29:36qui pense ça.
00:29:38On est encore en train
00:29:38de parler des politiques.
00:29:40On est en train de parler
00:29:41de ces petits problèmes
00:29:43d'appareils politiques.
00:29:44Et en fait,
00:29:45pardon,
00:29:45ce n'est pas pour
00:29:46décrédibiliser notre débat
00:29:47mais c'est qu'en fait
00:29:48on ne parle pas des Français.
00:29:49En fait, en réalité aujourd'hui
00:29:50vous avez des hommes
00:29:51et des femmes politiques
00:29:52qui sont en train
00:29:53de mener des petits calculs
00:29:54électoraux
00:29:55en vue des prochaines élections.
00:29:56On parle des Français
00:29:57parce qu'il y a combien ?
00:29:5825 000 foyers
00:29:59qui vont rentrer dans l'impôt ?
00:30:01On va avoir des baisses
00:30:02de la sécurité sociale ?
00:30:04C'est ça le vrai sujet.
00:30:05Aujourd'hui,
00:30:05ce n'est pas tant
00:30:06la mascarade
00:30:06de la vie politique
00:30:09que les augmentations d'impôts,
00:30:11les suppressions
00:30:12de certaines niches fiscales
00:30:13et les problèmes
00:30:13auxquels il va falloir
00:30:14que la classe politique
00:30:16fasse face, pardon,
00:30:18mais qu'il va falloir
00:30:19qu'on ait des hommes
00:30:20et des femmes politiques
00:30:20qui soient un petit peu
00:30:21aux affaires
00:30:22et pas à leurs affaires.
00:30:23Et ça, moi je trouve
00:30:24que ça va prendre...
00:30:25C'est précisément le cas
00:30:27de Bruno Retailleau
00:30:28qui s'est posé
00:30:31en chef de parti,
00:30:33qui a défini
00:30:33une ligne stratégique
00:30:35pour notre famille politique,
00:30:36qui n'a pas pensé
00:30:37à ses intérêts personnels
00:30:38et qui a choisi
00:30:39de quitter
00:30:40un gouvernement...
00:30:42C'est l'opposé.
00:30:43Il a fait l'opposé.
00:30:43Non, il n'a pas fait l'opposé.
00:30:44On ne peut pas rentrer
00:30:46dans un gouvernement
00:30:48dont on réprouve
00:30:4999% du programme.
00:30:52À un moment,
00:30:52si vous avez un chef
00:30:53de gouvernement
00:30:54qui ne respecte pas
00:30:55sa parole,
00:30:56qui considère
00:30:56que faire rentrer
00:30:57M. Le Maire,
00:30:58qui porte la responsabilité
00:31:00de l'effondrement
00:31:01de notre pays...
00:31:02Mais dans ce cas-là,
00:31:02on ne part pas...
00:31:03Je suis tout à fait d'accord
00:31:05avec ce qu'il disait
00:31:05Alex Darmon.
00:31:06Dans ce cas-là,
00:31:06on ne part pas,
00:31:07on essaye de peser
00:31:08et on se dit
00:31:09je suis aux affaires.
00:31:10Le deal de départ
00:31:11n'a pas été respecté.
00:31:12C'est la raison
00:31:12pour laquelle M. Retailleau
00:31:13est parti.
00:31:14Moi, je trouve
00:31:15que sur Bruno Retailleau,
00:31:16ça aurait été la même chose
00:31:19si on avait eu
00:31:19Olivier Faure en Premier ministre
00:31:20en cohabitation.
00:31:22Il y a un vrai sujet.
00:31:23C'est est-ce que
00:31:23je casse le système
00:31:25de l'intérieur
00:31:25ou à l'extérieur
00:31:27en étant avec ma liberté
00:31:28de penser
00:31:29et de parole ?
00:31:30Mais dans ce cas-là,
00:31:31ce que ça veut dire,
00:31:32c'est que
00:31:33j'ai moins de pouvoir
00:31:35et d'exposition médiatique
00:31:37tout court.
00:31:38Moi, franchement,
00:31:39je suis d'accord
00:31:39avec ce que vous disiez
00:31:40sur la question des Français.
00:31:41Moi, à un moment donné,
00:31:42les Français,
00:31:43moi, je pense qu'il y a
00:31:44un gros changement
00:31:45et ça, c'est un changement majeur.
00:31:46C'est qu'il y a eu un moment
00:31:47en politique, globalement,
00:31:49où les Français
00:31:50pouvaient se dire que
00:31:50un, s'ils étaient dans la merde,
00:31:52s'il y avait un coup du sort,
00:31:53quelque chose,
00:31:54une maladie,
00:31:55le chômage,
00:31:56ils pouvaient se reposer
00:31:56sur l'État.
00:31:57Cette fiction ne marche plus.
00:31:59Ensuite, ils se sont dit
00:31:59si j'ai un coup du sort,
00:32:01si je suis dans la merde,
00:32:02s'il se passe quelque chose,
00:32:04du coup, aujourd'hui,
00:32:04je ne peux me reposer
00:32:05que sur mes proches
00:32:06et moi-même.
00:32:07Et ça, ce sentiment
00:32:08de détresse
00:32:09et de sensation
00:32:10que la classe politique
00:32:11ne peut plus les aider
00:32:12est un truc absolument terrible.
00:32:14Et moi, je crois
00:32:14que la dernière chose,
00:32:15c'est qu'on a un président
00:32:17de la République.
00:32:17Le président de la République,
00:32:18c'est l'image toujours
00:32:19de celui qui tient la rampe,
00:32:21qui aujourd'hui est perçu
00:32:22comme vulnérable
00:32:22et défaillant.
00:32:23Il a lâché la rampe.
00:32:24Oui, mais c'est très difficile
00:32:26dans les imaginaires
00:32:27et l'inconscient des gens.
00:32:28Parce que si le président
00:32:29de la République
00:32:30n'est pas celui...
00:32:31Oui.
00:32:32On va continuer ce débat
00:32:34et puis on parlera effectivement
00:32:36des conséquences
00:32:37pour les Français
00:32:38de ce budget.
00:32:390826 300 300.
00:32:41On aura Gilles en ligne
00:32:43qui dit qu'il faut changer
00:32:44de régime.
00:32:45A tout de suite.
00:32:46Sud Radio.
00:32:47Sud Radio.
00:32:48Parlons vrai.
00:32:48Parlons vrai.
00:32:49Sud Radio.
00:32:50Parlons vrai.
00:32:51Valérie Expert.
00:32:52On a perdu notre auditeur
00:32:53mais vous êtes les bienvenus
00:32:540826 300 300
00:32:56si vous voulez réagir
00:32:58à la situation politique.
00:32:59On a entendu
00:33:00l'énorme rupture
00:33:02qu'il y a entre les Français
00:33:04et les politiques
00:33:05et les conséquences
00:33:08parce qu'il va y avoir
00:33:09des conséquences
00:33:09sur cette...
00:33:10Vous l'évoquiez, Alex,
00:33:12sur le fait du report
00:33:13de cette réforme des retraites.
00:33:15Ça veut dire qu'il faut trouver
00:33:16des économies ailleurs.
00:33:17Ça veut dire aussi,
00:33:18et c'est ce que disait
00:33:18Éric Revelle
00:33:19et qu'il le répète,
00:33:20c'est qu'un jour
00:33:21la Sécurité sociale vous dira
00:33:22on ne peut pas vous rembourser
00:33:23parce qu'on est en cessation
00:33:25de paiement
00:33:25et ça,
00:33:27ça va avoir des conséquences
00:33:28directes.
00:33:28Je ne sais pas
00:33:29qui veut réagir, Alex.
00:33:31Oui ?
00:33:32Alors, je suis en partie d'accord.
00:33:34Je pense quand même
00:33:34qu'il y a une chose,
00:33:36c'est que la raison
00:33:36pour laquelle le PS
00:33:37a choisi la suspension
00:33:39de la réforme des retraites
00:33:40comme objet
00:33:40d'un rapport de force,
00:33:42c'est aussi parce qu'elle était
00:33:43impopulaire au niveau
00:33:44des Français.
00:33:45C'est-à-dire que je suis...
00:33:46On peut après analyser
00:33:48si c'est bien ou mal,
00:33:49en termes purement techniques,
00:33:51mais la vérité,
00:33:52c'est qu'il y a quand même
00:33:53une crispation hyper forte
00:33:54autour de la retraite
00:33:56du coup des seniors.
00:33:58Donc, c'est pas complet.
00:33:59Voilà.
