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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin sur Europe 1 jusqu'à 10h et sur CNews jusqu'à 10h30.
00:00:08C'est une chanson couleur du temps, un air gai, chic et entraînant, le parfum d'une époque, plus légère sans doute,
00:00:15quand les jeunes gens ne pensaient à rien d'autre qu'appeler leurs amis pour une boum dans le living room.
00:00:22Alors oui, chante, chante, danse, émette et basket,
00:00:25qu'en 40 ans plus tard, on demandera peut-être aux étudiants de chausser des Rangers.
00:00:31Albert Cassabi est mort ce mardi et si le groupe Les Forbans a disparu des écrans,
00:00:35une chanson demeure, une chanson vintage, écrite en 1983 pour retrouver le bon temps du rock'n'roll,
00:00:41les premières surprises parties et les cheveux gominés.
00:00:44La nostalgie pointait déjà au début des années 80 comme un pressentiment.
00:00:50Le monde d'hier envahirait notre imaginaire.
00:00:53Il faudrait bientôt écouter les disques vinyles et voir les films en noir et blanc pour échapper à la grisaille des années 2000.
00:01:00Heureuse époque, les filles s'appelaient Patricia, Véronique ou Catherine.
00:01:05Les garçons leur demandaient si elles habitaient chez leurs parents.
00:01:08« Nous ferons ce soir ce qui nous plaît », disait la chanson.
00:01:11« Peut-être boirons-nous autre chose que du lait », disait le chanteur.
00:01:15Personne n'ajoutait « avec modération ».
00:01:18Pour échapper au censeur que 1968 avait l'espace d'une parenthèse enchantée renvoyée au terminus des prétentieux.
00:01:26« Albert Cassabi est mort », reste ce refrain que les quinquagénaires et les sexagénaires écoutent aujourd'hui dans leur fauteuil.
00:01:33« Avant de rejoindre bientôt la chaise longue, SIC, transit, Gloria Mundi, nous n'allons pas vers le meilleur.
00:01:40Et oui, notre avenir n'est plus en basket, il s'écrit en chausson. »
00:01:45Il est 9h01, nous sommes avec Alice Sommerer.
00:01:49Les Français se disent « favorables à la création d'un service militaire volontaire ».
00:02:08C'est le résultat d'un sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD, une idée qui plaît quasiment à l'unanimité.
00:02:16Et ce, tout parti confondu et peu importe l'âge des sondés.
00:02:20Donald Trump promet de renforcer ses lois anti-immigration après qu'un afghan a tiré sur des militaires à Washington.
00:02:26Le président américain a traité le suspect d'animal et a promis une réponse ferme après une attaque de terreur.
00:02:33Les deux militaires sont toujours dans un état critique.
00:02:37Le suspect a été arrêté, il avait travaillé avec l'armée américaine en Afghanistan.
00:02:42Et puis au moins 55 personnes sont mortes dans un incendie à Hong Kong.
00:02:45Au moins 250 personnes sont toujours portées disparues.
00:02:49Le sinistre s'est déclaré hier après-midi dans un complexe de 8 immeubles.
00:02:52Ils abritaient au total près de 2000 appartements.
00:02:55Il aurait été causé par des matériaux inflammables.
00:02:58La police a arrêté trois individus.
00:03:00Merci Alice.
00:03:08Je trouvais qu'hier nous n'avions pas rendu hommage suffisamment à Albert Cassabi
00:03:12parce que c'est une époque aussi cette chanson et c'est pourquoi on voulait lui rendre hommage.
00:03:17Il est mort, il était jeune, il avait 63 ans.
00:03:19Et c'est une image, c'est une chanson qui a marqué les années 80.
00:03:23La semaine dernière vous avez découvert Maï-Halen Trémolet.
00:03:26Elle revient en deuxième semaine.
00:03:28Dans le temps on disait ça pour le jeu de la chance.
00:03:32Vous êtes journaliste politique à Europe 1.
00:03:34Merci d'être avec nous.
00:03:36Philippe Bilger lui revient en je ne sais combien d'une semaine.
00:03:40Monsieur Garbarini est là.
00:03:42Thomas Bonnet est là.
00:03:43Je salue également Richard Millet.
00:03:46Et alors ça me fait plaisir parce que dès que je sortais dehors,
00:03:49les gens me disaient que Vincent Hervouet, vous nous avez d'abord manqué.
00:03:57C'est très gentil.
00:03:58Mais c'est vrai parce que vous êtes essentiel à cette émission par la qualité de votre analyse.
00:04:03Comme je voudrais vous croire.
00:04:04Mais je le dis parce que je le pense.
00:04:06Et effectivement, il faut faire attention à soi.
00:04:09Et vous avez eu une petite grippe.
00:04:10Et une grippe qui s'est transformée.
00:04:12Vous savez que les maladies des autres, en général, sont extrêmement ennuyeuses.
00:04:18Albert Cassadby est mort.
00:04:20Mais moi je vais très bien.
00:04:22Donc passons, passons, glissons.
00:04:24Oui mais ça a duré.
00:04:25Ça a duré quand même.
00:04:26Oui, oui ça a duré.
00:04:28Mais il faut vous faire vacciner peut-être.
00:04:30Oui docteur.
00:04:31Vous n'étiez pas vacciné.
00:04:32Oui docteur.
00:04:33Docteur, je crois que votre père était docteur, était médecin.
00:04:36Oui.
00:04:36Grand-père.
00:04:37Grand-père.
00:04:37On n'a rien à rien à grand-père.
00:04:38On n'a rien à rien à grand-père.
00:04:40C'est vrai ?
00:04:41Oui.
00:04:41Vous êtes le premier à rouer de qui n'est pas médecin.
00:04:44Il y a eu quelques générations, oui.
00:04:46En tout cas, vous êtes avec nous et c'est l'essentiel.
00:04:49Je voulais vous faire écouter Trump.
00:04:50Pourquoi ?
00:04:51Parce que deux militaires de la garde nationale se trouvent dans un état critique
00:04:54après avoir été blessés par des tirs d'armes à feu à deux rues de la Maison Blanche.
00:04:58Mais ce qui m'intéresse dans Trump, c'est ce qu'il a dit.
00:05:01Il a parlé d'un animal.
00:05:03Un animal.
00:05:04Et moi ça m'a frappé.
00:05:05C'est-à-dire que le tueur, c'est un animal.
00:05:07Et évidemment, ça montre le monde aussi d'aujourd'hui.
00:05:10On ne parlait pas comme ça avant des uns et des autres.
00:05:12Bon, écoutez ce que dit Trump après cette attaque devant la Maison Blanche.
00:05:17L'animal qui a perpétré cet acte atroce paiera le prix le plus élevé possible.
00:05:27Selon nos informations, le département de la sécurité intérieure est sûr de savoir
00:05:32que celui qui est détenu est un étranger qui est entré dans notre pays depuis l'Afghanistan,
00:05:37un pays cauchemardesque.
00:05:38Il a été envoyé par l'administration de Biden en septembre 2021,
00:05:43lors de ces vols infâmes dont tout le monde parlait.
00:05:48Nous devons maintenant réexaminer chaque personne étrangère
00:05:54entrée dans notre pays depuis l'Afghanistan sous Biden.
00:05:57Et nous devons prendre toutes les mesures nécessaires
00:05:59contre toute personne venant d'un pays qui n'a pas sa place ici
00:06:02ou qui n'apporte aucun bénéfice à notre pays.
00:06:04S'ils ne peuvent pas aimer notre pays, nous ne les voulons pas.
00:06:09Le détail n'existe pas.
00:06:11Nous sommes tous d'accord là-dessus.
00:06:13Obama n'aurait jamais dit un animal.
00:06:16George Bush non plus.
00:06:18Et sans doute aucun des présidents américains,
00:06:20et je ne dois pas non plus Emmanuel Macron,
00:06:23parler d'un animal après un crime comme celui-là.
00:06:28Qu'est-ce que ça signifie de notre époque et de Trump, selon vous ?
00:06:33Non, vous avez raison, on ne les imagine pas parler de bête féroce.
00:06:37Bête féroce, c'est encore différent.
00:06:39Bien que les...
00:06:40Ah, ce n'est pas pareil.
00:06:42Bête féroce, c'est encore... c'est une autre métaphore.
00:06:45Kiff, kiff, non ?
00:06:46Non, c'est très différent.
00:06:49Un animal est une bête féroce.
00:06:50Moi, je trouve qu'un animal, ce n'est pas une bête.
00:06:52Non, mais en général, quand même, les Américains ont le propre
00:06:56de considérer leurs ennemis comme des incarnations du mal.
00:07:02Ils diabolisent toujours l'ennemi.
00:07:04Ce ne sont pas des concurrents, des rivaux, des adversaires à maîtriser, à dominer.
00:07:10Non, ce sont en général des... c'est Satan.
00:07:14Il faut extirper Satan de la création.
00:07:17Et là, je pense qu'il va beaucoup appuyer, parce que depuis qu'il est arrivé au pouvoir,
00:07:24c'est l'une de ses idées fixes, c'est de refouler les Afghans.
00:07:27Et donc, au printemps dernier, si je me souviens bien,
00:07:31il a révoqué le statut temporaire qui protégeait les Afghans
00:07:36rapatrié dans les fourgons de l'armée américaine.
00:07:40Quand les Américains ont passé 20 ans là-bas,
00:07:42avant de déguerpir d'une manière soudaine et lamentable, pour tout dire,
00:07:48qui a été une véritable faute.
00:07:50C'est une faute politique incroyable.
00:07:52La chute de Kaboul a des conséquences, mais en cascade.
00:07:55C'est une véritable catastrophe.
00:07:57C'est un signal de faiblesse.
00:07:58Il n'y aurait sans doute pas eu la guerre d'Ukraine
00:07:59s'il n'y avait pas eu, par exemple, cette faillite américaine en Afghanistan.
00:08:03C'est vraiment la faute de Biden.
00:08:05La faute de Biden, c'est la partie comme ça.
00:08:06Il n'y aurait pas eu la guerre d'Ukraine, selon vous ?
00:08:08Il n'y aurait pas eu la guerre d'Ukraine ?
00:08:10Non, mais vous donnez, quand vous montrez,
00:08:12c'est comme après la chute de Saïgon,
00:08:14quand vous voyez l'aéroport de Kaboul assiégé par des milliers d'Afghans
00:08:18qui cherchent à s'embarquer,
00:08:19et les talibans qui pavoisent en pleine rue
00:08:22et qui encerclent l'ambassade de France, etc.
00:08:24C'est tellement minable que vous dites que l'Empire n'a plus aucune puissance.
00:08:27On a fait une petite digression.
00:08:29On est loin de l'attentat.
00:08:30On n'est pas si loin de l'attentat
00:08:31parce que c'est un type qui a servi avec l'américaine
00:08:34comme il y en a de très nombreux aux Etats-Unis.
00:08:39Trump a révoqué le statut de 10 000 d'entre eux.
00:08:42Dehors, a-t-il dit, ça c'était au printemps.
00:08:45Alors celui-là, on saura quel était réellement cet état de service,
00:08:49qu'est-ce qu'il a fait, pourquoi il était là et qu'il était.
00:08:51Regardons le sujet de Kylian Salé.
00:08:53Et puis comme on a des hommes de loi sur ce plateau,
00:08:56un avocat, un procureur, vous me direz,
00:08:58ça m'intéresse vraiment ce que vous pensez du mot animal.
00:09:00Voyons le sujet.
00:09:04À quelques rues de la Maison-Blanche,
00:09:06cette rue est totalement bloquée.
00:09:08Quelques minutes auparavant,
00:09:10deux militaires de la Garde nationale
00:09:11ont été victimes de tirs volontaires.
00:09:13Vers 14h15 cet après-midi,
00:09:16des membres de la Garde nationale
00:09:18effectuaient des patrouilles de haute visibilité
00:09:19dans le secteur de la 17ème rue
00:09:21et de High Street Nord-Ouest
00:09:22lorsqu'un suspect est arrivé au coin de la rue
00:09:24à lever son bras armé
00:09:25et à ouvert le feu sur les membres de la Garde nationale.
00:09:27Depuis sa résidence en Floride,
00:09:31Donald Trump a donné plus d'éléments
00:09:33sur le suspect de 29 ans.
00:09:35L'animal qui a perpétré cet acte atroce
00:09:40paiera le prix le plus élevé possible.
00:09:42Celui qui est détenu
00:09:43est un étranger qui est entré dans notre pays
00:09:46depuis l'Afghanistan,
00:09:47un pays cauchemardesque.
00:09:49Il a été envoyé par l'administration de Biden
00:09:52en septembre 2021
00:09:53lors de ces vols infâmes
00:09:55dont tout le monde parlait.
00:09:56Selon la chaîne Fox News,
00:09:58le suspect a travaillé avec l'armée américaine
00:10:00et la CIA en Afghanistan.
00:10:02Il était arrivé aux Etats-Unis en 2021,
00:10:05un mois après le retrait des forces américaines
00:10:07de ce pays.
00:10:09Après cette attaque,
00:10:10500 militaires supplémentaires de la Garde nationale
00:10:12ont été envoyés à Washington.
00:10:142500 soldats sont désormais déployés
00:10:16dans la capitale.
00:10:17Je viens de m'apercevoir de quelque chose
00:10:20dans le réécoutant,
00:10:21c'est que l'interprète a traduit
00:10:23pays cauchemardesque,
00:10:25mais si vous entendez,
00:10:25il dit ratrol,
00:10:26c'est-à-dire trouhara.
00:10:28Il dit l'Afghanistan,
00:10:28c'est un trouhar.
00:10:30Et l'interprète,
00:10:31je ne sais pas pourquoi ils interprètent,
00:10:32ils...
00:10:33Ils euphémisent.
00:10:35Voilà, ils euphémisent.
00:10:37Ce n'est pas la même chose,
00:10:38un pays cauchemardesque.
00:10:40Il est trouhara,
00:10:40si vous écoutez bien.
00:10:42Richard Millet.
00:10:43Ça fait deux métaphores animales,
00:10:46et je voudrais revenir sur le mot animal.
00:10:48Je pense que si Trump avait une connaissance
00:10:50plus grande de l'islam,
00:10:52il aurait dit que c'est un chien.
00:10:54Parce qu'un chien, dans l'islam,
00:10:56c'est une violence pire qu'animal.
00:10:59Voilà.
00:11:00Moi, j'y vois...
00:11:01Ce que vous voulez dire,
00:11:02c'est si vous traitez quelqu'un de chien,
00:11:04c'est pire.
00:11:05Oui, il y a cal en arabe,
00:11:06c'est une insulte très, très puissante.
00:11:08Je suis d'accord avec vous.
00:11:09Bon, il est bien qu'il ne l'ait pas dit,
00:11:10c'est aussi ce que vous voulez dire, peut-être.
00:11:11Je ne dis rien, non, non.
00:11:12Je dis...
00:11:13J'analyse le mot animal.
00:11:14Mais l'animal, déjà,
00:11:15c'est une déshumanisation totale.
00:11:16Maï-Halène, très mollet.
00:11:18Le principe de l'animal,
00:11:19c'est qu'il est dominé par ses pulsions.
00:11:21Donc, déjà, traiter quelqu'un d'animal,
00:11:23c'est une déshumanisation totale.
00:11:24Et si on prend le mot trou à rat,
00:11:27c'est aussi une généralité, du coup,
00:11:28pour être sur l'instant.
00:11:30Vous avez totalement...
00:11:31Philippe Bédon,
00:11:32j'y vois d'abord la répudiation,
00:11:34évidemment délibérée,
00:11:36d'un humanisme basique.
00:11:37Il est clair qu'il ne dit pas animal par hasard.
00:11:41C'est, en réalité,
00:11:42une contradiction forte
00:11:44qu'il apporte,
00:11:45avec son caractère
00:11:46et avec son parler vrai,
00:11:48voire indécent,
00:11:50à un humanisme classique.
00:11:52Pour traiter quelqu'un d'animal,
00:11:55il faut avoir un dessin
00:11:56montré à quel point
00:11:58il n'est plus sensible
00:11:59à une sorte de niveau de civilisation
00:12:03à peu près correct chez tout le monde.
00:12:06En droit...
00:12:07Pascal-Pierre Garbarini.
00:12:08En droit,
00:12:09traiter quelqu'un d'animal,
00:12:10c'est une injure, déjà.
00:12:12Déjà, c'est...
00:12:14Oui, on ne peut pas le démontrer,
00:12:15ce n'est pas une diffamation.
00:12:16Ce n'est pas une diffamation,
00:12:17c'est une injure, donc déjà...
00:12:18Et c'est condamné.
00:12:19Ah bien, bien sûr.
