Santé respiratoire : sortir de l’angle mort

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il y a 2 jours

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00:00Ce matin, on s'est retrouvés pour une conférence sur la santé respiratoire pour en discuter,

00:09pour faire connaître les enjeux de la santé respiratoire et pour sensibiliser les publics.

00:13Les maladies respiratoires ou la maladie respiratoire comprend plein de formes de

00:17maladies respiratoires. Les trois plus importants sont les cancers du poumon, les BPCO et l'asthme.

00:25La santé respiratoire, ça touche tout le monde. 10 millions de Français, c'est énorme.

00:30La bronchopneumopathie chronique obstructive, la BPCO, qui est une maladie qui va toucher les bronches,

00:36qui va s'installer doucement, qui peut être en lien avec beaucoup de choses. Le plus connu,

00:42c'est le tabac, mais ça peut être en lien avec le métier, la pollution, des problèmes de naissance.

00:49Et cette bronchopneumopathie chronique obstructive, en fait, c'est quelque chose qui n'est pas connu.

00:53Donc, il y a un problème de connaissance de la maladie et il y a un problème de diagnostic de la maladie parce que,

01:00pour faire ce diagnostic de BPCO, il faut faire un examen du souffle. Si vous prenez un stéthoscope,

01:06vous n'entendez rien. Si vous regardez le patient, il n'a pas l'air malade. En fait, il n'y a pas

01:12beaucoup d'endroits où on peut faire des EFR, donc des explorations du souffle au patient,

01:16ça reste un goulet d'étranglement. Tous les acteurs de santé, s'ils sont informés que cette maladie

01:23peut potentiellement exister, ils peuvent participer au dépistage. Il y a des endroits où les kinés

01:28peuvent faire souffler, il y a des endroits où les médecins généralistes font souffler, bref, chacun

01:32peut participer au dépistage. Tant que vous n'avez pas fait le diagnostic, vous n'avez pas le bon

01:36traitement. Ces conférences, mettre ensemble des cliniciens, des méthodologistes, des économistes,

01:41des patients, permettent de confronter les angles de vue et de dégager des axes de réflexion,

01:49de discussion et d'action. On sait que pour pouvoir améliorer la prise en charge des patients,

01:55améliorer la diffusion de la connaissance de la maladie, il faut travailler avec tout le monde.

01:59On estime que la santé respiratoire est un peu l'oublié de la santé publique. La force,

02:04je pense, et aussi la légitimité de notre collectif, c'est qu'on est des associations

02:10de patients, aussi des associations d'opneumologues. On a des experts sur l'environnement, des associations

02:17de lutte contre la pollution, on est tous ensemble pour aboutir à un plan national

02:22santé respiratoire. Je suis persuadé qu'il faut qu'on soit tous ensemble sur des sujets

02:26comme ça pour avancer et pour faire des propositions qui aient du sens. Les maladies respiratoires ont un

02:31coût direct, mais aussi un coût indirect et un coût humain. On appelle ça un coût intangible aussi

02:37en termes de qualité de vie, de sollicitations des aidants, de la famille. On peut véritablement

02:44les combattre selon trois angles, la prévention primaire, la prévention secondaire et la prévention

02:49tertiaire. La prévention primaire consiste à éviter les facteurs de risque, par exemple de ne pas fumer.

02:54La prévention secondaire, c'est le dépistage précoce. Et la prévention tertiaire, c'est la prévention des

02:58complications, donc par une bonne prise en charge, des bons traitements, bien coordonnés,

03:04on peut agir sur ces trois niveaux.

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