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00:00C'est toujours l'essentiel sur France 24. Bienvenue si vous nous rejoignez.
00:06On va plus loin à présent avec Zed Limam, directeur du Mansuel Afrique Magazine,
00:09qui titre en une pour ce mois de novembre sur l'équation jeune.
00:12Plus de 600 millions d'Africains ont moins de 25 ans, Zed.
00:16– Bonsoir. – Bonsoir.
00:17– Ce n'est pas notre cas. – Non, on aimerait bien.
00:19– Je ne crois pas, mais…
00:21– On vous le fera croire, quelques visites encore.
00:23Face à vous, Bruno Darou, chroniqueur international ici à France 24.
00:26Bonjour Bruno. – Bonjour Raphaël.
00:27– Au sommaire, des frappes sur la bande de Gaza et le sud du Liban.
00:30Israël a survisé le Hamas et le Hezbollah.
00:32Dans les deux cas, plus d'une dizaine de victimes.
00:35Et puis des signes persistants de tension au sein du couple exécutif au Sénégal.
00:39Arrivé ensemble au pouvoir, Bassirou Jomaïfaï et son premier ministre Ousmane Sonko
00:42semblent à couteau tiré autour de l'ampleur de la rupture
00:45amenée avec l'ancien personnel politique.
00:47C'est tout de suite, on va plus loin.
00:48Israël a l'offensive sur plusieurs fronts ce mercredi à Gaza
01:05où les autorités palestiniennes déplorent 22 morts dans des frappes aériennes.
01:08Au nord aussi, Benyamin Netanyahou s'est rendu ce mercredi sur le plateau du Golan,
01:12côté syrien, dans la zone jusque-là démilitarisée,
01:15mais où l'armée israélienne a déployé des troupes depuis la chute d'Assad.
01:18Une visite dénoncée comme une violation de souveraineté par Damas.
01:21On en reparlera.
01:22Il y a aussi et surtout ces frappes que mène Israël depuis hier
01:24contre le sud du Liban avec près d'une quinzaine de morts en deux jours.
01:28Les images commentées par Khalid aussi.
01:31Un calme apparent quand soudain,
01:35Cheur, village du sud du Liban,
01:38vient d'être visé par une frappe de l'armée israélienne.
01:41D'immenses nuages de fumée se dégagent des bâtiments visés.
01:43Sur place, les habitants semblent agarres face à ce champ de ruines.
01:49Même constat à Der Kifa,
01:51également visé par une frappe israélienne ce mercredi.
01:55Il s'agissait de civils qui vivaient en sécurité dans leur maison,
01:59mais en peu de temps, ils ont tout perdu.
02:02Dans une vidéo publiée sur X quelques heures plus tôt,
02:06le porte-parole de l'armée israélienne
02:08avait averti les habitants des deux villages de les évacuer.
02:10Ces frappes visaient, selon Israël,
02:13des installations du Hezbollah.
02:15Ceci est un avertissement urgent aux habitants du sud du Liban.
02:19Soyez vigilants.
02:20Les forces israéliennes attaqueront prochainement
02:21des infrastructures militaires appartenant au groupe terroriste Hezbollah
02:24dans différentes zones du sud du Liban,
02:26en réponse aux tentatives illégales de l'organisation
02:28de se rétablir dans la région.
02:30Ces nouvelles frappes israéliennes
02:32sur les villages de Cheur et Der Kifa
02:33dans le sud du Liban
02:35surviennent quelques heures
02:36après un premier bombardement
02:37dans le camp de réfugiés palestinien
02:39d'Aïn al-Eloué à Saïda.
02:42L'armée israélienne affirme avoir frappé
02:44un camp d'entraînement du Hamas
02:45qui, de son côté, a démenti.
02:47Les allégations de l'armée israélienne,
02:49selon lesquelles le lieu ciblé
02:50sera un complexe d'entraînement
02:52appartenant au mouvement,
02:54ne sont que pure calomnie et mensonge
02:56et visent à justifier son agression criminelle
02:58et à inciter à la haine
03:00contre les camps et notre peuple palestinien.
03:02Le bilan du raid de l'État hébreu
03:05sur le camp d'Aïn al-Eloué
03:06est de 13 morts,
03:08selon le ministère libanais de la Santé.
03:10Ces bombardements surviennent
03:11en dépit d'un cessez-le-feu
03:12conclu en novembre 2024
03:14qui visait à mettre fin
03:15à un conflit
03:16avec le mouvement libanais Hezbollah.
03:19Vous l'aurez compris,
03:20Israël justifie donc ses frappes
03:21en accusant le Hezbollah
03:22de vouloir reconstituer son arsenal militaire
03:24et d'aider le Hamas.
03:26Yad Limam, est-ce le Hezbollah
03:27qui fait courir un danger au Liban
03:28en refusant obstinément de désarmer
03:30comme il y en joint ?
03:32Pourtant, le cessez-le-feu
03:33conclut l'année dernière.
03:35Je crois que tout le monde
03:35le viole, ce cessez-le-feu.
03:37C'est-à-dire qu'on est dans une zone
03:38je veux dire, une zone grise.
03:41On voit à quel point
03:43c'est très difficile
03:44pour le gouvernement libanais
03:45de désarmer le Hezbollah.
