Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 2 jours
Mettez vous d'accord avec Noémie Halioua, Jules Laurans, Matthieu Baccialone et Sophie De Menthon

---

🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
☀️ Et pour plus de vidéo du Grand Matin Sud Radio : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRJgbMndsvDtzg5_BXFM7X_

##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-11-13##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00:00Bonjour à toutes et à tous, nous sommes le 13 novembre, jeudi 13 novembre, date évidemment qui résonne chez chacun d'entre nous, ce 13 novembre d'il y a 10 ans,
00:00:12avec ces attentats qui ont bouleversé la France et qui continuent de nous bouleverser, d'interroger sur ce qui s'est passé
00:00:24et puis sur la menace terroriste qui est toujours présente, on va en parler avec vous dans un instant, avec Jules Laurence,
00:00:32bonjour, rédacteur en chef de Frontières, Mathieu Bachelon, communicant, président de M2B Conseil,
00:00:37bonjour, Sophie de Menton, chef d'entreprise, présidente du mouvement éthique, et je rappelle votre dernier livre,
00:00:44Réussir c'est possible, qui est paru chez Fayard, des interviews, pourquoi ?
00:00:49Je ne sais pas si ça va durer longtemps.
00:00:50Ah oui, de réussir, mais oui, il y a des grands patrons qui racontent comment ils ont réussi.
00:00:54Le CAC 40 aujourd'hui va tous les records.
00:00:56C'est vrai.
00:00:57Oui, ça va susciter la haine, comme d'habitude, parce que la réussite suscite la haine.
00:01:00Oui, mais ça suscite aussi un certain nombre de retombées économiques.
00:01:05Merci de le dire, Valérie.
00:01:07On va parler évidemment des 10 ans du 13 novembre, où étiez-vous ? Est-ce que vous vous en souvenez ?
00:01:13On va en parler avec vous, on va surtout parler de ce drame absolu, et puis de cette menace terroriste toujours présente.
00:01:22On va parler évidemment de la grâce de Boilem-Samsal.
00:01:25Est-ce que c'est une victoire ? Parce qu'en France, c'est bien la France, on ne peut pas se réjouir sans qu'il y ait une polémique.
00:01:30Et il y a effectivement polémique, à savoir, est-ce que c'est grâce à l'Allemagne que Boilem-Samsal a été libérée ?
00:01:37Est-ce que c'est un camouflet pour la France ? On vous attend évidemment 0826-300-300.
00:01:42Et puisqu'on va parler du 13 novembre, on peut parler de l'un des principaux instigateurs, Salah Abdeslam, qui est en prison,
00:01:50et qui propose de façon, je donne mon avis, totalement indécente, une démarche de justice restauratrice,
00:01:56c'est-à-dire de rencontrer les familles de victimes avec une certaine hypocrisie, ça a déjà été souligné.
00:02:07Et Emmanuel Macron qui veut réguler les réseaux sociaux et qui n'exclut pas de quitter X.
00:02:12On s'en fiche, non ?
00:02:13Oui, mais ça dit quelque chose de la psychologie du « en même temps », en même temps il communique, en même temps il fait des photos, en même temps...
00:02:21Enfin bon, on va y revenir.
00:02:22Oui, mais en plus, penser que c'est suffisamment important le fait qu'il quitte Twitter me paraît stupéfiant.
00:02:30Oui, c'est le président de la République, donc tout ce qu'il fait, rencontre un écho.
00:02:37On peut commencer, enfin non, on ne va pas commencer par ça, parce que quand même le 13 novembre...
00:02:40Aussi, on en fait deux minutes, puis c'est fini.
00:02:41Le 13 novembre reste quand même le sujet majeur de cette journée, avec des hommages qui vont être rendus,
00:02:48avec l'inauguration d'un jardin de la mémoire derrière la mairie de Paris, avec une cérémonie ce soir.
00:02:59Peut-être Mathieu, vous vous aviez envie de...
00:03:01Alors moi, lorsque vous nous demandez si on a des coups de cœur ou des coups de gueule,
00:03:05moi j'avais, c'est ni un coup de cœur ni un coup de gueule, pour une journée un peu particulière,
00:03:09j'ai demandé si je pouvais parler du sujet.
00:03:12Alors j'ai écrit un texte que je vais essayer de ne pas lire, parce que c'est vrai que ce n'est pas forcément très agréable pour les auditeurs,
00:03:16mais pourquoi j'ai fait ça ? Parce que lorsqu'on touche un sujet qui est, je vais enfoncer une porte ouverte,
00:03:22mais extrêmement sensible, avec beaucoup d'émotion, un vrai drame.
00:03:25Et donc du coup, je voulais essayer de me dire que dans de telles situations,
00:03:30il vaut mieux, comment dire, choisir chaque mot, peser minutieusement chaque terme,
00:03:36afin de ne pas rajouter du bruit à la cacophonie.
00:03:39Oui, je voulais juste rendre hommage à nos morts, et j'utilise le terme de nos à dessin,
00:03:44parce que je pense que ces 130 personnes qui ont perdu la vie au Stade de France, au Bataclan, sur les terrasses,
00:03:50font partie désormais de l'histoire de la nation, et je dirais même qu'ils font partie aussi de l'histoire de l'humanité.
00:03:58Et puisqu'on est dans une période qui est la période du 11 novembre,
00:04:02une période de commémoration, une période de souvenirs,
00:04:05je pense que, et j'utilise à dessin ce parallèle,
00:04:09les morts du 13 novembre rejoignent malheureusement cette terrible cohorte de morts,
00:04:18les morts de la Grande Guerre, les déportés, les résistants,
00:04:23et je pense que le souvenir est quelque chose d'important,
00:04:27et je ne veux pas m'apesantir de citations,
00:04:29mais il y a une citation que j'aime bien, qui est une citation du maréchal Foch,
00:04:31qui dit qu'un homme sans mémoire est un homme sans vie,
00:04:36tout comme un pays où une nation sans mémoire est une nation sans avenir.
00:04:40Et il est important, je pense, de faire vivre cette mémoire.
00:04:44Alors quand on dit faire vivre cette mémoire, je mets aussi un bémol quand même,
00:04:47parce que je pense que les cérémonies,
00:04:52les gerbes de fleurs, les bougies, les peluches,
00:04:55si belles soient-elles, si nécessaires soient-elles pour les personnes qui l'ont vécu,
00:05:00ne doivent pas être une fin en soi.
00:05:02Et je pense qu'on ne peut pas non plus jeter un voile sur les causes
00:05:06qui ont provoqué ce drame.
00:05:09Ce n'est pas une catastrophe naturelle, ce n'est pas un éboulement.
00:05:13Il y a eu derrière cet acte horrible des hommes
00:05:16qui sont eux-mêmes animés par une idéologie mortifère
00:05:20qui s'appelle l'islamisme radical,
00:05:23qui n'est pas mort, qui n'a pas disparu malheureusement
00:05:26en même temps que leur dépouille et qui est toujours présent.
00:05:30Et on l'a vu dans l'actualité,
00:05:31qui est toujours une menace très forte pour nos sociétés occidentales,
00:05:37y compris de la part, mais on en reparlera tout à l'heure je pense,
00:05:40y compris de la part de ceux qui ont participé,
00:05:43puisqu'on a bien vu, on en reparlera tout à l'heure,
00:05:45que même Salah Abdeslam et sa compagne,
00:05:47l'histoire de la clé USB, tout le pataquès,
00:05:49représente encore une menace.
00:05:50Donc je pense qu'il faut à la fois faire ce travail de mémoire,
00:05:54ce souvenir de celles et ceux qui ont péri sous ces balles,
00:05:58et en même temps ne pas occulter l'horreur,
00:06:03et mettre des mots sur ce qui s'est passé,
00:06:08et de continuer à être debout,
00:06:10que la République continue à être debout et à mener ce combat,
00:06:13sans compromis, qui peuvent être parfois des compromissions,
00:06:15sans lâcheté, on l'a vu,
00:06:17il y a eu derrière d'autres victimes,
00:06:19je pense à Samuel Paty, je pense à Dominique Bernard,
00:06:21qui ont été victimes à la fois de l'islamisme radical,
00:06:24mais aussi de la lâcheté de certaines institutions,
00:06:28et donc mon propos sera pour résumer,
00:06:31le moment du souvenir, de la mémoire, mais aussi du combat.
00:06:35Alors je réagis tout de suite à ça,
00:06:36parce que vous avez dit quelque chose qui me semble très important,
00:06:39c'est la mémoire de l'histoire.
00:06:43Autant je suis totalement insensible aux peluches, aux fleurs,
00:06:48et même aux jardins qu'on crée,
00:06:50ce n'est pas de ma faute, mais c'est vraiment quelque chose...
00:06:53Non mais ça peut parler, ça peut faire du bien à ça.
00:06:55Oui, mais peut-être, si ça fait du bien à quelqu'un, on est très contents.
00:06:58Mais en tout cas, je n'aime pas du tout ce type de fétichisme,
00:07:02qui n'est pas du fétichisme, pardon,
00:07:03pour la mémoire de tous ceux qui ont disparu,
00:07:06mais en revanche, quand on interroge le 11 novembre,
00:07:10les jeunes dans la rue,
00:07:11et qui disent, ce n'est pas la libération de Paris...
00:07:15Vous allez loin, la libération de Paris...
00:07:18Mais ce n'est pas possible !
00:07:20Il y a eu effectivement ce youtubeur qui est allé interroger des jeunes
00:07:23qui ne savaient absolument pas...
00:07:25Mais rien !
00:07:26Et on est en train d'oublier l'histoire,
00:07:29on a même une idéologie qui fait qu'on ne la traite plus de façon objective,
00:07:35et moi je ne comprends pas,
00:07:37et alors là c'était vraiment un souhait,
00:07:39je trouve que tous les professeurs d'histoire de français,
00:07:44tous les professeurs la veille d'une fête nationale,
00:07:47devraient consacrer une demi-heure ou trois quarts d'heure
00:07:50à expliquer ce qui s'est passé ce jour-là.
00:07:52Mais ils le font !
00:07:53Kevin Bossuet, qui est professeur d'histoire en Seine-Saint-Denis,
00:07:57qui venait souvent ici,
00:07:58vous racontait que ce qui était appris en sixième
00:08:01était oublié en quatrième,
00:08:03c'est-à-dire qu'ils font leur boulot,
00:08:06ils font leur boulot,
00:08:07sauf que ça n'imprime pas forcément que tous les élèves...
00:08:10Chaque événement, la veille,
00:08:12en sixième, en cinquième, en quatrième,
00:08:14on leur dit tous les ans ce qui se passe.
00:08:15À la fin, ils vont imprimer quand même.
00:08:17Alors on a Jovan en ligne avec nous,
00:08:19qui voulait intervenir.
00:08:20Oui, bonjour Jovan.
00:08:22Bonjour, bonjour à vous deux.
00:08:23Oui.
00:08:25Qu'est-ce que vous vouliez nous dire sur le 13 novembre ?
00:08:28Le 13 novembre, pour moi,
00:08:29c'est un souvenir encore très vif,
00:08:31parce qu'en théorie,
00:08:32je devais être dans un des restaurants
00:08:34qui s'est fait...
00:08:35Qui a été attaqué.
00:08:37Qui a été attaqué, oui.
00:08:38Mais ce jour-là, ma femme, elle avait une fête
00:08:41pour son travail,
00:08:42et on a été à l'opposé de là.
00:08:45Et oui, c'est un souvenir,
00:08:46une émotion très intense
00:08:47et qu'on ne peut pas oublier.
00:08:50Il faut absolument qu'on s'en souvienne
00:08:52et qu'on fasse de la prévention
00:08:57pour plus que jamais que ça arrive.
00:08:59Oui, on sent votre émotion,
00:09:02votre émotion, pardon Jovan,
00:09:03parce que vous vous dites que finalement
00:09:05vous êtes un rescapé.
00:09:07Un rescapé.
00:09:08Quelque part, oui.
00:09:09Et vous qui n'y étiez pas,
00:09:13donc aujourd'hui,
00:09:14vous vivez avec ce poids constant ?
00:09:19De se dire qu'on a échappé à la mort,
00:09:22c'est une simple décision.
00:09:24Oui, de se dire,
00:09:26on n'a pas choisi ce restaurant-là
00:09:28et on en a choisi un autre, bien sûr.
00:09:31C'était le restaurant où on mangeait
00:09:32tous les vendredis soir avec madame.
00:09:34Ah oui, c'est des vies qui ont été brisées.
00:09:39Brisées, décimées et ravisées.
00:09:41J'ai une amie,
00:09:45la femme de Stéphane de Bourgie,
00:09:47que vous avez certainement entendue ce matin
00:09:48chez Patrick Rogesme,
00:09:50qui était, elle, attablée,
00:09:52maman de deux enfants
00:09:53et qui a été rafalée par les kalachnikovs.
00:09:59Vous dites que vous allez un soir en terrasse
00:10:03ou aller assister à un concert,
00:10:04parce qu'on oublie effectivement
00:10:05qu'on parle beaucoup du Bataclan,
00:10:07mais il y avait aussi les terrasses
00:10:09et ce sont 132 morts
00:10:11qui ont été victimes de ces terroristes.
00:10:15132 morts,
00:10:16deux qui se sont suicidés par la suite.
00:10:18Parce que vivre,
00:10:19vous imaginez, vous, votre émotion,
00:10:20vous avez échappé effectivement à ça,
00:10:23mais on entend votre émotion.
00:10:26Merci en tout cas de nous avoir appelés, Jovane.
00:10:28Merci pour ce témoignage, Jules Laurence.
00:10:32Alors, je vais vous donner la parole
00:10:33dans un petit instant, justement.
00:10:35Et puis, je voudrais bien qu'on parle
00:10:36de l'éditorial de RIS dans Charlie Hebdo,
00:10:39parce qu'il est très puissant
00:10:40sur ce 13 novembre
00:10:41et sur ces choses qu'on ne veut pas voir
00:10:43et sur cet islamisme radical
00:10:45qui est en train,
00:10:46et on en parlait avec Gilles Platret également,
00:10:49qui est là,
00:10:50qui infiltre notre société.
00:10:53Et on va en reparler avec vous
00:10:54dans un instant.
00:10:55Sud Radio.
00:10:57Mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:10:59Mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:11:02Nous parlons du 13 novembre.
00:11:04Il y a 10 ans,
00:11:06132 personnes sont mortes
00:11:09suite à cette attaque terroriste
00:11:11avec ces gens,
00:11:13ces djihadistes,
00:11:14ces islamistes radicalisés.
00:11:17Le témoignage très fort de Sonia
00:11:18qu'on peut lire un petit peu partout,
00:11:20celle qui a dénoncé,
00:11:21qui a permis de retrouver
00:11:24Abaoud, entre autres,
00:11:26et qui aujourd'hui vit
00:11:27dans le dénuement le plus total
00:11:28puisqu'elle est protégée.
00:11:30Jules Laurent sur ce 13 novembre,
00:11:32est-ce que vous aviez envie
00:11:33d'en dire ce matin,
00:11:3410 ans après ?
00:11:35Évidemment qu'il y a le temps
00:11:37qui est très important aujourd'hui
00:11:39de commémorer,
00:11:40de se rappeler
00:11:41ce qui s'est passé.
00:11:42On a tous été
00:11:42extrêmement foudroyés.
