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  • il y a 15 heures
« La fin de l’eau? » : non ce n’est pas un énième rapport de l’ONU ou de l’OMS sur l’état de l’eau dans le monde, mais une interrogation qu’adresse Simon Porcher,et qui s’imposera à quelques millions de Français d’ici une génération. Pas la fin de l’eau partout, pour tous, non, mais pour certains usages, certaines régions ou certains moments de l’année. Tristan Mathieu de Veolia, partagera les solutions technologiques déployées sur le terrain : réutilisation des eaux usées, dessalement, optimisation industrielle. Un échange salutaire pour étudier des pistes concrètes, dans un monde où le stress hydrique s'intensifie.

Avec Tristan Mathieu, directeur des Affaires Publiques, de la RSE et du Développement Durable de l’activité Eau France de Veolia
et Simon Porcher, Professeur des universités à Paris Dauphine–PSL et auteur

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17:23gérer son service. D'abord, on va entraîner les consommateurs vers des consommations responsables.
17:29Après, on va regarder si on peut réutiliser l'eau pour la réutilisation des usétités.
17:34Et puis, si tout ça ne suffit pas, on trouvera d'autres solutions.
17:37Et je pense qu'il y a une forme de hiérarchisation qui doit s'installer.
17:41Vous insistez là-dessus aussi, si vous êtes conché, parce qu'on a envie de dire tout ce bouquet de solutions
17:47dans une approche qui doit être territoriale et j'ai envie de dire presque hyper locale.
17:51Toutes les solutions ne sont pas les mêmes parties.
17:55Exactement, parce que si tous les territoires sont différents en matière de sécheresse, d'osation, on l'a dit,
18:00mais en matière d'usage, il y a des territoires plus ou moins de l'école, plus ou moins industrielle,
18:04avec beaucoup d'activités touristiques, on n'a pas du tout les mêmes usages de l'eau.
18:08Et aussi, les solutions dépendent des usages qu'on a de l'eau.
18:10Parce qu'il y a des endroits où on peut plus facilement réutiliser, on en parlera ensuite,
18:14que d'autres, il y a des endroits où le Tessalement, la question de Tessalement ne se pose même pas
18:17parce qu'on n'est pas en bord de mer.
18:18Justement sur la réutilisation des eaux usages, alors c'est quelque chose dont on parle.
18:24Bon, pour l'instant, ne fait qu'en parler, c'est quoi ces...
18:27C'est très peu développé encore en France.
18:31On vient d'un monde dans lequel il y a une forme d'abondance relou.
18:35Donc il n'était pas illégitime de ne pas se poser les questions.
18:38Mais quand on a connu l'été 2022 et que c'est ce qui nous attend régulièrement,
18:43là, la question se pose.
18:45Moi, je suis convaincu d'une chose, c'est que réutiliser une fois plus la molécule d'eau
18:51sur le territoire ou avant de la roche de la mer, c'est une grande utilité.
18:56C'est-à-dire qu'aujourd'hui, quand les mairies, quand les opérateurs lavent les canalisations de l'eau usée,
19:05quand on nettoie les voiries, on fait souvent avec une ressource qui est la ressource utilisée par l'eau potable.
19:11On est en train de développer, évidemment, sur tout le territoire, réutilisation des eaux usées.
19:15C'était d'ailleurs un des objectifs du plan du gouvernement.
19:19Aujourd'hui, en France, c'est de l'ordre 1%, un peu moins.
19:23Nos voisins, ici même, espagnols, c'est 16%, donc 15%.
19:27On voit donc qu'un grand progrès.
19:30On a du mal à le faire parce que je pense qu'il faut changer l'alimentalité.
19:33L'arsenal qui est entre guillemets, l'alimentaire existe depuis tout le temps, mais elle existe.
19:37Donc on peut nettoyer les voiries avec des usées, etc.
19:41On peut faire de l'irrigation, certaines collectivités le développent.