00:33:59Je préfère quand même
00:34:00le rappeler,
00:34:01c'est qu'au niveau des Français,
00:34:02c'est pas un sujet
00:34:03non négligeable
00:34:04et c'est pas quelque chose
00:34:06dont ils se fichent totalement.
00:34:07Donc, cette suspension
00:34:07de la réforme des retraites,
00:34:09au niveau de l'opinion publique,
00:34:11elle est plutôt demandée
00:34:12que refusée.
00:34:12Je ne suis pas d'accord.
00:34:13Mais non, mais pas du tout.
00:34:14Je suis complètement désaccord.
00:34:15J'entends ce que vous dites,
00:34:17mais je ne suis pas d'accord
00:34:18pour deux raisons.
00:34:19C'est que souvent,
00:34:19on dit que les Français
00:34:21ne sont pas d'accord
00:34:21avec cette réforme
00:34:22parce que la manifestation
00:34:24est l'écrit dans la rue.
00:34:25Oui, c'est important,
00:34:26mais c'est...
00:34:27Non, c'est pas que la manifestation,
00:34:28c'est des sondages.
00:34:28Non, mais au-delà des sondages,
00:34:29il y a eu une élection présidentielle.
00:34:31Et dans l'élection présidentielle,
00:34:32les programmes étaient clairs
00:34:33et, pardon,
00:34:35mais la majorité des gens
00:34:36ont voté pour les partis
00:34:37qui proposaient
00:34:38cette réforme des retraites.
00:34:39Donc, c'est pour ça que...
00:34:41Si, bah si,
00:34:41premier tour,
00:34:42vous avez Emmanuel Macron
00:34:43qui fait...
00:34:43Qui en fait son cheval de bataille.
00:34:47Elle est...
00:34:47Qui ne fait pas un score exceptionnel,
00:34:49mais qui est à 7%,
00:34:505% de mémoire,
00:34:51Valérie Pécresse.
00:34:52Et il me semble qu'Éric Zemmour,
00:34:53pareil,
00:34:53qui est à 7%,
00:34:54en fait aussi...
00:34:55Non, mais ce n'est pas du tout personnel,
00:34:56Alexandra.
00:34:58Alex,
00:34:59nous en parlons à Rantenne.
00:35:01Non, non, mais...
00:35:02Ce que je veux dire,
00:35:03c'est que c'était majoritaire
00:35:04dans l'opinion publique
00:35:05et au second tour,
00:35:06Emmanuel Macron
00:35:06gagne l'élection présidentielle.
00:35:07Oui, mais dans un contexte...
00:35:09Dans un contexte particulier...
00:35:10Juste, Alex,
00:35:11pour te répondre sur ce point-là,
00:35:12je pense quand même,
00:35:13peut-être que tu nous parles
00:35:14d'un score lointain.
00:35:16En tout cas,
00:35:17les idées de LR
00:35:17sont majoritaires dans notre pays.
00:35:19Et ça, c'est certain.
00:35:21Il faut voir aux élections.
00:35:22Mais...
00:35:22Mais...
00:35:23Mais j'entends ce que vous dites,
00:35:24je comprends.
00:35:24Ce que les Français vont comprendre
00:35:26parce que la réforme des retraites...
00:35:28Les sujets pénibilités,
00:35:29de carrière longue, etc.
00:35:31C'est quand même des sujets
00:35:32qui intéressent
00:35:33et qui concernent
00:35:34beaucoup de nos concitoyens.
00:35:35Mais quand on va leur dire,
00:35:36et je vois le bandeau de BFM
00:35:38qui dit
00:35:38« Tout le monde va payer »,
00:35:40je pense que les Français,
00:35:41quand ils vont se réveiller
00:35:42et qu'ils vont comprendre
00:35:43que, oui,
00:35:43il y aura peut-être des économies,
00:35:45mais il va y avoir aussi
00:35:45beaucoup d'impôts pour eux.
00:35:48Oui, mais parce que la vraie question...
00:35:50Quelle est la question
00:35:50de ce budget, en fait, au fond ?
00:35:52C'est qui paye ?
00:35:53Qui va payer ?
00:35:53Les Français ont deux questions.
00:35:55Qui paye ?
00:35:56Qui est responsable ?
00:35:57Donc, sur la question du paiement,
00:35:58on s'est attaqué
00:35:59dans ce budget
00:36:00à ce qui était devenu un tabou,
00:36:02c'est-à-dire les impôts.
00:36:03On n'arrivait plus aujourd'hui
00:36:04à avoir un discours
00:36:05qui puisse, comment dire,
00:36:07rassurer les Français
00:36:08sur le ras-le-bol fiscal
00:36:09qui est énorme.
00:36:10Le ras-le-bol fiscal.
00:36:11Et donc, moi, je pense
00:36:13qu'au-delà juste
00:36:14de la question des retraites
00:36:15en tant que telles,
00:36:16la question, c'est
00:36:17quel type d'imposition
00:36:18on met en place
00:36:20pour que les Français
00:36:21aient le sentiment
00:36:21que ce à quoi ils contribuent
00:36:24est utile
00:36:25et proportionnel.
00:36:26Mais tous les jours,
00:36:28les Français
00:36:28doivent avoir le sentiment
00:36:29que ce à quoi ils contribuent
00:36:31est utile.
00:36:31C'est-à-dire que
00:36:32quand on appelle la police,
00:36:34qu'on ne veut répondre pas
00:36:34qu'on n'a pas de voiture disponible,
00:36:36que quand on va à l'hôpital,
00:36:37on ne reste pas 15h sur le bancard.
00:36:38Oui, donc ils ont l'impression
00:36:39qu'on leur prend de l'argent
00:36:41et qu'il n'y a pas
00:36:41de contrepartie rendu.
00:36:42Absolument.
00:36:43Mais pour vous répondre,
00:36:45le budget,
00:36:45on a les grandes lignes.
00:36:47On sait que c'est 14 milliards d'euros
00:36:48de augmentation d'impôts
00:36:49et on sait...
00:36:5017 milliards d'économies.
00:36:52Voilà, pour 17 milliards d'économies
00:36:53et 2 milliards impactés
00:36:55aux plus riches.
00:36:56Et on sait autre chose.
00:36:57Et ça, je trouve
00:36:58qu'on n'en parle pas beaucoup ce matin.
00:36:59C'est quand même
00:37:00que le Parti Socialiste,
00:37:01fort de sa victoire d'hier,
00:37:02a dit qu'il demanderait
00:37:03la taxe Zuckman.
00:37:04Olivier Faure, ce matin,
00:37:06a annoncé qu'il proposerait
00:37:07cette taxe par amendement.
00:37:08Voilà, au Premier ministre.
00:37:09Oui, c'est vrai.
00:37:10Ils vont se rendre compte
00:37:11qu'ils sont minoritaires.
00:37:12Attendez, pourquoi ?
00:37:13Je ne sais pas.
00:37:14Pourquoi le RN,
00:37:15il ne voterait pas
00:37:15pour la taxe Zuckman ?
00:37:16Puisqu'il dit depuis des mois
00:37:17qu'il faut que les riches
00:37:19payent plus.
00:37:19Ils ont dit qu'ils ne voteraient pas
00:37:22la taxe Zuckman.
00:37:22Non, mais LFI peut la voter.
00:37:24LFI peut la voter,
00:37:25les écologistes peuvent la voter
00:37:26et le Bloc Central peut aussi,
00:37:28pourquoi pas, la voter.
00:37:29Et puis, il y a aussi...
00:37:30Autre, nous en sommes.
00:37:31Voilà, ça a tellement envie
00:37:32de 24 heures aujourd'hui
00:37:33dans notre pays.
00:37:34Et il y a aussi une autre chose
00:37:35qu'on oublie,
00:37:35c'est que, pour le moment,
00:37:37le gouvernement n'est pas sûr
00:37:37d'être maintenu.
00:37:38Parce que demain,
00:37:39c'est demain le vote de censure.
00:37:40Oui, je suis d'accord.
00:37:41Et je viens de vous le dire,
00:37:4224 heures dans notre pays,
00:37:43c'est énorme aujourd'hui.
00:37:45Et quand vous voyez
00:37:45que certains députés socialistes
00:37:47annoncent hier soir
00:37:48qu'ils voteront la censure,
00:37:49moi, je pense qu'on n'est pas
00:37:50à l'abri que certains députés LR,
00:37:52demain, votent aussi la censure.
00:37:53Et PS.
00:37:54Et PS, voilà.