00:11:45Quand on regardait sur place,
00:11:46je me souviens,
00:11:46je regardais le match de football,
00:11:47je me souviens encore des mots,
00:11:48c'était Christian Jean-Pierre
00:11:49qui commentait à l'époque
00:11:50et qui disait que
00:11:51le direct allait continuer
00:11:52parce qu'il y avait eu
00:11:53des événements sur Paris.
00:11:54J'étais avec mon père
00:11:55devant le canapé,
00:11:55enfin sur le canapé,
00:11:56on était très choqués.
00:11:58Maintenant,
00:12:00il y a le devoir de commémorer
00:12:01mais il y a le devoir aussi
00:12:02d'un moment d'action,
00:12:02c'est-à-dire de savoir
00:12:03pourquoi on commémore
00:12:04et qu'est-ce qu'on en fait.
00:12:05C'est-à-dire qu'à un moment,
00:12:06l'islamisme,
00:12:08les problèmes de terrorisme,
00:12:09ça n'arrête pas
00:12:09à partir du 13 novembre.
00:12:10C'est quelque chose
00:12:11de très actuel,
00:12:12quelque chose qui va continuer
00:12:13dans les années à venir
00:12:14et il faut à un moment
00:12:15qu'on ait une société
00:12:16qui prenne conscience
00:12:17de tout ça
00:12:18parce qu'il y a
00:12:19une certaine forme d'indolence
00:12:20aujourd'hui encore une fois
00:12:21vis-à-vis de l'islamisme.
00:12:22Quand vous en parlez,
00:12:23vous pouvez vous mettre en danger
00:12:24ou alors certains vous dites
00:12:25que vous êtes encore
00:12:26dans le fantasme.
00:12:27Donc ça,
00:12:27c'est quelque chose
00:12:28qui est extrêmement important
00:12:29et surtout quand on parle
00:12:30de la question du terrorisme,
00:12:32eh bien oui,
00:12:32chaque année,
00:12:33on a des centaines
00:12:34de revenants de Syrie
00:12:35qui sortent de prison
00:12:37chaque année.
00:12:39Des gens qui sont allés
00:12:39faire le djihad,
00:12:40qui ont rejoint
00:12:41l'État islamique,
00:12:42eh bien ils ont pris
00:12:425 ans, 10 ans,
00:12:44ils étaient jugés
00:12:44en correctionnel,
00:12:45eh bien ils sont tous
00:12:45en train de sortir
00:12:46et en fait c'est quelque chose
00:12:47qui est extrêmement actuel
00:12:48comme sujet
00:12:49quand on parle
00:12:49de menaces terroristes.
00:12:50Il y a à la fois effectivement
00:12:51ces jeunes qui aujourd'hui
00:12:53se radicalisent en un mois,
00:12:54ont mangé de la propagande
00:12:56et d'un seul coup
00:12:56passent à l'action
00:12:57mais il y a maintenant
00:12:58la question de tous les sortants,
00:13:00tous ceux qui sont revenus
00:13:01de Syrie,
00:13:02qui ont été baignés
00:13:03dans l'idéologie
00:13:04la plus radicale,
00:13:05qu'ils soient des hommes
00:13:06ou des femmes,
00:13:06je rappelle qu'on a mis longtemps
00:13:07aussi à reconnaître
00:13:08que les femmes étaient
00:13:09tout aussi radicales,
00:13:10qu'elles n'étaient pas simplement,
00:13:11vous savez,
00:13:11sujettes à leur mari
00:13:12et qu'elles avaient aussi
00:13:13délibérément voulu partir
00:13:15en Syrie
00:13:15et en fait,
00:13:16cette prise de conscience
00:13:18que aujourd'hui
00:13:20on va avoir des personnes
00:13:21à surveiller,
00:13:21que les services de renseignement
00:13:22sont en sous-nombre
00:13:24pour surveiller
00:13:24tous ces sortants de prison,
00:13:26oui c'est un sujet
00:13:26qui est tout à fait actuel
00:13:28et ça doit,
00:13:29on doit avoir
00:13:29une sorte de sursaut collectif
00:13:31pour se dire que
00:13:32quelqu'un qui parle
00:13:33d'islamisme
00:13:34ne doit pas subir
00:13:35les menaces
00:13:35comme un professeur
00:13:36dans une école
00:13:37comme un ministre
00:13:39et autres,
00:13:39ne doit pas subir
00:13:39les menaces
00:13:40de ce qui peut encourir,
00:13:41c'est-à-dire être taxé
00:13:42d'islamophobie
00:13:43et d'avoir tous les dangers
00:13:44autour
00:13:44et surtout
00:13:45d'avoir une véritable action
00:13:47du ministre de l'Intérieur
00:13:48aujourd'hui
00:13:48qui va devoir
00:13:49en fait,
00:13:50vous savez,
00:13:50prendre des mesures
00:13:51mais qui vont être,
00:13:52on le sait déjà,
00:13:53assez insuffisantes
00:13:54parce qu'en fait,
00:13:55mettre un contrôle judiciaire,
00:13:56une micasse,
00:13:57des mesures de surveillance
00:13:57pour quelqu'un
00:13:58qui est radicalisé,
00:13:59si vous multipliez,
00:14:00il y a eu à peu près 1 600 départs
00:14:02à peu près vers la Syrie,
00:14:04vous êtes,
00:14:04on est complètement sous-effectif
00:14:06pour gérer les terroristes.
00:14:07Oui,
00:14:07oui,
00:14:07c'est effectivement
00:14:09des questions
00:14:11dont on n'a pas l'air
00:14:12trop de se préoccuper,
00:14:13Noémie,
00:14:14vous sur le 13 novembre ?
00:14:15Non mais c'est vrai
00:14:16que c'est terrible
00:14:17parce qu'on peut faire
00:14:17presque un double constat d'échec,
00:14:19un constat d'échec
00:14:20parce que ce soir-là
00:14:21il a eu des morts,
00:14:22mais un constat d'échec
00:14:23aujourd'hui
00:14:23de voir que finalement
00:14:24ça n'a pas réveillé
00:14:25les consciences.
00:14:26L'islamine continue
00:14:27de progresser dans notre pays,
00:14:28il a continué de faire des morts,
00:14:30il continue d'exister,
00:14:33de se développer
00:14:34dans les idées
00:14:35comme sur le territoire
00:14:36les prêches religieuses continuent,
00:14:38on en a des exemples
00:14:40tous les jours
00:14:40et c'est vrai
00:14:41que de se dire
00:14:41que ça n'a pas permis
00:14:42véritablement
00:14:44une prise de conscience,
00:14:45un changement,
00:14:46ça n'y a pas eu
00:14:48après ce moment-là
00:14:49il aurait dû avoir
00:14:50une sorte de
00:14:51de grande rétrospective
00:14:53et de grandes décisions
00:14:54qui allaient être prises.
00:14:55C'est finalement
00:14:56ce qui a abouti à ça,
00:14:57c'est le fameux
00:14:58vous n'aurez pas ma haine
00:14:59mais le vous n'aurez pas ma haine
00:15:01ne permet pas ensuite
00:15:02de se défendre
00:15:03de cette idéologie
00:15:04qui continue de progresser
00:15:05et qui
00:15:06ce n'est peut-être pas
00:15:07suffisamment rappelé
00:15:08et qui est aussi instrumentalisé
00:15:09par des puissances étrangères.
00:15:11Il faut bien comprendre
00:15:12qu'il y a des états
00:15:13qui ont tout intérêt
00:15:14à ce que l'islamine
00:15:15progresse sur notre territoire.
00:15:17Vous avez la Turquie,
00:15:18la Turquie qui
00:15:19vous le savez
00:15:19forme les responsables religieux,
00:15:21les imams radicaux,
00:15:23vous avez le Qatar
00:15:23qui finance,
00:15:25qui inonde d'argent
00:15:26toutes les organisations
00:15:27qui sont liées
00:15:28aux frères musulmans.
00:15:29Vous avez d'ailleurs
00:15:30leurs médias en France
00:15:31Agi Plus
00:15:32qui agit,
00:15:32qui continuent
00:15:33de développer l'idéologie.
00:15:34Vous avez tout un tas
00:15:35de pays
00:15:35qui participent aussi
00:15:36au développement
00:15:37de cet islamisme
00:15:39sur notre territoire.
00:15:40Et ça,
00:15:40on a l'impression
00:15:41qu'on ne se défend pas
00:15:42suffisamment,
00:15:43on n'a pas développé
00:15:44nos propres anticorps
00:15:45et on fait preuve
00:15:46d'une forme
00:15:47de passivité.
00:15:48On peut dire ça,
00:15:49mais comment on fait ?
00:15:51La première mesure,
00:15:55elle est simple,
00:15:55déjà,
00:15:56maîtriser les flux migratoires.
00:15:57Ce serait déjà un bon début.
00:15:58C'est déjà,
00:15:59on commence à fermer
00:15:59les frontières
00:16:00et on arrête
00:16:00d'accueillir aussi
00:16:01des populations
00:16:02qui par définition
00:16:03ont d'autres mœurs,
00:16:04un bagage culturel différent,
00:16:05une relation à l'évolution
00:16:07aux femmes.
00:16:08Il n'y a pas que ça.
00:16:10La plupart des terroristes
00:16:11étaient les en France.
00:16:12Oui, bien sûr,
00:16:13mais parce qu'il y a
00:16:13un problème d'intégration
00:16:14déjà de ceux qui sont
00:16:15de deuxième,
00:16:16troisième génération.
00:16:17Non, ce n'est pas un autre geste,
00:16:18c'est lié,
00:16:18c'est-à-dire que d'abord
00:16:19vous fermez les frontières
00:16:20et ensuite vous vous occupez
00:16:21de ceux qui sont
00:16:21sur notre territoire.
00:16:22C'est facile à dire.
00:16:24Non, vous savez
00:16:24qu'on ne peut pas dire
00:16:25que c'est trop tard.
00:16:25Tant qu'il y a de la vie,
00:16:26il y a de l'espoir.
00:16:27On ne peut pas...
00:16:27C'est très difficile
00:16:28de dire que c'est trop tard.
00:16:29L'éditorial de RIS
00:16:31dans Charlie Hebdo
00:16:32rappelle les attentats
00:16:33de la station RER
00:16:37avec Raled Kalkal
00:16:38et Boalem Ben Saïd.
00:16:41Il a été condamné
00:16:44le tribunal a jugé
00:16:44qu'il pourrait être libérable
00:16:46à condition qu'il reparte
00:16:47vers l'Algérie
00:16:48et il avait dit en 95
00:16:50aux policiers
00:16:51qu'il interrogeait
00:16:52ok, moi j'ai perdu
00:16:53mais d'autres viendront
00:16:5495
00:16:55car ici c'est chez nous
00:16:57vos femmes porteront
00:16:58le hijab
00:16:59et on montera
00:17:00jusqu'en Europe du Nord.
00:17:01C'est ce qu'il avait dit
00:17:03et évidemment
00:17:04alors il faut lire
00:17:05tous les ditos
00:17:06parce que ce sera
00:17:07un raccourci
00:17:07un peu rapide
00:17:08mais il dit
00:17:09ces fillettes voilées
00:17:11à l'Assemblée nationale
00:17:12cette semaine
00:17:12c'est quand même un choc
00:17:14et ça veut quand même
00:17:15dire quelque chose.
00:17:16Je voudrais à ce propos
00:17:16je viens de lire
00:17:17le bouquin d'Éric Zemmour
00:17:19qui s'appelle
00:17:20La messe n'est pas dite
00:17:21de Fayard
00:17:21parce que ça me semblait
00:17:23intéressant
00:17:23et il a un petit livre
00:17:26qui n'est pas un livre
00:17:28du tout idéologique
00:17:29c'est un livre
00:17:29qui dit que
00:17:30non, non, non, non
00:17:31vous pouvez pas dire
00:17:32qu'il n'est pas idéologique
00:17:33non, mais
00:17:33je vous l'entends
00:17:34sans doute une objectivité
00:17:35laissez-moi en parler
00:17:37je vous laisse en parler
00:17:38mais dire qu'Éric Zemmour
00:17:39n'est pas d'idéologie
00:17:40je n'ai pas dit qu'il n'était pas
00:17:42je dis que son livre
00:17:43n'est pas idéologique
00:17:44dans la mesure
00:17:45où c'est
00:17:46simplement le fait
00:17:47de dire
00:17:48que la France
00:17:48est liée à la chrétienté
00:17:50complètement
00:17:51à Notre-Dame
00:17:52aux églises
00:17:53etc.
00:17:53et que l'abandon
00:17:54quelque part
00:17:55cette laïcité
00:17:58qui peut être exagérée
00:17:59que l'abandon
00:18:01de ce que sont
00:18:02les racines de la France
00:18:03à travers cet attachement
00:18:05laissez la place
00:18:06à d'autres religions
00:18:07et je pense que c'est vrai
00:18:08je n'ai pas du tout d'accord
00:18:09avec ça
00:18:09pardon ?