19:46On le fait sur le littoral, on le fait, si je regarde la Corse, par rapport à l'activation, on va le faire pour arroser le golfe.
19:51C'est un principe, ça sort aussi des barrières d'incendie.
19:54Donc on a de belles et de solides très grandes, mais il faut accélérer vraiment ce sujet.
19:59Mais il y a pourtant encore des résistances, du confort.
20:02Pour quelles raisons, si on va chercher ?
20:03On a un défaut de communication, de pédagogie.
20:07C'est une solution qui est maîtrisée, mais il y a une méfiance envers la réutilisation d'eau usée traitée
20:12parce qu'on a peur que l'eau ne soit pas assez bien traitée pour qu'on l'utilise dans d'autres usages.
20:16Par exemple, pour arroser des jardins qui, ensuite, vont être en contact avec des êtres nôtres.
20:20Donc on a un syndrome français qu'on appelle syndrome de la vache folle, mais on a très peur du risque sanitaire.
20:25Ces solutions, maintenant, sont bien maîtrisées, sont développées, il n'y a pas vraiment de risque sanitaire.
20:30Évidemment, après, ça dépend de quel usage, il ne faut voir, on n'en est pas encore à poire,
20:34l'eau réutilisée traitée directement, même si c'est...
20:37C'est-à-dire qu'il y a cette méfiance envers la ressource sanitaire,
20:42puis aujourd'hui, c'est une solution qui est bien utilisée, mais sous le vide d'oie, ce qui a été dit,
20:46parce qu'on rejetait de l'eau d'eau dans de l'eau salée, des eaux usées traitées,
20:49donc il faut qu'elles sont autant réutilisées ces eaux usées traitées pour différents usages.
20:54Mais ce n'est pas une solution qu'on peut appliquer partout.
20:56Parfois, on a besoin de rejeter des eaux usées traitées dans les milieux, pour le débit des rivières, par exemple.
21:01Oui, peut-être pour compléter la réponse de Simon, c'est vrai qu'il faut analyser où le fruit tombe et pour quel usage.
21:10Parce qu'il y a des eaux usées retraitées qui retombent au milieu, quand on nettoie des canalisations d'eaux usées,
21:15même si on n'est pas en bord de nerfs, même à être eaux usées retraitées qui aura nettoyé les canalisations
21:21avant de revenir à la station d'exploitation, et c'est assez dans la rivière.
21:24Et le petit pédale que j'accorde, c'est que c'est vrai qu'il y a des réticences, je ne sais pas si on veut dire, administratives,
21:30mais les Français ne sont pas réticents.
21:32C'est-à-dire que les Français sont 70%, à n'avoir aucun problème à consommer des légumes,
21:37qui ont été irrigués avec des eaux usées retraitées, et d'ailleurs, heureusement,
21:41parce que c'est exactement ce qu'ils font depuis des décennies,
21:43quand vous achetez une tomate espagnole, elle a grandi grâce à l'eau usée retraitées.
21:50Donc, il y a ça, et ils sont même prêts, parce qu'ils nous ont surpris, une majorité d'entre eux,
21:55à boire de l'eau qui aurait été issue de usées retraitées.
21:59Donc, je pense qu'il y a un changement de mentalité, et qu'à l'inverse, il y a presque une incompréhension,
22:04qui est, je ne comprends pas pourquoi, on va utiliser, je mets des guillemets,
22:08de l'eau potable pour aller nettoyer une voie.
22:11Oui, donc, vous direz, on va faire tout dans les réseaux, il y a certains pays où il y a deux réseaux distincts,
22:16pour l'eau potable et pour les eaux usées, c'est peut-être en France,
22:20notre réseau n'a pas été conçu comme ça.
22:23Alors, il y a toujours deux réseaux, un eau potable et un peu d'eau usée,
22:27mais par contre, il y a très peu de cas où il y a de l'eau qui est uniquement cédée pour des usages urbains,
22:34et d'autres qui est plutôt pour l'eau potable.