03:47C'est très difficile pour le Hezbollah
03:48de se désarmer entièrement,
03:50sans garantie.
03:51C'est très difficile pour le Liban
03:53d'aller plus en avant
03:56si les Israéliens sont toujours présents
03:58au-delà de la frontière,
03:59ce qui est aussi une violation de l'accord,
04:02si par ailleurs Beyrouth
04:04est survolé en permanence.
04:05Donc on est dans cette ambiance
04:06quand même extrêmement négative.
04:11On peut faire preuve d'un peu de cynisme.
04:12On se doute bien que si le Hezbollah
04:14et le Hamas pouvaient reconstituer
04:16des structures ou des réseaux
04:18à portée de tir,
04:19ce qui serait aussi une manière
04:20de pouvoir peser sur des négociations futures.
04:24Peut-être.
04:25Mais moi, ce qui me frappe
04:26depuis ces différences,
04:29c'est le feu,
04:30celui du Liban,
04:31celui de Gaza,
04:32c'est qu'en fait,
04:33on est toujours en situation de guerre,
04:35en pause de guerre
04:36et que, comme d'habitude,
04:38ceux qui trinquent sont les civils
04:39parce qu'on voit les images.
04:41Alors, est-ce qu'il y avait
04:41un officiant Hezbollah
04:43dans les maisons
04:44qui ont été rasés
04:45par un missile
04:45qui leur est tombé dessus ?
04:46On parle de dizaines de victimes.
04:48Je trouve que c'est là
04:49qu'on voit
04:52qu'on n'a pas changé
04:53le logiciel
04:54de ce conflit au Liban,
04:56du conflit à Gaza,
04:57qu'on est toujours
04:57dans cette posture
04:58très guerrière.
04:59Où en est le désarmement
05:01du Hezbollah, Bruno ?
05:02Écoutez,
05:02c'est difficile à dire.
05:05Selon l'accord
05:05de cesser le feu,
05:06donc il y a presque un an,
05:07le 27 novembre,
05:08ça fera un an déjà,
05:10c'est au gouvernement libanais
05:11et à la finule,
05:12d'ailleurs,
05:12de superviser
05:13le désarmement
05:14du Hezbollah.
05:15Alors,
05:17le gouvernement libanais
05:19et l'armée libanaise
05:20font ce qu'ils peuvent,
05:22font comprendre
05:23que de toute façon,
05:24ils vont mieux essayer
05:26de passer par le dialogue
05:26que par la contrainte
05:29pour essayer de récupérer
05:31les armes du Hezbollah,
05:33mais on sait très bien
05:34qu'ils n'ont pas
05:35les mêmes moyens.
05:37Donc, voilà,
05:37et que par ailleurs,
05:38comme le disait Zia,
05:39effectivement,
05:40que le Hezbollah
05:40tente de se reconstituer
05:42militairement,
05:43c'est un peu
05:43dans son ADN.
05:45Qu'est-ce que fait
05:45le Hezbollah ?
05:47Enfin, c'est le problème
05:47de toutes les guérillas,
05:48en fait,
05:49soit elles se transforment
05:51en mouvements politiques,
05:52ce qu'est par ailleurs
05:53le Hezbollah,
05:55mais sinon,
05:56en fait,
05:56c'est compliqué,
05:57le désarmement total,
05:58ça veut dire
05:58que c'est la fin
05:58de la guérilla.
05:59Donc, aucune guérilla
06:00ne le fait
06:01de gaieté de cœur.
06:03Donc, on est
06:03dans cet entre-deux
06:04avec la finule
06:06qui est là,
06:06avec cet accord
06:07qui a été parrainé
06:07par les Etats-Unis
06:08et la France,
06:10avec aussi
06:10une très forte pression
06:11mise sur le gouvernement libanais
06:13et le président
06:14Joseph Aoun,
06:15notamment par les Américains,
06:16l'émissaire Tom Barak.
06:19Vous allez jusqu'à
06:20la fin de l'année.
06:20Voilà,
06:21il faut absolument
06:21que, dit-il,
06:22à la fin de l'année,
06:23toutes les milices illégales
06:24soient désarmées
06:26au Liban.
06:27On voit qu'on n'y est pas,
06:28mais par ailleurs,
06:30tous les critères
06:30de ce Cécile Feu,
06:31effectivement,
06:31ne sont pas respectés,
06:32y compris côté israélien,
06:34puisqu'Israël a encore
06:35cinq postes stratégiques
06:37au sud du Liban.
06:38Oui,
06:38cinq postes stratégiques,
06:39ce que dénonce d'ailleurs
06:40a un rapport très attendu
06:42que l'ONU doit rendre public
06:43demain,
06:44à un an de la fin
06:45de la mission de la Finule.
06:46On est donc effectivement là
06:47dans des délais
06:47extrêmement serrés.
06:49Or,
06:49Israël occupe toujours
06:50ces cinq zones
06:52qui plus est
06:53au nord de la ligne bleue,
06:54c'est-à-dire
06:55au nord de la ligne
06:56en deçà de laquelle
06:57l'armée israélienne
06:58devrait s'être retirée
06:59à l'heure qu'il est.
06:59Et ils ne se retireront pas.