00:37:55Hier, on avait...
00:37:55Enfin, il y avait des gens
00:37:56qui circulent dans le studio,
00:37:58des PS nous ont dit en off...
00:37:59Ah, mais c'est sûr qu'il y en a
00:38:00plein qui vont voter la censure.
00:38:01Enfin, plein.
00:38:02Ils aillent voter l'assurance.
00:38:04Et on a dit, les LR,
00:38:05on n'est pas au bout de nos surprises.
00:38:06Il y en a qui vont voter la censure.
00:38:07Il est permis d'espérer
00:38:09et j'espère que les députés LR
00:38:11feront preuve de responsabilité.
00:38:13Donc, hausse de la fiscalité
00:38:14pour les plus aisés,
00:38:15suppression de 23 niches fiscales,
00:38:17gel du barème de l'impôt,
00:38:19gel des prestations sociales,
00:38:21gel des salaires des fonctionnaires,
00:38:223 000 postes de fonctionnaires
00:38:24suspendus,
00:38:26retraite, un abat de bande
00:38:27dite 4 sans remplacer
00:38:28par une somme forfaitaire
00:38:31de 2 000 euros.
00:38:32Ça va changer,
00:38:33ça va impacter
00:38:33la vie des Français.
00:38:36Oui, le quotidien.
00:38:37Vous avez vu le détail, Valérie,
00:38:38les niches fiscales
00:38:39qui sont supprimées.
00:38:40Enfin, ça va impacter
00:38:40le quotidien de qui ?
00:38:42Excusez-moi, je lis.
00:38:44Exonération de l'impôt
00:38:45sur le revenu du traitement
00:38:46attaché à la Légion d'honneur,
00:38:47à la médaille militaire,
00:38:48à la médaille du travail.
00:38:50Enfin, il y a des niches fiscales,
00:38:52excusez-moi.
00:38:53Oui, qui sont aberrantes.
00:38:54Je pense que c'est
00:38:55des toutes petites choses.
00:38:56Moi, je voudrais dire
00:38:56un truc aujourd'hui
00:38:56qui n'est peut-être pas très populaire
00:38:58dans notre corporation de journalistes.
00:38:59Il va falloir que tout le monde
00:39:01passe à la caisse.
00:39:02Il est plus riche, évidemment.
00:39:04Mais il va falloir que tout le monde
00:39:05passe à la caisse.
00:39:05Nous, les journalistes,
00:39:06on a une niche fiscale.
00:39:07On n'en parle pas souvent.
00:39:08On a un abattement fiscal
00:39:10de 7 650 euros.
00:39:12Alors, c'est sur l'assiette.
00:39:13Ce n'est pas 7 650 euros
00:39:15d'impôt en moins.
00:39:16Mais on retire 7 650 euros
00:39:18de notre revenu annuel.
00:39:20Donc, si vous êtes imposé à 10%,
00:39:22ce qui n'est vraiment pas beaucoup,
00:39:23ça fait 700 balles,
00:39:25700 euros par an
00:39:26que vous payez en moins.
00:39:27Excusez-moi,
00:39:28ce n'est pas justifié.
00:39:29Et pourtant, les journalistes,
00:39:31excusez-moi,
00:39:32moi, j'ai des copains
00:39:32dans le service public,
00:39:33j'ai travaillé pendant des années
00:39:34dans le service public,
00:39:35j'ai travaillé en presse écrite,
00:39:36j'ai travaillé en radio,
00:39:38ce n'est pas des salaires mirobolants.
00:39:39Mais à un moment donné,
00:39:40nous aussi,
00:39:40on va devoir passer à la caisse.
00:39:41Et si on ne le fait pas de nous-mêmes,
00:39:42si nous, on ne donne pas l'exemple,
00:39:44ce ne sont pas les politiques
00:39:45qui vont s'attaquer aux journalistes.
00:39:46Donc, tout le monde
00:39:47va devoir passer à la caisse.
00:39:48Il va falloir qu'on aille chercher
00:39:48de l'argent ailleurs
00:39:49que dans ces niches fiscales
00:39:51complètement aberrantes.
00:39:52Oui, non mais ça,
00:39:53on est d'accord.
00:39:54Les crédits d'impôt
00:39:54pour la formation du chef d'entreprise.
00:39:56Il n'y a pas des choses.
00:39:57Je ne sais pas.
00:39:57Bien sûr, vous avez raison.
00:39:58Sauf que, petit bémol,
00:39:59beaucoup de journalistes aujourd'hui
00:40:01ne sont pas journalistes,
00:40:02n'ont pas la carte de presse,
00:40:03ce qui est mon cas.
00:40:04Et donc, on n'a pas d'abonnement.
00:40:06Vous ne savez pas que
00:40:07l'abattement fiscal
00:40:09n'est pas lié à l'obtention
00:40:10de la carte de presse ?
00:40:10Ah bon, non, je ne sais pas.
00:40:11Il faut juste justifier.
00:40:13Il faut juste justifier.
00:40:15Voilà, Valérie,
00:40:16vous avez raté l'occasion de...
00:40:18Mais c'est bien.
00:40:18Vous n'allez pas le faire.
00:40:19Non, je ne le fais pas.
00:40:20Non, non, absolument.
00:40:22Alexandre est en ligne avec nous.
00:40:24Bonjour, Alexandre.
00:40:25Bonjour, je vous remercie
00:40:26de prendre mon appel.
00:40:27Vous nous appelez de Rodez ?
00:40:29Tout à fait, exactement.
00:40:31Alors, j'ai pris...
00:40:32Là, je suis entre deux rendez-vous
00:40:34parce que je suis commerçant
00:40:35et artisan à la fois.
00:40:36Oui.
00:40:37Dans quel secteur ?
00:40:39En Aveyron.
00:40:40Oui, mais dans quel secteur
00:40:41vous intervenez artisan ?
00:40:43Oui, mais artisan, quoi, vous ?
00:40:45En rénovation des bâtiments.
00:40:46Ah d'accord.
00:40:47Ok.
00:40:47En rénovation des bâtiments.
00:40:50Et si vous voulez, je suis...
00:40:52Alors, je salue ce que disait
00:40:53votre...
00:40:55la personne qui parlait l'instant,
00:40:57parce que je suis...
00:40:58D'artiste démonquée.
00:40:59Oui.
00:40:59Tout à fait.
00:41:00En revanche, j'ai bondi
00:41:03lorsque j'ai entendu
00:41:04une dame parler avant
00:41:07suivant que le problème des Français,
00:41:10c'était qu'ils avaient perdu confiance
00:41:12dans un État
00:41:13qui ne peut plus subvenir à leurs besoins.
00:41:15Mais le problème réel,
00:41:17et moi, je vais vous dire,
00:41:18le problème réel des Français,
00:41:19le vrai problème,
00:41:21ce n'est pas cette perte de confiance
00:41:23dans un État
00:41:23qui ne peut plus subvenir à nos besoins.
00:41:25c'est le fait
00:41:26que nous perdons confiance
00:41:27dans un État
00:41:30qui, en réalité,
00:41:31est devenu
00:41:32une bulle d'oligarques
00:41:34qui sont totalement déconnectés
00:41:37de la réalité
00:41:38et qui jouent avec de l'argent
00:41:40qui n'est pas à eux.
00:41:41Et le réel problème est là.
00:41:43Le réel problème
00:41:44n'est pas réellement
00:41:44de faire des gorges chaudes
00:41:47sur cette réforme des retraites.
00:41:49Va-t-elle passer ?
00:41:50Va-t-elle pas passer ?
00:41:51Est-ce qu'on va travailler
00:41:52deux ans de plus ?
00:41:53Bon, ça, c'est un problème, bien sûr,
00:41:55mais qui vient se graisser
00:41:57sur quelque chose,
00:41:59sur un nœud,
00:42:00et ce réel nœud
00:42:02est où va l'argent ?
00:42:04Parce qu'en réalité...
00:42:05On disait tout à l'heure...
00:42:06Non, mais qui paye ?
00:42:08Parce que, disons les choses,
00:42:09appelons un chat un chat.
00:42:11Aujourd'hui,
00:42:12une personne comme moi,
00:42:13mais comme la plupart
00:42:14des entrepreneurs
00:42:15avec qui je travaille,
00:42:16paye environ 65% d'impôts
00:42:19quand on fait tout dans la balance.
00:42:21C'est-à-dire qu'il va gagner soit...
00:42:23Je fais très simple.
00:42:24Il va gagner soit 100 euros
00:42:25sur 100 euros qui est facturé.