22:36Et ce que je veux dire par là, c'est qu'avec des eaux usées à l'utilité, on peut réussir à faire ça.
22:41La gouvernance, on en a parlé, est très importante et ce sera de plus en plus,
22:48étant donné les conflits d'usages qui vont se présenter, qui vont donc y faire une autre région,
22:53on a toute une gouvernance très élaborée en France qui n'empêche pas, justement, ces conflits
22:58et n'empêche pas les blocages.
23:01Comment est-ce que vous l'expliquez ?
23:03Est-ce que trop de discussions locales risquent pas parfois de battouiller un peu l'intérêt général ?
23:11Il faut surtout améliorer la discussion locale, en fond, c'est-à-dire.
23:14Alors, ça dépend, il y a différentes choses.
23:16Déjà, la situation a quand même bien changé, parfois, entre le moment où on discute
23:20et le moment où on met en œuvre le projet.
23:22C'est ça le problème.
23:23Même si vous menez des discussions dans les années 2000, où on n'est pas encore trop impacté
23:27par le réchauffement climatique, en tout cas, on ne le ressent pas, et qu'ensuite, l'infrastructure
23:31commence à fonctionner en 2020.
23:33Là, entre-temps, il y a eu des sécheresses, il y a eu des inondations, il y a eu du stress hydrique,
23:37il y a des changements de modèles.
23:39La situation sociale de la France s'échelle.
23:40Je vais prendre un exemple, mais ce qui polarise beaucoup les débats autour de l'eau, c'est
23:47la place de l'agriculture, la place de l'irrigation.
23:51Là, aujourd'hui, la France utilise 3 milliards de mètres cubes d'eau pour l'irrigation.
23:57L'Espagne, c'est 22 milliards de mètres cubes.
24:00Comment penser qu'on ne va pas augmenter cette part d'irrigation quand il sera plus chaud ?
24:05C'est difficile.
24:05On n'arrive pas à avoir de débat raisonnable là-dessus.
24:12Si on reste sur un scénario d'évolution traditionnelle, comme on a aujourd'hui,
24:17effectivement, l'irrigation, parce qu'il va faire de plus en plus sec, l'agriculture
24:20pluviale, qui repose sur des pluies quand même stables, aussi, doit reposer maintenant
24:24sur l'irrigation, parce que les pluies sont de plus en plus incertaines, la pluie-citation
24:27sont de plus en plus incertaines.
24:29Donc, effectivement, on va sur un modèle où il va y avoir plus d'irrigation, mais, encore
24:35une fois, il y a une réflexion à avoir sur les cultures, aussi, on peut changer pour
24:39utiliser moins d'eau, sur l'agroécologie, donc sur la manière dont on peut réussir
24:43à stocker naturellement de l'eau dans les sols, y compris pour les villes, la manière
24:46dont on peut réaménager nos villes, de manière à avoir des éponges qui stockent naturellement
24:50les eaux, c'est toujours mieux de stocker naturellement l'eau dans des nappes ou des rivières
24:54que de la stocker ou des infrastructures.
24:56Mais il ne faut se fermer à aucune solution, y compris technologique, parce que selon
25:02les territoires, encore une fois, selon les villes, selon les usages, on a des besoins
25:05d'eux aussi qui diffèrent.
25:07Mais tout ce qui va évidemment sur des solutions fondées sur la nature, aujourd'hui, ralentir
25:11le cycle de doigt dans les villes, changer nos modèles de développement des villes, est
25:14nécessaire, parce qu'on n'a plus du tout le même climat qu'au 19e au 20e, c'est
25:17le moment où les villes se densifient.
25:19Est-ce qu'on va devoir, je fais un peu des projections, mais est-ce qu'on va devoir
25:24renoncer aux grandes transhumances turistiques sur la côte d'azur ? Est-ce que, quand on
25:32parle de changement de modèle, c'est pas que, effectivement, le modèle agricole qui
25:37est en cours, mais c'est aussi tous nos modèles économiques, finalement, dans certains
25:41territoires ?