07:01Donc on voit bien
07:03qu'on est quand même
07:03dans des postures,
07:06encore une fois,
07:07je vous dis,
07:07extrêmement agressives
07:09parce qu'on a la sensation
07:10probablement du côté israélien
07:12que les buts de guerre
07:13ne sont pas entièrement
07:15accomplis.
07:16On a probablement aussi
07:17la sensation
07:18que la guerre
07:19est aussi un moyen
07:19de solidifier,
07:20on l'a dit plusieurs fois,
07:22une alliance politique
07:23qui est extrêmement fragile
07:24et qui s'oriente
07:25vers des élections
07:26aussi,
07:26donc les équilibres internes.
07:28Et puis on a dit
07:30sur le désarmement
07:33du Hezbollah
07:34et d'autres,
07:35peut-être,
07:35milices libanaises,
07:36la question c'est
07:37qu'est-ce qui relève
07:38de la milice,
07:38ça c'est sûr,
07:40qu'est-ce qui relève
07:41du parti politique.
07:43Aujourd'hui,
07:44est-ce que le Hezbollah
07:45a toujours la même
07:46audience politique
07:46au Liban,
07:47c'est-à-dire,
07:47disons,
07:4830%,
07:48peut-être un peu plus,
07:50est-ce qu'ils sont alliés
07:50avec les autres chiites,
07:51est-ce que tout ça
07:52est en train de bouger.
07:53Donc la nature,
07:54la stabilité même
07:55du régime,
07:57du pouvoir libanais,
07:58est très fragile,
08:00surtout sur la question
08:02israélienne
08:03qui est particulièrement,
08:05j'allais dire,
08:05structurante
08:06et divisive.
08:07Oui,
08:07le pouvoir au Liban,
08:08il faut le préciser,
08:09repose sur une répartition
08:10confessionnelle
08:11qui donne à la tête
08:13du pays
08:13un président chrétien,
08:15un premier ministre
08:16d'obédience sunnite
08:18et un président
08:18du Parlement chiite.
08:21Pendant longtemps,
08:22le Hezbollah,
08:22avec son allié Hamal,
08:23ont occupé,
08:24effectivement,
08:24les avant-postes,
08:25représentants,
08:26même s'il n'y a pas
08:27de recensement
08:29qui a été fait au Liban,
08:30donc on ne sait pas
08:31précisément
08:31combien chaque confession
08:33pèse aujourd'hui
08:34dans l'équilibre
08:35démographique du Liban,
08:36mais en gros,
08:36un tiers de la population.
08:37Est-ce que désarmer
08:38le Hezbollah,
08:39Bruno,
08:39c'est affaiblir
08:40le mouvement politique
08:43et éventuellement
08:43même le poids
08:44des chiites
08:45au sein de la vie
08:45politique libanaise ?
08:47Affaiblir le mouvement
08:48politique,
08:49ça paraîtrait
08:50une conséquence
08:51assez probable
08:52et logique.
08:55Voilà,
08:55donc peut-être
08:56que ça joue aussi
08:57après l'affaiblir
08:59au sein du Parlement,
09:00on voulait dire,
09:00oui,
09:01enfin,
09:01bon,
09:01voilà.
09:02Et la représentativité
09:03donc de la communauté
09:04chiite au Liban ?
09:05Alors,
09:05voilà,
09:06c'est aussi l'éternel
09:07problème au Liban.
09:08Est-ce que le Hezbollah
09:08représente toute la communauté
09:09chiite ?
09:11Est-ce que les allégeances
09:12au mouvement Hezbollah
09:13sont toujours parfaitement
09:14libres
09:15dans un pays
09:17où de toute façon
09:18cette milice joue aussi
09:20un rôle
09:21d'équilibreur social
09:23quand même
09:23qui permet
09:24à des familles
09:25de vivre ?
09:26Donc,
09:26ce qui fausse un peu
09:27le libre jugement
09:29sur ce mouvement.
09:31Enfin,
09:31ce qui est sûr,
09:31c'est que notamment
09:32dans le sud de Beyrouth,
09:33dans le sud du pays,
09:34oui,
09:35le Hezbollah
09:36a quand même
09:37encore beaucoup
09:38de soutien
09:39parce qu'il y a
09:40effectivement
09:40le fait que
09:43la figure d'Israël
09:45la figure de l'ennemi
09:46aide aussi
09:48cette population
09:48à se souder
09:49autour d'un mouvement
09:50comme le Hezbollah.
09:52Et tout ça,
09:53c'est ancré profondément.
09:55Donc,
09:55défaire tout ça,
09:56ça prend beaucoup de temps.
09:58Il n'y a aucune confiance
09:59du Hezbollah,
10:02évidemment,
10:03envers Israël
10:03et réciproquement.
10:05C'est-à-dire qu'Israël
10:05ne pense pas
10:06que le Hezbollah
10:07accepte
10:09de se désarmer.
10:10et d'ailleurs,
10:12dit Israël,
10:13on le voit,
10:13là,
10:14on détruit
10:14des caches d'armes,
10:16etc.
10:16Que le Hamas,
10:17en plus,
10:17parce qu'Israël
10:18affirme aussi
10:19avoir détruit
10:20des caches d'armes
10:20du Hamas,
10:21donc,
10:21le Hamas
10:23essaye aussi
10:24de se reconstituer,
10:25y compris
10:25dans cette zone-là.
