- il y a 1 semaine
Mettez vous d'accord avec Benjamin Cauchy, Jean Pierre Denis, Arnaud Stéphan et Mathias Leboeuf
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NewsTranscription
00:00:00Une semaine après la mort de son frère, tué par balle à Marseille, il a de nouveau appelé à se mobiliser samedi pour la marche blanche organisée sur le rond-point où le drame s'est produit.
00:00:09En parallèle, les ministres de la Justice, Gérald Darmanin, et de l'Intérieur, Laurent Nouniez, sont à Marseille ce matin.
00:00:14Ils doivent notamment rencontrer des magistrats et des policiers impliqués dans la lutte contre le trafic de drogue.
00:00:20Des propos alarmistes qui ne passent pas.
00:00:22Le chef d'état-major des armées françaises, Fabien Mandon, a estimé hier au Congrès des maires que le pays devait accepter de perdre ses enfants.
00:00:28Et les critiques se multiplient, notamment à gauche.
00:00:32Jean-Luc Mélenchon s'est dit en désaccord total avec le militaire.
00:00:35Fabien Roussel, quant à lui, a jugé l'intervention du général dangereuse.
00:00:39Un tchat sécurisé pour les enfants victimes de violences.
00:00:42La police et la gendarmerie annoncent aujourd'hui le lancement de cet espace numérique à l'occasion de la Journée internationale des droits des enfants.
00:00:49Dédiée aux moins de 18 ans, cette plateforme permettra de les orienter lorsqu'ils sont victimes ou témoins de violences, d'agressions ou d'addictions.
00:00:56Une action inédite contre la fast fashion.
00:00:5912 fédérations de commerce ont décidé de déposer plainte contre Chine pour concurrence déloyale.
00:01:05Elles accusent le géant de l'e-commerce de contourner les règles qui s'imposent aux acteurs établis en France.
00:01:10Jusqu'à 170 000 foyers privés d'électricité en Ile-de-France ce matin.
00:01:15En cause, une avarie constatée sur un poste électrique d'ici les Moulineaux.
00:01:19Plus de 100 000 foyers ont pu être réalimentés en 5 minutes selon RTE.
00:01:23Et puis, Lady Diana fait son entrée au musée Grévin à Paris.
00:01:27La statue de cire de la princesse décédée en 1997 est dévoilée aujourd'hui.
00:01:32Lady Diana est représentée dans sa célèbre revenge dress, la robe de la vengeance.
00:01:36Et ce n'est pas une date choisie au hasard.
00:01:38Le 20 novembre 1995, la BBC diffusait sa célèbre interview
00:01:43où elle dénonçait l'infidélité de l'actuel roi Charles III, alors prince de Galles.
00:01:48Excellente matinée à tous.
00:01:49Excellente matinée à vous aussi, Clémence Lobary. Merci.
00:01:51Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Jean-Marie Bordry.
00:01:58Tout vient à point, à qui cette attente ?
00:01:59Bienvenue à vous tous sur Sud Radio.
00:02:01On est ravis de vous accompagner jusqu'à 11h30.
00:02:04Pour débattre de l'actualité, il est 10h03.
00:02:06Mettez-vous d'accord avec nos débatteurs ?
00:02:08Il vient d'entrer en courant, c'est un sportif.
00:02:10Il s'appelle Arnaud Stéphan.
00:02:11Bonjour, Arnaud.
00:02:12Bonjour, bonjour.
00:02:13Et Chivache, je ne vous laisse même pas reprendre votre souffle.
00:02:15C'est comme ça, c'est un test, voilà.
00:02:17Vous venez d'arriver à l'improviste.
00:02:19Vous êtes le fondateur de l'agence La Note de Com.
00:02:21Et vous êtes évidemment le bienvenu sur Sud Radio.
00:02:24Nous sommes également avec celui qui ne court pas.
00:02:26Lui, il est tranquillement chez lui en duplex.
00:02:28C'est Benjamin Cauchy.
00:02:29Bonjour à vous, Benjamin.
00:02:31Bonjour, bonjour à tous.
00:02:32Et puis j'ai l'impression d'entendre Arnaud Stéphan, tel Nicolas Hulot dans Ushuaïa.
00:02:35Il y a un petit côté comme ça, mais c'était juste les boulevards de Paris.
00:02:41Ça doit être ça.
00:02:42C'est un peu moins, c'est pas la Patagonie.
00:02:44Mais la prochaine fois, vous ferez comme Benjamin.
00:02:45C'est lui qui a raison.
00:02:46Il reste chez lui, après tout.
00:02:48Parce qu'il n'y a pas de raison qu'on soit tous en même endroit pour débattre ou pas.
00:02:51Benjamin Cauchy, je le rappelle, vous êtes chef d'entreprise.
00:02:53Vous êtes aussi un des tout premiers gilets jaunes.
00:02:55Il faut le rappeler, on n'oublie pas, sur Sud Radio, on était aux premières loges.
00:02:58Et vous, en première ligne.
00:02:59On est aussi avec Jean-Pierre Denis.
00:03:00Bonjour à vous.
00:03:01Bonjour, moi je suis venu à vélo.
00:03:03Vous êtes venu à vélo ?
00:03:03Et du coup, j'ai circulé dans Paris au soleil ce matin.
00:03:06Alors, vous n'avez pas circulé dans Paris au soleil ce matin.
00:03:09En tout cas, vous avez circulé.
00:03:09Vous en êtes bien sorti, vous êtes arrivé à l'heure.
00:03:12En tout cas, bravo à vous, vous êtes journaliste.
00:03:14Vous êtes écrivain, créateur de la lettre d'information de Théo Politique.
00:03:19Pardonnez-moi.
00:03:20Bienvenue à vous sur Sud Radio.
00:03:21Et puis, nous sommes avec Mathias Leboeuf.
00:03:23Bonjour à vous.
00:03:23Bonjour, bonjour.
00:03:25Journaliste et philosophe.
00:03:26On est ensemble sur Sud Radio pour débattre de l'actualité.
00:03:28Dans un instant, les propos du chef d'état-major des armées de Vendée Mère Médusée.
00:03:32Il l'entendait dire, préparez-vous, pourquoi pas, au retour de la guerre.
00:03:36Il faut peut-être que nous recommençons à accepter de perdre un jour nos enfants.
00:03:41Changement d'époque, je le disais, comme tous les jours sur Sud Radio.
00:03:44Changement de discours.
00:03:45Quoi qu'il en soit, ce discours fait polémique.
00:03:46Et on verra avec vous ce que vous en avez pensé.
00:03:48Au 0826 300 300.
00:03:51On va revenir aussi sur ces interviews assez bouleversantes d'Amin Kessassi.
00:03:56Justement, celui qui a perdu son frère.
00:03:58Mon frère est mort pour rien.
00:03:59Il est mort pour rien.
00:04:00Assassiné manifestement par des trafits de camps de drogue.
00:04:03Que faut-il faire pour enrayer ce fléau ?
00:04:05Emmanuel Macron a-t-il raison de fustiger, je cite, les petits bourgeois de centre-ville
00:04:10qui fument du shit, qui consomment de la drogue
00:04:12et qui donc permettent à ces réseaux criminels de prospérer.
00:04:16On va revenir aussi sur cette tentative de censure.
00:04:19Faut-il l'appeler comme telle ?
00:04:20Tentative de censure de militants de gauche du collectif Sleeping Giants
00:04:24contre l'enseigne de bricolage Le Roi Merlin.
00:04:26L'enseigne de bricolage qui diffusait, utilisait des publicités du site identitaire Frontière.
00:04:32Elle a été sommée de les retirer, elle l'a fait.
00:04:34Du coup, elle se retrouve au milieu d'une polémique.
00:04:36Voilà pour une bonne partie de notre programme.
00:04:38Mais avant ça, ces propos qui continuent de faire polémique en France,
00:04:43ceux du chef d'état-major des armées françaises,
00:04:47M. Mandon, le général Mandon, s'était devant des maires.
00:04:50Si notre pays flanche, parce qu'il n'est pas prêt à accepter de perdre ses enfants,
00:04:56parce qu'il faut dire les choses,
00:04:58si on n'est pas prêt à ça, alors on est en risque.
00:05:01Mais je pense qu'on a la force d'âme.
00:05:03La France a toujours démontré sa force d'âme dans les moments difficiles.
00:05:06Il nous attend, il nous prépare à des moments difficiles,
00:05:10comme si nous pouvions demain être en guerre, pourquoi pas avec la Russie,
00:05:13parce que c'est la menace russe qui était le sujet de son discours.
00:05:16Ça a beaucoup choqué, aussi bien à la gauche de la gauche,
00:05:19que parfois à la droite de la droite, un peu partout d'ailleurs.
00:05:22Est-ce qu'on cherche à nous faire peur ou pas ? Pourquoi ?
00:05:25Arnaud Stéphan, comment vous avez reçu ce discours ?
00:05:27Avec beaucoup d'ambiguïté.
00:05:30Le premier, c'est que je pense que de nous envoyer sur un discours extrêmement angoissant
00:05:37sur le risque d'une confrontation avec la Russie,
00:05:41me semble un peu exagéré.
00:05:45Je ne pense pas que la Russie ait la volonté de nous attaquer.
00:05:49Mais ça, c'est un autre sujet.
00:05:51En revanche, qu'un chef d'état-major des armées rappelle ce que c'est que le métier des armes,
00:05:56que quand le pays est en danger,
00:06:00quand il y a un conflit,
00:06:03et nous sommes en conflit dans plusieurs pointes du monde,
00:06:07et que nous perdons très régulièrement certains de nos soldats,
00:06:10c'est très dur.
00:06:1150 qu'on a perdu au Sahel il y a quelques années,
00:06:14avant de s'en faire déloger, tiens, tiens, par des mercenaires russes.
00:06:16Exactement.
00:06:18Et il se trouve que nous avions fêté le 11 novembre, il n'y a pas très longtemps,
00:06:22ça a été un sacrifice terrible de la part des Français,
00:06:26son conflit mondial également.
00:06:29On oublie parfois la guerre d'Indochine, la guerre d'Algérie.
00:06:33Il y a eu plusieurs dizaines de milliers de soldats français qui sont morts en Algérie,
00:06:37ils étaient appelés.
00:06:40À quel moment mettons-nous le prix de nos libertés ?
00:06:44À quel prix mettons-nous notre mode de vie, notre civilisation,
00:06:49l'acceptation de la défense de nos intérêts supérieurs ?
00:06:55C'est une phrase terrible, peut-être pas dans le bon contexte.
00:06:59Je pense que quand on est militaire et qu'on est le chef d'état-major des armées,
00:07:03il faut éviter de faire de la philosophie générale dans des réunions comme ça.
00:07:09Mais il n'empêche que c'est une vraie question.
00:07:11C'est qu'à un moment donné, si nous voulons combattre les djihadistes,
00:07:15on ne le fera pas avec des abécédaires de la diversité ou de la laïcité.
00:07:20Ça, on le fait déjà, autant que je sache.
00:07:21Les 50 soldats qu'on a perdus dans le salle, ils ont été tués par des djihadistes.
00:07:24Oui, mais regardez à chaque fois ce que ça amène comme drame et comme ressenti terrible.
00:07:32Oui, c'est normal, on perd nos hommes et c'est terrible.
00:07:34Mais il faut, à un moment donné, accepter que si on se bat, il y a des morts.
00:07:40Et que cette espèce de philosophie de les armes non létales, les armes de défense,
00:07:47on se souvient des stands israéliens fermés au Salon du Bourget,
00:07:51parce qu'ils vendaient des armes d'attaque et pas des armes de défense.
00:07:54Tout ça est ridicule.
00:07:55Donc en gros, il a raison de nous rappeler qu'on a oublié ce que c'était que la guerre.
00:07:58Ce n'est pas le bon contexte, mais il y a un moment donné, il faut quand même rappeler ce qu'est la guerre.
00:08:01Et malheureusement, il y a des morts.
00:08:05J'ai moi-même servi dans une unité qui avait été déployée en Yougoslavie
00:08:12et nous avions perdu des camarades qui avaient pris un RPG-7,
00:08:16donc une roquette dans leur véhicule blindé, ils étaient morts.
00:08:19D'abord, ce qui est vrai, c'est que la France n'a jamais cessé de perdre ses enfants sur différents fronts.
00:08:23C'est juste qu'on avait complètement oublié ce que ça faisait,
00:08:25parce qu'il n'y a qu'une armée de métiers et plus de services militaires.
00:08:28Est-ce que c'est à un militaire de faire de la philosophie ?
00:08:31On va demander à Mathias Leboeuf, journaliste et philosophe.
00:08:34Non, je ne crois pas.
00:08:37Je ne crois pas.
00:08:38Moi, ce qui me frappe, indépendamment même de la question de la Russie,
00:08:42et je dois dire que je pense que la Russie peut potentiellement être une menace,
00:08:47donc je ne suis pas de ceux qui vont réagir en fonction de la Russie ou pas de la Russie.
00:08:52On voit que les réactions à ce propos, notamment à l'extrême gauche comme à l'extrême droite,
00:08:58c'est des réactions de gens qui ont un parti pris sur la Russie.
00:09:02Moi, ce qui me frappe, c'est quelle est l'utilité de ce discours ?
00:09:06C'est ça que je trouve sidérant.
00:09:08C'est-à-dire que le chef d'état-major se présente devant les maires
00:09:12pour avoir un discours alarmiste, mais plus qu'alarmiste,
00:09:16puisqu'il donne un calendrier, je crois que c'est 4-5 ans,
00:09:20il faut s'apprêter à perdre nos enfants.
00:09:23Et les maires, effectivement, ont été stupéfaites.
00:09:26C'est-à-dire que pourquoi avoir cette parole-là devant les maires ?
00:09:29Quel est l'intérêt ?
00:09:31Je trouve ça sidérant.
00:09:33C'est plus la communication que vous déplorez que finalement ?
00:09:36Il y a le fond.
00:09:38Les deux sont liés.
00:09:39Il y a bien évidemment le fond,
00:09:41mais il y a le moment et l'audience.
00:09:43Et je ne comprends absolument pas pourquoi il a cette parole-là.
00:09:47Si la Russie est une menace et qu'il a des renseignements,
00:09:51et ils ont certainement...
00:09:52C'est ce qu'il dit.
00:09:52C'est ce qu'il dit, oui, effectivement.
00:09:53En gros, ce qu'il dit dans un discours beaucoup plus long
00:09:55que ce que vous venez d'entendre,
00:09:57c'est que la Russie s'arme, la Russie s'équipe
00:09:59et elle arme ses propres soldats.
00:10:00Et il soupçonne...
00:10:01Il fait état de renseignements.
00:10:03Il dit que les alliés, que nos alliés,
00:10:06donc les Allemands, les Anglais, les Américains,
00:10:10sont bien au courant et qu'ils partagent son point de vue.
00:10:13Très bien qu'il fasse son boulot,
00:10:14qu'il fasse le boulot de défense.
00:10:16Mais qu'ils ne le disent pas ?
00:10:18Je ne vois pas l'intérêt de le dire, en fait.
00:10:21Il faut quoi ?
00:10:22Il faut qu'on se mette à construire des bunkers ?
00:10:24Il faut qu'on s'arme ?
00:10:26Il faut qu'on refasse une conscription généralisée ?
00:10:29Tout le monde aura la parole sur ce sujet.