00:12:20C'est-à-dire que si, par exemple,
00:12:21sur un plateau de télévision,
00:12:23quelqu'un traite quelqu'un d'autre d'animal,
00:12:26il sera condamné.
00:12:26Vous pouvez le poursuivre pour injure,
00:12:28et il y a de fortes chances
00:12:29pour que vous soyez condamné
00:12:29par le tribunal correctionnel.
00:12:30Oui, absolument.
00:12:32Sauf si on est wokiste.
00:12:33Si on est wokiste,
00:12:35de toute façon,
00:12:36les wokistes,
00:12:37ils condamnent tout.
00:12:38Bon.
00:12:39L'animal qui a tiré
00:12:41sur les gardes nationaux,
00:12:42ce sont les mots de Donald Trump.
00:12:44Alors, Trump et l'Ukraine,
00:12:45puisque vous êtes là...
00:12:46Non, sur le...
00:12:48Vincent Hervouette.
00:12:48Les Américains ont dépensé en Afghanistan
00:12:52des milliers de milliards de dollars.
00:12:56Ils sont restés plus de 20 ans sur place.
00:12:59Et ils ne sont arrivés à rien.
00:13:01C'est un échec qui est tellement éclatant.
00:13:04Alors, aujourd'hui, il y a, je crois,
00:13:05250 000 Afghans qui vivent aux États-Unis.
00:13:08Ce qui n'est pas énorme, d'ailleurs.
00:13:10Vous avez plus de 100 000 Afghans
00:13:11qui sont arrivés en France depuis 10 ans.
00:13:13100 000 qui sont en général analfabètes.
00:13:18C'est-à-dire qu'ils n'écrivent pas
00:13:19et ils ne parlent pas leur langue nationale.
00:13:24Ils ont beaucoup de mal à s'intégrer,
00:13:26à apprendre le français.
00:13:28C'est aussi un échec terrible.
00:13:32Bon, je voudrais qu'on parle de l'Ukraine.
00:13:33Ils sont en France parce que les Suédois,
00:13:34les Allemands et les autres Européens
00:13:35n'en veulent pas.
00:13:37Mais aux États-Unis, sur 250 000,
00:13:39ils ont mis énormément d'argent,
00:13:41énormément de force pendant 20 ans
00:13:43et ils ne sont arrivés à rien.
00:13:46C'est une sacrée leçon.
00:13:47Bon, et j'entends aussi ce que vous dites,
00:13:50que les autres n'en veulent pas
00:13:51et que nous, on les récupère.
00:13:52Moi, j'en ai défendu un.
00:13:54Pas très longtemps devant la cour d'assises.
00:13:58Et en fait, il était totalement
00:14:00à côté de la société française
00:14:02parce qu'il ne parlait toujours pas le français.
00:14:04M. Havouet a tout à fait répondu.
00:14:05Et qu'est-ce qu'il avait fait ?
00:14:07Il était accusé de viol de prostituée.
00:14:09Et il a été condamné ?
00:14:10Il a été condamné, oui, sévèrement.
00:14:11Il a été condamné à combien de temps ?
00:14:13Il a été condamné en première instance
00:14:15à 15 ans et en appel à 14.
00:14:18Et Didier Leschi qui n'est pas...
00:14:21Thomas Bonnet.
00:14:21Il a fait une note récemment
00:14:23où il avait alerté justement
00:14:24sur le problème de l'immigration afghane en France
00:14:27avec toute la difficulté que ça pose
00:14:29dans la surreprésentation
00:14:30dans les faits que vous venez de décrire.
00:14:31Bon, l'Ukraine,
00:14:33vous avez été absent pendant quelques jours
00:14:34mais finalement,
00:14:36ils ont attendu que vous reveniez
00:14:37pour que la solution arrive peut-être.
00:14:40Elle est là, elle est là.
00:14:41Elle est là.
00:14:42Alors écoutez ce qu'a dit Trump.
00:14:43Votre optimisme me réjouit toujours autant.
00:14:45Ça m'a manqué.
00:14:46Non, mais elle est là peut-être.
00:14:48Bon, écoutez ce qu'a dit...
00:14:49Vous voulez y croire.
00:14:50Écoutez ce qu'a dit Donald Trump.
00:14:51J'ai également mis fin
00:14:55à huit guerres en neuf mois
00:14:56et nous travaillons actuellement
00:14:58sur la dernière.
00:15:00Ce n'est pas facile
00:15:00mais je ne sais pas.
00:15:01Je pense que nous allons y arriver.
00:15:03Au cours du dernier mois,
00:15:0925 000 soldats sont morts.
00:15:11Je pense donc que nous sommes
00:15:12très proches d'un accord.
00:15:13Nous verrons bien.
00:15:14Je pensais que cela aurait été
00:15:16beaucoup plus rapide.
00:15:17Je pensais que cela aurait été
00:15:18beaucoup plus facile
00:15:19mais je pense que nous faisons des progrès.
00:15:21Bon, où nous en sommes ?
00:15:23Ça devait être aujourd'hui.
00:15:25L'ultimatum qui avait été donné
00:15:26à Zelensky,
00:15:27c'était pour Thanksgiving
00:15:28et c'est aujourd'hui.
00:15:30La dinde n'est toujours pas farcie.
00:15:32Elle court encore.
00:15:34C'est Thanksgiving aujourd'hui ?
00:15:35Oui, bien sûr.
00:15:36Il faut rendre grâce.
00:15:37Oui.
00:15:37Remercier, dire merci.
00:15:40Bravo.
00:15:41La récolte.
00:15:41La corruption de l'Ukraine,
00:15:43c'est un sujet qui est très peu traité
00:15:44je trouve dans les médias
00:15:46ici en France en tout cas.
00:15:47Le niveau de corruption
00:15:48et pourquoi pas le niveau de corruption
00:15:49de Zelensky.
00:15:51Est-ce qu'on a des informations
00:15:52précises là-dessus ?
00:15:53Sur la fortune de Zelensky
00:15:54à l'étranger ?
00:15:55Mais je lis,
00:15:57il y a très peu de papier là-dessus.
00:16:00Est-ce qu'on peut l'expertiser ?
00:16:02Est-ce qu'on peut avoir des informations
00:16:05ou est-ce qu'il faut prendre ça
00:16:06avec beaucoup de précautions ?
00:16:08Non, il ne faut pas prendre ça.
00:16:09C'est un des pays les plus corrompus au monde.
00:16:12Et pourquoi on ne le dit pas ?
00:16:13Tous les Ukrainiens vous en parlent.
00:16:14Et pourquoi on ne le dit pas ?
00:16:15Pas simplement.
00:16:16Les Ukrainiens ont Ferrari
00:16:16que vous voyez sur la croisette.
00:16:19Oui, mais Zelensky, ça m'intéresse.
00:16:21Alors, sur Zelensky,
00:16:24ce qu'on sait d'abord,
00:16:25c'est que dans les Panama Papers,
00:16:27il était épinglé
00:16:29et il avait mis une partie de sa fortune
00:16:31dans des paradis fiscaux,
00:16:33dans la Caraïbe et ailleurs.
00:16:34Bon, à Antigua notamment.
00:16:37Bon, ça, c'est la première chose.
00:16:38Il a fait une grande fortune, Zelensky,
00:16:40avant de devenir un homme politique.
00:16:41Il a été à la tête d'une boîte de production
00:16:43qui a marché merveilleusement.
00:16:44Non, mais ça, c'est très bien.
00:16:45Moi, ça ne me gêne pas, ça.
00:16:46Ce qui est un peu plus gênant,
00:16:47c'est que le cofondateur de la boîte de production,
00:16:51qui en avait une partie de départ,
00:16:52s'est enfui la semaine dernière à l'étranger
00:16:54alors que la police allait débarquer chez lui.
00:16:58Il a été prévenu à temps
00:16:59et il a filé.
00:17:01Il serait soit à Dubaï, soit en Israël.
00:17:03Non, mais la question, c'est
00:17:04est-ce qu'il est compréhensible
00:17:05depuis qu'il est président ?
00:17:06C'est ça, ma question.
00:17:07Si vous avez un ami intime
00:17:08avec lequel vous fondez une boîte
00:17:09pour assurer la promotion de Pro Pascal,
00:17:14les œuvres complètes de Pro Pascal en audiovisuel,
00:17:17c'est votre ami qui possède la moitié des parts
00:17:19et qui se barre à l'étranger quand vous êtes président,
00:17:21vous êtes quand même un peu gêné, non ?
00:17:22Je pense qu'on peut faire
00:17:23un deuxième complément d'enquête.
00:17:24Voilà, c'est ce que je voulais vous dire.
00:17:26Je voulais le suggérer.
00:17:28Donc, il y a eu une enquête
00:17:32qui a été menée par le parquet anticorruption
00:17:34et par la brigade spécialisée de police anticorruption
00:17:38qui a été fondée, forgée par les Américains
00:17:41et que soutenaient à bout de bras les Européens
00:17:44qui a enquêté.
00:17:45Et au bout d'un an d'enquête,
00:17:46après des centaines d'heures d'enregistrement,
00:17:49de conversation,
00:17:50ils ont épinglé tout un réseau
00:17:51qui était dans l'appareil d'État
00:17:52qui raquettait l'énergie.
00:17:54Ok, vous avez vu ça.
00:17:55Et donc, deux ministres sont tombés.
00:17:58Le vice-premier ministre est mis en cause.
00:18:00Le secrétaire du Conseil national de sécurité,
00:18:03etc., etc.
00:18:03Donc, l'entourage immédiat de Zelensky
00:18:06est aujourd'hui corrompu, compromis.
00:18:09Et les Ukrainiens demandent des comptes.
00:18:12D'où la situation fragilisée de Zelensky lui-même.
00:18:16Ce qui est intéressant dans l'affaire,
00:18:17c'est de remarquer que ça a surgi,
00:18:19cette affaire a éclaté
00:18:20juste au moment où les Américains
00:18:23sortaient leur plan.
00:18:23De près.
00:18:25C'est-à-dire que vous avez un Zelensky qui est en loque
00:18:27au moment où les Américains lui tordent le bras.
00:18:30Ça veut dire très simplement que
00:18:31les Américains qui protégeaient
00:18:33ces organismes de lutte contre les corruptions
00:18:35ont sans doute incité
00:18:38les magistrats et les policiers
00:18:40à enfin agir
00:18:41après avoir entendu pendant un an.
00:18:43– Écoutez, c'est pour ça que vous êtes essentiel dans cette émission.
00:18:49– Non, non, moi je n'en sais rien.
00:18:51– Mais ces analyses-là…
00:18:52– Tout le monde s'interroge.
00:18:54– Je rappelle que le problème de la corruption de l'Ukraine
00:19:00était un des obstacles pour qu'il puisse rentrer dans l'Union Européenne.
00:19:05– Oui, oui.
00:19:06– Et tout ça a été gommé avec la guerre en Ukraine.
00:19:10– Le service militaire.
00:19:11Parce que nous, nous répondons dans cette ambiguïté stratégique
00:19:14parce que les grandes nations
00:19:18toujours utilisent cette ambiguïté stratégique.
00:19:22Ambiguïté stratégique, c'est de ne pas savoir vraiment ce qu'on va faire.
00:19:24On ne dit pas à l'adversaire exactement ce qu'on va faire.
00:19:26Bon, ils sont très puissants, les USA, très puissants.
00:19:30– Je suis dans une ambiguïté stratégique permanente.
00:19:32– Oui, bon, d'accord.
00:19:33Mais nous, alors, on est avec notre petit service militaire.
00:19:36Je ne sais pas comment on va peser là-dessus.
00:19:38Mais on va écouter quand même le sujet de Valentin Rouillon.
00:19:40On va l'écouter.
00:19:41Vous êtes d'ailleurs sur Europe 1.
00:19:42Il est 9h19.
00:19:43Je rappelle que tous les jours, nous sommes en co-diffusion Europe 1.
00:19:46Et c'est News.
00:19:47Écoutez Valentin Rouillon, service militaire.
00:19:51– Le service national, volontaire.
00:19:54Selon des sources concordantes, Emmanuel Macron devrait annoncer l'instauration du SMV,
00:20:00le service militaire volontaire.
00:20:03Sa mise en œuvre devrait commencer avec 2 à 3 000 jeunes la première année,
00:20:07avant un objectif de 50 000 volontaires par an.
00:20:11Tout cela pendant 10 mois.
00:20:13Et il serait rémunéré à hauteur de plusieurs centaines d'euros.
00:20:17Sa mission ?
00:20:18Susciter un engagement plus profond et utile aux forces armées.
00:20:22Pourtant, il existe déjà plusieurs dispositifs.
00:20:26Depuis 2011, la JDC, la journée de défense et de citoyenneté,
00:20:30est obligatoire pour les 16-25 ans.
00:20:32Mais elle reste très théorique.
00:20:34Elle présente le fonctionnement de l'armée et permet de la découvrir.
00:20:38Le président l'a transformée depuis janvier dernier.
00:20:41Désormais, elle est plus immersive,
00:20:43mais ne dure, comme son nom l'indique, qu'une seule journée.
00:20:46Depuis 2019, c'est le service national universel
00:20:50qui a été créé pour les jeunes de 15 à 17 ans.
00:20:53Son but principal, renforcer la cohésion nationale,
00:20:57le sens de l'engagement citoyen et la mixité sociale.
00:21:01Il semblerait que cela ne soit pas suffisant
00:21:03pour garantir un cadre plus exigeant et professionnel.
00:21:06Mais le chef de l'État tient à le préciser.
00:21:09Ce nouveau service militaire n'a aucun lien
00:21:12avec un envoi de jeunes en Ukraine.
00:21:15Galen Trémolet est avec nous désormais autour de la table.
00:21:17Vous êtes également sans doute la plus jeune sur ce plateau.
00:21:20J'ai fait ma JDC, moi, si vous voulez tout savoir.
00:21:23J'ai fait la journée qui a été évoquée dans ce sujet.
00:21:28J'ai pu échanger aussi avec des jeunes dans mon entourage
00:21:30qui ont fait le SNU, ce qui a été entre 2019 et 2025.
00:21:35Et je pense que le prochain service militaire,
00:21:37on verra les mesures, mais il n'a rien à voir.
00:21:39Parce que la JDC, c'est une journée avec des militaires
00:21:42qui vous expliquent un peu leur métier.
00:21:44Mais il n'y a vraiment aucun essai.
00:21:47Il n'y a pas beaucoup de pratiques, etc.
00:21:48Et le SNU, j'ai rééchangé, si vous voulez tout savoir,
00:21:51cette semaine avec des jeunes pour me renseigner
00:21:53s'ils avaient aimé.
00:21:54La plupart disent que c'est génial.
00:21:55Mais c'est une colonie gratuite où on fait beaucoup de sport.
00:21:58Alors certes, on monte les couleurs le matin.
00:21:59Mais plusieurs me disent que ça n'a rien à voir avec l'armée.
00:22:03Vous seriez prêt, par exemple, à faire 10 mois d'armée
00:22:05et d'apprendre le maniement des armes
00:22:09pour, pourquoi pas, se défendre.
00:22:12Pourquoi pas ?
00:22:13J'ai terminé mes études.
00:22:14Non, mais c'est intéressant.
00:22:17En tout cas, c'est différent.
00:22:18Si vous voulez, c'est vraiment une intégration dans l'armée.
00:22:20Ça ressemble à une forme de pré-réserve.
00:22:22C'est apprendre à devenir, si on veut ensuite, un réserviste.
00:22:26Et comment vous interprétez ce que propose Emmanuel Macron ?
00:22:30C'est un coup de com' pour faire diversion ?
00:22:33C'est-à-dire que quand on parle de ça, on ne parle pas d'autre chose ?
00:22:34Ou c'est quelque chose sur lequel il va falloir compter ?
00:22:37Ce qui est sûr, c'est que c'est une séquence qui a été bien orchestrée.
00:22:40Emmanuel Macron qui rappelle bien qu'il est le chef des armées.
00:22:43Il y a la question de l'effet de rappeaux.
00:22:45Mais je trouve quand même que cette initiative est intéressante.
00:22:48La question, c'est est-ce que les parlementaires vont s'en emparer ?
00:22:50Le SNU, c'était vraiment Emmanuel Macron, l'initiative d'Emmanuel Macron.
00:22:53C'est peut-être ça qui a participé à l'échec.
00:22:54Là, ce service militaire, et il y avait un député qui renseignait sur ces sujets,
00:22:59qui me disait qu'il devrait être inclus par article dans l'actualisation de la loi de programmation militaire.
00:23:04Et dans ce cas, ça emporterait l'adhésion de la classe politique,
00:23:06puisqu'on voit dans les sondages que la plupart y sont favorables.
