Faut-il élargir la taxation, rendre le Nutri-Score obligatoire, ou s'inspirer d'exemples internationaux alternatifs ? Ces politiques nutritionnelles touchent-elles vraiment ceux qui en auraient le plus besoin, ou renforcent-elles les inégalités sociales ? Car le temps et les moyens de cuisiner ne sont pas équitablement répartis, et le coût d'une alimentation saine dépasse souvent le simple prix au rayon. Entre culpabilisation individuelle et responsabilité collective, entre protection du consommateur et liberté de choix, ce débat éclaire les contradictions d'une société tiraillée entre traditions culinaires et impératifs sanitaires.
Echange entre Céline Bonnet, directrice de recherche à l’Institut National de la Recherche pour l'agriculture et l'environnement (INRAE) en France au sein de Toulouse School of Economics (TSE), et Sophie Thiron, maîtresse de conférences en sociologie à l’Université Toulouse – Jean Jaurès
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