00:10:31Et notamment Eric, qui nous attend depuis Metz,
00:10:34en Lorraine, au 0826 300 300.
00:10:36Salut Eric !
00:10:38Oui, bonjour.
00:10:38Grande place militaire.
00:10:39Oui, notamment.
00:10:40Vous avez beaucoup souffert.
00:10:41Cette ville a beaucoup souffert de différentes guerres.
00:10:43D'ailleurs, il faut le rappeler.
00:10:45Eric, vous, vous n'avez pas du tout apprécié
00:10:47la sortie du général Mandon.
00:10:49Pas du tout.
00:10:50Mais il n'y a pas que sa sortie que je n'apprécie pas.
00:10:52Il y a aussi la politique de la France et d'Emmanuel Macron.
00:10:55Moi, je trouve que Poutine est extrêmement patient.
00:10:59Parce que quand on voit toutes les provocations
00:11:01qu'on lui inflige,
00:11:02n'oubliez pas qu'il y a 2-3 ans,
00:11:04on disait « Nord Stream, c'est Poutine ».
00:11:06Or, il s'est avéré que ce n'était pas lui.
00:11:08Je vous rappelle un peu de contexte.
00:11:10Vous parliez de ce sabotage d'un pipeline
00:11:12dans la mer Baltique.
00:11:14On a accusé les Russes longtemps.
00:11:15Et effectivement, les informations qui nous parviennent
00:11:18semblent dire que finalement,
00:11:19ce ne seraient peut-être pas les Russes.
00:11:21Oui, c'est exactement ça.
00:11:23Ce serait plutôt un commando ukrainien.
00:11:24Mais bref, revenons sur ce qui se passe en ce moment
00:11:27en France.
00:11:29Oui, effectivement, les paroles de Mandon
00:11:31m'ont vraiment choqué.
00:11:32Mais vous savez, pour manipuler les gens,
00:11:34il n'y a rien de tel que de leur faire peur.
00:11:35Rappelez-vous, l'époque Covid,
00:11:37on leur a dit « Attention, si vous sortez,
00:11:38vous allez mourir.
00:11:39Si vous allez chez vos gros-parents,
00:11:41vous allez les tuer. »
00:11:43Résultat des cours, ce n'est pas du tout
00:11:44ce qui s'est passé.
00:11:45Et là, j'ai le sentiment qu'on essaie
00:11:48de faire peur aux gens
00:11:49pour les préparer à la guerre,
00:11:50alors que Poutine n'a aucunement,
00:11:52en tout cas à mon avis,
00:11:53n'a aucunement l'attention
00:11:54de nous attaquer un jour.
00:11:55C'est ridicule.
00:11:56N'oublions pas que Donbass,
00:11:58il revendique la propriété du Donbass.
00:12:00Le Donbass est majoritairement,
00:12:03très majoritairement russophone.
00:12:06Et le Donbass était bombardé
00:12:08depuis 2014, et on n'en parlait pas.
00:12:10Il y a un moment, Poutine a réagi,
00:12:12et je le comprends.
00:12:13Je ne le soutiens pas,
00:12:14mais je le comprends.
00:12:15Mais de là à dire qu'il va nous envahir,
00:12:16que la prochaine étape,
00:12:17c'est d'être à Paris,
00:12:19comme les Allemands en 40,
00:12:20franchement, c'est du grand n'importe quoi.
00:12:21Après, vous le dites depuis Metz,
00:12:24Eric, en suivant la même logique,
00:12:25on aurait laissé Metz aux Allemands,
00:12:26par exemple.
00:12:27On aurait ?
00:12:28Laissé Metz, par exemple, aux Allemands.
00:12:30C'était le discours
00:12:30que tenaient les Allemands
00:12:31sur l'Alsace et la Lorraine à une époque.
00:12:33Oui, vous avez raison.
00:12:36Mais je veux dire,
00:12:37le contexte est totalement différent.
00:12:39Le contexte est totalement différent.
00:12:41Ne comparons pas Poutine
00:12:43avec le nazisme d'Hikler.
00:12:45Je parlais de la Première Guerre mondiale,
00:12:46pour le coup, ça c'est vrai.
00:12:47Merci Eric.
00:12:48d'avoir donné votre avis,
00:12:50surtout vous continuez à le donner.
00:12:51Rappelez-nous de Metz,
00:12:52ou d'ailleurs, d'où vous soyez.
00:12:54Continuez à prendre la parole
00:12:54sur Sud Radio 0826 300 300.
00:12:57Vous tous qui nous écoutez,
00:12:58vous avez tous la parole
00:12:58sur Sud Radio.
00:13:00Jean-Pierre Denis ?
00:13:01Alors, on ne va pas être d'accord,
00:13:02pas du tout.
00:13:03Avec quoi ?
00:13:04Avec les trois interventions
00:13:07de mes petits camarades.
00:13:08C'est pour ça qu'on débat.
00:13:09Tout le monde a la parole sur Sud Radio.
00:13:11Moi, rien ne m'a choqué
00:13:13dans cette intervention.
00:13:14Je la trouve légitime.
00:13:15Alors, bien sûr,
00:13:16le chef du général.
00:13:18Alors, bien sûr,
00:13:19quand le chef d'état-major parle,
00:13:21il parle avec l'accord,
00:13:23voire sur instruction,
00:13:24du chef de l'État.
00:13:25Donc, il est le porte-voix
00:13:27du pouvoir politique,
00:13:29nécessairement.
00:13:30Petite parenthèse,
00:13:31ce n'est pas ce que disait ce matin
00:13:32notre éditorialiste,
00:13:33Françoise Degoy,
00:13:33qui sous-entendait
00:13:34qu'une certaine soufflante présidentielle
00:13:36aurait été adressée
00:13:37au général Mandon,
00:13:38après ses propos.
00:13:39Oui, mais c'est facile de dire.
00:13:40Après,
00:13:42il est quand même plus que probable
00:13:43qu'avant,
00:13:44il a eu l'autorisation,
00:13:45ou qu'on lui a demandé
00:13:46de prendre la parole.
00:13:48Et ce n'est pas d'ailleurs
00:13:48sa première intervention.
00:13:49Son intervention a été relue,
00:13:50au moins.
00:13:50Ce n'est pas sa première intervention
00:13:51sur le sujet.
00:13:53Et ce ne serait pas la première fois
00:13:54qu'un politique désavoue
00:13:55un haut responsable
00:13:57quand, finalement,
00:13:58ça ne s'est pas très bien passé,
00:13:59ça n'a pas été très bien reçu.
00:14:01Donc, ce n'est pas le fond du sujet.
00:14:02Pour moi,
00:14:03le fond du sujet,
00:14:04je pense que le chef d'état-major
00:14:06est dans son rôle
00:14:07de préparer les Français,
00:14:09de les avertir
00:14:10sur les risques
00:14:11qui existent.
00:14:12Je pense qu'il les connaît
00:14:14un petit peu mieux
00:14:15que nous tous
00:14:16autour de la table,
00:14:17même si on peut tous penser
00:14:19qu'on a une idée
00:14:20sur le conflit
00:14:20entre la Russie
00:14:22et l'Ukraine
00:14:22et sur d'autres sujets.
00:14:24Je pense qu'il les connaît
00:14:24beaucoup mieux.
00:14:26Vous savez,
00:14:27il a parlé devant les maires.
00:14:28Pendant la guerre de 14,
00:14:30c'était souvent
00:14:30dans les villages,
00:14:32le maire du village
00:14:33qui allait annoncer
00:14:34aux familles
00:14:35que tel ou tel habitant,
00:14:38tel ou tel jeune du village
00:14:39avait été tué.
00:14:41Ils sont souvent en première ligne
00:14:42les maires
00:14:43quand ça se passe réellement.
00:14:45Et ils fleurissent tous les ans
00:14:46plusieurs fois par an
00:14:46les monuments aux morts
00:14:47de leur ville.
00:14:48Ils sont aux monuments aux morts
00:14:49et on n'est pas loin
00:14:50du 11 novembre.
00:14:50Donc je dirais
00:14:51qu'ils sont directement
00:14:53concernés
00:14:54parce qu'ils sont proches
00:14:55en fait des préoccupations,
00:14:56des souffrances aussi
00:14:58le cas échéant
00:14:58de leurs concitoyens.
00:15:01Donc moi je pense
00:15:01que je voudrais dire
00:15:02et aux maires notamment.
00:15:03Vous n'avez pas l'impression
00:15:03que les maires
00:15:04en ce moment
00:15:05ils ont d'autres chats
00:15:06à fouetter
00:15:06que la Russie.
00:15:07C'est-à-dire
00:15:07qu'on est au congrès
00:15:09des maires de France
00:15:11et le gars des boules
00:15:12en se disant
00:15:12attention la Russie
00:15:13va attaquer.
00:15:14Je crois que les maires
00:15:15vous discutez
00:15:16avec n'importe quel maire
00:15:16ils ont des tas
00:15:17d'autres emmerdes
00:15:18que celle de la Russie.
00:15:20Je ne vois pas bien
00:15:21l'intérêt moi.
00:15:21Je ne comprends pas.
00:15:22On peut toujours avoir
00:15:23d'autres sujets à traiter
00:15:24que celui qui est traité.
00:15:25Je pense que c'est
00:15:26justement pour ça
00:15:27que c'est bien.
00:15:28Il est nécessaire
00:15:28à un moment donné
00:15:29on est très très très loin
00:15:30d'être prêt
00:15:32comme il l'a dit lui-même
00:15:33à ce que nos enfants
00:15:34soient sacrifiés.
00:15:36C'est vrai que moi
00:15:36je suis père de famille
00:15:37et je ne suis pas prêt
00:15:38donc on est tous
00:15:38dans cette situation
00:15:39il est normal
00:15:40qu'il nous avertisse
00:15:41je pense qu'il est
00:15:42dans son rôle
00:15:43on est très très très loin
00:15:44d'être prêt
00:15:44y compris
00:15:45on le sait
00:15:46sans parler de conscription
00:15:48ou d'engagement
00:15:49des jeunes français
00:15:50y compris sur le plan technique.
00:15:52Alors la parole
00:15:53dans un instant
00:15:54à Benjamin Cauchy
00:15:55qui est très sage
00:15:55qui attend son tour
00:15:56mais qui ne manquera pas
00:15:57de porter les stockades
00:15:59dans un instant.
00:15:59On peut aussi élargir le débat
00:16:01certains parlent
00:16:01de restauration
00:16:02rétablissement d'un service militaire
00:16:04sur une base volontaire.
00:16:05Est-ce qu'on fait peur
00:16:06aux français
00:16:07ou est-ce qu'au contraire
00:16:08on change d'époque
00:16:08et l'époque devient
00:16:09de plus en plus dangereuse
00:16:10tout le monde a la parole
00:16:10sur Sud Radio
00:16:11mettez-vous d'accord
00:16:12avec nous
00:16:13ou avec les débatteurs
00:16:14en tout cas
00:16:14au 0826 300 300
00:16:15à tout de suite.
00:16:19Sud Radio
00:16:20le 10h midi
00:16:21mettez-vous d'accord
00:16:22Jean-Marie Bordry
00:16:23mettez-vous d'accord
00:16:24ou pas sur Sud Radio
00:16:25jusqu'à 11h30
00:16:26on débat de l'actualité
00:16:27avec vous tous
00:16:28au 0826 300 300
00:16:30d'où que vous nous appeliez
00:16:33vous avez tous la parole
00:16:34on est avec nos débatteurs
00:16:35Jean-Pierre Denis
00:16:36journaliste écrivain
00:16:37Arnaud Stéphan
00:16:38fondateur de l'agence
00:16:39La Note de Com
00:16:39Mathias Leboeuf
00:16:40journaliste et philosophe
00:16:41et Benjamin Cochy
00:16:42chef d'entreprise
00:16:44ancien
00:16:44gilet jaune
00:16:46on revient
00:16:47sur les propos
00:16:47du général
00:16:48mandon
00:16:48chef d'état
00:16:49de majeur
00:16:49des armées
00:16:50je le rappelle
00:16:50qui a dit
00:16:51devant des mères
00:16:51médusées
00:16:52il faut se repréparer
00:16:53à perdre nos enfants
00:16:54parce que la menace russe
00:16:55est bien réelle
00:16:56je résume
00:16:57grossièrement
00:16:57le reste de son propos
00:16:59mais c'est ce qu'il voulait dire
00:17:00les russes s'arment
00:17:01ils sont de plus en plus nombreux
00:17:02ils pourraient s'attaquer
00:17:03un jour
00:17:04à l'OTAN
00:17:05et les américains
00:17:06se désengagent
00:17:06ce qui veut dire
00:17:07que ce serait peut-être
00:17:07à nous de nous y coller
00:17:08plus tard
00:17:08et on n'est pas prêt
00:17:09aujourd'hui moralement
00:17:10Benjamin Cochy
00:17:11à quoi êtes-vous prêt ?
00:17:14je suis certainement plus prêt
00:17:17à écouter le général mandon
00:17:18que d'écouter Emmanuel Macron
00:17:20et sur ce sujet là
00:17:21effectivement
00:17:22Emmanuel Macron
00:17:23a toujours tendance
00:17:24depuis de nombreuses années
00:17:26à surfer sur les peurs
00:17:27à surfer sur les guerres
00:17:28il a fait la guerre
00:17:29la guerre à l'Ukraine
00:17:31il a fait la guerre au Covid
00:17:32bref
00:17:33surfer sur les peurs
00:17:35c'est vraiment un peu
00:17:36dans son ADN
00:17:37à Emmanuel Macron
00:17:37en revanche
00:17:38quand le général mandon
00:17:39intervient
00:17:39alors est-ce qu'il a eu l'accord
00:17:40est-ce qu'il n'a pas eu l'accord
00:17:41est-ce qu'il s'est fait tirer
00:17:42les oreilles
00:17:43qu'importe
00:17:43ce qui est fait
00:17:45est fait
00:17:46et hier
00:17:47donc ce général
00:17:49a clairement exprimé
00:17:50cette nécessité
00:17:51pour notre pays
00:17:53à défaut
00:17:54de vouloir
00:17:55entrer en guerre
00:17:56au moins de montrer
00:17:57à nos ennemis
00:17:58que nous sommes prêts
00:17:59à nous défendre
00:18:00alors justement
00:18:01je vous interromps
00:18:01pour que vous puissiez
00:18:02préciser votre propos
00:18:03Benjamin
00:18:03je vous interromps juste
00:18:06pour que vous puissiez
00:18:06préciser votre propos
00:18:07parce que c'est intéressant
00:18:08ce que vous dites
00:18:09il faut qu'on montre
00:18:10à nos ennemis
00:18:11que nous sommes prêts
00:18:12à nous défendre
00:18:13mais de quels ennemis
00:18:14vous parlez ?