00:23:09Et dans ce cas, je pense que ça pourrait fonctionner, oui.
00:23:12Moi, j'ai mon jeune fils qui a fait une semaine de stage au deuxième REP à Calvi.
00:23:21Parce qu'à un moment donné, il voulait justement s'engager.
00:23:26Donc, il a fait une semaine.
00:23:28Ça a été très dur, mais il a adoré.
00:23:31Et justement, il n'y avait pas simplement les couleurs.
00:23:33Là, on lui a apprécié, il est entréhi, il était levé à 5h du matin,
00:23:37il fallait que le lit soit au carré, etc.
00:23:38Et moi, personnellement, puisque je l'ai déjà dit sur ce plateau,
00:23:42c'est vrai que le service national volontaire, c'est bien,
00:23:45mais on est encore au milieu du guet.
00:23:47Je pense encore une fois pour une cohésion sociale.
00:23:49Et j'entends bien évidemment les militaires qui disent
00:23:51qu'on n'est pas là pour élever, pour éduquer les enfants,
00:23:54ce n'est pas notre rôle.
00:23:55Je suis d'accord.
00:23:56Mais en même temps, quand on voit les difficultés qu'il y a en France
00:24:01sur l'histoire de notre patrie,
00:24:03la cohésion sociale, le respect, le respect de l'autre,
00:24:08vivre ensemble, mais vivre ensemble vraiment avec une autorité,
00:24:13je pense que quel est le mieux que le cadre de l'armée pour cela ?
00:24:17On va marquer une pause.
00:24:18Je salue notre ami Patrick Menet qui nous regarde régulièrement
00:24:21et qui propose une idée intéressante.
00:24:22Il dit que le volontariat se servirait bien également pour les impôts.
00:24:25Seuls ceux qui veulent payer, paieraient.
00:24:27Et bien voilà effectivement une excellente proposition à faire
00:24:31au président Macron.
00:24:34Au président Macron.
00:24:35Il faut rouvrir les chantiers de jeunesse aussi.
00:24:38Bon, à tout de suite pour la deuxième partie de notre émission.
00:24:44Il est 9h31, Somaya Labidi sur Europe 1 et sur CNews.
00:24:47Bonjour Somaya.
00:24:52Bonjour Pascal et bonjour à tous.
00:24:53Premier voyage à l'étranger pour le pape Léon XIV.
00:24:56Le sourd impontifé fait route vers la Turquie pour une visite de 4 jours
00:25:00où il sera reçu par le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan
00:25:04puis il se rendra au Liban.
00:25:07La grippe saisonnière fait progressivement son retour dans l'Hexagone.
00:25:11L'Ile-de-France, la Normandie et la Nouvelle-Aquitaine sont classés en pré-épidémie
00:25:14avec une circulation active du virus chez l'enfant.
00:25:19Et puis le Hamas a appelé hier les pays médiateurs à faire pression sur Israël
00:25:22pour permettre à des dizaines de ses combattants de quitter les tunnels
00:25:26où ils sont bloqués dans la bande de Gaza.
00:25:28Une première pour le mouvement terroriste palestinien.
00:25:32Merci Somaya.
00:25:33Ça fait plusieurs jours que je l'ai dit.
00:25:35Jean-Louis Borloo a trouvé un mot formidable.
00:25:37Il a dit on est dans un pays de contrôleurs.
00:25:39Et c'est vrai.
00:25:39Les inspecteurs, les travaux finis, les petits hommes gris, c'est des contrôleurs.
00:25:42Alors il y a plus de contrôleurs qu'ils contrôlent.
00:25:44Et il y a cette volonté de tout contrôler.
00:25:47Et on va parler de la labellisation des informations.
00:25:51C'est une volonté de contrôle.
00:25:53Une nouvelle fois, alors c'est le président qui le met en place.
00:25:55Je tiens à dire qu'il y a déjà du contrôle chez les journalistes.
00:25:57Ça s'appelle la carte de presse.
00:25:58Bon, les cartes de presse.
00:26:00Et là, il veut donc faire contrôler les médias par RSF.
00:26:06Reporters sans frontières.
00:26:07Qui quand même est suspect.
00:26:09Je ne sais pas ce que vous en pensez.
00:26:10Vous connaissez Reporters sans frontières.
00:26:12Qui est suspect d'engagement politique.
00:26:13Pour le moins.
00:26:14Pour le moins son président.
00:26:15Voilà.
00:26:15Et il y a une sorte de vérité qui serait Pierre Aski.
00:26:19Le président de RSF, c'est Pierre Aski.
00:26:21Bon, c'est un homme qui est engagé politiquement.
00:26:23Qui a pris des positions.
00:26:25Donc moi, je n'ai pas envie d'être...
00:26:26C'est un excellent confrère.
00:26:27Mais sûrement.
00:26:28Mais tout le monde est excellent.
00:26:29Qui est éditorialiste de France à terre.
00:26:30Oui.
00:26:31Et qui est un journaliste qui a très longtemps travaillé...
00:26:34Pour Georges Choros.
00:26:35Qui a gagné sa carrière à Libération.
00:26:37Et il était payé par Georges Choros.
00:26:38Après, il a monté un journal...
00:26:41Il a été payé par Georges Choros pour...
00:26:42Moi, je veux bien.
00:26:43Mais moi, je n'ai pas envie d'être jugé par M. Pierre Aski.
00:26:45Non, mais Pierre Aski ne dissimule pas.
00:26:46Parce que si Pierre Aski me juge, il ferme notre chaîne.
00:26:48C'est ça, la réalité.
00:26:49Parce qu'ils ne veulent pas d'autres...
00:26:50Ces gens-là...
00:26:51D'abord, il y a une intolérance chez ces gens-là que je connais depuis toujours.
00:26:54C'est-à-dire qu'eux, ils veulent fermer notre chaîne.
00:26:55Nous, on ne veut pas fermer la leur.
00:26:57Non.
00:26:58Mais c'est fondamental, quand même.
00:27:00Moi, personne n'a demandé la fermeture de France Inter ou la fermeture de Libération.
00:27:04Eux, ils veulent fermer nos chaînes.
00:27:05Non, avec vos impôts, vous financez l'un et l'autre.
00:27:08Et Libération et Radio France.
00:27:10Et vous avez raison.
00:27:11En plus, Libération donne combien de millions d'euros à toute la presse française.
00:27:14Oui, mais...
00:27:16Non, c'est une idée très curieuse de demander à RSF de labelliser en quelque sorte les médias.
00:27:23C'est une hypothèse.
00:27:24Voyons le sujet de labellisation.
00:27:27Et voyez, le président Macron qui, lui, n'est pas très content de ce qu'il se dit en France sur lui.
00:27:32Bah oui, après 8 ans, il ne faut pas qu'il s'étonne du contraire.
00:27:36Est-ce qu'il était content, c'est ce qu'il disait sur lui en 2017 ?
00:27:39C'était plutôt favorable.
00:27:40Mais bien sûr, mais évidemment, il a incarné un espoir, Emmanuel Macron.
00:27:45Il n'est pas à la hauteur de cet espoir, je n'y peux rien.
00:27:48Bah écoutez, quand vous écoutez en tout cas les médias, vous n'avez pas l'impression que 15% des Français seulement lui fassent confiance.
00:27:53C'est-à-dire ?
00:27:54Bah écoutez, les médias sont très généralement assez, notamment en politique étrangère, très indulgents avec le président.
00:28:00Il y a une sorte de révérence par rapport au chef de l'État sur tout ce qui est son exercice de la diplomatie
00:28:05et de la politique étrangère qui est très frappant, très frappant, franchement.
00:28:09Sauf quand même, j'ai entendu l'autre soir, à Alain Minc, il n'y avait pas de voix assez dure.
00:28:13Alors, ce n'est pas un éditorialiste, Alain Minc, mais il n'y avait pas assez de voix assez dure.
00:28:16Mais Alain Minc n'est pas journaliste.
00:28:18Oui, c'est un observateur.
00:28:19Non, mais après la guerre, issue du Conseil national de la résistance, il y a eu l'idée de créer une commission de la carte.
00:28:26Il y a eu une carte de presse.
00:28:28Alors, une carte de presse, on peut s'en moquer, mais c'est quoi ?
00:28:31C'est l'idée que les journalistes sont reconnus par leur père.
00:28:35Vous êtes journaliste quand vous êtes reconnu comme tel par d'autres journalistes.
00:28:38Et vous êtes professionnel.
00:28:39Donc, vous vous soumettez à un certain nombre de règles.
00:28:41On l'a dit.
00:28:41Et voilà.
00:28:42Vous avez une carte.
00:28:44Attendons, voyons le sujet.
00:28:45Ne me garantit pas le talent ni l'honnêteté.
00:28:47Ben si, normalement si, justement.
00:28:48La carte ne me garantit ni le talent ni l'honnêteté.
00:28:51Ah non, le talent certainement pas.
00:28:53Mais si on avait du talent, autre chose.
00:28:54Mais qu'est-ce que vous voulez faire ?
00:28:55Vous avez raison, mais c'est idiot ce que vous dites.
00:28:57Non, c'est tout sauf idiot.
00:28:58Parce que là, l'abérité, moi...
00:29:01Mais non, le contrôle par une instance comme celle qui est prévue, c'est une catastrophe.
00:29:07Ah bon ?
00:29:07Mais la carte elle-même ne donne rien qui raffure le citoyen.
00:29:12Mais si, ça veut dire que vous travaillez dans un...
00:29:13Alors moi, je...
00:29:14Un petit peu.
00:29:14Je voudrais, je voudrais, pardon, je voudrais faire une première intervention sur ce qui se passe.
00:29:21Moi, en ce moment, je défends plusieurs journalistes qui sont poursuivis dans le cadre des investigations qu'ils ont menées.
00:29:31C'est-à-dire que, de plus en plus, il y a des enquêtes qui sont ouvertes sur les articles qu'ils ont écrits en disant qu'ils avaient fait une violation du secret de l'enquête et du secret de l'instruction.
00:29:42C'est fréquent.
00:29:43Là, c'est de plus en plus fréquent.
00:29:46Et on peut le comprendre.
00:29:49Puisqu'on dit, eh bien, la grande phrase, c'est vous interférez avec l'enquête en donnant des informations.
00:29:54Ce qui est, en général, assez faux.
00:29:56Voire totalement faux.
00:29:58Parce que c'est toujours imprécis.
00:30:00Mais il y a de plus en plus d'enquêtes qui sont ouvertes.
00:30:02Et une des motivations qui fait peur.
00:30:05C'est-à-dire, mais vous comprenez, par rapport à l'article que vous avez écrit, vous commettez une deuxième fois le préjudice subi par la victime.
00:30:18Qui n'est pas encore victime au moment où le journaliste écrit, puisqu'elle n'est que plaignante.
00:30:22Et on ne sait pas si les faits qu'elle dénonce sont avérés ou non.
00:30:25Mais surtout, par rapport à un autre sujet, cela veut dire que si tu es journaliste d'investigation, tu ne peux plus investiguer.
00:30:31Et on a comme mesure de rétorsion qui sont prises, l'interdiction d'exercer.
00:30:37L'interdiction d'exercer.
00:30:38Alors, je le dis, ça arrive de plus en plus pour les avocats.
00:30:43Ça arrive de plus en plus pour les experts comptables.
00:30:45Et maintenant, ce sont les journalistes qui sont frappés.
00:30:48Donc, un journaliste qui a le secteur police-justice,
00:30:53et même dans le sport, puisqu'il y a de plus en plus d'affaires sportives qui vont au pénal,
00:30:57donc il ne peut plus travailler.
00:30:59Il ne peut plus travailler.
00:31:01Mais c'est vrai qu'il y a des choses qui sont parfois choquantes
00:31:03quand on voit les PV d'audition dans les journaux.
00:31:05Edwin Plenel travailler comme ça pendant 40 ans.
00:31:08Je veux dire, il y a quelque chose qui n'est pas convenable.
00:31:10C'est-à-dire que le journalisme d'Edwin Plenel, je le connais,
00:31:12c'est simplement un journalisme de boîte aux lettres.
00:31:14Il reçoit des courriers.
00:31:16Il n'a jamais investigué de sa vie.
00:31:18On lui donne des PV qu'il publie.
00:31:20La belle affaire.
00:31:21On ne peut pas faire de cas particulier une généralité.
00:31:25J'entends bien.
00:31:25Il y a des journalistes, et la plupart, ils sont honnêtes, ils travaillent,
00:31:28et en plus, les rédactions, elles filtrent.
00:31:31Oui.
00:31:31Alors, quand vous dites, la plupart sont honnêtes, sûrement,
00:31:34mais ils sont quand même toujours, pardonnez-moi, la presse française,
00:31:37elle tape toujours du même côté dans 9 cas sur 10.
00:31:40Et on peut vous en parler.
00:31:42Il n'y a pas de complément d'enquête sur France Inter.
00:31:45Vous vous doutez bien que les journalistes que je défends,
00:31:47ils ne sont pas à Mediapart.
00:31:49Voilà.
00:31:49Il n'y a pas de complément d'enquête sur France Inter.
00:31:51Il y aura un complément d'enquête, je crois.
00:31:54Il y a 35 000 journalistes en France.
00:31:56Oui.
00:31:57Bien sûr.
00:31:57En activité.
00:31:58Richard Millet.
00:31:59Et après, on va voir le sujet, on n'a toujours pas vu le sujet.
00:32:01Je voulais juste faire encore une remarque de vocabulaire.
00:32:03Je ne suis pas certain d'avoir très bien compris ce que veut dire labelliser.
00:32:07Est-ce qu'on pourrait me l'expliquer ?
00:32:08Ce label, c'est comme pour les produits.
00:32:10C'est-à-dire que tu mets sur CNews, label rouge.
00:32:13Oui, c'est le nutricore.
00:32:14Voilà, c'est pareil.
00:32:16C'est-à-dire qu'il est crédible.
00:32:17C'est-à-dire que les gens vont dire...
00:32:18C'est ça que ça veut dire.
00:32:19Bon, vous mettez un label !
00:32:20Crédible.
00:32:21Un label, oui, pour un journaliste, vous êtes crédible.
00:32:23Et autrement, vous mettez un label, ah, attention, fake news.
00:32:26Oui, sur les paquets de gâteaux, il y a A, B, C, D, E, F.
00:32:28Voilà, c'est ça.
00:32:29Ça va être la même chose, mais pour les journalistes.
00:32:30Mais c'est très clair, pour moi qui suis...
00:32:31Mais c'est très clair, ne feignez pas de ne pas comprendre.
00:32:35Voyez le sujet de Donia Tengour.
00:32:37On peut être couillant un peu de temps en temps.
00:32:38Non, on ne peut pas.
00:32:39Donia Tengour.
00:32:40Vous, c'est pas plausible.
00:32:42Lutter contre la désinformation, voilà l'un des nouveaux objectifs du président de la République.
00:32:47Lors d'un déplacement à Arras, Emmanuel Macron a mis en garde contre la propagation des fausses informations,
00:32:53notamment sur les réseaux sociaux et les sites d'information,
00:32:56proposant ainsi un meilleur contrôle via la création d'un label.
00:33:00Je pense que c'est important qu'il y ait une labellisation faite par des professionnels
00:33:05qui puissent dire que ceci correspond à la déontologie de gens qui manipulent de l'information.
00:33:10C'est une matière dangereuse, en fait, l'information.
00:33:13Et donc, il y a des règles déontologiques.
00:33:14Bien qu'il plaide pour une labellisation de l'information,
00:33:17le président de la République a toutefois tenu à préciser
00:33:20que l'État ne jouerait aucun rôle dans cette initiative.
00:33:24C'est pas à l'État de dire, parce qu'il faut faire attention.
00:33:26C'est pas le gouvernement ou l'État qui peut dire
00:33:28ceci est une information, ceci n'en est pas.
00:33:30On n'a pas non plus envie de tomber là-dedans.
00:33:32Parce que c'est pas ça une démocratie.
00:33:34Ça devient assez rapidement, sinon, l'autocratie.
00:33:36C'est pas moi qui dis tous les matins
00:33:37l'information de la voie du Nord est bonne ou pas bonne.
00:33:40On reviendrait en arrière de dix cases.
00:33:41Dans le contexte des prochaines élections municipales,
00:33:45le chef de l'État alerte sur l'utilisation
00:33:47de l'intelligence artificielle par les futurs électeurs,
00:33:50les appelant à s'interroger sur les intérêts
00:33:52qui se cachent derrière ces nouvelles technologies.
00:33:55D'ailleurs, il a raison, le président de la République,
00:33:58c'est pas à l'État de le faire, mais c'est les journalistes.