10:28Donc,
10:28voilà,
10:28on est quand même
10:29toujours dans
10:29cette complexité.
10:31Mais pour eux,
10:31bon,
10:31même si le Hamas,
10:32ce n'est pas des chiites,
10:33mais concernant les chiites,
10:35il y a effectivement
10:36ce problème
10:38et puis il faudrait
10:38qu'il y ait une autre
10:39organisation purement
10:40politique
10:40qui arrive à les représenter.
10:42Une pression,
10:43celle d'Israël,
10:43qui s'exerce aussi
10:45sur le pays
10:45qui a longtemps été perçu
10:46comme le parrain
10:47régional du Liban,
10:48la Syrie,
10:49autrefois proche de l'Iran,
10:50tout comme le Hezbollah libanais.
10:52C'était jusqu'à la chute
10:53de Bachar al-Assad
10:54l'an dernier.
10:55Depuis,
10:55un fossé s'est creusé
10:56entre Damas et Téhéran,
10:58mais ça n'empêche pas
10:59Israël de mener régulièrement
11:00des frappes en territoire syrien
11:01et d'en occuper même
11:02une fraction
11:03sur le versant
11:04du plateau du Golan
11:04côté syrien
11:05dans une zone
11:06jusque-là démilitarisée.
11:07Mais Outsal a avancé
11:08profitant du chaos
11:09qui a suivi
11:10le renversement d'Assad,
11:11un lieu où s'est rendu
11:12Benyamin Netanyahou
11:13ce mercredi
11:14rendant visite
11:15aux soldats israéliens.
11:16Il a fait cette déclaration.
11:17Écoutez.
11:19Nous attachons
11:20une immense importance
11:21à notre capacité,
11:22tant défensive
11:23qu'offensive,
11:24ici,
11:25à la protection
11:25de nos alliés druzes
11:26et surtout
11:27à la protection
11:28de l'État d'Israël
11:29et de sa frontière nord
11:31bordant l'autre côté
11:32du Golan.
11:32Cette mission
11:34peut évoluer
11:34à tout moment
11:35mais nous comptons
11:36sur vous.
11:38Voilà.
11:39Manifestement,
11:39ils sont là
11:40pour rester.
11:41Les Israéliens,
11:42Zia de l'Imam,
11:43Damas n'a pas tardé
11:44à agir
11:44en condamnant
11:44une violation
11:45de sa souveraineté
11:46territoriale.
11:47Comment interpréter
11:47le message
11:48de Benyamin Netanyahou ?
11:49Déjà,
11:50sur le plan de la logique,
11:51c'est assez particulier
11:52parce qu'à ce moment-là,
11:53ils peuvent prendre
11:5350 kilomètres,
11:54ils peuvent prendre
11:55100 kilomètres,
11:55ils peuvent prendre
11:56200 kilomètres.
11:56Si c'est eux
11:57qui décident
11:57quel est le nombre
12:00de mètres carrés
12:01qui font leur sécurité,
12:03c'est quand même
12:03assez impressionnant
12:04que le Premier ministre
12:06israélien
12:06est en territoire
12:07nouvellement occupé
12:08et que ça pose
12:09aucun problème
12:09et que c'est quand même
12:11très ennuyeux.
12:12La deuxième chose,
12:13c'est qu'ils ont
12:14un interlocuteur à Damas.
12:16Ça fait des semaines
12:17que ça négocie
12:17avec le gouvernement syrien
12:21et le président
12:22qui dit
12:23nous,
12:23on est partant
12:24sur un accord
12:25mais il y a des lignes
12:26qu'on ne peut pas céder
12:27et en particulier,
12:28on ne peut pas
12:29prendre le golem
12:30et dire ce n'est plus syrien.
12:32Donc il y a un débat
12:32qui est soutenu
12:33par les Américains.
12:36El Shara a été reçu
12:38en grande pompe
12:38à Washington.
12:40Donc les Américains
12:41sont entre les deux
12:42mais on voit bien
12:43là aussi
12:43que la stratégie israélienne
12:47c'est de dire
12:48en fait
12:49je ne veux pas
12:50de cette stabilité-là.
12:52D'abord,
12:53je ne fais pas confiance
12:53à ce El Shara
12:54dont on sait
12:55qu'il a eu
12:56une jeunesse
12:56militante islamiste.
12:59un groupe d'Al-Qaïda
13:02comme quoi ça change
13:04mais en tous les cas
13:04il n'y a aucune confiance
13:06et il n'y a pas
13:07la volonté
13:08d'un changement
13:10de paradigme.
13:11C'est-à-dire
13:11qu'avec le régime Assad
13:13c'était clair
13:14un ennemi
13:15neutralisé
13:16on s'occupait
13:17des liens
13:18avec l'Iran
13:18on était dans
13:20un cadre clair.
13:20Là il faut aller
13:21vers un nouveau paradigme
13:22et ce nouveau paradigme
13:23que les Américains poussent
13:24les Israéliens
13:25n'en veulent pas
13:26et sans là aussi
13:28faire preuve
13:29d'un trop grand cynisme
13:29je pense que
13:30dans les stratèges
13:32militaires israéliens
13:33l'idée c'est que ça soit
13:34quand même un peu
13:35le bazar
13:35un peu partout
13:36et l'affaiblissement
13:37pour ne pas avoir
13:38une grande Syrie
13:39par exemple
13:40qui serait réunifiée
13:41et plus solide
13:43à leurs portes.