25:42L'Espagne est intéressante, d'ailleurs, là-dessus, ils se sont posé la question,
25:47puisque c'est un grand pays touristique également, ils se sont dit, est-ce qu'on va devoir ou
25:51non renoncer à ces grandes transhumances turistiques, ou fermer dans ce site d'énergie
26:00ou autre.
26:01Évidemment, ils ont une réponse qui est intéressante, qui n'est pas la réponse qui n'a celle,
26:05on peut la challenger, mais qui a été dire, non, on va influencer le cycle de l'eau, on
26:10va mettre de la technologie, on va mettre du dessinement d'eau de mer, on va mettre
26:15de la réutilisation des eaux usées pour ne renoncer à rien, en gros, et c'est un
26:20peu précisément.
26:21Nous, en France, une chose d'issue, c'est que, déjà, il faut le temps qu'on renonce
26:26à notre développement économique.
26:28C'est-à-dire qu'aujourd'hui, en France, il y a un des premiers sujets qui est posé et
26:33qu'un industriel veut s'importer en France, c'est celui de la ressource humaine.
26:38Est-ce que j'aurai les capacités, tout le temps, de produire, de faire la production ? Parce
26:43que le sujet se pose en France, il se pose en Allemagne, il est dans une compétition
26:47européenne.
26:48Et donc, moi, je crois que, comme le disait Siméa d'ailleurs, il faut tout faire, il
26:53ne faut renoncer à rien.
26:54Il y a des prérequis.
26:55Les prérequis, c'est, par exemple, évidemment, de faire de la prévention, de mieux préserver
27:01la ressource en eau, de ralentir son cible, de préserver sa ressource sur la qualité,
27:06et en même temps, de traiter.
27:08Voilà.
27:09Et ce n'est pas acceptable, je trouve, intellectuellement, de se dire, bon bah, puisque je peux tout traiter,
27:14puisque finalement, l'entreprise complète, il y a un peu tout traiter, puisque je peux tout
27:18traiter, je ne peux pas se faire de la prévention.
27:20Je trouve que ce n'est pas acceptable, mais à l'inverse, on ne peut pas non plus se priver,
27:27parce qu'on peut exéter, on ne peut pas se priver de cette qualité d'eau qui est nécessaire
27:32en France.
27:33Bien sûr.
27:34Sur, justement, les consommations futures, aujourd'hui, la France, elle importe 60%, c'est
27:39celui qui produit sur le moment en Espagne, avec ses olympiques.
27:43Donc, quelle est une solution ? Est-ce qu'on peut, parce qu'il va quand même falloir évoluer,
27:49mais est-ce qu'il faudrait consommer un peu plus chez nous pour soulager d'autres
27:54écosystèmes ailleurs ?
27:55Ça, c'est une vraie question de droit international et de commerce international.
27:59Parce que dans les règles de l'Organisation Mondiale du Commerce, vous pouvez éviter d'importer
28:05un produit qui est mal fabriqué.
28:07Et de même mal fabriqué, ça veut peut-être dire fabriquer avec trop d'eau.
28:11On a effectivement des biens agricoles, mais aussi des biens, d'une manière générale,
28:15un jean par exemple.
28:16C'est fabriqué avec du coton.
28:17Le coton, c'est irrigué surtout en Asie centrale.
28:20En Spékistan, ça a séché la mer d'Aral.
28:23Donc, il y a de l'ordre pour ça que le biens est mal fabriqué.
28:25S'il pose des règles et sur le commerce international, effectivement, de labellisation,
28:29aussi de l'empreinte pro des produits.
28:30Parce qu'on parle là d'eau bleue, mais il y a de l'eau verte aussi bien intégrée,
28:34donc de l'eau plus intégrée dans les produits.
28:36Et un jean, par exemple, c'est 10 millilitres d'eau qui vont être intégrés dedans.