00:42:28Il va avoir dans sa poche
00:42:29pour pouvoir vivre, lui,
00:42:3035 euros.
00:42:31Et vous pouvez faire le calcul
00:42:33dans tous les sens
00:42:34que vous voulez
00:42:34une fois que vous avez payé
00:42:35vos charges
00:42:36et l'imposition fiscale.
00:42:38Ce sera comme ça.
00:42:40Et le réel problème,
00:42:41il est là.
00:42:42Il faut arrêter
00:42:42de faire des gorges chaudes
00:42:43sur...
00:42:44Oui, alors,
00:42:45on va faire des...
00:42:47On va recommander
00:42:49tous les bouts de chandelle.
00:42:50On va...
00:42:51Non, mais il faut arrêter, là.
00:42:52Mais il faut faire quoi, alors ?
00:42:54Vous feriez quoi, vous,
00:42:54si vous étiez Premier ministre ?
00:42:57Mais là,
00:42:57alors,
00:42:58si j'étais Premier ministre,
00:42:59je donnerais un bon coup de pied
00:43:01dans la fourmilière
00:43:01en disant,
00:43:02bon, déjà,
00:43:03maintenant,
00:43:03on met carte sur table.
00:43:04Tous les énarques
00:43:05qui jouent
00:43:07avec de l'argent
00:43:07qui n'est pas à eux
00:43:08et qui n'ont strictement
00:43:09pas conscience
00:43:10du monde
00:43:11dans lequel ils vivent,
00:43:12déjà, eux,
00:43:13on fait à la ravière mille,
00:43:15ça dégage.
00:43:15Maintenant,
00:43:16on met au pouvoir
00:43:17des gens
00:43:17qui ont du bon sens.
00:43:19On interviewait
00:43:19chez Perico Légas
00:43:20un monsieur
00:43:21qui parlait
00:43:22du bon sens paysan.
00:43:23Maintenant,
00:43:23on parle du bon sens.
00:43:25Bah oui,
00:43:25c'est effectivement
00:43:27le mot,
00:43:29peut-être,
00:43:29ce sera peut-être
00:43:29le mot du jour,
00:43:30le bon sens.
00:43:31Merci, Alexandre,
00:43:32d'être intervenu.
00:43:33On se retrouve
00:43:33dans un instant
00:43:34et on va voir
00:43:36vos coups de cœur
00:43:37et vos coups de gueule
00:43:38dans un instant.
00:43:40A tout de suite.
00:43:41Sud Radio.
00:43:42Mettez-vous d'accord,
00:43:43Valérie Expert.
00:43:44Et on est ensemble
00:43:45avec vous
00:43:46jusqu'à 11,
00:43:47jusqu'à midi,
00:43:48pardon,
00:43:4811h30,
00:43:49les débats
00:43:49avec Gilles Gansman.
00:43:50Nous aurons
00:43:51la prés...
00:43:52J'ai dit quoi ?
00:43:53Les débats
00:43:53dans les médias,
00:43:54oui,
00:43:54les médias
00:43:55et nous aurons
00:43:55la présidente
00:43:56de France 5
00:43:57qui sera avec nous.
00:43:58Pour commenter
00:43:59l'actualité,
00:43:59Baptiste Desmontiers,
00:44:01journaliste,
00:44:01grand reporter,
00:44:02Alex Darmond,
00:44:02journaliste politique.
00:44:04On vous retrouve
00:44:04sur votre chaîne
00:44:05Les Indécis
00:44:06qui est sur YouTube.
00:44:08Ariane Amadi,
00:44:08présidente de Kerman Consulting
00:44:10et Alexandra Spiner,
00:44:12enseignante et déléguée spéciale
00:44:14en charge du décrochage scolaire
00:44:15à la région
00:44:16Île-de-France.
00:44:17On va passer
00:44:18à vos coups de cœur
00:44:19et vos coups de gueule,
00:44:20ce qui a retenu
00:44:20votre attention
00:44:21dans l'actualité.
00:44:22Restons sur la politique.
00:44:24avez-vous Alexandra ?
00:44:26Oui,
00:44:27mon coup de gueule.
00:44:27Mon coup de gueule,
00:44:28c'est le nouveau ministre
00:44:29du Travail
00:44:31et des Solidarités
00:44:32qui s'est fendu
00:44:33d'une expression
00:44:34qui m'a beaucoup choquée
00:44:36pour expliquer
00:44:39qu'il n'était pas insensible
00:44:41à ce que les Français
00:44:43souhaitaient.
00:44:45Il a dit
00:44:45qu'il n'était pas autiste.
00:44:48Il n'était pas sourd.
00:44:49Vous voulez qu'on l'écoute ?
00:44:50On va l'écouter.
00:44:51Comme ça,
00:44:52ce sera plus clair.
00:44:52Le problème,
00:44:53c'est qu'il y a de plus en plus
00:44:54de retraités
00:44:54et tant mieux
00:44:55puisque la durée de vie
00:44:55de Français augmente
00:44:56et on est tous ravis de ça.
00:44:57Mais il y a de moins en moins
00:44:58d'actifs.
00:44:59On croit bien qu'il y a un problème.
00:45:00Donc l'idée,
00:45:00c'est tout simple,
00:45:01c'est de dire
00:45:01que dans ces cas-là,
00:45:02il faut travailler un peu plus
00:45:03et deux ans
00:45:03qui ont été fixés
00:45:04avec toutes les mécanismes
00:45:04qui vont avec.
00:45:05C'est ça, la réforme.
00:45:05Et finalement,
00:45:06vous y renoncez.
00:45:07La réforme,
00:45:08après,
00:45:08je crois que le Premier ministre
00:45:09l'a dit,
00:45:10on n'est pas sourd,
00:45:10on n'est pas autiste.
00:45:11On voit bien
00:45:11qu'elle passe mal,
00:45:13cette réforme.
00:45:13Il y a des réactions,
00:45:15il y a des inquiétudes,
00:45:17il y a des mécontentements
00:45:17qui s'expriment.
00:45:18On le voit bien,
00:45:18c'est un sujet central.
00:45:19Alors,
00:45:20voilà un ministre
00:45:23fraîchement nommé
00:45:24qui a quand même
00:45:25été patron
00:45:26d'une grande entreprise
00:45:27qui n'est pas donc
00:45:28un novice,
00:45:29qui n'est pas un amateur
00:45:30comme les aime M. Macron.
00:45:32Et je trouve que
00:45:33quand un ministre
00:45:34de la République
00:45:34déclare
00:45:35qu'on n'est pas des autistes,
00:45:36ce n'est pas une simple
00:45:37maladresse de langage,
00:45:39c'est une phrase
00:45:39qui blesse,
00:45:40c'est une phrase
00:45:41qui stigmatise
00:45:42et qui trahit surtout
00:45:43une méconnaissance profonde
00:45:45de ce qu'est l'autisme
00:45:46et qui montre aussi
00:45:47que c'est une expression
00:45:48qu'il utilise très régulièrement.
00:45:50Et moi,
00:45:50je pense à toutes les familles
00:45:52qui luttent au quotidien
00:45:54avec des enfants autistes
00:45:56pour que leur vie
00:45:58soit la plus normale possible.
00:46:01Je suis sidérée
00:46:03qu'une telle maladresse
00:46:06puisse être commise
00:46:06par un ministre.
00:46:07Moi,
00:46:07ça me choque beaucoup.
00:46:08Moi,
00:46:09je vous trouve très woke
00:46:10parce que...
00:46:11C'est bien la première fois
00:46:13qu'on me dit ça,
00:46:14Valérie,
00:46:14mais tout arrive.
00:46:15vous qui, en plus,
00:46:16êtes prof de lettres,
00:46:17je me dis qu'il y a un sens figuré,
00:46:19donc il y a des mots aujourd'hui
00:46:20dont on n'a plus le droit
00:46:21d'employer le mot
00:46:23le sens figuré.
00:46:24Justement, Valérie,
00:46:24le sens figuré,
00:46:25c'est le sens abstrait,
00:46:26c'est le sens imagé d'un mot.
00:46:29Donc, ça voudrait dire
00:46:30qu'être autiste,
00:46:32c'est être sourd,
00:46:33c'est être insensible
00:46:35et manquer d'empathie.
00:46:38Non,
00:46:38être autiste,
00:46:39c'est une autre façon
00:46:41d'être au monde.