00:18:09je n'ai pas du tout d'accord
00:18:10avec ça
00:18:11on est en République
00:18:13mais non mais
00:18:14moi je pense
00:18:15il y avait un idéal
00:18:15dans l'idée de République
00:18:17et de laïcité
00:18:18le problème c'est qu'effectivement
00:18:19la laïcité n'a pas tenu
00:18:21face à l'islamisme
00:18:22il n'y a pas de la laïcité
00:18:24sous prétexte
00:18:25qu'il faut défendre
00:18:26et se défendre
00:18:26contre l'islamisme
00:18:27on se défend
00:18:28de la même façon
00:18:29contre le catholicisme
00:18:30c'est-à-dire qu'on pense
00:18:31lutter contre l'islamisme
00:18:32quand on dit que ça va être
00:18:33les vacances de printemps
00:18:34ou les vacances
00:18:35oui mais ça c'est
00:18:36M. Gros
00:18:36un exemple concret
00:18:38il faut garder notre identité
00:18:40mais on est d'accord
00:18:42sur l'identité
00:18:43on n'est pas obligé
00:18:43de passer par la religion
00:18:44on peut simplement interdire
00:18:46un certain nombre
00:18:47un certain nombre de pratiques
00:18:48qu'on a laissé perdurer
00:18:50qu'on a laissé avancer
00:18:51bien sûr
00:18:51par l'identité culturelle
00:18:54et c'est vrai que
00:18:54l'identité culturelle
00:18:56un exemple concret
00:18:57pour vous dire
00:18:57sur la question de l'islamisme
00:18:59pourquoi est-ce qu'en fait
00:19:00moi je me suis rendu compte
00:19:01qu'on n'avançait pas
00:19:01j'ai quand même
00:19:02je viens de le dire
00:19:02j'ai été auditionné
00:19:03la semaine dernière
00:19:04à l'Assemblée nationale
00:19:05dans le cadre de la commission
00:19:06entre les liens
00:19:07entre les partis politiques
00:19:08et l'islamisme
00:19:08et en fait
00:19:09j'ai compris
00:19:10pourquoi en fait
00:19:10on n'avance pas
00:19:11parce que premièrement
00:19:12on nous a tous imposé
00:19:13des huis clos
00:19:14de façon à ce qu'on ne puisse pas
00:19:15en fait
00:19:15est-ce que les débats
00:19:17les arguments
00:19:17les faits
00:19:18vous savez moi je suis arrivé
00:19:18dans une logique
00:19:19je vais donner des faits
00:19:20des preuves concrètes
00:19:21il y a des connivences
00:19:22mais en fait
00:19:22on nous a imposé à tous
00:19:23des huis clos
00:19:24les journalistes et autres
00:19:25pour qu'on ne puisse pas en parler
00:19:26et deuxièmement
00:19:27en fait on a fait les choses
00:19:28à l'envers
00:19:28c'est-à-dire que
00:19:29ceux qui avaient les informations
00:19:30qui montraient
00:19:31que bah oui ça existe
00:19:32aujourd'hui il y a des problèmes
00:19:33il y a des liens
00:19:34entre des partis politiques
00:19:35et l'islamisme
00:19:36regardez on a l'épreuve et autres
00:19:37en fait on a été interrogé
00:19:38après certains maires
00:19:39et on a aujourd'hui
00:19:41un président
00:19:41de cette commission
00:19:42qui finalement
00:19:43était en train
00:19:44de faire l'accusation
00:19:45sur ceux qui donnaient l'épreuve
00:19:46moi je me suis dit
00:19:47mais en fait je comprends
00:19:47pourquoi aujourd'hui
00:19:48on n'avance pas
00:19:48c'est qu'en fait
00:19:49ceux qui doivent faire l'enquête
00:19:50qui doivent révéler
00:19:51qui doivent montrer
00:19:52un peu à tout le monde
00:19:57ou alors font le travail accusatoire
00:19:59vis-à-vis de ceux
00:20:00qui donnent l'épreuve
00:20:00non mais là
00:20:01on marche sur la tête
00:20:02on va peut-être
00:20:04marquer une toute petite pause
00:20:06on se retrouve dans un instant
00:20:07on va parler de la libération
00:20:08de Boilem-Samsal
00:20:09à tout de suite
00:20:10Tous les jours
00:20:12rendez-vous à 18h
00:20:14avec Cécile Dominique
00:20:15Sud Radio
00:20:16le 10h midi
00:20:17mettez-vous d'accord
00:20:18Valérie Expert
00:20:19Avec vous sur Sud Radio
00:20:21pour commenter l'actualité
00:20:23l'actualité
00:20:23c'est enfin la libération
00:20:25de Boilem-Samsal
00:20:27on en a parlé
00:20:28très abondamment ici
00:20:30et puis un vrai coup de coeur
00:20:32pour Arnaud Benedetti
00:20:33qui n'a jamais lâché
00:20:34qui a été là
00:20:35c'est une vraie vraie victoire
00:20:37pour ce comité de soutien
00:20:38et pour Arnaud Benedetti
00:20:40et Noël Lenoir en particulier
00:20:42ils ne se sont jamais tus
00:20:44contrairement à ce que préconisait
00:20:46la diplomatie française
00:20:47alors c'est très compliqué
00:20:48la diplomatie
00:20:49il faut à la fois parler
00:20:52et à la fois se taire
00:20:53néanmoins
00:20:55néanmoins
00:20:55c'est l'Allemagne
00:20:57qui a obtenu
00:20:57mais à la demande de la France
00:20:59je tiens à le préciser
00:20:59parce que ce qu'on se disait
00:21:00à chaque fois qu'il se passe
00:21:02quelque chose en France
00:21:03il y a toujours une polémique
00:21:04donc il y a ceux qui disent
00:21:06que c'est un camouflet
00:21:07pour la France
00:21:07d'autres qui disent
00:21:09qu'il faut prendre
00:21:10les choses comme elles sont
00:21:11et que c'est grâce
00:21:13effectivement à l'Allemagne
00:21:14néanmoins
00:21:14je trouve qu'on ne parle
00:21:15assez peu
00:21:15de cette menace
00:21:17qui avait été proférée
00:21:17par le président allemand
00:21:19qui avait dit
00:21:20si vous ne libérez pas
00:21:21Boilem-Samsal
00:21:22à M. Théboune
00:21:23vous ne pourrez plus
00:21:24venir vous faire soigner
00:21:24en Allemagne
00:21:25et curieusement
00:21:26il a été libéré
00:21:28donc je ne sais pas
00:21:29si c'est cette menace
00:21:30qui contredirait
00:21:31ceux qui ce matin
00:21:32disent
00:21:33la méthode Rotaillot
00:21:34vous êtes d'accord
00:21:35avec ça
00:21:35Mathieu Bachelon
00:21:36la méthode Rotaillot
00:21:37n'a pas marché
00:21:38de montrer les bras
00:21:39en tout cas
00:21:40il est libre
00:21:40mais c'est vrai
00:21:41qu'on peut commenter
00:21:42personne n'en sait rien
00:21:43moi je trouve incroyable
00:21:44il est libéré
00:21:47on est très très content
00:21:48deuxièmement
00:21:49même ceux qui détestent
00:21:50Macron
00:21:50qui nous écoutent
00:21:51vous pensez bien
00:21:52qu'il avait tout intérêt
00:21:53à le faire libérer
00:21:54c'était pour sa propre gloire
00:21:56s'il le faisait libérer
00:21:57le président de la république
00:21:58n'arrive pas
00:21:59à le faire libérer
00:22:00c'était une catastrophe
00:22:01donc il a dû tout faire
00:22:02alors qu'il ait fait
00:22:03des choses mal
00:22:04j'en sais rien
00:22:04mais il n'est pas responsable
00:22:06de la haine
00:22:06que nous porte l'Algérie
00:22:07parce que ça
00:22:08il ne faut pas l'oublier
00:22:09l'Algérie nous déteste
00:22:11depuis toujours
00:22:12donc je veux dire
00:22:13comment on fait pour ça
00:22:14en tout cas le régime algérien
00:22:15le régime algérien
00:22:16nous déteste
00:22:17donc je pense qu'il a
00:22:19évidemment probablement
00:22:20été demandé à l'Allemagne
00:22:21qui a réussi
00:22:22peu importe
00:22:23on ne peut pas comparer
00:22:23les rapports de l'Algérie
00:22:24à l'Allemagne
00:22:25et ceux de la France
00:22:26à l'Algérie
00:22:27et donc c'est juste insupportable
00:22:29on ne sait pas
00:22:30ce qui s'est passé en coulisses
00:22:31bon il est libéré
00:22:33point final
00:22:34alors maintenant
00:22:35ce qui est très mauvais
00:22:36et ce qui a été dramatique
00:22:37c'est le désir immédiat
00:22:39du gouvernement
00:22:40de faire de la com
00:22:41en disant
00:22:42ah ça y est
00:22:43on a réussi
00:22:44on n'avait pas besoin de ça
00:22:45je pense qu'il fallait
00:22:46avoir un silence
00:22:47en disant
00:22:47on a essayé de faire
00:22:48tout ce qu'on pouvait
00:22:49c'est l'Allemagne
00:22:49qui a réussi
00:22:50bon notre demande
00:22:52point final
00:22:52mais vraiment
00:22:53que tout le monde
00:22:54en profite
00:22:55pour recasser du Macron
00:22:56il y en a marre
00:22:57on a une période
00:22:58épouvantable en ce moment
00:22:59avec des commémorations
00:23:01des drames
00:23:02des otages
00:23:03il doit être dans quel état
00:23:04il reste Christophe Glez
00:23:06il faut penser
00:23:07à ce journaliste
00:23:08bientôt ça va être
00:23:09vous voyez
00:23:09il reste dans les hôpitaux allemands
00:23:10parce qu'ils sont meilleurs
00:23:11enfin il faut arrêter ça
00:23:13c'est insupportable
00:23:14je voulais juste vous lire
00:23:14le tweet de Caroline Valentin
00:23:16qui venait ici
00:23:16alors elle dit
00:23:17je n'apprécie pas du tout
00:23:18du tout du tout
00:23:19Emmanuel Macron
00:23:20ni Jean-Noël Barraud
00:23:21mais elle a lu
00:23:22un article du Point
00:23:23et il apparaît assez clairement
00:23:24que l'intercession de l'Allemagne
00:23:25s'est faite
00:23:26à l'initiative de la France
00:23:27qui avait au départ
00:23:28contacté l'Italie
00:23:29Macron a trouvé
00:23:30en Allemagne
00:23:31une solution
00:23:32qui permettait
00:23:33au pouvoir algérien
00:23:34de sortir par le haut
00:23:35conditions sine qua non
00:23:36pour que l'Algérie
00:23:37accepte un quelconque deal
00:23:39et elle ajoute
00:23:41ça veut dire aussi
00:23:42que Macron a consenti
00:23:43au passage
00:23:43à se faire publiquement
00:23:44humilié par Téboune
00:23:45pour arriver à ses fins
00:23:46alors Mathieu
00:23:47alors juste pour revenir
00:23:48je suis assez d'accord
00:23:49avec ce que disait Sophie
00:23:50et puis moi
00:23:51pour le coup
00:23:52je vais donner mon avis
00:23:54mais qui n'est pas éclairé
00:23:55parce que je ne suis pas
00:23:55personne ici n'est éclairé
00:23:57sur ces sujets là
00:23:58à part si vous avez des infos
00:24:00que je n'ai pas
00:24:01sur la façon dont ça s'est passé
00:24:02j'aurais tendance
00:24:03peut-être naïvement
00:24:04à faire confiance
00:24:04à la diplomatie française
00:24:05et à me réjouir
00:24:07qu'il y ait eu
00:24:07une coopération franco-allemande
00:24:09sur ce sujet
00:24:09il y a suffisamment
00:24:10de sujets de discorde
00:24:11avec l'Allemagne
00:24:12pour ne pas se réjouir
00:24:12lorsque l'amitié franco-allemande
00:24:15n'est pas que
00:24:15pavée de bonnes intentions
00:24:17mais qu'elle est aussi
00:24:18le fait de faits concrets
00:24:19vous parliez
00:24:21Valérie
00:24:21de Bruno Retailleau
00:24:22moi je ne sais pas
00:24:23si Bruno Retailleau
00:24:24je ne vais pas lui faire
00:24:26un reproche
00:24:27je pense que tout le monde
00:24:28dans ce dossier
00:24:29a essayé
00:24:30là encore
00:24:30peut-être je suis naïf
00:24:31mais de mener sa barque
00:24:33pour essayer de faire libérer
00:24:34Boilem Sansal
00:24:35je réagissais juste hors antenne
00:24:37en parlant avec Sophie
00:24:38pour rien trahir
00:24:39sur le fait que
00:24:39je suis certaines fois
00:24:40peut-être un peu sceptique
00:24:41sur la stratégie
00:24:42y compris personnelle
00:24:43de Bruno Retailleau
00:24:43mais ça c'est un autre sujet
00:24:44sur le côté
00:24:45je tape du poing sur la table
00:24:46en me disant
00:24:47qu'il faut y avoir des résultats
00:24:48il n'y a pas eu trop de résultats
00:24:49et même sur sa stratégie personnelle
00:24:50mais ça c'est autre chose
00:24:51j'extrapolais sur le fait
00:24:52qu'il a voulu sortir du gouvernement
00:24:53il en est aujourd'hui
00:24:53voilà c'est ça
00:24:54c'était plutôt un scepticisme là-dessus
00:24:55mais je pense qu'effectivement
00:24:57oui on va peut-être
00:24:57se réjouir de la libération
00:24:59de Boilem Sansal
00:25:00et se dire que
00:25:01la diplomatie
00:25:02est une matière suffisamment complexe
00:25:03et suffisamment
00:25:04dans l'entre-deux
00:25:06dans la zone grise
00:25:07qui nécessite sûrement
00:25:08qu'on ne soit pas au courant de tout
00:25:09c'est comme l'antiterrorisme
00:25:10c'est des matières
00:25:11qui sont tellement particulières
00:25:13que c'est normal
00:25:13qu'on ne sache pas tout
00:25:14et lorsque le résultat
00:25:15quelle que soit la façon
00:25:17dont il ait pu être obtenu
00:25:18nous réjouit
00:25:19autant se réjouir naïvement
00:25:20peut-être
00:25:21mais sincèrement
00:25:22oui
00:25:22je tiens à souligner quand même
00:25:23c'est dans cette émission
00:25:24Valérie Expert
00:25:25que j'ai pu le plus parler
00:25:26de Boilem Sansal
00:25:27donc merci Valérie
00:25:28pour nous avoir donné la parole
00:25:29sur ce sujet-là
00:25:30qu'on n'a pas eu
00:25:31dans d'autres plateaux
00:25:32moi je vais l'aniser
00:25:34sous l'angle quand même médiatique
00:25:35c'est-à-dire que c'est vraiment
00:25:36un sujet sur lequel
00:25:36il y avait certains espaces
00:25:38on pouvait en parler
00:25:39et d'autres espaces
00:25:40où en fait
00:25:40ils étaient à la fois critiques
00:25:42de Boilem Sansal
00:25:42mais surtout
00:25:43en fait ils reprenaient
00:25:44le même récit
00:25:45que le régime algérien
00:25:46en disant qu'il y a
00:25:46des algérophobes
00:25:47que Boilem Sansal
00:25:49toute une presse
00:25:50qui serait dite de droite
00:25:51d'extrême droite
00:25:51en fait
00:25:52vont dans le même sens
00:25:53et ce sont les mêmes
00:25:54qui voyez ce matin
00:25:55moi vous savez
00:25:56peu importe la façon
00:25:56dont ça s'est passé
00:25:57je suis content
00:25:58je suis content
00:25:59pour Boilem Sansal
00:26:00je suis content
00:26:00de la façon dont ça s'est passé
00:26:02peu importe
00:26:03cet homme a été libéré
00:26:04cet homme a été otage
00:26:05de manière injuste
00:26:06il était prisonnier
00:26:07justement d'une relation