00:18:14Absolument
00:18:15hier le général
00:18:16mandon devant les élus locaux
00:18:18devant les maires
00:18:19a clairement exprimé
00:18:20cette nécessité
00:18:21d'un réarmement moral
00:18:22en fait
00:18:22évidemment on entend parler
00:18:24depuis plusieurs mois
00:18:24depuis plusieurs années
00:18:25avec le chargement
00:18:27de la BITD
00:18:28des bases industrielles
00:18:29technologiques
00:18:30qui est défense françaises
00:18:31et tout l'impact
00:18:33que ça génère
00:18:33dans l'économie de guerre
00:18:34il y a aussi
00:18:35cette nécessité
00:18:36d'un réarmement moral
00:18:37et ce réarmement moral
00:18:39il l'exprimait hier
00:18:40clairement
00:18:40en disant
00:18:41que en fait
00:18:42nos ennemis
00:18:43vont regarder
00:18:44l'état de nos équipements
00:18:45mais aussi
00:18:46l'état psychologique
00:18:47de notre nation
00:18:48à être prêts
00:18:49à partir
00:18:50dans un conflit
00:18:51un conflit concret
00:18:52ou pas concret
00:18:53je ne vais pas rentrer
00:18:54dans le sujet
00:18:54est-ce qu'on va avoir
00:18:56une guerre
00:18:56dans quatre ans
00:18:57la question est de se dire
00:18:58est-ce que les français
00:18:59sont encore en capacité
00:19:00de comprendre
00:19:02de se mobiliser
00:19:02et d'avoir conscience
00:19:03que effectivement
00:19:05on ne vit pas
00:19:05au pays des bisounours
00:19:06que nous sommes
00:19:07dans une parenthèse
00:19:07enchantée de paix
00:19:09depuis plus de 80 ans
00:19:10et je crois que
00:19:11moi je ne trouve pas ça
00:19:12déconnant
00:19:13entre guillemets
00:19:13qu'il intervienne
00:19:14auprès des élus locaux
00:19:15pourquoi ?
00:19:16parce que tout simplement
00:19:17ce sont eux
00:19:17qui font vivre
00:19:18le patriotisme
00:19:19à l'échelle locale
00:19:20on parlait tout à l'heure
00:19:21des monuments
00:19:21j'étais surpris
00:19:22cette année
00:19:23de voir autant de gens
00:19:24plus de 80 personnes
00:19:25dans un village
00:19:26de 3000 habitants
00:19:26j'étais assez surpris
00:19:28je demandais à un ancien
00:19:29si ça fait longtemps
00:19:29qu'il n'ait pas vu ça
00:19:30il m'a dit oui
00:19:31mais malheureusement
00:19:31c'est dans l'air du temps
00:19:32donc je crois
00:19:33que les français
00:19:33commencent à se réarmer
00:19:34intellectuellement
00:19:35sur cette nécessité
00:19:37à se protéger
00:19:39encore une fois
00:19:39montrer qu'on est capable
00:19:41de partir à la guerre
00:19:42ne veut pas dire
00:19:42qu'on veut y aller
00:19:43je comprends ce que vous dites
00:19:43mais je vous repose ma question
00:19:44parce que vous ne m'avez pas répondu
00:19:46quand vous parlez
00:19:47de nos ennemis
00:19:47vous parlez desquels ?
00:19:48on se réarme face à qui
00:19:50et face à quelles menaces ?
00:19:52face à différents impérialismes
00:19:54ou à différents...
00:19:55dont les russes
00:19:56sont partie de nos ennemis ?
00:19:57je vous demande juste
00:19:58de préciser le propos
00:19:59je n'ai pas de...
00:20:01pas forcément
00:20:02c'est pas forcément
00:20:02que les russes
00:20:03sont nos ennemis
00:20:03ou pas nos ennemis
00:20:04mais si demain
00:20:05par exemple
00:20:05les Etats-Unis
00:20:06décident de se soulager
00:20:09de son équipement militaire
00:20:11en Europe
00:20:12on fait comment ?
00:20:13on fait comment ?
00:20:14et là on est à l'abri
00:20:15et nous devenons vulnérables
00:20:17vulnérables vis-à-vis des russes
00:20:19mais vis-à-vis de toute
00:20:20vélité territoriale
00:20:25donc là pour le coup
00:20:26je pense qu'il est sage
00:20:27pour nous aussi
00:20:28de se dire
00:20:28que pour vivre
00:20:29pour continuer à vivre en paix
00:20:31il faut qu'on soit prêt au pire
00:20:32prépare la guerre
00:20:33si tu veux la paix
00:20:33prépare la guerre
00:20:34Arnaud Stéphane
00:20:35vous y avez l'amour ?
00:20:36oui
00:20:36si vous y avez l'amour
00:20:38je vous ai vu
00:20:38sur la capacité
00:20:42à être prêt ou pas
00:20:42je pense que c'est
00:20:43un vrai faux débat
00:20:45en 1940
00:20:47il y avait cette phrase
00:20:48j'ai oublié l'auteur
00:20:49qui avait dit ça
00:20:50il avait dit
00:20:51la France a eu
00:20:53un immense soulagement
00:20:54après 1938
00:20:55au moment des accords de Munich
00:20:57et la France
00:20:58s'en est rendue
00:20:59à la bolote
00:20:59et à Tino Rossi
00:21:00c'est-à-dire que les gens
00:21:01n'avaient absolument pas
00:21:02envie de se battre
00:21:02en 1940
00:21:03mais pas du tout
00:21:04on avait de bonnes raisons
00:21:04à l'époque
00:21:05on avait un souvenir très frais
00:21:06il n'empêche
00:21:07on n'avait pas envie
00:21:08de se battre
00:21:08il n'a pas empêché
00:21:09qu'après
00:21:11l'occupation
00:21:12l'effondrement
00:21:15de l'armée française
00:21:16en mai-juin 1940
00:21:18le fait que notre territoire
00:21:19soit occupé
00:21:20l'humiliation
00:21:21l'humiliation de la défaite
00:21:23l'humiliation de la collaboration
00:21:25et il y a eu
00:21:26une nouvelle génération
00:21:27de ces gens
00:21:28qui se sont engagés
00:21:29dans les forces françaises libres
00:21:30et après qui ont continué la guerre
00:21:31jusqu'à la guerre d'Indochine
00:21:32jusqu'à la guerre d'Algérie
00:21:33parce que ce sont les mêmes
00:21:34ce sont exactement les mêmes
00:21:35et ça a continué encore derrière
00:21:38il a fallu vraiment
00:21:39que l'armée française
00:21:40soit cassée
00:21:42structurellement
00:21:44par un travail d'influence
00:21:46on parlait d'influence
00:21:47hors micro tout à l'heure
00:21:48par un travail d'influence
00:21:49on a détruit
00:21:51ce qu'était
00:21:52l'armée française
00:21:53en 40 vous voulez dire
00:21:54non non non
00:21:55en 40
00:21:57les français n'avaient pas envie
00:21:58d'aller se battre
00:21:59c'est comme ça
00:22:00ils n'avaient pas envie
00:22:01d'aller se battre
00:22:01parce qu'il y avait le traumatisme
00:22:02certainement
00:22:03autant ils l'ont fait
00:22:03le problème il n'est pas là
00:22:07le problème est que
00:22:08nous n'étions pas préparés
00:22:10nous pensions que nous étions prêts
00:22:11nous n'avons jamais dépensé
00:22:12autant d'argent
00:22:13que dans la période
00:22:15de 39 à 1940
00:22:17et pourtant nous nous sommes
00:22:18effondrés
00:22:19je dis simplement
00:22:20qu'il y a aussi
00:22:21une volonté psychologique
00:22:23et une volonté politique
00:22:25de nous préparer
00:22:27à ce qu'est éventuellement
00:22:28la guerre
00:22:29moi je maintiens
00:22:30comme on en disait tout à l'heure
00:22:31c'est pas le bon endroit
00:22:32d'aller à la réunion
00:22:33des guerres de France
00:22:34merde
00:22:34si vous voulez faire de l'influence
00:22:35c'est pas comme ça qu'il faut faire
00:22:36alors on va en parler dans un instant
00:22:37parce que vous n'êtes toujours pas d'accord
00:22:38alors qui
00:22:39à quand c'est le moment
00:22:40qui doit le dire
00:22:41tiens est-ce que le militaire
00:22:42a fait son métier
00:22:42après tout un pompier
00:22:43vous parle du risque d'incendie
00:22:44le militaire vous parle du risque de guerre
00:22:45on pourrait en parler dans un instant
00:22:47et vous qu'est-ce que vous en pensez
00:22:48au 0826 300 300
00:22:49vous avez la parole
00:22:50on vous la donne
00:22:51à tout de suite
00:22:51sur Sud Radio
00:22:52Sud Radio
00:22:54le 10h midi
00:22:55mettez-vous d'accord
00:22:56avec nos quatre débatteurs
00:22:58et avec vous tous
00:22:59au 0826 300 300
00:23:00prenez la parole
00:23:01Benjamin Cauchy
00:23:02Jean-Pierre Denis
00:23:02Arnaud Stéphan
00:23:03et Mathias Leboeuf
00:23:04ne sont toujours pas d'accord
00:23:05est-ce qu'on cherche à nous faire peur
00:23:06ou pas
00:23:07est-ce que le général Mandon
00:23:08a cherché à nous faire peur
00:23:09ou pas
00:23:09est-ce qu'il était dans son rôle
00:23:11ou pas
00:23:11on termine rapidement ce sujet
00:23:13était-ce au chef d'état-major des armées
00:23:15de venir nous dire
00:23:15qu'il fallait qu'on se prépare
00:23:16à perdre nos enfants
00:23:17ce que je veux dire
00:23:18une chose toute simple
00:23:19c'est qu'on a compris
00:23:19avec le conflit
00:23:20entre la Russie et l'Ukraine
00:23:22que les armes
00:23:26le facteur humain
00:23:27il est à fois psychologique
00:23:28c'est-à-dire que l'adversaire possible
00:23:31soit persuadé
00:23:31qu'on est prêt à y aller
00:23:32mais c'est aussi quelque chose
00:23:34de très concret
00:23:35en Ukraine
00:23:35il y a beaucoup
00:23:37beaucoup
00:23:37beaucoup de gens qui meurent
00:23:38donc c'est un aspect de la guerre
00:23:40et la guerre
00:23:40c'est pas juste
00:23:41quelque chose qu'on délègue
00:23:42comme on a cru
00:23:43qu'on pouvait le faire
00:23:44en Afrique
00:23:45à des militaires professionnels
00:23:47je ne sais pas
00:23:49si c'est le bon moment
00:23:50mais moi je pense
00:23:50que ce n'est pas la bonne personne
00:23:51je vais paraphraser
00:23:52un grand philosophe
00:23:53Michel Audiard
00:23:54c'est curieux
00:23:55ce besoin
00:23:56qu'ont les militaires
00:23:57de faire des phrases
00:23:58là je dirais
00:24:00c'est curieux
00:24:01ce besoin
00:24:01qu'ont les militaires
00:24:02de faire des phrases
00:24:03c'est pas pour rien
00:24:04d'ailleurs
00:24:04que l'armée a longtemps
00:24:05été appelée
00:24:06la grande muette
00:24:06et aujourd'hui
00:24:07on a la grande bavarde
00:24:08et je pense
00:24:09que ce n'est pas
00:24:10une bonne chose
00:24:11Benjamin Cogier
00:24:11n'est pas du tout d'accord
00:24:12ouais non
00:24:13mais ce n'est pas grave
00:24:14c'est Mathias
00:24:14mais
00:24:15moi je vais reprendre
00:24:18une phrase
00:24:19du général Gomart
00:24:20que j'ai entendu ce matin
00:24:20c'est pas parce que
00:24:21le président
00:24:22surfe sur les peurs
00:24:23qu'on ne peut pas
00:24:24éviter de prendre conscience
00:24:25de cette nécessité
00:24:26de se préparer
00:24:27pour moi c'était
00:24:28le bon endroit
00:24:29pour moi c'était
00:24:30le bon interlocuteur
00:24:31et c'était le bon moment
00:24:32tout simplement
00:24:33parce qu'il y a une concordance
00:24:35avec la distribution
00:24:36d'un guide de survie
00:24:38qui s'appelle
00:24:38Tous Responsables
00:24:39distribué par Matignon
00:24:41ils ont lié d'être idiots
00:24:43et donc je pense
00:24:44qu'il y a une concomitance
00:24:45puisque forcément
00:24:46les citoyens
00:24:48vont revenir légitimement
00:24:49vers leur élu de proximité
00:24:50pour leur dire
00:24:51mais c'est quoi cette histoire
00:24:52effectivement
00:24:52je pourrais vous montrer
00:24:54je pense que c'était le bon moment
00:24:54je pourrais vous montrer
00:24:55une autre citation
00:24:56qui était de Clémence
00:24:57la guerre est une affaire
00:24:58trop sérieuse
00:24:58pour être laissée
00:24:59au sol militaire
00:25:00vous savez qu'on dit
00:25:01la grande maître
00:25:01oui
00:25:02non mais si vous voulez
00:25:03il faut quand même
00:25:03se dire une chose
00:25:04pardonnez-moi
00:25:04mais les militaires
00:25:05on a toujours tendance
00:25:07on les respecte
00:25:08on respecte leurs valeurs
00:25:09leur courage
00:25:09leur dévouement
00:25:10leur compétence
00:25:11sur le plan
00:25:12sur le plan de
00:25:13comment dirais-je
00:25:14des nouvelles technologies
00:25:16des modules de renseignement
00:25:18on a une armée
00:25:19extrêmement puissante
00:25:20et extrêmement efficace
00:25:22on est toujours à même
00:25:23de l'écouter
00:25:24lorsqu'elle nous
00:25:25lorsqu'elle fait des avancées
00:25:27technologiques
00:25:27scientifiques
00:25:28et on sait que nous avons
00:25:29une armée qui est forte
00:25:30et une industrie qui est forte
00:25:31pourquoi ne nous les construisons pas
00:25:33lorsqu'il nous prévient
00:25:35de nous prémunir
00:25:36tout simplement
00:25:37Arnaud Stéphane
00:25:38un mot
00:25:38et on change de sujet
00:25:39la grande maître
00:25:40c'était parce que
00:25:41c'était la bataille
00:25:42de Fontenois
00:25:43les généraux parlaient
00:25:44s'affolaient
00:25:45et Louis XV s'est retourné
00:25:46et a dit
00:25:46messieurs taisez-vous
00:25:47et depuis
00:25:48les généraux ont appris
00:25:49à se taire
00:25:50et ça s'est terminé comment
00:25:51à Fontenois d'ailleurs
00:25:51on a gagné
00:25:52et grâce à qui
00:25:53aux Irlandais
00:25:56et aux Écossais
00:25:57engagés dans la armée française
00:25:57et contre qui surtout ?
