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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-11-25##

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News
Transcription
00:00C'est ça.
00:00Jordane Bardella, candidat du Rassemblement National pour la Présidentielle de 2027,
00:06Marine Le Pen n'écarte pas cette possibilité.
00:09Elle lui a même demandé de se préparer.
00:11Pardonne-vous, Jordane Bardella, est-ce que vous êtes le plan B ?
00:14Tant que nous n'aurons pas déclaré forfait, si je puis dire,
00:19et fait appel à toutes les voies de recours possibles,
00:22alors je refuserai de me mettre dans ce scénario et dans cette hypothèse.
00:27Les vraies voix Sud Radio
00:30Et donc ce sondage Odoxa-Mascaré publié ce mardi,
00:34qui dit que Jordane Bardella serait élu Président de la République
00:37si le scrutin avait lieu dimanche prochain, d'où notre question du jour, Philippe.
00:42Oui, notre question du jour.
00:44Jordane Bardella, une victoire vous semble-t-elle réaliste ?
00:46Vous dites oui, toujours à 62%.
00:49Vous voulez réagir, le 0826 300 300.
00:51Forcément, je me retourne directement sur Françoise,
00:54qui a tweeté sur le sujet.
00:57Je sais ce que vous pensez des sondages.
00:58Oui, mais je ne pense pas, j'ai un infini respect pour les sondages et les sondeurs,
01:03je n'ai aucun problème.
01:04Mais je n'aime pas la politique fiction.
01:05D'abord, si je voulais être méchante, je rappellerai que jamais,
01:0818 mois avant une présidentielle, l'affiche qui a été donnée ne s'est avérée exacte.
01:13Jamais, jamais, jamais, jamais.
01:14Donc, je serai Jordane Bardella, je m'inquiéterai un peu.
01:17Vous voyez ce que je veux dire ?
01:18Parce que, d'abord, ça ne repose sur rien, on n'a pas l'offre politique,
01:23on ne sait même pas qui sera là, on ne sait même pas qui sera là à gauche,
01:25on ne sait même pas qui sera le candidat macroniste.
01:28Je suis un peu...
01:28Il n'y a pas 400 solutions non plus, Françoise.
01:30Oui, ça peut être Sébastien Lecornu, vous savez, s'il passe son budget,
01:33Sébastien Lecornu, il va jaillir.
01:34C'est vrai qu'il grimpe dans les sondages.
01:35Il est à 41%, il est en train de grimper d'une façon...
01:38Vous avez 18 mois dans un temps politique où, de toute façon, tout s'accélère.
01:43Moi, je veux bien tout ce qu'on veut, je veux bien signer...
01:45Je sais quelle est la vertu de ces sondages, il y en a plusieurs.
01:48D'abord, ces sondages permettent, comment dirais-je, aux bardellistes
01:52d'imposer l'idée de Jordane Bardella, parce que vous pensez que c'est comme un chemin de rose,
01:55mais pas du tout.
01:56Entre les bardellistes et les lupénistes, c'est vraiment pas l'amour.
01:59Ça permet aussi de réveiller tout le monde, de faire peur.
02:03Donc, il est nul et non avenu, et je trouve que la classe politique
02:07perd trop de temps à le commenter.
02:08Françoise, pardon, j'allais dire Françoise, de nouveau.
02:12Bah non, Sébastien Ménard.
02:14On assiste à, je dirais, la déliquescence programmée,
02:21et ça me fait pas plaisir de le dire, de l'intégralité de la classe politique,
02:24puisque, en fait, c'est pas les gens qui se prononcent aujourd'hui
02:27pour le potentiel, le candidat par défaut du Rassemblement national.
02:35Il est quand même à plus de 35% d'intention de vote au premier tour.
02:38C'est-à-dire qu'il fait le double du meilleur second.
02:42Enfin, voilà, entendons-nous.
02:43Donc, on est face à un candidat qui accompagne cette volonté de dégagisme
02:48des Françaises et des Français.
02:50Je pense qu'on est franchement, aujourd'hui, dans un espèce de scénario,
02:57évidemment, comme Françoise, je souhaiterais qu'on puisse raconter
03:01que ça s'est jamais vu à 18 mois, patate, patate.
03:04Je vous interromps.
03:05Il y a des échantillons de 687 personnes, mais c'est pas sérieux, en fait.
03:09Je vais au goût.
03:10C'est évidemment pas mon candidat, ça le sera pas.
03:13Mais regardez les images spectaculaires du candidat Bardella
03:18en province tous les week-ends.
03:20C'est juste spectaculaire.
03:23Regardez la viralité qui est la sienne.
03:24Moi, en tant qu'entrepreneur, je regarde la viralité des personnalités publiques
03:28sur les réseaux sociaux, etc.