00:26:09dégradée
00:26:10entre la France
00:26:11et l'Algérie
00:26:11et je suis heureux
00:26:13pour lui
00:26:13et pour sa famille
00:26:14pour qui c'était
00:26:15extrêmement dur
00:26:16et je constate
00:26:17que ce matin
00:26:17je constate quand même
00:26:19que ce matin
00:26:20les mêmes médias
00:26:22qui en parlaient
00:26:22qui étaient là
00:26:23pour alerter
00:26:24sur la question
00:26:25de Boilem Sansal
00:26:25se félicitent
00:26:26de Boilem Sansal
00:26:27en parlent
00:26:27de manière ouverte
00:26:28et les médias
00:26:29qui à l'époque
00:26:30apostrophaient
00:26:30Boilem Sansal
00:26:31le dégradé
00:26:32le traité aussi
00:26:33d'extrême droite
00:26:34en fait
00:26:35au juste matin
00:26:35se sont très muets
00:26:36n'en parlent que très peu
00:26:37parce que finalement
00:26:38pas tant que ça
00:26:39visiblement
00:26:40Noémie
00:26:41vous qui faites
00:26:41votre travail
00:26:42on est assez étonnés
00:26:43de voir quand même
00:26:44par exemple
00:26:44notamment Rima Hassan
00:26:45qui souvenez-vous
00:26:46à l'Union Européenne
00:26:46elle avait voté
00:26:47contre sa libération
00:26:51et là en l'occurrence
00:26:52Rima Hassan
00:26:53donc la députée européenne
00:26:54elle a publié un tweet
00:26:55pour se féliciter
00:26:56de sa libération
00:26:57donc c'est vrai
00:26:57Manon Aubry a fait pareil
00:26:58les deux avaient voté contre
00:26:59oui c'est ça
00:27:00donc il y a des gens
00:27:00qui aujourd'hui
00:27:00se félicitent
00:27:01de la libération
00:27:02de Boilem Sansal
00:27:02alors même que
00:27:03voilà
00:27:04il n'avait pas forcément
00:27:05Valérie
00:27:05on vient de son état de santé
00:27:06personne ne dit rien
00:27:07deux choses
00:27:08il vient d'arriver
00:27:09c'est personnel
00:27:09vous avez envie
00:27:10qu'on raconte
00:27:11attendez
00:27:12comment s'il va bien
00:27:13moyennement bien
00:27:14on sera en temps et en heure
00:27:15il a été soigné
00:27:17il faut dire
00:27:18je crois
00:27:18non
00:27:19mais en fait
00:27:20l'argument
00:27:21c'était justement
00:27:22qu'il devait aller en Allemagne
00:27:23pour avoir des meilleurs soins
00:27:25mais juste une chose
00:27:26parce que vous avez rappelé
00:27:27le comité de soutien
00:27:27de Boilem Sansal
00:27:28vous avez raison de le faire
00:27:29c'est très important
00:27:29parce qu'il y a des gens
00:27:30qui se sont battus
00:27:30beaucoup de gens d'ailleurs
00:27:31des journalistes
00:27:32des politiques
00:27:33derrière ce comité
00:27:35derrière Arnaud Benedetti
00:27:36et Noël Lenoir
00:27:37et il faut comprendre
00:27:38que par exemple
00:27:39Arnaud Benedetti
00:27:39il était quasiment
00:27:40à 100% du temps
00:27:41sur cette question là
00:27:43ce sont des personnes
00:27:44qui se sont engagées
00:27:45pour sa libération
00:27:46qui se sont engagées
00:27:46pour l'idée
00:27:47de ce que c'est
00:27:48que l'honneur
00:27:49d'un homme
00:27:49d'un romancier
00:27:50d'un homme libre
00:27:51par ailleurs
00:27:52une personnalité
00:27:53très lumineuse
00:27:55très solaire
00:27:56très gentille
00:27:57et bien
00:27:57et bonne
00:27:58et ils se sont battus
00:27:59donc voilà
00:28:00c'est aussi des belles leçons
00:28:01sur les choses
00:28:03bien sûr
00:28:04et la deuxième chose
00:28:05c'est effectivement
00:28:06que ça illustre
00:28:09pardonnez-moi
00:28:10je vais me permettre
00:28:11de recasser quand même
00:28:11du sucre sur le dos
00:28:12du président
00:28:13mais enfin
00:28:14il est quand même
00:28:15resté quasiment un an
00:28:16enfermé dans les geôles algériennes
00:28:17et pendant un an
00:28:19la situation a été bloquée
00:28:20il a quand même fallu
00:28:21l'intermédiaire de l'Allemagne
00:28:22pour réussir
00:28:23à arriver à sa libération
00:28:24Oui mais franchement
00:28:25est-ce que vous croyez
00:28:26je me pose la question
00:28:28étant donné les relations
00:28:29franco-algériennes
00:28:30quand même
00:28:31l'Algérie
00:28:31le comportement de l'Algérie
00:28:33est-ce que vous croyez
00:28:34que
00:28:35je n'arrive à me dire
00:28:36que c'est vraiment pas
00:28:37la faute de Macron
00:28:37c'est la faute de la diplomatie française
00:28:39il n'a pas su trouver plutôt
00:28:41une solution à ce problème
00:28:42et puis on parle de ce problème-là
00:28:44mais vous avez raison de rappeler
00:28:45que la relation entre le régime algérien
00:28:47et la France sont catastrophiques
00:28:48ils refusent de récupérer leurs OQTF
00:28:51alors qu'ils refusent les OQTF
00:28:53et c'est donc la situation
00:28:54est dans une situation
00:28:55juste un petit mot
00:28:56parce qu'on parlait
00:28:57des médias
00:28:58du point de vue médiatique
00:28:59j'ai été très agréablement surpris
00:29:01parce que
00:29:01ça arrive de dire du mal
00:29:03du service public
00:29:04notamment de la télévision
00:29:05une très belle émission hier
00:29:06de la grande librairie
00:29:06qui était en direct
00:29:07avec Augustin Trapenard
00:29:08spécial
00:29:09sur Boilem Sansal
00:29:11avec
00:29:11une certaine pluralité
00:29:13de personnes
00:29:13qui étaient là
00:29:14elle est en replay
00:29:15donc j'invite nos auditeurs
00:29:16s'ils ne l'ont pas vue
00:29:17et notamment
00:29:19sur la présentation
00:29:19de
00:29:20parce que certaines personnes
00:29:21ne connaissent pas
00:29:21Boilem Sansal
00:29:22qui est d'ailleurs
00:29:24très connu
00:29:25et reconnu en Allemagne
00:29:26l'Allemagne nous a aidé
00:29:29mais ils savent
00:29:30qui est Boilem Sansal
00:29:30qui a vraiment
00:29:31une aura littéraire
00:29:32en Europe
00:29:33et notamment en Allemagne
00:29:34peu l'ont lu
00:29:34et peu savent
00:29:35et je les invite
00:29:36à lire
00:29:37notamment
00:29:37des très beaux romans
00:29:39comme 2084
00:29:39qui sont
00:29:40qu'on trouve
00:29:41en poche
00:29:42et cette émission
00:29:43vraiment vaut le coup
00:29:44et il y a un prolongement
00:29:46avec le comité de soutien
00:29:47le comité de soutien
00:29:48était assez divers
00:29:49il y avait des personnalités
00:29:50qui venaient
00:29:51d'horizons assez divers
00:29:53on l'a dit
00:29:53il y avait évidemment
00:29:54notre ami Benedetti
00:29:56qui s'est mouillé
00:29:57mais il y a eu
00:29:58beaucoup de personnalités
00:29:59y compris
00:30:00on dit que la gauche
00:30:01ne s'est pas mobilisée
00:30:02mais je pense à Bernard Cazeneuve
00:30:03je pense à Jérôme Gage
00:30:04je pense à beaucoup de personnes
00:30:05quand même
00:30:05qui ont
00:30:05à Manuel Valls
00:30:06qui ont été présents
00:30:08qui ont été présents
00:30:09il faut pas se dire
00:30:09que c'était un franco-algérien
00:30:11et donc
00:30:12que la France
00:30:13obtienne sa libération
00:30:14était un enjeu
00:30:15qui dépassait
00:30:15complètement même ça
00:30:17un franco-algérien
00:30:18donc c'était
00:30:19un conflit
00:30:20entre les deux pays
00:30:21deux spécialistes
00:30:23vont aussi
00:30:24dans le sens
00:30:24de ce que disait
00:30:25Caroline Valentin
00:30:26à savoir Bruno Tertré
00:30:27qui dit
00:30:27c'était sans doute
00:30:28la seule manière
00:30:29d'obtenir rapidement
00:30:29sa libération
00:30:30via et vers
00:30:31un autre pays
00:30:32loin du fracas
00:30:33les autorités françaises
00:30:34ont agi
00:30:34comme il le fallait
00:30:35dans la discrétion
00:30:36une épreuve de force
00:30:37ouverte et publique
00:30:38aurait sans doute
00:30:38garanti son maintien
00:30:40en détention
00:30:41et Jean-Dominique Merchet
00:30:42dit la même chose
00:30:44travail intense
00:30:45travail diplomatique
00:30:46et le rôle très important
00:30:48du président allemand
00:30:49qu'on remercie évidemment
00:30:51on peut quand même
00:30:51spécifier aussi
00:30:53parce que malheureusement
00:30:54il faut dire
00:30:55que Macron
00:30:56a un peu détruit
00:30:57la diplomatie française
00:30:58le quai d'Orsay
00:30:59il est passé par là
00:31:00il a
00:31:01on avait
00:31:03je connais bien
00:31:05cet univers
00:31:05même de famille
00:31:07il a
00:31:08voilà
00:31:09voulu anéantir
00:31:10la diplomatie française
00:31:11en passant
00:31:12que la diplomatie française
00:31:13c'était lui
00:31:13on va se retrouver
00:31:17dans un petit instant
00:31:18on va parler
00:31:19des niches fiscales
00:31:20des retraités
00:31:21finalement
00:31:21elles seront conservées
00:31:23l'Assemblée a voté
00:31:24pour le maintien
00:31:26de la niche fiscale
00:31:27des retraités
00:31:28et puis Salah Abdeslam
00:31:30qui propose
00:31:30cette démarche
00:31:31de justice restauratrice
00:31:33on en parle avec vous
00:31:35les chevaliers du
00:31:37Sud Radio
00:31:39le 10h midi
00:31:40mettez-vous d'accord
00:31:42Valérie Expert
00:31:43on est ensemble
00:31:44avec vous
00:31:44sur Sud Radio
00:31:45jusqu'à midi
00:31:47Salah Abdeslam
00:31:48qui propose
00:31:48une démarche
00:31:49de justice
00:31:50restaurative
00:31:52comment
00:31:52là aussi
00:31:53on a un petit peu
00:31:54de mal
00:31:54à comprendre
00:31:55qu'est-ce
00:31:57voilà
00:31:58avec cette commémoration
00:31:59du 13 novembre
00:32:00il est quand même
00:32:00l'un des principaux
00:32:01culpés
00:32:03dans ces attentats
00:32:05est condamné
00:32:06plus que ça
00:32:06il demande donc
00:32:08à rencontrer
00:32:09les familles des victimes
00:32:10pour expliquer
00:32:10sa démarche
00:32:11alors la justice
00:32:12restaurative
00:32:13c'est formidable
00:32:13il y a eu un film
00:32:15fait par Jeanne Hery
00:32:16qui explique
00:32:18comment ça se passe
00:32:19le fait de rencontrer
00:32:20son agresseur
00:32:21peut parfois aider
00:32:22à passer à autre chose
00:32:24mais un terroriste
00:32:25moi j'avoue
00:32:26que ça m'a
00:32:27totalement interpellé
00:32:28Jules
00:32:28le fait est que
00:32:30si certaines personnes
00:32:31en ressentent le besoin
00:32:32je ne sais pas
00:32:33qui je suis
00:32:34pour aller juger
00:32:35ces gens-là
00:32:35qui ont vécu
00:32:36l'horreur
00:32:37je veux dire
00:32:38si
00:32:38les victimes
00:32:38ont tous les droits
00:32:39les victimes
00:32:40oui
00:32:40mais le terroriste
00:32:41le fait est
00:32:42par contre
00:32:43quand on va à l'inverse
00:32:43moi j'ai du mal
00:32:44à croire lui
00:32:45en sa démarche
00:32:45parce que
00:32:46la DGSI
00:32:47dit qu'il est toujours
00:32:48radicalisé
00:32:49donc on est face
00:32:50à quelqu'un
00:32:50qui est toujours radicalisé
00:32:51mais qui veut quand même
00:32:52s'expliquer aux victimes
00:32:53en fait
00:32:53il n'a rien à leur dire
00:32:54ça c'est possible
00:32:55mais on s'en fout
00:32:56qu'il en ait envie
00:32:57c'est surtout
00:32:57qu'il y a eu un procès
00:33:02il ne s'est quasiment pas
00:33:03exprimé
00:33:04il a refusé
00:33:04il y a eu très peu d'échanges
00:33:06il n'y a pas eu d'explication
00:33:07avec la victime
00:33:07s'il était vraiment
00:33:08dans une démarche
00:33:09il avait ce moment
00:33:10pour s'expliquer
00:33:11il avait le moment
00:33:11pour s'expliquer
00:33:12auprès des victimes
00:33:12et auprès de la nation
00:33:13il ne l'a pas fait
00:33:14la démarche n'est pas la même
00:33:15parce qu'au moment
00:33:16où il est dans son procès
00:33:17il ne faut pas oublier
00:33:18qu'il a été 5 ans
00:33:19de manière tout à fait
00:33:19normal à l'isolement
00:33:20et d'un seul coup
00:33:21il est face à toutes les caméras
00:33:22face à tout le monde
00:33:23il doit prendre la parole
00:33:24devant beaucoup de monde
00:33:24là ce serait quelque chose
00:33:25de plus intimiste
00:33:27entre guillemets
00:33:28c'est-à-dire que c'est vraiment
00:33:29il va parler seul à seul
00:33:30avec chacune des victimes
00:33:31qui en ressentent le besoin
00:33:32moi évidemment
00:33:33ça me paraît complètement dingue
00:33:35mais bon
00:33:35comme je dis toujours
00:33:36les victimes ont tous les droits
00:33:37vis-à-vis de ça
00:33:38si elles ont envie de le faire
00:33:39qu'elles le fassent
00:33:40cependant
00:33:41ce que je constate quand même
00:33:43c'est que
00:33:43en fait ça va tout de même
00:33:45dans une logique
00:33:46où on commence à se poser
00:33:47beaucoup de questions
00:33:48c'est-à-dire que Salah Abdeslam
00:33:48il a eu à la fois
00:33:49accès à une clé USB
00:33:50il a pu avoir un mariage religieux
00:33:51bon c'est au téléphone
00:33:52on a appris que c'était au téléphone
00:33:53c'est ça
00:33:55il va pouvoir rencontrer
00:33:57les victimes
00:33:57à un moment on peut se dire
00:33:58est-ce que cette personne
00:34:00peut sortir définitivement
00:34:01de notre société
00:34:01qu'on n'en parle plus
00:34:02qu'on n'en parle plus
00:34:03et qu'en fait on arrête
00:34:04qu'il devrait faire petit
00:34:06tout petit
00:34:06exactement
00:34:07soit pas à sa demande
00:34:08mais à la demande des victimes
00:34:09mais vous savez
00:34:09il n'a jamais montré
00:34:11la moindre compassion
00:34:11est-ce que vous vous souvenez
00:34:12de ses premiers mots
00:34:13au cours de l'audience
00:34:14un combattant de l'état islamique
00:34:16vous vous souvenez
00:34:16de ses premiers mots
00:34:17il n'a jamais
00:34:18il l'a dit
00:34:18je suis un combattant
00:34:19de l'état islamique
00:34:20au début du procès
00:34:21des attentats du 13 novembre
00:34:22ça veut dire quoi ?
