Le député RN et candidat à la mairie de Marseille, Franck Allisio, a réclamé ce mardi 18 novembre "l'état d'urgence à Marseille" pour lutter contre le narcotrafic. Il estime par ailleurs que "nous avons atteint un point de rupture" avec l'assassinat du frère d'Amine Kessaci, dont la piste privilégiée est un meurtre d'intimidation.
00:00Vous savez combien il y a eu de plans antidrogues, toujours annoncés à grand renfort, dans ma ville, à Marseille, depuis 40 ans ?
00:06J'ai eu 45 ans, c'est quasiment mon âge.
00:0910. 10 plans antidrogues annoncés à grand renfort.
00:14Alors, du haut de mon âge, je me rappelle, de bruit sorte-feu, vous voyez, en 2010, qui est arrivé avec un plan, c'était le plan Sarkozy, pour l'autre, antidrogue.
00:22Et puis, en 2013, est arrivé Emmanuel Valls, et ce jour-là, quelques heures avant l'arrivée du ministre de l'Intérieur, il y avait des coups de kalachnikov pour l'intimité.
00:34Je me souviens très bien de ces moments où, à chaque fois, en fait, il y avait des formes d'intimidation vis-à-vis des politiques.
00:39Encore un moment de bascule. Il y a 5 ans, 6 ans, c'était 4 ministres d'Emmanuel Macron qui étaient venus en grande pompe.
00:47Et puis, à Marseille, on n'en peut plus, parce que c'est ce qu'on appelle le cirque.
00:51Et d'ailleurs, le ministre de l'Intérieur sera demain matin à Marseille.
00:55Et on repart sur une séquence. Et ce que l'on craint, c'est qu'on repart sur une séquence médiatique qui va durer quelques semaines, qui va voir le défilé de tous les ministres.
01:03Et puis, vous savez, le narco-terrorisme, on a l'impression que c'est les mêmes méthodes que sur le terrorisme islamiste, c'est-à-dire qu'on va avoir des déclarations, des bougies, des réunions d'urgence à l'Elysée, et puis plus rien.
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