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00:00Vous savez très bien, monsieur le maire, je suppose que vous l'ont tous dit,
00:03tous ceux qui sont dans l'armée, qui connaissent la chose militaire,
00:05ce n'est pas leur rôle, ce n'est pas leur mission.
00:08Ils le répètent, d'intervenir dans une zone urbaine, dans des cités, dans des quartiers, dans une ville.
00:14Oui, mais quand on est désarmé, il y a maintenant un peu plus d'un an,
00:20j'ai eu un événement majeur dans ma ville,
00:24où pour un règlement de compte, on est venu mettre le feu et une cage d'escalier,
00:29et une famille de mes amis, des Comoriens, qui habitaient au septième étage,
00:35ont ouvert la porte et ça fait une aspiration des fumées,
00:40et sept membres de cette famille sont morts à cette occasion,
00:44et ont été des victimes collatérales.
00:47Pourquoi ? Parce que, alors que naturellement, la police,
00:52qui n'est pas suffisante, surtout la police spécialisée,
00:55avec la PJ, avec la BRI, avec le RAID...
01:00Sous-équipés, souvent ils ont moins de...
01:02Sous-équipés, mais qui, sous l'impulsion du procureur de la République,
01:06avaient fait le nécessaire pour démanteler un point de deal.
01:09Tout de suite, le lendemain, on veut reconquérir le point de deal.
01:12Et parce que la police s'en va, après avoir démantelé,
01:15elle a fait son travail.
01:16Si elle était en nombre plus suffisant,
01:19elle continuera à occuper, c'est épouvantable.
01:22Vous voulez une présence pérenne ?
01:23Donc moi j'ai dit, j'ai demandé à ce moment-là,
01:26que dès les heures qui suivent le démantèlement du point de deal,
01:30au moment où la police partait,
01:33on les remplace par l'armée, pour tenir le point de deal.
01:36Si on avait tenu le point de deal avec l'armée,
01:39eh bien nous n'aurions pas été confrontés à un tel drame.
01:42Voilà pourquoi aujourd'hui, on ne fait pas la guerre avec les armes de la paix.
01:46On fait la guerre avec les armes de la guerre.
01:48Et je demande l'armée.
01:49Après ce qui a été qualifié,
01:51je cite les mots de Laurent Nunes,
01:53de meurtre d'intimidation du frère du militant antinarco-trafic Amine Kessassi.
01:58Justement le ministre de l'Intérieur et le garde des Sceaux
02:00vont aller à Marseille tout à l'heure.
02:02Hier, Christian Estrosi, le président de la République, Emmanuel Macron,
02:05a dénoncé les bourgeois des centres-villes
02:07qui financent parfois le trafic.
02:09Qu'est-ce que vous dites, enfin ?
02:10Les consommateurs sont visés, sont ciblés ?
02:13Ou alors une telle phrase n'est vraiment pas à la hauteur des défis ?
02:14Mais je réclame.
02:15Mais non, le président de la République a raison de dénoncer cela.
02:24Mais ça fait des années que je dis,
02:26mais tapez les consommateurs.
02:29Le jour où il n'y a plus de consommateurs,
02:31il n'y a plus de trafiquants, naturellement.
02:34Donc aujourd'hui, alors que cette guerre doit nous amener
02:37une restructuration totale avec des partenariats
02:40qu'on nous refuse entre les services de l'État,
02:44les municipalités qui sont prêtes à s'engager comme la mienne
02:47et où nous mettons des moyens considérables.
02:49Ça veut dire qu'il y a des gens qui sont prêtes à s'engager comme la mienne et qui sont prêtes à s'engager comme la mienne.
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