00:34:23ça veut dire qu'il n'a jamais eu
00:34:24le moindre
00:34:24chez lui
00:34:25la moindre volonté
00:34:27de s'excuser
00:34:28plus bêtement
00:34:29de ce qu'il avait fait
00:34:30et de la souffrance
00:34:31qu'il avait fait
00:34:31mais ça veut dire
00:34:32que même si le temps
00:34:34était déjà passé
00:34:35à ce moment-là
00:34:35il n'a pas eu
00:34:37chez lui
00:34:37de scrupules
00:34:38donc ça il faut le comprendre
00:34:39nous nous sommes
00:34:40des êtres
00:34:41pleins de sentiments
00:34:42qui pensons
00:34:43qu'il aurait pu faire
00:34:44amende honorable
00:34:45et se rendre compte
00:34:45qu'il avait fait
00:34:46quelque chose de terrible
00:34:46mais il continuera
00:34:48dans sa logique guerrière
00:34:49et nous devons
00:34:50le considérer
00:34:51comme tel
00:34:52et même aujourd'hui
00:34:52encore relayer sa parole
00:34:54c'est lui donner du carburant
00:34:55vous connaissez sa défense
00:34:56qui était que
00:34:57d'ailleurs il ne s'est pas
00:34:58fait exploser
00:34:58et qu'en fait
00:34:59c'était sa volonté
00:35:00de ne pas se faire exploser
00:35:01que c'était pas lié
00:35:01à son matériel
00:35:02qui était défectueux
00:35:03parce qu'au moment
00:35:03il était entré dans un bar
00:35:04et il dit que
00:35:05oui mais ça c'est justement
00:35:06sa défense
00:35:07de dire que justement
00:35:07il y a une démarche
00:35:08d'humanité
00:35:09et d'ailleurs
00:35:09l'une de ses avocates
00:35:10avait dit
00:35:11sur le plateau de quotidien
00:35:12s'il n'est pas de bêtises
00:35:13qu'il était très humain
00:35:14oui il y a toute une logique
00:35:15en fait de réhumaniser
00:35:17finalement sa défense
00:35:18de montrer qu'il est
00:35:19dans une logique
00:35:19lui en fait
00:35:20d'aller vers les autres
00:35:21et ça c'est toute la stratégie
00:35:22de la défense
00:35:23mais qui est aussi
00:35:23démontée par l'enquête
00:35:25et ce qui ressort
00:35:26de sa radicalité
00:35:27pour le coup
00:35:27il y a un peu
00:35:29la défense
00:35:29c'est une stratégie
00:35:32qu'on écoute
00:35:32oui mais c'est une stratégie
00:35:33de défense
00:35:33mais il y a quelque chose
00:35:34indécent malgré tout
00:35:37la défense
00:35:39quelle qu'elle soit
00:35:39peut avoir des choses
00:35:40indécentes
00:35:40non mais ce qui me choque
00:35:47c'est le fait
00:35:48d'introduire
00:35:49une sorte de trouble
00:35:50et de mettre
00:35:50sur le même niveau
00:35:51une démarche
00:35:52qui peut être
00:35:52on l'a dit
00:35:53la justice restaurative
00:35:54qui peut être
00:35:54une démarche intéressante
00:35:56pour
00:35:56de la délinquance
00:35:59ou des crimes
00:36:01de droit commun
00:36:01et le mettre
00:36:02sur le même niveau
00:36:02et le mettre
00:36:04et le mettre
00:36:04et le mettre
00:36:06sur le même niveau
00:36:06que le terrorisme
00:36:07parce que je pense
00:36:07que ce n'est pas
00:36:08la même chose
00:36:08sur quelqu'un
00:36:09qui a
00:36:09et on peut croire
00:36:10en effet
00:36:11je fais appel
00:36:13à vos valeurs
00:36:14profondément judéo-chrétiennes
00:36:16ma chère Sophie
00:36:17sur l'idée de rédemption
00:36:18qui est au coeur
00:36:19normalement
00:36:19du magistère
00:36:21et du dogme catholique
00:36:22déjà on le laisse en vie
00:36:23c'est déjà pas mal
00:36:23là on est
00:36:26face à des personnes
00:36:27comme disait Noémie
00:36:27qui sont animées
00:36:28par une idéologie
00:36:29et l'idéologie
00:36:30à la limite
00:36:30l'emporte
00:36:31sur leur
00:36:32personnalité
00:36:34c'est-à-dire qu'ils sont
00:36:36on l'a vu
00:36:37ils ne sont plus
00:36:37que des soldats
00:36:38ou des pions
00:36:39d'une idéologie
00:36:39c'est la façon
00:36:41qui avait été utilisée
00:36:42enfin si vous relisez
00:36:43Anna Arendt
00:36:44qui peut expliquer
00:36:45également
00:36:45l'horreur
00:36:47du nazisme
00:36:48c'est-à-dire
00:36:48où des personnes
00:36:49s'étaient dépouillées
00:36:50de leur humanité
00:36:50pour épouser une cause
00:36:52une idéologie
00:36:53qui les dépasse
00:36:53et pour le terroriste
00:36:54c'est un peu pareil
00:36:54c'est pour ça que je pense
00:36:55que la justice restaurative
00:36:56qui peut être très intéressante
00:36:58et qui peut être
00:36:59dans une démarche
00:37:00effectivement de rédemption
00:37:01peut-être intéressante
00:37:02ne peut pas être possible
00:37:03pour des personnes
00:37:04radicalisées
00:37:05où l'idéologie
00:37:07prend le pas
00:37:08et c'est le cas du terrorisme
00:37:09la justice restaurative
00:37:11existe pour d'autres types
00:37:12de crimes
00:37:12comme la délinquance
00:37:14or le terrorisme
00:37:15n'est pas un crime
00:37:16de droit commun
00:37:17dit Iris
00:37:18il dit
00:37:18et c'est ce qu'a rappelé
00:37:19Manuel Vannes ce matin
00:37:20qui était sur TF1
00:37:21dans la matinale
00:37:22il fait croire
00:37:22que c'est un crime
00:37:23comme les autres
00:37:23mais ce n'est pas un crime
00:37:24comme les autres
00:37:25et c'est très pervers
00:37:26il cherche à banaliser
00:37:27le terrorisme
00:37:29alors il y a le père
00:37:30d'une des victimes
00:37:31qui a dit
00:37:32qu'il était prêt
00:37:32lui à le rencontrer
00:37:33parce qu'il avait
00:37:33des questions à lui poser
00:37:35pour comprendre son cheminement
00:37:36effectivement
00:37:37pourquoi pas
00:37:38mais en plus
00:37:39de dire cela
00:37:40c'est terrible
00:37:42regardez
00:37:43quelques jours
00:37:44avant cet attentat
00:37:45j'étais avec sa responsable
00:37:47de la communication
00:37:48au ministère
00:37:49et je posais des questions
00:37:50sur les entreprises
00:37:51et elle me raccompagne
00:37:52la directrice de la communication
00:37:54je dis écoutez franchement
00:37:54vous n'avez rien à en faire
00:37:56apparemment
00:37:56et elle me dit
00:37:58écoutez je vais vous dire
00:37:58une chose
00:37:59le premier ministre
00:38:01ne dort pas
00:38:02ne mange pas
00:38:03ça fait 15 jours
00:38:04il sait qu'il va y avoir
00:38:05quelque chose de terrible
00:38:06un attentat
00:38:07il est prévenu
00:38:08par tous les services
00:38:09il ne pense plus qu'à ça
00:38:11et c'était
00:38:124 jours avant
00:38:13incroyable
00:38:14bah oui
00:38:15les services fonctionnent
00:38:17heureusement
00:38:17j'ai envie de vous poser
00:38:18une question
00:38:19à tous les quatre
00:38:19et peut-être à ceux
00:38:20qui nous écoutent
00:38:21parce qu'il y a des questions
00:38:23comme ça
00:38:23qui demeurent avec le temps
00:38:25et j'aimerais savoir
00:38:25ce que vous en pensez
00:38:26qu'est-ce que vous pensez
00:38:28de l'idée de rétablir
00:38:29la peine de mort
00:38:29pour les terroristes
00:38:30c'est une question
00:38:31qui revient souvent
00:38:32mais qui me paraît difficile
00:38:33regardez je vais vous dire
00:38:34François Hollande
00:38:35il y a quelques jours
00:38:36il était sur le plateau
00:38:38de France 5
00:38:39et il disait
00:38:39c'est l'honneur de la France
00:38:40d'offrir des grands procès
00:38:42à des êtres
00:38:43qui veulent notre mort
00:38:44est-ce que c'est vraiment
00:38:45l'honneur de la France
00:38:46ou est-ce qu'on continue
00:38:48d'alimenter un système
00:38:50dans lequel nous sommes
00:38:50systématiquement perdants
00:38:51je suis d'accord avec vous
00:38:52mais non
00:38:53à la peine de mort
00:38:54totalement non
00:38:55pour des questions philosophiques
00:38:56qui est même absolue
00:38:57moi aussi c'est non
00:38:58moi je pense que c'est
00:39:00très hypocrite
00:39:00parce qu'en fait
00:39:01quand on est en intervention
00:39:02les terroristes on les tue
00:39:03c'est pas pareil
00:39:04c'est pas pareil
00:39:05c'est la guerre
00:39:06oui mais en fait
00:39:07on est toujours en guerre
00:39:08contre eux
00:39:09donc je pense que
00:39:09sur cette question
00:39:09de la peine de mort
00:39:10vous avez des terroristes
00:39:11il y a une hypocrisie
00:39:11à ne pas la vouloir
00:39:12au niveau du tribunal
00:39:13mais la vouloir
00:39:14quand c'est les forces
00:39:15d'intervention
00:39:15qui vont les tuer
00:39:16un flic qui tire
00:39:17sur un assassin
00:39:18qui est devant lui
00:39:19c'est pas la peine de mort
00:39:21tout ça est très cadré
00:39:21en état de droit
00:39:22on neutralise
00:39:24on neutralise un assaillant
00:39:25dans des conditions
00:39:26très particulières
00:39:27et la peine de mort
00:39:28c'est délivrer
00:39:29la mort au nom de la société
00:39:30dans un cadre
00:39:31froid
00:39:32et juridique
00:39:34qui pour moi
00:39:35je reste persuadé
00:39:38malgré tout
00:39:39que la réponse
00:39:40face à l'horreur
00:39:41et à la barbarie
00:39:42c'est de tenir bon
00:39:43sur le principe
00:39:43de l'état de droit
00:39:43cela dit
00:39:44c'est vrai
00:39:46qu'on en aurait envie
00:39:47parce que ce que je partage
00:39:48avec vous
00:39:48je dis non
00:39:49mais je résiste
00:39:51parce que franchement
00:39:52j'adorerais
00:39:53le rationnel
00:39:54et l'émotionnel
00:39:55on garde une épine
00:39:57dans le pied
00:39:58on paye tout
00:39:58pendant des décennies
00:39:59on leur paye
00:40:00leur prison
00:40:01on leur paye tout
00:40:02à des gens
00:40:02qui continuent à dire
00:40:03je veux la disparition
00:40:04de tout ce que vous êtes
00:40:05c'est un peu notre honneur
00:40:06oui
00:40:07je pense qu'on ne peut pas
00:40:08revenir en arrière
00:40:09parce que si vous commencez
00:40:10c'est ouvert à tout
00:40:11voilà
00:40:12après on va vous dire
00:40:12pour les assassins d'enfants
00:40:13pour les assassins de policiers
00:40:15je pense que c'est
00:40:17mais je crois qu'on en ait envie
00:40:18moi j'en aurais envie
00:40:19il y a ce problème
00:40:20parce qu'on s'est mis en conformité
00:40:21avec le droit européen
00:40:23et c'est vrai qu'on n'a pas
00:40:24de vraie perpétuité
00:40:25en France aussi
00:40:25dans le même temps
00:40:26c'est-à-dire qu'on a supprimé
00:40:27la peine de mort
00:40:27il y a des gens
00:40:28qui ne sortiront jamais
00:40:29il y a des gens
00:40:29qui ne sortiront jamais
00:40:30on s'entend
00:40:30mais c'est vraiment
00:40:31des cas exceptionnels
00:40:32c'est quelques cas exceptionnels
00:40:33la femme
00:40:35l'assassin de la petite Lola
00:40:36elle ne sortira jamais
00:40:37probablement
00:40:37mais c'est quelques cas exceptionnels
00:40:39où ils ont une véritable
00:40:43perpétuité réelle en France
00:40:44et donc d'avoir supprimé
00:40:46la peine de mort
00:40:46sans garder une vraie perpétuité
00:40:48parce qu'on s'est mis en conformité
00:40:49avec le droit européen
00:40:49il y a aussi une zone de flou
00:40:51là-dedans
00:40:51oui oui
00:40:52non mais c'est
00:40:52Mathieu
00:40:54non mais je n'ai rien à rajouter
00:40:56à part de dire que
00:40:57je pense quand même que
00:40:58quitte à me répéter
00:41:00que les terroristes
00:41:03sont aussi là
00:41:04pour tester
00:41:06notre résistance
00:41:08et la force
00:41:10de nos principes
00:41:11et de nos valeurs
00:41:12et que les principes
00:41:14de l'état de droit
00:41:14sont quelque chose
00:41:15pour lesquels
00:41:15on doit envers et contre tout
00:41:17quand même je pense
00:41:18résister
00:41:18si je peux me permettre
00:41:20il y avait eu un très très bon papier
00:41:22de l'ancien directeur
00:41:23de la DGCE
00:41:23Pierre Brochand
00:41:24qui parlait justement
00:41:25de notre rapport
00:41:26à la question de l'islamisme
00:41:27de l'immigration
00:41:27et vous savez
00:41:28il a insisté sur un caractère
00:41:30qui ont perdu les français
00:41:31c'est le caractère de la férocité
00:41:32en fait
00:41:32c'est-à-dire
00:41:33lui il en parle
00:41:34j'avais pu le rencontrer d'ailleurs
00:41:35j'ai pu faire aussi un entretien
00:41:36et il dit que les français
00:41:37n'ont plus aucune férocité
00:41:38c'est-à-dire que
00:41:42l'accession au droit
00:41:43qu'on dit évidemment nous
00:41:44pas de soucis
00:41:45les droits de l'homme
00:41:46seraient protégés et autres
00:41:46mais que ce caractère
00:41:47de la férocité
00:41:48d'un moment retrouvé
00:41:49évidemment d'être redoutable
00:41:50face à l'adversaire
00:41:51lui il a été ambassadeur
00:41:53en Israël
00:41:53il sait ce que c'est en fait
00:41:54d'être attaqué
00:41:55dans un pays qui est attaqué
00:41:56et tout ne marche pas
00:41:58en fait au droit de l'homme
00:41:58c'est-à-dire qu'évidemment
00:41:59que les droits de l'homme
00:42:00sont un principe
00:42:00qui est très important
00:42:01mais si on fait
00:42:02des droits de l'homme
00:42:03le tout et l'aboutissant
00:42:04vous ne pouvez pas lutter
00:42:05c'est un ennemi
00:42:06qui veut votre mort
00:42:07c'est vrai mais qu'est-ce
00:42:07que ça veut dire
00:42:07la férocité
00:42:08c'est très compliqué
00:42:09la férocité c'est déjà
00:42:10simplement en fait
00:42:11d'être tous les jours
00:42:12c'est sauvage
00:42:13la férocité c'est les animaux sauvages
00:42:14oui mais c'est par exemple
00:42:15en fait d'être tous les jours
00:42:16dans une mentalité
00:42:17on est dans le combat
00:42:17c'est un rapport de force
00:42:18perpétuel
00:42:18exactement
00:42:19et donc en fait
00:42:20avec l'humanisme
00:42:22avec les droits de l'homme
00:42:22etc.