03:29C'est extraordinaire avec, je dirais, une démarche d'adhésion.
03:34C'est-à-dire que vous, Françoise, quand on regarde mon candidat
03:38ou mes candidats ou les vôtres, vous avez, pour trois soutiens,
03:43vous avez sept trolls.
03:44Voilà, c'est à peu près ça.
03:45Nos candidats, la gauche, la gauche traditionnelle, la deuxième gauche,
03:48le centre-gauche, le centre-droite, la droite, enfin, moi, mes candidats,
03:52se font désinguées.
03:57Donc, on est face à une candidature dégagiste.
04:00Il incarne la volonté des Françaises et des Français
04:02à dégager tout ou partie de la classe politique.
04:05Et malheureusement, on en fait partie.
04:08Sébastien, vraiment, est-ce que je peux répondre à cette espèce d'art ?
04:12Mais est-ce que je peux remplacer une ?
04:12Ok, une seconde.
04:14L'arnaque ?
04:15Non, non, c'est pas ça.
04:16C'est l'arnaque, si vous voulez, des images de dédicaces.
04:18Je vous rappelle les images de dédicaces de Éric Zemmour.
04:21Je vous rappelle les nombres de ventes de Éric Zemmour.
04:24Je vous rappelle que ce n'est pas parce que vous remplissez les meetings
04:27que vous gagnez.
04:2735% d'intention de vote au premier tour, quand même.
04:29C'est pas Zemmour.
04:30Mais je suis bien d'accord.
04:31Zemmour est à 6.
04:32Zemmour est monté à 20% pendant la campagne présidentielle
04:35alors qu'elle était 19-20.
04:37Il y a Harris Interactive qui le mettait à 20.
04:39Et ça ne me fait pas plaisir de dire ça.
04:40Mais moi, je ne suis pas dans cette espèce de faux catastrophisme.
04:43Je pense véritablement que vous ne pouvez pas, comme argument, parler des dédicaces.
04:49Sinon, Zemmour serait président depuis longtemps.
04:51Il y a quand même une chose importante, c'est qu'à deux ans d'avance,
04:54on ne sait pas qui sera candidat.
04:55Et surtout, il y a une chose qui joue, c'est la campagne.
04:59Un candidat peut être ultra-leader.
05:01Alors, je vais vous faire le cimetière des éléphants des campagnes présidentielles.
05:05En 2002, Chirac était cramé.
05:10Mais finalement, Jospin allait être élu les doigts dans les gens.
05:12Il n'était pas à 35.
05:14Il n'était pas à 35.
05:15En 1995, Balladur était...
05:17Il n'était pas à 35.
05:18Non, mais on ne va pas comparer des choses qui ne sont pas comparables.
05:20C'est pas comparable.
05:20La mécanique, c'est toute la politique.
05:22Mais non, ce n'est pas comparable.
05:23Ce n'est plus comparable.
05:24Pour moi, c'est comparable.
05:25Avec la force des raisons sociaux.
05:26Mais il se passe quand même quelque chose, Françoise.
05:28Il se passe quand même quelque chose.
05:30Est-ce que je suis dans la négation de dire qu'il se passe quelque chose ?
05:33Je vous dis juste que je vous exprime ce que je dis.
05:37Ce n'est pas parce que vous avez 5 millions d'abonnés sur TikTok.
05:40Ce n'est pas parce que vous vendez 600 000 livres que vous êtes président.
05:43C'est beaucoup quand même.
05:44C'est beaucoup quand même.
05:45Mais Zemmour a fait ça aussi.
05:46Tous ses livres se vendent au-delà de 500 000.
05:49Écoutez, on ne peut pas...
05:50Vous êtes un type sérieux.
05:52On ne peut pas véhiculer ça.
05:53Parlons d'arguments politiques.
05:55Françoise, ne criez pas.
05:55Françoise.
05:56Parlons d'arguments politiques.
05:57Je termine.
05:58On peut parler d'arguments politiques.
06:01On peut considérer qu'il y a évidemment une progression du Rassemblement National.
06:04On va parler tout court.
06:06Oui, bien sûr.
06:06Pour ceux qui n'ont pas dit grand-chose.
06:08Merci, vous êtes aimable.
06:09Vous faites du social.
06:09C'est bien.
06:11Non, c'est même du handicap social.
06:13Où Sébastien Ménard a raison.
06:15C'est qu'il est en point mort bas à 32%.
06:18Ça ne finit pas comme ça.
06:20Je peux terminer.
06:21Et en point mort haut à 35%.
06:23Donc aujourd'hui, la seule question qui se pose,
06:25c'est qui sera au second tour face à lui
06:27si jamais le lecteur avait lieu maintenant ?
06:28Moi, je vais tenter quelque chose.