13:43On imagine
13:44que ce déplacement
13:45de Benjamin Netanyahu
13:46et ses déclarations
13:47elles doivent irriter
13:48les Américains
13:49Donald Trump
13:50au premier chef
13:51qui recevèrent
13:51Med Al-Shara
13:52la semaine dernière
13:52pour l'inciter
13:53à rentrer
13:55dans les accords
13:55d'Avram
13:55et donc à reconnaître
13:56Israël
13:56Bruno Darou.
13:58Oui et visiblement
13:59Benjamin Netanyahu
14:00se dit que
14:01si ce qui va arriver
14:04évidemment
14:04en Israël
14:05s'il y a des élections
14:06c'est pas tant pis
14:09pour Donald Trump
14:10mais il va rester
14:11comme ça
14:11sur cette ligne
14:12de crête
14:12pariant
14:15comme il l'a toujours fait
14:17sur le fait
14:18que jamais
14:18les Américains
14:19n'abandonneront
14:19finalement
14:20l'aide militaire
14:21à Israël
14:22bon bah
14:23ils peuvent exprimer
14:23leur mécontentement
14:24mais
14:27Benjamin Netanyahu
14:28est dans son reste
14:29dans son logiciel
14:30politico-guerrier
14:31qui pense-t-il
14:33va lui permettre
14:33finalement
14:34de sauver sa peau
14:36en tant que
14:36dirigeant politique
14:38et aussi
14:38sa peau personnelle
14:40puisque
14:40s'il était réélu
14:42ça lui éviterait
14:42d'aller devant les tribunaux
14:43donc oui
14:45ça irrite les Américains
14:46ça va effectivement
14:47contre le plan
14:47de Donald Trump
14:48qui tient
14:49alors les accords
14:49d'Abraham
14:50c'est son mantra
14:52en quelque sorte
14:52puisque là
14:53il a reçu
14:55il y a encore
14:55voilà
14:56Mohamed Ben Salman
14:57donc s'il pouvait faire ça
14:59dans tout le Moyen-Orient
14:59et y compris
15:00avec la Syrie
15:02et bien
15:03évidemment
15:04lui pousse
15:04en ce sens
15:05mais pour l'actuel
15:07gouvernement
15:07je ne dis pas
15:08pour tous les dirigeants
15:09israéliens
15:09mais pour l'actuel
15:10gouvernement
15:11dirigé par Netanyahou
15:12ce n'est pas
15:13un très bon
15:14calcul
15:14politique
15:16au passage
15:17on peut quand même noter
15:17que c'est aussi
15:18d'ailleurs
15:18Antonio Guterres
15:20le chef de l'ONU
15:21le patron de l'ONU
15:22a réagi
15:23en disant
15:24que c'est pas
15:25accessoirement aussi
15:26une violation
15:27du droit international
15:29puisque c'est une zone
15:30tampon
15:32qui a été déterminée
15:33par une résolution
15:34de l'ONU
15:35depuis 80
15:35voilà
15:36en fait
15:38je pense
15:38qu'il y a aussi
15:39il y a probablement
15:41de l'inquiétude
15:42dans les think tanks
15:43militaro-politiques
15:44israéliens
15:45on ne veut pas
15:45des accords d'Abraham
15:46non
15:47c'est pas ça
15:48c'est à dire que
15:49on sent bien
15:50pour les américains
15:51il semblerait
15:52que le cas de Gaza
15:53de la Palestine
15:54et du Liban
15:54soit une discussion
15:55par contre
15:57la Syrie
15:58l'Arabie Saoudite
15:59les Émirats
16:00le Golfe
16:01c'est une autre discussion
16:02et que là
16:04ils sont fortement engagés
16:05à remettre en jeu
16:07le statu quo
16:08quand vous dites
16:09publiquement
16:10ce qu'il a fait hier
16:11à la Maison Blanche
16:12avec le prince héritier
16:14MBS
16:15quand il dit
16:15oh bah Israël
16:16l'Arabie Saoudite
16:16c'est la même chose
16:17c'est énorme
16:18de dire ça
16:19il dit
16:20je peux leur vendre
16:21des F-35
16:21de toute façon
16:22c'est tous les deux
16:23nos alliés proches
16:24on est quand même
16:25dans une reconfiguration
16:26assez raide
16:28raide pour Israël
16:30vous voulez dire
16:31oui parce qu'on change
16:32complètement les règles du jeu
16:33et donc
16:34il y a forcément
16:37un peu d'inquiétude
16:38d'ambiguïté
16:39d'ambivalence
16:40sur comment on navigue
16:41cette période
16:42qui va en plus
16:43jusqu'aux élections
16:44donc c'est là
16:45qu'on recoupe
16:45les enjeux
16:47mais c'est quand même
16:47il se passe des choses
16:49qui sont
16:50un peu systémiques
16:53quand même
16:53Benjamin Netanyahou
16:54se cabre
16:54c'est comme ça
16:55qu'il faut comprendre
16:57ce qui se passe aujourd'hui
16:58et effectivement
17:00il y a une forme
17:01sans doute
17:02d'inquiétude
17:03sur le thème
17:04bon bah
17:05notre allié américain
17:06qu'on croyait
17:07et Donald Trump
17:07qui était voilà
17:08le héros d'Israël
17:11là effectivement
17:12ça se complique
17:12donc
17:13il faut compter sur nous