00:42:23on a pensé que justement
00:42:24les grandes valeurs
00:42:24nous permettraient de
00:42:26de survivre
00:42:27dans le monde
00:42:27mais je reste persuadé
00:42:29que les principes
00:42:29de la république
00:42:30et les principes
00:42:31de l'état de droit
00:42:32permettent de
00:42:33permettre de lutter
00:42:34contre l'islamisme
00:42:35le problème c'est pas ça
00:42:36le problème c'est la république
00:42:38elle a coupé des têtes
00:42:39ça c'est vrai
00:42:41on va faire une pause
00:42:42parce que c'est l'heure
00:42:43du rappel des titres
00:42:44et on se retrouve
00:42:45tout de suite après
00:42:46avec d'autres informations
00:42:48on va parler de la niche
00:42:49fiscale des retraités
00:42:50qui finalement
00:42:51ce matin
00:42:52on l'a appris
00:42:53va être maintenu
00:42:55et puis
00:42:56et puis Emmanuel Macron
00:42:57qui veut réguler
00:42:58les réseaux sociaux
00:42:59et qui envisage
00:43:00de quitter X
00:43:01Sud Radio
00:43:02mettez-vous d'accord
00:43:04Valérie Exper
00:43:04le 10h midi
00:43:06mettez-vous d'accord
00:43:07Valérie Exper
00:43:08nous sommes ensemble
00:43:10avec vous
00:43:10pour commenter
00:43:11l'actualité
00:43:12jusqu'à 11h30
00:43:13avec Noémie Aliuwa
00:43:14journaliste
00:43:15essayiste
00:43:15je rappelle votre dernier livre
00:43:17La terreur jusque sous nos draps
00:43:18qui est paru chez Plon
00:43:19Jules Laurence
00:43:20rédacteur en chef de Frontière
00:43:22Mathieu Batchelon
00:43:23communiquant
00:43:23président de M2B Conseil
00:43:25et Sophie de Menton
00:43:26chef d'entreprise
00:43:27et présidente du mouvement
00:43:28éthique
00:43:29et votre dernier livre
00:43:30réussir
00:43:31c'est possible
00:43:31est paru chez Fayard
00:43:32et comme vous le dites
00:43:33faut se dépêcher de réussir
00:43:35parce que c'est pas gagné
00:43:35je te lis
00:43:36coup de coeur
00:43:38coup de gueule
00:43:40alors vous en avez fait
00:43:41certains déjà
00:43:43alors Sophie
00:43:43vous vouliez revenir
00:43:44sur un nouveau congé
00:43:47écoutez là c'est mon âme
00:43:48de chef d'entreprise
00:43:49vous connaissez
00:43:50mais franchement
00:43:51on vient de décider
00:43:53hier
00:43:54journée de tous les dangers
00:43:55de rajouter
00:43:56un congé parental
00:43:58alternatif au choix
00:44:00de deux mois
00:44:01je suis désolé
00:44:02oui on a besoin
00:44:04d'enfants
00:44:04oui il est totalement
00:44:06absurde de penser
00:44:06qu'on va faire des enfants
00:44:07parce qu'on vous file une prime
00:44:09ou qu'Amazon
00:44:09vous livre gratuitement
00:44:10pendant un an
00:44:11c'est plus supportable
00:44:14d'abord
00:44:14de marchandiser
00:44:16mère je oui
00:44:17c'est ce qu'on dit
00:44:18la naissance des enfants
00:44:19parce qu'on en manque
00:44:20on a un problème
00:44:21de civilisation
00:44:22clair et net là-dessus
00:44:22un problème de jeunes
00:44:23qui n'ont pas confiance
00:44:24à l'avenir
00:44:25bon bref
00:44:25mais aller rajouter
00:44:27des congés
00:44:27au moment
00:44:28où on est complètement
00:44:29fauché
00:44:30on n'a plus un centime
00:44:32on n'arrive plus
00:44:33même dans les hôpitaux
00:44:34à avoir le personnel
00:44:37qu'il faut
00:44:37à fournir les médicaments
00:44:38c'est complètement
00:44:39irresponsable
00:44:40c'est le fille
00:44:40qui a proposé ça
00:44:41c'est complètement
00:44:43irresponsable
00:44:43mais ça n'a pas été adopté
00:44:44si ?
00:44:45ah si ça n'a été adopté
00:44:46c'est passé
00:44:47alors je rassure
00:44:49tous nos auditeurs
00:44:50tout ce qui a été voté
00:44:51rien ne sera adopté
00:44:53car le budget
00:44:54ne sera pas voté
00:44:56donc tout ce qui nous rend dingue
00:44:58en ce moment
00:44:59rien ne passera
00:45:00donc on peut essayer
00:45:01de surmonter le moral
00:45:02grâce à ça
00:45:03rien ne passera
00:45:03mais ça a été
00:45:05je ne sais pas si rien ne passera
00:45:06il y a des choses
00:45:07qui vont rester néanmoins
00:45:08je ne suis pas sûre
00:45:09je vais vous dire Sophie
00:45:11je ne suis pas d'accord avec vous
00:45:12c'est-à-dire qu'on parle souvent
00:45:13le problème démographique
00:45:15c'est le problème numéro un
00:45:16dans ce pays
00:45:16et c'est le problème numéro un
00:45:17vous avez raison
00:45:18en Europe et en Occident
00:45:19c'est le problème
00:45:21mais est-ce que vous pensez
00:45:21que c'est ça
00:45:22qui va résoudre
00:45:23regardez
00:45:23c'est le problème
00:45:24qui en détermine beaucoup d'autres
00:45:25on a toujours vu
00:45:27que la politique familiale
00:45:28pouvait donner un élan
00:45:30malgré tout
00:45:30il y a 30 ans
00:45:31à la démographie
00:45:32je ne vous dis pas
00:45:32que ça va changer
00:45:33complètement les choses
00:45:34je vous dis que ça peut
00:45:34accompagner certains
00:45:36qui vont décider
00:45:36qu'ils seraient plus à même
00:45:39demain d'avoir des enfants
00:45:40parce que
00:45:40j'ai dit bien on rentre
00:45:42parce qu'on a deux mois
00:45:43de congé parental alternatif
00:45:44mais bien sûr que oui
00:45:45mais bien sûr que oui
00:45:46ça peut aider
00:45:47vous savez
00:45:48quand vous êtes une femme active
00:45:49que vous travaillez énormément
00:45:51et que vous ne savez pas
00:45:51à quel moment vous allez pouvoir
00:45:53mettre votre grossesse
00:45:53au milieu de votre carrière
00:45:54ce sont des gros
00:45:55qui sont difficiles
00:45:56mais oui
00:45:57c'est la vérité
00:45:59il faut penser autrement
00:45:59j'ai 35 ans
00:46:00j'ai beaucoup d'amis
00:46:01qui sont exactement
00:46:01dans cette situation
00:46:02je peux vous assurer
00:46:03que c'est des questions
00:46:04qui se posent véritablement
00:46:05et que quand vous donnez
00:46:06un coup de pouce
00:46:07ça ne veut pas dire
00:46:08que ça va changer les choses
00:46:08je pense que ça peut aider
00:46:10vous avez raison
00:46:11il ne s'agit pas non plus
00:46:12de distribuer
00:46:13de l'infos
00:46:13je ne crois pas une seconde
00:46:15en tout cas il faut que la politique familiale
00:46:17fasse quelque chose
00:46:17il faut faire un pas en avant
00:46:19et on pourra faire un pas en arrière
00:46:21sur d'autres situations
00:46:22il faut mieux éduquer nos enfants
00:46:22il faut développer des crèches
00:46:23il faut pas
00:46:24il y a d'autres solutions
00:46:26on n'a pas assez de travail
00:46:27mais vous avez raison
00:46:29le problème c'est qu'il y a
00:46:31une grande partie de ce pays
00:46:32qui ne travaille pas
00:46:33et ce qu'il faut
00:46:34c'est inciter les gens
00:46:34qui ne travaillent pas
00:46:35à travailler
00:46:36mais ceux qui travaillent
00:46:37doivent travailler plus
00:46:38il va falloir des économies
00:46:39vous avez raison
00:46:40il y a mille façons de faire
00:46:41et il ne s'agit pas non plus
00:46:42de distribuer des chèques
00:46:43en bois à tout le monde
00:46:44vous vous rendez compte
00:46:45de ce que c'est
00:46:45que de s'arrêter
00:46:46trois mois
00:46:47enfin deux mois supplémentaires
00:46:49et un homme en plus
00:46:49et le DG
00:46:49il va prendre
00:46:50je suis tout à fait d'accord
00:46:52avec ce que dit Noémie
00:46:53et je pense que Sophie
00:46:54avec tout le respect que je vous dois
00:46:57vous n'imaginez pas
00:46:59les difficultés
00:47:01qu'il peut y avoir
00:47:01je suis bourgeoise
00:47:02et que je ne sais rien
00:47:03je ne veux pas dire que ça
00:47:03j'ai des salariés
00:47:06quand j'en ai eu 18 ans
00:47:07j'ai vu les femmes enceintes
00:47:08je reste persuadé que
00:47:09et je ne veux pas répéter
00:47:10ce qu'a dit Noémie
00:47:11parce que je suis tout à fait
00:47:12d'accord avec elle
00:47:12que ce coup de pouce
00:47:14peut permettre
00:47:15effectivement
00:47:16en plus on a quand même
00:47:17une génération
00:47:18enfin je parle pour la génération
00:47:19qui est la génération
00:47:20qui vient derrière
00:47:21bien sûr que c'est vrai
00:47:22qui bosse
00:47:23qui bosse beaucoup
00:47:25ça existe aussi
00:47:26des gens qui bossent beaucoup
00:47:27qui essayent de concilier
00:47:29vie professionnelle
00:47:30et vie familiale
00:47:31à qui on dit
00:47:33qu'il faut
00:47:33qu'ils continuent toujours
00:47:34à bosser
00:47:35qu'ils doivent payer
00:47:35pour tout le monde
00:47:36je ne vais pas refaire
00:47:37la famille Nicolas
00:47:38qui paye
00:47:38ça existe aussi
00:47:39qu'ils doivent payer
00:47:41on va en parler
00:47:41pour les retraités
00:47:42parce qu'il ne faut surtout pas
00:47:43la niche des retraités
00:47:45il ne faut surtout pas y toucher
00:47:46parce que comme les retraités votent
00:47:47on n'y touche pas
00:47:48et il y a je pense
00:47:49une partie
00:47:49une partie
00:47:51non juste
00:47:51on va en parler
00:47:52une partie
00:47:53de français
00:47:54de jeunes
00:47:55de cadras
00:47:55de trentenaires
00:47:56qui ont envie
00:47:57d'avoir à la fois
00:47:58une vie de famille
00:47:59qui ont envie de bosser
00:47:59qui payent des cotisations
00:48:00qui payent des impôts
00:48:01et qui n'ont jamais le droit à rien
00:48:02mais vous pensez sérieusement
00:48:04vous pensez
00:48:05je ne dis pas
00:48:05que ça va faire
00:48:05mais vous pensez sérieusement
00:48:06que vous allez entreprendre
00:48:08enfin même l'idée
00:48:09de projet d'enfant
00:48:10parce que vous allez avoir
00:48:11deux mois de
00:48:12mais il y a plein de choses
00:48:12qui peuvent rentrer dans le cadre
00:48:13c'est une petite grippe
00:48:15il y a ça
00:48:15il y a le fait d'avoir
00:48:16une place en crèche
00:48:17il y a le fait d'avoir
00:48:18de pouvoir accéder
00:48:20à un immobilier
00:48:21qui ne soit pas hors de prix
00:48:22mais ce n'est pas
00:48:23les deux mois de congés
00:48:24supplémentaires
00:48:25c'est plein de choses
00:48:26mis bout à bout
00:48:27qui font que
00:48:27toutes ces petites gouttes d'eau
00:48:29se rajoutent
00:48:30et font que c'est plus facile
00:48:31ou non d'avoir
00:48:32il n'y a pas plus que ça
00:48:33je pense qu'en lame de fond
00:48:34il y a une idéologie
00:48:36très individualiste
00:48:38il y a une façon
00:48:39de voir l'enfant
00:48:40comme simplement
00:48:41une contrainte
00:48:41vous savez
00:48:42on parlait du devoir
00:48:43de mémoire
00:48:44on parlait de
00:48:44bah oui si en fait
00:48:45on fait de la cohémoration
00:48:46de ce qu'ont vécu
00:48:47les poilus
00:48:47ça c'est une génération sacrifiée
00:48:49je veux dire qu'en fait
00:48:49à un moment
00:48:50nous on a aussi
00:48:51toutes les conditions en place
00:48:52aussi pour arriver
00:48:53à la pérennité
00:48:54pour arriver à être heureux
00:48:55aujourd'hui en France
00:48:56dans le pays qu'on a aujourd'hui
00:48:57je veux dire
00:48:57évidemment qu'il y a des difficultés
00:48:59mais de là à dire
00:48:59qu'on est la génération sacrifiée
00:49:01qu'on ne peut plus rien faire
00:49:02et tout
00:49:02c'est faux
00:49:03vous avez vu
00:49:03à travers l'histoire
00:49:04qui est une génération
00:49:07qui a beaucoup plus
00:49:08vécu de contraintes
00:49:09de difficultés
00:49:09on est probablement
00:49:10une génération aussi
00:49:11les plus prospère
00:49:12dans les possibilités
00:49:14et ça c'est une relation
00:49:15qu'on a à la fois
00:49:16à la nation
00:49:17c'est à dire de se dire
00:49:17est-ce que je vis que pour moi-même
00:49:19ou est-ce que je vis aussi
00:49:19pour quelque chose de plus grand
00:49:20est-ce que j'ai envie
00:49:21à un moment d'apporter aussi
00:49:23ma pire édifice
00:49:23dans le projet France
00:49:24oui ça c'est l'idéal
00:49:24mais après il y a
00:49:26les considérations techniques
00:49:27et les pratiques
00:49:28c'est une logique
00:49:28qui est aussi très individualiste
00:49:30c'est en fait
00:49:30c'est mon plaisir
00:49:32j'ai pas envie
00:49:33c'est le modèle allemand
00:49:34vous savez
00:49:34moi c'est mon plaisir
00:49:35j'ai pas envie
00:49:36de faire d'enfants
00:49:36j'ai envie de
00:49:37de parler d'enfants
00:49:38il faut revenir dans l'autre sens
00:49:40en disant
00:49:41qu'une femme
00:49:41elle existe
00:49:42c'est son plaisir
00:49:42elle existe
00:49:43mais il y a beaucoup
00:49:43de familles populaires
00:49:46très pauvres
00:49:47qui font beaucoup d'enfants
00:49:48et dans plein pays
00:49:49et dans plein pays
00:49:49qui sont pas tous en même temps
00:49:52pas tous en même temps
00:49:54voilà
00:49:55il y a plusieurs
00:49:56des économies
00:49:57il y a une bonne partie
00:49:58de notre pays
00:49:59et notamment les jeunes
00:49:59qui ne travaillent pas
00:50:00et je pense qu'on pourrait
00:50:01déjà se soucier
00:50:02de ce problème là
00:50:03de toute cette jeunesse
00:50:04qui ne travaille pas
00:50:05vous savez j'ai grandi
00:50:05dans la ville de Sarcelles
00:50:06j'ai écrit un livre
00:50:07sur cette ville
00:50:08qui est l'une des villes
00:50:08les plus pauvres de France
00:50:09vous avez près de la moitié
00:50:10de la jeunesse
00:50:11qui ne travaille pas
00:50:11et pourquoi ?
00:50:12déjà je pense qu'il faut commencer
00:50:14à priori pourquoi ?
00:50:15ils vivent des aides
00:50:17c'est une sorte de contre-société
00:50:18qui existe
00:50:18dans certaines banlieues
00:50:19et un problème
00:50:20avec l'ordre
00:50:22et des quelques parents
00:50:23qui veulent avoir des enfants
00:50:24ou est-ce que c'est parce
00:50:26qu'ils n'ont absolument
00:50:28pas qualifié pour rien ?
