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Noëlle Lenoir, présidente du comité de soutien de Boualem Sansal : «Ceux qui ne sont pas sur le modèle de la bien-pensance n'ont pas le droit d'exister».

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Transcription
00:00Noël Lenoir.
00:01C'est-à-dire que c'est du sectarisme.
00:04C'est-à-dire que ceux qui ne sont pas sur le modèle de la bien-pensante n'ont pas le droit d'exister.
00:10Ça s'appelle la négation.
00:11C'est ce que Boilem raconte de sa condition en prison.
00:14Il dit qu'on veut nous humilier, on veut nous supprimer, on cherche ses mots, on est totalement hébétés.
00:21Et elle, elle considère effectivement que les journalistes qui ne sont pas dans le mainstream,
00:26qui ne sont pas les bénis ou hébouis, ne doivent pas exister.
00:30Mais moi, j'ai une interrogation grave.
00:33Je pense qu'il y a beaucoup d'influence étrangère derrière ça.
00:36Alors, il y a eu une enquête sur l'influence iranienne.
00:39Je sais qu'il y a aussi une influence algérienne.
00:42Il y a une diaspora qui a travaillé, qui m'attaque d'ailleurs.
00:45Ce n'est pas le cas avec Mme O'Krent.
00:47Il n'y a pas d'influence étrangère avec Mme O'Krent.
00:50Je ne sais pas, mais quand on entend certains partis politiques d'extrême-gauche
00:54être les porte-parole de gouvernements étrangers, par exemple, ne pas condamner ce qui se passe en Iran,
01:04les condamnations à mort des jeunes, ou se faire le soutien de l'Algérie
01:09jusqu'à aller se prosterner devant des stèles de FLN tombées au combat,
01:14alors que, finalement, c'était comme une guerre avec la France,
01:19c'est-à-dire ce qu'on appelait avant l'anti-France,
01:23qui refuse de considérer que le drapeau français doit être arboré
01:28et qui ne parle jamais, jamais, jamais de l'intérêt de la France.
01:33L'intérêt de la France, c'est la défense des libertés,
01:36au premier rang desquelles la liberté d'expression,
01:39bien le plus précieux de l'homme et de la femme,
01:41comme dit la déclaration de 1789.
01:43Ce sont des gens qui ont transformé ce pays,
01:47qui n'est plus une démocratie,
01:48précisément parce que, quand on dit ce qu'on pense,
01:51on risque gros.
01:52Et ça, ce n'est pas admissible.
01:53Eh bien, merci.
01:54Sous-titrage Société Radio-Canada
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