17:14il faut
17:15il faut rester prudent
17:16il faut
17:17bon après
17:18il y a encore une fois
17:19je pense
17:19le logiciel
17:20guerrier
17:21de Benjamin Netanyahou
17:23mais oui
17:24effectivement
17:25l'histoire des F-35
17:27même si Donald Trump
17:28y aura essayé de dire
17:29que ce ne serait pas
17:29le même calibrage
17:30que pour les Israéliens
17:31qui seraient davantage
17:32contrôlés
17:33que les avions
17:34qui vont être vendus
17:35à l'Arabie Saoudite
17:35ok
17:36mais enfin bon
17:37le fameux avantage
17:38militaire qualitatif
17:39dont on parlait hier
17:40accordé par les Etats-Unis
17:41à Israël
17:42de longue date
17:42il est un peu
17:43de fait battu en brèche
17:45donc il y a peut-être
17:46effectivement
17:46chez les dirigeants militaires
17:47une forme d'inquiétude
17:49on en vient à présent
17:51à l'actualité
17:51au Sénégal
17:52où des dissensions apparaissent
17:53entre les deux têtes
17:54de l'exécutif
17:55arrivé au pouvoir
17:56sur un même programme
17:57de rupture radicale
17:58le président
17:59Bassirou Diomaïfaï
18:00et son premier ministre
18:01Ousmane Sonko
18:02jusque-là inséparables
18:03sont aujourd'hui
18:04ouvertement
18:05en désaccord
18:06c'est Ousmane Sonko
18:07lui-même
18:08autrefois leader
18:09et visage politique
18:10du duo
18:11et qui a porté
18:11leur différence
18:12sur la place publique
18:13c'était lors d'un meeting
18:14à Dakar il y a dix jours
18:15écoutez
18:15Ceux qui appellent au pardon
18:20sont ceux
18:21qui nous combattaient
18:22hier
18:23ils tentent
18:25d'isoler
18:25le président
18:26Bassirou Diomaïfaï
18:27lui disant
18:29que je suis violent
18:29ce ne sont pas
18:32des alliés loyaux
18:33un allié loyal
18:37ne chercherait pas
18:38à me séparer
18:38de Diomaï
18:39Zed Limam
18:41si la situation intrigue
18:43c'est que
18:43Bassirou Diomaïfaï
18:44était perçu
18:44comme l'homme
18:45de Sonko
18:46l'actuel premier ministre
18:47n'ayant pas pu
18:48se présenter
18:49à l'élection présidentielle
18:50pour cause d'inéligibilité
18:51oui c'est une histoire
18:52assez intéressante
18:54à suivre politiquement
18:55c'est-à-dire
18:56le numéro 1
18:56est devenu numéro 2
18:57le numéro 2
18:58est devenu numéro 1
18:59parce que Bassirou
18:59Diomaïfaï
19:01avait un rôle
19:01très important
19:02au PASTEF
19:02c'était un peu
19:03le théoricien
19:05c'était le
19:06j'allais dire
19:07le
19:07la tête pensante
19:09oui l'intellectuel
19:10la tête pensante
19:11le programmateur
19:12etc
19:12et il était
19:13le numéro 2
19:14du parti
19:15et le numéro 2
19:16d'Ousmane Sonko
19:18l'homme de l'ombre aussi
19:18pendant longtemps
19:19oui
19:20en tout cas
19:21ils étaient très proches
19:22il y avait beaucoup
19:23de fraternité
19:24très proches
19:25ce qui se passe
19:25c'est que
19:26donc les rôles
19:28sont inversés
19:28ce qui n'est jamais simple
19:29que Diomaïfaï
19:31est président de la république
19:32et président de la république
19:33avec une constitution
19:34présidentielle
19:35c'est-à-dire
19:35c'est une constitution
19:36qui lui attribue
19:37des pouvoirs
19:38mais Ousmane Sonko
19:39c'est aussi
19:40le populaire
19:43c'est lui
19:44qui
19:44quand il fait son meeting
19:47il a des milliers
19:49de personnes
19:49qui viennent
19:50c'est lui
19:50excusez-moi le terme
19:52l'idole des jeunes
19:53c'est lui
19:54qui fixe
19:55le tempo politique
19:57et ils ont
19:58progressivement
19:59des désaccords
20:00mais qui ne sont pas
20:01de façade
20:01le premier désaccord
20:04c'est
20:04qu'est-ce qu'on fait
20:05avec les anciens
20:06de Maquis
20:06et même
20:07qu'est-ce qui se passe
20:09avec Maquis
20:10Salle
20:10parce que certains
20:11prônent une forme
20:12d'entente
20:14d'autres
20:14comme Sonko
20:15sont carrément
20:16dans la nécessité
20:18de
20:18il faut faire
20:19juger Maquis
20:21etc
20:21donc
20:22il y a un passif
20:23dans cette histoire
20:24donc ça c'est un
20:25deux
20:25sur la dette
20:26le FMI
20:27la politique économique
20:28qui a des vraies
20:29dissensions
20:29il y a clairement
20:32j'allais dire
20:33un camp
20:34qu'on pourrait dire
20:36pragmatique
20:37et un camp
20:38plus idéologique
20:38et puis
20:39troisième point
20:41c'est clair
20:42que les ambitions
20:43se créent