00:50:29si parce qu'il y a eu
00:50:30une expérience
00:50:32d'une grande entreprise
00:50:33là aussi je fais référence
00:50:34qui avait monté
00:50:36une usine de la seconde chance
00:50:38pour aider des jeunes
00:50:39en difficulté
00:50:40ou qui était sans travail
00:50:42il y avait eu 85% d'échecs
00:50:4485% d'échecs
00:50:46c'est-à-dire
00:50:46ne pas venir le matin
00:50:47refuser le contre-maître
00:50:49refuser les ordres
00:50:50donc ça n'a pas fonctionné
00:50:52mais moi je voudrais qu'on vienne
00:50:54aux enfants
00:50:54vous avez des enfants ?
00:50:56oui j'ai une fille
00:50:56quand vous avez eu votre enfant
00:50:58est-ce que vous vous êtes posé
00:50:59la question avec votre femme
00:51:00vous avez pris une feuille
00:51:01en disant
00:51:01bon est-ce qu'on a une crèche ?
00:51:03est-ce qu'on va avoir des congés ?
00:51:04combien ça va nous rapporter ?
00:51:06c'est pas comme ça
00:51:07qu'on fait un enfant ?
00:51:07je ne suis pas forcément représentatif
00:51:08de l'ensemble des français
00:51:09et deuxièmement
00:51:11je pense que ça joue
00:51:12il a qu'un enfant remarqué ?
00:51:13pour le coup
00:51:14si vous voulez que je vous raconte
00:51:15un peu ma vie
00:51:15lorsque j'ai eu ma fille
00:51:17elle va avoir 10 ans
00:51:18dans mon entreprise
00:51:20le fait d'avoir un congé parental
00:51:22n'était pas du tout quelque chose
00:51:23qui était rentré dans les mœurs encore
00:51:25et...
00:51:27c'est très bien
00:51:27ah bon ?
00:51:29ah oui
00:51:30vous avez arrêté de manger
00:51:31congé, tout congé, congé
00:51:32mais moi vous vous êtes posé des questions
00:51:34vous vivez dans quel monde ?
00:51:36je vis dans le monde
00:51:37où on est ruiné
00:51:38où vous n'aurez plus de congé parental
00:51:39vous n'aurez plus de congé parental
00:51:40Mathieu, Mathieu
00:51:41tous nos enfants qui vont traquer
00:51:42qu'est-ce qu'on fait ?
00:51:43qu'est-ce qu'on fait ?
00:51:44qu'est-ce qu'on fait ?
00:51:44qu'est-ce qu'on fait ?
00:51:45qu'est-ce qu'on fait ?
00:51:46il y a deux versions
00:51:48soit en fait en gros
00:51:49il faut être
00:51:49en gros
00:51:50il faut que la femme
00:51:51ne travaille pas
00:51:53et parce que sinon
00:51:54c'est ce que vous disiez
00:51:54l'égoïste fait le plaisir des gens
00:51:56si c'est juste de pouvoir mener
00:51:57une carrière professionnelle
00:51:58c'est qu'on s'est vivant
00:51:58trop longtemps
00:52:00les femmes se sont sacrifiées
00:52:01elles ont sacrifié
00:52:02leur carrière professionnelle
00:52:03je suis bien d'accord
00:52:03on est d'accord là-dessus
00:52:04pendant très longtemps
00:52:05les femmes ont sacrifié
00:52:06leur carrière professionnelle
00:52:07parce qu'elles se disaient
00:52:08qu'elles devaient porter
00:52:09la famille
00:52:10dans la famille
00:52:11elle n'avait pas toujours travaillé
00:52:12dans les enfants
00:52:12moi j'ai vu beaucoup
00:52:14de ce genre de modèles
00:52:15et les femmes d'aujourd'hui
00:52:18et donc elles demandent aux hommes
00:52:20de prendre aussi
00:52:21une part de responsabilité
00:52:22dans tout ça
00:52:23et une petite aide
00:52:25pour développer une démographie
00:52:26qui est en berne
00:52:27je pense que c'est pas ça
00:52:28qui va nous foudroyer
00:52:29notre économie
00:52:29et peut-être que les entreprises
00:52:29peuvent comprendre aussi
00:52:31que la conciliation
00:52:32non les entreprises
00:52:33ne comprennent pas tout
00:52:34certaines oui pas toutes
00:52:35non non pas toutes
00:52:36on est obligé d'ailleurs
00:52:36non mais pas toutes
00:52:37qu'on peut concilier
00:52:38la vie professionnelle
00:52:40et la vie personnelle
00:52:41et que c'est pas parce que
00:52:42quelqu'un va partir en congé
00:52:43ou parce qu'on fait un peu
00:52:43en plus aujourd'hui
00:52:44avec le télétravail
00:52:45et tout ce genre de choses
00:52:46avec toutes les nouvelles technologies
00:52:47est-ce que vous savez
00:52:48ce qu'on impose depuis deux mois
00:52:50alors stop stop
00:52:50on impose aux gens
00:52:51d'être là et d'être présents
00:52:52et de ne pas pouvoir
00:52:53concilier vie professionnelle
00:52:54et vivre un peu
00:52:54depuis trois mois
00:52:55vous vous faites mal
00:52:57l'été
00:52:58et vous avez les gens
00:53:00non mais attendez
00:53:00arrêtez de me couper la parole
00:53:01non mais c'est des cas
00:53:02arrêtez de me couper la parole
00:53:03Sophie
00:53:04tous les deux mois
00:53:06ou tous les trois mois
00:53:07on nous rajoute
00:53:08des motifs
00:53:09de congé
00:53:10et de non travail
00:53:11dans nos entreprises
00:53:12à la limite
00:53:14pourquoi pas
00:53:14nous manquons
00:53:16de travail
00:53:16on a eu un premier ministre
00:53:18qui disait qu'il fallait
00:53:18dans l'administration
00:53:20la semaine de 4 jours
00:53:21il fallait faire en 4 jours
00:53:22ce qu'on pouvait faire en 5 jours
00:53:23on nous a imposé le télétravail
00:53:24la journée de règles douloureuses
00:53:26les vacances
00:53:26où vous avez une entorse
00:53:27et vous prenez vos vacances
00:53:29quand vous rentrez
00:53:30dans votre entreprise
00:53:30puisque vous avez été malade
00:53:32il y a beaucoup de choses ridicules
00:53:33il y a beaucoup de taxes ridicules
00:53:34il y a beaucoup de congés ridicules
00:53:36il faut voir au cas par cas
00:53:37tout ce qui est bon pour la démographie
00:53:39est bon pour le pays
00:53:39pour les raisons simples
00:53:40c'est que si on ne travaille plus
00:53:42on ne travaille plus
00:53:43on ne travaille plus
00:53:43on travaille de moins en moins
00:53:44il faut travailler de plus en plus
00:53:46vous avez une députée
00:53:47qui dit
00:53:48cette mesure ne répond en rien
00:53:50à l'urgence sociale
00:53:52ni à l'exigence d'égalité
00:53:54que réclame une vraie réforme
00:53:55du congé parental
00:53:57vous ne m'avez pas répondu
00:53:59quand vous avez eu un enfant
00:54:00vous vous êtes posé la question
00:54:01est-ce qu'on est
00:54:02il a dit qu'il n'était pas présentatif
00:54:04non mais c'est pas ça
00:54:05mais bon en l'occurrence
00:54:06mais moi j'étais
00:54:07il y a beaucoup de gens
00:54:08qui se la posent
00:54:09je vous assure
00:54:09il y a beaucoup plus de gens
00:54:10vous imaginez qui se la posent
00:54:11c'est sûr par exemple
00:54:12le mode de garde
00:54:12oui c'est des choses
00:54:13qui sont compliquées
00:54:15mais c'est pas le congé parental
00:54:16là c'est de dire
00:54:18que vous allez avoir
00:54:19deux mois de congé de plus
00:54:20ça va vous faire avoir un enfant
00:54:21non je pense que ça peut
00:54:22ça peut chez certains
00:54:24oui ça peut jouer
00:54:24bien sûr ça peut jouer
00:54:26franchement
00:54:27éduquer un enfant
00:54:28c'est autre chose
00:54:28que d'avoir deux mois
00:54:29de congé supplémentaire
00:54:30mais c'est pas mal
00:54:30d'avoir deux mois
00:54:31avec son enfant au début
00:54:32non ?
00:54:33au début non
00:54:33plus tôt
00:54:34pour l'élever
00:54:34à la limite
00:54:35à l'adolescent
00:54:35on serait très bien
00:54:36on ne sera pas d'accord
00:54:38c'est une nouvelle proposition
00:54:40de loi
00:54:40issue de Sophie de Montand
00:54:41on ne sera pas
00:54:41un congé ados
00:54:43moi je pense que
00:54:45quand vous voulez un enfant
00:54:47quand vous avez ce désir
00:54:48d'enfant
00:54:48peu importe ce qui
00:54:50je pense que malheureusement
00:54:51certaines personnes
00:54:52je n'ai pas des chiffres
00:54:53évidemment c'est du personnel
00:54:54c'est du subjectif
00:54:55mais ça peut arriver
00:54:56que certaines personnes
00:54:57aient un désir d'enfant
00:54:58ou un désir d'un deuxième
00:54:59d'un troisième
00:54:59et ce désir peut être
00:55:01contrarié par des contingences
00:55:02matérielles
00:55:02qu'il faut prendre
00:55:03quand même au sérieux
00:55:03et pas par-dessus la jambe
00:55:05en pensant que c'est anecdotique
00:55:06on se retrouve
00:55:07dans un instant
00:55:08et on va
00:55:09on va faire
00:55:10votre coup de coeur
00:55:11Noémie
00:55:12à tout de suite
00:55:12Sud Radio
00:55:13Mettez-vous d'accord
00:55:15Valérie Expert
00:55:16Le 10h midi
00:55:17Mettez-vous d'accord
00:55:18Valérie Expert
00:55:19et on continue
00:55:21on continue
00:55:22notre débat
00:55:22sur la maternité
00:55:24sur le congé parental
00:55:26supplémentaire
00:55:27donc qui a été adopté
00:55:28hier
00:55:28à l'Assemblée
00:55:29pardon nationale
00:55:30les députés
00:55:31approuvent jusqu'à
00:55:31deux mois de plus
00:55:32pour les parents
00:55:33qui peut être
00:55:34fractionné
00:55:35et fractionnable
00:55:36alors c'est vrai
00:55:36qu'il y a des
00:55:36alternatifs
00:55:38voilà
00:55:38Marie
00:55:39les bébés
00:55:41qui se retrouvent
00:55:42à la crèche
00:55:42à trois mois
00:55:43des journées entières
00:55:43vous trouvez ça normal
00:55:44c'est intéressant
00:55:46les témoignages
00:55:47les bébés
00:55:49qui se retrouvent
00:55:49en crèche
00:55:50à trois mois
00:55:50des journées entières
00:55:51vous trouvez ça normal
00:55:52la France
00:55:52est une fabrique
00:55:54de gros
00:55:54de gosses malheureux
00:55:55et mal éduqués
00:55:56oui
00:55:56vous n'aimez pas
00:55:58les avantages
00:55:59des salariés
00:55:59vous rêvez
00:56:00d'une semaine
00:56:01à 50 heures
00:56:01oui c'est ça
00:56:03et puis
00:56:04et puis
00:56:05j'avais vu
00:56:06une auditrice
00:56:07qui me disait
00:56:07que son fils
00:56:08et sa belle-fille
00:56:09avait repris un garage
00:56:10et qui n'était pas
00:56:13en capacité
00:56:13d'élever un enfant
00:56:14compte tenu
00:56:14du boulot
00:56:15qu'ils ont
00:56:17donc voilà
00:56:18et tout est un choix
00:56:19dans la vie quand même
00:56:20Noémie
00:56:22vous vouliez faire
00:56:23un coup de coeur
00:56:24oui
00:56:24coup de coeur
00:56:25c'est tout simplement
00:56:26sur la disparition
00:56:27de la presse écrite
00:56:28que vous devez voir
00:56:29un petit peu
00:56:29autour de vous
00:56:30progressive
00:56:31oui mais qui existe
00:56:33bel et bien
00:56:34je participais
00:56:36à une revue
00:56:36qui s'appelle
00:56:37Spectacle du Monde
00:56:38une revue de géopolitique
00:56:39dans laquelle
00:56:39j'ai longuement écrit
00:56:41ces dernières
00:56:41sept dernières années
00:56:42notamment
00:56:43je publiais des enquêtes
00:56:44la dernière enquête
00:56:45dans le dernier numéro
00:56:46c'est une enquête
00:56:47sur la relation
00:56:48entre Israël
00:56:48et l'Arabie Saoudite
00:56:49après le 7 octobre
00:56:50donc une diplomatie
00:56:52de l'ombre
00:56:52c'était une revue
00:56:54dans laquelle
00:56:54on pouvait justement
00:56:55publier des choses
00:56:56qui sont assez spécialisées
00:56:58dans la géopolitique
00:56:59ce qu'on peut appeler
00:57:00des sujets de niche
00:57:01avec une réflexion
00:57:04avec des très belles images
00:57:06et elle était d'ailleurs
00:57:07tenue par Antoine Colonna
00:57:08ces dernières années
00:57:10donc Antoine Colonna
00:57:11excellent journaliste
00:57:12qui a par ailleurs
00:57:12dirigé pendant longtemps
00:57:14les pages internationales
00:57:16de Valeurs Actuelles
00:57:18et cette revue
00:57:19tout simplement
00:57:19s'éteint
00:57:19c'était le dernier numéro
00:57:20en presse papier
00:57:22qui vient de sortir
00:57:23qui est actuellement
00:57:24en kiosque
00:57:25elle renaîtra
00:57:26en version numérique
00:57:28alors il faut se précipiter
00:57:29pour l'acheter
00:57:29voilà
00:57:30précipitez-vous pour l'acheter
00:57:31chacun sait que c'est pas
00:57:32la même chose
00:57:34lorsque c'est en numérique
00:57:35et au fond
00:57:36moi j'ai participé
00:57:37à plusieurs médias
00:57:38qui ont disparu comme ça
00:57:39parce que c'était des médias
00:57:39de presse écrite
00:57:40parce que c'était du papier
00:57:41parce que ça coûte très cher
00:57:42et parce que nous vivons
00:57:43à l'ère de l'image
00:57:44et l'ère de la vidéo
00:57:46qui est en train de détruire
00:57:47comme ça
00:57:47tout un nombre
00:57:48de métiers de l'écrit
00:57:50et de l'écrit surtout
00:57:51dans le papier
00:57:53qui était publié
00:57:53dans du papier
00:57:54c'est un monde
00:57:55qui est en train
00:57:55de s'effondrer
00:57:56doucement
00:57:58sûrement
00:57:58à Babori
00:57:59parce que forcément
00:58:00ces médias
00:58:00lorsqu'ils ferment
00:58:01ils n'en font pas forcément
00:58:03état
00:58:05et une grande communication
00:58:06mais voilà
00:58:06je voulais peut-être
00:58:07rappeler
00:58:08que nous vivons aussi
00:58:09un bouleversement
00:58:10dans le monde des médias
00:58:12et puis voilà
00:58:13un dernier hommage
00:58:13à cette revue
00:58:14qui était vraiment
00:58:15une revue
00:58:15absolument magnifique
00:58:17dans laquelle j'ai eu
00:58:18l'honneur d'écrire
00:58:19écoutez bravo
00:58:20c'est compliqué