00:46:43On ne peut pas,
00:46:45avec ses forces
00:46:46et ses difficultés,
00:46:47et réduire cela
00:46:48à une image péjorative,
00:46:51c'est porter un lourd préjudice
00:46:52aussi à toutes les associations
00:46:53qui luttent,
00:46:55justement pour que le handicap
00:46:58soit inclus dans notre société.
00:47:01Moi, je trouve ça terrible.
00:47:02Moi, je suis d'accord avec vous
00:47:04et je ne suis pas d'accord avec Valérie.
00:47:05Non, LR n'est pas woke.
00:47:06Pardon.
00:47:07Rétablissons la vérité.
00:47:08LR est tout sauf woke.
00:47:09En revanche, effectivement,
00:47:10il y a des abus de langage.
00:47:11Il y a des termes
00:47:11qu'on ne peut plus employer aujourd'hui.
00:47:13De la même manière,
00:47:14sur un plateau,
00:47:14on ne peut plus dire
00:47:15tiens, voilà,
00:47:16vous avez une position schizophrénique.
00:47:17Il y a des maladies,
00:47:18il y a des pathologies.
00:47:19On ne peut plus employer
00:47:20certains termes.
00:47:20Il faut aussi faire.
00:47:21Farandou est pourtant
00:47:22un très grand communicant.
00:47:23C'est un abus de langage.
00:47:25Moi, je serai un peu moins dur
00:47:26avec lui
00:47:26que ce que vous avez pu dire.
00:47:29Mais effectivement,
00:47:30je suis d'accord, Valérie.
00:47:30Il y a des trucs
00:47:31qu'on ne peut plus dire.
00:47:32Mais sourd, on peut dire.
00:47:34Non, mais sourd,
00:47:36c'est un fait.
00:47:38C'est comme de dire
00:47:38que je ne suis pas un malade mental.
00:47:39On n'entend pas.
00:47:41En plus,
00:47:42ce que je trouve terrible,
00:47:42c'est que c'est piétiner
00:47:44vraiment les efforts quotidiens
00:47:46des personnes autistes,
00:47:48de leur famille,
00:47:49des soignants,
00:47:49des enseignants,
00:47:50des enseignants
00:47:51et de toutes celles
00:47:52et ceux qui oeuvrent
00:47:53pour une société
00:47:53plus inclusive.
00:47:55Non, je ne pense pas
00:47:55que ce soit woke
00:47:56que de s'insurger
00:47:59qu'un ministre.
00:48:01Moi, je ne veux plus.
00:48:03Moi, je vais vous dire,
00:48:04j'ai vu l'interview hier en direct
00:48:05et quand il a dit ce mot,
00:48:06j'ai été moi-même,
00:48:07je me suis dit,
00:48:08oula,
00:48:08j'ai eu un moment de recul
00:48:09en me disant,
00:48:10je ne pense pas
00:48:10que ce soit le bon mot à employer.
00:48:12Après, je ne pense pas
00:48:12qu'il était mal intentionné.
00:48:14Mais, effectivement,
00:48:15il y a des choses
00:48:16qu'on ne peut plus dire.
00:48:16C'est le mépris ordinaire
00:48:17envers les personnes autistes,
00:48:19tout simplement.
00:48:19Ce que je trouve choquant,
00:48:20je vais vous dire,
00:48:20c'est qu'il émise
00:48:21des solidarités.
00:48:22C'est ça que je trouve choquant.
00:48:25Ça, c'est une erreur,
00:48:26mais je ne comprends pas
00:48:26qu'il ne soit pas conseillé,
00:48:27qu'on ne lui dise pas.
00:48:28Mais peut-être que,
00:48:29vous savez,
00:48:30on conseille des politiques,
00:48:33on les accompagne.
00:48:34Après, le dernier mot,
00:48:35c'est au kilom.
00:48:36Si, par exemple,
00:48:37vous dites à quelqu'un,
00:48:38je vous dis n'importe quoi
00:48:39en média training,
00:48:40tu ne devrais pas dire ça.
00:48:41Si, après,
00:48:42la personne veut le dire,
00:48:43il le fait.
00:48:44Il est au 20h, quand même.
00:48:46On sait quand même
00:48:46que c'est un exercice majeur.
00:48:48Mais ça, je pense
00:48:48que ce n'est pas préparé.
00:48:50Je pense que ce n'est pas préparé.
00:48:52Et c'est pour ça
00:48:53que c'est pire.
00:48:53C'est pire encore.
00:48:55J'ai bien compris.
00:48:56Je me doute bien
00:48:56qu'il n'a pas dit ça
00:48:57intentionnellement.
00:48:58Mais c'est ça qui est terrible.
00:49:00Parce que c'est une espèce
00:49:01de réflexe,
00:49:02d'automatisme
00:49:03et c'est certainement
00:49:03une expression
00:49:04qu'il emploie régulièrement.
00:49:05Et c'est ça qui me choque.
00:49:08En effet,
00:49:09il est ministre des Solidarités.
00:49:10En effet,
00:49:11il faut cesser d'employer
00:49:12ce genre de termes,
00:49:13me dit Muriel.
00:49:14Être sourd ou autiste
00:49:15n'a rien de débilitant.
00:49:16Effectivement,
00:49:18il est temps d'avoir
00:49:19un vocabulaire adapté,
00:49:21etc.
00:49:23Camille,
00:49:23elle n'est pas d'accord.
00:49:24Elle me dit
00:49:25ça me choque
00:49:26qu'elle emploie
00:49:27le mot terrible
00:49:28sur une maladresse
00:49:29quand un président
00:49:29sans maladresse
00:49:30insulte les citoyens.
00:49:32Bon, ça c'est encore
00:49:32autre chose.
00:49:34Oui, mais c'est...
00:49:34Je ne dis pas le contraire.
00:49:35Mais c'est effectivement...
00:49:37Je ne veux pas le défendre.
00:49:37Vous avez raison.
00:49:38On ne dit plus
00:49:39c'est schizophrène, etc.
00:49:41Mais c'est des mots
00:49:41qui faisaient partie
00:49:42du vocabulaire...
00:49:43Très bien, mais c'est bipolaire.
00:49:45Oui, bipolaire
00:49:46avec le livre de Domorand
00:49:47par exemple
00:49:47sur ces sujets-là.
00:49:50Franchement,
00:49:50dans le langage courant
00:49:51de quelqu'un qui,
00:49:52on va dire,
00:49:52serait un peu enjoué
00:49:53et puis aurait des moments
00:49:54d'instabilité.
00:49:55Oui, on va dire...
00:49:55On dit les bipolaires.
00:49:57Là, on parle d'enfants
00:49:58qu'on regarde de travers
00:49:59à l'école.
00:50:00On parle d'adultes
00:50:01qui sont exclus au travail.
00:50:02On parle de familles
00:50:03conjuges au lieu d'aider
00:50:05qui bataillent,
00:50:06qui déploient une énergie
00:50:07incroyable
00:50:08pour leurs enfants.
00:50:10Moi, ça me choque beaucoup.
00:50:11Je suis désolée.
00:50:11Ça m'a beaucoup choquée.
00:50:13Et je l'ai entendu en direct.
00:50:14J'ai été sidérée.
00:50:15Non, non, mais je suis d'accord.
00:50:16Alors, restons sur la...
00:50:19Avec lui,
00:50:20dans le domaine
00:50:21de la psychiatrie.
00:50:22Oui, j'ai vu cette tribune
00:50:24d'un psychiatre
00:50:26qui s'appelle
00:50:27David Gourion
00:50:27dans Le Monde
00:50:28qui, en gros,
00:50:29je rappelle qu'il y a quand même
00:50:30un Français sur cinq
00:50:31qui est atteint
00:50:33d'un trouble psychique.
00:50:34Je ne sais pas juste,
00:50:35le chiffre est énorme
00:50:36et qui dit,
00:50:37en gros,
00:50:38en Grande-Bretagne,
00:50:39il y a un truc qui est fait,
00:50:40c'est de prescrire
00:50:40des ordonnances culturelles.
00:50:42En fait, la culture
00:50:43est un remède
00:50:44mieux que le Prozac
00:50:45ou le Xanax
00:50:46pour, en fait,
00:50:48apaiser
00:50:48et accompagner
00:50:49ceux qui sont atteints
00:50:50de maladies mentales.
00:50:52Et il propose
00:50:52que, comme en Angleterre,
00:50:53un généraliste,
00:50:54un médecin généraliste
00:50:55puisse prescrire
00:50:56des ordonnances
00:50:57qui disent
00:50:58aller au musée,
00:50:59je ne sais pas,
00:51:00fête de la permaculture.