28:40Donc là, il y a toute une question d'amélioration de la chaîne de valeur aussi,
28:44de produits industriels ou agricoles pour limiter l'empreinte pro des produits.
28:47Je le reste sur l'exemple du jean.
28:49Un jean, en fait, va être lié plusieurs fois avant d'être vendu.
28:51Et donc là, on peut réutiliser les eaux, puiser du lavage plusieurs fois
28:55pour effectuer, disais, en lavage de manière à accumuler l'empreinte pro de ce produit.
28:59Et c'est une vraie question de commerce international et de compétitivité internationale.
29:02Et donc là, il faudrait aussi mesurer l'embrâtonné de produits en France
29:05et de la chaîne de valeur des entreprises françaises,
29:07de manière à voir si l'on peut être compétitif avec ce type d'interdiction dans le futur.
29:11Là, la COP30 a lieu en ce moment au Brésil,
29:15à contre COP1 de l'eau.
29:18Il n'y a pas de COP de l'eau.
29:20Justement, Veolia, qui est un groupe international
29:24qui est confronté au défi des majeurs que ça va poser dans le futur,
29:29est-ce que vous dites que ce serait utile ?
29:32Et par ailleurs, parce qu'on n'a plus beaucoup de temps,
29:34est-ce que vous dites que finalement la France est possible à l'audit
29:37par rapport à d'autres endroits du monde ?
29:40Alors, sur la COP, d'abord, il faut se dire qu'en tout cas,
29:45on a depuis quelques années le Forum mondial de l'eau,
29:51qui se déroule tous les quatre ans,
29:53et qui a lieu des débats autour de la gouvernance,
29:58des débats autour de l'accès à l'eau, etc.
30:00Donc on a quand même des rendez-vous mondiaux autour de l'eau qui existent,
30:03et dont on peut toujours s'intégrer d'ailleurs sur la portée,
30:06parce que moi j'en ai fait plus que ça,
30:08j'ai vu évoluer quand même la pensée,
30:10mais le sujet c'est à chaque fois qu'on a un programme à tout fois aussi.
30:15Bon, maintenant c'est celui des solutions.
30:17Donc, on est peut-être sûr quand même de la portée.
30:21Votre question était sur quoi ?
30:25Non, je me disais, est-ce que la France, finalement ?
30:27Ah oui, la France, il y a le dit.
30:28Et bien, en tout cas, pendant longtemps, on a dit,
30:30on a parlé de l'école française de l'eau.
30:32L'école française de l'eau, ça voulait dire que
30:34on était dans les meilleurs élèves et c'est indéniable de l'eau dans le monde.
30:38Essentiellement, alors je laisse le frère, je suis un peu trop en paroisse,
30:41mais évidemment parce qu'on avait un système de gouvernance à l'époque
30:44qui était un acteur, mais aussi parce qu'on avait ces entreprises évoliennes
30:47qui exportent le savoir-faire de l'eau à l'international.
30:50Quand vous allez en Europe centrale ou en Australie,
30:54les gens parfois disent, vous savez, moi j'ai eu vécu ça,
30:56je me dis, vous savez, si on a que l'eau française,
30:58je n'ai pas eu, parce que c'est l'eau, il y a qui gère ?
31:02Alors, ils n'ont pas d'eau française, mais en tout cas,
31:04ils reconnaissent qu'il y a un savoir-faire français qui est indéniable.
31:07Vous parlez même de l'utilisation du monde des mers,
31:10il y a à peu près 20% des capacités mondiales
31:12quant au début de l'entreprise.
31:15Merci, j'en ai obligé de terminer l'amende
31:17parce qu'on n'aurait pas d'une question, justement.
31:20Et vous avez bien réagi par le trichement d'accuse,
31:23comme Domaine dit, on va prendre la première question
31:25qui va s'afficher.
31:27La généralisation du goutte à goutte en agriculture,
31:29ça permettrait d'économiser combien en évaporation ?
31:33C'est une question technique.