00:25:58c'était contre les Anglais
00:25:59les Hollandais
00:26:00voilà exactement
00:26:01bon ça fait du bien
00:26:02de le rappeler de temps en temps
00:26:03c'était une autre époque
00:26:03allez restez avec nous
00:26:050 826 300 300
00:26:06on change de sujet
00:26:07il n'y a pas qu'à l'étranger
00:26:08qui se déroulent des guerres
00:26:09il y a aussi une à l'intérieur
00:26:11une guerre de l'intérieur
00:26:12contre le trafic de drogue
00:26:13une guerre qui fait des morts
00:26:14et parfois même
00:26:15qui tue
00:26:16non pas des enfants
00:26:17mais des frères
00:26:18quand vous vous battez
00:26:19contre le trafic de drogue
00:26:20Amine Kessassi
00:26:22le frère de Mehdi Kessassi
00:26:23qui a été assassiné
00:26:24la semaine dernière
00:26:24s'est exprimé
00:26:25chez nos confrères
00:26:26de France Télévisions
00:26:27hier soir
00:26:27mon petit frère
00:26:28il est coupable
00:26:29que d'une seule chose
00:26:30c'est d'être mon petit frère
00:26:31ma voix
00:26:32celle des familles de victimes
00:26:33celle des gens
00:26:34qui connaissent
00:26:35cette douleur
00:26:35celle des gens
00:26:36qui ont été touchés
00:26:37par l'histoire de mon frère
00:26:38c'est de leur dire
00:26:39levez-vous
00:26:40battons-nous
00:26:41il faut aujourd'hui
00:26:42que plus de 100 000 personnes
00:26:43se mobilisent
00:26:44ce samedi
00:26:44il y a une mobilisation
00:26:46sur le rond-point
00:26:47où a été assassiné mon frère
00:26:48à 15h
00:26:49et il va falloir
00:26:49qu'on soit des milliers
00:26:50à se lever
00:26:51parce que si on veut
00:26:52garantir ma protection
00:26:53si on veut garantir
00:26:54la protection
00:26:54de celles et ceux
00:26:55qui se lèvent
00:26:56il va falloir
00:26:57qu'on soit des milliers
00:26:58à porter cette voix
00:26:59parce qu'on ne pourra pas
00:27:00tuer tout un peuple
00:27:02c'était Amine Kessassi
00:27:05je le rappelle d'ailleurs
00:27:06il y a quelques heures
00:27:07quelques jours
00:27:08en tout cas
00:27:08il a enterré son frère
00:27:09muni d'un gilet pare-balles
00:27:10sous la protection
00:27:11du raid
00:27:13on en est là
00:27:14rendez-vous est pris
00:27:14à Marseille
00:27:15sur le rond-point
00:27:15de l'assassinat
00:27:16il espère des milliers
00:27:17de Marseillais
00:27:18et pas que d'ailleurs
00:27:19bon on peut parler
00:27:21d'une guerre
00:27:21ou pas Arnaud Stéphan
00:27:22quand on entend ça
00:27:23ah bah de toute façon
00:27:24il y a une
00:27:25enfin
00:27:25j'aime pas utiliser
00:27:26des termes
00:27:27tout le temps
00:27:27le dictionnaire
00:27:28des superlatifs
00:27:29ça va quoi
00:27:29mais nous sommes
00:27:31dans une situation
00:27:33extrêmement dangereuse
00:27:35avec la cartélisation
00:27:38du milieu
00:27:41avec des bandes
00:27:42extrêmement violentes
00:27:43extrêmement jeunes
00:27:44qui utilisent
00:27:45exactement les mêmes méthodes
00:27:46qu'en Amérique du Sud
00:27:47avec
00:27:48les sicarios
00:27:49qui sont des jeunes
00:27:50à qui on donne
00:27:51de la drogue
00:27:51et de l'argent
00:27:52et ils vont exécuter
00:27:53des contrats
00:27:53on voit que
00:27:54par exemple
00:27:55la DZ Mafia
00:27:56qui est une des organisations
00:27:58qui se fait beaucoup connaître
00:28:00à Marseille
00:28:01a quitté juste
00:28:02le métier
00:28:04de trafic de drogue
00:28:05et maintenant
00:28:05on fait du racket
00:28:06auprès des entreprises
00:28:07etc
00:28:07donc on est
00:28:08très largement
00:28:09au-delà
00:28:10des frontières habituelles
00:28:11des petits trafiquants
00:28:12de Marseille
00:28:13qui bricolaient
00:28:14qui se tiraient
00:28:15les uns sur les autres
00:28:15pour se garder
00:28:16un coin d'immeuble
00:28:17on est vraiment
00:28:18sur des grosses affaires
00:28:20encore une fois
00:28:22le trafic de drogue
00:28:23à Marseille
00:28:23c'est vieux
00:28:24comme la French Connection
00:28:25donc il faut se calmer
00:28:26c'est pas un truc nouveau
00:28:27simplement
00:28:28on a laissé faire
00:28:30pendant des années
00:28:31en achetant la paix sociale
00:28:32etc
00:28:33et maintenant
00:28:34on en est
00:28:35à la cartélisation
00:28:36de ces bons
00:28:37et c'est un sujet
00:28:37qui était marseillais
00:28:38mais qui fait réagir
00:28:39jusque dans le Tarn
00:28:40direction Castres
00:28:41tiens une autre ville militaire
00:28:42on retrouve Romain
00:28:43au 0826 300 300
00:28:45bonjour Romain
00:28:46bonjour
00:28:47bienvenue
00:28:47sur Sud Radio
00:28:48est-ce qu'on est en guerre
00:28:50contre le trafic de drogue ?
00:28:53Arnaud Stéphane
00:28:54dit non
00:28:54il n'aime pas
00:28:55l'utilisation
00:28:55de ces termes
00:28:56en tout cas
00:28:58ce qu'on voit
00:28:58c'est qu'on a des jeunes
00:28:59qui tirent au fusil d'assaut
00:29:00en ville
00:29:01donc
00:29:02si ça c'est pas la guerre
00:29:04je sais pas
00:29:04donc
00:29:06attaque militaire
00:29:07réponse militaire
00:29:08au Salvador
00:29:09ils ont éradiqué
00:29:10tous les gangs
00:29:11et le président
00:29:11est réélu
00:29:12maintenant en France
00:29:13on est un pays
00:29:14qui est bienfaiteur
00:29:15il y a les droits de l'homme
00:29:16les droits de l'homme
00:29:17à un moment donné
00:29:19pour des gens
00:29:19qui vendent de la drogue
00:29:20qui tuent les enfants
00:29:21qui menacent les vieilles
00:29:22et qui raquettent les entreprises
00:29:23s'ils sont à 8 en cellule
00:29:25et ben tant pis
00:29:25c'est déjà souvent le cas
00:29:28d'ailleurs
00:29:28les 8 en cellule
00:29:28quels que soient les crimes
00:29:30ou les délits
00:29:30qui sont commis
00:29:31dans les prisons françaises
00:29:32pour d'autres raisons
00:29:32peut-être oui
00:29:33il faut de l'istingo
00:29:34parce que monsieur tout le monde
00:29:35qui a fait une bêtise dans sa vie
00:29:36qui se retrouve derrière les barreaux
00:29:37parce qu'il a fait une connerie sur la route
00:29:38il a pas eu de bon
00:29:39il a pas fait exprès
00:29:40c'est pas le même cas
00:29:41non ça c'est clair
00:29:43d'ailleurs souvent
00:29:43c'est pas la même peine
00:29:44ceci dit
00:29:44effectivement
00:29:45vous en tout cas
00:29:46vous reprenez l'exemple carrément
00:29:47du Salvador
00:29:48avec le président Bukele
00:29:49connu pour être extrêmement
00:29:50victoritaire
00:29:52virulent
00:29:53voire violent
00:29:54avec un traitement très violent
00:29:55du narco-banditisme au Salvador
00:29:57qui a une autre ampleur
00:29:58qu'à Marseille
00:29:59si ça allait pas
00:30:00il aurait pas réélu
00:30:01oui bah effectivement
00:30:02d'un autre côté
00:30:03quand vous mettez vos opposants en prison
00:30:04c'est plus facile
00:30:05de vous faire réélire
00:30:06et ceci dit
00:30:06vous avez raison
00:30:07mon cher Romain
00:30:08bon
00:30:09il y a une situation
00:30:10qui semble être hors de contrôle
00:30:11d'ailleurs pas très loin de Castres
00:30:12par exemple à Nîmes
00:30:13c'est pas si loin de Castres
00:30:14et vous le connaissez
00:30:16notamment
00:30:16c'est partout
00:30:17c'est partout
00:30:17même Castres
00:30:18c'est une petite ville
00:30:19c'est rien du tout
00:30:19à côté des élèves
00:30:20moi j'arrive même plus à aller à Toulouse
00:30:22pourquoi ?
00:30:23je veux plus y aller
00:30:24pourquoi ?
00:30:24je veux plus y aller
00:30:25parce que la nuit
00:30:26tu regardes
00:30:27tu avais des rétroviseurs
00:30:29oui ça c'est vrai
00:30:31bon après il faut toujours aller à Toulouse
00:30:32c'est une ville magnifique
00:30:33moi j'arrive de Toulouse
00:30:34et j'ai pas vu le chaos
00:30:35je vous rassure
00:30:36c'est vrai qu'à Tres Castres et Toulouse
00:30:38on fabrique les meilleurs humoristes du monde
00:30:39ça c'est vrai
00:30:40et on rappelle leur nom d'ailleurs
00:30:42mon cher Romain
00:30:42et les chevaliers
00:30:43voilà les chevaliers du Fiel
00:30:44qui sont sur
00:30:45Sud Radio
00:30:46tous les jours à 17h
00:30:48et tous les matins
00:30:49dans le matin
00:30:49Sud Radio
00:30:50désolé fallait le dire
00:30:50on les embrasse très fort
00:30:51les chevaliers
00:30:52ils reviennent tout à l'heure
00:30:53pour recentrer le débat
00:30:54je pense que là
00:30:55clairement
00:30:55il faut que l'Etat se remonte l'image
00:30:57c'est que les parlementaires
00:30:58modifient la loi
00:30:59pour des conditions exceptionnelles
00:31:00oui effectivement
00:31:01bon écoutez en tout cas
00:31:02on en débat avec vous
00:31:03vous faites réagir en studio
00:31:04puisque après tout
00:31:05c'est normal
00:31:05l'émission s'appelle
00:31:06mettez-vous d'accord
00:31:07Mathias Leboeuf
00:31:08je suis assez d'accord
00:31:09avec ce qu'a dit Arnaud
00:31:10et sur cette cartélisation
00:31:13qui est extrêmement inquiétante
00:31:15moi je considère
00:31:16que c'est une des principales menaces
00:31:17aujourd'hui
00:31:19sur le territoire français
00:31:20que c'est très inquiétant
00:31:22et que justement
00:31:23ce meurtre
00:31:24qu'on a appelé
00:31:25un meurtre d'avertissement
00:31:27ce qui est quand même
00:31:29une appellation assez curieuse
00:31:31et est un symptôme supplémentaire
00:31:33de cette cartélisation
00:31:34alors après
00:31:35comment on lutte contre ça
00:31:37c'est très compliqué
00:31:37puisque notamment
00:31:39les têtes de ces cartels
00:31:41sont en général
00:31:41à l'étranger
00:31:42pas forcément en France
00:31:44je crois qu'on n'y arrivera pas
00:31:47si on ne s'attaque pas
00:31:48à l'économie de la drogue
00:31:50d'une façon radicale
00:31:51et aux flux financiers
00:31:52tant qu'on n'arrivera pas
00:31:54à tarir les flux
00:31:55et à assécher
00:31:57les flux financiers
00:31:58qui sont énormes
00:31:59qui sont colossaux
00:32:00de ce trafic
00:32:01l'économie parallèle
00:32:04qui est nourrie
00:32:07par ce trafic
00:32:08continuera à subsister
00:32:09et avec la sécurité
00:32:11et tous les problèmes
00:32:12qui peut y avoir
00:32:14Alors juste un mot pour dire
00:32:15pour revenir sur les propos
00:32:16d'Amine Kessassi
00:32:17qui a dit non
00:32:17c'est pas
00:32:17il l'a dit hier sur France 2
00:32:18c'est pas un crime
00:32:19d'avertissement
00:32:20un crime politique
00:32:20d'avertissement
00:32:21parce qu'un avertissement
00:32:22vous laissez une chance
00:32:22là on a tué mon frère
00:32:23c'est ce qu'il disait
00:32:24il a raison
00:32:25en l'occurrence
00:32:26je pense que c'est lui
00:32:27qu'on a voulu avertir
00:32:28et c'est à lui
00:32:28c'est à lui qu'on dit
00:32:29maintenant t'arrêtes de militer
00:32:32et tu te tais
00:32:33sinon c'est toi
00:32:33qui va y passer
00:32:34et je voulais juste dire
00:32:35en complément
00:32:36pour le coup
00:32:38l'intervention
00:32:39du président Macron
00:32:40sur les petits bourgeois
00:32:42de centre-ville
00:32:42qui
00:32:43merci pour la transition
00:32:45qui alimente
00:32:46qui alimente
00:32:47le trafic
00:32:48ça me paraît complètement
00:32:50hors sol
00:32:50et complètement
00:32:52non mais
00:32:53qu'on puisse pénaliser
00:32:54les consommateurs
00:32:55pourquoi pas
00:32:55effectivement
00:32:56ça peut faire partie
00:32:58ouais
00:32:59enfin
00:32:59à minima quand même
00:33:00on pourrait avoir
00:33:01des mesures de pénalisation
00:33:02des consommateurs
00:33:03beaucoup plus fortes
00:33:04à en discuter
00:33:05mais cibler
00:33:06les petits bourgeois
00:33:07de centre-ville
00:33:08c'est à dire
00:33:08finalement
00:33:09aujourd'hui
00:33:10la drogue
00:33:11elle est partout
00:33:11elle est dans les zones rurales
00:33:13elle est dans les cités
00:33:14elle est dans les centres-villes
00:33:15elle est même
00:33:17chez les seniors
00:33:18donc rendez-vous compte
00:33:19je vais vous faire écouter
00:33:21Louis Alliot
00:33:21le maire de Perpignan
00:33:22maire Rassemblement National
00:33:24de Perpignan
00:33:24on va l'écouter
00:33:25dans quelques instants
00:33:26il était ce matin
00:33:28l'invité de Jean-François
00:33:29Aquilly
00:33:29avec lui on a notamment
00:33:30parlé du trafic de drogue
00:33:31et il n'est pas toujours
00:33:32là où on l'attend
00:33:33on connaît un rayon
00:33:36autour de lui
00:33:37j'en sais rien
00:33:37vous pensez
00:33:38quand vous dites ça
00:33:39vous pensez qu'il y a
00:33:39des politiques
00:33:40parmi ces bourgeois
00:33:41Louis Alliot
00:33:41ah ben moi je suis persuadé
00:33:42dans le monde politique
00:33:43c'est un fléau répandu
00:33:46voilà
00:33:46c'est un fléau répandu
00:33:48répandu
00:33:48oui
00:33:49chez les politiques
00:33:49oui
00:33:50pourquoi on s'en occupe pas
00:33:51moi je me souviens de la
00:33:52pourquoi vous dites ça
00:33:53vous avez d'expérience
00:33:54vous savez
00:33:56je tairais
00:33:57mais vous vous souvenez
00:33:58de madame Voinet
00:33:59dans tous les partis
00:34:00y compris au Rassemblement National
00:34:01il peut y avoir
00:34:01de la consommation de drogue
00:34:03vous savez
00:34:03nous sommes tous
00:34:04des êtres humains
00:34:05et tous avec des forces
00:34:07et des faiblesses
00:34:08et il est évident
00:34:08que le fléau de la drogue
00:34:09touche
00:34:10tout le monde
00:34:11et très certainement
00:34:13sans en avoir pu
00:34:15vérifier moi-même
00:34:15la réalité
00:34:16des gens
00:34:17qui peut-être
00:34:18sont pas très loin de moi
00:34:19oui
00:34:19partout
00:34:20dans tous les partis
00:34:21partout
00:34:21quand je vous dis
00:34:22c'est un fléau
00:34:22et c'est massif
00:34:23je pèse mes mots
00:34:26parce que je le vois
00:34:27partout dans ma ville
00:34:28je voudrais rendre hommage
00:34:29à Jean-François Aquilly
00:34:30pour sa question
00:34:31à Louis Alliot
00:34:32pour sa sincérité
00:34:33puisqu'il a le courage
00:34:33de reconnaître
00:34:34qu'il y a des consommateurs
00:34:35de drogue
00:34:35dans le monde politique
00:34:36y compris dans son propre parti
00:34:37le Rassemblement National
00:34:39j'ai vu Benjamin Cochy
00:34:41écarquiller les yeux
00:34:42lorsqu'il a entendu ça
00:34:43il va réagir dans un instant
00:34:44mettez-vous d'accord
00:34:44avec nous au 0826 300 300
00:34:46on est toujours
00:34:47avec Romain aussi
00:34:49depuis Castres
00:34:49sur Sud Radio
00:34:50on vous donne la parole
00:34:51dans un instant
00:34:51vous aussi Romain
00:34:52à tout de suite
00:34:52Les Chevaliers du Fiel
00:34:5517h-18h sur Sud Radio
00:34:58qu'est-ce que tu penses
00:34:59des grèves d'Air France ?