20:44quand on s'assied
20:44quelque part
20:45c'est clair
20:46que quand on est
20:46chef d'état
20:48on voit du monde
20:50on voyage
20:51on est soutenu
20:52on est encouragé
20:53peut-être
20:54et que les autres
20:56dissensions
20:56viennent encourager ça
20:57ce qui est sûr
20:58c'est qu'à ce stade
21:00d'avoir une crise
21:01institutionnelle
21:01parce que ça serait
21:03une crise institutionnelle
21:04parce qu'un président
21:06et un premier ministre
21:07de la même formation
21:08politique
21:08qui se déchire
21:10on va vers la crise
21:11institutionnelle
21:12la paralysie
21:13ou alors
21:15il y a quelqu'un
21:16qui est viré
21:16ça serait très très dur
21:19pour le Sénégal
21:19au moment où
21:20des décisions très complexes
21:22sont à prendre
21:22sur le plan économique
21:23au moment où
21:24il faut relancer aussi
21:25cette machine économique
21:26qui est paralysée
21:26par cet accord
21:27ou ce non-accord
21:28avec le FMI
21:29donc l'intérêt
21:30de tous les acteurs
21:31serait une forme
21:33de
21:34de modus
21:36en pérandi
21:36qui les emmènerait
21:37jusqu'à
21:38disons
21:40quelques mois
21:41des élections
21:42pour qu'après
21:43le peuple tranche
21:44dernière chose
21:46tout ça est illustratif
21:47du PASTEF
21:48le PASTEF
21:49était un parti
21:50d'opposition puissant
21:51mais parce qu'il était
21:51d'opposition
21:52mais en réalité
21:53au PASTEF
21:53ça va de
21:54ça va de la gauche
21:55pure et dure
21:56à une forme
21:56de libéralisme
21:57contemporain
21:58il y a quelques
21:59il y a quelques
22:00pas islamistes
22:01mais il y a quelques
22:02vrais
22:02conservateurs
22:05tendances religieuses
22:06il y a des laïcs
22:07il y a de tout
22:08et donc la synthèse
22:10PASTEF
22:10elle va peut-être
22:11c'est-à-dire que
22:12l'alternance
22:12se fera peut-être
22:13à l'intérieur du parti
22:14par une clarification
22:15idéologique
22:17entre ceux qui iront là
22:17et ceux qui iront là
22:18Bruno
22:19c'est d'autant plus important
22:20parce que le Sénégal
22:22laboratoire démocratique
22:24avait valeur d'exemple
22:26aussi pour l'avènement
22:27de cette nouvelle génération
22:28au pouvoir
22:28qui voulait une rupture
22:29très franche
22:30avec le passé
22:31avec les relations
22:32avec l'ancienne puissance
22:33coloniale
22:34la France
22:34et avec cette génération
22:35des hommes
22:36qui l'ont incarné
22:36et oui
22:37parce que
22:38en fait
22:38les
22:38M. Feuille
22:41a été élu
22:42et M. Sonko
22:44d'une certaine manière
22:44beaucoup
22:46par les jeunes
22:46avec des très grandes
22:48espérances
22:49sur l'emploi
22:50le coût de la vie
22:51l'éducation
22:52la santé
22:53etc
22:53donc ils ont fait lever
22:55beaucoup d'espérance
22:55chez la jeune génération
22:58bon
22:58le président Feuille
23:00lui
23:00maintenant il est confronté
23:01aussi
23:01au Arlité
23:03Sonko lui
23:04il continue d'avoir
23:05une très grande
23:06influence
23:07auprès du PASTEF
23:08et puis on l'a entendu
23:09là il est
23:09quand même
23:10plus radical
23:12que Feuille
23:13et puis
23:15il y a
23:16la dure réalité
23:16cette dette
23:17dont une partie
23:17même le FMI
23:18l'a reconnue
23:19était cachée
23:20sous Macky Sall
23:22elle est gigantesque
23:24c'est un peu le cas
23:24de la Grèce
23:25finalement
23:25le FMI
23:26réalise
23:26132%
23:28du PIB
23:29c'est énorme
23:30c'est la plus
23:31en proportion
23:32c'est la dette
23:33la plus importante
23:34en Afrique
23:35et il faut trouver
23:36un accord
23:36avec le FMI
23:37et là il y a
23:38des divergences
23:39sur est-ce qu'on passe
23:40par les fourches codines
23:41du FMI
23:42ou est-ce qu'on s'y oppose
23:43ou est-ce qu'on trouve
23:44un compromis
23:45donc ça c'est aussi
23:46très important
23:46donc il y a à la fois
23:47potentiellement
23:48effectivement
23:48comme disait Zian
23:49une crise politique
23:50et puis les couples
23:51alors les circonstances
23:52étaient radicalement différentes
23:53mais c'est pas une première
23:54que des deux personnalités
23:56très proches
23:57on pense à Chirac
23:58à un moment
23:59je te cède ma place
24:00tu y vas
24:00mais tu me rends la place
24:02dans deux ans
24:02bon en général
24:03ça se passe jamais comme ça
24:04sauf Poutine Medvedev
24:05comment ?