00:51:01Et qu'il y a
00:51:02des pourcentages
00:51:02très significatifs
00:51:03de réduction, justement,
00:51:06de l'anxiété
00:51:06et de la dépression.
00:51:07Je pense qu'à un moment
00:51:07où la France
00:51:08est quand même
00:51:09plutôt assez bien cotée
00:51:12en anxiété
00:51:12et en dépression,
00:51:14remettre la culture
00:51:14au centre,
00:51:15c'est plutôt sympa.
00:51:16C'est sûr que
00:51:16quand on ne va pas bien,
00:51:17il vaut mieux sortir
00:51:18se faire une expo
00:51:18que passer la journée
00:51:19d'enseigneuse.
00:51:20Ça, c'est sûr.
00:51:22Mais j'ai
00:51:23une personne
00:51:24assez proche
00:51:25qui, effectivement,
00:51:27souffre de dépression
00:51:28et le psychiatre
00:51:29lui a recommandé
00:51:30de courir,
00:51:32d'aller faire du sport
00:51:33et effectivement
00:51:34de...
00:51:35C'est des prescriptions
00:51:35extra-médicamenteuses
00:51:37mais qui sont...
00:51:38Parce que la tribune
00:51:40est longue
00:51:40et je ne vais pas
00:51:40vous embêter avec ça.
00:51:41Elle est très intéressante
00:51:43sur le social
00:51:44prescribing.
00:51:45Ordonnance culturelle.
00:51:46Exactement.
00:51:47C'est le terme anglais,
00:51:48tout à fait.
00:51:48C'est exactement ça
00:51:49qu'il décrit,
00:51:50qui traduit par
00:51:51ordonnance culturelle.
00:51:52C'est super intéressant.
00:51:53Imaginez un médecin généraliste,
00:51:55vous allez le voir,
00:51:55il vous dit,
00:51:56voilà, c'est un musée
00:51:57parce qu'il montre,
00:51:58par exemple,
00:51:58que d'aller au musée,
00:51:59ça renforce le sentiment
00:52:00de l'appartenance
00:52:01et que donc,
00:52:01ça diminue les troubles
00:52:03de l'humeur.
00:52:04C'est hyper intéressant
00:52:05en soi.
00:52:06C'est quelque chose,
00:52:07par exemple,
00:52:08que Marcel Ruffaut
00:52:08avec les adolescents
00:52:10a expérimenté
00:52:11avec une visite quotidienne.
00:52:15Il a fait l'expérience,
00:52:17je crois,
00:52:17sur une quinzaine de jours,
00:52:18une visite quotidienne
00:52:19dans un espace culturel
00:52:22et il a mesuré réellement
00:52:24l'impact
00:52:26sur la tristesse,
00:52:28sur le mal-être,
00:52:29sur les changements
00:52:31d'humeur.
00:52:33C'est intéressant,
00:52:34c'est-à-dire dans le monde
00:52:36et David Gourion
00:52:37est un grand amitié.
00:52:38David Gourion,
00:52:39Marcel Ruffaut,
00:52:39c'est vraiment
00:52:40des éminents spécialistes
00:52:41très portés
00:52:42sur les adolescents
00:52:43et la santé mentale.
00:52:44Ils sont formidables.
00:52:46Baptiste,
00:52:46on va peut-être
00:52:47marquer une toute petite pause
00:52:49et on se retrouve
00:52:49avec votre coup de gueule
00:52:51qui concerne
00:52:52Jean-Luc Mélenchon.
00:52:53Étonnant.
00:52:53Sud Radio,
00:52:55mettez-vous d'accord,
00:52:56Valérie Expert.
00:52:58Et on est ensemble
00:52:59avec vous
00:52:59jusqu'à 11h30
00:53:00pour les débats.
00:53:02Une réaction
00:53:03d'une auditrice
00:53:05qui me dit
00:53:05parce que vous avez envie
00:53:06de sortir
00:53:06quand vous êtes
00:53:06en vraie dépression.
00:53:09Vous avez précisé
00:53:10qu'il y a différents niveaux
00:53:11de dépression.
00:53:12et que ce n'est pas
00:53:14d'ailleurs que la culture
00:53:15mais ça peut être aussi
00:53:16regarder un film
00:53:17chez un livre.
00:53:19On en parlait
00:53:19en début d'émission.
00:53:21Mais attention,
00:53:22je précise quand même
00:53:23que cette tribune,
00:53:23quand vous êtes en dépression
00:53:24sévère et mélancolique,
00:53:26évidemment qu'il faut
00:53:28souvent un traitement
00:53:29parce qu'aller au musée
00:53:31ne suffira pas.
00:53:33Lisez la tribune,
00:53:34lisez cette tribune.
00:53:36Baptiste,
00:53:36coup de gueule.
00:53:37Oui, mon coup de gueule.
00:53:38Alors vous aurez compris
00:53:38si vous nous écoutez
00:53:39depuis 10h,
00:53:40vous aurez compris
00:53:41que moi j'en ai un petit peu
00:53:42ras-le-bol
00:53:42de la classe politique actuelle.
00:53:43Mon coup de gueule,
00:53:44c'est contre Jean-Luc Mélenchon
00:53:46lundi,
00:53:47interviewé
00:53:48dans la matinale
00:53:49de France Inter
00:53:50par Benjamin Duhamel.
00:53:52Je l'ai trouvé
00:53:53d'une outrance,
00:53:55d'une vulgarité,
00:53:57d'une violence verbale.
00:53:59Vous voulez qu'on l'écoute peut-être ?
00:54:00Écoutez-le.
00:54:01Rien de neuf sous le soleil
00:54:02si je puis me permettre.
00:54:03Non, mais il y a un moment
00:54:04ras-le-bol.
00:54:05Je vais vous dire pourquoi
00:54:05j'en ai un moment ras-le-bol de ça.
00:54:07Mais simplement,
00:54:09je constate qu'à la question
00:54:10le Hamas doit-il déposer
00:54:11les armes ou pas,
00:54:11qui est une question assez simple.
00:54:12Vous n'y répondez pas.
00:54:13Mais pardon, monsieur,
00:54:15vous ne m'avez pas posé
00:54:16cette question.
00:54:17Vous m'avez demandé
00:54:18s'il devait être démilitarisé.
00:54:19Je viens de vous répondre.
00:54:21Je ne souhaite pas
00:54:21qu'il y ait de conflit.
00:54:22Bien, écoutez,
00:54:23vous tirez la conclusion
00:54:24que vous voulez.
00:54:25On la connaissait d'avance.
00:54:26C'est de m'assimiler au Hamas
00:54:28parce que c'est ce que vous faites
00:54:29depuis deux ans.
00:54:29Bon, ce n'est pas tellement
00:54:31forcément cet extrait-là.
00:54:32Ce n'était pas cet extrait-là.
00:54:33Mais en fait, c'est l'accumulation,
00:54:34si vous voulez,
00:54:35des réactions de Jean-Luc Mélenchon.
00:54:36Taisez-vous, laissez-moi parler,
00:54:37vous savez, etc.
00:54:39Moi, je suis journaliste,
00:54:40grand reporter.
00:54:41J'ai été pendant des années
00:54:42sur le terrain.
00:54:42À l'époque,
00:54:43quand on était journaliste
00:54:44sur le terrain,
00:54:45on avait peur, en gros,
00:54:46de prendre un coup
00:54:47dans les manifs
00:54:48du Front National.
00:54:48On avait peur.
00:54:49On se disait,
00:54:50peut-être là,
00:54:50je vais en prendre une.
00:54:51Moi, je travaillais
00:54:51chez Quotidien en plus.
00:54:52Donc, effectivement,
00:54:53on n'était pas
00:54:59dans des manifs LFI.
00:55:01C'est parce que
00:55:01le chef de file des LFI,
00:55:03Jean-Luc Mélenchon,
00:55:04a une manière d'insulter,
00:55:06de créer les conditions.
00:55:11Il est extrêmement violent
00:55:13avec les journalistes.
00:55:14Il insulte régulièrement.
00:55:15Ça fait des années.
00:55:16Et voilà.
00:55:16Moi, je trouve que ce n'est pas
00:55:17du niveau d'un homme politique
00:55:19comme Jean-Luc Mélenchon.
00:55:21Et surtout,
00:55:22voilà, c'est dégueulasse.
00:55:23Benjamin Duhamel
00:55:23a fait son travail
00:55:24très correctement.
