- il y a 7 minutes
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Direct sur CNews et Europe 1 avec Jordan Bardella. Bonsoir à vous.
00:03Bonsoir, merci pour votre invitation.
00:04Président du Rassemblement National, on va parler de votre livre,
00:06Ce que veulent les Français, aux éditions Fayard.
00:08C'est important parce que ça parle de la vie de nos compatriotes,
00:11de solutions aussi que vous esquissez à travers chaque portrait.
00:14Et que voilà, ça fait un livre de rencontre avec des chapitres intéressants.
00:18Avant ça, quelques questions d'actualité.
00:20Jordan Bardella, on est en pleine crise sur le narcotrafic,
00:23des actes criminels à la fois à Grenoble et à Marseille.
00:25Comme à chaque fois, on insiste, on a l'impression,
00:27à une opération de communication du côté du gouvernement,
00:30réunion à l'Elysée, déplacement à Marseille prévu.
00:33Est-ce que la lutte contre le narcotrafic est perdue dans ce pays ?
00:37Elle n'est pas perdue puisqu'elle n'est pas menée.
00:40Les policiers ne travaillent pas ?
00:41Les policiers travaillent avec beaucoup de courage.
00:45Et ils sont peut-être les seuls d'ailleurs à avoir ce sentiment-là,
00:48qui est celui de vider l'océan avec une cuillère.
00:50Le combat contre le trafic de drogue est un combat existentiel,
00:54parce qu'il fait peser dans innombrables quartiers.
00:56C'est aujourd'hui une sécession de beaucoup de territoires
01:00dans lesquels nos compatriotes honnêtes qui travaillent
01:02et qui doivent vivre au milieu de ces trafiquants de drogue
01:06est devenu un véritable abandon.
01:08Donc, il faut mener une guerre sans merci contre les trafiquants de drogue.
01:12Cette guerre, elle commence évidemment à nos frontières.
01:14Il faut reprendre en main le contrôle de nos frontières nationales.
01:18Il faut évidemment entamer des partenariats avec les pays
01:20de départ de ces substances et notamment de la drogue.
01:23Et il faut mettre en place, et j'en parle aussi dans ce livre,
01:27une politique pénale qui soit ferme, efficace, implacable.
01:30Nous avons des peines maximales dans le droit français.
01:32Il doit exister des peines minimales.
01:34Il faut construire des places de prison, avec des places de prison
01:36hautement sécurisées pour les détenus qui sont particulièrement dangereux
01:39sur le modèle des luttes anti-mafia.
01:42C'est déjà le cas.
01:42Ils sont menés pour l'instant, dans le bon sens, mais c'est de manière dérisoire.
01:46Il faut s'inspirer de ce qui a été fait, notamment en Italie,
01:48dans la lutte contre les mafias.
01:50Et de ce point de vue-là, c'est un changement de culture
01:52qu'il faut à l'égard de la délinquance et de la criminalité.
01:55Il faut aussi protéger nos forces de l'ordre.
01:56Et nous proposons notamment la mise en place d'une présomption
01:58de légitime défense pour nos forces de l'ordre qui sont en première ligne
02:02face à des trafiquants de drogue toujours plus armés, toujours plus dangereux.
02:05Et si demain, nous sommes à la tête du pays,
02:07nous ferons du rétablissement de l'ordre et de la sécurité
02:09un des objectifs, un des grands piliers de notre action.
02:12Et taper sur les consommateurs, leur rappeler en permanence
02:14que chaque fois qu'ils achètent de la drogue,
02:17douce ou pas douce, il n'y a pas de drogue douce,
02:18ils sont co-responsables de ces massacres ?
02:20Oui, je le crois.
02:22La drogue doit être combattue à la racine,
02:24qui est celle évidemment de la vente et du trafic,
02:27mais aussi auprès des consommateurs avec des amendes durcies
02:30et en étant beaucoup plus durs à l'égard de la récidive.
02:33Moi, ce qui me frappe et ce qui frappe beaucoup de Français,
02:36c'est la faiblesse de notre système de justice
02:38à l'égard de cet ensauvagement qui gangrène notre pays.
02:41Il faut des actions très fortes contre ce qu'on appelle
02:44les 5 000 chefs de gang qui sont identifiés,
02:46suivis par les services de renseignement.
02:48Il faut neutraliser les têtes de réseau,
02:50les mettre en prison.
02:51Il faut contrôler nos frontières pour empêcher les substances
02:53de rentrer sur le sol français et d'atteindre les banlieues françaises.
02:56Il faut mener une lutte sans merci contre les armes dans les banlieues
02:58et ces kalachnikovs qui sont en circulation dans les caves de nos cités.
03:02Mais il faut aussi évidemment être beaucoup plus dur avec les consommateurs.
03:06Aujourd'hui, les amendes sont dérisoires.
03:08Il faut faire comprendre que derrière chaque consommateur
03:11qui achète de la drogue, il y a du sang versé
03:14et en tout cas, un acte illégal hautement dangereux
03:16pour la société française.
03:17Donc on augmente les amendes, on augmente les punitions.
03:19Oui, bien sûr.
03:20Quand j'entends la gauche, l'éternel angélisme
03:24appelé à la légalisation de la drogue,
03:27je me dis que non seulement c'est très dangereux,
03:28mais qu'ils ne comprennent absolument rien
03:30de ce qui est en train de vivre notre pays.
03:31Et à cette sécession qui est en train de s'organiser
03:33dans beaucoup de territoires, j'ai grandi dans une cité
03:36au milieu du trafic de drogue.
03:37Et je peux vous dire que les premières victimes
03:39de cette impuissance publique,
03:41ce sont les familles qui habitent dans ces quartiers.
03:43Beaucoup sont issues de l'immigration,
03:44mais il y a beaucoup de gens qui respectent
03:45les lois françaises et qui n'ont pas envie
03:47de voir évidemment le pays s'effondrer autour d'eux
03:50et la violence s'imposer comme une loi commune.
03:52La deuxième question d'actualité que je voulais évoquer avec vous,
03:54c'est cette enquête de l'IFOP qui est parue dans le Figaro ce matin
03:57sur l'islam de France.
03:58Le fait religieux augmente, la pratique rigoriste
04:01chez les jeunes générations augmente,
04:04une jeune femme sur deux porte le voile de façon volontaire.
04:07Est-ce que c'est une réponse pour vous, Jordan Bardella,
04:09à une société de plus en plus laxiste, sans repère,
04:11notamment pour les jeunes, ou est-ce que c'est le résultat
04:14de l'entrisme des frères musulmans ?
04:16C'est d'abord le résultat de 30 années de politique d'immigration,
04:20hors de contrôle, qui a importé sur le sol de France
04:25une autre culture, des autres traditions,
04:29une autre conception de l'égalité homme-femme.
04:32C'est la conséquence d'un refus total d'une politique d'assimilation
04:35à l'égard des nouvelles générations.
04:38Il y a quelques années, quand des gens arrivaient dans notre pays,
04:42on leur demandait un effort exigeant,
04:44qui était celui d'oublier une partie de leur culture d'origine
04:46pour se fondre dans la culture nationale,
04:48pour épouser le roman national, les modes de vie à la française
04:51et cet art de vie français que nous chérissons tant.
04:53L'État a totalement démissionné, d'abord par la force du nombre,
04:56parce que quand on accueille 500 000 personnes
04:57chaque année dans notre pays,
04:59évidemment que ce basculement démographique s'opère
05:02dans beaucoup de territoires,
05:03et l'islamisation s'enracine dans d'innombrables quartiers de France,
05:08et donc il faudra demain et après-demain du courage
05:10pour affronter ce qui apparaît aujourd'hui
05:11comme la plus grande menace, la menace existentielle
05:13qui pèse sur l'identité française,
05:15à savoir la disparition de la France dans beaucoup de quartiers.
05:18Ce défi, il est encore plus,
05:19et moi j'ai vu ces chiffres,
05:20évidemment il est encore plus frappant pour les jeunes générations.
05:23Ça ne vous surprend pas ça ?
05:24Les jeunes qui cherchent des repères se tournent vers la religion,
05:27plutôt que vers l'État et ses valeurs, ou d'autres sociétés ?
05:30Ça ne me surprend pas,
05:31parce que nous dénonçons cela depuis des années,
05:34et nous sommes ceux qui précisément sur ce sujet,
05:36avec Marine Le Pen,
05:37avons alerté bien avant tout le monde
05:39notre pays sur la montée du fondamentalisme islamiste,
05:42la multiplication dans notre pays des mosquées radicales,
05:45et l'impuissance publique à l'égard d'associations
05:48comme les frères musulmans,
05:49dont je rappelle dans mes écrits
05:50qu'ils devraient être considérés comme une organisation terroriste,
05:54comme c'est le cas dans beaucoup de pays du Golfe,
05:56comme c'est le cas aux Émirats arabes unis,
05:58comme c'est le cas par exemple dans des pays européens
05:59comme l'Autriche.
06:00Donc si demain nous sommes à la tête du pays,
06:02nous mènerons une lutte sans merci
06:03contre le fondamentalisme islamiste.
06:04Ça passe par la fermeture des mosquées radicales,
06:05il y en a près de 500 qui sont identifiés
06:07par les services de renseignement,
06:08elles ne sont pas fermées.
06:09Ça passe par l'expulsion de notre pays
06:11des étrangers qui sont radicalisés
06:13pour permettre aux services de renseignement français
06:14de se concentrer sur les radicalisés français,
06:18les islamistes français,
06:20et évidemment sur la dissolution
06:21de toutes les organisations
06:22qui diffusent l'islamisme,
06:26qui diffusent la haine de l'Occident,
06:28qui diffusent la haine des Juifs,
06:29la haine des femmes,
06:30et qui prônent non pas la séparation,
06:32on parle souvent de séparatisme,
06:34mais véritablement aujourd'hui,
06:35la conquête de la France
06:36et la conquête de l'espace public.
06:39Une question à l'huile d'Orinel,
06:40avant les questions des Français.
06:41Oui, Jordan Bardella,
06:42il y a aussi dans cette étude,
06:43on apprend cette information,
06:45une femme française musulmane sur deux
06:47déclare se voiler.
06:49Quel message vous adressez
06:50aux musulmans de France ?
06:51Qu'est-ce que vous leur dites en réalité ?
06:54Je leur dis que...
06:55Qu'est-ce qu'on peut faire en fait ?
06:56D'abord, moi je considère que
06:58le port du voile islamique
07:01n'est pas souhaitable dans la société française,
07:03dans la mesure où il est aujourd'hui
07:04l'étendard des fondamentalistes islamistes,
07:06et qu'il marque très clairement
07:07un distinguo entre l'homme et la femme.
07:11Vous voulez l'interdire ?
07:12Moi je suis pour l'extension de la loi de 2004,
07:15d'abord dans un premier temps,
07:17à l'ensemble des bâtiments de la sphère publique.
07:19Je veux dire, dans une mairie,
07:21dans une université,
07:23dans un bâtiment qui a des missions
07:24de service public,
07:25on devrait appliquer la même loi de 2004,
07:27qui prohibe le port de signes religieux
07:29ostentatoires.
07:30Donc, nous souhaitons réaffirmer la laïcité
07:32et faire en sorte que les lieux publics
07:35redeviennent des sanctuaires républicains
07:37où s'applique la loi de la République,
07:39où s'appliquent nos coutumes,
07:40et où nous revendiquons et nous assumons
07:42l'égalité entre les hommes et les femmes,
07:44qui est un fondement de notre civilisation,
07:46qui est un fondement de la civilisation européenne,
07:48et qui est profondément dans l'ADN
07:49de notre identité.
07:51Donc, je veux dire,
07:52moi je n'envisage pas
07:53que mon pays disparaisse
07:55dans 30, 40 ou 50 ans.
07:56Or, aujourd'hui,
07:57ce basculement démographique
07:58qui a lieu dans beaucoup de territoires,
07:59la façon dont les fondamentalistes islamistes
08:01imposent leurs discours,
08:04leurs interdits
08:04et leurs revendications,
08:06face à la défaite
08:06de beaucoup d'élus
08:07qui ont sombré dans le clientélisme
08:08ou dans les quartiers de gauche
08:09comme de droite,
08:10eh bien, évidemment,
08:11moi j'appelle à un sursaut.
08:13Et je veux dire aux Français
08:13qui nous regardent ce soir
08:14que notre pire ennemie,
08:15c'est le temps qui passe.
08:17Encore une fois,
08:18une taxe, ça se change en 24 heures.
08:19L'identité d'un pays
08:20à partir du moment où elle est abîmée,
08:22eh bien, les conséquences
08:22peuvent être irréversibles.
08:23Jordan Bardella,
08:24les Français ont des questions
08:25à vous poser,
08:25téléspectateurs, auditeurs.
08:27On va commencer par Renée
08:28qui est commerçante à Marseille.
08:29Elle va vous parler de l'insécurité.
08:30On l'écoute.
08:32Monsieur Bardella, bonsoir.
08:34Je suis Renée,
08:35commerçante à Marseille.
08:37Je vous pose la question suivante.
08:40Que comptez-vous faire
08:41pour la sécurité en France
08:42pour les femmes après 19 heures
08:44pour qu'elles puissent
08:45se balader sereinement ?
08:47Voilà pour la question de Renée.
08:48Jordan Bardella ?
08:49Alors, dans un premier temps,
08:51parce qu'avant d'agir,
08:52il faut voir le réel,
08:53je vais mettre fin
08:55à cette,
08:56non pas seulement
08:57à cette culture de l'excuse,
08:59mais à ce déni
08:59de l'État depuis 30 ans
09:01sur la montée de l'insécurité
09:02en France.
09:03L'insécurité
09:04est l'un des plus grands périls
09:06qui se posent aujourd'hui
09:07à notre pays.
09:08Et avant même
09:08de parler d'une politique
09:10économique ambitieuse,
09:12on n'attirera pas demain
09:13des investissements,
09:14et notamment des investissements
09:14étrangers.
09:15On ne continuera pas
09:16de demeurer un grand pays touristique
09:17tant que nous aurons
09:19des chiffres de l'insécurité
09:20qui, année après année,
09:21augmentent,
09:22tant que nous aurons
09:23des femmes dans notre pays,
09:24des femmes françaises,
09:25qui, le soir,
09:26lorsqu'elles rentrent
09:26dans certains quartiers,
09:27lorsqu'elles empruntent
09:28les transports en commun
09:28d'Île-de-France,
09:29changent de trottoir,
09:30modifient leur tenue,
09:32regardent derrière elles
09:33en rentrant chez elles.
09:33Donc, nous ferons
09:34du retour de la sécurité
09:36et du retour de l'ordre
09:37une priorité de notre action.
09:38Premièrement, il faut un tournant
09:40en matière pénale.
09:42Je l'ai dit,
09:42je l'ai écrit dans ce livre,
09:44il faut mettre fin
09:44à 30 années de politique
09:46de l'excuse.
09:47Il faut mettre fin
09:48à 30 années de politique
09:49judiciaire laxiste.
09:50Ça passe par l'instauration
09:52de peines minimales,
09:53de peines planchées.
09:54Il existe des peines maximales
09:55dans le droit français,
09:56il doit exister des peines minimales.
09:58Deuxièmement,
09:58nous souhaitons mettre fin
09:59aux aménagements de peines
10:02pour les peines
10:03de plus de 6 mois de prison ferme
10:05qui sont prononcées
10:05dans les cas d'atteinte
10:06à l'intégrité physique.
10:07L'intégrité physique
10:08doit retrouver un caractère sacré
10:10dans le droit français.
10:11Quand on voit, madame,
10:12tous les jours,
10:13des gens qui s'en prennent
10:14à des personnes âgées,
10:15des gens qui s'en prennent
10:16à des femmes seules
10:18dans l'espace public,
10:19dans la rue,
10:20dans les transports en commun,
10:21que ces personnes-là
10:22passent devant
10:23des policiers en garde à vue,
10:25qu'ils passent devant un juge
10:26et qu'ils sont remis en liberté
10:27et qu'à chaque fois
10:28que vous avez une peine de prison
10:30de moins de 2 ans
10:31qui est prononcée
10:31et que cette peine est aménagée
10:33alors que vous portez atteinte
10:34à la sécurité des Français
10:35et à l'intégrité
10:36d'une personne
10:37généralement vulnérable,
10:38c'est inacceptable
10:39et c'est insupportable
10:40pour des millions de Français.
10:41Nous allons expulser
10:43les délinquants
10:43et criminels étrangers.
10:44Vous êtes un étranger en France,
10:46vous commettez un crime
10:47ou un délit dehors.
10:48Il n'y a aucune raison
10:49que nous gardions
10:50sur le sol de France
10:51des gens qui viennent
10:52dans notre pays
10:52et qui ne respectent
10:53aucune des us et coutumes
10:55et aucune des lois
10:56et à commencer évidemment
10:57par le trouble
10:59à l'ordre public
11:00et puis nous allons
11:00construire des places de prison.
11:02Vous n'allez pas me faire croire
11:04que dans un pays
11:04qui a les plus grands groupes
11:06de BTP au monde,
11:07on n'est pas capable
11:07de construire les 40 000 places
11:09de prison
11:09qui nous manquent aujourd'hui
11:10pour être ne serait-ce
11:11qu'à la moyenne européenne.
11:12Je voudrais un de bernet
11:12là dans ce libre
11:13ce que veulent les Français.
11:14Vous dressez d'ailleurs
11:14le portrait,
11:15vous rencontrez une magistrate,
11:16elle s'appelle Pascale,
11:17ancienne avocate
11:18qui a divisé son salaire
11:19par 10 pour devenir juge,
11:22eurodéputée RN depuis.
11:24Mais vous faites le constat
11:25quand même
11:25que la plupart des magistrats
11:27ont vraiment un cœur
11:28de faire leur travail
11:28dans des conditions
11:29que personne n'imagine.
11:30C'est-à-dire que vous ne pouvez pas
11:31dire que les magistrats
11:32ne font rien.
11:33Ils sont à la tâche
11:34avec des moyens absolument
11:36pitoyals, j'avais envie de dire,
11:39par rapport à la moyenne européenne.
11:41Est-ce qu'il y a assez de magistrats ?
11:42Combien de magistrats
11:43en France aujourd'hui ?
11:43Combien vous en voulez en plus ?
11:46J'essaie de...
11:47Je ne dirais pas de penser
11:49contre moi-même,
11:50mais de dresser
11:51un état des lieux objectif
11:52de la situation de notre pays.
11:53On entend très souvent,
11:55parfois par facilité,
11:59mais parfois aussi
12:00par la réalité des faits,
12:01dire toute la justice
12:02est laxiste.
12:03Il y a dans notre pays
12:05et les confessions
12:06que je livre
12:07de cette magistrate
12:08qui, objectivement,
12:09n'est pas une magistrate
12:10de gauche,
12:11qui est une magistrate
12:11d'un très grand professionnalisme,
12:13qui a été objectif,
12:14qui a vécu la justice
12:15de l'intérieur,
12:15à la fois comme avocate
12:16et ensuite comme magistrate,
12:19venir dire qu'il y a,
12:20c'est vrai,
12:21une partie de la magistrature
12:22qui est politisée.
12:23On a,
12:24quand on regarde
12:24les scores
12:25du syndicat de la magistrature,
12:26qui est un syndicat
12:27de gauche,
12:27d'extrême-gauche,
12:28qui a placardé
12:29les photos
12:29de responsables politiques
12:31de droite
12:31sur ce fameux mur des cons,
12:32une partie de la magistrature
12:34qui assume
12:35des convictions à gauche
12:36et à l'extrême-gauche,
12:37qui en fait état,
12:37qui appelle à voter
12:38contre des candidats,
12:40qui prend position
12:40contre Marine Le Pen
12:41lors de la dernière
12:42élection présidentielle,
12:43qui prend position
12:43contre Nicolas Sarkozy
12:44lors de l'élection présidentielle
12:46de 2007
12:47puis de 2012.
12:48Donc,
12:49il y a une partie
12:50de la justice
12:50qui a des décisions politisées
12:52et qui nourrit,
12:52qui traduit en actes
12:53cette culture de l'excuse,
12:55qui vise à trouver
12:55systématiquement
12:56une excuse
12:57à celui qui agresse
12:58ou à celui qui s'en prend
12:59à quelqu'un de fragile.
13:00Mais il y a aussi
13:00une partie des magistrats
13:02qui font leur travail
13:02correctement
13:03et qui ne font qu'appliquer
13:04les lois.
13:05Combien il en fait de plus ?
13:06Combien vous en voulez
13:06de plus de magistrats ?
13:07Mais il y a évidemment
13:08des efforts financiers
13:09et des efforts matériels
13:11à faire sur les moyens
13:11de la justice.
13:12Je ne les nie pas,
13:13j'en parle dans ce livre.
13:14Mais je pense qu'il faut
13:15changer de philosophie
13:16en matière pénale.
13:17Je veux dire,
13:17tout ne se règle pas
13:18à coût d'argent
13:20ou à coût de subvention.
13:21Il y a beaucoup de choses
13:22qui se règlent
13:22en termes d'augmentation
13:23des moyens.
13:24Ça a été fait
13:25à petite échelle
13:26par le gouvernement
13:26et on ne peut pas le nier.
13:28Mais quand on vous demande
13:30d'aménager des peines
13:31sous les deux ans
13:32de prison ferme
13:32prononcées
13:33pour des cas d'atteinte,
13:34par exemple,
13:34à l'intégrité physique
13:35pour des gens
13:36qui s'en prennent
13:36à des gens dans la rue,
13:37c'est insupportable.
13:38Donc nous souhaitons
13:39rompre avec cette politique
13:40de l'excuse,
13:41nous souhaitons
13:41ce sursaut pénal.
13:43Et je veux dire,
13:43quand un magistrat
13:44remet en liberté,
13:45bien souvent,
13:46il applique la loi
13:47et il applique
13:47le cadre légal aujourd'hui.
13:49Donc ce cadre légal
13:49n'a pas bougé
13:50depuis 30 ans.
13:51Et moi, je dis,
13:52est-ce qu'on a le droit
13:52dans notre pays
13:53d'essayer au moins,
13:55et on jugera sur pièce,
13:56ce qui n'a pas été fait
13:57depuis 30 ans ?
13:58Eh bien nous,
13:58nous en avons l'ambition,
14:04Nord,
14:05qui s'appelle Olivier,
14:05qui a 55 ans.
14:06La Frédéric Roy,
14:07il est à Nice.
14:08Il a une question pour vous.
14:09Écoutons-le.
14:11Monsieur Bardella,
14:12si vous étiez élu,
14:14ou un membre
14:15de votre mouvement
14:16était élu président
14:17de la République
14:18en 2027,
14:20seriez-vous en capacité
14:21de créer un statut
14:23spécifique
14:24pour toutes ces petites entreprises ?
14:25Car n'oublions pas
14:26que c'est nous
14:26qui remplissons
14:27les caisses de l'État.
14:28Pourtant,
14:28on ferme les uns
14:29derrière les autres.
14:30Et le jour où
14:31on ne sera plus là,
14:31il n'y aura plus personne
14:32pour remplir les caisses.
14:33Et si la réponse est oui,
14:34seriez-vous prêts
14:35à venir me rencontrer
14:37avec un collectif
14:38de collègues boulangers
14:40et plus largement
14:41d'artisans,
14:42afin qu'on vous explique
14:44réellement
14:44nos situations
14:45au quotidien,
14:46mais aussi vous faire
14:47de vraies propositions
14:48qui ne coûtent pas forcément
14:49beaucoup d'argent ?
14:50Voilà ma question.
14:51Voilà pour la Frédéric Roy.
14:53Il fait partie du chapitre
14:54de ceux qui nous nourrissent
14:55dans votre livre.
14:56D'abord,
14:57sur l'exercice
14:59que j'ai mené
14:59auprès de ce boulanger,
15:02j'ai voulu écrire
15:04contre le grand effacement
15:06de la France,
15:07contre cette ruralité
15:08que l'on oublie
15:09et on oublie
15:09à quel point
15:10la boulangerie
15:11dans d'innombrables
15:13villages de France,
15:14dans d'innombrables
15:14territoires ruraux,
15:15c'est le dernier lieu
15:16de vie du village.
15:16Je l'explique dans ce livre
15:17au travers du portrait
15:19d'Olivier,
15:19qui est un homme incroyable,
15:21qui a mis les clés
15:22sous la porte
15:22parce que sa facture
15:23d'électricité
15:24a été multipliée
15:25par cinq
15:25et qui,
15:26mois après moi,
15:27après avoir lutté,
15:28après avoir essayé
15:29de s'en sortir,
15:29après avoir essayé
15:30d'appeler à l'aide,
15:30a mis la clé sous la porte
15:31et en mettant la clé
15:32sous la porte,
15:33c'est non seulement
15:34son propre travail
15:36que l'on enterre,
15:37mais c'est aussi
15:37le pain,
15:39les cloches,
15:39ses villages
15:40et ses territoires ruraux
15:41dans lesquels aujourd'hui
15:41la vie disparaissent
15:42et elle disparaît
15:43en silence
15:44et dans une souffrance
15:45dont honnêtement,
15:46je me rendais compte avant,
15:47mais il faut aller parler
15:48avec les Français
15:49chaque jour,
15:49tout le temps,
15:50au quotidien
15:51pour se rendre compte
15:51de ce que vive notre pays
15:52et donc,
15:53si demain,
15:54je suis à la tête
15:55du gouvernement,
15:56nous portons l'ambition
15:57de libérer les entreprises
15:58et notamment les TPE-PME,
16:00des contraintes
16:01qui pèsent aujourd'hui
16:01sur elles
16:02et je parle de l'énergie
16:03dans ce livre
16:03parce qu'on ne se rend pas compte
16:05à quel point
16:05la désindustrialisation
16:07du pays,
16:07la fermeture de petits commerces
16:08est bien souvent
16:09uniquement liée,
16:10évidemment,
16:11il y a des questions
16:11de paperasse,
16:12il y a des questions
16:12de taxes confiscatoires
16:15aujourd'hui pour nos entrepreneurs,
16:17pour nos chefs d'entreprise
16:17dont j'essaie modestement
16:19de porter la voix
16:19mais la facture d'électricité
16:22quand la France
16:23subit des règles européennes
16:25qui fait que
16:25alors que nous avons
16:26un parc nucléaire d'exception
16:28qui devrait nous permettre
16:29d'avoir une des énergies,
16:30une des électricités
16:31les moins chères d'Europe
16:31voire les moins chères du monde
16:32et que parce que l'Allemagne
16:33n'a pas fait les mêmes choix énergétiques
16:35on doit de manière artificielle
16:36adosser le prix français
16:37sur le prix allemand,
16:39c'est insupportable
16:40dans la mesure
16:40où ça entraîne
16:41un renchérissement des factures
16:42pour les petites
16:43et moyennes entreprises
16:43mais aussi pour de grands industriels
16:45qui fait que
16:46aujourd'hui c'est un boulet
16:47pour l'économie française
16:48et donc si demain
16:49on est à la tête du gouvernement
16:50très simplement
16:51nous allons faire en sorte
16:52que la France puisse vendre
16:54à ses entreprises
16:54et évidemment
16:55aux ménages
16:57qui nous regardent
16:57et aux familles
16:58qui nous regardent ce soir
16:58une électricité à 50 ou 60 euros
17:00le mégawatt heure
17:01parce que nous devons redevenir
17:02un paradis énergétique
17:03c'est la condition
17:04sur faire baisser les factures
17:05c'est la condition
17:05non seulement pour permettre aux gens
17:07de retrouver du pouvoir d'achat
17:08mais aussi à nos chefs d'entreprise
17:09de retrouver de l'oxygène
17:10et monsieur Roi
17:12m'a proposé
17:13une rencontre
17:15pour parler des solutions
17:16évidemment que je l'accepte
17:17bien sûr
17:17vous savez
17:18l'enseignement
17:20de ce livre
17:21c'est que
17:22le bon sens populaire
17:23ça existe encore
17:24vous voyez
17:24et quand vous discutez
17:25avec les gens
17:26quand vous prenez le temps
17:27de discuter avec des français
17:29avec des agriculteurs
17:30des éleveurs
17:31des policiers
17:31des enseignants
17:32des boulangers
17:32vous avez
17:33non seulement
17:34une vision
17:35de ce qu'est notre pays
17:36aujourd'hui
17:36mais vous avez surtout
17:37dans la bouche des français
17:38et dans leur coeur
17:39les solutions
17:39à ce que nous vivons
17:40Louis Dragnel
17:41en lisant votre livre
17:42il y a quelque chose
17:43qui m'a sauté aux yeux
17:44c'est la souffrance
17:45des français
17:46je pense notamment
17:47au récit que vous faites
17:48du pêcheur
17:49l'agriculteur
17:50le policier
17:51et évidemment
17:52le boulanger
17:53est-ce que
17:54en toute honnêteté
17:55vous aviez mesuré
17:56cette souffrance-là
17:57avant de partir
17:58à la rencontre des français
17:59un petit peu oui
18:02ça fait
18:03maintenant
18:03je commence à avoir
18:04un petit peu d'expérience
18:05ça fait un peu plus de 10 ans
18:06que je fais de la politique
18:07j'ai affronté plusieurs
18:08campagnes électorales
18:09et moi je n'ai pas fait
18:10les grandes écoles
18:11je n'ai pas fait l'ENA
18:12ça m'est souvent reproché
18:13par mes contradicteurs
18:14comme un reproche
18:17qui consisterait à dire
18:18qu'on n'est pas capable
18:20de répondre aux attentes
18:20des français
18:21quand on n'a pas fait l'ENA
18:22je pense que
18:23l'environnement
18:24dans lequel j'ai grandi
18:25que le fait d'avoir été élevé
18:26par ma mère
18:26qui est Atsem
18:27dont je parle dans ce livre
18:28qui a gagné 1400 euros
18:29toute sa vie
18:29en aidant les enfants
18:31en faisant des tâches ménagères
18:32dans les écoles maternelles
18:33en grandissant dans une cité
18:35qui était aux mains
18:35du trafic de drogue
18:36tout ça vous fait prendre conscience
18:38d'un certain nombre de choses
18:39et tout ça vous connecte
18:40de manière
18:41je dirais
18:42quasi inaltérable
18:44au peuple français
18:44et à ce que vivent
18:45les français chaque jour
18:46donc évidemment
18:47que de par mon parcours
18:48que de par le mouvement
18:49dans lequel je suis
18:50qui a toujours fait
18:51de la proximité
18:51avec les gens
18:52avec les français
18:52le coeur de son projet politique
18:54de par mon engagement politique
18:57purement et simplement
18:57évidemment que j'avais conscience
18:59de beaucoup de réalités
18:59mais je peux vous dire
19:00que le fait d'être parti
19:01un an
19:02je pense d'ailleurs
19:03à cette phrase
19:04j'ai beaucoup aimé
19:05le livre de Sylvain Tesson
19:06Les chemins noirs
19:06et il a cette phrase
19:07dans ce livre
19:07il dit
19:08certains hommes veulent rentrer
19:10dans l'histoire
19:11moi j'ai préféré
19:11disparaître dans la géographie
19:13et prendre les routes
19:14de notre pays
19:15aller sans caméra
19:16de télévision
19:16sans collaborateur
19:19sans observateur
19:21sans médias
19:22sans réseaux sociaux
19:22au contact des français
19:23passer plusieurs jours
19:25sur une exploitation agricole
19:26sur le bateau
19:27d'un pêcheur
19:27dans une salle de classe
19:29avec un enseignant
19:30dans un cabinet médical
19:31vous livre la France
19:33comme on ne la voit plus
19:34depuis les plateaux de télévision
19:35et oui il y a un divorce aussi
19:37aujourd'hui
19:38entre ce qui se dit à Paris
19:39et ce que vivent les français
19:40et moi modestement
19:41j'ai voulu écrire
19:41ce que vivaient les français
19:42qu'est-ce qui vous a le plus frappé
19:43entre la misère économique
19:45on voit bien
19:46il y a des récits de gens
19:47qui travaillent
19:47comme des acharnés
19:48et qui gagnent rien
19:49à la fin du mois
19:49et l'incapacité à transmettre
19:51parce que moi je trouve
19:52que c'est ces deux volets là
19:53qui apparaissent
19:53de manière assez claire
19:54c'est l'incapacité de transmettre
19:56l'incapacité de faire passer
19:58d'avoir quelqu'un
19:59qui vous succède
19:59je pense aux pêcheurs
20:01à l'agriculteur
20:01voilà
20:02où est-ce que vous placez le
20:03moi évidemment
20:04ça m'a frappé
20:05parce que je suis extrêmement
20:07sensible à la transmission
20:08et on fait de la politique aussi
20:10pour que les générations
20:11qui viennent après nous
20:13puissent recevoir
20:15entre les mains
20:15notre pays encore plus beau
20:16plus riche
20:18plus grand
20:18et encore plus fier
20:20que celui dont nous avons pu
20:22nous hériter
20:23ce qui m'a frappé
20:24c'est la solitude des gens
20:25aujourd'hui
20:26c'est-à-dire que les gens
20:27se débrouillent seuls
20:28les gens n'attendent plus rien
20:29d'un état qui est de plus en plus
20:30confiscatoire
20:30et que ce soit chez les gens
20:32qui travaillent
20:32qui essaient de gagner leur vie
20:34ou chez les gens
20:34qui ont travaillé
20:35il y a ce sentiment
20:36aujourd'hui presque unanime
20:38dans le pays
20:39d'être quasiment tous
20:40au service de l'état
20:41de travailler pour l'état
20:43de donner l'intégralité
20:45de ce qu'on gagne
20:45à l'état
20:46d'être taxé matin
20:47midi et soir
20:48d'être accablé par des normes
20:50d'être accablé par de la paperasse
20:51quand je parle de ces agriculteurs
20:53qui passent deux jours et demi
20:54par semaine
20:55alors qu'ils n'arrivent pas
20:56à gagner un revenu
20:58et qu'ils portent
20:59la souveraineté de la France
21:00la souveraineté alimentaire
21:01de notre pays
21:01et qu'ils passent deux jours et demi
21:02par semaine
21:03à remplir des papiers
21:05mais je veux dire
21:06comment est-ce qu'on peut
21:07continuer à multiplier
21:08les normes
21:09comment est-ce qu'on peut
21:10continuer à multiplier
21:11la paperasse administrative
21:12sur des gens
21:13qui veulent passer du temps
21:14à l'atelier
21:15qui veulent passer du temps
21:16dans la ferme
21:17qui veulent passer du temps
21:18à travailler de leurs mains
21:19mais qui ne peuvent plus
21:20passer leur vie
21:20à remplir des serfas
21:22et à n'avoir comme seul contact
21:23avec l'État
21:24que la pression
21:26de celui qui va punir
21:27de celui qui va taxer
21:28de celui qui va normer
21:29c'est insupportable
21:30donc il y a un besoin
21:31de liberté aujourd'hui
21:32et ce besoin de liberté
21:33dans l'économie française
21:33il touche aussi bien
21:34les gens qui travaillent
21:36et qui aimeraient pouvoir
21:37gagner plus à la fin du mois
21:38parce qu'ils ont conscience
21:39de payer trop de charges
21:40nos chefs d'entreprise
21:41qui aujourd'hui
21:42n'arrivent plus
21:43à créer de la richesse
21:44et je vous rappelle
21:44qu'on est dans un pays
21:45où il y a une entreprise
21:46qui fait faillite
21:46toutes les cinq minutes
21:47et évidemment
21:48les gens qui ont travaillé
21:49et qui aimeraient pouvoir profiter
21:50de leur retraite
21:51en bonne santé
21:52une dernière question
21:53Jordan Bardella
21:53c'est un retraité girondin
21:55qui vous interpelle
21:56sur votre manque d'expérience
21:57dans la vie active
21:58on va l'écouter
21:58bonjour monsieur Bardella
22:01j'aurais une question
22:02à vous poser
22:03est-ce que
22:04à mon avis
22:05comme en ancien
22:06est-ce que vous
22:08ne manqueriez pas
22:09d'expérience
22:10dans la vie active
22:11par vos manques
22:13du finalement
22:13de travail
22:14de travail effectif
22:16et comme je dis
22:18dans la vie courante
22:19voilà
22:19la réponse
22:20vous savez
22:22quand on fait
22:24de la politique
22:24qui plus est
22:26à l'âge
22:28que j'ai
22:28et quand on dit
22:29parlement
22:30j'ai 30 ans
22:31mais je n'y pourrai rien
22:32de toute manière
22:33et si tout se passe bien
22:34j'aurai 35 ans
22:35dans 5 ans
22:35et 40 ans
22:37dans 10 ans
22:37c'est comme ça
22:38malheureusement
22:38je n'y pourrai rien
22:39j'ai été président
22:42et je suis président
22:43du premier parti de France
22:45depuis l'âge
22:46de 27 ans
22:48j'ai sous ma responsabilité
22:51près de 1000 élus
22:53des dizaines de salariés
22:54je suis parlementaire
22:55depuis l'âge
22:57de 23 ans
22:58et c'est vrai
22:58que je fais de la politique
22:59depuis maintenant
23:01plus de 10 ans
23:02mais je ne rougis pas
23:03et je n'ai pas honte
23:04de cela
23:04je pense que pour exercer
23:05des responsabilités
23:06à plus haut niveau
23:06c'est bien d'avoir fait
23:07de la politique