31:34Je crois qu'on est au titre encore.
31:36Avec du goutte à goutte, pour l'irrigation,
31:38on peut diviser par deux.
31:40Donc on peut économiser tout le monde
31:42pour s'en rendre plus l'utilisation.
31:45En écho, avec ce que vous disiez tout à l'heure
31:48par rapport à la politique de Toulouse,
31:49à Toulouse, où j'habite, le pays de l'eau a changé,
31:52saison creuse, saison pleine,
31:53mais est-ce que ça change vraiment les usages ?
31:55Est-ce que ça empêche les liches de remplir leur piscine ?
31:58Quels retours ?
32:00D'abord, je veux dire qu'il n'y a pas de liches,
32:05il n'y a pas de liches qui font des piscines.
32:06Vous savez qu'il n'y a pas de Français qui font des piscines.
32:08Il n'y a pas de l'arbre là aussi,
32:10il y a de l'arbre européenne de la piscine.
32:12Mais une chose qu'on est sûre,
32:14c'est que même si le toulouse reste très besoin,
32:18parce qu'on est à 0,4 centimes le litre,
32:210,4 centimes le litre, 0,4 centimes le litre,
32:23ou rien.
32:24Cette acidisation saisonnière,
32:27que moi je trouve très maligne,
32:29elle a permis d'accompagner d'une bonne communication,
32:32c'est important,
32:33de faire diminuer les prélèves.
32:34Et donc ça c'était vraiment le but.
32:36Mais vous nous disiez tout à l'heure,
32:37combien de mètres cubes économisent ?
32:39100 000 mètres cubes sur l'année,
32:40c'est ce que dit la métropole,
32:41donc c'est beaucoup.
32:44Et évidemment, si on l'avait essayé sans rien dire,
32:46je pense que pas grand sens réperçu,
32:48mais grâce à de la technologie,
32:50grâce au fait qu'on a des conducteurs télé-relevés,
32:52qu'on veut dimensionner le prix du 15 juin,
32:55ce n'est pas le cas ici,
32:56mais du 15 juin au 10 octobre par exemple,
32:59et bien on a des visons assez fines,
33:01et ce signal prix,
33:02c'est un des moyens d'utiliser pour représenter la ressource.
33:06Est-ce que si c'est grave de prendre de l'eau,
33:09elles ne reviennent pas dans le sol ?
33:13Très longtemps, on nous a dit les fuites,
33:15ce n'est pas très grave,
33:16parce que l'eau ce n'est pas très général,
33:17et effectivement l'eau retourne à la nature avec les fuites.
33:19Aujourd'hui, on a dit qu'elles sont quand même
33:21un peu différentes des choses,
33:22parce que quand l'eau qui fuit,
33:24c'est l'eau qui est détractée,
33:25c'est de l'énergie,
33:26c'est des produits chimiques,
33:27et donc il faut réparer les fuites,
33:30c'est important.
33:31Après, et attention,
33:33on ne peut pas être assez gros pour son fuit,
33:35parce qu'ils aiment ces infrastructures,
33:37ces nouveaux travaux,
33:38mais on peut diminuer,
33:40notamment dans les grandes zones urbaines,
33:42tout de suite,
33:43quand on a 30% de fuites dans une ville,
33:44ce n'est pas normal,
33:45il faut converger,
33:46c'est important.
33:47Ce n'est pas une question,
33:48c'est une déservation
33:49de la France championne de la démocratie,
33:51de l'eau,
33:52mais ce n'est pas de la gouvernement,
33:53ce qu'il faut,
33:54ce sont des arbitrages forts,
33:55et ce sont trop de changements radicals
33:56d'agriculture.
34:00C'est un avis qui s'entend évidemment,
34:02je pense qu'il ne faut pas trop
34:04fanfarroner quand on est français,
34:06donc que la France championne de la démocratie,
34:07c'est beaucoup.
34:08On a quand même beaucoup de,
34:10il y a quand même beaucoup de choses à revoir.