00:35:00je suis pour
00:35:01et pourquoi ?
00:35:01parce que je ne prends pas l'avion
00:35:02c'est pas comme moi
00:35:04j'aime bien parler avec toi
00:35:05tu crois qu'on est con
00:35:07parce qu'on boit
00:35:07ou qu'on boit
00:35:09parce qu'on est con ?
00:35:10l'alcool et la connerie
00:35:11c'est comme les scènes et les ménages
00:35:12je ne sais pas qui a commencé
00:35:13mais c'est très dur
00:35:14de s'arrêter
00:35:14avec Jean-Pierre Denis
00:35:21Arnaud Stéphan
00:35:22Mathias Leboeuf
00:35:23on est aussi avec Romain
00:35:24toujours depuis
00:35:25Castres 0826 300 300
00:35:27et Benjamin Cauchy
00:35:27en un mot Romain
00:35:28parce que je vous ai gardé
00:35:29ce que vous avez entendu
00:35:30sur Sud Radio
00:35:30d'abord vous ne pouviez l'entendre
00:35:32que sur Sud Radio
00:35:33Louis Alliot
00:35:33qui reconnaît qu'il y a de la drogue
00:35:34dans tout le monde politique
00:35:35y compris près de chez lui
00:35:36au Rassemblement National
00:35:37ça vous évoque quoi
00:35:38avant de faire réagir
00:35:39Benjamin Cauchy ?
00:35:41c'est logique
00:35:43puisque le problème
00:35:44il est universel
00:35:45ça démarre à l'école maternelle
00:35:46quand les strates
00:35:49dans la société
00:35:49c'est que ça génère
00:35:51tellement d'argent
00:35:52on se demande
00:35:52s'ils n'ont pas plus de moyens
00:35:53que la police
00:35:54donc à un moment donné
00:35:56il va falloir sortir
00:35:57les grands moyens
00:35:57alors c'est vrai
00:35:58qu'on n'a pas beaucoup de sous
00:35:59qu'on est endetté
00:36:00que si, que machin
00:36:01il faut voir les priorités
00:36:02parce que
00:36:02si on veut faire la guerre demain
00:36:04la priorité
00:36:04c'est pas de sauver nos enfants
00:36:05mais d'assainir le pays
00:36:06et c'est incroyable
00:36:09de voir qu'on peut tirer
00:36:10à la vitre
00:36:11à la ville
00:36:11tuer des enfants
00:36:12te rouler dans des voitures
00:36:14à 80 000 euros
00:36:15ça veut dire d'avoir un emploi
00:36:16et que personne
00:36:16ne nous demande des comptes
00:36:17moi si j'ai un train de me
00:36:18qui va aller au-dessus
00:36:19de mes moyennes
00:36:20il y a quelqu'un
00:36:21qui va s'en apercevoir
00:36:21on va me tomber dessus
00:36:22c'est normal
00:36:23mais écoutez vous l'aurait dit
00:36:24en tout cas sur Sud Radio
00:36:25merci d'avoir pris la parole
00:36:27depuis Castres
00:36:28dans le Tarn
00:36:28Romain
00:36:29au 0826 300 300
00:36:30Benjamin Cochy
00:36:31pas très loin de Castres
00:36:32d'ailleurs pour vous je crois
00:36:33ah oui il y a quelques encablures
00:36:36et je salue les Castres
00:36:37qui nous écoutent
00:36:38et qui sont en train
00:36:38de m'écrire d'ailleurs
00:36:39en me disant
00:36:40c'est quand même dommage
00:36:40qu'on parle de notre ville
00:36:42en parlant de la drogue
00:36:43mais c'est un fléau
00:36:43qui touche
00:36:44et pour rebondir
00:36:45sur cette ville
00:36:45Louis Alliot
00:36:46ça touche toute la France
00:36:47et ça touche
00:36:48toutes les couches de population
00:36:50tous les niveaux sociaux
00:36:51le fait que le prix est baissé
00:36:54a rendu malheureusement
00:36:56très cyniquement
00:36:57à démocratiser l'usage de la drogue
00:37:00et effectivement
00:37:01Louis Alliot
00:37:01lorsqu'il évoque le fait
00:37:02qu'il y ait des gens
00:37:03dans les partis politiques
00:37:04qui consomment
00:37:04et c'est une évidence
00:37:05comme dans tous les strates
00:37:07de la société
00:37:07donc c'est juste
00:37:10de l'honnêteté intellectuelle
00:37:11de la part de Louis Alliot
00:37:12en revanche j'en ferais pas
00:37:13l'affaire dans l'affaire
00:37:14la question c'est de se dire
00:37:15comment on fait
00:37:15pour faire en sorte
00:37:17qu'il y ait moins de trafic
00:37:18dans notre pays
00:37:19et pour le coup
00:37:20moi la question qui se pose
00:37:21c'est celle de l'approvisionnement
00:37:23et on peut dénoncer
00:37:26et taper sur les consommateurs
00:37:27on peut essayer
00:37:28de démanteler les trafics
00:37:29mais tant qu'il y a du matos
00:37:30qui rentre
00:37:30on va être de façon
00:37:32très problématique
00:37:34dans notre pays
00:37:34juste vous donner un exemple
00:37:35en fait
00:37:36vous savez que
00:37:36vous savez peut-être pas
00:37:37dans les grands ports internationaux
00:37:39dans les ports à eau profonde
00:37:40un peu partout sur la planète
00:37:41y compris dans les projets actuels
00:37:42en Amérique du Sud
00:37:43il y a forcément
00:37:44des scanners à conteneurs
00:37:46qui sont mis en place
00:37:47dans ces grands ports
00:37:48qui gèrent des milliers
00:37:49et des milliers de conteneurs par an
00:37:50en France
00:37:51nous ne disposons
00:37:51que d'un seul scanner
00:37:53à conteneurs
00:37:54donc lorsqu'il est au Havre
00:37:55il n'est pas à Marseille
00:37:56il n'est pas à Sète
00:37:57il n'est pas ailleurs
00:37:58et donc en fait
00:37:59la réalité
00:38:00c'est que
00:38:00effectivement
00:38:01peut-être parce que
00:38:02nos politiques
00:38:02consomment un peu trop
00:38:03mais en tout cas
00:38:04plus sérieusement
00:38:05devraient s'atteler
00:38:06aussi
00:38:07à mettre en place
00:38:09des outils
00:38:09de détection
00:38:10pour limiter
00:38:12l'approvisionnement
00:38:13il faut contrôler
00:38:13les frontières
00:38:14c'est le sujet
00:38:15c'est le malheur
00:38:16du 20ème siècle
00:38:16de notre pays
00:38:17c'est qu'on n'a pas été capable
00:38:18de contrôler
00:38:19les frontières
00:38:20donc tout rentre
00:38:21aujourd'hui
00:38:21donc si on veut
00:38:22assécher le trafic
00:38:23et si on veut faire
00:38:23que des aides mafias
00:38:24se recyclent
00:38:25en aide à domicile
00:38:27il faut leur couper
00:38:28les vivants
00:38:29écoutez vous l'aurez dit
00:38:30aussi sur Sud Radio
00:38:31Benjamin Cochy
00:38:31on change de sujet
00:38:33et on parle
00:38:34d'un dossier
00:38:35de censure
00:38:36alors vous êtes tous
00:38:37bricoleurs
00:38:38je pense autour
00:38:38de cette table
00:38:39ça vous est arrivé
00:38:40de monter une étagère
00:38:41de bricoler quelque chose
00:38:42vous êtes peut-être passé
00:38:43chez l'enseigne
00:38:44Leroy Merlin
00:38:45l'une des principales
00:38:46enseignes de bricolage
00:38:47cette enseigne
00:38:48diffusait des publicités
00:38:50sur le site
00:38:50internet
00:38:51de droite
00:38:53Frontières
00:38:54ça a été décelé
00:38:55par des militants
00:38:56de gauche
00:38:57qui s'appellent
00:38:57les Sleeping Giants
00:38:58ce sont des français
00:38:59même si le nom
00:38:59est en anglais
00:39:00ils ont sommé
00:39:01Leroy Merlin
00:39:02de retirer ses pubs
00:39:03parce que pour eux
00:39:03c'est un site
00:39:04d'extrême droite
00:39:04raciste et compagnie
00:39:06Leroy Merlin a obtempéré
00:39:07et du coup Leroy Merlin
00:39:08se retrouve au centre
00:39:09d'une polémique
00:39:10est-ce que c'est une tentative
00:39:11de censure
00:39:12contre un site
00:39:13d'information
00:39:14engagé ou pas
00:39:16Benjamin Cochy
00:39:17tiens
00:39:17Oui je trouvais ça
00:39:20fort dommageable
00:39:20de la part
00:39:21de Leroy Merlin
00:39:22de s'engager
00:39:23dans le débat politique
00:39:24en fait
00:39:25lorsqu'il paraît
00:39:27c'est sur le site
00:39:27de Libération
00:39:28qui a encore
00:39:29quelques dizaines d'années
00:39:30faisait la promotion
00:39:30de la pédophilie
00:39:31aujourd'hui
00:39:31ils n'ont pas
00:39:32d'état d'âme
00:39:32à faire ça
00:39:34lorsque vous avez
00:39:34l'humanité
00:39:35qui titrait
00:39:36merci Staline
00:39:38et merci
00:39:38les Khmer Rouges
00:39:40à priori
00:39:40ça ne gêne personne
00:39:41d'avoir des bandeaux
00:39:42de Leroy Merlin
00:39:42sur le site
00:39:43de l'humanité
00:39:44je crois qu'à un moment donné
00:39:45il faut aussi balayer
00:39:45devant sa porte
00:39:46la liberté d'expression
00:39:48elle compte
00:39:49et pour le coup
00:39:50le fait de répondre
00:39:51a engagé
00:39:53Leroy Merlin
00:39:53dans une politisation
00:39:54et c'est très
00:39:55c'est quand même
00:39:56assez regrettable
00:39:57lorsque l'on est
00:39:57on se veut d'être
00:39:58un commerçant
00:39:59de proximité
00:40:00réputé dans le pays
00:40:01de se couper
00:40:03de se couper
00:40:04d'une partie
00:40:05de son
00:40:05de l'électorat
00:40:08mais du coup
00:40:09de consommateur
00:40:09voilà
00:40:10donc c'est extrêmement
00:40:11dommageable
00:40:11donc c'est pas grave
00:40:12on ira chez Castorama
00:40:13c'est tout
00:40:13bon bah écoutez
00:40:14vous choisissez
00:40:15les enseignes
00:40:16que vous voulez
00:40:16d'un autre côté
00:40:17vous voulez que marcher
00:40:17comme ça on va citer
00:40:18trois en étrangère
00:40:19voilà exactement
00:40:20et les uns et les autres
00:40:20mais vous allez où vous voulez
00:40:21Maxouti aussi
00:40:22pourquoi pas
00:40:22mais après
00:40:24une marque a le droit aussi
00:40:25de choisir les endroits
00:40:25où elle diffuse ses publicités
00:40:27pourquoi pas
00:40:28moi j'en ai franchement
00:40:29moi j'en ai franchement
00:40:31ras-le-bol
00:40:32de cette veille constante
00:40:35de ces inquisiteurs
00:40:37de ces gens
00:40:38qui viennent regarder
00:40:39partout
00:40:40dans tous les recoins
00:40:41si vous êtes pas
00:40:42l'homme
00:40:43qui a vu l'homme
00:40:43qui a connu l'homme
00:40:44qui a travaillé avec l'homme
00:40:45qui est le voisin d'eux
00:40:46etc
00:40:46il faut quand même rappeler
00:40:48d'abord que ce sont des pubs
00:40:48qui sont pas décidés
00:40:51par l'entreprise en question
00:40:52en fait
00:40:53ce sont des flux
00:40:55en fait
00:40:55qui se produisent
00:40:56c'est pas
00:40:57le roi Merlin
00:40:58qui s'est dit
00:40:58tiens
00:40:58on va aller placer
00:40:59notre pub
00:41:00chez Frontière
00:41:02et j'insiste là
00:41:03pour le dire
00:41:04à mes yeux
00:41:04peu importe
00:41:05la ligne éditoriale
00:41:06de Frontière
00:41:06c'est très très éloigné
00:41:07de mes idées
00:41:08mais c'est pas le sujet
00:41:09c'est pas le sujet
00:41:10je trouve qu'on a
00:41:11chaque jour pratiquement
00:41:13on a quelqu'un
00:41:13qui veut interdire
00:41:14à l'autre
00:41:15de s'exprimer
00:41:16chaque jour
00:41:17on a quelqu'un
00:41:18qui veut décider
00:41:19à votre place
00:41:20ce que vous pouvez lire
00:41:21là où vous pouvez consommer
00:41:22ce que vous pouvez penser
00:41:24et ça c'est pas d'aujourd'hui
00:41:25ça date pas de cette histoire
00:41:27c'est une volonté de censure
00:41:29qui importe partout
00:41:30moi je suis assez attaché
00:41:31même très attaché
00:41:32c'est même l'essentiel
00:41:33de mon combat
00:41:34aux libertés publiques
00:41:35et je pense
00:41:36que le roi Merlin
00:41:37a eu tort
00:41:38de se coucher
00:41:39voilà
00:41:39c'est aussi simple
00:41:40que ça
00:41:41il faut pas céder
00:41:41face aux intimidations
00:41:43et ça n'a aucun rapport
00:41:44à mes yeux
00:41:45avec le média
00:41:45en question
00:41:46je tiens à le dire
00:41:47Mathias Leboeuf
00:41:47alors je suis en total désaccord
00:41:49avec ce qui vient d'être dit
00:41:51sauf le départ
00:41:52c'est qu'effectivement
00:41:53pour bien comprendre
00:41:53cette affaire
00:41:54il faut comprendre
00:41:55que cette publicité
00:41:56n'a pas été décidée
00:41:57par le roi Merlin
00:41:58et qu'effectivement
00:41:59c'est des publicités
00:42:00c'est des packages
00:42:01et c'est balancé au hasard
00:42:03sur différents sites
00:42:03que les sleeping giants
00:42:05alertent le roi Merlin
00:42:07en leur disant
00:42:08attention
00:42:08là vous
00:42:09vous financez
00:42:11finalement un média
00:42:12qui est un média
00:42:13dangereux
00:42:14au sens où
00:42:15on peut considérer
00:42:16que le média
00:42:17frontière
00:42:18est un média
00:42:19plus que radical
00:42:20et qui propage
00:42:21un discours de haine
00:42:22permanent
00:42:22que
00:42:23le roi Merlin
00:42:25retire ses pubs
00:42:28et une attitude
00:42:29responsable
00:42:30et citoyenne
00:42:31en ne voulant pas
00:42:32cautionner
00:42:33un discours
00:42:34monsieur Cauchy
00:42:37a rappelé
00:42:38un peu
00:42:39outrancièrement
00:42:40Benjamin a rappelé
00:42:41un peu
00:42:41outrancièrement