24:06sauf Poutine Medvedev
24:07mais il y avait des risques
24:08il y avait des risques
24:10voilà
24:11on savait qui était le chef
24:13et puis à un moment
24:14ça a été tendu quand même
24:15donc il y a cette lutte
24:19pour le leadership
24:20bon l'horizon effectivement
24:23c'est 2029
24:24l'élection présidentielle
24:25mais il y a aussi
24:27voilà
24:27il y a une crise politique
24:28qui est doublée aussi
24:29voilà
24:29d'une situation économique
24:31ou sociale
24:31quand même préoccupante
24:33en fait il n'y a pas
24:33d'autre solution
24:34c'est dur à dire
24:36qu'un deal avec le fonds monétaire
24:38parce qu'en fait
24:39c'est ça qui conditionne tout
24:41c'est ça qui conditionne
24:42les prêts des autres
24:43instances multilatérales
24:45c'est ça qui conditionne
24:46les prêts privés éventuellement
24:48et de toute façon
24:49il est clair
24:50qu'il y a besoin
24:51de restructurer
24:51c'est le mot qui fait peur
24:53il y a besoin de restructurer
24:54cette dette
24:54puisqu'elle devient intenable
24:56ça c'est vraiment
24:58un point important
24:59et c'est là
25:00où ça devient très politique
25:01c'est que
25:02dans la ligne
25:03de ce qu'il faut couper
25:04il y a des choses
25:05qui sont socialement infaisables
25:07c'est-à-dire
25:07les subventions
25:08sur le carburant
25:10les subventions
25:11sur l'énergie
25:11ça c'est
25:12c'est l'explosion sociale
25:14et puis juste
25:15un petit point
25:16avant de finir
25:17c'est qu'en 2026
25:18il y a les Jeux Olympiques
25:19de la jeunesse
25:20à Dakar
25:20en octobre-novembre
25:22ce qui serait une occasion
25:23aussi de
25:24de uplifter un peu
25:26l'ambiance
25:26en accueillant
25:27le monde entier
25:28ça serait les premiers
25:29Jeux Olympiques
25:29événements olympiques
25:31en Afrique
25:32donc là aussi
25:33on voit que
25:34il va falloir passer
25:36ces conflits personnels
25:37pour aller vers quelque chose
25:38de relativement stable
25:39et là où ça s'incarne
25:41aussi dans des personnes
25:41c'est que rassurer
25:42les bailleurs
25:43et notamment le FMI
25:44ça veut dire peut-être
25:45s'appuyer aussi
25:45sur des figures
25:46de l'ancien régime
25:48entre guillemets
25:48on parle d'Aminata Touré
25:50notamment
25:50à la conseillère
25:51d'Aminata Touré
25:52ça a été
25:52si j'ai bien compris
25:53une des causes
25:55de la crispation actuelle
25:57entre les deux hommes
25:57c'est que
25:59Fay a décidé
26:00de nommer
26:01Aminata Touré
26:02ancienne ministre de la justice
26:03ancienne première ministre
26:04à la tête de la coalition
26:05présidentielle
26:06à la tête de la coalition
26:06et du côté du PASTEF
26:09et donc
26:09de chez son co
26:10on a dit
26:10bah non
26:11c'est quoi cette
26:12oui cette opposante
26:13cette opposante
26:14de dernière minute
26:16et puis
26:16le PASTEF
26:18est la principale composante
26:19de la coalition
26:19donc le président
26:21n'avait pas à prendre
26:22cette décision
26:22enfin voilà
26:22donc il y a
26:24cette crispation là
26:26autour aussi
26:27d'une personnalité
26:28qui est vue par les uns
26:30comme s'étant rapprochée
26:32de l'opposition
26:33et par les autres
26:34comme incarnant
26:35l'ère Matissal
26:36dont elle a été
26:37chef du gouvernement
26:38merci beaucoup
26:39Zian Limam
26:40Bruno Daru
26:41on va plus loin
26:41c'est terminé
26:42dans un instant
26:43ce sera la suite
26:44de l'essentiel
26:44on évoquera notamment
26:45la situation
26:47en Ukraine
26:47après une journée
26:49de bombardement
26:50très importante
26:52l'une des pires
26:53de l'année
26:53l'une des plus meurtrières
26:54et alors que l'on dit
26:55que Kiev aurait reçu
26:57des Etats-Unis
26:58un plan de résolution
26:59de paix
26:59qui n'est pas forcément
27:00du goût des Ukrainiens
27:01on ira sur place
27:02dans un instant
27:02en soirée
27:11faites un tour
27:12complet
27:12de l'actualité
27:13dans l'actu 360
27:15tous les faits
27:15toutes les clés
27:16pour décrypter
27:17les grands événements
27:18de la journée
27:19retrouvez tous les soirs
27:22Claire Hilderbrand
27:23dans l'actu 360
27:24en direct
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