00:55:25Il a fait son interview
00:55:26très correctement.
00:55:27Et dès le début,
00:55:28en fait,
00:55:28on a l'impression
00:55:29que Jean-Luc Mélenchon
00:55:30était là pour en découdre.
00:55:32Mais c'est ce qu'il fait
00:55:32à chaque fois.
00:55:33C'est de l'intimidation.
00:55:34C'est de l'intimidation.
00:55:35Et je me demande,
00:55:36je ne sais pas,
00:55:37je n'ai jamais interviewé.
00:55:38Absolument.
00:55:39C'est la vraie question.
00:55:40Mais non,
00:55:41je crois qu'il ne faut plus
00:55:42l'inviter justement.
00:55:42Mais Benjamin Duhamel
00:55:43lui a répondu.
00:55:44À un moment,
00:55:44il lui a dit
00:55:44mais taisez-vous.
00:55:46Non, Benjamin Duhamel
00:55:47est resté,
00:55:47mais admirable.
00:55:48Non, il lui a dit
00:55:49baisser d'un ton
00:55:50ou un truc comme ça.
00:55:51Mais admirable ou pas ?
00:55:53Est-ce qu'il y a un moment
00:55:53où on ne lui dit pas ?
00:55:54Et pendant la présidentielle
00:55:55dernière,
00:55:55c'est la même chose.
00:55:56Je me souviens de lui
00:55:56arrivant sur un plateau
00:55:58de France Télévisions
00:55:59avec Anne-Sophie Lapique
00:56:00si je me souviens bien.
00:56:01Ses premiers mots
00:56:02étaient tout de suite
00:56:02pour dire
00:56:03voilà,
00:56:03vous n'êtes pas carré,
00:56:04vous n'êtes pas machin,
00:56:05vous êtes partiaux,
00:56:06vous avez un parti pris,
00:56:08etc.
00:56:08Il arrive systématiquement,
00:56:09il attaque le journaliste
00:56:10avant de déposer
00:56:11ses idées sur la table.
00:56:13Oui.
00:56:14La stratégie du chaos.
00:56:15Oui, oui.
00:56:16Non mais c'est...
00:56:17Oui,
00:56:17et puis les journalistes,
00:56:18il y a un truc quand même
00:56:19de fond assez inquiétant,
00:56:21de rejet et de critique
00:56:23populaire sur...
00:56:24Absolument,
00:56:24mais ils jouent là-dessus,
00:56:25évidemment.
00:56:25Et ça,
00:56:26pour le coup,
00:56:26ce n'est pas que Jean-Luc Mélenchon,
00:56:28mais ça doit nous inquiéter tous.
00:56:30C'est ce que je...
00:56:30De la même manière,
00:56:31en fait,
00:56:32aujourd'hui,
00:56:32vous voulez être politique
00:56:33ou journaliste,
00:56:34bon courage,
00:56:34parce que ce n'est pas là
00:56:35où vous allez recueillir
00:56:37une popularité maximale.
00:56:38Et ça,
00:56:38c'est un problème quand même.
00:56:39Effectivement,
00:56:39et c'est ça que je voulais dire,
00:56:40je l'ai dit un peu maladroitement,
00:56:41mais quand j'étais aux Etats-Unis,
00:56:42dans les meetings de Donald Trump,
00:56:44il faisait boue,
00:56:45boue la presse,
00:56:46boue les journalistes.
00:56:47Il y avait une vraie rancœur,
00:56:48une vraie violence
00:56:49vis-à-vis des journalistes.
00:56:50Je l'ai vécu dans les meetings
00:56:51du Front National à l'époque.
00:56:54Voilà.
00:56:55Journaliste,
00:56:55ce n'est pas un métier
00:56:56toujours facile.
00:56:58Ce n'est pas...
00:56:58Voilà.
00:56:59Je trouve qu'un homme politique
00:57:00qui insulte un journaliste,
00:57:02c'est vraiment bas de gamme.
00:57:04Thomas,
00:57:04un auditeur,
00:57:04me dit que les journalistes
00:57:05ne sont pas tendres
00:57:06avec Mélenchon non plus.
00:57:07On est d'accord
00:57:08et je pense qu'on a le droit
00:57:10à la critique
00:57:11et Jean-Luc Mélenchon
00:57:12aussi a le droit
00:57:13de répondre
00:57:14ou de se défendre.
00:57:15Sauf que la manière
00:57:16dont il le fait
00:57:16n'est pas admissible humainement.
00:57:20Vous oubliez le droit d'honneur
00:57:21qu'il a fait à la fin du bout d'heure ?
00:57:21Oui,
00:57:22et le droit d'honneur
00:57:22qu'il fait en s'entend du studio.
00:57:24Voilà, exactement.
00:57:25Non, mais c'est tout sauf
00:57:25l'élégance.
00:57:27Je crois qu'évidemment,
00:57:28vous mettez tout le monde d'accord
00:57:29avec votre coup de gueule.
00:57:32Juste pour rebondir
00:57:33sur ce que disait Ariane
00:57:35à l'instant,
00:57:36moi, je crois précisément
00:57:38que le sujet
00:57:40sur lequel nous devons travailler
00:57:41les responsables politiques,
00:57:44c'est justement
00:57:45la capacité
00:57:46à recréer du lien
00:57:47avec les Français.
00:57:50Voilà,
00:57:51l'enjeu majeur
00:57:52des années à venir
00:57:54pour que notre pays
00:57:56aille mieux,
00:57:57pour créer de l'apaisement
00:57:58dans la société,
00:58:00c'est véritablement
00:58:01de créer du lien
00:58:02et je crois que
00:58:02la réussite
00:58:03des prochains gouvernements,
00:58:05elle est tributaire,
00:58:06elle sera tributaire
00:58:07de sa capacité
00:58:08à créer du lien
00:58:09avec les Français.
00:58:11Oui.
00:58:13Un petit info
00:58:14qui personnellement
00:58:15me réjouit
00:58:16mais qui ne va pas
00:58:16réjouir un certain nombre
00:58:18de nos auditeurs,
00:58:19c'est la sanction
00:58:20infligée par le...
00:58:21Didier Raoult,
00:58:23sanction symbolique,
00:58:24mais il est interdit
00:58:25d'exercer la médecine.
00:58:27C'est symbolique
00:58:27parce qu'il était
00:58:28à la retraite,
00:58:29néanmoins,
00:58:29ça veut dire quelque chose
00:58:31et effectivement,
00:58:33le Conseil d'État
00:58:34hier a retoqué
00:58:35son pourvoi
00:58:36formé
00:58:37contre sa sanction
00:58:38à deux ans
00:58:39d'interdiction.
00:58:40Il exerce encore
00:58:40la médecine ?
00:58:41Non, c'est ce que je dis,
00:58:42il était...
00:58:42Non, mais je disais
00:58:43ça fait longtemps
00:58:44par contre.
00:58:44Il n'est plus
00:58:45dans la médecine,
00:58:45j'ai l'impression.
00:58:46Non, non,
00:58:47je trouve qu'il y a
00:58:48quand même des choses
00:58:49à les lire quand même
00:58:51pour ceux qui sont
00:58:52des Raoult-Olatres.
00:58:55Ah, c'est joli ça.
00:58:56C'est un petit peu,
00:58:57ça tient un peu de ça.
00:58:58Je suis d'accord avec vous,
00:58:59je ferais mieux aussi.
00:59:00Moi, je ne suis pas
00:59:01une Raoult-Olatres
00:59:02comme vous dites, Valérie,
00:59:04mais je ne me réjouis pas
00:59:05donc qu'un médecin...
00:59:06Si, parce que je pense
00:59:07qu'il a fait énormément de mal,
00:59:09énormément de mal.
00:59:10Il en a refait
00:59:11il n'y a pas très longtemps.
00:59:11Tant de médecins
00:59:12ont fait tant de mal
00:59:14pendant la séquence du Covid.
00:59:15On a vu des médecins
00:59:16venir sur les plateaux
00:59:17dire tout et n'importe quoi.
00:59:20Je crois qu'on est tous
00:59:22très heureux de refermer,
00:59:23d'avoir pu refermer
00:59:24cette séquence
00:59:26qui a été vraiment terrible,
00:59:28je trouve, pour notre pays
00:59:29et pour les médecins.
00:59:30Moi, je trouve que là,
00:59:31la crédibilité des médecins
00:59:32a été vraiment entachée
00:59:35par la période du Covid
00:59:36où on a vu des gens
00:59:38dire tout et n'importe quoi.
