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00:00Messieurs, il reste quelques minutes, seulement ça s'est passé vite ce soir.
00:03Je voulais vous faire réagir aux réactions, parce qu'il y a eu beaucoup de réactions,
00:08évidemment, aux propos du général Fabien Mandon,
00:11qui a estimé que la France devait accepter de perdre ses enfants.
00:14Ça a ému beaucoup de monde.
00:16Déclaration du chef d'état-major des armées.
00:19Écoutez la réaction ce matin de Jean-Louis Borloo et chez nos co-frères d'LCI.
00:23Malheureusement, des enfants, on en perd déjà.
00:25Le petit Elias, la petite Philippine, le petit Bédi.
00:32On perd ses enfants, le problème c'est d'abord de faire nation.
00:35On ne sacrifiera peut-être un jour des enfants que si on fait nation.
00:40Et notre problème, c'est qu'on est en train de ne plus être une nation.
00:43Jean-Louis Borloo, hier soir, il n'a pas tort quand même l'ancien ministre Jules Torres.
00:47Jean-Louis Borloo parle d'or, évidemment, qu'avant d'aller faire mourir nos enfants en Ukraine,
00:52peut-être qu'est-ce qu'on peut essayer de les sauver.
00:54En France, vous savez, il y a eu en même temps ce kit de survie qui nous a été donné
00:58dans une grande séquence quand même cette semaine où on a essayé de nous faire peur.
01:03Moi j'aimerais...
01:03Victor n'a pas apporté son sac à dos aujourd'hui.
01:05Non, il n'a pas son sac à dos mais il a son magnifique costume.
01:08Et on nous a donné...
01:10Moi j'aimerais qu'on donne un kit de survie de la France du quotidien.
01:12Par exemple aux femmes, aux jeunes femmes qui sortent dans la rue
01:15et qui se sentent en insécurité.
01:17A tous ces Français qui se sentent en insécurité face à tous les fléaux de notre époque,
01:21que ce soit l'islamisme ou le narcotrafic.
01:23C'est ça la principale menace.
01:24Donc moi je veux bien qu'on se réarme,
01:26je veux bien qu'on prépare les esprits à une potentielle guerre
01:28parce qu'il y a une véritable menace russe.
01:29Vous avez vu que notre région a quand même remis les choses au clair.
01:33Aujourd'hui nos enfants n'iront pas combattre et mourir en Ukraine
01:36parce qu'on a une armée de métiers.
01:38Ça a rassuré beaucoup de monde parce que ce n'était pas très clair au départ.
01:40Oui mais pardonnez-moi, cette semaine on a quand même eu l'aide d'intention
01:43pour vendre sans rafale d'ici 2035 à l'Ukraine
01:47alors qu'on sait très bien que non seulement le régime ukrainien est l'un des plus corrompus
01:50mais qu'il n'a aucun argent dans les caisses
01:51donc on ne sait pas comment il va financer tout cela.
01:54On a eu mardi le chef d'état-major des armées qui a dit ce qu'il a dit.
01:59Mercredi on nous annonce le retour d'un service national,
02:03qui ne soit pas universel, facultatif pour avoir une armée de réserve.
02:06Jeudi on nous fait le kit de survie, qu'est-ce que ça va être aujourd'hui ?
02:10C'est-à-dire qu'on est en train quand même, c'est extrêmement dangereux ce qui est en train de se passer,
02:13on est en train de préparer les esprits à une potentielle guerre
02:16donc à un moment donné il faut savoir raison garder, il faut faire redescendre l'attention
02:20et dire que le sujet, pardonnez-moi, c'est peut-être l'islamisme et le narcotrafic
02:24qui nous menacent directement dans notre chair en France aujourd'hui.
02:27Et après on s'étonne qu'on ne fasse pas d'enfants en France.
02:29On imagine à quel point c'est anxiogène pour les Français qui nous écoutent, Victor Réon.
02:33Je ne suis pas totalement d'accord.
02:34Ah bon ?
02:35Pas totalement.
02:35Je pense que la phrase, il faut se préparer à ce que nos enfants meurent est malheureuse.
02:43Lorsque vous écoutez l'intégralité du discours du chef d'État, majeur des armées,
02:47vous enlevez cette phrase-là, je suis d'accord elle est importante,
02:49mais vous enlevez cette phrase-là, je comprends totalement que ça démarre.
02:51Je pense au contraire qu'il faut impérativement préparer les esprits français
02:56qui sont endormis par des décennies et des décennies de paix
03:01à l'hypothèse d'une guerre à venir.
03:04Je vois ce que vous voulez dire, mais dit comme ça, sans explication, sans rien, non, ce n'est pas possible.
03:10Le problème de fond, ce n'est pas celui-là.
03:12Le problème de fond, c'est qu'on a expliqué pendant 40 ans que le patriotisme, c'était quelque chose d'extrême droite.
03:16Et que maintenant, on vous dit, non seulement vous n'allez pas mourir pour votre patrie,
03:19qui aurait été une idée parfaitement audible si on avait gardé cet esprit patriote,
03:23mais vous allez mourir pour le continent.
03:25C'est-à-dire qu'on a rajouté un cercle encore plus grand que celui de la patrie,
03:28après avoir détruit tous les cercles d'intérêt pour venir jusqu'à l'individu.
03:31Même la famille, aujourd'hui, est un cercle qui est un peu flou.
03:33On est descendu jusqu'à l'individu et on dit, cette fois-ci, ce n'est même pas pour la patrie,
03:36c'est pour l'Europe que vous allez vous battre.
03:37Mais personne ne comprend ça, parce que personne n'a conscientisé l'appartenance à l'Europe,
03:41parce qu'on a détruit l'appartenance à la nation,
03:43parce qu'on a détruit l'appartenance à la ville,
03:44parce qu'on a détruit l'appartenance à la famille,
03:46et qu'il ne reste plus que l'individu.
03:47C'est ça le problème de fond.
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