00:42:42libération
00:42:43et la pédophilie
00:42:44on aurait un média
00:42:45qui justement
00:42:46ferait l'apologie
00:42:48aujourd'hui
00:42:49de la pédophilie
00:42:50ça serait interdit
00:42:52ou à minima
00:42:54ça me paraît
00:42:55très normal
00:42:56que la publicité
00:42:58soit retirée
00:42:59ben là c'est pareil
00:43:00moi je considère
00:43:01que frontière
00:43:02est un média
00:43:03haineux
00:43:04est un média
00:43:05qui propage
00:43:05en permanence
00:43:06un discours
00:43:08qui vise
00:43:08à la discrimination
00:43:09et je comprends
00:43:12la décision
00:43:12de le roi Merlin
00:43:13vous n'êtes pas
00:43:13personne obligé
00:43:14d'aller lire frontière
00:43:15que frontière existe
00:43:18je ne dénie pas
00:43:20à frontière
00:43:20le droit d'exister
00:43:21que frontière existe
00:43:22merci de votre bonté
00:43:25on encourage
00:43:26à la disparition
00:43:27je ne savais pas
00:43:28que Benjamin
00:43:28Connuchy
00:43:29travaillait pour frontière
00:43:30mais bon
00:43:30au moins
00:43:31les lignes sont claires
00:43:32je ne travaille pas
00:43:33pour frontière
00:43:33mais en revanche
00:43:34je suis un citoyen
00:43:35éclairé
00:43:35et je n'ai pas besoin
00:43:36d'avoir
00:43:37les recommandations
00:43:38d'un philosophe de gauche
00:43:40pour savoir
00:43:40ce que je dois lire
00:43:41philosophe de gauche
00:43:42ce n'est pas une insulte
00:43:43merci de rappeler
00:43:44je ne jouirai pas
00:43:45comme tel
00:43:50parce que
00:43:52finalement
00:43:53c'est la question
00:43:55de la responsabilité
00:43:56sociétale
00:43:57des entreprises
00:43:58et on demande
00:44:00aux entreprises
00:44:00de faire
00:44:02notre politique
00:44:02on demande
00:44:03aux entreprises
00:44:05d'être soucieuses
00:44:06de l'environnement
00:44:06d'être soucieuses
00:44:07de l'écologie
00:44:08d'avoir
00:44:09un engagement
00:44:10sociétal
00:44:11ça peut en faire partie
00:44:12et je comprends
00:44:14qu'une entreprise
00:44:14n'est pas envie
00:44:15d'inventer
00:44:15un discours
00:44:16le RSE
00:44:17a été
00:44:19la machine
00:44:20de guerre
00:44:21inventée
00:44:21pour
00:44:22obliger les entreprises
00:44:24à faire
00:44:24de la politique
00:44:25deux secondes
00:44:26je vais traduire
00:44:26RSE
00:44:27responsabilité sociale
00:44:28et environnementale
00:44:29des entreprises
00:44:31la RSE
00:44:31et la RSE
00:44:32c'est ce qui oblige
00:44:34les entreprises
00:44:34à faire
00:44:35de l'inclusivité
00:44:37des journées
00:44:38queers
00:44:38dans le bâtiment
00:44:39enfin
00:44:40vos caricatures
00:44:40les sexuels
00:44:41non
00:44:42c'est pas comme ça
00:44:45c'est pas comme ça
00:44:46que ça s'est passé
00:44:47non mais dites pas des bêtises
00:44:48ne dites pas des bêtises
00:44:49c'est pas comme ça
00:44:49que ça se passe
00:44:49voilà
00:44:50ce qui s'est passé
00:44:51c'est que le RSE
00:44:51au début
00:44:52c'était ça
00:44:53et très vite
00:44:54c'est devenu
00:44:55une machine de guerre
00:44:56je vais vous donner
00:44:57un exemple
00:44:57une très grande
00:44:58entreprise française
00:44:59dans son
00:45:00j'ai la photo
00:45:01donc je vous la montrerai
00:45:02après
00:45:03dans la salle
00:45:05où il y a
00:45:06ses machines
00:45:06il y a un café
00:45:06idée reçue
00:45:08une entreprise
00:45:09c'est laïque
00:45:10pour expliquer
00:45:11que
00:45:11bah non
00:45:12il y a la diversité
00:45:13on peut avoir des salles
00:45:14on peut avoir
00:45:14des accommodements
00:45:17acceptables
00:45:17dans l'entreprise
00:45:18etc
00:45:18immense entreprise française
00:45:20voilà ce qu'elle fait
00:45:21avec le RSE
00:45:21et quand je vous dis
00:45:22les histoires
00:45:23d'inclusivité queer
00:45:24dans le bâtiment
00:45:25et le travail au public
00:45:26c'est vrai
00:45:27quand vous avez le général
00:45:28Mandon
00:45:28vous citiez tout à l'heure
00:45:29qui explique
00:45:30que dans des unités
00:45:31d'élite
00:45:31dans l'armée française
00:45:32on les a obligés
00:45:33à faire des rampes
00:45:33avec des toilettes
00:45:34pour handicapés
00:45:35ils se posent quand même
00:45:36des questions
00:45:36parce que c'est quand même
00:45:37des régiments d'élite
00:45:37il y a des limites
00:45:39il y a des limites
00:45:40à la folie furieuse
00:45:41qu'impose ce truc là
00:45:42ensuite
00:45:43qu'il y a des cas aberrants
00:45:46tout le monde en convient
00:45:48mais le cas aberrant
00:45:49n'invalide pas
00:45:50la règle en fait
00:45:53vous avez fait la fortune
00:45:54d'agences de communication
00:45:55il y en a une célèbre
00:45:56qui est tenue par un historien
00:45:59ils ont fait la fortune
00:46:00d'un certain nombre
00:46:01d'opérateurs
00:46:02qui
00:46:02voilà
00:46:03ont fait des journées
00:46:04non mixtes
00:46:05dans les entreprises
00:46:06donc pour vous
00:46:07les entreprises ne doivent
00:46:08pas faire de politique
00:46:08si j'ai bien compris
00:46:09Arnaud Stéphan
00:46:10on continue à en débattre
00:46:11vivement qu'il y ait des
00:46:11actifs dwarfs
00:46:12pour lutter contre
00:46:13les sleeping giants
00:46:14bon actifs
00:46:15alors ça veut dire
00:46:16des nains
00:46:17actifs
00:46:18si j'ai bien compris
00:46:19votre traduction
00:46:20en tout cas personne
00:46:21de petite taille
00:46:21elle est restée avec nous
00:46:22mettez vous d'accord
00:46:23vous avez vu
00:46:23ils ne sont toujours pas d'accord
00:46:240826
00:46:25300
00:46:25on en débat toujours
00:46:27juste après les infos
00:46:28de 11h
00:46:29à tout de suite
00:46:30Sudradie
00:46:31mettez vous d'accord
00:46:32Jean-Marie Bordry
00:46:34mais oui ça arrive
00:46:34mettez vous d'accord
00:46:3511h04 sur Sudradio
00:46:36on débat de l'actualité
00:46:38avec Arnaud Stéphan
00:46:39que vous entendiez
00:46:39il y a quelques minutes
00:46:40et qui était très en verve
00:46:41d'ailleurs
00:46:41fondateur de l'agence
00:46:42La Note de Com
00:46:43Mathias Leboeuf est avec nous
00:46:45journaliste et philosophe
00:46:46Jean-Pierre Denis
00:46:46journaliste écrivain
00:46:47créateur de la lettre
00:46:49d'information
00:46:49Théo
00:46:50politique
00:46:51et Benjamin Cauchy
00:46:52en duplex
00:46:53depuis le sud-ouest
00:46:54sur Sudradio
00:46:55chef d'entreprise
00:46:57et un des premiers
00:46:58gilets jaunes
00:46:59vous tous
00:47:00vous avez la parole
00:47:00au 0826 300
00:47:02300
00:47:03les entreprises
00:47:03doivent-elles faire
00:47:04de la politique
00:47:05le roi Merlin
00:47:05en a-t-il fait
00:47:06en abandonnant
00:47:08ses pubs
00:47:09sur le site
00:47:09de droite
00:47:10dure
00:47:11frontière
00:47:12voilà
00:47:12c'est un peu
00:47:12notre débat
00:47:13Arnaud Stéphan
00:47:14disait qu'il fallait
00:47:15que les entreprises
00:47:16arrêtent de faire
00:47:17de la politique
00:47:17et en gros
00:47:18qu'elles fassent
00:47:18leur business
00:47:19à droite à gauche
00:47:19n'importe où
00:47:20elles devaient le faire
00:47:20alors que
00:47:22Mathias Leboff
00:47:22n'était pas du tout
00:47:23d'accord
00:47:24vous vouliez réagir
00:47:25de votre côté
00:47:26Jean-Pierre Denis
00:47:26le problème n'est pas
00:47:28que les entreprises
00:47:28fassent de la politique
00:47:29le problème c'est qu'aujourd'hui
00:47:30vous avez toujours
00:47:31quelqu'un qui vient vous dire
00:47:32comment vous devez penser
00:47:33et comment vous devez agir
00:47:34on s'est débarrassé
00:47:36des directeurs de conscience
00:47:37et on en a retrouvé
00:47:38des milliers
00:47:39ils sont anonymes en plus
00:47:40vous avez remarqué
00:47:40on ne sait pas trop
00:47:41qui est derrière ce mouvement
00:47:43je trouve ça
00:47:44vraiment insupportable
00:47:44sur Twitter
00:47:44les Sleeping Giants
00:47:46qui ont poussé
00:47:46le roi Merlin
00:47:47à retirer ses pubs
00:47:49du site d'information
00:47:49non mais récemment
00:47:50je prends dans notre exemple
00:47:51récemment il y a un spectacle
00:47:52qui tourne en ce moment
00:47:52qui s'appelle
00:47:53la Dame de Pierre
00:47:53c'est un spectacle culturel
00:47:55autour de Notre-Dame
00:47:56il fait carton plein
00:47:58dans tous les zéniths
00:48:00de France
00:48:00c'est un très gros succès
00:48:02mais récemment
00:48:03il y a eu des tentatives
00:48:04d'interdire
00:48:05d'empêcher ce spectacle
00:48:06parce qu'il y aurait
00:48:08peut-être un lien
00:48:09avec en l'occurrence
00:48:10Monsieur Stérin
00:48:12Monsieur Stérin
00:48:13mais ça devient
00:48:15réellement pénible
00:48:17et les universitaires
00:48:18ne peuvent plus parler
00:48:18dans les universités
00:48:19les entreprises
00:48:20sont mises
00:48:22sous surveillance
00:48:23la liberté
00:48:24de commerce
00:48:25la liberté
00:48:25d'expression
00:48:26la liberté
00:48:27d'opinion
00:48:27la liberté
00:48:28d'affichage
00:48:29la liberté
00:48:30de s'engueuler
00:48:31c'est fondamental
00:48:32dans une république
00:48:33la cité de l'histoire
00:48:35même problème
00:48:36que pour
00:48:36le spectacle
00:48:39auquel vous faisiez allusion
00:48:39qui est un très beau spectacle
00:48:40que j'ai vu
00:48:41je ne savais absolument pas
00:48:42que c'était
00:48:42éventuellement lié
00:48:44à qui que ce soit
00:48:44j'avais emmené ma fille
00:48:45puisqu'elle voulait
00:48:45qu'on lui raconte
00:48:47l'histoire de Notre-Dame
00:48:48et c'était au palais des congrès
00:48:49et c'était très beau
00:48:50et c'était très chouette
00:48:51voilà
00:48:51comme quoi
00:48:52en revanche
00:48:53Mathias Leboeuf
00:48:53je suis à la fois d'accord
00:48:56et en même temps
00:48:57vivre dans une société
00:48:59de censeurs
00:49:00et de chiens de garde
00:49:00quel que soit le bord
00:49:02c'est insupportable
00:49:04bien évidemment
00:49:05et la liberté d'expression
00:49:06doit être garantie
00:49:09et probablement
00:49:10la plus totale
00:49:11et est-ce qu'on la garantit
00:49:12quand on pousse
00:49:12les annonceurs
00:49:14à retirer leur cul
00:49:15dans ce site internet
00:49:16néanmoins
00:49:17on peut aussi avoir
00:49:19une forme de responsabilité
00:49:21c'est-à-dire que
00:49:22il n'y a pas
00:49:24d'obligation
00:49:25pour une enseigne
00:49:26je parle
00:49:26à financer
00:49:27un média
00:49:29sur lequel
00:49:30elle ne partage pas
00:49:31les valeurs
00:49:31donc
00:49:32c'est une question
00:49:33de juste milieu
00:49:34encore une fois
00:49:35effectivement
00:49:36vivre dans un monde
00:49:37où on ne peut plus rien dire
00:49:38et où tout est verrouillé
00:49:40c'est insupportable
00:49:41laisser faire n'importe quoi
00:49:42c'est insupportable aussi
00:49:44on n'est pas obligé
00:49:45de faire des lettres
00:49:45de dénonciation
00:49:46non plus
00:49:46non
00:49:47je ne suis pas
00:49:47pour les lettres
00:49:48de dénonciation
00:49:49c'est un peu ça
00:49:49mon voisin
00:49:52écoute
00:49:54Frontière
00:49:56et Six Frontières
00:49:57c'est un média
00:49:57à peu près à l'opposé
00:49:58de tout ce que je pense
00:49:59Six Frontières
00:49:59a commis
00:50:00a publié
00:50:01des contenus
00:50:02qui sont contraires
00:50:02à la loi
00:50:03qu'on les poursuive
00:50:04sur cette base
00:50:04ça a été le cas
00:50:05il y a eu
00:50:07un certain nombre
00:50:07de condamnations
00:50:08du responsable
00:50:11de la rédaction
00:50:12non mais
00:50:12c'est
00:50:14c'est
00:50:15alors
00:50:15on peut dire
00:50:16que les entreprises
00:50:17n'ont aucune responsabilité
00:50:19sociétale
00:50:20c'est pas affaire
00:50:21de la politique
00:50:22c'est encore une fois
00:50:23c'est
00:50:23ne pas contribuer
00:50:25à propager des valeurs
00:50:26avec lesquelles
00:50:26on est en désaccord
00:50:27Louis Alliot
00:50:27a réagi à ce sujet
00:50:28d'ailleurs ce matin
00:50:29également
00:50:29dans la chaîne
00:50:31il était l'invité politique
00:50:32pardon
00:50:32Jean-François Aquili
00:50:33dans le Grand Matin Sud Radio
00:50:34qu'elle se soumet
00:50:35aux injonctions
00:50:36de l'extrême gauche
00:50:37et que les patriotes
00:50:38en allaient acheter
00:50:39de l'outillage
00:50:39ou du matériel
00:50:40regarderont de plus près
00:50:42aller à Leroy Merlin
00:50:43ou ailleurs
00:50:43Leroy Merlin a tort
00:50:44l'enseigne ?