00:58:21effectivement
00:58:22la presse écrite
00:58:23souffre
00:58:24l'édition aussi
00:58:25souffre énormément
00:58:25en ce moment
00:58:26les chiffres
00:58:28des premiers livres
00:58:29c'est aux alentours
00:58:31de 70 000
00:58:32c'était aux alentours
00:58:34de 70 000
00:58:35c'est aux alentours
00:58:36de 70 000
00:58:36ventes
00:58:37pour
00:58:37Philippe De Villiers
00:58:3935 000
00:58:40pour
00:58:40Jordan Bardella
00:58:43sont des chiffres
00:58:44qui sont
00:58:45très très bas
00:58:46par rapport
00:58:47à ce que
00:58:48l'édition a connu
00:58:49les gens n'achètent plus
00:58:49de livres
00:58:50et ne lisent plus
00:58:51effectivement la presse
00:58:52et on est en train
00:58:52de vivre aussi
00:58:53le début de la révolution
00:58:54de l'IA
00:58:54qui va aussi
00:58:55complètement bouleverser
00:58:56le monde de l'écrit
00:58:57de façon
00:58:59incroyable
00:59:00et on vous dit aussi
00:59:01parce que nous lecteurs
00:59:02moi j'aime énormément
00:59:03la presse écrite
00:59:04et nous lecteurs
00:59:06par exemple
00:59:06quand j'ai un papier
00:59:07on me dit
00:59:07ça passe
00:59:08sur le numérique
00:59:09et j'adore
00:59:10être publié
00:59:11dans le papier
00:59:11je dis
00:59:12mais on me dit
00:59:13à chaque fois
00:59:14mais vous serez lu
00:59:15deux fois plus
00:59:16c'est ça
00:59:17qui est incroyable
00:59:18Jules
00:59:18vous avez avec Frontière
00:59:19lancé
00:59:20c'est un trimestriel
00:59:21vous êtes rédacteur
00:59:22en chef de cette revue
00:59:23mais en fait
00:59:24il y a simplement
00:59:25une adaptation
00:59:25aujourd'hui
00:59:26à ce que sont
00:59:26la façon dont
00:59:28les français fonctionnent
00:59:28c'est à dire qu'aujourd'hui
00:59:29majoritairement
00:59:29les français
00:59:30ils lisent l'information
00:59:31dans les transports en commun
00:59:32sur leur téléphone
00:59:33certains sortent
00:59:34des médias traditionnels
00:59:35et vont directement
00:59:36chercher leurs informations
00:59:37sur X
00:59:37sur d'autres endroits
00:59:38c'est pour ça
00:59:38qu'il y a toute une polémique
00:59:39tout un débat
00:59:40autour de ça
00:59:40et puis vous savez
00:59:41le papier
00:59:42le temps de lecture
00:59:43et autres
00:59:44c'est pour des gens
00:59:45qui ont aussi
00:59:46une certaine exigence aussi
00:59:47vis-à-vis d'eux-mêmes
00:59:47il faut une certaine exigence
00:59:49pour se dire
00:59:49allez maintenant
00:59:50je vais prendre
00:59:5115 minutes
00:59:5120 minutes
00:59:5230 minutes
00:59:52pour prendre
00:59:53lire le temps
00:59:54de prendre le temps
00:59:55de lire un long papier
00:59:56et donc ça
00:59:56c'est certaines personnes
00:59:57qui
00:59:58voilà
00:59:58Sophie de Menton
00:59:59qui en face de moi
01:00:00déballe
01:00:00un papier
01:00:01et ça
01:00:02c'est
01:00:03l'humanité
01:00:04la semaine prochaine
01:00:07ça m'impressionnera
01:00:08et ça c'est une véritable exigence
01:00:09il faut que les médias
01:00:10en fait simplement
01:00:10aient une véritable stratégie
01:00:12vis-à-vis de ça
01:00:13c'est-à-dire de se dire
01:00:13que pour le papier
01:00:14c'est pour le temps long
01:00:15et puis pour la rapidité
01:00:17de l'information
01:00:17pour le scoop
01:00:18et autres
01:00:19il faut directement
01:00:19aller sur le numérique
01:00:20il faut simplement
01:00:20que les médias s'adaptent
01:00:21et là il y a aussi
01:00:22il faut le dire
01:00:23certains corporatismes journalistiques
01:00:25de gens qui ne veulent pas changer
01:00:26pas se réadapter
01:00:27à l'air
01:00:27mais ça c'est
01:00:28ce qu'on appelle
01:00:29la destruction créatrice
01:00:30c'est-à-dire qu'à un moment
01:00:30les nouveautés
01:00:31les nouveaux réseaux sociaux
01:00:32l'IA et autres
01:00:33vont apporter de nouvelles façons
01:00:34de communiquer
01:00:34de nouvelles façons
01:00:35de transmettre l'information
01:00:36les journalistes
01:00:37sont concurrencés
01:00:38vis-à-vis de ça
01:00:39les journalistes sont concurrencés
01:00:40parce que n'importe qui
01:00:40aujourd'hui sur X
01:00:41peut en fait apporter
01:00:42une information
01:00:43et finalement
01:00:43ce n'est plus le monopole
01:00:45des journalistes
01:00:45l'information
01:00:46donc il va falloir
01:00:46que les journalistes
01:00:47aient une plus-value
01:00:48cette plus-value
01:00:48elle peut être encore
01:00:49dans le papier
01:00:49c'est-à-dire de dire
01:00:50que nous
01:00:50dans notre papier
01:00:51on a des enquêtes de fonds
01:00:52qui apportent de véritables informations
01:00:54et par contre
01:00:54sur la rapidité de l'information
01:00:55évidemment que l'IA
01:00:56les utilisateurs
01:00:57concurrencent les journalistes
01:00:59et il va falloir que
01:00:59les journalistes soient
01:01:00extrêmement précis
01:01:01extrêmement rigoureux
01:01:01et peut-être que le métier
01:01:03si je peux finir
01:01:04peut-être que le métier de journaliste
01:01:05vous savez dans les 10 ans à venir
01:01:06une partie de ce métier-là
01:01:07sera finalement
01:01:08de débunker
01:01:09finalement
01:01:09ce qui est d'une véritable information
01:01:11ou de ce qui ne l'est pas
01:01:12vis-à-vis de l'IA
01:01:12vis-à-vis des deepfakes
01:01:13et autres
01:01:14ce seront des gens
01:01:14qui sont spécialisés là-dedans
01:01:16Mathieu
01:01:17on va pas entendre Mathieu
01:01:18je pense à ça
01:01:19parce que la lecture
01:01:20c'est terrible
01:01:20quand les livres disparaissent
01:01:21et moi je vois des gens
01:01:23qui partent en vacances
01:01:24avec des e-books
01:01:25et ils ont 5 livres dedans
01:01:28et grâce à ça
01:01:29ils vont lire en vacances
01:01:30j'ai essayé d'être un peu optimiste
01:01:33sur ce coup
01:01:33peut-être de manière encore naïve
01:01:35sur le fait que
01:01:36l'exigence qu'il y a dans le papier
01:01:39peut se retrouver
01:01:40alors certes c'est moins agréable
01:01:41je suis d'accord de lire
01:01:42mais sur une tablette
01:01:43des gens qui n'auraient peut-être
01:01:44pas du tout lu la presse
01:01:45vont se mettre à découvrir
01:01:47vous savez il y a des applis
01:01:48qui sont très bien
01:01:49moi-même j'utilise une appli
01:01:50je vais pas citer le nom
01:01:51où j'ai pour 15 euros par mois
01:01:53tous les titres de presse
01:01:55c'est vraiment l'édition papier
01:01:56qui est en PDF
01:01:57donc c'est sûr que c'est moins agréable
01:01:59que de lire
01:02:00oui oui mais moi je fais ça aussi
01:02:01mais moi je fais ça
01:02:02et ça me permet sûrement
01:02:03mais sauf que ça rapporte moins
01:02:03aux journaux
01:02:04alors pour le coup
01:02:05c'est un rapportement aux journaux
01:02:05mais ça permet aussi
01:02:06d'avoir accès à des titres
01:02:08et peut-être
01:02:08moi je pense que par exemple
01:02:10je lis beaucoup plus
01:02:10de presse écrite
01:02:11depuis qu'elle est dématérialisée
01:02:14qu'autrefois
01:02:15quand j'allais jamais acheter
01:02:17autant de magazines
01:02:17et autant de journaux différents
01:02:18tous les jours
01:02:19que l'offre qu'il y a aujourd'hui
01:02:20la question de l'IA
01:02:21pour le coup ça
01:02:22c'est quelque chose
01:02:23qui est assez inquiétant
01:02:24parce qu'on voit
01:02:25qu'il y a déjà le côté
01:02:27mais l'appauvrissement
01:02:30de l'écriture quand même
01:02:31ce qui est intéressant
01:02:32vous savez les journalistes
01:02:33aujourd'hui ils se décrivent
01:02:34ils écrivent mieux avec l'IA
01:02:35que sans
01:02:35mais c'est dommage
01:02:36parce qu'il y a eu
01:02:37quand même
01:02:38il y avait des grandes plumes
01:02:39autrefois dans la presse
01:02:40il y a toujours eu
01:02:41des façons d'écrire
01:02:42même la façon de trouver un titre
01:02:44l'esprit français
01:02:45la titrale
01:02:46la façon de trouver un titre
01:02:47et dans les jeux de mots
01:02:47ça l'IA n'arrivera a priori pas
01:02:49pour l'instant
01:02:49c'est à trouver ce genre
01:02:50c'est monstrueux
01:02:51et du coup on a quand même
01:02:53une uniformisation
01:02:54une standardisation
01:02:55quand vous êtes journaliste
01:02:57et Jules je pense que
01:02:58vous avez fait cette expérience
01:02:59d'autres vous aussi
01:03:00quand vous étiez l'IA
01:03:02vous vous êtes persuadé
01:03:03d'être supérieur
01:03:04vous dites attendez
01:03:04jamais il fera des phrases
01:03:05aussi belles
01:03:06moi qui suis une amoureuse
01:03:07du style
01:03:07vous dites
01:03:08mais quand même
01:03:09j'ai une supériorité
01:03:10sur cette machine à la noix
01:03:11évidemment que je suis capable
01:03:13d'avoir des super tips
01:03:14de faire des belles choses
01:03:15de mettre tout mon coeur
01:03:16et de produire
01:03:18des petites oeuvres
01:03:19et donc vous vous confrontez
01:03:21à cette machine
01:03:21à la noix
01:03:22et vous vous rendez compte
01:03:23qu'elle est capable
01:03:23de faire mieux que vous
01:03:24et là vous prenez une gifle
01:03:26moi j'ai pris une gifle
01:03:27avec l'IA
01:03:28j'ai pris une gifle
01:03:29comme beaucoup de journalistes
01:03:31mais comme beaucoup de musiciens aussi
01:03:32parce que vous savez
01:03:32que ce phénomène
01:03:33il se reproduit aussi
01:03:34exactement de la même façon
01:03:35dans la musique
01:03:35sur les plateformes
01:03:35Spotify, Deezer
01:03:36il y a eu un article là-dessus
01:03:38c'est un vrai sujet
01:03:38il y a je ne sais plus
01:03:39combien de titres de musique
01:03:40uniquement générés par l'IA
01:03:41qui sont mis en ligne
01:03:42sur ces plateformes
01:03:43et que les auditeurs
01:03:48sont incapables
01:03:49de faire la différence
01:03:50entre une musique
01:03:50générée par l'IA
01:03:51et une vraie musique
01:03:53et les textes
01:03:54des chanteurs
01:03:55et qui préfèrent
01:03:57même celles générées par l'IA
01:03:58ça vous rend bien modeste
01:04:00une petite remarque
01:04:02vous savez qu'il y a des enfants
01:04:04qui ont été rapatriés
01:04:06de Gaza
01:04:07et qui sont arrivés en Europe
01:04:09en particulier en Belgique
01:04:10et alors très étonnamment
01:04:12ils portent des t-shirts
01:04:13avec des kalachnikov
01:04:15des M16
01:04:17pour glorifier
01:04:18Dia Amarchesh
01:04:20terroriste
01:04:20qui a tué
01:04:21cinq civils
01:04:22en Israël
01:04:23j'ai vérifié
01:04:24parce qu'à chaque fois
01:04:24on se demande
01:04:25si ce n'est pas l'IA
01:04:26si ce n'est pas l'IA
01:04:27et bien non
01:04:28phénomène de mode
01:04:29chez les pacifestiniens
01:04:29depuis 2022
01:04:30et maintenant en Europe
01:04:31donc on a des gamins
01:04:32de 12 ans
01:04:33qui arrivent en Belgique
01:04:35avec un logo
01:04:37avec une kalachnikov
01:04:38et une immense kalachnikov
01:04:40dans le dos
01:04:40c'est monstrueux évidemment
01:04:43mais ce n'est pas si étonnant
01:04:44les enfants adorent
01:04:45la provocation
01:04:47la guerre
01:04:48c'est pas ça
01:04:49c'est pas ça
01:04:51ce qui est important
01:04:52c'est qu'il y a quelqu'un
01:04:52qui fabrique les t-shirts
01:04:54et qui leur donne
01:04:54c'est surtout ça
01:04:55c'est logique
01:04:56c'est comme nous
01:04:57on s'est longtemps posé la question
01:04:58du rapatriement
01:04:59des enfants
01:05:00dans les camps de Daesh
01:05:01justement
01:05:01parce qu'en fait
01:05:02ils ont des lionceaux
01:05:04exactement
01:05:04et qui faisaient
01:05:05office de propagande
01:05:06vous savez
01:05:07l'état islamique s'en servait
01:05:08il y avait des vidéos
01:05:09qui tournaient d'eux
01:05:10où ils avaient des kalachnikovs
01:05:11et autres
01:05:11et à un moment
01:05:12vous savez
01:05:13les experts psychiatres
01:05:14ont bien délimité
01:05:15qu'à partir de 8 ans
01:05:17en fait
01:05:17la phase de radicalisation
01:05:18elle est passée
01:05:19et on a trop tendance
01:05:20à sous-estimer
01:05:21vous savez
01:05:21de dire qu'en fait
01:05:23le Hamas
01:05:23certains disent
01:05:24oui c'est pas autant terroriste
01:05:25que Daesh
01:05:25non non
01:05:26le Hamas c'est la même chose
01:05:27ce sont des terroristes
01:05:28qui ont embrigadé
01:05:28des générations entières
01:05:30et ces générations d'enfants
01:05:31qui sont radicalisés
01:05:32à 9-10 ans
01:05:33qui ont grandi
01:05:34dans un univers
01:05:35mais complètement à l'opposé
01:05:36nos valeurs occidentales
01:05:37vont poser un véritable problème
01:05:39dès lors qu'on va les importer
01:05:40en Europe
01:05:40c'est la fin de cette émission
01:05:43il est 11h30
01:05:44dans un instant
01:05:45on va retrouver
01:05:46Julie Gansman
01:05:47et notre invité
01:05:48Phyllis Panguero
01:05:49que vous connaissez bien
01:05:50sur Sud Radio
01:05:51on va parler rugby
01:05:52avec lui
01:05:52à tout de suite
01:05:53Sud Radio
01:05:54Sud Radio
01:05:55parlons
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations