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  • il y a 2 heures

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00:00Europe 1, il est 5h41 et votre invité ce matin, Jacques Serret et Éric Tegner, directeur du Média Frontière.
00:09Bonjour Éric Tegner.
00:10Bonjour Jacques.
00:11Leroy Merlin a annoncé en réponse à une interpellation du collectif d'extrême gauche Sleeping Giants et des députés LFI
00:18« Retirez ses publicités de votre site Frontière ».
00:23Une décision que vous qualifiez d'opération de déstabilisation destinée à vous assécher financièrement.
00:28Ce matin, vous voulez alerter sur ce que vous appelez une tentative de son tir économique organisée.
00:33Vous parlez même de harcèlement coordonné.
00:36D'abord, merci d'être avec nous en direct ce matin sur Europe 1.
00:39Expliquez-nous précisément ce qui s'est passé.
00:41Comment avez-vous découvert que Leroy Merlin retirait ses publicités de votre média ?
00:47En effet, nous subissons une véritable campagne de cyberharcèlement d'un collectif d'extrême gauche qui s'appelle les Sleeping Giants,
00:52qui est connu également de CNews parce qu'en 2020, il s'était attaqué notamment à l'émission de Christine Kelly
00:57où il y avait Éric Zemmour pour empêcher les annonceurs d'y diffuser des publicités.
01:01Et cette fois-ci, ils étaient alliés à un député de la France Insoumise, Thomas Porte.
01:04Et donc, ils ont commencé à harceler l'ensemble des entreprises qui pouvaient diffuser des publicités
01:08via la régie publicitaire sur le site Internet de Frontière.
01:11Et on a découvert effectivement que Leroy Merlin a annoncé publiquement, retiré ses publicités sur le site.
01:18Non content de le faire, j'ai envie de dire un peu discrètement,
01:20ils ont choisi aussi de tenir un véritable message politique en disant que finalement, nous n'étions pas un média,
01:26nous n'étions qu'une plateforme, qu'ils ne pouvaient pas de toute façon cautionner tout ce que nous disions.
01:30Donc en fait, ils prenaient une position politique.
01:32Moi, ce qui objectivement m'a totalement sidéré parce que normalement, déjà, il y a une liberté économique,
01:38ensuite, il y a une liberté de la presse d'un média.
01:40Et donc, c'est un souhait.
01:41Et derrière, on se retrouve avec les Sleeping Giants, c'est Thomas Porte, le député LFI,
01:46qui finalement sont validés par une grande entreprise aujourd'hui,
01:50qui visiblement trouve moins de problèmes à cautionner un député qui soutient les terroristes du Hamas
01:55que de diffuser de la publicité sur un site d'un média finalement uniquement qui est coupable que d'être de droite aujourd'hui.
02:03Mais vous parlez d'un sabotage économique.
02:05Oui, exactement, parce que vous savez, chez Frontière, on vit depuis le mois de février dernier
02:09une véritable opération qui tend à aboutir sur l'interdiction de notre média.
02:13Ça a commencé, comme souvent, par un rapport de la Fondation Jean Jaurès qui s'intitulait
02:17Frontière, le média contre la République et qui concluait après...
02:20Carrément ?
02:21Complètement, et payé par les impôts des Français, ce rapport, avec plus d'une trentaine de pages
02:25qui analysaient les différents magazines de Frontière, qui sont des magazines d'enquête,
02:29et qui concluait par le fait de dire qu'il fallait, face à ce média contre la République, interdire ce média.
02:35Ensuite, on a subi près d'une trentaine de plaintes, un mois depuis le mois de septembre,
02:38je suis traîné devant les tribunaux chaque semaine, de la Ligue des droits de l'homme,
02:42des SOS racistes, des ONG pro-migrants, Utopia 56, de la CIMAD, etc., de toutes ces associations
02:47qui, finalement, veulent nous faire condamner.
02:50On a eu la France insoumise, l'Assemblée nationale, encore la CGT récemment,
02:54qui demande le retrait de notre accréditation presse à l'Assemblée nationale.
02:58Au-delà de vous condamner, ils veulent vous museler, c'est ça la réalité ?
03:00Ils veulent nous museler, mais ils le font de façon extrêmement stratégique.
03:03Vous savez, la gauche, ils sont habitués.
03:04Donc, essayez d'attaquer judiciairement, et maintenant, d'attaquer, évidemment, financièrement,
03:08parce que ça prend du temps, quand même, de mener une interdiction judiciaire,
03:12une interdiction politique.
03:14Et donc, aujourd'hui, si on perd nos crédits publicitaires chez Frontière,
03:17vous savez, on a un média indépendant, c'est moi le propriétaire,
03:19il y a une petite trentaine de journalistes entre 20 et 30 ans,
03:22ben voilà, ils veulent nous mettre sur le carreau, aujourd'hui.
03:25C'est uniquement l'objet.
03:26Et ils le font avec des méthodes qui sont absolument scandaleuses,
03:28mais heureusement, on a eu un véritable soutien depuis 24 heures,
03:32on a des donateurs, on a des abonnés qui nous soutiennent,
03:35et qui, justement, veulent continuer à ce qu'on publie nos différentes enquêtes,
03:39nos différents magazines.
03:40Aujourd'hui, on va annoncer une prochaine enquête,
03:42on a mis en une Raphaël Arnaud,
03:44où il y a de nombreuses révélations à son sujet.
03:46Évidemment, c'est ce qui fait qu'on a compris que ces derniers jours,
03:48les députés de la France Insoumise,
03:50dont notamment, par exemple, la principale collaboratrice de Raphaël Arnaud,
03:53étaient dérangés.
03:54Et donc, c'est ça qui pose problème, voyez.
03:56Pour vous, cet acharnement,
03:58est expliqué par le fait que vous les dérangez, c'est ça ?
04:02Ah oui, vous savez, l'avantage, c'est qu'aujourd'hui, ils ne se cachent plus.
04:05Ils le disent pertinemment.
04:06C'est-à-dire qu'ils ne supportent plus qu'on fasse des enquêtes sur eux.
04:10Lorsqu'au mois d'avril, on avait fait une large enquête
04:12sur les collaborateurs de la France Insoumise,
04:14qu'on avait montré leurs accointances et leurs liens
04:16avec des mouvements islamistes,
04:18ils avaient organisé une manifestation
04:20avec la CGT au cœur de l'Assemblée nationale.
04:23Donc aujourd'hui, ils nous ont érigés également comme des ennemis,
04:26et donc, ils ne se cachent plus.
04:28Ils veulent tout faire aujourd'hui
04:29pour que d'ici la prochaine élection présidentielle,
04:32mais surtout les municipales,
04:33parce que notre travail, vous savez,
04:34c'est d'aller éplucher les différentes listes des municipales.
04:36On l'a fait avec les municipales partielles de Louis Boyard en janvier.
04:40On avait été les premiers à montrer
04:41comment il y avait un soutien du Hamas,
04:43Mohamed Benyaklev, sur la liste de Louis Boyard,
04:46ce qui avait notamment conduit, effectivement,
04:47à la défaite de Louis Boyard,
04:48parce que même les socialistes ne voulaient pas s'allier
04:50avec Louis Boyard dans l'entre-autour de la présidentielle.
04:52Et à l'époque, il y avait le courage d'Europe 1,
04:55de CNews également, de parler de ce sujet-là.
04:57Et d'une certaine façon,
04:58CNews européens vivent la même chose.
05:01Ils vivent la même chose.
05:02Et donc, ils savent qu'ils veulent s'attaquer
05:05à toutes ces structures.
05:06Vous savez, récemment, j'ai vu un média,
05:08une revue satirique qui s'appelle La Furia,
05:10qui est menée par Laurent Oberton,
05:12qui a eu ce retrait de cet agrème en presse
05:14par le ministère de la Culture,
05:16sans qu'il y ait le moindre contradictoire.
05:18Donc après eux, on sait que ça sera nous.
05:20Évidemment, on prend ça extrêmement au sérieux.
05:22Et on est heureux parce que depuis 24 heures,
05:24Leroy Merlin, ce sont des millions de vues,
05:27des centaines de milliers d'auditeurs
05:28qui ont exprimé leur mécontentement,
05:30qui, sans qu'on le demande,
05:31ont fait un appel au boycott
05:32à l'égard de Leroy Merlin.
05:34Parce que, je suis désolé,
05:35ce n'est pas le bobo parisien
05:36qui est client de Leroy Merlin.
05:38Leroy Merlin, finalement,
05:39une partie de sa clientèle,
05:42c'est ce que récemment,
05:44un chanteur qualifiait des cons.
05:47Voilà, c'est-à-dire que,
05:48vous savez, quand il disait
05:49que l'électeur du Rassemblement National,
05:50c'était un con,
05:51finalement, l'électeur de droite,
05:52c'est un con.
05:53Eh bien, pardonnez-moi,
05:54ces cons-là,
05:55c'est une partie de la clientèle
05:56de Leroy Merlin.
05:57Et il les insulte
05:58quand, aujourd'hui,
05:58il est en train de dire
05:59que, finalement,
06:00c'est être xénophobe
06:01et que Frontière,
06:02eh bien, il faut, aujourd'hui,
06:03les bannir.
06:04Donc, c'est près de 15 millions de vues
06:05qui ont été faites
06:06sur le tweet du roi Merlin
06:08qui, à mon avis,
06:08se serait bien passé de cette polémique.
06:11Mon avis, c'est que c'est
06:11une partie des cadres
06:12qui sont plutôt d'extrême-gauche.
06:15Il y en a beaucoup,
06:16malheureusement,
06:16dans nos grandes entreprises
06:17et nous, on défend
06:18la liberté économique
06:19sur notre ligne éditoriale
06:21et, effectivement,
06:21on a Sénavré.
06:22Vous allez riposter
06:23d'un point de vue judiciaire ?
06:25Tout à fait.
06:26On est en train d'étudier
06:27avec notre avocat
06:27le fait de contre-attaquer,
06:29évidemment,
06:30parce que c'est une atteinte
06:30à la liberté économique,
06:31parce que c'est un appel
06:32au boycott
06:33de la part des Sleeping Giants
06:34et que ça, évidemment,
06:36c'est interdit.
06:37Et vous savez,
06:37c'est la bonne question
06:38que vous posez
06:38parce que c'est important
06:40de riposter.
06:41Moi, j'ai près d'une trentaine
06:42de plaintes contre Frontières,
06:44contre moi,
06:44en tant que directeur
06:45de la publication.
06:46On a près d'une douzaine
06:47de plaintes également
06:47contre ces personnes-là.
06:49Je vous l'annonce ici aussi
06:50en exclusivité sur Europe 1.
06:52Il vient d'y avoir,
06:54il y a quelques jours,
06:55une séance auprès du tribunal
06:57pour fixer une audience
06:58de fixation,
06:59un procès contre Raphaël Arnaud
07:01qui, effectivement,
07:02lorsque cet été,
07:03j'avais été attaqué
07:04avec ma fiancée
07:05par des antifas,
07:07avait encouragé
07:08à ce qu'on vire
07:09tout ce qu'ils appellent
07:10les fascistes
07:10des villages bretons.
07:12Et donc,
07:12j'avais porté plainte
07:13contre lui,
07:14je n'avais jamais communiqué
07:15à ce sujet
07:15pour incitation à la violence.
07:17Également,
07:18contre Antoine Léomand
07:19parce qu'aujourd'hui,
07:20il y en a marre de subir,
07:22il faut contre-attaquer,
07:23il faut d'une certaine façon
07:24utiliser les mêmes méthodes
07:25qu'ils utilisent
07:26contre des médias de droite
07:28parce qu'ils connaissent
07:29parfaitement les choses.
07:30Ils ont un système,
07:31une logique d'état profond.
07:32Souvent, vous savez,
07:33c'est assez amusant
07:33comment la France insoumise
07:35se joue comme anti-système
07:37alors que,
07:38finalement,
07:39aujourd'hui,
07:39ils sont protégés
07:40par toute une partie
07:41de ce système.
07:42Pour conclure,
07:43en un mot,
07:44est-ce que vous avez
07:44le sentiment
07:44qu'aujourd'hui,
07:45l'extrême gauche
07:47veut choisir
07:48qui a le droit
07:49d'exister médiatiquement ?
07:50C'est une certitude.
07:52C'est-à-dire qu'ils veulent
07:53vous tuer politiquement,
07:55ils veulent vous tuer judiciairement
07:56et pourquoi pas,
07:57certains militants,
07:58ils veulent vous tuer physiquement.
07:59Vous savez,
08:00on l'a vu avec Charlie Kirk
08:01aux États-Unis,
08:03suite à ça,
08:03le nombre de personnes
08:05qui ont appelé
08:05à faire une Charlie
08:06sur de nous faire
08:08comme Charlie Kirk,
08:09d'attaquer nos journalistes,
08:10on a posé
08:11de nombreuses plaintes
08:12et c'est des choses
08:12quand même à prendre au sérieux
08:13parce qu'on sait aussi
08:14que les islamistes
08:15sont encouragés
08:16par certaines choses.
08:17Moi, ce que je vois,
08:17c'est que sur les réseaux sociaux,
08:18on voit des militants
08:19proches de la France insoumise
08:20qui n'ont aucun problème
08:22de faire des appels
08:23au meurtre.
08:25Et ça, c'est extrêmement inquiétant
08:26et ça devrait être
08:27beaucoup plus dénoncé.
08:28Je vous remercie
08:28de m'inviter ce matin
08:29pour en parler.
08:29Merci à vous, Eric Tegner,
08:31d'être en studio avec nous
08:32ce matin sur Europe 1.
08:33Très bonne journée à vous.
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