34:13On voit, par exemple,
34:14un plan d'éducation,
34:15beaucoup d'objetifs tout à fait louables,
34:17mais on a du mal à délivrer,
34:18on a du mal à investir dans le service public de l'eau,
34:20et forcément,
34:21on a besoin de démocratie pour ça.
34:23Est-ce que vous pensez
34:24la récupération de l'eau de pluie en toiture,
34:26en façade,
34:27pour des usages de bains ?
34:28Il faut récupérer un maximum d'eau de pluie,
34:30d'autant plus que ces pluies
34:32sont plus incertaines,
34:33donc dès qu'il pleut,
34:34il faut récupérer un maximum d'eau de pluie.
34:36Alors,
34:37là,
34:38il y a différentes manières de faire,
34:39mais je prends l'exemple de Singapour,
34:40pour le coup,
34:41qui a très peu d'eau douce,
34:42où effectivement,
34:43on a mis des toitures qui permettent
34:44de récupérer d'eau de pluie,
34:45on fait de l'agriculture verticale,
34:46avec ses eaux de pluie récupérées,
34:48on fait des bâtiments qui sont autonomes
34:50avec des plantes qui sont arrosées par les pluies récupérées,
34:52donc c'est ce type de solution qu'on peut adopter en France,
34:55sur le nouveau métier,
34:56et que c'est au niveau individuel,
34:57pour les maisons individuelles,
34:58équipées avec des citernes de retenue,
35:02plus de nombreuses réglementaires particulières,
35:04et plus,
35:05il faut acheter sur les levues au niveau local.
35:07Sur la récupération des pluies,
35:09c'est-à-dire qu'il faut savoir qu'une autre pluie
35:12de toiture est polluée,
35:14on ne peut pas récupérer tout ce qui est sur la toiture,
35:17mais de lui rendre autant,
35:18comme le disait Simon,
35:19c'est important, le plus possible,
35:21de récupérer l'eau là où elle tombe,
35:24et pour ses usages après.
35:27La question plutôt,
35:28affirmation,
35:29le tourisme, c'est 8% du PIB,
35:31on ne peut pas s'en passer,
35:33ils sont à Côte d'Azur dans face à l'Atlantique,
35:35mais les hôtels consomment trop d'eau.
35:38C'est pareil,
35:39en fait les touristes consomment 3 fois plus d'eau
35:41que les habitants,
35:42parce qu'ils sont en vacances,
35:44donc ils se relâchent,
35:45ils sont transpirés,
35:46donc là il faut les sensibiliser,
35:47consommer moins d'eau quand vous êtes touriste,
35:49et tenez-vous compte de la solution locale.
35:51Peut-être pour compléter,
35:52on a fait une expérimentation comportementale
35:55dans des compings,
35:56l'été,
35:57qui ont amené à sensibiliser à l'entrée
35:59des familles dans compings,
36:01sur la rareté de l'eau,
36:02à leur faire des petits quiz,
36:03des petits jeux,
36:04et ça a amené une baisse de consommation
36:06qui est importante,
36:07il faut garder espoir pour faire des choses.
36:09et la communication est fondamentale,
36:11couplée,
36:12avec des actions technologiques.
36:14Merci encore,
36:15on peut les accompagner,
36:16pour cette aventure très intéressante.
36:18Si vous souhaitez prolonger la réflexion,
36:22Thomas Porcher,
36:23dédicons tout de suite son ouvrage
36:24à la fin de l'eau.
36:25Merci encore,
36:26sur nous d'interpréter.
36:27Simon,
36:28Simon,
36:29pourquoi Thomas ?
36:30Pardon,
36:31je suis désolé,
36:32Simon Thomas,
36:33on se retrouve dans quelques instants,
36:35pour parler du nouveau paysage ferroviaire,
36:37qui paie quoi à l'heure de la conférence ?
36:39Il n'y a encore beaucoup de débat,
36:40merci.
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