00:50:45bien sûr
00:50:45commencez à vous soumettre
00:50:47à ce genre de choses
00:50:47ça s'arrête où ?
00:50:49qu'est-ce que ça veut dire
00:50:49selon vous ?
00:50:50ça veut dire
00:50:51que ces gens sont
00:50:52trop prudents
00:50:53à mon avis
00:50:53et que finalement
00:50:55ils ont le double effet
00:50:58c'est l'effet boomerang
00:50:59ils ont cru bien faire
00:51:00en enlevant cette pub
00:51:02et ils s'aperçoivent
00:51:02aujourd'hui
00:51:03que ça crée un scandale
00:51:04presque national
00:51:05et qu'ils vont être
00:51:06victimes
00:51:07de leur propre
00:51:09scénario
00:51:11Benjamin Cauchy
00:51:12qui lève le doigt
00:51:13sagement
00:51:14oui
00:51:15en fait
00:51:16je pense qu'il faut
00:51:17qu'on distingue
00:51:17deux choses
00:51:18la politique
00:51:19du partisanisme
00:51:20et
00:51:21un chef d'entreprise
00:51:23une entreprise
00:51:24fait forcément
00:51:24de la politique
00:51:25parce qu'elle est
00:51:26un acteur économique
00:51:27même la vôtre
00:51:28qu'elle verse
00:51:28de la CFE
00:51:30qu'elle est employeure
00:51:31donc qu'elle respecte
00:51:32la réglementation
00:51:33en termes de
00:51:34de droit
00:51:35du travail
00:51:36parce qu'elle a également
00:51:38une emprise foncière
00:51:39dans l'aménagement
00:51:40du territoire
00:51:41parce qu'elle génère
00:51:42une activité
00:51:43que derrière
00:51:44pour un magasin de bricolage
00:51:45vous avez des sous-traitants
00:51:46et un tissu artisanal
00:51:47qui en répondent
00:51:48donc finalement
00:51:49une entreprise
00:51:50comme Laurent Merlin
00:51:51a de toute façon
00:51:52un pouvoir politique
00:51:54qui est celle
00:51:54d'être un acteur économique
00:51:56en revanche
00:51:56ce qu'on va reprocher
00:51:57à une entreprise
00:51:58c'est de tomber
00:51:58dans le partisanisme
00:51:59et c'est pas tant
00:52:00le fait que
00:52:01Laurent Merlin
00:52:03dise
00:52:03on veut
00:52:04comme Leclerc le fait
00:52:05on veut plus de pouvoir d'achat
00:52:06on veut moins de fiscalité
00:52:07là on rentre
00:52:08dans un sujet
00:52:09qui est communautariste
00:52:10et partisan
00:52:11et c'est ça finalement
00:52:12le véritable problème
00:52:13qu'une entreprise
00:52:14fasse de la politique
00:52:14je crois que sur les plateaux
00:52:15depuis plusieurs semaines
00:52:16on entend grandement
00:52:17des petits
00:52:18enfin des petits
00:52:19il n'y a pas de petits
00:52:20il y a des patrons
00:52:21de petites
00:52:21ou de grandes entreprises
00:52:22qui s'expriment
00:52:23pour dire
00:52:24attention
00:52:25nous aussi
00:52:25on a besoin
00:52:26de se mêler de la politique
00:52:27parce que c'est la vie
00:52:28de nos entreprises
00:52:28qui en dépend
00:52:29ça c'est légitime
00:52:30en revanche
00:52:31le partisanisme
00:52:31là pour moi
00:52:32ça a été le dérapage
00:52:33mais écoutez
00:52:34vous l'aurez dit aussi
00:52:35il est 11h10
00:52:36sur Sud Radio
00:52:36place au coup de gueule
00:52:37et justement
00:52:38vous en avez un
00:52:38Benjamin Cauchy
00:52:39contre la présidente
00:52:41de l'Assemblée nationale
00:52:42Yael Brunpil
00:52:44on va dire
00:52:45que le fil rouge
00:52:45de l'émission
00:52:46c'est peut-être
00:52:47la liberté d'expression
00:52:48puisque dans un article
00:52:50du Parisien
00:52:51j'étais surpris
00:52:51de voir que
00:52:52Mme Yael Brunpil
00:52:53la présidente
00:52:54de l'Assemblée nationale
00:52:55avait écrit
00:52:56à chaque président
00:52:56de groupe
00:52:57pour leur demander
00:52:58afin de ne pas
00:53:00stigmatiser
00:53:00les députés
00:53:01absents
00:53:02fermez les guillemets
00:53:03d'arrêter
00:53:03de prendre
00:53:04en photo
00:53:05les bancs vides
00:53:07de l'Assemblée nationale
00:53:08et donc ça
00:53:10c'est le deuxième étage
00:53:11de la fusée
00:53:12puisque le premier étage
00:53:13de la fusée
00:53:13était il y a quelques jours
00:53:15le fait d'avoir reproché
00:53:16notamment à Julien Audoul
00:53:17d'avoir pris en photo
00:53:18des personnes du public
00:53:19donc la présidente
00:53:21de l'Assemblée nationale
00:53:22demande à ce que
00:53:23pour ne pas créer
00:53:24plus de tensions
00:53:25et de distanciation
00:53:26entre l'opinion publique
00:53:28et l'institution
00:53:29d'une part
00:53:29éviter de stigmatiser
00:53:31soit des agents
00:53:32soit des personnes
00:53:33du public
00:53:34ou des députés
00:53:35absents
00:53:35d'autre part
00:53:36qu'il convenait
00:53:37de ne plus prendre
00:53:37des photos
00:53:38au sein de l'hémicycle
00:53:39bon je trouve
00:53:40petit coup de gueule
00:53:41je pense que
00:53:42le pays
00:53:43a 3500 milliards de dettes
00:53:45si la priorité
00:53:45c'est encore
00:53:46de savoir
00:53:46qui a le droit
00:53:47de poster sur Instagram
00:53:48ou sur TikTok
00:53:49ça devient plutôt pathétique
00:53:50donc encore une fois
00:53:51déçu
00:53:52Arnaud Stéphan
00:53:53vous avez été attaché
00:53:54parlementaire
00:53:55dans une vie antérieure
00:53:56assistant
00:53:57parlementaire
00:53:58pour un ministre
00:53:59oui oui oui
00:54:00moi je ne suis pas
00:54:01pour l'utilisation
00:54:02des réseaux sociaux
00:54:02au sein de l'hémicycle
00:54:05je trouve que
00:54:05ça va bien
00:54:07il y a un moment donné
00:54:08on doit se concentrer
00:54:10sur son travail
00:54:11et pas être en train
00:54:11d'être en train
00:54:12j'ai fait ça
00:54:13je suis merveilleux
00:54:15j'ai tellement bien défendu
00:54:16dans deux minutes
00:54:18je vais parler
00:54:18dans trois minutes
00:54:19je dis quelque chose
00:54:21dans quatre minutes
00:54:21je fais un exclant
00:54:22non ça
00:54:23ça va bien
00:54:24après que
00:54:25Madame Bourne-Pivet
00:54:26nous explique
00:54:28qu'il ne faut pas
00:54:28que les gens
00:54:29prennent des photos
00:54:29on est
00:54:30on est dans le
00:54:32on est dans la
00:54:33comment dire
00:54:34dans l'épure
00:54:35de tout ce qu'il ne faut pas faire
00:54:36c'est à dire que
00:54:37on est sur cette immense dictature
00:54:39de l'immédiateté
00:54:40je suis député
00:54:42il faut que je dise tout de suite
00:54:43ce que je fais immédiatement
00:54:44et je montre que mes voisins sont là
00:54:45je montre que j'ai mangé des spaghettis
00:54:46que je suis allé
00:54:47que j'ai bu de l'eau
00:54:48que j'ai mangé cinq légumes par jour
00:54:50et puis
00:54:50la présidente qui est obligée de réagir
00:54:52en disant
00:54:53non
00:54:53ne stigmatisez pas les gens
00:54:55parce qu'ils ne sont pas là
00:54:56parce que ça pourrait être mauvais pour nous
00:54:58mais elle rentre elle-même
00:54:59dans cette logique
00:55:00des réseaux sociaux
00:55:01que les débats soient filmés
00:55:04sur la chaîne parlementaire
00:55:05on ne va pas dire
00:55:05que c'est celle qui explose
00:55:06les audiences
00:55:07si les gens voulaient voir
00:55:10ce qui se passait
00:55:10à l'Assemblée nationale
00:55:11ils regarderaient
00:55:11la chaîne parlementaire
00:55:12elle est très bien faite
00:55:13c'est dommage
00:55:14qu'il n'y ait pas plus de gens
00:55:15qui regardent ce qui se passe
00:55:16y compris dans les commissions
00:55:17et puis
00:55:18et le public
00:55:19si le public n'a pas envie
00:55:20de se faire photographier
00:55:21qu'ils ne viennent pas
00:55:22parce que
00:55:22pour la bonne et simple
00:55:23raison c'est que le député
00:55:24a le droit de faire une photo
00:55:25s'il veut
00:55:25ce n'est pas interdit
00:55:26par le règlement
00:55:27et qu'en plus
00:55:28ils sont filmés
00:55:29en règle générale
00:55:30et que notamment
00:55:30ils sont filmés
00:55:31par les caméras
00:55:32dans l'hémicycle
00:55:34et par la chaîne parlementaire
00:55:36donc ils peuvent se retrouver
00:55:37en effet
00:55:37en plan large
00:55:39ou en plan serré
00:55:40sur les différentes chaînes
00:55:42internes
00:55:43ou externes
00:55:44de l'Assemblée nationale
00:55:45allez Jean-Pierre Denis
00:55:46est avec nous
00:55:46il a un coup de gueule
00:55:47aussi
00:55:48je le rappelle
00:55:49contre un évêque
00:55:49oui moi j'ai consacré
00:55:51mon enquête
00:55:52de théopolitique
00:55:53cette semaine
00:55:53à ce qui s'est passé
00:55:55à Verdun
00:55:56vous savez
00:55:56il y a eu cette
00:55:57ce week-end
00:55:57cette messe
00:55:59qui a été demandée
00:56:00et célébrée
00:56:01par une association
00:56:02qui milite
00:56:03depuis très longtemps
00:56:04pour la réhabilitation
00:56:05de la mémoire
00:56:06du maréchal Pétain
00:56:07c'était une messe
00:56:08pour le repos de l'âme
00:56:09je cite
00:56:10pour le repos de l'âme
00:56:11du maréchal Pétain
00:56:13et de ses hommes
00:56:15oui alors
00:56:15sauf que c'est devenu
00:56:17une messe pour Pétain
00:56:18et c'était inéluctable
00:56:20parce qu'en fait
00:56:20la subtilité
00:56:21que vous évoquez
00:56:22vous êtes visiblement
00:56:22des très très bons connaisseurs
00:56:24des détails
00:56:25de la théologie catholique
00:56:26mais non c'est normal
00:56:27de prier pour les défunts
00:56:28ça c'est la base même
00:56:29c'est le boulot
00:56:29des curés
00:56:31c'est le boulot des fidèles
00:56:32c'est le cœur du business
00:56:33si vous permettez
00:56:34cette comparaison
00:56:35c'est normal
00:56:36c'est normal
00:56:38de prier pour les défunts
00:56:39et spécialement
00:56:40pour ceux qui en ont besoin
00:56:41certainement
00:56:41que le maréchal Pétain
00:56:42en a particulièrement besoin
00:56:45mais c'est pas le sujet
00:56:46le sujet c'est que
00:56:48cet événement
00:56:49allait nécessairement
00:56:50déboucher
00:56:51sur une instrumentalisation
00:56:52politique
00:56:53donc on peut très bien
00:56:54célébrer une messe
00:56:55en privé
00:56:56dans une chapelle privée
00:56:57c'est ce qui se faisait avant
00:56:58on peut même la célébrer
00:56:59sans prononcer
00:57:00le nom de la personne
00:57:01tout ça existe
00:57:02dans le droit canon
00:57:03c'est-à-dire le droit
00:57:04de l'église
00:57:05mais c'était inéluctable
00:57:06et alors là
00:57:07on a eu un combo
00:57:08extraordinaire
00:57:08parce que vous avez
00:57:09le maire de Verdun
00:57:11qui en a fait des tonnes
00:57:12en essayant
00:57:13d'interdire
00:57:13cette messe
00:57:14pour trouble
00:57:15à l'ordre public
00:57:15vous voyez l'esprit de censure
00:57:16en fait il est absolument
00:57:17partout
00:57:18il n'y avait évidemment
00:57:19pas de trouble
00:57:19à l'ordre public
00:57:20c'était une dizaine
00:57:21une vingtaine
00:57:22de nostalgiques
00:57:23de pétains
00:57:24un peu
00:57:24vous voyez
00:57:25c'est presque du folklore
00:57:26tout ça
00:57:27en tout cas c'est insignifiant
00:57:28du folklore
00:57:29qui a donné lieu
00:57:30à l'ouverture
00:57:30de plusieurs enquêtes
00:57:31pour propos
00:57:32les enquêtes
00:57:33je ne sais pas trop
00:57:34ce qu'elles vont donner
00:57:34moi je pense
00:57:34qu'elles ne vont pas aboutir
00:57:35mais je pourrais développer
00:57:38mais je ne suis pas sûr
00:57:38que ce soit le sujet ici
00:57:39non tout ça
00:57:40voilà
00:57:41et finalement
00:57:41le tribunal administratif
00:57:42a dit non
00:57:42cette messe peut avoir lieu
00:57:44donc manifestation
00:57:45contre manifestation
00:57:46déclaration
00:57:48plus ou moins débile
00:57:50on se met à chanter
00:57:51maréchal nouveau à l'art
00:57:52c'est des gens qui sortent
00:57:53c'est un cirque
00:57:54les gens sortent de nulle part
00:57:55moi je dis l'évêque
00:57:56de messe
00:57:57parce qu'en fait
00:57:58c'est l'évêque de messe
00:57:58qui aujourd'hui
00:57:59s'occupe par intérim
00:58:01du cesse de Verdun
00:58:02ne pouvait pas l'ignorer
00:58:03et c'est grave
00:58:04parce que ça accrédite
00:58:05l'idée
00:58:05qui est complètement fausse
00:58:06historiquement
00:58:07que l'église catholique
00:58:08elle était pétainiste
00:58:10elle était derrière pétain
00:58:11il y a un grand sujet
00:58:12que je connais très bien
00:58:13c'est que en fait
00:58:14l'église catholique
00:58:15elle a été aussi
00:58:16très engagée
00:58:17dans la résistance
00:58:18par exemple le cardinal Saliège
00:58:19et je trouve ça
00:58:20dommageable
00:58:20Pourquoi cet évêque
00:58:21a autorisé cette messe
00:58:23dans une église
00:58:23en public pour la première fois
00:58:24alors que tous les ans
00:58:25c'était dans une chapelle
00:58:26presque privée
00:58:27avec trois pétainistes
00:58:28qui se recueillaient
00:58:28Alors je pense
00:58:29qu'ils ont été chassés
00:58:30de la chapelle
00:58:32qui était aussi
00:58:34un lieu symbolique
00:58:35mais personne n'en parlait
00:58:36et puis on a changé d'époque
00:58:37on est aujourd'hui
00:58:38dans une époque justement
00:58:39où les événements privés
00:58:40de toute façon
00:58:41deviennent publics
00:58:42et c'est ça
00:58:43le grand changement
00:58:44donc une messe
00:58:46célébrée
00:58:46oui pourquoi pas
00:58:47bon
00:58:47mais il y a aussi
00:58:48quand même un projet politique
00:58:49que derrière cette messe
00:58:51c'est pas juste une messe
00:58:51c'est évidemment l'idée
00:58:53que le pétain
00:58:55de 1940
00:58:56bon il y a un petit peu
00:58:57un problème
00:58:57alors on va mettre en avant
00:58:58le vainqueur de Verdun
00:59:00ce qui est d'ailleurs
00:59:01historiquement assez contestable
00:59:02parce que c'est plutôt
00:59:03le général de Castelnau
00:59:05qui a été
00:59:05le vrai stratège
00:59:07de Verdun
00:59:09il a été fait
00:59:09maréchal de France
00:59:10oui mais pour des raisons
00:59:11aussi politiques
00:59:12parce que les toits
00:59:13de Joffre palissés
00:59:14il a été condamné
00:59:15il a perdu ses titres
00:59:16et notamment celui de maréchal
00:59:17on devrait dire le général
00:59:18si on restait factuel
00:59:20c'est vrai
00:59:20le général de Gaulle
00:59:21a réglé le problème
00:59:22en 1966
00:59:23il a été à Verdun
00:59:24il a fait un très beau discours
00:59:25et dans ses mémoires
00:59:28c'est là où il parle
00:59:29de la liée
00:59:29c'est un naufrage
00:59:30il parle du maréchal Pétain
00:59:32et il dit le maréchal Pétain
00:59:33c'est le général de Gaulle
00:59:35donc on va juste
00:59:35rien dire après le général de Gaulle
00:59:37sur le sujet
00:59:38et il avait une bonne raison
00:59:39c'est que lui
00:59:40il a été condamné à mort
00:59:41par le maréchal Pétain
00:59:43donc il le connaissait très bien
00:59:44et il a
00:59:45ça crée des liens forcément
00:59:46oui
00:59:46et puis si son fils
00:59:48s'appelait Philippe
00:59:49de Gaulle
00:59:49c'était pas pour rien non plus
00:59:50mais il se trouve que
00:59:52cette histoire
00:59:54encore une fois
00:59:54c'est le cirque
00:59:55évidemment que c'est le cirque
00:59:56c'est l'ADMP
00:59:57l'association
00:59:59pour la défense
00:59:59de la mémoire
01:00:00du mariage
01:00:00de Pétain
01:00:01le parti de la France
01:00:02aussi
01:00:02d'anciens dissidents
01:00:03du Front National
01:00:04du Rassemblement
01:00:06ils sont quatre ennemis
01:00:07il y a un côté
01:00:09il y a un côté
01:00:10provoque
01:00:11et agite propre
01:00:13ça ne fera absolument pas
01:00:15bouger les lignes
01:00:16sur quoi que ce soit
01:00:16en France
01:00:17ils n'espéraient pas
01:00:17avoir une telle couverture
01:00:18médiatique
01:00:18c'était cadeau
01:00:22effectivement
01:00:23allez restez avec nous
01:00:23on se retrouve dans un instant
01:00:24Benjamin Cauchy
01:00:25Jean-Pierre Deni Arnaud
01:00:26Stéphan
01:00:26Mathias Leboeuf
01:00:27mettez-vous d'accord
01:00:28avec eux
01:00:29à suivre les coups de cœur
01:00:30et les coups de gueule
01:00:32de nos débatteurs
01:00:33on va parler de Méta
01:00:34le groupe de Facebook
01:00:35qui en Australie
01:00:37voit les moins de 16 ans
01:00:39se faire interdire
01:00:39de réseaux sociaux
01:00:40on en parle dans un instant
01:00:41avec nos quatre débatteurs
01:00:53Arnaud Stéphan
01:00:54Benjamin Cauchy
01:00:55Jean-Pierre Deni
01:00:56et Mathias Leboeuf
01:00:57direction l'Australie
01:00:59l'Australie qui quoi
01:00:59qui voit Facebook
01:01:02interdire tous ses réseaux sociaux
01:01:04au moins de 16 ans
01:01:06ça vous vaut un coup de cœur
01:01:07ou un coup de gueule
01:01:07Arnaud Stéphan ?
