Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 1 minute
Au lendemain d'une réunion de crise à l'Élysée, Emmanuel Macron a fustigé les "bourgeois des centres-villes" qui financent "parfois" le narcotrafic. Le chef de l'État a aussi insisté sur "la nécessité d'avoir une approche interministérielle du très local à l'international".

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Premier problème que nous avons, essentiellement pour la classe politique, mais un peu les médiatiques aussi,
00:05c'est ce qui est nouveau, c'est en général ce qu'on a totalement oublié,
00:07parce que quand on assassine un juge ou un préfet, on se demande ce qu'il y a après.
00:10Vous parlez de juge Michel ou préfet Rignac.
00:13Les préfets Rignac ont été tués par des opérateurs criminalo-terroristes pour l'un et narco-criminels pour l'autre,
00:22et qu'immédiatement on s'est demandé ce qui se passerait après.
00:25Et après, il y avait encore un État, une police, une magistrature, des militants aussi,
00:31des responsables politiques qui avaient du courage et qui ont permis de contourner le sujet.
00:36Il faut savoir que Marseille connaît depuis 2006 une guerre de sécession et une guerre de succession.
00:43L'un des excellents journalistes, les excellents journalistes du Figaro, il y en a toujours cette question,
00:47Jean-Marc Leclerc, Chigisola et quelques autres, chronique de manière régulière la descente aux enfers
00:54de la zone corso-marseillaise avec des assassinats à répétition de chefs d'entreprise,
01:00des assassinats de gens qui étaient juste là au mauvais moment, au mauvais endroit,
01:05des dommages dits collatéraux, mais enfin ce sont des assassinats aussi.
01:09Et donc, chaque fois qu'on dit ça, vous avez toujours une volonté, une sorte de négationnisme social,
01:14dit non, c'est pas grave, ça va se passer, il ne faut pas en parler, tout va bien, la vie est belle.
01:18C'est faux. Et M. Kessassi, avec beaucoup de courage, non seulement ne se tait pas,
01:24mais met le doigt là où ça fait extrêmement mal sur cette affaire,
01:28c'est-à-dire la démission généralisée de l'État...
01:32Pour vous, il y a une démission malgré tout ce qui a pu être dit et fait, les renforts à Marseille, etc.
01:35Bien sûr, parce qu'il en parle beaucoup, mais on ne fait pas tant que ça.
01:38Je veux dire, l'opération coup de poing, c'est bien pendant 12 heures.
01:42La saturation du terrain, c'est une autre paire de manches.
01:44Il faut gérer, au moment de la saturation du terrain, l'abandon d'un territoire
01:49qui est contrôlé par des groupes criminels narcos,
01:53c'est donc une poussée de tensions terribles, des violences urbaines,
01:56une confrontation centrale avec l'État.
01:58Or, en France, les mafieux et les narcos avaient peur de l'État.
02:03Ils ont eu longtemps peur de l'État.
02:04Et d'ailleurs, les opérateurs criminels, notamment italiens,
02:07venaient blanchir leur argent, se réfugier de la menace,
02:11du parquet anti-mafia italien, mais ne commettaient pas de crime.
02:15Et d'ailleurs, jusqu'à la DZ mafia, nous n'avons jamais eu de véritable mafia en France.
02:19C'est la première fois.
02:20C'est la première fois.
02:21C'est la première fois.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations

57:52