Sous la pression du compte twitter d'extrême gauche "Sleeping giants" mais également de plusieurs élus de LFI, la société de bricolage Leroy Merlin a cédé et décidé de retirer ses publicités du média "Frontières" en affirmant : Le site mentionné a été immédiatement ajouté à notre liste de blocage publicitaire. Nous ne cautionnons en aucun cas les propos tenus sur cette plateforme, ni les messages qu’on a pu y voir relayés."
Le retrait est survenu sous la pression directe du collectif Sleeping Giants France, qui mène depuis plusieurs jours une campagne (#opFrontières) visant à priver Frontières de ses revenus publicitaires via Google Ads. Ce groupe, connu pour ses actions contre le financement des médias de droite, a alerté Leroy Merlin en publiant des captures d'écran montrant ses pubs sur le site, et en interpellant publiquement l'enseigne sur X (ex-Twitter).
D'autres acteurs de l'extrême gauche, comme la suppléante NFP Mathilde Millat, ont relayé ces alertes et étendu la pression à des enseignes sœurs du groupe Mulliez (comme Auchan).Cette opération s'inscrit dans une stratégie plus large de Sleeping Giants, qui cible les régies publicitaires pour exclure des sites comme Frontières de leurs réseaux.
Le directeur de Frontières, Erik Tegnér, a dénoncé une "déstabilisation" et appelé à une riposte via des dons, tandis que des soutiens au média lancent des appels au boycott de Leroy Merlin et du groupe Mulliez, incluant Decathlon ou Auchan.
Frontières explique ainsi dans son appel aux dons:
"Par ailleurs, Frontières fait face à une vague toujours plus massive de procédures judiciaires : plaintes déposées par des antifas, SOS Racisme, des avocats pro-migrants soutenus par le Conseil national des barreaux et le Syndicat des avocats de France, des influenceurs de la gauche radicale, Antoine Léaument, Raphaël Arnault et leurs collègues insoumis décidés à nous faire taire, ainsi que par des médias militants comme StreetPress et L’Insoumission qui multiplient les attaques et les diffamations.
Ces procédures coûtent cher en honoraires et en énergie et nous freinent.
À cela s’ajoutent les risques permanents sur les réseaux sociaux et sur le terrain : menaces, harcèlement, et incidents lors de certains reportages qui exigent des mesures de sécurité supplémentaires. Ces nouvelles dispositions ne sont pas gratuites et nous obligent à nous adapter. Merci à tous pour votre engagement, votre solidarité et votre confiance. Nous allons continuer à faire perdre la gauche et ses relais en 2026, en 2027 et au-delà."
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