Pendant 70 ans, le rêve était simple : pour faire de la grande science, il fallait aller en Amérique. C'était l'aimant. Aujourd'hui, cet aimant semble perdre de sa force. Entre les guerres de financement et un climat politique hostile, de plus en plus de chercheurs regardent de l'autre côté de l'Atlantique. Assistons-nous à la fin du “brain drain” ? L'Europe, autrefois vivier de talents pour les États-Unis, est-elle en train de devenir leur principal concurrent ?
Avec Victoria Barham, directrice de Toulouse School of Economics
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