23:08sur le terrain
23:09c'est bien d'être au contact
23:10des français chaque jour
23:11et je vais vous dire
23:12j'ai profondément
23:14le sentiment
23:14que dans ce qu'on défend
23:15dans ce qu'on dit
23:16dans ce qu'on propose
23:16et c'est à ça
23:17qu'il faut juger
23:18et il y a ce que ressentent
23:19des millions de français
23:20et je vais vous dire
23:21je pense que si
23:22nos électeurs
23:24et si les français
23:24qui sont chaque jour
23:25plus nombreux
23:25à nous accorder
23:26leur confiance
23:27avaient le sentiment
23:28qu'on était déconnectés
23:29de la réalité
23:29alors nous ne serions pas
23:31aujourd'hui
23:32donnés en tête
23:32d'une potentielle
23:33élection législative
23:34ou même de l'élection
23:35présidentielle
23:35mais j'ai l'humilité
23:36de dire par exemple
23:37à un chef d'entreprise
23:38que je ne sais pas mieux
23:39que lui
23:39comment fonctionne
23:40son entreprise
23:41et donc
23:41si j'ai voulu faire
23:42ce livre aussi
23:43si j'ai voulu livrer
23:44ce que me disent
23:45les français chaque jour
23:46c'est parce que
23:47le rassemblement
23:49l'alternance
23:51le redressement du pays
23:52il se fera d'abord
23:52et avec les français
23:53et au fond
23:54ce qui m'a le plus frappé
23:55dans ce livre
23:56c'est que
23:56les gens se disent
23:58mais est-ce qu'on aura
23:59enfin à la tête du pays
24:00des gens qui aiment
24:01la France
24:01qui respectent les français
24:03et qui considèrent
24:03ceux qui travaillent
24:05et bien je crois
24:05avec beaucoup d'humilité
24:06que nous faisons partie de cela
24:07Ce que veulent les français
24:09c'est votre livre
24:09aux éditions Fayard
24:10Jordan Bardella
24:11une dernière question d'actualité
24:12qui a trait à Boalem Sansal
24:14notre écrivain franco-algérien
24:15qui est revenu aujourd'hui en France
24:17le président Macron l'a rencontré
24:18Emmanuel Macron affirme
24:19qu'il est disponible
24:20pour échanger avec le président algérien
24:22afin de pouvoir avancer
24:24est-ce que c'est une bonne chose ou pas ?
24:26Je souris en fait
24:29avec beaucoup d'inquiétude
24:29parce que
24:30d'abord Emmanuel Macron
24:33a fait beaucoup de mal
24:33à la voix de la France
24:35sur la scène internationale
24:37il a démissionné
24:38face aux provocations de l'Algérie
24:40depuis maintenant plusieurs années
24:43avec une intensité
24:44ces derniers mois
24:45on l'a vu autour de Boalem Sansal
24:47on l'a vu autour de la question des visas
24:49je pense que
24:50dans ce monde en convulsion
24:52qui est en train de se dresser autour de nous
24:53la France retrouvera la crédibilité
24:57si elle arrête d'évoluer un genou à terre
25:00les faibles
25:02les naïfs
25:04ceux qui ne voient la diplomatie
25:05qu'au travers de la servitude
25:07et d'une forme de naïveté
25:08qui est devenue une naïveté
25:09bien française en la matière
25:11et bien spécifique à Emmanuel Macron
25:12seront mangés par les forts
25:13et disparaîtront donc
25:15nous devrons demain
25:18à la tête du pays
25:18ouvrir une discussion avec l'Algérie
25:20et expliquer à l'Algérie
25:22que nous avons donné à l'Algérie
25:23son indépendance
25:24elle doit maintenant nous donner la nôtre
25:26et si demain l'Algérie refuse de récupérer
25:28ses ressortissants
25:29alors très calmement
25:30très sereinement
25:31il n'y aura plus aucun visa
25:33qui sera donné à un ressortissant algérien
25:35à partir du moment où l'Algérie
25:36refusera de jouer le jeu
25:37de la diplomatie
25:38nous arrêterons de donner
25:39des subventions
25:40de l'argent
25:41des contribuables
25:42de ceux qui nous regardent ce soir
25:43à qui on demande d'ailleurs
25:45de se serrer la ceinture
25:46et à qui on vient dire
25:47on va donner encore de votre argent
25:49à des pays étrangers
25:50et notamment à l'Algérie
25:50nous mettrons fin au transfert privé
25:52et accessoirement
25:53nous dirons à ces chefs d'État
25:54et bien vous ne pourrez plus venir
25:55vous faire soigner en France
25:56tant que vous insulterez la France
25:57donc de grâce
25:59arrêtons de concevoir
26:00l'avenir de la France
26:01avec un genou à terre
26:02Jordan Bardella
26:03a été l'invité de Punchline
26:04sur CNews et sur Europe 1
26:05merci d'être venu
26:07ce que veulent les Français
26:07aux éditions Fariaire
26:08merci Louis de Ragnel
26:10dans un instant
26:10Pierre Devineau
26:11sur Europe 1
26:12Christine Kelly
26:12sur CNews
26:13bonne soirée
26:13sur nos deux antennes
26:14à demain
26:14merci d'avoir regardé cette vidéo !
Recommandations
1:11
|
À suivre
2:14:17
1:14
1:30:46
1:40
8:16
6:19
Écris le tout premier commentaire