01:01:08et bien c'est un coup de cœur
01:01:09non
01:01:09c'est un coup de cœur
01:01:10la censure
01:01:12alors c'est pas
01:01:13là en l'occurrence
01:01:14c'est pas une censure
01:01:16c'est comme pour
01:01:18l'utilisation
01:01:19l'utilisation de l'alcool
01:01:22ou des sites pornographiques
01:01:24et à un moment donné
01:01:25il faut quand même
01:01:26mettre de l'ordre là-dedans
01:01:27et que des enfants
01:01:28de 13 ou 15 ans
01:01:30étaient exposés
01:01:31à des images
01:01:31extrêmement violentes
01:01:32ou des images
01:01:34de sexualisantes
01:01:35ou liées à des problèmes
01:01:37sur l'utilisation de la drogue
01:01:38ou l'extrême maigreur
01:01:40vous avez tout ça
01:01:42sur Facebook vous ?
01:01:43ou poussé
01:01:44notamment sur
01:01:46sur Instagram
01:01:47c'est un peu
01:01:48c'est pas que Facebook
01:01:49c'est Facebook
01:01:50et Instagram
01:01:51et il se trouve
01:01:52que Instagram
01:01:53l'hypersexualisation
01:01:54ça c'est un fait
01:01:55le fait
01:01:57de se montrer
01:01:59tout le temps
01:02:00le fait de
01:02:00en maillot de bain
01:02:01en maillot de bain
01:02:01etc.
01:02:02l'extrême maigreur
01:02:03ça peut être aussi
01:02:03un problème
01:02:04sur Instagram
01:02:05etc.
01:02:05le gouvernement australien
01:02:06a fait une loi
01:02:07extrêmement restrictive
01:02:08en expliquant
01:02:09qu'il y avait des dangers
01:02:10qui pesaient
01:02:11sur ces 13-15 ans
01:02:12pour la bonne et simple raison
01:02:13c'est qu'ils se sont basés
01:02:14sur les démographiques
01:02:15ils se sont basés
01:02:16sur les chiffres
01:02:16et il y a plus de
01:02:17350 000 jeunes
01:02:20d'entre 13 et 15 ans
01:02:21qui utilisent
01:02:22ces réseaux sociaux
01:02:23en Australie
01:02:24sur un pays
01:02:24de 26 millions
01:02:25et donc
01:02:26ils voulaient absolument
01:02:27éviter que ces enfants
01:02:28soient
01:02:29parce que ce sont des enfants
01:02:30il faut se rappeler
01:02:3013 à 15 ans
01:02:32ce sont des enfants
01:02:33et que
01:02:34moins de 15 ans
01:02:35ce sont des enfants
01:02:36donc vous coupez
01:02:37les réseaux sociaux
01:02:38aux moins de 16 ans
01:02:38parce qu'il y a des anorexiques
01:02:39ou des appels au suicide
01:02:40sur les réseaux sociaux
01:02:41oui bien sûr
01:02:42parce qu'on n'a pas
01:02:43à un moment donné
01:02:44la capacité
01:02:45de se défendre
01:02:46particulièrement
01:02:47dans cette période
01:02:48où vous êtes
01:02:48dans la construction
01:02:49de votre personnalité
01:02:51moi je me pose
01:02:51quand même une question
01:02:52sur
01:02:53d'abord
01:02:54Facebook touche plutôt
01:02:55encore une fois
01:02:56la loi australienne
01:02:57méta réagit
01:02:59par rapport
01:02:59à la loi australienne
01:03:00mais la loi australienne
01:03:01va leur imposer
01:03:02plus de ça
01:03:03mais ça a été une question
01:03:04aussi en Europe
01:03:05sur TikTok
01:03:06je ne suis pas compte
01:03:06c'est une question
01:03:07de santé publique
01:03:08mais peut-être
01:03:09qu'aussi
01:03:10il y a une question
01:03:11d'algorithmes
01:03:11c'est-à-dire que
01:03:12les algorithmes
01:03:12qui nous mettent
01:03:13il y a une certaine
01:03:14hypocrisie là-dedans
01:03:15parce que si on continue
01:03:16à nous mettre
01:03:17via des algorithmes
01:03:19ce type d'images
01:03:21et de vidéos
01:03:22il y a quand même
01:03:22un problème
01:03:22y compris pour les adultes
01:03:23moi j'ai que des côtes de bœuf
01:03:24c'est bizarre
01:03:25moi je suis étonné
01:03:26que méta
01:03:28soit réduit
01:03:29à interdire
01:03:30et non pas
01:03:31à modérer
01:03:32et j'aurais préféré
01:03:33la modération
01:03:34à l'interdiction
01:03:36c'est-à-dire que
01:03:37finalement
01:03:37comment se fait-il
01:03:38que méta
01:03:39ne puisse pas
01:03:39filtrer
01:03:40ses publications
01:03:41et interdire
01:03:42les publications
01:03:43et non pas
01:03:44les usagers
01:03:46publication
01:03:47d'extrême maigreur
01:03:48interdit
01:03:49publication à caractère
01:03:50sexuel interdit
01:03:51et ça
01:03:52techniquement
01:03:53je crois que
01:03:53c'est pas très compliqué
01:03:54sur l'hypersexualisation
01:03:56ils cassent leur business
01:03:57je veux dire
01:03:57parce qu'on va pas se mentir
01:03:59même si aujourd'hui
01:04:00l'usage
01:04:01on va dire ça
01:04:01on va dire comme ça
01:04:02l'usage
01:04:03d'Instagram
01:04:04a beaucoup changé
01:04:05c'est devenu quasiment
01:04:06un média aujourd'hui
01:04:07parce qu'il y a des gens
01:04:07qui communiquent
01:04:08qui font des trucs comme ça
01:04:09je vous recommande d'ailleurs
01:04:10le compte Instagram
01:04:11de Sud Radio
01:04:11vous avez des contenus
01:04:12très intéressants
01:04:13et absolument pas
01:04:13hypersexualisants
01:04:14pour le coup
01:04:15c'est vrai
01:04:17je ne sais pas
01:04:18mais il se trouve aussi
01:04:20que c'est une partie
01:04:21du business
01:04:22d'Instagram
01:04:23c'est toutes ces jeunes femmes
01:04:25vraies ou fausses d'ailleurs
01:04:26parce que maintenant
01:04:26il y a beaucoup de pages
01:04:27avec des fausses personnes
01:04:28qui sont des personnes
01:04:28ce qui pose aussi
01:04:30à mon avis
01:04:30un problème
01:04:31là en l'occurrence
01:04:32ça concerne aussi
01:04:33Facebook par exemple
01:04:34et sur Facebook
01:04:35je ne crois pas
01:04:36qu'il y ait de contenu
01:04:37à caractère sexuel
01:04:38si
01:04:39si justement
01:04:41Mathias Leboeuf
01:04:43on arrive au terme
01:04:44de cette émission
01:04:45vous aviez un coup de gueule
01:04:45assez rapidement
01:04:46on reste dans l'espace numérique
01:04:48je vais être rapide
01:04:49on reste dans l'espace numérique
01:04:50un juge français
01:04:51a été sanctionné
01:04:52par un décret
01:04:54de Donald Trump
01:04:55pour avoir appliqué
01:04:56le droit international
01:04:57j'ai trouvé ça
01:04:57assez hallucinant
01:04:58il s'agit de Nicolas Guillaume
01:05:00qui est président
01:05:01de la chambre préliminaire
01:05:02sur la situation
01:05:03de l'état
01:05:04de Palestine
01:05:05et qui a donné
01:05:06en fait son aval
01:05:07de deux mandats
01:05:09d'arrêt internationaux
01:05:10notamment
01:05:11contre
01:05:12Benjamin Netanyahou
01:05:13pour génocide
01:05:14en Palestine
01:05:15réplique
01:05:17de Donald Trump
01:05:18représailles
01:05:19et Donald Trump
01:05:20a supprimé
01:05:21en fait
01:05:22de la zone numérique
01:05:23ce juge
01:05:25c'est-à-dire
01:05:25qu'il a
01:05:26comment dire
01:05:27interdit
01:05:28d'utiliser
01:05:28ses comptes
01:05:29Amazon
01:05:30Airbnb
01:05:30Paypal
01:05:31Netflix
01:05:31et les moyens de paiement
01:05:33Visa
01:05:35Mastercard
01:05:35donc le juge français
01:05:37Nicolas Guillaume
01:05:38est rayé
01:05:39complètement
01:05:40de la carte numérique
01:05:41de tous les opérateurs
01:05:43US
01:05:44alors
01:05:45déjà
01:05:46je trouve
01:05:46la réponse
01:05:47de Donald Trump
01:05:48assez hallucinante
01:05:49il faut savoir
01:05:50qu'en plus
01:05:51les Etats-Unis
01:05:52ne reconnaissent pas
01:05:52la Cour pénale internationale
01:05:54c'est une chose
01:05:54c'est pas dit hier
01:05:55mais surtout
01:05:56ça nous en dit long
01:05:58sur la dépendance numérique
01:05:59de l'Europe
01:06:01et de la France
01:06:01et sur la souveraineté technologique
01:06:03qui est un vrai vrai problème
01:06:05et qui montre que
01:06:06par exemple
01:06:06si un jour
01:06:07on va faire la boucle
01:06:08avec le début de l'émission
01:06:09on était en guerre
01:06:10contre les Etats-Unis
01:06:11et bien on serait
01:06:11sacrément dans la panade
01:06:12parce que
01:06:13cette souveraineté technologique
01:06:15française
01:06:15elle n'est pas assurée
01:06:16et on est
01:06:17techno-dépendant
01:06:18des Etats-Unis
01:06:19et il n'y a pas que nos moins
01:06:20de 16 ans
01:06:20qui seraient privés de Facebook
01:06:21voilà pour boucler la boucle
01:06:23merci à tous les quatre
01:06:23d'être venu débattre
01:06:24sur Sud Radio
01:06:25Benjamin Cochy
01:06:26chef d'entreprise
01:06:27et ancien gilet jaune
01:06:28Jean-Pierre Denis
01:06:28journaliste, écrivain
01:06:29et créateur de la lettre d'information
01:06:31Théopolitique
01:06:32Arnaud Stéphan
01:06:33fondateur de l'agence
01:06:34La Note de Com
01:06:34et Mathias Leboeuf
01:06:35journaliste et philosophe
01:06:37merci à vous quatre
01:06:38il est 11h28
01:06:39sur Sud Radio
01:06:40à suivre
01:06:41Sud Radio Média
01:06:42avec Gilles Gansman
01:06:43un des magazines
01:06:43les plus célèbres de France
01:06:44célèbre ses 80 ans
01:06:46et pourtant ce magazine
01:06:47n'a pas pris une ride
01:06:48c'est le magazine Elle
01:06:49on en parle avec sa patronne
01:06:50dans un instant
01:06:51Sous-titrage Société Radio-Canada
01:06:51Sous-titrage Société Radio-Canada
01:06:52Sous-titrage Société Radio-Canada
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