00:34:01Et je passe mon temps à dire que nous,
00:34:02les coups que nous recevons les plus durs sont donnés
00:34:04par les journalistes, précisément. Il a raison.
00:34:06C'est pas l'État qui nous donne les coups les plus durs.
00:34:08C'est même pas Emmanuel Macron.
00:34:09Emmanuel Macron, il nous laisse travailler, j'ai envie de dire,
00:34:11dans la plus grande liberté.
00:34:13Jamais une fois je l'ai entendu dire, je veux fermer CNews
00:34:15ou je veux fermer la chaîne.
00:34:16Et on n'est pas toujours aimable avec lui,
00:34:18c'est le moins qu'on puisse dire.
00:34:19Mais je veux dire, on peut l'attaquer sur beaucoup de choses,
00:34:23Emmanuel Macron, mais manifestement,
00:34:25il laisse la liberté d'expression en France, elle existe.
00:34:28Et on en est la preuve chaque matin ici.
00:34:31Si on était dans un autre pays,
00:34:33je pense qu'il y a longtemps que vous tous,
00:34:36vous seriez peut-être dans les geôles.
00:34:38Le problème, c'est que cette labellisation,
00:34:40ça donnerait une garantie de fiabilité à certains médias d'office,
00:34:43comme l'audiovisuel public, par exemple.
00:34:45Et ça serait moins donné à certains médias privés.
00:34:48Mais l'audiovisuel public lui-même est visé en ce moment
00:34:50par une commission d'enquête.
00:34:52Il y a eu une seule audition pour l'instant.
00:34:54Et déjà dans la première audition,
00:34:55le rapporteur du texte, qui est le député Charles Aloncle,
00:34:58il relève des manquements à l'impartialité,
00:35:00des manquements à la neutralité dans les invitations,
00:35:02dans les déclarations qui sont faites.
00:35:04Sauf que comme c'est un prérequis de l'audiovisuel public,
00:35:07on peut être quasiment sûr que eux obtiendraient directement
00:35:09cette labellisation et moins d'autres chaînes.
00:35:11Il suffit de regarder le service public pour effectivement voir
00:35:13que le service public penche d'un certain côté.
00:35:16Alors, qui est reporter sans frontières, RSF ?
00:35:20Voyez le sujet de Félix Perola.
00:35:24Emmanuel Macron souhaite labelliser les médias d'information
00:35:27pour les rendre dignes de confiance
00:35:28et a évoqué le nom de l'ONG reporter sans frontières
00:35:32pour mener cette initiative.
00:35:34Mais alors, qui sont les dirigeants de RSF ?
00:35:38A la tête de la présidence depuis 2017, Pierre Aski, 72 ans.
00:35:43Passé par Libération, il a cofondé le site d'information rue 89.
00:35:49Le média est désormais intégré au Nouvel Obs, propriété de Mathieu Pigasse.
00:35:54Depuis 2018, il est chroniqueur dans la matinale de France Inter.
00:35:58Monsieur Pierre Aski, il est le responsable France Inter pour l'international.
00:36:04Il a été payé par Soros pour surveiller le net, pour faire battre Trump.
00:36:09Le directeur général, Thibaut Brutin, a succédé à Christophe de Loire après son décès.
00:36:15Diplômé de Sciences Po Paris, il a intégré RSF en 2014 en tant que responsable du développement du mécénat.
00:36:22– Bon, ce qui est vrai, oui, Philippe Bézière ?
00:36:26– Je trouve dommage, moi je n'aurais pas été hostile à une labellisation pour l'ensemble des médias
00:36:33à partir du moment où on aurait pu trouver une instance totalement respectée, respectée.
00:36:39– Mais on ne peut pas la composer en France.
00:36:42– Mais c'est contraire.
00:36:44– Pascal Garbarini.
00:36:45– On oublie quand même quelque chose, c'est qu'aujourd'hui,
00:36:47on a quand même la Cour européenne des droits de l'homme
00:36:49qui a fait de la liberté d'expression son cheval de bataille.
00:36:54C'est-à-dire que la liberté d'expression, vous pouvez aller à chaque fois devant n'importe quel tribunal
00:37:00pour contester en disant « j'ai été mis en cause dans telle affaire, c'est une diffamation, c'est une injure, etc. »
00:37:07et à chaque fois, on va sortir, par rapport à des arrêts rendus par la Cour européenne des droits de l'homme,
00:37:13toujours le même, la liberté d'expression.
00:37:15Donc là, c'est quand même complètement paradoxal, à un moment donné où,
00:37:19alors que nous sommes collés à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme,
00:37:23que l'on se brandit à chaque instant comme si c'était le chiffon rouge,
00:37:27qui dit « la liberté d'expression, c'est le postulat. »
00:37:30Et maintenant, nous-mêmes, on voudrait labelliser la liberté d'expression des journalistes
00:37:35dans le cadre de leur enquête et de leur information.
00:37:39En fait, c'est complètement paradoxal.
00:37:41C'est encore un paradoxe.
00:37:42Je parlais de complément d'enquête ce soir.
00:37:46La semaine prochaine, je sais qu'il y a un cash investigation qui sera consacré à LVMH.
00:37:51Et c'est aussi le tropisme du service public.
00:37:55Tout ce qui marche, au fond, est attaqué sur le service public.
00:37:59Et évidemment qu'on devrait, comment dire, glorifier Bernard Arnault en France.
00:38:05C'est une question d'état d'esprit.
00:38:08C'est-à-dire que vous avez un grand patron qui, je crois, est parmi les plus riches du monde,
00:38:12sinon le plus riche du monde, qui a une entreprise exceptionnelle,
00:38:16qui fait vivre des millions de gens, qui est un symbole de réussite, de luxe,
00:38:23qui fait travailler aujourd'hui des artisans qui seraient oubliés
00:38:30ou qui ne pourraient même plus faire ce métier précisément dans des domaines du luxe
00:38:34parce que ce métier n'existerait plus sans lui, sans lui.
00:38:39Et vous avez un état d'esprit en France où des gens qui n'ont jamais rien fait,
00:38:43que je ne citerai pas, mais qui sont des médiocres,
00:38:46attaquent quelqu'un qui a réussi.
00:38:48Et c'est l'esprit français.
00:38:50C'est insupportable.
00:38:51Non, mais ce ressort de la démagogie la plus ordinaire, ça,
00:38:54il y a beaucoup de mépris dans tout ça, évidemment.
00:38:56De jalousie.
00:38:57Bien sûr, on joue sur la jalousie, sur l'envie, sur le...
00:39:00Bien sûr, on attaquait Bernard Arnault.
00:39:01Mais c'est un esprit français.
00:39:02En attaquant un milliardaire, vous avez le...
00:39:04Voilà, évidemment, ça fait plaisir aux...
00:39:07Mais pas du tout, mais ce n'est pas vrai ce que vous dites.
00:39:09Non, vous ne croyez pas.
00:39:10Mais non, ce n'est pas vrai.
00:39:12Je suis convaincu du contraire.
00:39:14Ça, comment dire, ça fait plaisir à tous ces médiocres
00:39:17qui sont dans l'espace médiatique
00:39:19et qui aimeraient bien avoir l'air et qui n'ont pas l'air du tout.
00:39:21Mais les gens du, entre guillemets, du peuple,
00:39:25ils sont très contents.
00:39:26Au contraire, ils ont besoin et ils aiment ça.
00:39:29Ils aiment la réussite.
00:39:30Ils ne sont pas dans ces passions tristes,
00:39:32cette aigreur et cette rancœur.
00:39:33Loin de là.
00:39:34Ah, je vous assure, loin de là.
00:39:35Je n'en sais rien.
00:39:36Je vais regarder les sondages.
00:39:37Moi, ce que je vois, c'est que Bernard Arnault,
00:39:38il est aussi le patron des échos,
00:39:40qui est un grand quotidien influent.
00:39:43Et il est le patron du Parisien,
00:39:45qui est le plus puissant des compagnies français.
00:39:46Il vient de remettre 150 millions d'euros.
00:39:48Pardon ?
00:39:48Il vient de remettre 150 millions d'euros.
00:39:50Oui, d'accord, mais ça, ça n'a aucun rapport.
00:39:51Sauf qu'il serait au chômage.
00:39:53S'il ne mettait pas 150 millions d'euros,
00:39:55ça n'a aucun rapport.
00:39:56C'est-à-dire qu'il les fait vivre.
00:39:57Il a deux quotidiens.
00:39:58C'est lui qui fait la paie à la fin du mois ?
00:40:00Oui, bien sûr.
00:40:01D'accord.
00:40:01C'est important, quand même, de leur dire.
00:40:03Vous savez comment on devient millionnaire dans la presse ?
00:40:05En étant milliardaire.
00:40:07Voilà.
00:40:07Ça n'a jamais été un investissement très rentable.
00:40:10Les journaux ont toujours perdu de l'argent.
00:40:12Il n'y a pas, citez-moi un seul patron de presse qui avait fortune.
00:40:15Il y en a, mais sur la presse spécialisée, mais sur la presse quotidienne, non.
00:40:20Et donc, Bernard Arnault, il est attaqué parce qu'il est aussi un patron de presse.
00:40:25Il est un grand noir que tous les milliardaires.
00:40:29Quand il a donné de l'argent pour les restos du cœur, il a été critiqué.
00:40:32C'est quand même un autre nom, mais également.
00:40:34Il faut même le faire.
00:40:35En fait, je ne comprends pas, Vincent, que vous ne partagiez pas mon avis sur l'esprit français.
00:40:40Non, parce que je ne pense pas que ce soit l'esprit français.
00:40:42Je crois que c'est l'esprit d'une petite coterie qui tient effectivement un pouvoir dominant dans la presse.
00:40:48Mais ce n'est pas vrai dans tous les pays, Vincent.
00:40:52Ce n'est pas vrai aux États-Unis.
00:40:53Non, ce n'est pas vrai.
00:40:54Ce n'est pas de la même manière.
00:40:55Quand même, la presse est fille des Lumières.
00:40:59La presse est progressiste en général, quand même.
00:41:01Et puis, il y a une scène de cooptation dans la presse qui renforce terriblement cet aspect des choses.
00:41:06En tout cas, il y aura un cash-investigation sur LVMH.
00:41:08Il n'y a pas de cash-investigation sur M. Pigasse.
00:41:10C'est toujours pareil.
00:41:11Il y a des nôtres.
00:41:13Oui, évidemment.
00:41:14M. Pigasse, il fait des émissions sur France Télévisions.
00:41:16Regardez, par exemple, comment en Italie, on surnomme Agnelli et des gens comme ça.
00:41:19Condottieri.
00:41:20Il y a comme ça une valorisation extraordinaire.
00:41:22Exactement.
00:41:23Mais en France, la réussite, quand c'est Arnaud, on s'adresse à un homme, on critique à un homme.
00:41:29Quand c'est le TGV, il n'y a pas de problème.
00:41:31C'est très étrange, cette contradiction.
00:41:33Bon, écoutez M. Pierre Aski, ce qu'il disait en 2018.
00:41:38C'est un homme engagé.
00:41:39Je n'ai rien contre lui.
00:41:39Franchement, il a raison d'être engagé.
00:41:41Mais je n'ai pas envie d'être jugé par M. Aski.
00:41:42Non, mais c'est sûr.
00:41:43C'est tout.
00:41:44Je n'ai pas envie d'être jugé.
00:41:45Comme moi, je n'ai pas envie de juger M. Aski, d'ailleurs.
00:41:47Je n'ai pas envie de juger.
00:41:48Je ne suis pas fait pour juger les autres médias.
00:41:50J'en parle, bien évidemment, s'ils nous attaquent et s'ils nous critiquent.
00:41:54Mais je ne veux pas les fermer.
00:41:56Je ne veux pas les fermer, ni les labelliser.
00:41:59Écoutez M. Aski.
00:42:02Pendant la campagne électorale française,
00:42:05j'ai participé à une opération de surveillance du web
00:42:09qui était financée par la fondation Open Society,
00:42:14la fondation de George Soros, qui est basée à Londres,
00:42:18et qui a mis des gros moyens.
00:42:19C'était après l'élection américaine.
00:42:21Donc, ils voulaient voir ce qui se passerait
00:42:22s'il y avait eu le même type de phénomène qu'aux États-Unis.
00:42:26Et avec une société de marketing qui fait de l'analyse de données,
00:42:33on a surveillé le web français pendant six mois.
00:42:36C'est-à-dire qu'on a essayé d'analyser ce que les gens partageaient.
00:42:41Ce qui est extraordinaire, par exemple,
00:42:42vous avez déjà un papier dans le monde.
00:42:44Ça y est, c'est parti, on fiche les journalistes.
00:42:45Un papier dans le monde.
00:42:46Il est cité Aude Dassonville, qui dit
00:42:48« Pluralisme de l'information, reporter sans frontières,
00:42:50confronte ces news à ces manquements. »
00:42:53Mais le monde, je vous assure, s'ils pouvaient nous fermer,
00:42:56ils nous fermeraient aussi.
00:42:57Il ne faut pas se tromper.
00:42:59Tous ces gens-là, ils veulent nous fermer.
00:43:00Par ailleurs, il y en a qui ne sont pas inquiétés.
00:43:03L'ancien directeur de complément d'enquête,
00:43:05justement, on lui avait refusé un complément d'enquête
00:43:07sur Jean-Luc Mélenchon, et il l'a raconté plus tard.
00:43:10On aurait pu rappeler que c'est Robert Ménard
00:43:13qui a été le co-fondateur de Robert Ménard.
00:43:15Ça aurait été intéressant de voir son avis là-dessus.
00:43:17Son avis nous l'a souvent donné là-dessus.
00:43:20Justement sur le concept de désinformation,
00:43:22parce que ça m'agace beaucoup.
00:43:23Si en mars 2021, vous publiez dans votre journal
00:43:26« Le vaccin contre le Covid n'empêche pas la transmission du virus »,
00:43:29c'est de la désinformation à ce moment-là.
00:43:31Deux ans plus tard, ça n'en est plus.
00:43:32Donc il faut aussi prendre ça avec beaucoup de précaution.
00:43:34La désinformation d'un moment n'est pas la désinformation de l'année qui vient.
00:43:37Et puis Le Monde et Libération,
00:43:39parce qu'ils savent bien rappeler que les partis politiques ont une histoire.
00:43:43Le Monde et Libération aussi, ils ont une histoire.
00:43:44Les journaux ont une histoire.
00:43:46Ils ont mis 10 ans Libération pour s'apercevoir
00:43:48que les Khmer Rouges, c'était une horreur.
00:43:50Et puis Le Monde, vous voulez que je vous explique ce qu'a fait Le Monde ?
00:43:53C'est les gens qui se sont toujours trompés.
00:43:54Toujours et tout le temps.
00:43:56Mais c'est vrai ou pas ?
00:43:58Mais c'est vrai ou pas ?
00:44:00Non, ils ne se sont pas trompés tout le temps.
00:44:03Ils se sont trompés très lourdement parce qu'ils avaient des œillères idéologiques.
00:44:07Leur reporter au Cambodge, au Vietnam, qui était à Saïgon.
00:44:12Mais bon, ils ont fait aussi les bonnes choses.
00:44:14Mais sûrement.
00:44:15Je vous racontais que Hubert Boeve-Méry était aussi à l'école du Riage.
00:44:19Il était à Vichy.
00:44:20Bon, par exemple.
00:44:21Mais ça n'incrimine pas l'ensemble de la rédaction du Monde depuis 50 ans.
00:44:27Écoutez, quand je dis les journaux ont une histoire.
00:44:31Vous voulez que je sorte les tribunes de Libération qui défendaient la pédophilie ?
00:44:34Oui, c'est vrai.
00:44:35C'est vrai, oui, pour le moins.
00:44:37Donc, ils ne viennent pas donner des leçons aujourd'hui.
00:44:39Parce que ceux qui se sont trompés hier, les mêmes se trompent aujourd'hui.
00:44:42Mais ce n'est pas sur les mêmes sujets.
00:44:43Plus vous lisez les journaux, plus vous êtes, quand vous êtes journaliste, atteint d'une forme d'humilité qui est presque une paralysie.
00:44:49Franchement, il y a un nombre de bêtises.
00:44:52Non, c'est accablant.
00:44:54On va lire la presse tous les jours.
00:44:57C'est une sorte d'enfer sur Terre.
00:44:59Oui, mais Vincent, n'y ronisons pas.
00:45:01Non, je n'y ronisons pas.
00:45:01Ces gens veulent nous fermer.
00:45:03C'est-à-dire, arrête.
00:45:05Ces gens veulent nous fermer.