00:59:39Lui, on a dit particulièrement
00:59:41plus que les autres
00:59:42et il a fait n'importe quoi.
00:59:44Je ne défends pas, monsieur Raoult.
00:59:46Mais il a contribué
00:59:47à la défiance face à la vaccination
00:59:50et ça, c'est impardonnable.
00:59:51Il va pouvoir trouver
00:59:52un job facilement aux Etats-Unis
00:59:54auprès de Donald Trump
00:59:54qui voulait
00:59:55et traiter le Covid
00:59:56avec de l'eau de javel.
00:59:58Exactement.
00:59:59Et les rayons UV ?
01:00:01Ariane, un avis ?
01:00:02Non ?
01:00:03Moi, franchement, honnêtement,
01:00:07je suis assez d'accord
01:00:07avec ce que vous dites.
01:00:08Didier Raoult,
01:00:09on aime, on n'aime pas.
01:00:11Moi, je trouve quand même
01:00:12qu'à un moment donné,
01:00:13il a fait,
01:00:13comme vous le disiez,
01:00:14énormément de mal,
01:00:15franchement,
01:00:16à la médecine
01:00:16et qu'il a quand même
01:00:17abouti à quelque chose
01:00:19qui était qu'à la fin,
01:00:20on disait
01:00:20la vraie science,
01:00:22il ne faut pas la croire.
01:00:22Moi, à un moment,
01:00:24toute personne
01:00:25qui conduit à ce genre
01:00:26de réflexion chez les gens
01:00:27n'est pas forcément
01:00:29celle que je valoriserais
01:00:30en premier, honnêtement.
01:00:32Ce n'est pas moi
01:00:32qui juge, Stéphane,
01:00:33un auditeur m'interroge,
01:00:36ce n'est pas moi
01:00:37qui juge un médecin,
01:00:38c'est le Conseil de l'Ordre
01:00:39et c'est la justice
01:00:41qui a décidé
01:00:41qu'il avait dénigré
01:00:43et fait du mal.
01:00:44Bref,
01:00:45Alex,
01:00:46votre coup de cœur ?
01:00:48Oui,
01:00:48c'est un coup de cœur,
01:00:49d'abord,
01:00:49permettez-moi d'avoir une pensée
01:00:50pour les deux otages
01:00:51qui sont retenus encore en Iran,
01:00:53Cecile Colère
01:00:54et Jacques Paris.
01:00:55Et on peut penser aussi
01:00:56à Boalem Samsal
01:00:57qui fête aujourd'hui
01:00:58ses 81 ans.
01:00:59Boalem Samsal
01:01:00et aussi le journaliste
01:01:01de SoFoot,
01:01:02SoPresse,
01:01:02dont on parle très peu,
01:01:03Christophe Glez.
01:01:04J'ai une pensée
01:01:05pour ces otages
01:01:05retenus en Iran
01:01:06parce qu'hier,
01:01:06ils ont été jugés
01:01:07avec des sanctions
01:01:10de 6 et 9 ans.
01:01:11Ce n'est pas
01:01:11qui a 6 ans,
01:01:12qui a 9 ans.
01:01:13ils doivent être échangés.
01:01:14Le Quai d'Orsay nous avait promis
01:01:15qu'ils seraient échangés
01:01:15avec une prisonnière
01:01:17iranienne en France
01:01:18qui avait été jugée
01:01:19pour apologie du terrorisme
01:01:20et ce sont aux garanties israéliens
01:01:21et on n'a pas de réaction
01:01:23de la part du Quai d'Orsay.
01:01:24Donc voilà,
01:01:24moi je voulais juste
01:01:25penser à eux ce matin.
01:01:26Et aussi,
01:01:27voilà,
01:01:28un coup de cœur,
01:01:28c'est pour un des otages israéliens
01:01:30qui a été libéré
01:01:31donc lundi,
01:01:33lors de la journée de lundi
01:01:33qui s'appelle
01:01:34Avinathan Or.
01:01:36Et vous savez,
01:01:36c'était celui
01:01:36qu'on avait vu
01:01:37avec Noa Argamani
01:01:38qui avait été,
01:01:38elle,
01:01:39libérée par les soldats israéliens
01:01:40au mois de,
01:01:41je crois,
01:01:41novembre 2020,
01:01:42octobre 2024
01:01:43ou un petit peu plus tôt.
01:01:45Elle était
01:01:46à l'arrière de la moto
01:01:47et son petit copain
01:01:47était tenu
01:01:48par des terroristes islamistes
01:01:51et hier,
01:01:52du Hamas,
01:01:53et hier,
01:01:53on a vu une image lundi
01:01:55où ils se retrouvent,
01:01:56les deux,
01:01:57et c'est hyper émouvant.
01:01:58C'est très émouvant.
01:02:00Hyper émouvant.
01:02:01Toutes les images
01:02:02de cette journée,
01:02:03elles sont très belles,
01:02:03mais ces images...
01:02:04C'est vraiment une journée
01:02:04à part dans nos vies, oui.
01:02:06Ces images sont
01:02:06particulièrement belles
01:02:07parce qu'elle a dit
01:02:08qu'elle avait été libérée
01:02:09mais qu'elle n'avait pas réussi
01:02:11à vivre sans lui
01:02:11depuis sa libération.
01:02:14Et ce qu'on sait,
01:02:14on en sait un petit peu plus
01:02:15sur les conditions de détention
01:02:18de la part d'Avinathan,
01:02:20c'est d'abord qu'il a perdu
01:02:2030 à 40% de son poids d'origine.
01:02:23Vous savez,
01:02:23on voyait les images,
01:02:23c'était quelqu'un
01:02:24qui était très costaud,
01:02:25Avinathan.
01:02:26Il a perdu 30 à 40%
01:02:28de son poids,
01:02:29qu'il était baladé
01:02:31d'un coin à l'autre,
01:02:31qu'il a été majoritairement
01:02:33détenu tout seul,
01:02:33donc qu'il n'a jamais vu personne,
01:02:35qu'il demandait toujours
01:02:35des nouvelles de sa compagne Noah.
01:02:37Et ce qu'on sait
01:02:38de ces retrouvailles,
01:02:40c'est qu'ils ont demandé
01:02:41tout de suite
01:02:41à se retrouver tout seuls,
01:02:42tous les deux,
01:02:43pour fumer une cigarette
01:02:44parce qu'ils avaient
01:02:44l'habitude de le faire.
01:02:45Donc je vais avoir
01:02:46un coup de cœur ce matin,
01:02:47c'est pas bien pour la cigarette,
01:02:49avec modération,
01:02:50mais je vais avoir
01:02:51un coup de cœur pour la cigarette
01:02:51pour savoir
01:02:52qu'est-ce qu'ils se sont dit
01:02:53lors de cette cigarette
01:02:54qui a duré 3-4 minutes entre eux,
01:02:56qu'est-ce qu'ils se sont racontés,
01:02:58comment ils se sont retrouvés.
01:03:00Et j'ai envie de penser
01:03:01que cette cigarette,
01:03:02ça a été leur moment,
01:03:03que ça a été un moment de liberté,
01:03:05et que finalement,
01:03:06on a commencé l'émission
01:03:07en disant que plus rien
01:03:08ne nous rassemblait,
01:03:09et bien quelque chose
01:03:10peut aussi rassembler
01:03:11à la France.
01:03:12Cette journée nous a rassemblés
01:03:13en tout cas.
01:03:14Et peut-être quand même
01:03:15une pensée pour...
01:03:17C'est vrai que dans cette journée
01:03:17de liesse,
01:03:18qui a été une journée particulière
01:03:19pour moi aussi,
01:03:20à titre personnel,
01:03:21puisque nos vies
01:03:22se sont arrêtées
01:03:23le 7 octobre,
01:03:24il y a deux ans,
01:03:26je pense aussi
01:03:28à toutes les familles
01:03:28qui dans cette liesse générale
01:03:30n'ont pas récupéré
01:03:31la dépouille des leurs
01:03:32et qui sont toujours
01:03:33dans l'attente
01:03:34de pouvoir enterrer
01:03:37dignement les leurs.
01:03:38Ce sera le mot de la fin
01:03:39dans un instant,
01:03:41Kim Younes Charby
01:03:41qui elle est la PDG
01:03:43de TV5 Monde.
01:03:46Elle sera avec nous
01:03:47dans un instant
01:03:48pour nous parler
01:03:48des différents programmes
01:03:50et de cette chaîne
01:03:51qui est diffusée
01:03:52partout dans le monde.
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