06:30Et vous savez que tout le monde s'est foutu de moi
06:31quand j'ai dit que Bardella ne gagnerait pas les législatives.
06:34Vous étiez assez ricanant autour de...
06:37Non, Cécile disait pourquoi pas.
06:38C'est une des seules.
06:39Tout le monde se foutait de moi.
06:40Et Bardella, et Bardella, évidemment, on n'a jamais gagné.
06:43On avait les mêmes discours.
06:45Ok.
06:45Moi, je prends un pari.
06:47Je dis que le second tour de Jordan Bardella,
06:49je le dis aujourd'hui,
06:51n'est pas forcément assuré.
06:53Vous êtes dans le fantasme en ce moment.
06:54Mais je n'ai pas dit le contraire.
06:55Tout le monde dit qu'il n'y a qu'une place en finale.
06:58Je ne suis pas du tout certaine.
07:00Face au candidat de la Rennes, oui.
07:02Non, je ne suis pas sûre que la place en finale
07:05soit forcément acquise pour Jordan Bardella.
07:07Jordan Bardella, en 15 jours,
07:09avait le leadership dans les sondages.
07:12En 15 jours...
07:12Mais il y a eu du tripatouillage, on le sait très bien.
07:14Il y a eu zéro tripatouillage.
07:15Mais bien sûr.
07:16Mais ce n'est pas parce que vous faites des...
07:17Mais bien sûr.
07:17Mon propre camp a fait élire des LFistes.
07:19Attendez.
07:20Mais enfin, ce n'est pas parce que vous faites...
07:21C'est ça la vérité.
07:21Ce n'est pas parce que vous faites...
07:22Sans ça, sans ça, sans ça,
07:23Bardella est à Matignon.
07:24Sébastien, vous ne pouvez pas raconter des choses...
07:26Arrêtez, c'est la vérité.
07:26Mais vous ne pouvez pas raconter...
07:27Non, ce n'est pas la vérité.
07:28Mais c'est la vérité.
07:28C'est Sébastien...
07:29Hé, hé, hé !
07:29Sébastien, vous ne pouvez pas dire des conneries pareilles.
07:31C'est la vérité.
07:32Enfin, personne n'a été mettre un fusil sous la tempe aux électeurs pour voter en masse.
07:35On n'a jamais été voté...
07:36Mais le Front républicain a fait plein.
07:38Mais parce que les gens ne veulent pas que l'extrême droite...
07:41Mais bon sang de bois...
07:42Mais...
07:42Quand est-ce que vous allez l'admettre, en fait ?
07:44À chaque fois...
07:45À chaque fois, l'extrême droite est en fin de la...
07:47À chaque fois, elle est battue.
07:49C'est...
07:49Mais à chaque fois, elle est battue avec un écart plus faible.
07:51En faux, mais vous ne pouvez pas dire que personne ne veut du RN.
07:53C'est pas vrai.
07:54Non, mais...
07:54Un tiers des Français, ça ne fait pas 50% plus une voix.
07:57Ça fait quand même des gens.
07:58Excusez-moi, mais à chaque fois, il y a un écart plus faible.
08:02Parce qu'on est passé de...
08:03Permettez, Jean-Marie Le Pen, 18% en 2002.
08:05Marine Le Pen, 42% en 2022.
08:09Après être passée par 33% en 2017.
08:12Donc, c'est qu'il y a une progression systématique.
08:14Mais est-ce que je dis qu'il y a une progression ou pas ?
08:17Je ne nie pas la progression.
08:19Je vous explique juste que l'argument qui consiste à dire
08:21qu'il y a eu trip à tout gage, personne n'a mis un fusil sur la tempe...
08:24Je n'ai pas dit ça.
08:24Non, mais à Sébastien Ménard...
08:25L'arc républicain, on peut en reparler.
08:27Mais est-ce que je peux finir, bon sang, l'arc républicain ridicule ?
08:31Vous parlez beaucoup, Françoise.
08:32Oui, c'est vrai.
08:33Les gens ont voté à 85%.
08:35Alors, allez dissoudre les Français si ça ne vous conseille pas.
08:38Le mot de la fin.
08:39Non, moi, je dis simplement que ça doit sonner.
08:43On doit tous tirer le signal d'alarme.
08:44Les partis dits de gouvernements bontins, celles et ceux qui, depuis la gauche jusqu'à la droite,
08:50ont vocation, peut-être encore demain, à gouverner ce pays,
08:54doivent prendre une bonne leçon d'humilité,
08:55arrêter les coups de menton pour rien, les défilés pour zéro.
09:00Voilà, à un moment donné, il va falloir quand même se mouiller sur les vrais gros sujets
09:03qui ont été malheureusement préemptés par l'extrême droite en France.
09:08Allez, vous restez avec nous.
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