00:45:07Moi, je ne veux pas fermer Libération ou le Monde ou les autres.
00:45:09Mais c'est le problème.
00:45:10C'est le problème.
00:45:11Pardonnez-moi.
00:45:12C'est ça le problème.
00:45:13Qui fait des bêtises dans la presse, je m'en fiche.
00:45:15Ça, j'ai vu, oui.
00:45:16On s'en fiche.
00:45:17Mais c'est un véritable phénomène, ça.
00:45:19Oui, mais ça n'a jamais existé.
00:45:21Là, il y a une volonté.
00:45:23Mais le mec bidonnet, il y a 50 ans, voulait que je vous rappelle les faux caramers.
00:45:26Vous n'avez jamais vu une campagne de presse, une campagne officielle menée par les médias d'État contre un média comme CNews, Europe 1.
00:45:35Et le gîné, jamais.
00:45:37C'est unique.
00:45:38C'est la première fois.
00:45:39Ça, c'est intéressant.
00:45:40Ça, c'est nouveau.
00:45:41Et pourquoi ?
00:45:42Pourquoi je suis là ?
00:45:43Non.
00:45:44Pourquoi je suis revenu ?
00:45:45Justement pour vous inventer toute ma solidarité active.
00:45:48Et pourquoi ils nous attaquent ?
00:45:51Je vous laisse répondre.
00:45:53Ben non, je vous pose la question.
00:45:55Mais évidemment, c'est évident que c'est un combat idéologique mené par des gens qui ont un calendrier en tête, un agenda et une volonté de vous faire taire.
00:46:04Exactement.
00:46:06Bon, en tout cas, on ne va pas faire taire notre ami Thomas Hill. Est-ce qu'il a sa petite pancarte aujourd'hui ?
00:46:11Je vous remercie.
00:46:12Il n'a pas la petite pancarte.
00:46:14Vous avez retenu l'âge de mes enfants ou pas ?
00:46:1513 et 9 ans.
00:46:16Thomas Hill, rien que ce nom.
00:46:18Demain, on bosse sur les prénoms.
00:46:19Pascal.
00:46:21Comment ça va ?
00:46:23Ça va très très bien.
00:46:24Qu'est-ce que vous faites aujourd'hui ?
00:46:26Est-ce que vous vous souvenez d'une émission qui s'appelait Star à domicile ou des stars débarquées ?
00:46:29Bien sûr, c'était Flavie Flamand qui présentait ça.
00:46:32Avec Flavie Flamand, absolument.
00:46:32Et vous, vous arriveriez chez les gens, je pense que ça les ferait.
00:46:36Bien sûr, ils seraient.
00:46:38Ah oui, ils seraient.
00:46:39Moi, je ne suis pas sûr que si j'arrivais chez les gens, tout le monde serait forcément content.
00:46:43Il y en a peut-être qui seraient content.
00:46:44Il y a quelque chose à faire avec vous, Pascal, je pense.
00:46:46Ce serait intéressant.
00:46:47Oui, dans une famille.
00:46:49Il faut choisir peut-être la famille.
00:46:50On choisirait.
00:46:51On choisirait.
00:46:52Et alors, pourquoi ça repart, Star à domicile ?
00:46:54Ça repart, oui, demain.
00:46:56Et c'est Isabelle Eturbureux qui est à la présentation.
00:46:58C'est une enseigne de Canal+.
00:46:58C'est génial comme concept.
00:47:00J'ai vu, il y a des images où on voit Rulio Iglesias sur une péniche,
00:47:05arrivée un jour pour l'anniversaire d'une dame.
00:47:09C'est quand même Rulio Iglesias.
00:47:11Et ça a été monté par sa famille.
00:47:15Mais c'est extraordinaire.
00:47:16Et puis, il y a parfois des jeunes gens qui ont 15 ans, 16 ans et qui voient leur idole.
00:47:21Je trouve que c'est un super concept.
00:47:22Et ça fait pleurer en général.
00:47:24Ça fonctionne bien.
00:47:24C'est le but.
00:47:25C'est le but.
00:47:26Le problème, c'est qu'il n'y a plus de stars aujourd'hui.
00:47:28Parce que qui vous faites rentrer chez les gens ?
00:47:30Moi, j'en vois qu'une.
00:47:31C'est vous.
00:47:32Non, mais sérieusement.
00:47:34Parce qu'avant, tu étais dans un monde où il y a moins de stars.
00:47:37Si, vous avez Lara Fabian.
00:47:39Vous avez des stars de la Star Academy comme Marine.
00:47:41Il y a M. Pokora dans la nouvelle version.
00:47:42M. Pokora, oui.
00:47:44Il y a des vedettes.
00:47:45Il y a des vedettes.
00:47:46Il y a des vedettes.
00:47:47Bon, vous saluez Mademoiselle Iturberoux.
00:47:49Elle sera avec vous ?
00:47:50Ce sera fait.
00:47:51Elle arrive dans un instant.
00:47:52Elle était dans le groupe.
00:47:53Bien sûr, une ancienne de canal.
00:47:55Exactement.
00:47:55Elle présente le 13h.
00:47:56Elle est remarquable.
00:47:58Bon, il est 9h54.
00:47:59Merci, Pascal.
00:48:00Merci.
00:48:029h54.
00:48:03À qui je dis au revoir ?
00:48:04À qui je dis au revoir ?
00:48:05Parce qu'on va être avec Jérôme de Verdière pour Corvette.
00:48:08Je dis au revoir à...
00:48:10Non.
00:48:10Vous venez d'arriver.
00:48:11Vous n'avez pas déjà reparti.
00:48:13On ne vous a pas eu pendant je ne sais combien de temps.
00:48:16Vous êtes bien rattrapé dans cette première heure.
00:48:17Je vais dormir ici.
00:48:19Non.
00:48:19Je dis au revoir à Thomas, alors si ça ne vous ennuie pas, Thomas.
00:48:22Bon.
00:48:23Et on va parler effectivement de Corvette, qui est un livre intéressant.
00:48:28Et puis je vous ferai écouter ce qu'a dit le président Macron.
00:48:31Parce que comme ça, ce n'est pas assez inaperçu.
00:48:33Mais il a dit une phrase quand même qu'il faut bien réécouter dans le monde d'aujourd'hui.
00:48:36Il a dit, l'information, c'est une chose dangereuse.
00:48:38En démocratie, dire ça, c'est incroyable qu'une phrase.
00:48:43L'information, c'est une chose dangereuse.
00:48:46Voilà ce qu'a dit le président de la République.
00:48:48Ça mérite quand même, vous avez trois heures, comme dit l'autre.
00:48:50A tout de suite.
00:48:51La vérité est pire.
00:48:52Jérôme De Verdier est avec nous.
00:48:56Et Jérôme vient régulièrement nous voir quand il publie un roman.
00:48:59Et j'ai l'impression que maintenant, il publie de plus en plus de romans régulièrement.
00:49:03Je suis une machine à écrire.
00:49:04Non, mais c'est une vocation.
00:49:04Mais je vais moins vite que Nicolas Sarkozy.
00:49:07C'est une vocation.
00:49:09Si vous pouviez.
00:49:10Alors, il y a une règle.
00:49:12Qu'est-ce que je l'ai dit ?
00:49:12Il y a une règle.
00:49:13Je vais parler tout bas.
00:49:15C'est le médecin qui me l'a dit.
00:49:16Ah oui, il ne faut pas vous énerver.
00:49:17Non, ce n'est pas ça.
00:49:18Il ne faut pas dire le mot Nicolas Sarkozy quand Philippe Bidger est sur le plateau.
00:49:22Pas du tout.
00:49:23Parce que tout de suite, ça le...
00:49:24Mais non.
00:49:25Il faut qu'il prenne ses cachets tout de suite après.
00:49:29Pascal, vous le savez, je suis un téléspectateur de votre émission récurrent et régulier.
00:49:34De temps en temps, vous êtes un peu dur avec Philippe.
00:49:37Je vous le dis.
00:49:38Je vous le dis de temps en temps.
00:49:39Regardez-le.
00:49:40Regardez-le.
00:49:41Vous trouvez que je ne suis dur qu'avec Philippe Boweï, tout le monde ?
00:49:44Non, non.
00:49:45Ça dépend.
00:49:46Avec Maître, parce que je pense que vous avez un peu plus...
00:49:48Vous avez vu qu'on s'est habillé pareil ce matin ?
00:49:50Oui, c'est d'accord.
00:49:50Carval de tricot, veste en twill.
00:49:52Oui.
00:49:53J'ai mis ma tenue d'écrivain.
00:49:54Non, non, mais c'est vrai.
00:49:56De temps en temps...
00:49:56Bon, alors je retiens.
00:49:59Et vous dites, vous rajoutez toujours, mais je vous aime beaucoup quand même.
00:50:02Mais ce qui est vrai...
00:50:03Alors ça, c'est...
00:50:04On voit que vous avez lu Schopenhauer, l'art d'avoir toujours raison.
00:50:08Vous savez ce qu'il dit, Schopenhauer, quand quelqu'un n'est pas d'accord avec toi ?
00:50:11Le dernier argument que tu dois utiliser...
00:50:12Ah ben, c'est le point dans la gueule.
00:50:14Tu dois l'insulter.
00:50:15C'est ce qu'il dit.
00:50:16Schopenhauer, il dit deux choses.
00:50:17Il faut aimer personne et haïr personne.
00:50:19C'est un conseil de sagesse.
00:50:21Donc c'est pratique dans la vie, parce que t'es un bouddhiste.
00:50:23Il y a un juste milieu.
00:50:24Voilà, t'aimes pas...
00:50:25On s'aime quand même.
00:50:26Non, mais il dit, il faut surtout aimer personne dans la vie pour être heureux.
00:50:29Et haïr personne.
00:50:30Et il dit, effectivement, le dernier argument...
00:50:33Comment ? Qu'est-ce qu'il dit ?
00:50:35Je puis aussi, il n'en peut plus.
00:50:36Alors, c'est drôle, parce que notre ami Ferry a fait un papier là-dessus ce matin,
00:50:41parce que Boris Cyrulnik, et on va le recevoir d'ailleurs, a écrit un bouquin là-dessus,
00:50:44sur l'attachement, et qu'il faut...
00:50:46Pour ne pas souffrir, il faut aimer personne.
00:50:48C'est un peu triste, quand même.
00:50:50Évidemment, si t'aimes quelqu'un, il peut partir.
00:50:52Ça peut arriver.
00:50:54Richard Millet veut dire quelque chose.
00:50:56Pour être juste, vous n'avez jamais dit, vous ne dites jamais, quand même.
00:51:00C'est vrai.
00:51:01Je vous avais raison.
00:51:02Vous avez raison.
00:51:02Exactement, voilà.
00:51:04Monsieur est professeur de français.
00:51:06Je connais, c'est bien, quand même.
00:51:08Oui, mais il dit, son avis sur Corvette m'intéresse.
00:51:12Somaïa, pardonnez-moi, on est en retard, il est né de 10h04.
00:51:18Double évasion ce matin à la maison d'arrêt de Dijon.
00:51:21De Dijon, des surveillants se sont aperçus que deux détenus avaient scié les barreaux de leur cellule.
00:51:26Ils sont activement recherchés.
00:51:28Rare sondage à faire l'unanimité à ce point.
00:51:3083% des sondés se disent pour la création d'un service militaire volontaire en France.
00:51:35Proposition accueillie favorablement, peu importe la sensibilité politique des personnes interrogées.
00:51:41Une mesure dont les contours vont être présentés en fin de matinée par le chef de l'État.
00:51:46Et puis, une enquête anticorruption lancée après l'incendie géant à Hong Kong.
00:51:50Incendie toujours en cours et qui a fait au moins 55 morts.
00:51:53Les secours continuent à combattre les flammes et à rechercher d'innombrables disparus
00:51:57dans cet ensemble de gratte-ciels que vous découvrez à l'écran.
00:52:00Somaïa, vous venez de nous dire quelque chose de très intéressant.
00:52:03Alors, j'imagine qu'il n'y a pas plus d'informations que vous nous avez données.
00:52:06Mais il y a donc...
00:52:07L'évasion, double évasion.
00:52:08Donc, il y a une double évasion.
00:52:09C'est ça. Deux détenus sont activement recherchés.
00:52:12Ah oui, mais ils ont scié leurs barreaux.
00:52:14Scié les barreaux de leurs cellules.
00:52:15Bon, ça tombe quand même, si vous me permettez, ça tombe quand même pas très bien.
00:52:19À l'ancienne, en plus.
00:52:21Oui, ça vous fait sourire, mais c'est pas drôle.
00:52:24Non, c'est pas drôle.
00:52:26Oui, mais ça vous fait...
00:52:27Bon, parce que Marine Lançon est en train de m'envoyer des informations.
00:52:32Double évasion ce matin, donc, à la maison d'arrêt de Dijon.
00:52:35Autour de 7 heures, les surveillants de la maison d'arrêt de Dijon
00:52:38se sont aperçus que deux détenus avaient scié les barreaux de leurs cellules pour s'enfuir.
00:52:42Donc, manifestement, il n'y a pas que des téléphones portables dans les cellules.
00:52:46Il y a également des scies.
00:52:47Parce que pour s'y a un barreau...
00:52:49Il faut s'y employer.
00:52:50Oui.
00:52:51Enfin, ça sent...
00:52:51Prêt patient.
00:52:52Tu ne vas pas aller main-ongle.
00:52:54Oui, et puis on ne les s'y peut-être pas en une fois, j'imagine.
00:52:57Surtout pas.
00:52:58Bon, ils sont recherchés profils inconnus pour le moment.
00:53:01Et ça ne tombe pas...
00:53:02Enfin, c'est quand même...
00:53:04Je l'assure, c'est très, très étrange.
00:53:06Parce qu'aujourd'hui, on se dit qu'il y a des complicités, même.
00:53:09Mais je crois, encore une fois, si on pouvait arrêter...
00:53:12Enfin, il faut arrêter d'être naïf.
00:53:14Tout rentre en prison.
00:53:17Tout.
00:53:17Voilà.
00:53:18Point.
00:53:18Voilà.
00:53:20Le postulat, il est simple.
00:53:21Les drones.
00:53:22Oui.
00:53:23Les drones.
00:53:23J'ai vu qu'on parlait de pouvoir donner la possibilité aux surveillants de tirer sur
00:53:30les drones pour les abattre.
00:53:31Parce qu'aujourd'hui, les gens sont tellement agiles avec les drones qu'il y a de la livraison
00:53:36à domicile, si vous me permettez.
00:53:38C'est le Uber Eats de la livraison en prison.
00:53:45C'est-à-dire que le drone, il arrive à la fenêtre.
00:53:49Et ils le mettent à la verticale de sorte qu'il rentre presque même dans la cellule.
00:53:53Le room service.
00:53:54Donc, si vous voulez...
00:53:56C'est le room service.
00:53:58Exactement.
00:53:59Et ils commandent ce qu'ils veulent.
00:54:01Ce qu'ils veulent.
00:54:02Téléphone, parfum, savon, tout ce qu'ils veulent.
00:54:06Tout rentre par les drones aujourd'hui.
00:54:08Quasiment.
00:54:09Oui.
00:54:09Quasiment.
00:54:09Je rappelle que vous êtes pénaliste.
00:54:11Maintenant, je pense que les gens commencent à vous connaître.
00:54:14Et que vous connaissez parfaitement ce monde de la prison.
00:54:18Je l'ai dit un jour.
00:54:20Je rencontre un détenu.
00:54:22Et je disais, c'est bizarre.
00:54:23Qu'est-ce qui sent bon ?
00:54:24Alors que quand même, les prisons, ce n'est pas réputé pour être, entre guillemets, un spa.
00:54:29Donc, j'ai demandé.
00:54:31J'ai dit, mais monsieur, vous vous sentez bon ?
00:54:34Mais on a le droit de cantiner du parfum ?
00:54:39Alors, cantiner, ça veut dire...
00:54:40Bien sûr.
00:54:42Il me dit, non, non, vous inquiétez pas, c'est réglé.
00:54:44Mais je dis, comment c'est réglé ?
00:54:45Il me dit, non, non, voilà, on me livre.
00:54:48Après, le reste, ça ne me regarde pas.
00:54:49Ça peut peut-être s'arrêter quand même, ça.
00:54:52Ce n'est pas très compliqué à arrêter.
00:54:53Comment ?
00:54:54Mais je l'arrête en une journée.
00:54:59En une journée.
00:55:01C'est-à-dire que toute personne qui est prise avec quelque chose qui ne doit pas être dans la prison,
00:55:08c'est un an au mi-tar.
00:55:10Un an.
00:55:11Dans le noir.
00:55:12C'est fini.
00:55:13Mais aujourd'hui, ça ne passera pas.
00:55:14L'autre question.
00:55:15Ça ne passera pas.
00:55:16Donc, voilà.
00:55:17Ça ne passera pas.
00:55:17Les drones, si vous voulez les arrêter.
00:55:21C'est assez rapide.
00:55:22Les drones, si vous voulez les arrêter.
00:55:24Où il faut mettre des filins sur toutes les prisons, des filins avec un maillage.
00:55:29Pourquoi des peines disciplinaires très fortes et dissuasives ne passeraient pas ?
00:55:39Tiens, je vais vous faire un petit diagramme que je voulais vous montrer.
00:55:42J'ai trouvé ça dans la presse.
00:55:43J'ai trouvé ça extraordinaire.
00:55:44C'est la courbe de, j'allais dire, mon ami Bukele, du Salvador.
00:55:49C'est la courbe entre les prisons.
00:55:52Regardez.
00:55:53C'est la courbe entre les tués et les prisons.
00:55:58Donc, vous voyez, évidemment, les tués, c'est...
00:56:03Les rouges, là où ça va d'ailleurs.
00:56:04Les incarcérations en bleu et en rouge.
00:56:08Et en rouge, ce sont, nous sommes d'accord, les morts.
00:56:12Les homicides.
00:56:13Bon, les homicides.
00:56:15Bon, ben, regardez cette courbe.
00:56:16Je l'ai trouvée, j'ai trouvé ça absolument extraordinaire.
00:56:19C'est quasiment, comment dire...
00:56:22Et regardez-la bien, tellement elle est formidable.
00:56:25On est d'accord.
00:56:25Donc, ça veut dire quoi ?
00:56:26Ça veut dire que lorsqu'on parle de multifactoriel et ça,
00:56:31tout ça, c'est de n'importe quoi.
00:56:34Il y a les causes d'une baisse, de la mortalité, des meurtres.
00:56:41Bon, il n'y a qu'une chose qui compte, c'est la prison.
00:56:43Voilà.
00:56:44C'est un laboratoire.
00:56:45Je ne peux pas vous dire quelque chose.
00:56:45Vous mettez des gens en prison, il n'y a plus de gens qui sont tués.
00:56:49C'est simple.
00:56:50Pardonnez-moi d'être simple.
00:56:52Mais ne me regardez pas comme ça, Pascal.
00:56:53Vous allez me foutre en prison.
00:56:55Mais cette courbe, elle est géniale, en fait.
00:56:59Oui, mais notre société n'est pas capable de l'accepter.
00:57:01Et bien alors, continuons.
00:57:04Et heureusement.
00:57:04Pourquoi vous dites heureusement, en fait ?
00:57:07Hein ?
00:57:07Mais pourquoi vous dites heureusement ?
00:57:08Parce que vous ne connaissez pas le Salvador, vous n'y avez jamais mis les pieds.
00:57:11Vous ne vous rendez pas compte de ce que vous racontez.
00:57:12Et vous connaissiez avant ?
00:57:13Mais hein, c'est un zoo humain, le Salvador.
00:57:15C'est insupportable.
00:57:16Mais non, mais vous ne vous rendez pas compte.
00:57:17Je ne dis pas que les Salvadoriens soient plus heureux aujourd'hui.
00:57:23Je ne nie pas qu'ils soient plus heureux aujourd'hui qu'hier.
00:57:26Mais parce que le Salvador, c'est un pays extravagant.
00:57:29Les gangs, les moraux étaient partout.
00:57:31Oui, ben justement, ils ne le sont plus aujourd'hui.
00:57:32Il n'y avait plus d'État.
00:57:33Ils sont en prison.
00:57:34Ben aujourd'hui, ils sont en prison.
00:57:36Richard Millet, c'est très bien.
00:57:37La question que vous avez posée à Maître Garbarini, c'est pourquoi on ne peut pas tirer sur les drones ?
00:57:41Eh bien parce qu'aujourd'hui, c'est interdit.
00:57:43Et pourquoi c'est interdit ?
00:57:43Eh bien parce qu'il n'est pas autorisé, ce n'est pas prévu par la loi et par le règlement
00:57:49que les surveillants voyant un objet non identifié ou identifié aient le droit de tirer dessus.
00:57:55C'est absurde.
00:57:56Eh bien c'est absurde, mais c'est la loi.
00:57:57Il nous reste 22 minutes.
00:57:58Je voulais juste vous faire écouter...
00:58:00On n'est pas au Far West.
00:58:01Enfin, c'est eux qui sont...
00:58:03Ou au Batrape.
00:58:04Oui.
00:58:05Enfin, le MITAR, pardonnez-moi, ça peut être les sanctions disciplinaires.
00:58:08Oui, mais vous aurez...
00:58:10L'administration pénitentiaire, elle pèse.
00:58:12Vous avez également des surveillants, et on les comprend, qui se disent
00:58:16on va en faire des bêtes sauvages, pour reprendre un mot, et nous, on ne va pas pouvoir les gérer.
00:58:22Mais moi, je ne partage pas votre avis du tout.
00:58:24Parce que ça va durer un an.
00:58:26Et puis après, tout le monde sera à carreau.
00:58:28Parce que quand 4 ou 5 sont allés au MITAR pendant un an,
00:58:31en difficulté, tout le monde se tiendra à carreau.
00:58:35Parce que dans le temps, il n'y avait pas de téléphone portable, que je sache.
00:58:38Et ce n'était pas des bêtes sauvages.
00:58:40Donc, ce que vous dites, moi, je ne partage pas tout à fait ça.
00:58:42Mais enfin, en même temps, je fais confiance au professionnel que vous êtes.
00:58:45Oui, mais vous avez raison de me faire confiance, d'ailleurs.
00:58:47Vous avez raison de me faire confiance.
00:58:52Il vaut mieux.
00:58:53Il vaut mieux.
00:58:54Bon, écoutez, je vous disais le petit passage d'Emmanuel Macron, les 10 secondes,
00:58:58parce qu'il y a comme ça des phrases, parfois, qui sont formidables.
00:59:00L'information, c'est une chose dangereuse.
00:59:02Ah oui, écoutez.
00:59:03Je pense que c'est important qu'il y ait une labellisation faite par des professionnels
00:59:10qui puissent dire que ceci correspond à la déontologie de gens qui manipulent de l'information.
00:59:16Parce que c'est une matière dangereuse, en fait, l'information.
00:59:18Et donc, il y a des règles déontologiques.
00:59:20C'est une matière dangereuse de l'information.
00:59:23Cette phrase est géniale.
00:59:25Oui.
00:59:25C'est génial.
00:59:27Là, c'est presque...
00:59:29Vous voyez ce que je veux dire ?
00:59:30On voit bien ce qu'il veut dire, tout de même.
00:59:34Il a raison, c'est la désinformation.
00:59:35Lorsqu'elle est manipulée.
00:59:37Non, mais il a raison.
00:59:37Mais non, mais pas...
00:59:38Non, c'est pas ce qu'il dit.
00:59:39Ah si, quand on lui dit bien sa phrase.
00:59:42Ah oui, mais non.
00:59:42Et quand on lui prête tout de même une certaine intelligence, c'est ce qu'il veut dire.
00:59:47Ça n'est pas l'information en elle-même qui est...
00:59:49Ben, c'est pas ce qu'il dit.
00:59:50C'est la phrase.
00:59:52Ben, je viens la réécouter.
00:59:53Il dit l'information, c'est une chose dangereuse.
00:59:55Je veux bien que vous me défendiez.
00:59:57Vous allez en vous dire que je ne suis pas rentré.
00:59:58Quand elle est manipulée, qu'est-ce que vous en pensez ?
01:00:00Quand elle est manipulée.
01:00:02Moi, je suis complètement d'accord.
01:00:02Mais il dit pas quand elle est manipulée, il dit l'information.
01:00:05Il dit deux choses, mais pas dans la même phrase.
01:00:07Je suis désolé de le dire.
01:00:08Mais quand on lui prête une certaine intelligence, on comprend que c'est ce qu'il veut dire.
01:00:15Oui, mais aujourd'hui...
01:00:17Quelle ingratitude.
01:00:18Aujourd'hui, c'est la photographie de notre société.
01:00:23Pardonnez-moi, mais donc l'information, c'est une matière dangereuse.
01:00:27Lorsqu'elle est manipulée.
01:00:29Et la vérité est révolutionnaire.
01:00:32Deux, la défense.
01:00:34Pardonnez-moi de parler de mon jardin.
01:00:37La défense est une matière dangereuse.
01:00:39Puisqu'on voit des avocats qui font condamner leurs clients parce qu'ils ont choisi une défense qui ne serait pas convenable.
01:00:46Ce qu'on appelle la victimisation secondaire.
01:00:48C'est pas à vous que je vais la prendre.
01:00:49Mais où on est ?
01:00:50Elle ne voit pas le rapport.
01:00:53C'est le rapport, c'est le même.
01:00:54C'est qu'aujourd'hui, on veut interdire des libertés.
01:00:58C'est ça le problème.
01:00:59C'est ça le problème.
01:01:00Voilà.
01:01:00Est-ce qu'on peut juste réécouter, alors si elle peut me caler, même pas encore tout, mais réécouter juste les dix dernières secondes.
01:01:07Parce que, bon, monsieur Bilger, lui, il est venu, il va déjeuner dans l'Aile Madame tous les jours.
01:01:11Ne sortez pas ces damneries en permanence.
01:01:13Vous avez fait un petit tweet pour dire que c'était formidable, que vous leur avez rendu.
01:01:19Ce qui était formidable.
01:01:20Voilà.
01:01:20Vous les avez réinvités.
01:01:22Mais bien sûr.
01:01:23Parce que c'est agréable de parler à un trio éliséen qui a de la classe qui est intelligent.
01:01:28Bien sûr.
01:01:29Mais on est tous d'accord.
01:01:30Ah ben, vous me rassurez.
01:01:32Mais on est tous d'accord pour parler.
01:01:33Moi, ce qui nous intéresse, c'est les résultats, en fait.
01:01:35Mais d'accord.
01:01:36Mais là, on ne parle pas de ça.
01:01:37Moi, j'ai bien parlé.
01:01:38Il y a plein de gens qui se trouvent très intelligents et très sympathiques.
01:01:40Vraiment ?
01:01:40Tellement ?
01:01:41Mais il y en a beaucoup.
01:01:42Regardez.
01:01:43Ceci dit, c'est très sympa d'aller déjeuner à l'Elysée.
01:01:45Moi, ça m'est arrivé une fois.
01:01:47Ah, vous allez aussi parler de madame ?
01:01:48Il m'est arrivé.
01:01:50Et dîner.
01:01:51Mais je crois qu'on a les mêmes amis.
01:01:52C'est peut-être pour ça.
01:01:53Je ne sais pas s'ils sont...
01:01:54On peut dire que c'est des amis.
01:01:55Pour moi, c'est des amis.
01:01:56Mais est-ce qu'ils sont...
01:01:57Est-ce qu'ils me reconnaissent comme tel aujourd'hui ?
01:01:59Bon, Corvette.
01:02:01Jérôme de Verdière.
01:02:02Aux éditions Le Cherche-Midi.
01:02:03Enfin, on parle de quelque chose de sérieux.
01:02:05Vous demandez.
01:02:06Et on parlera tout à l'heure du ski aussi.
01:02:08Je tiens à le dire à Marine et puis de M. Attal.
01:02:10Mais Corvette, c'est terrible votre affaire.
01:02:13Comment peut-on vivre quand on connaît la date de sa mort ?
01:02:16Eh oui, c'est une question que je me suis posée.
01:02:18Bah écoutez...
01:02:19Effectivement, j'ai constaté...
01:02:19Jacques, sexagénaire, atteint d'une maladie dégénérative,
01:02:22qui décide de programmer son suicide assisté dans trois mois.
01:02:26Au lieu de rester auprès des siens, il se barre.
01:02:28Donc comme ça.
01:02:29Il part en Écosse, à Saint-Tropez, à Monaco, etc.
01:02:33Mais en fait, pourquoi vous avez eu envie d'écrire une histoire comme ça ?
01:02:36Je suis totalement déprimé.
01:02:37Regardez-moi, c'est pour ça.
01:02:38Je suis en bout de piste, mon pauvre Pascal.
01:02:40Non, c'est pas ça.
01:02:41C'est que je me suis rendu compte, à un moment donné,
01:02:44je discutais avec une amie.
01:02:46Et puis, vous savez, c'est les jeux un peu débiles.
01:02:48Et on se disait, tiens, si on connaissait la date et l'heure précise de notre mort,
01:02:52qu'est-ce qu'on ferait ?
01:02:53Et puis, tout d'un coup, en fait, je me suis dit,
01:02:55non mais personne ne connaît la date et l'heure précise de sa mort.
01:02:58Parce que même les condamnés à mort, et là, je parle à l'ancien magistrat et à l'avocat,
01:03:03même les condamnés à mort ne savent pas le matin de leur...
01:03:06Voilà, où on les emmène à la guillotine ou sur la chaise électrique.
01:03:09La veille, ils ne sont pas au courant que c'est ce jour-là.
01:03:12Et puis, tout d'un coup, j'ai réfléchi et j'ai dit,
01:03:13si il y a une catégorie de personnes qui connaissent la date et l'heure précise de leur mort,
01:03:18ce sont les personnes qui vont se faire euthanasier.
01:03:20Puisqu'on prend un rendez-vous, etc.
01:03:22Et d'où l'idée de ce roman.
01:03:25Et ça renvoie, ça permet, puisque je considère,
01:03:29et je pense que Richard est un peu dans mon cas,
01:03:33je considère que la littérature, le roman en tout cas,
01:03:36doit être débarrassé de toute forme de théorie et d'idéologie.
01:03:41Et donc là, on peut parler d'un sujet comme l'euthanasie
01:03:44en s'intéressant vraiment aux petites choses.
01:03:47C'est en regardant les petites choses qu'apparaissent les grandes choses.
01:03:51L'essentiel maintenant, c'est l'état psychologique de votre mari.
01:03:53Le reste n'a pas beaucoup d'importance.
01:03:55Laurence.
01:03:56C'est sa femme.
01:03:57Depuis l'annonce de son suicide assisté,
01:03:59Jacques est de l'histoire ancienne pour l'équipe médicale de la salle pétrière.
01:04:03Comme si la phase des soins palliatifs avait déjà commencé,
01:04:05alors qu'il se tient encore debout,
01:04:07alors qu'il marche, parle, mange, tout cela est absurde.
01:04:09Mais c'est comme ça.
01:04:10Il faut respecter les souhaits du patient,
01:04:13a insisté en cela.
01:04:14Et moi, qui me respecte ?
01:04:16A penser Laurence.
01:04:16Et oui, en fait, toute cette famille,
01:04:18tous les proches de ce Jacques en question
01:04:22sont évidemment affectés.
01:04:24Et en fait, on voit que c'est une question...
01:04:26Souvent, l'euthanasie, on en parle, on a un avis dessus.
01:04:29Est-ce qu'on est pour, on est contre ?
01:04:31Et encore une fois, on n'en parle qu'en théorie.
01:04:32Moi, j'avais envie d'en parler un peu, j'allais dire, en pratique.
01:04:35Et ce qui fait apparaître, à mon avis,
01:04:40ce qui est le cas dans l'existence de l'être humain,
01:04:44c'est-à-dire le tragi-comique.
01:04:46Par exemple, il y a une scène,
01:04:48et je me suis inspiré d'une véritable scène,
01:04:51il y a une scène où le Jacques en question organise,
01:04:54enfin, on lui organise dans son entreprise un pot de départ.
01:04:57Sauf que là, c'est un vrai pot de départ.
01:04:58Ce n'est pas un pot de départ à la retraite,
01:04:59c'est un pot de départ définitif.
01:05:01Et c'est une scène...
01:05:02Je vous ai...
01:05:03Je vous ai dit à Jeanne Garnier.
01:05:04Non mais sérieusement, vous riez, mais vous êtes allé.
01:05:07Moi, j'y suis à vous plusieurs fois.
01:05:08J'ai discuté avec beaucoup de médecins
01:05:13et beaucoup d'infirmières,
01:05:15notamment en soins palliatifs.
01:05:17Et surtout, cette scène-là,
01:05:18je l'ai utilisée dans le roman,
01:05:21mais je me suis inspiré d'une véritable scène
01:05:23où donc, il y a quelqu'un qui va se faire euthanasier
01:05:26et son entreprise lui organise un pot de départ.
01:05:30Et qu'est-ce qu'on offre ?
01:05:32On ne va pas lui offrir une canne à pêche,
01:05:33comme à un départ à la retraite.
01:05:34Et à la fin du pot de départ,
01:05:37ils sont là,
01:05:37ils boivent du champagne quand même.
01:05:39C'est terrible.
01:05:39Tout ce qui se passe dans la tête de tous ces gens-là,
01:05:41c'est terrible.
01:05:42Et à la fin,
01:05:43et je vous jure que c'est vrai,
01:05:44et ça, pour le coup,
01:05:45je l'ai utilisé dans le roman,
01:05:46le patron de l'entreprise dit à ce monsieur,
01:05:49qui s'appelait Jean, en l'occurrence,
01:05:51dit, bon bah, à ta santé.
01:05:54Voilà.
01:05:55Et là, on voit le tragique et le comique de tout ça.
01:05:59Mais ce n'est pas un livre à thèse,
01:06:01ce n'est pas un essai sur l'euthanasie,
01:06:04c'est vrai.
01:06:04Non, mais je suis d'accord avec vous.
01:06:06Je me suis dit,
01:06:08qu'est-ce qu'au fond,
01:06:09parce que bon,
01:06:10vous me dites,
01:06:11on en parlait comme ça et ça,
01:06:12qu'est-ce qui vous a poussé à écrire cela ?
01:06:14Parce qu'en plus,
01:06:14c'est dans l'actualité quand même,
01:06:15l'euthanasie.
01:06:16Est-ce que vous avez un avis,
01:06:18par exemple,
01:06:18sur ce sujet ?
01:06:20Est-ce que vous êtes croyant ?
01:06:21Parce que quand on est croyant,
01:06:22évidemment ça,
01:06:24quand on est croyant,
01:06:25on considère que
01:06:26on ne choisit pas
01:06:28le moment,
01:06:30l'heure à laquelle nous sommes venus
01:06:31et on ne choisit pas
01:06:33le moment de mourir.
01:06:36Et non seulement cela,
01:06:37mais la souffrance,
01:06:39la passion,
01:06:40fait même partie,
01:06:41entre guillemets,
01:06:41de l'expérience humaine
01:06:42et ce que le Christ
01:06:44a enduré sur la croix,
01:06:45on peut soi-même
01:06:46l'endurer.
01:06:49Voilà.
01:06:49C'est ce que...
01:06:49En réalité,
01:06:52justement,
01:06:52je voulais débarrasser
01:06:53et je crois
01:06:54le, entre guillemets,
01:06:55le prouver,
01:06:56mais encore une fois,
01:06:57par cette histoire.
01:06:57C'est une histoire,
01:06:58c'est un roman.
01:06:59Je voulais le prouver par là.
01:07:00Je voulais aussi
01:07:01le débarrasser
01:07:02de la religion.
01:07:04Finalement,
01:07:04ça ne compte pas
01:07:05énormément.
01:07:07Ça ne compte pas
01:07:07pour un non-croyant ?
01:07:08Non.
01:07:09Regardez,
01:07:10je vois Vincent
01:07:11et Maya Allen.
01:07:12Une fois qu'on est
01:07:13confronté à la chose...
01:07:15Oui.
01:07:16Par exemple,
01:07:16il y a une statistique
01:07:17dont on ne parle jamais.
01:07:19Il y a plein de pays européens
01:07:21où l'euthanasie
01:07:22est tout à fait autorisée.
01:07:24Non.
01:07:24Il y a la Suisse,
01:07:25il y a la Belgique,
01:07:26il y a l'Irlande,
01:07:28il y en a quelques-uns quand même.
01:07:29Oui, mais une minorité,
01:07:30une petite minorité.
01:07:31Et en l'occurrence,
01:07:32dans ces pays-là,
01:07:35il y a une statistique
01:07:36qu'on ne dit jamais,
01:07:38c'est combien font
01:07:39machine arrière.
01:07:42Ça n'est jamais dit.
01:07:43Et je pense qu'il y en a beaucoup.
01:07:44Maya Allen,
01:07:45Trémolet.
01:07:46J'ai une question
01:07:46à propos de votre personnage.
01:07:47Est-ce que votre personnage
01:07:48pendant ces trois mois
01:07:50il réfléchit à renoncer
01:07:51à cette mort
01:07:52où il a fixé cette date
01:07:54et ensuite,
01:07:55il y va sereinement
01:07:56pendant les trois mois
01:07:56où lui-même
01:07:57est travaillé ?
01:07:58C'est vrai que quand il fuit,
01:08:01en fait,
01:08:01il fuit sa propre décision.
01:08:03Mais néanmoins,
01:08:04il n'a pas envie
01:08:05de faire endurer
01:08:06cette maladie dégénérative
01:08:09à ses proches.
01:08:09Mais en même temps,
01:08:10ses proches,
01:08:11ils sont là pour...
01:08:12Et c'est ce que dit
01:08:13à un moment donné
01:08:13la femme de ce Jacques.
01:08:15Elle dit,
01:08:16maintenant,
01:08:17on me considère
01:08:17comme une aidante,
01:08:19une accompagnante,
01:08:20mais c'est nier
01:08:20mon statut de femme.
01:08:21Je suis d'abord une femme.
01:08:22Enfin,
01:08:22tout ça est très compliqué.
01:08:23C'est pour ça que c'est très difficile
01:08:24d'avoir un avis absolu
01:08:26sur cette question.
01:08:26Richard Millet.
01:08:27J'ai une amie qui a fait un livre
01:08:28d'enquête sur cette question
01:08:31et elle m'a dit
01:08:32qu'elle avait accompagné
01:08:33une fois en Suisse
01:08:34une femme qui avait décidé
01:08:35de pratiquer
01:08:36cette chose définitive,
01:08:39cette solution finale,
01:08:40si je peux dire.
01:08:40Oui.
01:08:41Je lui ai dit,
01:08:41au fond,
01:08:42au fond,
01:08:44je lui ai dit,
01:08:44tu étais comme
01:08:45dans une prison américaine
01:08:47où tu assistais
01:08:48à une injection létale.
01:08:49Elle m'a dit,
01:08:49au fond,
01:08:50c'est ça.
01:08:51Deuxièmement,
01:08:51sur la question
01:08:51de la date de la mort,
01:08:53je pense que
01:08:54nous autres intellectuels,
01:08:56qu'ils ont par exemple
01:08:57Montaigne,
01:08:58philosopher,
01:08:59c'est apprendre à mourir,
01:08:59ce n'est pas une vaine parole.
01:09:01Ça veut dire que chaque jour,
01:09:02on apprend cette question
01:09:04de la mort,
01:09:05on s'approche de ça
01:09:06de temps courageusement.
01:09:08Voilà.
01:09:09Et c'est très important.
01:09:10Donc, finalement,
01:09:11lorsque arrivera
01:09:12mon dernière heure,
01:09:12c'est-à-dire très bientôt,
01:09:14je serai...
01:09:15Non, non, non,
01:09:16je me prépare chaque jour.
01:09:17Je m'édite à la foule.
01:09:18On ne se prépare à rien du tout.
01:09:19En fait, on ne se prépare
01:09:20mais on ne se prépare pas tant.
01:09:21On ne se prépare à rien.
01:09:23La vérité, c'est que...
01:09:24Et heureusement,
01:09:24je m'y prépare tous les jours.
01:09:27Heureusement qu'on ne sait pas.
01:09:28Mais ça ne veut pas dire
01:09:29que je suis sinistre,
01:09:30déprimé.
01:09:30Non, non, mais bien sûr.
01:09:31Se préparer, c'est quoi ?
01:09:32C'est noyer parfois
01:09:33notre anxiété
01:09:34par l'action.
01:09:36Je suis désolé de vous le dire,
01:09:38on en est tous là.
01:09:39Pourquoi est-ce qu'on travaille ?
01:09:40Pourquoi est-ce qu'on court ?
01:09:41Pourquoi est-ce que...
01:09:41Voilà, tu noies une anxiété.
01:09:42Ça fait partie de la préparation.
01:09:45Comment ?
01:09:45C'est le divertissement.
01:09:46Bah oui.
01:09:47Non, non, non, non, non.
01:09:49Pas très bien.
01:09:50On peut penser à la mort
01:09:51de façon sereine.
01:09:53Bon.
01:09:53Sereine, oui.
01:09:55C'est facile de penser
01:09:56à la mort sereinement
01:09:57quand vous êtes assis
01:09:58derrière votre...
01:09:59Aujourd'hui, comme cela,
01:10:00bien sûr,
01:10:01parce qu'elle n'est pas demain.
01:10:02Elle n'est pas immédiate.
01:10:03Si, elle est immédiate.
01:10:05Ah non, pour moi, si.
01:10:07Ah non, elle est...
01:10:07Mais je...
01:10:08On meurt chaque jour un peu.
01:10:10Mais je plombe
01:10:10le moral de personne.
01:10:12Eh oui.
01:10:12Je dirais à M. Achille.
01:10:14Absolument.
01:10:15Bon.
01:10:16Un mot sur le ski.
01:10:18Parce que je voulais vous montrer
01:10:19quand même,
01:10:20c'est Marine Lançon
01:10:20qui est une skieuse émérite
01:10:23puisqu'elle va sur les pistes noires
01:10:26depuis toujours
01:10:26alors que je me contente des vertes.
01:10:29Eh bien, elle est contente.
01:10:30M'a-t-elle dit ce matin,
01:10:31c'est la seule chose
01:10:32qui l'a intéressée ce matin.
01:10:33Elle m'a dit
01:10:33qu'on ne pourra plus fumer
01:10:34sur les pistes.
01:10:36Et elle a trouvé ça formidable
01:10:36parce qu'elle est mégot.
01:10:38Dans la neige,
01:10:39pourquoi vous faites comme ça ?
01:10:40Oh non, c'est insupportable.
01:10:43On ne peut plus fumer,
01:10:44on ne peut plus boire,
01:10:45ça suffit.
01:10:46Mais on peut, vous savez,
01:10:48fumer sur une piste de ski
01:10:49et avoir son petit cendrier personnel
01:10:51où elle est dans le chalet à côté
01:10:52et ne pas jeter son mémoire.
01:10:54Alors là, vous avez raison.
01:10:55Ça reste le premier déchet en montage.
01:10:56Non, mais là, vous avez raison.
01:10:58Moi, je suis d'accord avec ça.
01:10:58Mais il se trouve que les gens ne le font pas.
01:11:00C'est comme sur la plage.
01:11:01Moi, je trouve dommage
01:11:02de ne plus fumer sur la plage.
01:11:03Mais oui, c'est insupportable.
01:11:04Sur la plage, c'est presque
01:11:04qu'il y a des poubelles.
01:11:05Vous savez qu'il y a également
01:11:06quand on joue du hautbois.
01:11:08Quoi ?
01:11:08On n'a pas le droit de fumer
01:11:09en même temps qu'on joue du hautbois.
01:11:11Je vous jure.
01:11:12Ça y est, il devient fou.
01:11:13Non, c'est quelque chose
01:11:15de très connu.
01:11:17Comment vous voulez fumer
01:11:19tout en jouant du hautbois ?
01:11:20Ce n'est pas le problème.
01:11:21On n'a pas le droit de fumer
01:11:22en jouant du hautbois.
01:11:24C'est interdit.
01:11:25C'est une histoire drôle.
01:11:25Je n'ai rien compris.
01:11:26C'est interdit.
01:11:27C'est interdit.
01:11:28Ce n'est pas une question
01:11:29de fumer ou pas.
01:11:30On n'a pas le droit.
01:11:31Est-ce que vous avez pris
01:11:32vos médicaments aujourd'hui ?
01:11:33Vous ne connaissez pas
01:11:33ce qu'est de Poiré-Séreau ?
01:11:35Ah, ben voilà.
01:11:36C'est un skate absolument génial.
01:11:38C'est génial.
01:11:38Mais là, vous avez répondu
01:11:39exactement ce que dit
01:11:41Jean Poiré à Michel Séreau.
01:11:42Donc, c'est pour ça
01:11:43que ça m'amusait.
01:11:44Voyez le sujet.
01:11:47Fumer sur les pistes de ski,
01:11:49c'est désormais interdit.
01:11:51Très remarqué cet été,
01:11:52le décret du 27 juin dernier
01:11:54est venu proscrire la cigarette
01:11:56dans de nombreux espaces publics,
01:11:58notamment sur les plages,
01:12:00dans les parcs,
01:12:00sous un abrébus,
01:12:01mais aussi aux abords immédiats
01:12:03des bibliothèques, par exemple.
01:12:05Sous la chaleur estivale,
01:12:06on avait oublié
01:12:07les pistes de ski.
01:12:08Pourtant,
01:12:09elles sont également concernées.
01:12:11Aujourd'hui,
01:12:11la loi interdira
01:12:13toutes skieuses et skieurs
01:12:14de fumer sur les pistes
01:12:17dans les fines d'attente
01:12:18et sur le domaine skiable.
01:12:20Par contre,
01:12:20ils auront la possibilité
01:12:21de fumer
01:12:22sur les terrasses de restaurant.
01:12:23Au domaine des portes du soleil
01:12:25qui ouvre en partie ce samedi,
01:12:27on se prépare
01:12:27à des actions de prévention
01:12:29avec la gendarmerie.
01:12:31Aujourd'hui,
01:12:31ils viennent patrouiller régulièrement.
01:12:33Par contre,
01:12:34vous savez que nous,
01:12:34comme on a un domaine franco-suisse,
01:12:36en Suisse,
01:12:37cette loi n'est pas applicable.
01:12:39Donc ça veut dire
01:12:39que les gens
01:12:39qui mettront un pied
01:12:41sur la frontière
01:12:42pourront fumer en Suisse.
01:12:44Une nouvelle interdiction
01:12:45de fumer,
01:12:46mais qui ne change pas
01:12:46les dispositifs
01:12:47mis en place chaque année.
01:12:49Aujourd'hui,
01:12:49les stations
01:12:50offrent des cendriers de poche
01:12:54où il y a des cendriers
01:12:55à la disposition.
01:12:57Aujourd'hui,
01:12:57ça ne va pas changer.
01:12:58Dorénavant,
01:12:59allumer une cigarette
01:13:00dans les domaines skiables
01:13:01vous expose à une amende
01:13:02de 135 euros
01:13:03pouvant aller jusqu'à 750 euros
01:13:06dans certains cas.
01:13:07fume,
01:13:09c'est du belge.
01:13:10Mais non,
01:13:11mais sérieusement,
01:13:12je trouve que c'est bien
01:13:13de ne pas avoir
01:13:14des mégoisses manières.
01:13:14Ah oui, c'est bien,
01:13:15les gendarmes,
01:13:15rien d'autre à faire.
01:13:16Mais non,
01:13:16mais dans ce pays,
01:13:17dans ce royaume,
01:13:19tout va si bien,
01:13:20c'est formidable
01:13:21de voir mobiliser
01:13:22le peloton de gendarmerie
01:13:23pour aller verbaliser
01:13:25le fumeur.
01:13:26La question,
01:13:27vous vous moquez du monde.
01:13:28On se tape le cul parfaite.
01:13:28Est-ce que au Venezuela,
01:13:29on va en prison
01:13:30si on fume
01:13:31sur une pique ?
01:13:32Vous avez bien compris.
01:13:35Oui, au Salvador, pardon.
01:13:36Vous avez bien compris.
01:13:37Là,
01:13:38ce n'est pas une question
01:13:38pour respirer mieux.
01:13:40C'est pour ne pas
01:13:41mettre des mégoisses.
01:13:42Eh bien,
01:13:42je vous dis.
01:13:43C'est comme sur la plage.
01:13:45Il y a un truc
01:13:46qui s'appelle la politesse.
01:13:47Ça ne m'ennuie pas
01:13:48que quelqu'un fume
01:13:49sur la plage
01:13:50pour la fumer
01:13:51parce que franchement,
01:13:52je ne vais pas être intoxiqué.
01:13:53En revanche,
01:13:54le mégoisses.
01:13:55Tout le monde porte un casque
01:13:56en descendant la piste.
01:13:58Mais en plus,
01:13:59c'est vrai.
01:14:01Imaginez d'autres
01:14:02hiérarchies,
01:14:03tout même.
01:14:04C'est plus urgente.
01:14:05Mais surtout que
01:14:06ça ne sera pas du tout fait.
01:14:07Non,
01:14:07mais les gendarmes
01:14:08en fait,
01:14:10ils m'ont la faite.
01:14:11Gabriel Attal,
01:14:12hier soir,
01:14:12sur le en même temps
01:14:13qui ne fonctionne pas.
01:14:14Alors,
01:14:14c'était formidable hier soir.
01:14:15C'était avec Laurence et Sonia.
01:14:16La présidentielle est lancée.
01:14:18Sonia et Laurence
01:14:19vont recevoir
01:14:19sans doute
01:14:20tous les acteurs
01:14:21de la présidentielle
01:14:22et Gabriel Attal
01:14:24sera peut-être
01:14:24un jour candidat.
01:14:25Écoutez ce qu'il a dit
01:14:26sur le en même temps
01:14:27qui ne fonctionne pas.
01:14:27J'ai acquis
01:14:32une conviction.
01:14:34C'est qu'en matière
01:14:35de sécurité
01:14:35sur ce sujet
01:14:37mais sur les autres périls
01:14:37en matière de sécurité
01:14:38qui menacent notre pays,
01:14:40il y a évidemment
01:14:41la question du narcotrafic,
01:14:42il y a la délinquance
01:14:43des mineurs,
01:14:44il y a l'antrisme islamiste.
01:14:45Sur tous ces sujets
01:14:46sur la sécurité,
01:14:47le en même temps
01:14:48ne peut pas fonctionner.
01:14:50C'est intéressant
01:14:50que cela vienne de vous.
01:14:51Je l'applique avec l'humilité
01:14:55de celui qui a été
01:14:56aux responsabilités
01:14:57pendant un certain nombre
01:14:58d'années au gouvernement
01:14:59avec la lucidité aussi
01:15:01de quelqu'un
01:15:01qui dans les différentes
01:15:02fonctions qu'il a occupées
01:15:03notamment à l'éducation nationale
01:15:04et à Matignon
01:15:05a cherché à déployer
01:15:07une ligne de grande fermeté
01:15:08sur ces questions
01:15:09et sur l'autorité.
01:15:10Vous avez agacé
01:15:11Marine Anson.
01:15:12Qu'est-ce que j'avais agacé ?
01:15:14Je l'adore Marine Anson.
01:15:15Oui, vous l'avez agacé
01:15:15avec la fumée
01:15:16et le cigarette.
01:15:18Pardonnez-moi.
01:15:19Elle veut que m'en aille ?
01:15:20Non, mais
01:15:20elle trouve que c'est pas bien
01:15:22de mettre des mégots
01:15:22dans la neige
01:15:23et votre argument
01:15:24de dire il y a des choses
01:15:25plus urgentes
01:15:26il y a toujours des choses
01:15:26plus urgentes
01:15:27c'est idiot
01:15:27il y a aussi des enfants derrière.
01:15:28Je ne souhaite pas
01:15:29qu'on mette les cigarettes
01:15:30dans la neige.
01:15:30Qu'est-ce que vous me faites dire ?
01:15:31Vous n'allez pas avoir
01:15:32votre label.
01:15:35Comme un poulet.
01:15:36Label rouge.
01:15:37Comme un poulet.
01:15:38Exactement.
01:15:39L'incarnation.
01:15:40Deuxième chose
01:15:40Gabriel Attal
01:15:41sur l'incarnation
01:15:42et après Philippe Bilger
01:15:43me dira ce qu'il pense
01:15:43de Gabriel Attal.
01:15:44L'incarnation
01:15:45parce que c'est important
01:15:47l'incarnation
01:15:48il y a des idées
01:15:48mais l'incarnation
01:15:50je pense qu'il est très important
01:15:51en politique.
01:15:51Écoutons Gabriel Attal.
01:15:53Tous ceux qui s'expriment
01:15:54sur la primaire
01:15:55ne parlent que de noms
01:15:56de personnes
01:15:56mais c'est d'une paresse
01:15:58intellectuelle totale
01:15:59que d'aborder cette question
01:16:00comme ça.
01:16:01Parce que le sujet
01:16:02d'abord avant les personnes
01:16:03c'est la question du projet
01:16:04de la ligne politique
01:16:05vous pouvez juxtaposer
01:16:06des personnes
01:16:07et vous dire
01:16:07eux ils iraient bien
01:16:08dans la même primaire
01:16:08et pardon s'ils pensent
01:16:09des choses radicalement
01:16:10différentes sur des sujets
01:16:12importants
01:16:12ça n'a absolument aucun sens
01:16:15mais aujourd'hui
01:16:16vous avez beaucoup
01:16:16de candidats sans projet
01:16:17moi je veux que mon projet
01:16:18ait un candidat
01:16:19et donc je travaille
01:16:20d'abord à un projet
01:16:21vous avez vu tout au long
01:16:21de cette émission
01:16:22que sur tous les sujets
01:16:23sur lesquels vous m'avez
01:16:24interrogé
01:16:24je développe des idées
01:16:26je développe un projet
01:16:27et le moment venu
01:16:28se posera la question
01:16:29de l'incarnation
01:16:30et des candidatures.
01:16:31Philippe Bilger
01:16:32est-ce que vous pensez
01:16:32que Gabriel Attal
01:16:33a un avenir politique
01:16:35important ?
01:16:36Je pense
01:16:36j'ai toujours beaucoup
01:16:38apprécié Gabriel Attal
01:16:39même si certaines positions
01:16:41qu'il a prises
01:16:42ne m'ont pas emballé
01:16:43mais j'en ai un peu
01:16:45assez de cette phrase
01:16:47toute faite
01:16:48sur l'importance
01:16:50du projet
01:16:50en réalité
01:16:52je pense que
01:16:53beaucoup de citoyens
01:16:54aujourd'hui
01:16:55seraient prêts
01:16:56à accorder
01:16:58leur confiance
01:16:59à un homme
01:17:00ou à une femme
01:17:01qui parce que
01:17:03sa nature
01:17:04les rassurer
01:17:05n'aurait pas besoin
01:17:07d'annoncer un projet
01:17:08moi par exemple
01:17:10il est évident
01:17:11qu'imaginons
01:17:13que Bruno Retailleau
01:17:14ou un autre
01:17:15soit présent
01:17:16en 2027
01:17:17je n'ai pas besoin
01:17:19de connaître
01:17:19le programme
01:17:20dans le détail
01:17:21je sais
01:17:22qu'avec telle personnalité
01:17:24eh bien
01:17:25on aura
01:17:25ce qu'on souhaite
01:17:26et donc
01:17:27le programme
01:17:28à la limite
01:17:28vous avez raison
01:17:29vous n'avez pas
01:17:30ce départ
01:17:31ils ne le mettent jamais
01:17:31en oeuvre
01:17:32leur projet
01:17:32ce n'est pas
01:17:33faux ce que vous dites
01:17:34j'aimerais quand même
01:17:35citer ce petit tweet
01:17:36l'autre jour
01:17:36qui a fait ma joie
01:17:37bonheur
01:17:38d'avoir pu rendre
01:17:39à mon trio
01:17:40élyséen
01:17:40de prédilection
01:17:41intelligent et chaleureux
01:17:43sa double invitation
01:17:44dans un monde
01:17:44où le sectarisme
01:17:45l'obligation du toutourien
01:17:47est à la mode
01:17:47quel plaisir
01:17:49de pouvoir cultiver
01:17:50le dialogue
01:17:50civilisé et nuancé
01:17:52mais vous voyez
01:17:53ça me fait plaisir
01:17:54que même par tweet
01:17:56interposé
01:17:57vous compreniez
01:17:58ce que je pense
01:17:59mais bien sûr
01:17:59je pense que vous allez
01:18:01non mais
01:18:01je sens comme une
01:18:03petite touche
01:18:04de dérision
01:18:05mais c'est pas le genre
01:18:06de Pascal
01:18:06non
01:18:07il est très bienveillant
01:18:10naturellement
01:18:12j'espère
01:18:13le fait d'avoir
01:18:15rappelé ce tweet
01:18:17c'est de la bienveillance
01:18:18mais je vous connais trop
01:18:19mais enfin
01:18:20je vous cite vous même
01:18:22oui
01:18:22non mais le trio
01:18:23élysée
01:18:24c'est écrit
01:18:26c'est pas moi qui l'ai écrit
01:18:27si vous avez
01:18:28de la pure bienveillance
01:18:29je vous félicite
01:18:30je vous cite
01:18:31ah mais bien sûr
01:18:32je cite Bilger
01:18:33vous l'avez pas
01:18:34oui
01:18:34c'est qui le troisième
01:18:37du trio
01:18:37qui est le troisième
01:18:40du trio
01:18:41c'est qui le trio
01:18:42j'ai dit que je ne le dirais pas
01:18:44même il y en a un
01:18:45comme l'a dit Jérôme
01:18:46que vous connaissez
01:18:46ah bah c'est le même
01:18:47on pense toujours
01:18:48ça commence par un B
01:18:49son prénom
01:18:50le trio élysée
01:18:51non mais attendez
01:18:53la liberté d'expression
01:18:54est totale
01:18:55bien sûr
01:18:56mais c'est très agréable
01:18:58d'avoir des échanges
01:19:00de cette nature
01:19:01bien sûr
01:19:02vous voudriez les avoir
01:19:03on peut penser
01:19:04on n'est pas contredit
01:19:05on peut
01:19:06on peut être nuancé
01:19:09je suis d'accord
01:19:09mais ce que vous dites
01:19:11c'est un peu comme
01:19:12autour de notre table
01:19:13oui mais
01:19:15vous n'êtes pas typiquement
01:19:17ce genre de personnage
01:19:19oui mais si vous revenez
01:19:20c'est que vous êtes bien
01:19:20je reviens
01:19:23autrement vous ne reviendriez pas
01:19:25bon allez embrassez vous
01:19:26et puis
01:19:27bon donc c'est que
01:19:27vous êtes plutôt content
01:19:28le jeudi oui
01:19:30maintenant
01:19:31vous êtes débarrassé
01:19:35d'une moitié de bilgère
01:19:37puisque
01:19:37ah non
01:19:37ah bah si
01:19:38ah non
01:19:39sommeil à la midi
01:19:41nous rappelle les titres
01:19:42double évasion ce matin
01:19:46à la maison d'arrêt de Dijon
01:19:49les surveillants
01:19:49se sont aperçus
01:19:50aux alentours de 7 heures
01:19:51que deux détenus
01:19:54avaient scié
01:19:55les barreaux de leurs cellules
01:19:56les fugitifs
01:19:57sont un homme de 19 ans
01:19:58placé en détention provisoire
01:20:00depuis octobre 2024
01:20:01pour une affaire de stupéfiants
01:20:02et un homme de 32 ans
01:20:04écroué depuis avril 2023
01:20:06pour menaces
01:20:06et violences sur conjoints
01:20:09selon les médias américains
01:20:10c'est un ressortissant afghan
01:20:11qui aurait tiré sur deux militaires
01:20:13de la garde nationale
01:20:14hier à Washington
01:20:15un homme qui avait travaillé
01:20:17avec les forces américaines
01:20:18en Afghanistan
01:20:18avant d'être exfiltré
01:20:20vers les Etats-Unis
01:20:21des faits dénoncés
01:20:22comme un acte de terreur
01:20:23par Donald Trump
01:20:24et puis on termine
01:20:26avec les images
01:20:27de la nouvelle égérie
01:20:28du salon de l'agriculture
01:20:29Biggin est une vache brahmane
01:20:31venant de Martinique
01:20:32c'est la première fois
01:20:33que cette race
01:20:34est mise à l'honneur
01:20:35depuis le lancement du CIA
01:20:36vous pourrez l'admirer
01:20:37du 21 février
01:20:38au 1er mars 2026
01:20:40à Paris
01:20:40Porte de Versailles
01:20:41ça s'appelle Biggin
01:20:43alors l'évasion de Dijon
01:20:44un des individus
01:20:46était incarcéré
01:20:46pour stupéfiants
01:20:47l'autre pour violences
01:20:49et menaces sur conjoints
01:20:50mais ils étaient tous les deux
01:20:50en quartier disciplinaire
01:20:53tiens
01:20:53donc en quartier disciplinaire
01:20:55c'est quand même
01:20:56a priori plus rude
01:20:57ils ont scié leur barreau
01:20:58je vous dis
01:20:59tout rentre
01:21:00ça leur plaisait pas
01:21:01tout sort aussi
01:21:02oui
01:21:03tout sort
01:21:04absolument
01:21:04bon je rappelle
01:21:06Corvette
01:21:07vous avez pas dit
01:21:08que c'était
01:21:09c'était quand même
01:21:09un livre remarquable
01:21:10je crois
01:21:10c'est un livre
01:21:11assez remarquable
01:21:12il est dommage
01:21:13et c'est
01:21:13on a déprimé tout le monde
01:21:15tout à l'heure
01:21:15et je m'en veux
01:21:15il y a quand même
01:21:16des moments
01:21:16où on éclate de rire
01:21:18comme vous savez
01:21:18le fou rire dans un enterrement
01:21:19oui
01:21:20moi j'ai jamais eu de fourrir
01:21:21dans un enterrement
01:21:22excuse moi
01:21:23j'ai jamais eu de fourrir
01:21:23dans un enterrement
01:21:24bien sûr que si
01:21:25le fourrir nerveux
01:21:26dans un enterrement
01:21:27vous avez eu un fourrir
01:21:28bah évidemment
01:21:29ça m'est pas arrivé en tout cas
01:21:30bon c'est au cherche midi
01:21:32comment ?
01:21:33vous marmonnez
01:21:34il est très très drôle
01:21:36je le connaissais pas personnellement
01:21:39il est très drôle
01:21:39il est à hurler de rire
01:21:40il est très très drôle
01:21:41alors là il est resté
01:21:42chez lui à Guérante
01:21:43pendant longtemps
01:21:44mais il est très très drôle
01:21:47sur la plage du Boulien l'été
01:21:49on devrait faire quelque chose
01:21:50tous les deux
01:21:51un petit spectacle
01:21:52ça marcherait bien
01:21:52un duo
01:21:53un duo
01:21:54bon monsieur Morandini
01:21:55que se passe-t-il ?
01:21:56ben Dijon bien évidemment
01:21:57c'était Vajon à l'ancienne
01:21:58on va y revenir dans un instant
01:21:59à l'ancienne
01:22:00parce qu'ils ont scié les barreaux
01:22:01comme vous l'avez dit
01:22:01donc on va vous donner
01:22:02tous les détails
01:22:03avec le service police-justice
01:22:04de CNews
01:22:04et puis on reviendra
01:22:05sur Laurent
01:22:05dont on vous a parlé hier
01:22:06vous savez ce Marseillais
01:22:07qui s'est fait casser la figure
01:22:09laissé pour mort
01:22:10et ben les choses ont bougé
01:22:11depuis son passage à l'antenne
01:22:12sur CNews
01:22:13dix minutes après
01:22:14la police l'a appelé
01:22:15on va vous raconter
01:22:15ce qui s'est passé
01:22:16merci
01:22:17et merci donc
01:22:18à Mayalen Trémolet
01:22:20qui désormais
01:22:21fait partie
01:22:21de notre petite troupe
01:22:22merci à Philippe Bilger
01:22:24que j'aime tendrement
01:22:25ah bravo
01:22:26mon dieu
01:22:27ne rajoutez pas
01:22:28des adverbes
01:22:29il y en a pas
01:22:30chaque fois
01:22:30vous m'inquiétez
01:22:31d'avant
01:22:32l'adverbe
01:22:33est la graisse du style
01:22:33disait Victor Hugo
01:22:35Mitterrand n'aimait pas
01:22:36les adverbes
01:22:37non
01:22:37il n'aimait pas grand monde
01:22:38Mitterrand de toute façon
01:22:39en revanche
01:22:40Mathieu Sébile Prola
01:22:42était à la réalisation
01:22:43Rémi était à la vision
01:22:44merci à Greg qui était au son
01:22:45Marine Lançon
01:22:46Héloïse Tertray
01:22:46étaient avec nous
01:22:49et voilà
01:22:51merci beaucoup
01:22:52j'allais lire un tweet
01:22:54de Catherine Ney
01:22:55mais finalement
01:22:55je ne le lis pas
01:22:59notre amitié
01:23:01notre tendresse
01:23:02pour Albert Kessabie
01:23:03et on se quitte
01:23:04avec des formes
01:23:05votre édito
01:23:06vous êtes très bon
01:23:07dans la nostalgie
01:23:08parfois même mieux
01:23:10que dans le présent
01:23:10merci monsieur Bilger
01:23:12c'est toujours
01:23:14c'est toujours un plaisir
01:23:15c'est sur la prophétie
01:23:18bien sûr
01:23:19bien sûr
01:23:19c'est dommage
01:23:22qu'à l'Elysée
01:23:23ils ne recrutent pas
01:23:24ils ne restent pas
01:23:24beaucoup de temps
01:23:25mais vous y seriez bien
01:23:26je pense
01:23:26je vous embrasse
01:23:28à la nostalgie
01:23:29oui
01:23:30oui
01:23:30oui
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